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  • France-Algérie: Le Monde contre Le Point ?

    A moins de deux semaines des élections législatives, prévues le 12 juin prochain, les médias français braquent leurs regards sur l’Algérie avec beaucoup d’insistance. Cet intérêt grandissant en direction d’un pays, qu’ils persistent à considérer sous une optique « tutélaire », du moins pour certains titres et chaînes TV, bien introduits dans le microcosme politique parisien, n’est pas sans motivation ; cela va de soi. Il pourrait s’expliquer par le fait que dans la capitale française, des divergences en ce qui concerne les positions à adopter par rapport à la situation en Algérie, sont en train de remonter en surface.

    Le dernier éditorial du journal Le Monde l’illustre parfaitement. Mis en ligne hier, l’article ne porte pas la signature d’un journaliste, mais est endossé par la direction de la publication. Ce qui ne pourrait avoir qu’une seule signification : l’Algérie est considérée comme un thème majeur, à travers lequel, la classe politique française voudrait extérioriser ses contradictions, à moins d’une année des élections présidentielles. Comme ce fut le cas pour les scrutins passés, l’Algérie a toujours constitué une question, qui divise les membres les plus influents du microcosme politico-médiatique parisien, mais sans que l’attitude tutélaire ne soit complètement abandonnée.

    L’édito signé Le Monde et publié à quelques jours d’intervalle seulement, après l’entretien accordé par Abdelmadjid Tebboune au magazine Le Point, est supposé apporter la contradiction à l’interview. « Un nœud coulant étouffe peu à peu le désir de démocratie des Algériens, à la veille des élections législatives de samedi 12 juin, censées parachever la normalisation institutionnelle du pays », constate d’emblée l’éditorialiste, avant de dresser un tableau noir de la situation, qui prévaut aujourd’hui en Algérie.

    En jouant à l’équilibriste, l’éditorialiste essaie toutefois de faire porter une part de la responsabilité aux « animateurs du Hirak », qui, selon lui, « n’ont pas su transformer leur rejet du système en alternative démocratique crédible ». « Ils n’ont pas non plus réussi à faire émerger une figure pouvant incarner un avenir meilleur », écrit-il, avant de souligner que « la baisse du cours des hydrocarbures, qui fournissent 60 % des recettes de l’Etat, affaiblit la capacité de ce dernier à acheter la paix sociale et à investir ». « Relativement épargnée par le Covid-19, mais avec un chômage à plus de 14 %, une démographie dynamique et une économie non préparée à la transition énergétique, l’Algérie ressemble à un pays verrouillé », note-t-il. Le Monde contre Le Point ?

    Mohamed M.

    L’Est Républicain, 06 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, France, Le Point, Le Monde, Abdelmadjid Tebboune, interview,

  • Le jour où le Maroc a été puni par la France

    Le Maroc vient de provoquer une grave crise avec l’Europe à cause de la présence du président sahraoui Brahim Ghali. Pourtant, un épisode similaire se trouve derrière une grande brouille avec la France.

    Les faits ont eu lieu le 20 février 2014. Leur acteur principal s’appelle Abdellatif El Hammouchi, le directeur de la DGSN. Il se trouvait en France dans le cadre d’une visite officielle lorsque quatre agents de la police judiciaire française, envoyés par un juge d’instruction, se sont rendus dans la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris pour lui remettre une convocation dans le cadre d’une plainte contre lui déposée par deux citoyens maroco-français pour des faits de torture.

    El Hammouchi a refusé de se présenter devant la justice française. Selon certaines sources, il est retourné discrètement au Maroc en passant par le territoire espagnol. Suite à cet incident, le roi Mohammed VI a ordonné la suspenstion immédiate de toute coopération judiciaire avec la France.

    Réponse du berger à la bergère, Paris frappe avec l’activation d’un hacker qui se fait appeler Chris Coleman. Des milliers de documents de documents confidentiels de la diplomatie marocaine sont étayés sur la toile.

    L’affaire est devenu un véritable scandale qui a secoué l’Etat marocain. Depuis un compte Twitter, Coleman a frappé là où ça fait mal au Maroc : la question du Sahara Occidental en révélant les pratiques de la diplomatie marocaine basées sur la corruption, les pots-de-vin. Des journalistes français et américains avaient été généreusement payés pour s’en prendre au Front Polisario et l’Algérie et édulcorer le royaume dans leurs écrits.

    Parmi les personnalités visées se trouve particulièrement le ministre marocain des affaires étrangères, Salaheddine Mezouar et son aide de camp la ministre déléguée Mbarka Bouaida. Pour le premier, le public marocain a appris qu’il avait demandé à son homologue français, Laurent Fabius, d’intervenir pour que sa fille de ce dernier reçoive un permis de travail, afin de rejoindre l’équipe de Mckinsey France qui l’avait embauchée. Coleman apporte une lettre dans laquelle Fabius assurait à Mezouar que des ordres ont été donnés dans ce sillage. Il s’agit d’un « trafic d’influence » car il aurait « engagé la société McKinsey pour réaliser une étude destinée à relancer l’économie marocaine ». Le cabinet de conseil américain emploie, selon Coleman, la fille du responsable de la diplomatie marocaine, ce qui permettrait «des versements de commission» pour une étude qui « coûtera certainement aux contribuables marocains des millions de dollars ».

    Une autre lettre révèle des aspects de la vie privée de Mbarka Bouaida et ses problèmes conjugaux.

    L’affaire qualifiée de « Wikileaks marocain » a révélé au grand jours les failles de sécurité à tous les niveaux, y compris les services secrets dirigés par Yassine Mansouri, un ami d’enfance de Mohammed VI.

    Concernant le conflit du Sahara Occidental, Coleman a révélé un accord secret conclu en novembre 2013 entre Barack Obama et Mohammed VI lors de la visite de ce dernier aux Etats-Unis. A l’époque, Washington avait présenté au Conseil de Sécurité une résolution proposant l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme. Sous pression de la France, les américains ont fait marche arrière, mais Obama a imposé au roi du Maroc trois conditions : il doit arrêter de faire juger les civils par des tribunaux militaires ; faciliter ensuite les visites au Sahara des fonctionnaires du Haut Commissariat aux droits de l’homme et légaliser les associations sahraouies indépendantistes comme le Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l’homme (CODESA) et ASVDH.

    Le compte publie également des écrits et des lettres de hauts fonctionnaires étrangers, d’ambassadeurs à Washington, à Genève ou à l’ONU qui font leur travail, c’est-à-dire rassembler des soutiens pour défendre la position du Maroc, notamment sur le Sahara et contre l’Algérie et le Polisario. Cependant, le ton de certains de ces entretiens est incisif et dénigrant, par exemple à l’encontre de Christopher Ross, l’envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, qui est qualifié d’alcoolique

    Un autre aspect macabre du scandale est celui des pots-de-vin versés à des journalistes internationaux pour qu’ils écrivent en faveur de la thèse marocaine sur le Sahara. L’intermédiaire de ces pots-de-vin n’est autre que le journaliste marocain Ahmed Charai, directeur de l’hebdomadaire L’Observateur, une personnalité influente liée aux services secrets marocains, ayant une affinité non dissimulée avec le roi, le gouvernement et des contacts dans des think tanks américains et juifs. Il a payé jusqu’à 20000 dollars pour un article de presse publié dans un média américain.

    Source : Marocleaks, 06 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, France, Abdellatif El Hammouchi, DGSN, DGED, services secrets, Yassine Mansouri, Mohammed VI, Ahmed Charaï, Sahara Occidental, Algérie, Etats-Unis, ONU,

  • La France prend ses distances avec le Maroc dans la crise de Ceuta

    « Les relations entre la France et le Maroc ne sont plus aussi cordiales qu’elles l’étaient, notamment depuis l’ouverture par les autorités marocaines des voies de passages à des milliers de migrants vers l’enclave espagnole de Ceuta », relève le journal espagnol El pais.

    Dans son édition du lundi, le journal signale que le relâchement délibéré décidé par le Maroc au niveau de ses frontières avec l’enclave espagnole en guise de représailles contre Madrid après l’hospitalisation, en Espagne, du président sahraoui, Brahim Ghali a déplu à la France, Paris ayant considéré cette démarche comme un acte hostile envers l’Union européenne dans sa globalité.
    La France a pris ses distances avec le Maroc lorsque 9 000 personnes, dont des mineurs, ont traversé, la frontière avec Ceuta, depuis le territoire marocain sous le regard complaisant des autorités marocaines.
    « La question de l’accueil d’une personnalité du Front Polisario concerne les relations hispano-marocaines », explique Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat français, où il dirige le groupe d’amitié France-Maroc. « En matière de flux migratoires, il y a une responsabilité européenne qui nous concerne tous », a-t-il affirmé.
    « Il y a eu un épisode dans lequel l’Espagne a été mise en difficulté dans ses relations avec le Maroc (et) Nous soutenons l’Espagne », a résumé lundi le secrétaire d’Etat français chargé des affaires européennes, Clément Beaune sur BFMTV. « Pour une fois, la France ne prend pas le parti du Maroc », constate le journaliste Jean-Pierre Tuquoi, auteur de plusieurs ouvrages sur le Maroc et le Maghreb. « C’est un changement incroyable, quand on pense à toutes les années où la France a toujours défendu le Maroc », ajoute le journaliste.
    APS
    Etiquettes : Maroc, France, Espagne, Ceuta, migration, 

  • Voyager en France: l’Algérie classée sur la liste “orange”

    Voyager en France: l’Algérie classée sur la liste “orange”

    Le gouvernement français a rendu publiques, ce vendredi 4 juin, trois listes de pays, avec des codes couleur, vert-orange et rouge, pour l’entrée des ressortissants étrangers en France a compter du 9 juin.

    Des mesures qui s’inscrivent en effet dans le cadre de l’assouplissement des restrictions liées a l’épidémie de Covid-19.

    Ces listes se basent sur l’évolution de l’épidémie et la situation vaccinale des ressortissants des pays concernés. Dans le cadre des nouvelles mesures, tous les voyageurs vaccinés contre le Covid-19 en provenance des pays de l’Union européenne pourront se rendre en France sans test PCR a partir de cette date, a précisé l’exécutif français dans un communiqué.

    Le classement suit trois couleurs, une liste de pays verte, une orange et une rouge. Selon d’où viennent les personnes voulant entrer en France, les conditions ne sont pas les mêmes.

    L’Algérie sur la liste “orange”

    Hormis l’Afrique du sud, tous les pays africains sont classés sur la liste “orange”, y compris l’Algérie. Celle-ci a officiellement procédé a l’ouverture partielle de ses frontières aériennes le 1er juin dernier.

    Cette liste concerne les territoires où la circulation du virus est active mais dans des proportions maîtrisées, sans diffusion de variants préoccupants.

    Se rendre en France a partir de l’Algérie

    – Les personnes vaccinées doivent fournir en plus test PCR de moins de 72 heures ou un test antigénique de moins de 48 heures
    – Les personnes qui ne sont pas vaccinées ne peuvent se rendre en France que pour des motifs impérieux.
    Sur la liste verte
    Une classification des pays, définie sur la base d’indicateurs sanitaires, place l’Espace européen, l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, le Liban, la Nouvelle-Zélande et Singapour dans une liste “verte”, sans circulation active du virus, ni inquiétude sur les variants.
    “Si je suis vacciné et que je viens d’un de ces pays verts, on ne me demandera pas de tests. Je prends mon billet et j’arrive. Bienvenue en France!”, a expliqué sur BFMTV Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la francophonie.
    “Si un ressortissant en provenance d’un pays vert souhaite se rendre en France sans être vacciné, il lui faudra fournir un test antigénique (TAG) ou PCR de moins de 72 heures”, a-t-il poursuivi.

    Sur la liste rouge

    La liste rouge est celle des pays où le virus circule activement et où sont présents des variants préoccupants. Elle concerne l’Afrique du Sud, l’Argentine, Bahreïn, le Bangladesh, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l’Inde, le Népal, le Pakistan, le Sri Lanka, le Suriname, la Turquie et l’Uruguay.

    Les personnes en provenance de la liste rouge, vaccinées ou non, ne peuvent se rendre en France que pour des motifs impérieux.

    Ces listes sont susceptibles d’être adaptées selon les évolutions de leur situation épidémique, précise le gouvernement.

    Echourouk Online, 05 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, France, voyages, ouverture des frontières, tourisme, liste rouge, liste orange, liste verte, covid 19, pandémie,

  • La campagne présidentielle de 2012 de Sarkozy était une connerie (scientifique)

    « LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE DE 2012 DE NICOLAS SARKOZY ÉTAIT UNE CONNERIE, À LA FIN TOUT EST PARTI EN SUCETTE » | SCIENTIFIQUE

    “La campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 a été une dinguerie, tout est parti en sucette à la fin”

    La campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 a été « une dinguerie » et à la fin tout est « parti en sucette », a expliqué jeudi au tribunal judiciaire de Paris Jérôme Lavrilleux, seul à l’UMP à avoir admis sa responsabilité au procès pour les dépenses excessives de la campagne de l’ancien chef de l’État.

    À l’époque directeur adjoint de la campagne et directeur de cabinet de Jean-François Copé, patron de l’UMP (devenu Les Républicains), M. Lavrilleux a reconnu avoir couvert le système de double facturation mis en place pour éviter que les comptes de campagne de M. Sarkozy dépassent le montant légal autorisé, mais il a répété l’avoir découvert tardivement. Pour lui, c’est avant tout « l’inorganisation totale » de la campagne qui a conduit à ce désastre.

    Quatorze personnes dont l’ancien président Nicolas Sarkozy – absent à l’audience – sont jugées dans cette affaire.
    « Si on vous suit, le système (de double facturation) aurait été mis en place à votre insu, vous, le directeur adjoint de la campagne, vous, le directeur de cabinet? », interroge la présidente du tribunal, Caroline Viguier. Jérôme Lavrilleux, dont la voix trahit un certain agacement, voire, parfois, de l’énervement, n’en démord pas et reste sur sa ligne.

    « Je n’ai pas participé aux réunions des experts-comptables de la campagne » qui, dès le mois de mars, avaient mis en garde contre le dérapage des comptes. « Je ne sais pas qu’on va dans le mur ». Appelé à la barre, Pierre Godet un des experts-comptables, confirme qu’il ne l’a jamais rencontré. « Mon rôle était que ça se passe bien, que le candidat soit satisfait », résume M. Lavrilleux. Mais tout de même, insiste Mme Viguier, le système consistant à imputer à l’UMP des factures très élevées de conventions « bidons » et de sous-facturer au contraire les vrais meetings du président-candidat n’est pas tombé du ciel. 

    “Parti en sucette”

    « Je ne veux pas briser un fantasme sur le fait que tout ceci ait été planifié longtemps à l’avance, mais en fait tout s’est passé au fil de l’eau, de manière empirique », soutient le prévenu. « On baignait tous dans cette atmosphère: plus on en fait, et plus on remonte dans les sondages », explique-t-il aussi. Du coup, « on est parti en sucette ». Mais, martèle l’ex-député européen qui a définitivement abandonné la politique et s’occupe désormais de gîtes ruraux, ce n’est pas l’équipe de campagne qui décidait du rythme des meetings. « Qui définissait la stratégie de la campagne pour gagner l’élection, qui décide que dorénavant on fait un meeting par jour… ce n’est pas moi, les décisions stratégiques se prennent à l’Élysée », s’emporte-t-il. 

    Au total, M. Sarkozy animera 44 meetings. Des « shows télévisés » aux moyens démesurés pour montrer que le président-candidat est « accompagné, qu’il était en train de monter, qu’il va gagner », décrypte M. Lavrilleux. En mars 2012, admet-il cependant, quand Franck Attal (également sur le banc des prévenus), le responsable de la filiale événementielle de Bygmalion chargée d’organiser les meetings, est venu le voir, car il s’inquiétait du paiement des fournisseurs de la campagne, il lui a proposé de facturer l’UMP.

    “L’incompétence”

    « C’est donc vous qui avez soufflé le système de ventilation », réagit immédiatement Mme Viguier. »Pas du tout! », rétorque M. Lavrilleux, qui affirme qu’il ne sait pas qui en a eu l’idée. « C’est une question qui va continuer à me hanter pendant longtemps ». « Ceux qui ont bouclé les comptes de campagne ont essayé de faire rentrer trois litres d’eau dans une bouteille d’un litre et demi », dit-il aussi.

    « Quelle est votre hypothèse? C’est Guillaume Lambert (le directeur de campagne) qui a mis en place ce système tout seul? », tente la présidente. « Je préfère penser que c’est de l’incompétence », soupire M. Lavrilleux. M. Lambert devait être interrogé lundi, mais son avocat a indiqué en début d’audience que son client avait été hospitalisé en urgence. 

    Prudent Press Agency, 04 juin 2021

    Etiquettes : France, Nicolas Sarkozy, campagne électorale, Jérôme Lavrillo, UMP, Jean-François Copé, LR,

  • La « reine des paparazzi » française placée en détention dans un nouveau rebondissement de l’enquête sur Sarkozy

    PARIS (AFP) – L’une des figures les plus puissantes du paparazzi français et un journaliste du magazine Paris Match ont été placés en garde à vue jeudi 3 juin dans le cadre de l’enquête sur la subornation de témoins, a indiqué à l’Agence France-Presse une source proche du dossier.

    Mimi Marchand, qui dirige l’agence BestImage, a été placée en garde à vue pour interrogatoire à Nanterre, à l’ouest de Paris, avec le journaliste François de Labarre. Toutefois, ce dernier a été remis en liberté jeudi soir sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, a indiqué son avocat à l’AFP.

    M. Marchand, connu sous le nom de « Mimi », travaille en étroite collaboration avec de nombreuses personnalités riches et puissantes du monde de la politique et du spectacle, dont le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte.

    Elle a été placée en détention et son domicile a été perquisitionné sur ordre des magistrats qui enquêtent sur la corruption présumée de l’ancien président Nicolas Sarkozy, accusé d’avoir reçu de l’argent de l’ancien dictateur libyen Moamer Kadhafi.

    Nicolas Sarkozy nie ces accusations.

    Marchand et de Labarre ont contribué à l’organisation d’un entretien en novembre avec l’un des principaux témoins contre Sarkozy, Ziad Takieddine, au cours duquel il a retiré ses allégations contre l’ancien chef d’État.

    Par la suite, lors d’un entretien avec des enquêteurs français, Ziad Takieddine a de nouveau changé sa version des faits, revenant sur ce qu’il avait dit à Paris Match et affirmant que ses propos avaient été « déformés ».

    Le site d’investigation Mediapart, qui a annoncé la nouvelle de la détention de Marchand et de Laberre, a déclaré que les deux hommes étaient soupçonnés de « négociations souterraines avec M. Takieddine » afin de le convaincre de retirer ses allégations contre Sarkozy.

    En vertu de la loi française, cela pourrait constituer une infraction pénale de subornation de témoin.

    Paris Match a condamné l’arrestation de l’un de ses journalistes qui, selon lui, est « contraire à tous les principes démocratiques ».

    Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières, a déclaré sur Twitter qu’il était « évidemment disproportionné » que cinq officiers armés aient frappé à la porte d’un journaliste devant leur jeune enfant et que l’arrestation s’inscrivait dans un « processus juridique déplorable ».

    Avant de se rétracter dans l’interview à Paris Match, Takieddine avait toujours affirmé avoir livré des valises remplies de cinq millions d’euros (S$8 millions) en liquide depuis Tripoli au chef de cabinet de Sarkozy en 2006 et 2007.

    Les arrestations de jeudi sont les derniers rebondissements d’années de revendications et d’enquêtes extraordinaires contre le pugnace ailier droit Sarkozy, qui a effectué un mandat de 2007 à 2012.

    Mme Marchand, réputée pour sa capacité à organiser des reportages et des photographies favorables à la presse, a travaillé en étroite collaboration avec l’épouse de M. Sarkozy, Carla Bruni, par le passé.

    Son avocat n’a pas souhaité faire de commentaire lorsqu’il a été contacté.

    En mars, Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable de trafic d’influence et condamné à trois ans de prison pour avoir tenté d’influencer un juge afin d’obtenir des informations dans une autre affaire.

    La majeure partie de la peine a été suspendue et il fait appel, ce qui signifie qu’il est peu probable qu’il aille en prison, mais il doit faire face à d’autres accusations, notamment dans l’affaire de l’argent liquide provenant de la Libye.

    The Straits Times, 04 juin 2021

    Etiquettes : France, Nicolas Sarkozy, Mimi Marchand, BestImage, Nicolas Sarkozy, Moamar Kadhafi, financement illicite, campagne éléctorale, Ziad Takieddine, subornation de témoins, Carla Bruni, 

  • Algérie: Reprise des visas pour la France à partir du 17 juin

    Les consulats généraux de France en Algérie reprendront “progressivement” à compter du 17 juin prochain le traitement des demandes de visa soumises par des personnes se rendant en France pour motif professionnel et justifiant avoir obtenu par le passé un visa de circulation délivré par la France. C’est ce qu’a indiqué ce jeudi un communiqué de l’ambassade de France en Algérie.

    “Afin d’anticiper une levée de ces restrictions d’entrée sur le territoire français, dont la date n’est pas encore connue à ce jour, les consulats généraux de France en Algérie reprendront progressivement à compter du 17 juin 2021 l’instruction des demandes de visa présentées par des personnes se rendant en France pour motif professionnel et justifiant avoir obtenu par le passé un visa de circulation (visa de court séjour à entrées multiples) délivré par la France, d’une validité d’au moins un an et arrivé à expiration après le 1er novembre 2019”, a précisé le communiqué.

    Après la réouverture partielle des frontières de l’Algérie à partir du mardi 1er juin, les autorités françaises se préparent aussi à un retour progressif à la normale pour la mobilité des personnes entre les deux pays.

    Cette reprise de délivrance des visas concerne dans un premier temps des « personnes se rendant en France pour motif professionnel » et « justifiant avoir obtenu par le passé un visa de circulation (visa de court séjour à entrées multiples) délivré par la France, d’une validité d’au moins un an et arrivé à expiration après le 1er novembre 2019 ».

    Le Consulat précise que les « conjoints de Français, ainsi que ceux de ressortissants de l’Union européenne, pourront également déposer leur dossier ».

    Pour cela, indique la même source, les demandes « seront reçues sur rendez-vous qu’il sera possible de prendre en ligne à compter du 9 juin 2021 selon le processus habituel ».

    Le Consulat précise aussi que le « contrôle des conditions de dépôt des demandes sera effectué à l’entrée du centre. Les personnes qui ne seraient pas en mesure de justifier qu’elles remplissent ces conditions ne seront pas admises ».

    Le communiqué souligne que “le voyageur de plus de onze (11) ans, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique (RT-PCR COVID) datant de moins de 72 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19, une déclaration sur l’honneur attestant qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la Covid-19 et qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage”.

    Dans sa déclaration d’honneur, le voyageur de plus de onze ans doit attester aussi, selon la même source, qu’”il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire français, qu’il s’engage à respecter un isolement volontaire de sept jours après son arrivée en France métropolitaine et à réaliser au terme de cette période, un examen biologique de dépistage virologique (PCR)”.

    Enfin, la délivrance d’un visa C « n’autorise pas nécessairement le franchissement de la frontière », indique le Consulat.
    Pour voyager en France avec un visa C, il faudra attendre la levée des « restrictions exceptionnelles mises en œuvre depuis le 31 janvier 2021 en raison de la pandémie de la covid-19 ».

    Le Jeune Indépendant, 03 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, France, visa,

  • Algérie : Le  » Hirak  » a choisi la voie de la raison (Tebboune)

    Dans une interview avec le magazine français  » Le Point  » : Le  » Hirak  » a choisi la voie de la raison en se rendant aux élections présidentielles

    Par : Med Wali

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé un long entretien au magazine français  » Le Point « , au cours duquel, le chef de l’Etat a abordé de nombreux dossiers, dont le Hirak, les élections présidentielles du 12 décembre 2019, et la classification des mouvements Rachad et le MAK comme organisations terroristes.

    Dans son interview au magazine français, le président de la République a déclaré que les mouvements Rachad et le MAK ont choisi d’être des terroristes, et que Rachad a donné des instructions pour affronter les services de la sécurité et de l’Armée nationale, tandis que le MAK tentait de faire exploser des voitures piégées lors des marches pacifiques des vendredis.

    Au cours de son intervention, le président de la République a dit que  » le véritable  » Hirak  » a choisi la voie de la raison, en allant aux élections présidentielles, et que le seul mouvement auquel il croit est le véritable  » Hirak « . Dans ses déclarations, le président Tebboune a indiqué que le Hirak de tous les Algériens a refusé d’aller vers une période de transition. »

    Dans ce sillage, le président Tebboune a souligné que  » le groupe ayant rejeté les élections présidentielles du 12 décembre 2019 était minoritaire « , soulignant que  » tout le monde a le droit à l’expression, mais je rejette les diktats de la minorité « , a-t-il fait savoir.

    Dans une autre affaire, le président de la République a affirmé que  » les Algériens attendent que la France reconnaisse tous ses crimes, et nous demandons à la France de nettoyer les sites d’essais nucléaires, et nous espérons qu’elle soignera et prendra en charge les victimes des essais nucléaires.  » Concernant la situation sanitaire dans le pays, le président Tebboune a affirmé que  » la décision de fermer des frontières vise à protéger les Algériens de la pandémie, et malgré cela 80 000 Algériens ont été évacués depuis la fermeture de nos frontières « , tout en soulignant que « les vaccins du corona sont disponibles, et ils ne seront pas imposés au peuple.  » Au passage, le chef de l’Etat assure que la réouverture des frontières dépendra de l’évolution de la situation épidémiologique en Algérie.

    M.W.

    Le Maghreb, 03 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, élections législatives, Abdelmadjid Tebboune, Rachad, MAK, France, mémoire, crimes coloniaux, Reggane, essais nucléaires,

  • Paris tente de baisser la tension entre le Maroc et l’Espagne

    Maroc – La France contacte les ministres espagnols et marocains confiants dans un « apaisement » de la crise

    Le gouvernement français suit « avec attention » les « tensions » entre le Maroc et l’Espagne et, dans l’attente d’un « apaisement rapide » de la crise entre les deux pays, a maintenu des contacts au niveau ministériel tant avec Madrid qu’avec Rabat.

    Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est entretenu mercredi avec son homologue espagnol, Arancha González Laya, et avec le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, selon des sources diplomatiques françaises consultées par Europa Press.

    Le gouvernement français, qui a évité de critiquer directement les mesures prises par le Maroc ces dernières semaines, a insisté sur le fait que le royaume alaouite est « un partenaire essentiel » de l’Union européenne, y compris en matière de migration. « La France souhaite que cette coopération soit maintenue et renforcée », ont indiqué les sources.

    À cet égard, il a salué l’ordre donné mardi par le roi Mohammed VI d’ »accepter le retour » des mineurs marocains non accompagnés qui se trouvent sur le territoire européen, dans des pays comme l’Espagne et la France.

    « Cet engagement souligne notre volonté commune de traiter au mieux cette question difficile, sur laquelle la France et le Maroc ont des échanges réguliers qui ont permis l’adoption d’une procédure commune concernant les mineurs non accompagnés », a déclaré le gouvernement français.

    La France est « tout à fait prête » à maintenir la coopération judiciaire pour faciliter les transferts. En ce sens, elle espère une « gestion mutuelle des flux migratoires dans un esprit de confiance et de partenariat », selon les sources consultées.

    Alerta, 03 juin 2021

    Etiquettes : France, Espagne, Maroc, Ceuta, migration, retour » des mineurs marocains non accompagnés, Jean-Yves Le Drian,

  • Air Algérie : Les touristes algériens interdits d’entrée en France et en Espagne

    Selon Live News Algérie, « Les voyageurs algériens détenteurs de visa type « C » ne sont pas autorisés à entrer en France ou en Espagne ».

    « C’est ce qu’a indiqué la compagnie nationale aérienne Air Algérie dans un communiqué », a-t-il ajouté.

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