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  • Maroc : Le Makhzen malade de son roi

    Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Israël, normalisation, crise sociale,

    Visite « médicale » de Mohamed VI en France : le makhzen malade de son roi

    Le roi du Maroc, Mohamed VI s’est envolé pour la France, mercredi 1er juin dans le cadre d’un déplacement privé. Ce voyage, dont la durée n’a pas été précisée, pour un pays européen est la première sortie du monarque chérifien depuis la fin du Covid-19, intervient dans une conjoncture bien particulière sur les plans économique et social. Le front social bouillonne depuis des mois et l’économie est durement frappée par la pandémie du Covid-19.

    Toujours est-il que ce voyage en France, privé insiste-t-on du côté du Makhzen, pose de nombreuses questions, surtout en cette période désolation socio-économique que traverse le royaume chérifien. Les mouvements de grève et de protestation impliquant plusieurs secteurs sont loin de s’estomper. La colère du front social monte crescendo. Une grève nationale dans la fonction publique, prévue le 20 juin.

    La décision de l’Algérie de rompre ses relations avec le Maroc a un réel impact sur la santé économique du royaume. Que cache, alors, cette escapade gauloise ? Serait-t-elle liée à son état de santé qui s‘est de nouveau dégradé ? La santé du roi Mohammed VI inquiète. Le souverain est apparu récemment amaigri et très fatigué, illustré par sa politique douteuse et parfois franchement hasardeuse et le transfert du centre de décision vers les services de sécurité.

    L’affaire du Sahara Occidental, hante la monarchie, jusqu’à l’obsession, et les services. Elle est devenue référent central de la politique intérieure et extérieure et un test qui sert à jauger l’amour du pays des uns et la déloyauté des autres. Une fièvre obsessionnelle qui est axée autour du Sahara est au centre de toute la politique sécuritaire et des relations avec les autres nations.

    La sortie de l’ambassadeur du Maroc aux Nations-Unies avec «l’indépendance» de la Kabylie. Des guerres diplomatiques vaines contre l’Allemagne d’abord, ensuite l’Espagne ayant pour cause les positions de ces deux européens vis-à-vis de la question du Sahara Occidental. Avec les espagnols ce fut lors du débarquement juvénile à Ceuta et une humiliation de voir ses enfants jetés à la mer pour exercer une pression sur Madrid concernant l’immigration clandestine.

    L’affaire Pegasus vient encore prouver que la même fièvre obsessionnelle autour du Sahara. Le célèbre journaliste marocain, Ali Lamrabet, repris par les médias, est catégorique. «Les vents ne sont pas favorables au régime. Le Palais royal et ses services secrets sont sortis affaiblis des multiples fronts qu’ils ont ouverts ces derniers mois», retient le journaliste qui pointe les travers d’un régime très peu enclin à des pratiques démocratiques.

    «Les violations systématiques des droits humains et les grossières accusations visant des journalistes indépendants ont donné une bien piètre image d’un Maroc allié et soutien de l’Occident», révèle le journaliste, qui met en évidence l’échec des deux offensives diplomatiques contre l’Allemagne et l’Espagne.

    «Le bras de fer avec Madrid après l’hospitalisation du chef du Front Polisario Brahim Ghali en Espagne et le déferlement provoqué par Rabat de citoyens marocains sur Ceuta a aussi été remporté par l’Espagne», constate-t-il. Face à l’Allemagne, Lamrabet souligne l’attitude ferme de Berlin qui a refusé «de faire pression sur sa magistrature pour que des poursuites criminelles soient engagées contre le Germano-Marocain Mohamed Hajib, bête noire des services secrets marocains».

    Ce revers diplomatico-judiciaire vient s’ajouter au refus de l’administration Biden d’ouvrir un consulat à Dakhla, «comme cela avait été promis par Donald Trump, ni reconnaître explicitement la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental», indique le journaliste. La Confédération générale du travail (CGT), l’Organisation démocratique du travail (ODT) et la Fédération des syndicats démocratiques (FSD) viennent pour leur part d’appeler à une grève nationale le 20 juin.

    Les secteurs qui risquent d’être touchés par cette paralysie sont les établissements publics, les collectivités territoriales et le secteur du transport et de la logistique. Cette action a pour objectif de protester contre la flambée des prix et de « commémorer l’anniversaire du mouvement du 20 juin 1981, connu sous le nom des émeutes du pain ».

    Dans un communiqué conjoint, ces trois syndicats critiquent le gouvernement dont la politique « anéantit les acquis de la classe ouvrière et son droit à un niveau de vie décent ». Ils tiennent pour responsable l’Exécutif de « l’atteinte à la stabilité sociale » et protestent contre la « régression des conditions de vie des classes pauvres de la société et les hausses continues des prix du carburant et des produits de consommation ».

    Ces mouvements de contestation font suite à d’autres actions initiées depuis plusieurs jours pour dénoncer la politique du Makhzen. Le 29 mai dernier, des milliers de Marocains sont sortis manifester à Casablanca contre la cherté de la vie, l’oppression et la normalisation des relations avec l’entité sioniste malgré l’interdiction et un lourd dispositif sécuritaire. Le 20 juin 20’22 risque d’être particulièrement chaud dans le royaume de notre « ami » le roi.

    Fil d-Algérie, 16/06/2022

    #Maroc #MohammedVI #Algérie #SaharaOccidental #Israël #Normalisation

  • Le conflit algéro-marocain s’étend comme une tache d’huile

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Maghreb, Etats-Unis, Israël, Grand Maroc, espionnage, Pegasus,

    Le Maghreb reste soumis à la tension entre Alger et Rabat, qui a définitivement compromis l’intégration régionale. Plus grave encore, elle tient en otage de nombreux États de la région.
    KHADIJA MOHSEN-FINAN

    Le conflit entre l’Algérie et le Maroc ne date pas d’hier. Au départ, il s’agissait d’une frontière conçue par la France et beaucoup plus favorable à l’Algérie. Le Maroc s’est senti lésé et, dès 1956, a revendiqué une partie de ce territoire, arguant qu’il faisait partie du « Maroc historique ». Ferhat Abbas, président du gouvernement provisoire de la République algérienne, ne s’y oppose pas, mais rencontre Hassan II en juillet 1961, et les deux signent un accord dans lequel ils s’engagent à renégocier le statut de la partie occidentale de l’Algérie une fois le pays devenu indépendant. Mais au moment de l’indépendance, un an plus tard, et avant même la ratification de l’accord, la coalition dirigée par Ben Bella, soutenue par l’Armée de libération nationale (ALN), expulse Ferhat Abbas du gouvernement et refuse de restituer le territoire qui, selon la formule approuvée, avait été « libéré avec le sang de tant de martyrs ».

    Hassan II s’est senti trahi, et dès lors, une rivalité sourde est née entre deux classes politiques, algérienne et marocaine, qui s’étaient auparavant montrées solidaires dans la lutte pour mettre fin à la colonisation française. Ben Bella veut se présenter comme le garant de tout le territoire hérité de la colonisation française, tandis que le Maroc se sent enfermé dans son territoire, beaucoup plus petit que celui de son voisin. Hassan a ensuite présenté la carte du Grand Maroc, conçue par le parti de l’Istiqlal, qui vise à faire comprendre que les frontières du Maroc sont définies en fonction de la loyauté manifestée au Sultan du Maroc à travers les âges. Entre les terres acquises avec  » le sang des martyrs  » et l’accent mis sur les droits historiques, s’amorce une longue confrontation entre deux conceptions du territoire, du droit et de l’histoire, avec l’opposition entre deux États et deux systèmes politiques radicalement différents dans le contexte international de la guerre froide : l’Algérie, proche de l’Union soviétique, et le Maroc, libéral et ouvertement porté vers les États-Unis et le monde occidental.

    À partir de 1975, le soutien de l’Algérie au Front Polisario, le mouvement indépendantiste né deux ans plus tôt pour récupérer l’ancienne colonie espagnole du Sahara occidental, aggrave la tension déjà permanente entre Alger et Rabat. En d’autres termes, deux conflits se sont ajoutés et superposés : entre Alger et Rabat pour le leadership dans la région et celui du Sahara occidental, dernier conflit de décolonisation sur le continent africain. Ce mélange des deux conflits a rendu le conflit du Sahara impossible à résoudre, et en 1991, l’ONU a été chargée de trouver une solution.

    Le référendum d’autodétermination pour décider qui a la souveraineté sur le Sahara occidental, que le Front Polisario et l’Algérie souhaitaient et que le Maroc a accepté en 1981, est désormais impossible à organiser. Le Maroc ne voit aucune raison de risquer de perdre la souveraineté qu’il exerce déjà depuis 1975 sur 80 % du territoire sahraoui en le soumettant à une consultation ; d’abord parce qu’il ne reconnaît pas l’identité sahraouie. Depuis 2007, Rabat propose une autonomie au sein d’un Maroc souverain, mais l’autre partie rejette cette proposition.

    L’incapacité de l’ONU à résoudre ce conflit, faussé par le différend algéro-marocain, a conduit à la paralysie. Les deux parties belligérantes, chacune à sa manière, ont tenté de contourner le processus des Nations unies. Le Front Polisario a lancé une bataille juridique contre l’exploitation et la commercialisation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental. Par deux fois, en 2016 et 2018, la Cour européenne de justice lui a donné raison. Cependant, Rabat, grâce à sa capacité à faire pression sur la Commission européenne, a réussi à renégocier l’accord de pêche qui avait été invalidé après l’arrêt de la Cour européenne.

    Pour sa part, le Maroc utilise une stratégie différente. Son plan pour contourner l’ONU est d’amener le plus grand nombre possible d’Etats à reconnaître le Sahara Occidental comme marocain. Après avoir obtenu la reconnaissance de plusieurs États africains, il a remporté une victoire majeure en décembre 2020, lorsqu’il a signé un accord avec Donald Trump stipulant que Rabat normaliserait ses relations avec Israël en échange de la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Le soutien inconditionnel de Washington à Rabat sur une question aussi sensible a déséquilibré la relation entre le Maroc et l’Algérie et introduit un nouvel acteur au Maghreb : Israël.

    Ce double parrainage américano-israélien transforme la situation régionale et donne le dessus à Rabat. L’Algérie, face à l’agressivité de ces grands bailleurs de fonds, a adopté une posture défensive en disant : « Nous avons le Mossad à nos portes ». La révélation de l’utilisation par le Maroc du logiciel d’espionnage Pegasus donne raison à l’Algérie : 6 000 numéros de téléphone algériens ont été espionnés, dont ceux de membres de la classe politique.

    Le fait que la stratégie de Rabat ait porté ses fruits a encore irrité Alger. L’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne ont reconnu que le plan d’autonomie proposé par le Maroc est sérieux et représente la meilleure issue possible à un conflit qui n’a que trop duré.

    Alger a réagi au succès du Maroc en utilisant son arme principale, le gaz. Le contrat entre Sonatrach et l’Organisation nationale de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) du Maroc, qui devait expirer fin octobre, n’a pas été renouvelé, et Madrid a reçu l’ordre de ne pas revendre de gaz algérien au Maroc. Mais l’Algérie va encore plus loin et, pour punir l’Espagne de son soutien au Maroc, a gelé le traité d’amitié et de coopération hispano-algérien signé en 2002.

    Plus de 60 ans se sont écoulés depuis l’indépendance, et le Maghreb est toujours soumis à la tension entre Alger et Rabat, qui a définitivement compromis l’intégration régionale. Plus grave, elle prend en otage de nombreux Etats de la région et laisse le Maghreb en marge des grandes dynamiques des relations internationales.

    La guerre en Ukraine a mis en évidence l’anachronisme de ce différend. Les autorités des deux pays partagent les vues de Vladimir Poutine sur de nombreuses questions. Comme lui, ils pensent que le pouvoir reste sur le territoire. Lorsqu’ils s’arment de manière aussi disproportionnée et se menacent mutuellement, ils démontrent qu’ils pensent que la guerre n’est qu’une affaire de deux États et qu’elle n’affecte pas la société. Et ils croient que les alliances sont durables, alors qu’aujourd’hui elles ne sont que temporaires, autour de problèmes spécifiques.

    Khadija Mohsen-Finan est politologue et spécialiste du Maghreb.

    Traduction de María Luisa Rodríguez Tapia.

    El Pais, 13 JUIN 2022

    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Maghreb #Israël #EtatsUnis #Pegasus #Espionnage

  • L’ONU accuse Israël de la responsabilité du conflit palestinien

    L’ONU accuse Israël de la responsabilité du conflit palestinien

    ONU, Israël, Palestine, Conseil des droits de l’homme,

    Le rapport émis par une commission d’enquête à la demande du Conseil des droits de l’homme de l’ONU désigne l’entité sioniste comme responsable du conflit avec la Palestine, selon une information rapportée mardi par la presse française.

    « C’est ce manque de mise en œuvre doublé d’un sentiment d’impunité ainsi que les preuves très claires qu’Israël n’a aucune intention de mettre fin à l’occupation et la discrimination permanente contre les Palestiniens qui sont au cœur de ces violations répétées aussi bien dans les Territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-est et Israël » pointe sans ménagement la présidente de la commission Navanethem Pillay.

    Cette dernière, qui a occupé le poste de Haut-Commissaire aux droits de l’homme, estime, citée par le journal Le Monde, que le conflit entre Palestiniens et Israéliens est de « nature asymétrique » et illustre « la réalité d’un Etat qui en occupe un autre ».

    Elle explique, par ailleurs, que les « conclusions et recommandations liées aux causes profondes » de la situation tendues entre les deux États, font converger les responsabilités « dans leur immense majorité vers Israël ».

    Navanethem Pillay déplore également le fait que les recommandations faites par l’ONU dans le cadre de ses précédentes études et rapports « ont été largement ignorés, y compris les appels à ce qu’Israël rende des comptes pour les violations du droit humanitaire et des droits de l’homme, tout comme les tirs de roquettes à l’aveugle contre Israël par des groupes armés palestiniens ».

    Le rapport, commandé par l’ONU en 2021, considère que « mettre fin à l’occupation de territoires par Israël, en pleine conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité, reste crucial pour mettre fin au cycle persistant de violences ».

    « Ce qui est devenu une situation d’occupation perpétuelle a été cité par des parties prenantes palestiniennes comme israéliennes comme l’une des racines des tensions récurrentes, de l’instabilité et du prolongement d’un conflit aussi bien dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est qu’en Israël », poursuit le rapport dans un extrait relayé par le journal Le Parisien.

    À noter que la diplomatie israélienne a réagi à ce rapport par voie de communiqué en l’accusant d’être « partial et biaisé, disqualifié par sa haine pour l’Etat d’Israël et reposant sur une longue série de rapports partiaux et biaisés ».

    Fatima Aissat

    Fil d’Algérie, 08/06/2022

    #ONU #Israël #Palestine

  • Un juge veut interroger le chef du groupe qui a créé Pegasus

    Un juge veut interroger le chef du groupe qui a créé Pegasus

    Espagne, Pegasus, NSO Group, Israël, espionnage, Pedro Sanchez, Margarita Robles,

    Le juge chargé d’enquêter sur l’espionnage du président et de plusieurs membres du gouvernement espagnol a demandé à se rendre en Israël pour recueillir la déposition du directeur général de la société NSO Group, qui a créé le logiciel Pegasus, a indiqué mardi un tribunal de grande instance.

    Ce magistrat de l’Audiencia Nacional – qui est la juridiction chargée des affaires d’importance nationale ou internationale – a convoqué le ministre Félix Bolaños, très proche du président du gouvernement, Pedro Sánchez, pour qu’il témoigne le 5 juillet dans le cadre de son enquête sur cette affaire très sensible.

    « Le magistrat a accepté de prolonger la commission rogatoire envoyée en Israël afin qu’une commission judiciaire dirigée par lui puisse se rendre dans ce pays pour prendre à témoin le PDG de la société qui commercialise le programme Pegasus », a indiqué l’Audiencia Nacional.

    Ce type de demande doit toutefois être approuvé par les autorités israéliennes, ce qui peut prendre des mois.

    Jusqu’à présent, la commission rogatoire a seulement demandé des informations à l’ONS « sur différents aspects de cet outil logiciel ».

    « NSO opère dans un cadre juridique strict et est confiant que ce sera la conclusion de toute enquête gouvernementale », a déclaré à l’AFP un porte-parole de NSO.

    Pegasus – qui peut accéder aux données ou aux services de messagerie d’un téléphone mobile, et même activer ses caméras et ses microphones – et NSO ont fait l’objet d’allégations d’espionnage ces dernières années.

    Le juge José Luis Calama a ouvert son enquête à la suite d’une plainte du gouvernement espagnol le 2 mai, lorsqu’il a révélé que les téléphones du président et de la ministre de la défense Margarita Robles avaient été espionnés avec Pegasus.

    L’exécutif, qui a ensuite inclus le téléphone portable du ministre de l’intérieur parmi les appareils touchés, a affirmé qu’il s’agissait d’une « attaque externe », mais qu’il ne savait pas qui en était l’auteur.

    Plusieurs médias espagnols ont ensuite pointé du doigt le Maroc, qui traversait une crise diplomatique complexe avec l’Espagne au moment de l’incident.

    Dans son communiqué, l’Audiencia Nacional a également indiqué que le juge avait déjà entendu le témoignage de l’ancien chef des services de renseignement espagnols (CNI), Paz Esteban, qui a été licencié le 10 mai à la suite de la controverse.

    Le scandale a explosé le 18 avril, lorsque Citizen Lab, un projet de cybersécurité de l’Université de Toronto, a publié un rapport identifiant plus de 60 partisans indépendantistes dont les téléphones portables avaient été attaqués entre 2017 et 2020 avec le logiciel israélien.

    Peu après, le gouvernement a reconnu que M. Sánchez et le ministre Robles avaient été espionnés en mai et juin 2021 dans le cadre de ce programme.

    Metro libre, 07 juin 2022

    #Espagne #Pegasus #NSOGroup #Espionnage #PedroSanchez

  • Guerre des 6 Jours: La trahison du Maroc et l’Arabie Saoudite

    Guerre des Six Jours, Maroc, Arabie Saoudite, Israël, enregistrements, sommet arabe,

    55 ans après la guerre des Six Jours : comment le Maroc et l’Arabie Saoudite ont joué un rôle clé dans la victoire d’Israël

    Le 5 juin 2022 marque le 55e anniversaire du déclenchement de la guerre des Six Jours, qui, bien que brève, a été l’un des affrontements militaires les plus importants de l’ère de la guerre froide au Moyen-Orient, avec des conséquences considérables qui se font encore sentir aujourd’hui dans toute la région. Le conflit a principalement opposé les forces armées d’Israël et de l’Égypte, cette dernière étant alors officiellement appelée République arabe unie, l’Égypte étant soutenue par la Syrie et l’Irak. Les forces de la Jordanie ont également pris part aux hostilités. Les forces égyptiennes ont été écrasées par l’armée de l’air israélienne qui a neutralisé ses aérodromes mal défendus et a maintenu un taux de sortie très élevé pour fournir un appui aérien rapproché à l’invasion terrestre israélienne de la bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï. La Syrie a subi la perte d’une grande partie du plateau du Golan, qu’elle n’a toujours pas récupérée à ce jour, bien que son rôle dans les combats et le nombre de victimes parmi ses forces armées soient restés limités par rapport à l’Égypte. Les rôles de l’Irak et de la Jordanie ont été plus mineurs encore. Ce que l’on sait peu du conflit, en revanche, c’est que les États arabes alignés sur l’Occident ont soutenu l’armée de l’air israélienne, directement et indirectement, pour s’assurer que les républiques arabes alignées sur l’Union soviétique, l’Égypte et la Syrie en particulier, seraient affaiblies au profit des intérêts du bloc occidental dans la région.

    L’armée égyptienne n’était pas en mesure de mener une guerre contre Israël, non seulement en raison d’un manque de préparation, mais aussi parce qu’elle était préoccupée par le soutien des forces républicaines dans la guerre civile du Yémen du Nord contre les forces royalistes. À l’époque, les royalistes yéménites recevaient un soutien important de l’Arabie saoudite, de la CIA américaine, du MI6 britannique, de l’armée de l’air israélienne et de diverses organisations mercenaires britanniques. L’Arabie saoudite a joué un rôle clé dans l’affaiblissement de l’Égypte, en coordination avec les puissances occidentales, et sans sa participation, l’effort de guerre n’aurait pas été réalisable. Cela a largement ouvert la voie à la défaite de l’Égypte en 1967, car environ trois quarts des unités de première ligne de l’Égypte étaient déployées au Yémen lorsque la guerre a éclaté avec Israël en 1967, y compris son personnel le mieux formé et le plus expérimenté, les pertes dans le conflit yéménite ayant alors atteint près de 10 000 personnes.

    Au-delà de la guerre au Yémen, la monarchie marocaine du roi Hassan II a joué un rôle plus direct dans l’affaiblissement de l’Égypte et le renforcement de la position israélienne jusqu’à la guerre des Six Jours. L’ancien chef des services de renseignement militaire israéliens, le major général Shlomo Gazit, a révélé en 2016 que le roi du Maroc avait transmis à Israël des enregistrements des services de renseignement de réunions très sensibles entre des dirigeants républicains arabes discutant de leurs plans de guerre. Ces enregistrements ont été essentiels pour faire comprendre à Israël que les États arabes étaient mal préparés à la guerre, ce qui leur a permis de déjouer ce qui semblait être un bluff égyptien lorsque l’Égypte a renforcé ses forces dans le Sinaï en lançant des attaques le 5 juin. Le soutien à Israël de la part des États arabes alignés sur l’Occident a largement contribué à saper le paradigme d’un conflit israélo-arabe, et a plutôt mis en évidence un conflit de la guerre froide dans lequel les pays alignés sur l’Occident et l’Union soviétique avaient fortement tendance à se soutenir mutuellement, même si les monarchies arabes de l’époque ne pouvaient prendre ouvertement parti pour Israël.

    Military watch magazine, 05/06/2022

    #Israël #Maroc #ArabieSaoudite #Guerre_des_six_jours

  • Guerre des 6 jours: lorsque le Maroc offre la victoire à Israël

    Maroc, Israël, Guerre des Six jours, normalisation, Palestine, Al Qods, Algérie,

    La Palestine commémore, ce dimanche, le 55e anniversaire de la Guerre des Six jours de juin 1967, avec l’escalade lancée par l’entité sioniste contre la Mosquée Al Qods.

    A la lumière de «l’incapacité» de la communauté internationale à obliger l’entité sioniste à «respecter le droit international et les résolutions internationales», les dirigeants palestiniens sont en train de prendre des mesures pour faire face à l’escalade sioniste, avait déclaré mardi, le président palestinien, Mahmoud Abbas, au cours d’une rencontre à Ramallah, avec le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi.

    Ce dimanche, le Secrétariat général de la Ligue arabe a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à mettre fin à l’occupation sioniste et assurer la sécurité et la paix au peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.

    La Guerre des Six jours avait eu lieu en juin 1967 entre l’entité sioniste d’une part et l’Egypte, la Syrie et la Jordanie d’autre part. Elle avait permis aux sionistes de parachever l’occupation du reste des territoires palestiniens, y compris la bande de Ghaza, la Cisjordanie, dont Al-Qods Al-Chérif (5 878 km²), les hauteurs du Golan de Syrie et le Sinaï (Egypte).

    Et après le retrait des forces jordaniennes et leur retour à l’est du Jourdain, la frontière avec la Jordanie a été réduite de 650 à 480 km.

    La victoire de l’entité sioniste sur les pays arabes est due au Maroc, témoigne l’entité le colonisateur.

    « Israël devrait largement remercier le Maroc pour sa victoire contre les ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens, note le journal de l’ entité sioniste « The Times Of Israël », en octobre 2016.

    « En 1965, le roi Hassan II a transmis à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes où ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël », note ce journal.

    Cette rencontre a non seulement révélé que les rangs arabes étaient divisés – d’importantes disputes ont éclaté, par exemple, entre le président égyptien Gamal Abdel-Nasser, et le roi Hussein de Jordanie, mais aussi que les pays arabes étaient mal préparés à la guerre, a déclaré le général Shlomo Gazit au quotidien Yedioth Ahronoth, note ce journal.

    En se fondant sur ces enregistrements, ainsi que d’autres renseignements rassemblés dans les années précédant la guerre, Israël a lancé une frappe préventive au matin du 5 juin 1967, bombardant les aérodromes égyptiens et détruisant presque tous les avions de chasse de l’Egypte, note « The Times Of Israel ».

    Le roi avait initialement autorisé une équipe commune des renseignements intérieurs et extérieurs israéliens, le Shin Bet et le Mossad, connue sous le nom des « Oiseaux », à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca où se déroulait la conférence. Cependant, craignant que les agents ne soient remarqués par les invités arabes, le roi leur avait demandé de partir à la veille de la conférence, note le journal de l’ entité sioniste.

    Le Maroc a toujours reconnu qu’il coopère avec Israël.

    Aujourd’hui, le roi du Maroc qui, comble de l’ironie, préside le Comité Al Qods, coopère avec l’entité sioniste contre l’Algérie.

    Le Maroc a recouru au logiciel Pegasus crée par l’entité sioniste et espionné de nombreuses personnalités dont de l’Algérie.

    Le Maroc qui a procédé à la normalisation de ses relations avec l’ entité sioniste en contrepartie de l’ illégale reconnaissance par Washington de la souveraineté sur le Sahara Occidental, a refusé une réunion du Comité Al Qods a laquelle a appelé l’ Algérie.

    Le Maroc refuse que l’escalade lancée par l’entité sioniste contre les palestiniens soit dénoncée.

    L’ entité sioniste et le Maroc qui coopéraient, en 1967, contre les pays arabes, font, aujourd’ hui, dans la coopération contre l’ Algérie et la Palestine.

    Mounir Abi

    AL24 News, 05/06/2022

    #Maroc #Israël #Guerre_Six_Jours #Palestine #Algérie #Normalisation

  • Les données personnelles de 35 millions de marocains en Israël

    Maroc, Israël, Palestine, Sahara Occidental, cyber-sécurité, données personnelles,

    Le Maroc qui a vendu la Palestine à l’entité sioniste vend ses citoyens à Tel Aviv.

    Des titres de la presse du Maroc ont fait état ce dimanche d’un accord de coopération entre le Maroc et Tel Aviv permettant à l’entité sioniste d’accéder aux données personnelles des marocains.

    L’agence presse marocaine Hibapresse a précisé qu’une délégation du comité de surveillances de la protection des informations personnelles a participé à la 69 e réunion du groupe de Berlin et qui a été organisée par la structure de la protection des données personnelles de l’entité sioniste.

    L’agence de presse marocaine a expliqué que l’entité sioniste et le Maroc ont convenu de visites dans les deux pays pour coopérer en ce qui concerne les données personnelles de 35 millions marocains.

    L’accord stipule que le Maroc met à la disposition de l’entité sioniste les données personnelles concernant 35 millions marocains.

    L’accord a eu lieu à une date qui marque la trahison par le Maroc des pays arabes en juin 1967.

    La guerre des 6 jours qui a eu lieu en juin 1967 opposant l’entité sioniste aux pays arabes a été gagnée par l’occupant avec la collaboration du Maroc.

    Les militaires de l’ entité sioniste témoignent que le roi Hassan deux qui a remis au Mossad l’enregistrement des travaux de la Ligue Arabe qui a eu lieu au Maroc l’enregistrement des travaux de la Ligue Arabe concernant la guerre de 1967.

    Les informations confidentielles remises par le Maroc à l’entité sioniste ont permis à ce dernier de gagner la guerre en 6 jours, d’annexer Al Qods, et de grands territoires de la Jordanie et de l’ Egypte.

    La Guerre des Six jours avait eu lieu en juin 1967 entre l’entité sioniste d’une part et l’Egypte, la Syrie et la Jordanie d’autre part. Elle avait permis aux sionistes de parachever l’occupation du reste des territoires palestiniens, y compris la bande de Ghaza, la Cisjordanie, dont Al-Qods Al-Chérif (5 878 km²), les hauteurs du Golan de Syrie et le Sinaï (Egypte).

    Et après le retrait des forces jordaniennes et leur retour à l’est du Jourdain, la frontière avec la Jordanie a été réduite de 650 à 480 km.

    La victoire de l’entité sioniste sur les pays arabes est due au Maroc, témoigne l’ entité le colonisateur.

    « Israël devrait largement remercier le Maroc pour sa victoire contre les ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens, note le journal de l’ entité sioniste « The Times Of Israël », en octobre 2016.

    « En 1965, le roi Hassan II a transmis à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes où ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël », note ce journal.

    En se fondant sur ces enregistrements Israël a lancé une frappe préventive au matin du 5 juin 1967, bombardant les aérodromes égyptiens et détruisant presque tous les avions de chasse de l’Egypte, note « The Times Of Israel » et cite le général Shlomo Gazit.

    Le roi avait initialement autorisé une équipe commune des renseignements intérieurs et extérieurs israéliens, le Shin Bet et le Mossad, connue sous le nom des « Oiseaux », à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca où se déroulait la conférence. Cependant, craignant que les agents ne soient remarqués par les invités arabes, le roi leur avait demandé de partir à la veille de la conférence, note le journal de l’ entité sioniste.

    Le Maroc a toujours reconnu qu’il coopère avec Israël.

    Aujourd’hui, le roi du Maroc qui, comble de l’ironie, préside le Comité Al Qods, coopère avec l’entité sioniste contre l’Algérie.

    Le Maroc a recouru au logiciel Pegasus crée par l’entité sioniste et espionné de nombreuses personnalités dont de l’Algérie.

    Le Maroc qui a procédé à la normalisation de ses relations avec l’ entité sioniste en contrepartie de l’ illégale reconnaissance par Washington de la souveraineté sur le Sahara Occidental, a refusé une réunion du Comité Al Qods a laquelle a appelé l’ Algérie.

    Le Maroc refuse que l’escalade lancée par l’entité sioniste contre les palestiniens soit dénoncée.

    L’ entité sioniste et le Maroc qui coopéraient, en 1967, contre et les pays arabes, font, aujourd’ hui, dans la collaboration contre l’ Algérie et la Palestine.

    Mounir Abi

    AL24 News, 05/06/2022

    #Maroc #Israël #Cybersécurité #Palestine #SaharaOccidental #Normalisation

  • Les Marocains espions du Mossad: combien seront-ils à Oran ?

    Les Marocains espions du Mossad: combien seront-ils à Oran ?

    Maroc, Algérie, Israël, Mossad, France, espions, DGSI, DGED,

    Par Kamel M. – La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), contre-espionnage français dirigé par Nicolas Lerner, a dans son collimateur les sujets de Mohammed VI travaillant en catimini pour le compte de Tel-Aviv, rapporte Georges Malbrunot. «Quelques tensions actuellement entre les services de renseignement français et marocains. La DGSI est remontée, confie un agent français. Que des éléments de la diaspora marocaine en France servent de sous-traitants au Mossad israélien, ça ne passera pas, explique la source», écrit le journaliste français spécialiste du Moyen-Orient et du conflit israélo-palestinien. «Le Mossad a déjà une activité importante sur le sol français», avait-il déjà mis en garde, en se référant au succédané de la DST.

    Ce grand reporter au Figaro n’en est pas à sa première alerte, puisqu’il a clairement indiqué qu’en France il est impossible de critiquer Israël. Dans un Tweet, il reprend les propos de l’ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, Gérard Araud, qui, dans une interview «lucide» à un média américain, affirmait que l’entité sioniste «est déjà un Etat d’apartheid». «Comme les anciens chefs du Mossad en quittant leur poste, GA [Gérard Araud, ndlr] balance», a-t-il ironisé.

    Dans un entretien au politologue Pascal Boniface, Georges Malbrunot est revenu sur son livre intitulé Le Déclassement français, dans lequel il explique que le décrochage de la France au Maghreb et au Moyen-Orient «a commencé à la fin du mandat de Jacques Chirac dans les années 2005-2007, lorsque, obsédé par la crainte d’une fracture de la communauté internationale dans la foulée du non français à l’invasion américaine de l’Irak, il a entrepris un lent rapprochement avec les Etats-Unis, mais aussi au Moyen-Orient avec Israël». «Le recul s’est accentué sous Nicolas Sarkozy et prolongé sous François Hollande. La France perdit alors sa voix originale dans cette région du monde. En 2017, élu, Emmanuel Macron a cherché à enrayer ce déclassement. Il s’est fortement impliqué en Algérie, au Liban, notamment, mais aussi dans le Golfe, multipliant les voyages, et marquant son début de mandat par un volontarisme, un pragmatisme qui pouvait augurer un retour de la France au Moyen-Orient et au Maghreb», a encore indiqué l’ancien otage de Daech en Irak.

    «Hélas, le volontarisme de Macron ne s’est pas traduit par des résultats très probants. Il y a eu, certes, le Covid qui n’a pas facilité les échanges. Mais, plus fondamentalement, ses tentatives d’en finir, comme il l’avait dit en juillet 2017, avec la pensée néoconservatrice ont échoué. Que ce soit en Algérie ou au Liban, son diagnostic était bon, mais la forme a laissé à désirer. Sa méthode fut probablement trop brutale. Nous dévoilons [dans le livre, ndlr] ses injonctions aux dirigeants libanais, et ses reproches extrêmement virulents au président Bouteflika et au chef d’état-major [de l’armée algérienne], par exemple», a encore affirmé Georges Malbrunot.

    De nombreuses voix se sont interrogées sur la présence d’une forte délégation marocaine aux Jeux méditerranéens qui s’ouvrent bientôt à Oran, en exprimant des craintes sérieuses sur la présence d’éléments infiltrés de la DGED de Yassine Mansouri dont on apprend, sans étonnement, qu’ils roulent également pour le Mossad israélien. Nos services secrets et nos Renseignements généraux auront du pain sur la planche, cet été. C’est le moins qu’on puisse dire.

    K. M.

    Algérie patriotique, 31 mai 2022

    #Algérie #Maroc #France #Immigrés #Israël #Mossad #DGED

  • Maroc: Déclarer le Polisario groupe terroriste et attaquer l’Algérie

    Maroc: Déclarer le Polisario groupe terroriste et attaquer l’Algérie

    Maroc, Algérie, Israël, normalisation, Accords d’Abraham, Front Polisario, Sahara Occidental,

    Les Accords D’Abraham. Diplomatie de feux et de sang

    Pays: Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Bahreïn, Soudan, Maroc, Israël.

    Contre l’Iran, l’Algerie et la RASD

    Première manoeuvre:

    Détourner l’attention de la population arabe du Moyen-Orient.

    4 août 2020: Explosion de Beyrouth.

    a) Affaiblissement du gouvernement libanais. b) Un avertissement à l’Iran

    13 août 2020: Déclaration commune sur les accords d’Abraham.

    15 septembre 2020: Israël, les EAU et Bahreïn signent l’accord.

    Deuxième manoeuve:

    Affaiblir L’Éthiopie, pays hôte de l’Union africaine. Distraire l’attention de la population africaine.

    23 octobre 2020 Israël-Soudan a annoncé un accord de normalisation.

    3 novembre 2020 en Ethiopie, le massacre de la région d’Oromia.

    9 novembre 2020 en Éthiopie, conflit dans la région du Tigré.

    6 janvier 2021 Le Soudan a discrètement signé l’accord.

    Troisième manoeuve: Détourner l’attention de la population algérienne:

    Le 6 novembre 2020, 41 feux sauvages d’intention criminelle ont été allumés dans 8 wilayas du pays.

    13 nov 2020, Guerguerat: le Maroc a rompu le cessez-le-feu.

    10 déc 2020, le Maroc accepte de rejoindre les accords d’Abraham.

    22 décembre 2020, le Maroc a signé les accords d’Abraham.

    LA PROCHAINE ÉTAPE SERA DU MAROC & ALLIÉS DÉCLARER LE POLISARIO COMME GROUPE TERRORISTE ET ATTAQUER L’ALGERIE

    Source : 411 Algeria, 13 mars 2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Normalisation #Polisario #SaharaOccidental

  • L’Algérie face aux provocations de l’alliance maroco-sioniste

    Algérie, Maroc, Israël, i24News, Front Polisario, Sahara Occidental,

    L’ouverture d’une chaîne de télévision sioniste au Maroc, à savoir I24 en langue arabe, signe la mainmise de l’occupant des terres arabes sur la royauté du Makhzen et son Commandeur des Croyants.

    La chaîne sioniste n’a pas tardé à lancer les hostilités à l’égard de l’Algérie et de la République Arabe Sahraouie, que le Makhzen tente de lui coller l’étiquète d’une organisation « terroriste » pour pouvoir l’isoler sur la scène internationale sachant que la RASD, Etat fondateur de l’Union Africaine, est reconnue par une centaine d’Etats membres de l’Assemblée Générale des Nations Unies. A travers la RASD, c’est l’Algérie qui est visée, et la dernière conférence organisée à Marrakech sur le terrorisme, en est une parfaite illustration des visées du Makhzen et son maître sioniste. La joute de Marrakech n’a pas tardé à détourner le thème de la conférence pour s’attaquer au Front du Polisario, suscitant l’indignation des participants venus dénoncer le terrorisme transnational de Daesch, une fabrication américano-sioniste et non un front de lutte contre l’occupation illégale de ses territoires sahraouis par Rabat.

    Le Maroc s’était déjà manifesté par cet argument visant à inclure le Polisario dans la liste américaine des groupes terroristes, en avançant des « liens » avec le mouvement de la résistance le Hizboallah et d’un soutien de l’Iran pour plaire à l’entité sioniste et le président américain sortant Donald Trump. Le Maroc procéda à la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran pour préparer son rapprochement avec l’entité sioniste, encourageant Donald Trump à tweeter « la marocanité » du Sahara Occidental en contrepartie de faire partie du giron des pays signataires des accords d’Abraham et l’un des pays ayant normalisant ses relations avec l’entité sioniste, lui permettant par voie de conséquence de s’installer au Maghreb à la frontière avec l’Algérie, l’un des rares pays arabes qui refuse de trahir la cause palestinienne et le droit de son peuple à édifier son Etat souverain sur ses terres dont la capitale est El Qods. ?

    La conférence de Marrakech a été marquée par l’intense activité de l’Américaine Victoria Nulland qui s’était bien illustrée en Ukraine à travers son soutien aux néo-nazis ukrainiens et régiment d’Azov (lire :

    Ukraine: autopsie d’un coup d’état, Biden et l’« exportation » de la démocratie


    Pour Rabat et Tel-Aviv, l’objectif est connu d’avance à savoir reproduire l’étiquette du « terrorisme international » collée au Hizboallah-Iran au Polisario-Algérie, pour justifier toute agression, sachant que l’Algérie détient l’indétrônable réputation d’Etat-pivot en matière de lutte contre le terrorisme transnational, suite à sa longue expérience acquise toute seule lors de la décennie noire, ou le Maroc hébergeait et finançait les égorgeurs du GIA.

    Attaques systématiques contre le Président Tebboune

    Depuis sa fameuse déclaration de septembre 2020, et son refus de normaliser avec l’entité sioniste sur le dos des Palestiniens, le président Algérien Abdelmadjid Tebboune, est la cible des médias sionistes et du Makhzen. Sa stratégie de resserrer les rangs des différentes factions palestiniennes, son accueil de Mahmoud Abbas, comme Chef d’Etat de la Palestine, et non comme chef d’autorité, ajoutée à sa détermination à réunifier les rangs arabes à l’occasion du prochain Sommet arabe prévu à Alger en novembre prochain, n’a pas été digéré par l’entité sioniste et son allié du Makhzen qui redoubla les actions d’hostilité à l’égard de l’Algérie, en soutenant les organisations terroristes du MAK et de Rachad, commanditaires des feux de forêts ayant ravagé plusieurs wilayas du pays en été 2021, précédant la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays le 24 août 2021 et la rupture de l’approvisionnement du Maroc en gaz algérien le 31 octobre.

    Propagande mensongère

    Lors de sa visite d’Etat en Italie, le président Tebboune a exprimé le soutien de l’Algérie à la Tunisie, en dénonçant implicitement les pressions de certains pays à l’égard du voisin de l’Est pour le contraindre à normaliser avec l’entité sioniste, brandissant l’argument de l’aide financière. Les déclarations du président Tebboune avaient été détournées de leur contexte, sans résultat puisque les présidents algérien et tunisien entretiennent des rapports solides, que la propagande du Makhzen et son maitre sioniste ne peut affecter.

    Cette sale besogne n’a fait que consolider les relations entre l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie, opposées à toute normalisation avec l’entité sioniste.

    Eventuelle confrontation

    L’après conflit ukrainien pourrait être une confrontation à la frontière ouest algérienne, après l’installation de bases militaires sionistes à l’Est du Maroc et les attaques des drones ayant ciblé des algériens civils au nord de la Mauritanie, non loin des territoires libérés.
    L’Algérie avait déjà annoncé via un communiqué de la présidence de la république que les auteurs de ce crime ayant fait couler le sang des Algériens lors de l’agression du premier novembre 2021 coïncidant avec la commémoration du 67 ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre, le payeront cher.

    Pour de nombreux observateurs, le Maroc sionisé depuis deux ans est le mieux indiqué pour faire le lit d’une nouvelle confrontation dans une zone ultra stratégique se trouvant juste à côté du Sahel . La participation du Maroc à la réunion de l’OTAN en Allemagne s’inscrit dans ce cadre. Le Maghreb est effectivement la première destination de la future guerre dans la mesure où cet Argent alloué par Biden (40 milliards de dollars pour la guerre en Ukraine) serviraient à remettre sur les rails les réseaux de trafic d’armes et de terroristes depuis l’Europe de l’Est et du Moyen-Orient Orient vers le Maghreb.

    Et ce n’est pas un hasard si Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme CAERT avait annoncé que plus de 5000 combattants étrangers ont rejoint les rangs des groupes terroristes actifs dans le Sahel, et qui seront certainement rejoints par des centaines de combattants fuyant l’Ukraine, recrutés par les officines occidentales et sionistes , sachant que le Makhzen organise depuis le début des hostilités en Ukraine des opérations de recrutement de combattants pour rejoindre les troupes de Zelensky.

    L’ambassadeur israélien au Maroc David Govrin est convaincu qu’une guerre au Maghreb serait une caution pour le maintien de la présence de l’entité sioniste.La guerre si elle éclate ce ne sera pas entre le Maroc et l’Algérie, mais contre Israël.

    Algérie54, 04 juin 2022

    #Algérie #Maroc #Israël #i24News #FrontPolisario #SaharaOccidental