Étiquette : France
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Marine Le Pen dézinguée par deux chanteuses d’origine algérienne
Algérie, France, Camélia Jordana, Amel Bent, Vitaa,
Camélia Jordana et Amel Bent, deux chanteuses d’origine algérienne, ont décidé d’unir leur voix avec Vitaa pour la production de leur nouvel album « Sorore ».
Les artistes issues de l’immigration ont repris la célèbre chanson de Diam’s intitulée « Marine » en procédant à quelques modifications en vue de descendre en flamme la présidente du parti raciste français Rassemblement National, Marine Le Pen.
Annoncé via les réseaux sociaux, depuis plusieurs mois, le disque baptisé Sorore est sorti et mis en vente récemment. Sa parution était initialement, programmée pour le 6 juin. Mais ‘’Marine’’ était accessible sur les plate-formes de streaming depuis avril.
Le rendez-vous des élections présidentielles en France étant proche, beaucoup voient dans cette sortie du trio, très populaire en France, une campagne contre l’extrême droite, notamment sa tête de pointe, le Rassemblement national.
Marine Le Pen avait d’ailleurs, réagi en affirmant que ce texte n’aura eu aucune « influence » sur les citoyens Français. « Encore une fois, moi le message que je voudrais passer aux jeunes, c’est que la jeunesse, c’est la curiosité. Ne vous laissez pas enfermer, par rien. Tout cet univers-là, dans lequel on veut vous enfermer et bien souvent tous ceux qui souhaitent vous enfermer dans une religion, dans une origine, dans une catégorie sociale… Ne vous laissez pas enfermer », a-t-elle déclaré dans entretien accordé à Valeurs Actuelles.
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Covid: La seule aide de la France à l’Algérie se fait via l’UE
Algérie, France, Covid19, #Algérie #Covid19
Questionné sur l’aide apportée par la France à l’Algérie, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a indiqué qu’elle se limite aux « programmes d’aide de l’Union européenne et du mécanisme COVAX que la France et ses partenaires européens promeuvent et soutiennent massivement depuis l’origine ».
Il a précisé que « l’Union européenne s’est engagée dès avril 2020 à fournir une aide de 43 millions d’euros à l’Algérie pour appuyer le système national de santé publique ».
« Dans ce cadre, six millions de masques et de nombreux équipements de dépistage (400 000 tests antigéniques, 20 000 tests PCR, 100 000 kits d’extraction PCR et deux appareils de dépistage) ont déjà été fournis », a-t-il ajouté.
« Le 30 juillet dernier, un premier lot de 750 concentrateurs d’oxygène, sur une commande globale d’urgence de 3000 unités, a été envoyé en Algérie. 1,1 million de masques sanitaires ont également été acheminés le 25 juillet au profit des professionnels de la santé », a-t-il conclu.
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Paris appelle ses entreprises à cesser d’investir en Algérie
Hacene Houicha
Un document du ministère français des Affaires étrangères qui présente l’Algérie et ses capacités économiques, révèle un appel explicite de Paris à ses entreprises, qui a duré 5 ans, à ne pas investir en Algérie faute de conditions appropriées, selon sa revendication.
Le document, qui comprenait des données et des statistiques sur l’Algérie de 2015 à 2019, remontant à 2020, était auparavant publié sur le site Internet du ministère français des Affaires étrangères dans la section consacrée à l’introduction des pays (une copie est à la disposition d’Echorouk), montrant un encadré contenant deux des réponses par oui ou par non, quant à savoir si l’Algérie fait partie de la liste des 40 Pays d’investissement prioritaire pour les entreprises françaises, et la réponse était avec un signe (X) sur la phrase (non), signifiant que l’Algérie ne fait pas partie de la liste des pays d’investissement prioritaires pour les entreprises françaises.
Ce qui attire l’attention, c’est que le même document consacré au Maroc et à la Tunisie contient le (X) sur la réponse oui, signifiant que ces deux pays font partie de la liste des 40 pays à privilégier pour les investissements des entreprises françaises.
Ce document montre un appel explicite de Paris pour que ses entreprises ne se rendent pas en Algérie et n’y investissent pas, car la réponse est venue après un examen de plusieurs indicateurs et données économiques liés à l’Algérie, comme le « Doing Business », arrangement de l’International Transparence, exportations françaises vers l’Algérie et ventes de l’Algérie vers la France et autres.
Le même document, qui comprenait un appel explicite aux institutions françaises à ne pas investir en Algérie, provenait d’un organisme officiel représentant le gouvernement français, le ministère des Affaires étrangères, qui est censé fournir des données relatives à l’Algérie, au climat d’investissement et à d’autres détails, et que les entreprises françaises sont totalement libres d’investir ou de s’abstenir et de ne pas prendre une telle position.
Au cours des dernières années, le Comité économique mixte algéro-français s’est tenu, au milieu des assurances et des appels français à davantage de coopération et de promotion des investissements, et la partie française a évoqué la présence d’environ 400 entreprises françaises en Algérie, et comptait environ 7 000 entreprises françaises exportant marchandises en Algérie.
En revanche, plusieurs amendements apparaissent au même document publié en avril 2021, qui a été examiné par Echorouk, notamment en supprimant la question liée au pays s’il fait partie de la liste des 40 pays qui ont la priorité d’investissement pour les entreprises françaises.
Cet amendement a probablement été causé soit par une protestation algérienne contre ce qui était indiqué dans le document, qui contredit explicitement le discours officiel concernant la coopération, le partenariat et l’investissement en Algérie, soit en raison des amendements qui ont été inclus dans le partenariat étranger en suspendant le 51 /49 règne dans plusieurs secteurs et ne le maintient que dans les domaines considérés comme stratégiques.
Echourouk Online, 03/08/2021
Etiquettes : France, Algérie, Maroc, Tunisie, investissement, #Algérie #France
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Affaire Pegasus: La France ne veut pas se mettre à dos le Maroc (Claude Mangin)
#Maroc #SaharaOccidentalClaude Mangin évoque Pegasus: La France ne veut pas se mettre à dos le MarocLogiciel espion Pegasus : «Ils sont rentrés dans ma vie», s’indigne la militante Claude ManginDans un entretien accordé au journal français Le Parisien, Mme Claude Mangin , militante des droits du peuple sahraoui et épouse du détenu politique sahraoui de Gdeim Izik, Naama Asfari, revient sur le scandale du logiciel espion Pegasus, sachant qu’elle figure parmi les victimes repérées par Amnesty International pour avoir eu son téléphone infecté.Comment avez-vous appris que votre téléphone était espionné ?Claude Mangin:Le 7 juin, j’ai reçu une journaliste de Radio France qui m’informait travailler sur un sujet qui allait faire du bruit. C’était assez vague. Elle m’a demandé si j’acceptais de donner mon téléphone pour qu’il soit analysé. Dans l’après-midi, alors que j’avais rendez-vous chez Orange pour changer d’iPhone, elle m’annonçait qu’il avait été infecté. Avec le rapport d’Amnesty International, j’ai pu constater toutes les connexions entre le 8 octobre 2020 et le 7 juillet 2021. Certains mois, comme en mai, ils sont venus tous les jours, d’autres fois très peu. Le temps des vérifications, j’ai eu un autre téléphone. Lui aussi a été infecté le 6 juillet à deux reprises.Que ressentez-vous aujourd’hui devant l’ampleur de l’affaire Pegasus ?Claude Mangin: Curieusement, c’est difficile à dire. Je ne me pose pas la question. Je fais ce qu’il y a à faire. Cela m’a cependant permis de comprendre comment un article paru le 12 mai sur un site d’information marocain était si bien renseigné sur moi. Ça m’avait fait flipper. Ils savaient tout de ma vie à Ivry. Mais finalement, je ne suis pas surprise. C’est dans la continuité de ce que je subis depuis dix ans, les humiliations, les expulsions du Maroc. C’est juste plus lourd.Ils sont rentrés dans ma vie. Mais qu’ont-ils appris ? Que je me bats pour la liberté, pour mon mari et la cause sahraouie. Ma vie est transparente. J’ai aussi culpabilisé parce que tous mes contacts ont pu être infectés. Et Dieu sait si j’ai un réseau… Mais ce n’est pas moi la fautive.Le Maroc a pourtant nié toute implication…Claude Mangin: Je n’y crois pas. L’espionnage correspond aux jours où j’avais notamment des réunions en visio, pour nos actions, comme en mai où j’étais en lien avec le Parlement européen. Ils peuvent très bien recommencer un jour. Mais s’ils sont prêts à ça, cela veut dire qu’on les gêne.Le gouvernement français a-t-il pris contact avec vous ?Claude Mangin: Non et s’il l’avait fait, j’aurais été surprise. J’en veux beaucoup à nos autorités. La France ne veut pas se mettre à dos le Maroc. À chaque nouveau gouvernement, on pense qu’il va agir et permettre à une épouse de voir son mari. C’est simplement du droit international. Je ne l’ai pas vu depuis cinq ans. Pas plus que mes neveux et nièces. Ce sont des années perdues. Et depuis novembre, j’ai droit à cinq minutes au téléphone avec lui, deux fois par semaine.Continuez-vous à vous servir de votre téléphone ?Claude Mangin: J’ai beaucoup réfléchi. On ne peut pas vivre sans ça. La seule solution, c’est de basculer sur un téléphone à touche mais les appels dans le monde entier, au Maroc, vont coûter très cher.Que comptez-vous faire aujourd’hui ?Claude Mangin:Nous préparons une plainte qui va être déposée dans les jours prochains devant les tribunaux français, conjointe avec mon avocat, qui a été espionné dès le 20 septembre 2019, le maire d’Ivry-sur-Seine et l’ambassadeur de la République arabe sahraouie eux aussi victimes. Je crois en la justice et la vérité. Mais là, je vais partir me reposer, j’en ai besoin. Et en septembre, je vais reprendre mon bâton de pèlerin et organiser mon prochain voyage au Maroc.Algérie54, 03/08/2021Etiquettes : Sahara Occidental, Claude Mangin, Naama Asfari, France, Pegasus, espionnage, Maroc,#Maroc #SaharaOccidental -
Pegasus-gate : Le silence gêné de l’Elysée s’éternise
Près de deux semaines après les révélations d’un consortium international de journalistes au sujet de l’affaire Pegasus, l’Elysée reste muet malgré les nombreuses demandes de clarifications de la presse.«Si les faits sont avérés, ils sont évidemment très graves», avait réagi l’Elysée au moment de la révélation de l’affaire Pegasus.Depuis, la présidence de la République reste muette, y compris face aux sollicitations du journal Le Monde.Dans un article publié le 30 juillet, le quotidien s’étonne ainsi que «douze jours après les révélations, malgré les demandes régulières du Monde, l’Elysée n’a toujours pas communiqué sur les résultats de ces analyses, ne serait-ce que pour écarter la thèse d’un piratage au plus haut sommet de l’Etat.»Plusieurs questions demeurées sans réponses sont égrenées : si le chef de l’Etat abordait des sujets confidentiels dans son téléphone infecté, si d’autres membres du gouvernement étaient également concernés ou encore si des pays européens utilisaient le logiciel Pegasus.Le fondateur de Mediapart, Edwy Plenel, jugeait quant à lui le 30 juillet qu’un tel silence était «incompréhensible» et estimait par ailleurs que lire «la liste des questions d’intérêt public auxquelles le pouvoir ne répond pas [permet de] comprendre que ce silence cache quelque chose».Le journal Le Monde rapporte également avoir pu faire analyser le téléphone de François de Rugy, ancien ministre de la Transition écologique, par le laboratoire d’Amnesty international. S’il ne semblait comporter aucune trace d’infection par le logiciel Pegasus, des signes d’un ciblage en provenance du Maroc auraient été détectés.L’ONG a d’ailleurs partagé sa méthodologie, permettant ainsi à l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) de procéder à ses propres vérifications. Des analyses de la police judiciaire avaient par ailleurs déjà confirmé l’utilisation de Pegasus sur plusieurs cibles françaises.France Info fait notamment état des investigations policières en évoquant les propos d’un journaliste de France24 : l’analyse de son téléphone aurait confirmé son ciblage. Les analyses des téléphones d’autres journalistes, comme celui d’Edwy Plenel, avaient déjà été effectuées et confirmaient la présence du logiciel espion.Le logiciel Pegasus, dont l’utilisation a été révélée par un consortium de journalistes dont Le Monde, aurait permis d’espionner les numéros d’au moins 180 journalistes, 85 militants des droits de l’homme ou encore de 14 chefs d’Etat dont le président français Emmanuel Macron. Ce dernier se serait néanmoins entretenu personnellement avec le Premier ministre sioniste, Naftali Bennett, à ce sujet.La Patrie News, 03/08/2021 -
Quand la télévision française célébrait la dictature marocaine
J’ai découvert avec surprise cette émission datant de 1989 où le roi Hassan II était interrogé par les grands journalistes de l’hexagone (Alain Duhamel, Jean Daniel…). Incroyable leur docilité à l’égard de ce dictateur! Durant la première moitié de l’émission la discussion tourne autour de…la religion, la place du voile, l’immigration, l’intégration des Marocains en France… Passionnant! Certes il était « commandeur des croyants », mais tout de même Hassan II était surtout chef d’Etat!
Il faut attendre la 45ème minute (plus exactement à 44:50) pour qu’enfin une question sur le respect des droits de l’homme soit posée (ici sur le rapport d’Amnesty International de 1989 traitant des tortures dans les prisons marocaines). D’ailleurs Hassan II répond habilement! On a également droit à une question sur la liberté de la presse où le souverain ment bien sûr, mais reconnait tout de même une certaine censure en affirmant qu’un journal comme le Canard Enchaîné ne serait pas possible au Maroc.L’entretien est tout de même intéressant car il nous renseigne sur la politique internationale de cette période (accord de Taëf pour régler la crise libanaise) et nous montre le talent du monarque pour la propagande.Blog-notes, 22/01/2013[youtube https://www.youtube.com/watch?v=7tu15CD6qT0]Etiquettes : Maroc, Hassan II, France, répression, presse, #Maroc #France -
Pegasus : Le Monde enfonce le Maroc avec de nouvelles révélations
L’opération d’espionnage Pegasus menée par le Maroc contre plusieurs personnalités médiatiques et politiques internationales, dont des Algériens, n’a visiblement pas livré tous ses secrets. Le journal français Le Monde, qui est parmi les 17 rédactions internationales ayant révélé cette affaire, est revenu dans son édition d’avant-hier avec de nouvelles révélations confirmant l’utilisation par le Maroc du logiciel espion Pegasus pour surveiller des journalistes et personnalités en France et ailleurs.
Des révélations basées sur une expertise effectuée par le laboratoire spécialisé dans l’analyse des logiciels d’espionnage Le Security Lab d’Amnesty Internationalindiquant que 40 téléphones des journalistes et personnalités espionnés, dont 15 en France ont été effectivement infectés par le logiciel Pegasus.Selon le même journal, « les experts ont fait parler les archives des téléphones d’Apple. Les iPhones ont ceci de particulier qu’à chaque fois qu’un composant d’IOS est lancé (par exemple pour prendre une photo ou envoyer un message), une trace est consignée dans la mémoire du téléphone ».« Des traces de composants qui n’ont pas été développés par Apple »Ainsi, les experts du Security Lab d’Amnesty « ont découvert dans cet historique des traces de composants qui n’ont pas été développés par Apple, totalement étrangers à IOS », précise-t-on encore.Dans « certains cas le fonctionnement de ces composants étrangers s’accompagnait de l’exfiltration de données. Autrement dit, la preuve qu’un logiciel espion s’était activé sur ces téléphones », a ajouté, en outre le média français. Autre preuve de l’existence de cette affaire d’espionnage, le journal Le Monde affirme que « les traces retrouvées par Le Security lab d’Amnesty international sur les téléphones ciblés par le Maroc sont similaires à celles découvertes par LookOut, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité des appareils mobiles ».Le laboratoire « y avait alors découvert les mêmes noms de composants aujourd’hui exhumés par Amnesty International. La preuve qu’il s’agit d’un seul et même logiciel espion, en l’occurrence Pegasus ».Etiquettes : Maroc, France, Pegasus, Espionnage, #Maroc #Pegasus #NSOGroup #Espionnage