Étiquette : France

  • Le général Delawarde dévoile qui contrôle les médias français

    Un général français à la télévision : « Vous savez qui contrôle les médias mondiaux »

    En novembre 2020, commentant sur un blog les résultats de l’élection présidentielle américaine, l’ex-général français Dominique Delawarde a émis l’hypothèse d’une fraude majeure aidée par les médias occidentaux, « et nous savons qui la contrôle. »

    Jusqu’à présent, personne ne semble lui avoir demandé de préciser qui contrôle réellement les médias.

    Vendredi, lors d’une interview télévisée sur Cnews, l’intervieweur Claude Posternak a demandé au général qui contrôle cette meute médiatique.

    Le général à la retraite a répondu en souriant : « Vous savez qui contrôle la meute médiatique dans le monde et en France….Qui contrôle le Washington Post, le New York Times, chez nous BFMTV et tous les journaux….qui sont ces gens-là… ? ».

    « Qui ? » a demandé Posternak, à plusieurs reprises.

    « C’est la communauté que vous connaissez bien », répond Delawarde.

    L’animateur de l’émission, Jean-Marc Morandini, prend la parole : « On va partir là-dessus, on va s’arrêter là mon général, je suis désolé. On ne peut pas laisser dire ça à l’antenne, je suis désolé, on coupe, on enlève le général. »

    Malheureusement, l’animateur a coupé avant que le général ne puisse dire, ou confirmer, qu’il parlait des juifs.

    Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur le général pour diffamation publique et incitation à la haine et à la violence à raison de l’origine ou de l’appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion.

    Voici le clip vidéo

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    Etiquettes : France, médias, Delawarde, CNews, lobby juif,

  • France: Les émigrés sévèrement touchés par la Covid-19

    par Correspondance Particulière: Amine Bouali

      Une enquête réalisée, il y a quelques jours, par l’Agence de presse britannique «Reuters», vient de révéler des données troublantes concernant le lourd tribut payé par les émigrés de confession musulmane en France (qui constituent la plus importante communauté musulmane de l’Union européenne) à cause de la pandémie de la Covid-19.Ces statistiques rendues publiques montrent notamment que le taux de mortalité de la Covid-19 parmi les Français de confession musulmane est beaucoup plus élevé que dans la population globale française et que la surmortalité chez les résidents français nés en Afrique du Nord ou en Afrique de l’Ouest (à majorité musulmane) était, en 2020, deux fois plus élevée que chez les personnes nées en France. Deux raisons expliqueraient cette tragédie qui s’apparente à un véritable scandale : en France, les émigrés originaires du Maghreb, du Sénégal ou du Mali principalement, bénéficieraient, en majorité, d’un statut socio-économique défavorable qui les a contraints, en plein cœur de la pandémie, à effectuer leur travail en présentiel, donc avec un contact direct avec le public (comme dans les métiers de chauffeurs de bus ou de caissiers) et, d’un autre côté, de vivre dans des logements exigus; ces deux facteurs les exposant à un surcroît de risque de choper le dangereux virus. (En Seine Saint-Denis, région française comptant le plus grand nombre d’habitants nés hors de France, 20% des foyers sont surpeuplés, contre 4,9% à l’échelle du pays.

    Le salaire horaire moyen y est de 13,93 euros, soit près de 1,5 euro de moins que le chiffre national). En France, les données officielles sont muettes sur l’impact de la Covid-19 dans la Communauté musulmane, mais l’enquête de «Reuters» a révélé, par exemple, que les chiffres compilés à partir des 14 cimetières du département français du Val-de-Marne indiquaient qu’il y a eu 1.411 sépultures musulmanes en 2020, contre 626 l’année précédente, avant la pandémie.

    Cela représente une augmentation de 125 %, comparativement à une augmentation de 34 % seulement pour les inhumations de toutes les autres confessions dans cette région. L’augmentation de la mortalité due au coronavirus n’explique que partiellement l’augmentation des inhumations musulmanes. Les excès de décès parmi les résidents français nés hors de France ont augmenté de 17 % en 2020, contre 8 % pour les résidents nés en France.

    Le département de la Seine Saint-Denis (où réside une forte population émigrée) a connu une hausse de 21,8% de la surmortalité de 2019 à 2020, soit plus du double de l’augmentation pour l’ensemble de la France. «Reuters» fait remarquer que cette mortalité élevée dans cette région est d’autant plus frappante qu’en temps normal, avec sa population plus jeune que la moyenne française, elle a un taux de mortalité inférieur à celui de la France globale. Selon Abdessamad Akrach, président de l’Association «Tahara», spécialisée dans les toilettes rituelles musulmanes et dans la recherche des familles des défunts musulmans isolés (qui est basée dans le département de la Seine-et-Marne) que nous avons contacté par WhatsApp, « notre association a procédé en 2020 à 764 enterrements, contre 382 en 2019. Environ la moitié était décédée du Covid-19.

    La Communauté musulmane a été énormément touchée au cours de cette période de la pandémie. Avec la crise du coronavirus, le manque de places dédiées au culte musulman dans les cimetières français est apparu criant dans les régions les plus frappées, notamment avec la suspension des rapatriements des défunts musulmans dans leur pays d’origine à cause de l’épidémie. En temps normal, environ 80 % d’entre eux se font enterrer hors de France, dans leur pays d’origine. Les carrés musulmans des cimetières français étaient déjà au bord de la saturation lorsque l’épidémie est arrivée. De nombreuses communes françaises ne disposent pas d’un carré musulman dans leur cimetière. Dans l’Oise, le département qui fut l’un des premiers foyers de l’épidémie du Covid-19, dans l’Hexagone, sur 679 communes, seulement 11 ont un carré musulman». «Je suis confronté à la mort, tous les jours, nous avoue Abdessamad Akrach, avec des familles endeuillées qui contactent notre association. On a eu un énorme souci, la pénurie de carrés musulmans au sein des cimetières dans certaines communes françaises a rallongé des obsèques de deux à trois semaines. Les familles n’ont pas pu faire leur deuil. C’est vrai qu’elles avaient souvent l’habitude de faire rapatrier les corps, mais avec la fermeture des frontières, où allait-on enterrer toutes ces personnes musulmanes qui étaient souvent en première ligne, qui se sont battues contre la Covid-19 jusqu’à en mourir». En France, on compte environ 35.000 cimetières, mais le nombre des carrés musulmans est évalué à 600 seulement.

    Le Quotidien d’Oran, 20 juin 2021

    Etiquettes : France, émigrés, covid 19, pandémie, coronavirus, contaminations,

  • La France élit ses dirigeants régionaux et se prépare au vote présidentiel

    PARIS (AP) – Le parti d’extrême droite de Marine Le Pen est porté par son message de fermeté en matière de sécurité et de lutte contre l’immigration, alors que les électeurs français commencent à élire les dirigeants régionaux dimanche dans une élection qui est considérée comme une répétition générale pour le vote présidentiel de l’année prochaine.

    Le jeune parti centriste du président Emmanuel Macron devrait faire piètre figure, faute d’une base politique locale solide et en raison de la frustration suscitée par la gestion de la pandémie par son gouvernement.

    Le taux de participation au premier tour de dimanche pourrait atteindre un niveau record. Ceux qui se présentent pour voter doivent rester masqués, se tenir à l’écart de la société et se munir de leur propre stylo pour signer les registres de vote.

    Les élections aux conseils de direction des 13 régions françaises, de la Bretagne à la Bourgogne en passant par la Côte d’Azur, portent essentiellement sur des questions locales telles que les transports, les écoles et les infrastructures. Mais les principaux politiciens les utilisent comme une plateforme pour tester des idées et gagner des partisans avant l’élection présidentielle d’avril. Le Pen et Macron devraient dominer cette course.

    Les partis qui remportent plus de 10 % des voix au premier tour du scrutin régional de dimanche se qualifient pour le second tour décisif du 27 juin.

    Les sondages suggèrent que le parti Rassemblement national de Mme Le Pen pourrait remporter le contrôle d’une ou plusieurs régions, ce qui serait un grand coup de pouce pour les efforts qu’elle déploie depuis dix ans pour légitimer un parti longtemps considéré comme un paria antidémocratique et antisémite. Une question majeure pour le second tour est de savoir si les électeurs français se rassembleront pour écarter le parti du pouvoir comme ils l’ont fait dans le passé.

    Le parti conservateur traditionnel Les Républicains semble prêt à garder le contrôle de plusieurs des sept régions qu’il dirige actuellement, y compris la très importante région parisienne.

    Parmi les candidats les plus forts du Rassemblement national figure Thierry Mariani, qui se présente pour diriger la région qui comprend la Provence, la Côte d’Azur et une partie des Alpes. Mariani a déclaré qu’il voulait plus de police et plus de financement public pour les groupes promouvant les communautés individuelles, ce que beaucoup considèrent comme visant les associations musulmanes ou les mouvements LGBTQ.

    Le Rassemblement national a remporté de nombreuses victoires politiques aux élections locales ces dernières années et a fait de la sécurité un enjeu majeur de cette campagne. Ses candidats se sont ralliés aux syndicats de police qui affirment être confrontés à une recrudescence de la violence, et ont demandé des peines de prison plus sévères et un moratoire sur l’immigration – même si ces mesures relèvent des pouvoirs de l’État et non des conseils régionaux.

    Le parti français des Verts, qui a fait un bond lors des dernières élections, espère gagner une nouvelle influence dans le vote régional, tandis que le Parti socialiste pourrait encore perdre du terrain.

    Les perspectives semblent incertaines pour le parti centriste de M. Macron, La République en marche, qui n’a que quatre ans d’existence et n’existait donc pas la dernière fois que les électeurs ont choisi les dirigeants régionaux, en 2015. Il est confronté à la désillusion des politiques de Macron, y compris de la part des électeurs ruraux qui ont soutenu le soulèvement des gilets jaunes contre l’injustice économique perçue.

    Les élections régionales ont été retardées en raison de la recrudescence du virus.

    Les infections ayant diminué et les vaccinations s’étant répandues, le gouvernement a récemment rouvert des restaurants, des magasins et des possibilités de voyage fermés depuis longtemps. Le Premier ministre a supprimé un couvre-feu impopulaire et inhabituellement long qui devait commencer dimanche.

    Dimanche, les électeurs choisiront également les personnes qui dirigeront les plus de 100 « départements » de France, un autre niveau du système de gouvernance territoriale du pays.

    Associated Press, 20 juin 2021

    Etiquettes : France, élections régionales, élections présidentielles, extrême droite, Marine Le Pen,

  • France : le test des élections régionales

    L’extrême droite française teste l’appétit des électeurs lors des élections régionales

    PARIS, 20 juin (Reuters) – Les électeurs français se sont rendus aux urnes dimanche pour des élections régionales qui testeront l’attrait de l’image adoucie de la leader d’extrême droite Marine Le Pen, moins d’un an avant la prochaine élection présidentielle.

    Au terme d’un an et demi d’enfermements, de couvre-feux et de restrictions, le premier tour de dimanche risque d’être désastreux pour le président Emmanuel Macron, dont le parti ne devrait remporter aucune des 13 régions de France métropolitaine.

    Stimulée par la résurgence des questions relatives à l’ordre public pendant la campagne, malgré le fait que les régions françaises n’ont pas de pouvoirs de police, Mme Le Pen espère tirer parti d’un changement d’image qui l’a amenée à abandonner ses promesses de « Frexit » et sa rhétorique incendiaire.

    « Elle apparaît moins extrême aux yeux des Français, moins dangereuse pour la démocratie, qu’il y a dix ans », a déclaré à Reuters Brice Teinturier, analyste chez l’institut de sondage IPSOS.

    La meilleure chance pour son parti, le Rassemblement national, se trouve dans le sud de la France, la région autour de Marseille et de Nice, où l’un des lieutenants de Le Pen, un ancien ministre conservateur, est projeté par un sondage d’opinion comme gagnant de la course même si tous les partis se rallient contre lui.

    Gagner une région, pour la toute première fois, donnerait à Le Pen un coup de pouce majeur moins d’un an avant les élections présidentielles, et serait une gifle pour Macron, qui s’est présenté comme un rempart contre l’extrême droite.

    « Si le choix est effectivement entre le Rassemblement national et le centre-droit, comme M. Macron, personnellement je ne voterai pas (aux élections présidentielles) », a déclaré à Reuters le réalisateur Emmanuel Barraud, 61 ans, devant un bureau de vote à Paris.

    « Je pense qu’il faut accepter que la partie est terminée et qu’il faut commencer à préparer l’avenir et l’avenir, c’est de reconstruire un vrai parti de gauche. »

    FAIBLE TAUX DE PARTICIPATION

    La participation à la mi-journée était l’une des plus faibles de l’histoire pour une élection française, avec seulement 12,2 %, contre 16,3 % en 2015.

    L’extrême droite devrait également tirer son épingle du jeu dans deux autres régions, autour de Calais dans le nord et en Bourgogne, aidée par la faible participation dans un pays dont l’attention se porte sur les vacances d’été pour oublier la pandémie.

    Dans le nord, le député sortant et favori pour devenir le candidat des conservateurs à l’élection présidentielle, Xavier Bertrand, affronte le porte-parole du parti de Le Pen et le ministre de la justice de Macron.

    Le fait que le parti de Macron atteigne le seuil des 10 % déterminera s’il peut forcer Bertrand à conclure une alliance pour vaincre l’extrême droite, ce qui compromettrait son positionnement en tant qu’opposant en chef de Macron en 2022.

    En revanche, une victoire de Bertrand augmenterait ses chances de devenir le candidat des conservateurs à la présidence. Les assistants de M. Macron considèrent l’ancien ministre de la santé comme un rival qui éroderait la base électorale de centre-droit du président. en savoir plus

    Les résultats du premier tour de dimanche enverront les partis dans des tractations frénétiques en coulisses pendant deux jours afin de conclure des alliances avant le tour final du 27 juin.

    « Je suis venu voter pour que les partis totalitaires comme la France Insoumise (extrême-gauche), les Verts ou le Rassemblement national ne gagnent pas », a déclaré Vincent Thomas, un artiste de 52 ans qui votait également à Paris.

    Reuters, 20 juin 2021

    Etiquettes : France, élections régionales, extrême droite,

  • Les casseroles traînées par Jack Lang, du Coral au Maroc

    « Un matin de juillet 1977, un garçon âgé de dix ans, Marc, pensionnaire du Coral, est retrouvé mort, la tête plongée dans un seau d’eau javellisée. Les gendarmes prennent aussitôt les dépositions des éducateurs et des enfants présents. M. Sigala et sa femme sont en voyage en Italie. M. Mignacca, coresponsable du centre, est également absent. Les témoignages concordent : il s’agit d’un accident. Mais une information est ouverte. Le juge d’instruction demande une expertise médicale. Elle prouve que l’enfant n’est pas mort noyé mais qu’il a eu les vertèbres cervicales cassées et qu’il a été sodomisé. » (Le Monde du 18 novembre 1982).

    L’affaire commence le 13 octobre 1982 avec une perquisition de gendarmes dans le Coral situé à Aimargues, dans une vieille ferme du Gard.

    Trois membres du Coral sont mis en examen pour « attentat à la pudeur sans violence sur mineurs de quinze ans et incitation de mineur à la débauche ». Des noms de personnalités sont citées dans cette affaire. Parmi eux, le nom de Jack Lang, alors ministre de la Culture. Mais le magistrat se méfie : aucune preuve ne vient étayer la liste de noms, sinon des faisceaux de soupçons.

    Le nom de Jack Lang a été lié à d’autres affaires de pédophilie que celle du Coral. En 1988 à Cannes, l’école de danse de Rosella Hightower, une ancienne danseuse, était suspectée d’abriter des enseignants pédophiles. Au final, personne n’a été condamnée. L’Adjudant en charge de l’affaire aurait dit que l’enquête avait été sabotée par le magistrat instructeur, car des enfants auraient été fournis à des personnalités pédophiles. Jack Lang aurait fait partie des coupables présumés grâce à des écoutes téléphoniques le mettant en cause.

    En 2011, l’ancien ministre Luc Ferry révélait sur un plateau de télévision que les plus gautes autorités de l’Etat lui avaient rapporté le fait qu’un ministre se serait fait attraper par la police à Marrakech lors d’une orgie avec des enfants. Une enquête a été ouverte suite à ces propos. Elle a alors tourné autour de la personne de Jack Lang. Dans des carnets d’Yves Bertrand, le patron des RG, saisis dans le cadre d’une autre enquête, il était inscrit que Jack Lang avait eu des relations avec de petits garçons au Maroc en novembre 2001, mais Yves Bertrand aurait en fait juste reporté des rumerus.

    De fait, des rumeurs circulaient dans le tout Paris dès 2001 : Jack Lang, après s’être fait prendre aurait été exfiltré par l’Etat français. Une dépêche AFP aurait même été publiée sur internet au moment des faits tard le soir, mais elle ne serait restée en ligne qu’un court instant. Jack Lang a d’ailleurs été entendu par les enquêteurs en tant que témoin. L’affaire débouchera finalement sur un non-lieu.

    Etiquettes : France, Jack Lang, Affaire Coral, Maroc, Maroc, Marrakech, pédophilie, pédocriminalité,

  • Giflés, enfarinés, insultés… La série des politiciens français

    Macron giflé, de Rugy et Melenchon enfarinés, Dupont- Moretti Dupond-Moretti s’est fait malmener verbalement par des opposants politiques sur un marché… Une semaine d’enfer, c’est le moins que l’on puisse dire ! Et pour couronner le tout, le directeur de l’Institut du Monde Arabe, Jack Lang est pris à partie en pleine rue par deux dames qui le traitent de « pedophile » et de « pédocriminel » alors qu’il se baladait avec sa femme sans masque dans les rues de Montpellier.

    Pourquoi Jack Lang?

    L’ancien ministre de la culture de François Mittérand traîne de nombreuses accusations qui n’ont jamais été prouvées, mais qui ont été alimentées par des vérités :

    -En 1977, Jack Lang signait une pétition publiée dans Le Monde appelant à libérer trois hommes ayant eu des relations sexuelles avec des mineurs.

    -En 1991, il déclarait à Gai Pied : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »

    -En 1995 pendant des primaires socialistes pour la présidentielle, des soutiens de Lionel Jospin répandent les rumeurs sur ses prétendus penchants pédophiles.

    -En 2002, des rumeurs auraient été véhiculées par des partisans de Jacques Chirac. Ceux-ci lieraient Jack Lang à une affaire de tourisme sexuel avec des mineurs au Maroc.

    -En 2010, il prend la défense de Roman Polanski, poursuivi pour crime sexuel sur une mineure de 13 ans. 

    – En 2020, il est cité dans une affaire de financement d’une association par Jeffery Epstein.

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  • Algérie : Le cadavre d’un porc retrouvé dans du blé importé de France

    Par Nassim Mecheri

    Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelhamid Hemdani a fait savoir ce mercredi la découverte du cadavre d’un porc dans une cargaison de blé importée de France au niveau du port d’Oran.

    Le ministre a expliqué dans une conférence de presse organisée hier, que grâce à la surveillance des différents services concernés et grâce à l’analyse, le cadavre d’un animal en état de décomposition a été retrouvé à l’intérieur d’une cargaison transportant 27 000 tonnes de blé tendre destinées aux coopératives céréalières de plusieurs wilayas de l’Ouest du pays.

    Le ministère de l’Agriculture et du développement rural compte engager, par le biais de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), des procédures judiciaires contre le fournisseur qui a expédié plus de 27 000 tonnes de blé tendre dans des conditions qui ne répondaient pas aux normes d’hygiène et de salubrité.

    «Nous avons pris la décision de blacklister le fournisseur et il y aura très certainement des poursuites (judicaires) contre lui pour exiger un remboursement de cette marchandise jugée irrecevable», a déclaré M. Hemdani, lors d’une conférence de presse tenue au siège de son ministère.

    A ce propos, il a fait savoir que l’OAIC a déjà engagé avec des experts les procédures pour le remboursement et le dédommagement de l’Office, soulignant que les fournisseurs sont tenus de respecter les normes phytosanitaire et la qualité du produit exigées dans le cahier de charge.

    M. Hemdani est revenu sur les faits de cette affaire qui date du 8 juin dernier lorsqu’un bateau de céréales avait accosté au niveau du port d’Oran avec une cargaison de 27 000 tonnes de blé tendre destinées à la consommation humaine.

    Sur place, les analystes phytosanitaires ont été effectuées sur des échantillons de blé du premier chargement attestant de la qualité du grain et la première cargaison, d’une quantité de 600 tonnes, avait été acheminée vers la Coopératives de Céréales et de Légumes Secs (CCLS) de Saïda.

    «Mais au déchargement de la marchandise au niveau de cette CCLS, il a été suspecté la présence de cadavre d’animal en état de décomposition. L’OAIC a immédiatement cessé le déchargement» a-t-il détaillé, affirmant que cette quantité a été complètement détruite. Par ailleurs, un deuxième cadavre d’animal a été découvert dans une autre cargaison et des instructions ont été données pour la mise sous scellé de toute la cargaison avant son refoulement vers le pays d’origine.

    Pour rappel, plus de 33 000 tonnes de blé tendre avarié ont été refoulées pour des raisons de qualité, le 1er juin, par la direction de contrôle de la qualité de Annaba. En provenance du Canada, cette cargaison est arrivée à bord du Sumatra, un navire battant pavillon portugais.

    En décembre 2020, une enquête a été déclenchée par la Gendarmerie nationale au lendemain de l’importation, à partir de la Lituanie, de plus de 30 000 tonnes de blé tendre impropre à la consommation. Le directeur général de l’OAIC a été immédiatement limogé.

    Le Jeune Indépendant, 16 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, France, blé, céréales, importations,

  • Espagne : Arrestation d’un algérien recherché par la police française

    Le djihadiste qui est tombé pour sa détermination à partir en Algérie après avoir terrorisé les consulats français en Espagne.

    Le Commissariat général à l’information de la police nationale arrête à Madrid un terroriste radical et très violent recherché par la France.

    Son obsession de se rendre en Algérie et les menaces de mort qu’il a proférées à l’encontre des fonctionnaires des consulats de Madrid et de Malaga qui traitaient ses documents ont attiré la police sur lui.

    Le Commissariat général à l’information du corps de la police nationale le surveillait depuis mars, lorsque la France a été alertée de ce qui se passait dans ses consulats. La police française l’avait fiché et lui attribuait des crimes de terrorisme et contre la sécurité de l’Etat, comme ce journal a pu l’apprendre.

    La France a été alertée de sa radicalisation lorsqu’elle l’a placé en Espagne et la police a alors entamé une enquête approfondie au cours de laquelle elle n’a jamais perdu sa trace. Les enquêtes se sont accélérées ces dernières semaines et ont culminé hier avec son arrestation.

    Tout au long de ces trois mois, les deux forces de police ont établi une étroite collaboration qui a abouti, trois mois plus tard, à l’arrestation du terroriste présumé, âgé de 34 ans et lié au djihadisme.

    Jusqu’à ce qu’ils disposent d’éléments suffisants pour l’arrêter, les agents ont constaté que l’homme s’était déjà rendu dans les consulats de son pays en Espagne, où il a insisté pour se rendre en Algérie de manière violente et colérique.

    Il n’avait pas ses papiers en règle et lorsqu’on lui a dit cela, il n’a pas hésité à menacer de tuer le personnel.

    Lorsqu’il a « disparu » des radars de la police française, des infractions graves liées au terrorisme lui étaient déjà imputées. Compte tenu de sa dangerosité, les agents ont émis un mandat d’arrêt européen pour des infractions liées au terrorisme.

    L’homme, de nationalité franco-algérienne, était sous haute surveillance en raison de son profil « radicalisé et violent », insiste la police.

    Le Commissariat général à l’information a commencé les enquêtes et les a menées à terme avec la collaboration de la Brigade provinciale de sécurité citoyenne de Madrid.

    Les services de police français ont retrouvé la trace d’une personnalité radicalisée et extrêmement violente avec des crimes de grande entité en France, avec ce que les agents espagnols extremaron el celo.

    En Espagne accumule également, comme spécifié par les sources policières, de nombreux dossiers pour les crimes communs, en particulier contre les personnes, mais n’ont pas transcendé plus de détails.

    L’analyse exhaustive des informations fournies par la France et l’enquête ultérieure des agents espagnols ont permis de le localiser et de l’arrêter.

    L’arrestation a eu lieu dans la rue par un groupe de l’Unité de Prévention et de Réaction. Le détenu n’a pas pu réagir et a déjà été emprisonné, selon les mêmes sources.

    El Mundo, 15 juin 2021

    Etiquettes : Espagne, France, Algérie, terrorisme, radicalisation, violence,

  • Deux patriotes algériens font condamner l’État français

    par Abla Chérif

    Une incroyable cabale judiciaire française dont ont été victimes deux anciens patriotes algériens durant de longues années fait désormais subir un gros revers aux partisans du « qui-tue-qui ?» mais aussi à l’État français qui vient de se voir condamné dans le cadre de la même affaire.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Tout commence en 1993 à Nîmes où un ressortissant algérien, établi de longue date en France, décide de s’impliquer directement dans la terrible guerre que mènent les groupes terroristes contre les Algériens.

    Les nouvelles effarantes des attentats perpétrés dans le pays font craindre le pire à ce moment. Les nouvelles en provenance des wilayas de l’intérieur du pays sont aussi mauvaises que celles qui proviennent des villes, parfois plus accablantes car c’est là que sont perpétrés des tueries et massacres de villageois à grande échelle.

    Mohamed (c’est son nom de famille) vit très mal la situation. Il est originaire de Relizane où la situation empire de jour en jour.

    Désireux de prêter main-forte à la lutte antiterroriste qui se mène en Algérie, il demande à son fils Abdelkader (qui habite lui aussi à Nîmes) de rentrer au pays et de mettre sur pied un groupe de patriotes pour libérer la région de Relizane de la terreur dans laquelle elle est plongée. Abdelkader accepte, il rejoint son frère Hocine qui occupe le poste de premier adjoint du DEC (Délégation exécutive communale) de la localité de Relizane.

    La fonction de DEC relève de tous les dangers à cette époque et peu s’y risquent.

    Abdelkader n’ignore pas que de nombreux responsables de cette catégorie ont été assassinés mais n’hésite pas à accepter de prendre le poste de premier adjoint du DEC d’El-Hamadna (dans la même wilaya). Les deux frères mettent également sur pied un groupe de patriotes, appellation donnée aux citoyens volontaires armés combattant aux côtés des forces de sécurité contre les terroristes. Ils mènent une lutte impitoyable contre les forces du mal dans les moments les plus sensibles que traverse le pays.

    Au début des années 2000, la situation enregistre cependant une nette amélioration. Les deux frères retournent à Nîmes. Une grosse surprise les attend sur place. Abdelkader et Hocine apprennent qu’ils sont sous le coup d’une poursuite judiciaire enclenchée par la Fidh (Fédération internationale des droits de l’Homme) partisane de la fameuse théorie complotiste « qui-tue-qui ?» visant à absoudre les groupes terroristes de leurs crimes en les imputant aux services de sécurité algériens. Patrick Baudouin, président d’honneur de la Fidh, est l’un des partisans les plus acharnés de cette théorie.

    Au nom de son organisation, il dépose plainte contre Abdelkader et Hocine Mohamed pour « tortures et disparitions forcées ». Une information judiciaire est ouverte en 2003. La plainte est prise en charge par une juge d’instruction qui renvoie l’affaire devant la Cour d’assises du Gard. Aux côtés de la Fidh, sept Algériens qui se présentent comme étant victimes des deux patriotes se constituent partie civile.

    En mars 2004, les deux frères sont mis en examen à Nîmes pour « tortures et actes de barbarie » commis durant les années 90 à Relizane. Une ordonnance de mise en accusation est rendue à leur encontre. Le procès se tient devant la Cour d’assises du Gard. Abdelkader et Hocine sont placés sous contrôle judiciaire pour une durée de dix années. Les partisans du « qui-tue-qui ?» crient victoire. Mais les mis en cause ne se laissent pas faire. Une nouvelle avocate, Me Khadidja Aoudia, est engagée pour les défendre.

    Elle s’offusque de la nature de l’affaire et de la longueur de la peine infligée à ses nouveaux clients. Une nouvelle procédure judiciaire est enclenchée. Elle aboutit difficilement à l’obtention d’un non-lieu prononcé par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Nîmes et confirmé le 29 mars 2017 par la cour de cassation française.
    « Ce procès aurait pu être le premier d’une série », avoue Me Khadidja Aoudia qui décide de ne pas en rester là et d’enclencher cette fois une action à l’encontre de l’État français pour la longueur déraisonnable du contrôle judiciaire auquel ont été condamnés les deux anciens patriotes.

    Le verdict a été rendu : l’État français a été condamné, un lourd revers pour les partisans du « qui-tue-qui ?».
    A. C.

    Le Soir d’Algérie, 16 juin 2021

    Etiquettes : France, Algérie, « qui tue qui? », Fédération internationale des droits de l’Homme, Patrick Baudouin, Relizane, terrorisme,

  • Les mineurs isolés victimes du marchandage entre la France et le Maroc

    Communiqué commun, signé par la LDH

    Des enfants assimilés à une marchandise qu’on utilise dans un rapport de force pour obtenir de l’Europe des avantages politiques et financiers en contrepartie du contrôle des flux migratoires, c’est ce que la France vient de « saluer » en réagissant favorablement à la directive royale du 1er juin sur le retour des mineur·es isolé·es de nationalité marocaine présents sur le territoire européen.

    Ces déclarations ne peuvent être déconnectées des événements de Ceuta et Melilla de mai dernier. Des événements qui ont révélé la « passivité » des autorités marocaines face à la fuite de milliers de Marocains et de Marocaines dont un grand nombre de mineur·es, suscitant une réaction de l’Union européenne, prompte à défendre ses « frontières » et à menacer le Maroc de sanctions.

    Cette situation de crise a conduit à des négociations entre le Maroc et l’Espagne, puis à un accord aux termes duquel la prise en compte de l’intérêt des enfants ne tient aucune place.

    Les autorités marocaines portent à ce titre une double responsabilité. D’abord, celle de créer des conditions conduisant une partie de sa jeunesse à risquer la mort en traversant la Méditerranée dans l’espoir d’un avenir meilleur. Puis d’accepter leur retour forcé, ce qui les replacera immanquablement dans les mêmes conditions que celles qui ont motivé leur départ.

    L’Union européenne, sous couvert de coopération en matière de protection de l’enfance, sous-traite au Maroc la gestion de ses frontières extérieures, en bafouant la Convention internationale des droits de l’enfant.

    De son côté, la France, en contournant sa propre législation sur l’interdiction de l’éloignement forcé des mineurs étrangers, met délibérément ces enfants en danger en les renvoyant dans leur pays où ils encourent des peines de prison pour avoir émigré illégalement.

    Le Maroc et la France, en signant la convention internationale des droits de l’enfant, ont pris des engagements intangibles. Ils doivent les respecter en renonçant à appliquer la déclaration d’entente qu’ils ont signés le 7 décembre 2020, permettant le renvoi des mineur⋅es marocain⋅es.

    Premiers signataires : Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s (Gisti), La Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), InfoMIE, Migreurop, Réseau éducation sans frontière (RESF), Fédération CGT Education Recherche Culture (FERC-CGT), Utopia 56

    Paris, le 14 juin 2021

    La Ligue des droits de l’Homme, 14 juin 2021

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