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  • France: Des immigrés marocains pour travailler pour le Mossad

    France: Des immigrés marocains pour travailler pour le Mossad

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    Georges Malbrunot (Le Figaro) : « Les services secrets marocains recrutent des immigrés marocains en France pour travailler pour le Mossad »

    Les services secrets marocains recrutent des immigrés marocains en France pour travailler pour le Mossad sioniste, ce qui a aggravé les relations entre Rabat et les services secrets français, selon ce qu’a révélé un journaliste français, Georges Malbrunot.

    Le journaliste du « Figaro » spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient, George Malbrunot, a déclaré dans un tweet sur Twitter qu’il y a des tensions dans les relations entre les services de renseignement des deux pays.

    France pour travailler pour le Mossad sioniste, ce qui a aggravé les relations entre Rabat et les services secrets parisiens, selon ce qu’a révélé un journaliste français.

    Malbrunot a attribué cela au recrutement de membres de la communauté marocaine résidant en France, pour travailler comme informateurs pour le Mossad israélien.

    Malbrunot a fait savoir que « le rapprochement marqué entre le Maroc et Israël fait craindre à Paris une intensification de la coopération entre les services des deux pays, sur le dos de la France. »

    Et le journaliste a cité une source anonyme du renseignement français, que Paris ne tolérera pas ces pratiques.

    L’Evénement, 31 mai 2022

    #France #Maroc #Israël #Mossad #DGSI #Espionnage #Immigrés_marocains

  • Maroc: L’état d’urgence sanitaire pour accélérer la normalisation et la répression

    Maroc: L’état d’urgence sanitaire pour accélérer la normalisation et la répression

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    L’Espace marocain des droits humains a dénoncé le recours continu du Makhzen à l’état d’urgence sanitaire, instauré dans le cadre de la lutte anti-Covid, pour accélérer sa politique de normalisation avec l’entité sioniste dans tous les domaines et réduire à néant les droits et libertés fondamentaux des Marocains.

    Dans un communiqué sanctionnant les travaux de la session extraordinaire de son Bureau national consacrés à l’évaluation de la situation des droits de l’Homme au royaume, l’association a condamné « fermement l’interdiction par les autorités du pays de la marche du Front social marocain à laquelle il a appelé, dimanche, dans le but de dénoncer la flambée des prix touchant l’ensemble des produits de base et les carburants ».

    Elle a indiqué que « le droit à la manifestation, tout comme le respect des autres libertés fondamentales des Marocains doivent être obligatoirement protégés et garantis par les autorités et non l’inverse ».

    Dénonçant, dans le même contexte, la poursuite de la hausse vertigineuse des prix de la totalité des produits de base et des carburants qui est venue à bout du pouvoir d’achat des Marocains, l’Espace marocain des droits humains a affirmé que cette situation « résulte de la politique d’austérité sciemment suivie par les autorités, afin d’en finir avec la politique sociale et d’instaurer l’économie de la rente ».

    Poursuivant dans le même registre, l’organisation a condamné particulièrement « le recours continu des autorités à l’état d’urgence sanitaire pour l’utiliser comme alibi et restreindre les libertés fondamentales, harceler les opposants, blogueurs, journalistes et militants, ainsi que d’empêcher les manifestations ».

    Citant, à ce sujet, « l’enlèvement et la torture de l’étudiant marocain Issam Al-Husseini, membre de la section estudiantine du mouvement Al-Adl Wa Al-Ihsan, par des étudiants d’une autre section à Nador », l’Espace a interpellé le ministère public pour « ouvrir en urgence une enquête impartiale et à traduire devant la justice les auteurs de ce crime odieux ».

    Evoquant, par ailleurs, le 11e anniversaire de l’assassinat du jeune Marocain Kamal Ammari lors de la marche du Mouvement 20-Février, à Safi en 2011, l’organisation de défense des droits de l’Homme a appelé les autorités marocaines à « assumer leurs responsabilités, en révélant toute la vérité sur cette affaire et en punissant les personnes impliquées dans ce crime ».

    Times Algérie, 01 juin 2022

    #Maroc #Normalisation #Etat_urgence_sanitaire #Répression #Israël

  • Protestations : Les Marocains défient le Makhzen

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    Le mouvement de protestation populaire prend de l’ampleur au Maroc, secouant plusieurs départements et plusieurs secteurs. Le front social est en ébullition et l’approfondissement de la normalisation avec l’entité sioniste ne fait qu’alimenter la colère des Marocains, conscients des dangers qui les guettent.

    Après les manifestations organisées par le front social et les organisations anti-normalisation et de soutien à la cause palestinienne, ce sont aujourd’hui les secteurs de l’enseignement supérieur et de la formation qui rejoignent la protesta. Le Syndicat marocain de l’enseignement supérieur envisage d’organiser une grève nationale de trois jours au cours du mois de juin. Simultanément, l’Université marocaine de la formation professionnelle a décidé de mettre en place un programme de lutte qui commencera ce jeudi. Les médias marocains ont rapporté que «le Syndicat marocain de l’enseignement supérieur avait décidé d’entamer une grève nationale les 7, 8 et 9 juin, en réponse aux batailles de lutte en cours menées par des professeurs et des chercheurs dans un certain nombre d’universités et d’institutions de l’enseignement supérieur et de l’éducation, protestant contre le projet de loi réglementant l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et dénonçant « les tergiversations » observées par le ministère dans ses négociations avec le Bureau national du syndicat.

    Le Syndicat a souligné «la nécessité de «s’en tenir à toutes les revendications contenues dans le dossier de revendications du Syndicat», et que «la véritable réforme de l’enseignement supérieur doit partir d’une réforme globale du système éducatif dans son ensemble, et qu’elle ne doit pas avoir lieu en dehors des structures universitaires, et sans la participation effective des enseignants-chercheurs». Elle a également condamné «l’empêchement de la tenue d’une conférence internationale sur le droit médical à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, ainsi que l’empêchement de la manifestation sur la hausse des prix élevés et de normalisation avec l’entité sioniste, ainsi que la fermeture du ministère de l’Éducation nationale de la porte du dialogue sur les centres régionaux d’éducation et de formation.

    Pour maintenir l’escalade, le même syndicat a décidé de garder sa réunion ouverte, soulignant qu’«un grand nombre d’universités et leurs institutions affiliées ont été témoins, ces dernières semaines, d’une vague massive de protestations, représentée par des grèves régionales et locales». L’Université marocaine de la formation professionnelle a décidé d’élaborer un programme de lutte à partir de la région de Casablanca-Settat, où le badge rouge sera porté tout au long de jeudi prochain dans tous les établissements de formation et intérêts administratifs de la même région.

    La Coordination Marocaine des Enseignants contraints à la contractualisation a élaboré «un nouveau programme de protestation pour les trois prochains mois, à partir d’aujourd’hui, et ce pour exiger la suppression de la contractualisation, et dénoncer les procès fictifs des leurs collègues en raison de leur participation dans des manifestations réclamant leurs droits légitimes». Les contractuels organiseront des formes locales de protestation et des protestations régionales ou régionales selon la spécificité de chaque partie, les 1e, 2 et 3 juillet prochains. Pour sa part, le président de l’Observatoire marocain anti-normalisation, Ahmed Ouihmane, a dénoncé la conclusion d’un protocole d’accord dans le domaine de la recherche scientifique et de la technologie entre le ministère de l’Enseignement supérieur marocain et son homologue sioniste, appelant les Marocains à « prendre connaissance du péril de l’intrusion sioniste au Maroc qui a, d’ores et déjà, enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume ».

    Il a en conséquence prévenu que «si les choses continuaient à ce rythme, dans peu de temps, la nation marocaine appartiendra au passé et les Marocains n’auront que des regrets », affirmant que «l’objectif principal de l’entité sioniste à travers son projet de normalisation avec le Maroc est de se placer dans cette partie du monde en substitution à la Palestine, où elle ne cesse de faire face à une résistance farouche». Ahmed Ouihmane a rappelé qu’«en 1903, le mouvement sioniste mondial, dirigé par Theodor Herzl, a discuté de l’idée de faire du Maroc un pays alternatif pour tous les Sionistes du monde, avant même la Palestine».

    Amar Malki

    La Sentinelle, 01 juin 2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #Alqods

  • Maroc : M6 paralyse le Comité d’El-Qods et trahit la cause

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    Le Maroc, l’alter-ego d’Israël depuis la marche qui lui avait permis d’envahir le Sahara occidental et d’annexer ses territoires, est devenu aujourd’hui le nervi des sionistes et leur porte-parole dans la région. Sa souveraineté est aujourd’hui sérieusement compromise comme l’appréhendent de nombreux défenseurs des droits de l’Homme et des militants anti-normalisation qui ne ratent aucune occasion pour dénoncer la soumission du gouvernement Akhenouch, du palais royal et de certains cercles proches de la famille aux désidérata de l’entité sioniste.

    L’à-plat-ventrisme du palais royal a, aujourd’hui, atteint son paroxysme, à la faveur du silence complice du commandeur des croyants, président du comité El-Qods face aux atteintes à la mosquée Al-Aqsa et à la ville sainte perpétrées par des colons orthodoxes, des personnalités politiques à l’instar de Ehud Barack ou encore le rabbin Yehudah Joshua Glick un député qui représente le courant ségrégationniste au Knesset.

    Cette provocation israélienne intervient à l’occasion de la marche des drapeaux qui célèbre la création de l’État d’Israël. Elle est un véritable déni à la légalité internationale qui ne reconnait pas l’annexion d’El-Qods par l’entité sioniste. Elle intervient également alors que le commandeur des croyants, président du comité El-qods se complait dans un silence complice. Et que pourrait-il dire lui qui a arrimé sa politique étrangère au train de la diplomatie israélienne qui fait de l’annexion des territoires occupés un principe, des crimes de guerre un « hobby », et de la négation des droits de l’Homme une doctrine ? Il faut savoir que Naftaly Bennet, le Premier ministre israélien a lancé un véritable défi à la communauté internationale en affirmant qu’il fait le serment, à l’occasion de cette journée, de refuser toute partition d’El-Qods, capitale éternelle d’Israël. Quelle sera la réaction de la communauté internationale qui ferme les yeux sur les atteintes aux droits de l’Homme des peuples Palestinien et Sahraoui et quelle sera la réaction des pays arabes qui ont vendu leur âme au diable en acceptant une normalisation, sans condition, de leurs relations diplomatiques avec l’État hébreu ?

    La complicité des Occidentaux dans la négation des droits du peuple palestinien est évidente et leur soutien à la politique expansionniste du Maroc l’est encore plus. Le commandeur des croyants qui a paralysé le Comité El-Qods porte la responsabilité historique dans la énième trahison de la cause du peuple palestinien.

    Le peuple marocain n’est pas dupe et il refuse de faire carpette devant les colombes et les faucons du Likoud. Il crie chaque jour son soutien à la cause du peuple palestinien et quels que soient les subterfuges du palais et son makhzen ou la répression sa révolte lui permettra de s’affranchir un jour, du joug qui l’empêche de jouir de son indépendance et qui hypothèque sa souveraineté.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 02 juin 2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #ComitéAlqods #Palestine #SaharaOccidental

  • i24News s’installe au Maroc: « Ici Rabat … Ici Israël »

    i24News s’installe au Maroc: « Ici Rabat … Ici Israël »

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    Le Makhzen pousse la normalisation avec l’entité sioniste à un point de non-retour. L’ouverture, le 30 mai, par la chaine israélienne I24News de deux bureaux à Rabat et à Casablanca, renseigne sur les desseins inavoués du Maroc : se transformer en véritable plateforme pour la propagande sioniste non seulement en Afrique du Nord, mais également en direction de l’Afrique francophone. L’Algérie se retrouve ainsi, encore une fois, en première ligne face à un voisin inamical et à son nouveau parrain, véritable Etat terroriste.

    Ainsi, I24News, la chaîne d’information internationale du groupe franco-israélien Altice, a annoncé par la voix de son PDG Frank Melloul, l’ouverture de deux bureaux au Maroc, lors d’un gala qui s’est tenu le 30 mai dernier à Rabat. C’est la preuve supplémentaire que le makhzen ne se voit plus sans l’entité sioniste, le couplage maroco-israélien est désormais vital pour le trône de Mohamed VI.

    S’incliner, voir se prosterner et bien plus qu’une culture makhzanienne ! Non seulement le royaume, dit chérifien, devint la terre où la production cinématographique israélienne prospère, il devient aussi une tribune médiatique pour Israël en Afrique. Le Maroc est de facto le porte-parole d’Israël en Afrique. Même idéologie colonialiste, frontières symboliques, mêmes outils de répression. Finalement, qui se ressemble s’assemble !

    Lors du gala d’ouverture à Rabat, Frank Melloul, PDG d’I24News a déclaré «avant même la signature des Accords d’Abraham et la normalisation des relations entre Israël et le Maroc, nous avions conscience de l’engagement des Marocains envers I24News sur les réseaux sociaux». Le propos de Frank Melloul ne souffre d’aucune ambiguïté : les Marocains relayaient la propagande de la chaine israélienne sur les réseaux sociaux, et ce depuis longtemps déjà.

    Et afin de parfaire cette collaboration médiatique et propagandiste maroco-israélienne, la nouvelle étape était d’installer directement au Maroc.

    A ce propos, le PDG d’I24News ajoute : «nous répondons donc à l’attente du public marocain en ouvrant deux nouveaux studios dans le pays. Nos bureaux à travers le monde et maintenant ceux à Rabat et Casablanca nous permettent de traiter l’ensemble des sujets d’actualité sous différents angles et points de vue, en mettant en avant du contenu éditorial varié et en nous appuyant sur la diversité de nos journalistes. Je suis convaincu qu’I24News peut devenir un acteur de premier plan dans le paysage audiovisuel marocain».

    Quand le monde se révolte contre les pratiques sionistes, contre le vrai visage de cette entité qui prétend être la seule démocratie dans une région de tyrannie, contre l’assassinat de Shereen Abu Akleh, le Makhzen tourne le dos à tout ça. Pis, au lieu de condamner les assassins de journalistes, hier encore, une jeune journaliste de 31 ans, Ghofrane Worasna, a été froidement abattue aux abords de la ville d’El-Khalil en Cisjordanie occupée, ce système colonial applaudi cet autre système colonial en lui permettant d’ouvrir des bureaux pour sa chaine de propagande I24News.

    Et comme les Israéliens ne laissent rien au hasard, ils ont fait coïncider ce lancement avec l’agression permanente des Palestiniens à El-Qods occupée à l’occasion de la marche des drapeaux, la célébration de la spoliation de la Palestine, la Nakba en mai 1948, la défaite durant la Guerre des Six jours en juin 1967, et la nouvelle offensive sioniste en Afrique avec l’aide du Makhzen. Reste qu’en termes de normalisation, le Maroc est en passe de surclasser les autres pays arabes qui ont normalisé depuis des décennies soit l’Egypte et la Jordanie, en signant des accords de coopération dans le secteur de l’enseignement supérieur et des universités notamment avec les conventions entre les universités marocaines et celles du Néguev et de Bar Ilan.

    L’Afrique l’obsession d’Israël…l’Algérie encore plus

    Et pour couronner le tout, l’ambassade d’Israël à Paris a organisé, le 31 mai dernier, un séminaire intitulé «Israël de retour en Afrique ? Défis et opportunités», avec la participation du ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid. L’offensive israélienne en Afrique se confirme avec la complicité de la France, mais surtout du Maroc. Ce dernier avait fait un véritable forcing afin que l’Union africaine admette l’entité sioniste en tant que membre observateur au sein de ses instances. Quelques pays africains menés par l’Algérie avaient fait campagne afin de déjouer le plan maroco-israélien.

    Hasard du calendrier, le veille était organisé, à Alger, par la commission Défense nationale de l’APN, une journée d’étude intitulée «Algérie et Afrique : opportunités et défis». Réponse du berger à la bergère ? L’entité sioniste sait pertinemment que la diplomatie algérienne est un écueil insurmontable en Afrique et que toutes les manœuvres du Maroc et de ses alliés dans le continent sont vouées à l’échec.

    Aujourd’hui, ce qui est certain c’est qu’on peut plus parler du Makhzen comme entité seule, mais d’une connivence menaçante à toute l’Afrique. Aujourd’hui, ce n’est pas le lancement du I24News seulement mais la naissance d’une doctrine dangereuse: le «Makhzionisme». Cette doctrine est déjà à l’œuvre au Sahara occidental occupé, et les Palestiniens l’expérimentent dans le cadre de l’inaction complice du président du Comité Al-Qods, le roi du Maroc. Pis, Alger avait accusé, il y a un mois, Rabat d’entraver toute réunion du dit Comité afin de ne pas débattre dans les instances internationales, des exactions quotidiennes de l’entité sioniste contre le peuple palestinien.

    Le Makhzen oublie que histoire ne pardonne pas. Que seule la lutte des peuples triomphera. Les Sahraouis et les Palestiniens sont dans la marche de l’histoire contrairement aux obligés marocains des Sionistes. D’ailleurs, l’éditorialiste du quotidien Haaretz l’avait prédit dans un article intitulé «Dictators aren’t forever», paru le 17 janvier 2011. Aluf Benn a insisté sur le fait qu’Israël sera contrait de rendre les colonies de la Cisjordanie aux Palestiniens comme la France s’est retirée, défaite en 1962, d’Algérie. Le Maroc l’apprendra à ses dépens. Il sera trop tard pour lui.

    L’Algérie seule contre tous. Que faut-il faire ?

    Nul ne peut nier le rôle important que l’Algérie exerce dans la région. Nul ne peut également nier les efforts des cadres honnêtes de la nation, nul ne peut nier l’existence d’une volonté sincère, de l’envie de relever les défis et de préserver la Nation algérienne. Surtout, nul ne peut nier les efforts des hommes de l’ombre, et le fait que l’Algérien est capable de faire des miracles. Mais si on revient un peu à la réalité en faisant un diagnostic de notre quotidien, de conjuguer la situation actuelle au réflexif laissant pour un instant derrière nous toutes ces émotions. Le constat est sans appel.

    Focalisons-nous sur les médias. Une chaine israélienne vient d’ouvrir ses bureaux à 1 139,5 km d’Alger, à 11h de route par voiture, soit l’équivalent du trajet Alger-El Goléa. Une tribune israélienne vient s’ajouter à un arsenal médiatique makhzanien qui ne cesse de manipuler ses réseaux à travers le monde. L’agence de presse marocaine MAP dispose de 120 correspondants à travers le monde.

    On est plus dans la phase qui stipule que «la vraie bataille est la bataille de l’information». Il s’agit de s’interroger sur le degré de cette conscience, de s’interroger sur nos priorités ? Avons-nous un paysage médiatique national et même international qui peut porter la voix de l’Algérie haut et fort ? Où sont passés les amis de l’Algérie dans le monde ? Où sont passés les réseaux de l’Algérie dans le monde?

    Une chose est sûre : nous n’allons nul part avec un discours médiatique de propagande archaïque tel qu’il est produit actuellement, fruit de l’incompétence, de se contenter d’être réactif, des publications infantiles sur les réseaux sociaux ! Il est temps de se réveiller et de laisser les compétents patriotes relever les plus grands défis digne de cette Nation, digne de son histoire, digne des sacrifices des martyrs. Fini les plaidoiries, fini le discours de victimisation ! Aujourd’hui, plus que jamais l’Algérie est face à un ennemi conjugué, le «Makhzionisme». Il y va de sa survie en tant que Nation.

    Par Leïla Al-Attar

    Le Jeune Indépendant, 01 juin 2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #i24News #Algérie #Afrique #SaharaOccidental

  • France-Maroc : La crainte de nouveaux assassinats politiques

    France-Maroc : La crainte de nouveaux assassinats politiques

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    Même si la France a toujours su dominer et faire marcher à la baguette le Maroc, ses relations avec son ancien protectorat n’a jamais été un long fleuve tranquille. Ce qui ajoute aux troubles et tempêtes dans ces relation tumultueuses et évoluant en dents de scie sous leurs dehors calmes et sereins, c’est cette propension qu’a adopté le Maroc à corrompre pas mal de hauts responsables hexagonaux, à défaut de carrément les faire chanter quand il n’arrive pas à en déterminer le prix. Georges Malbrunot, journaliste français, spécialiste du Moyen-Orient et du conflit israélo-palestinien, grand Reporter au Figaro, lève dans un Tweet un lièvre à la consistance loin d’être négligeable. Il y évoque carrément de possibles réminescence de l’affaire Ben Barka, dont les (mé)faits remontent carrément à la fin de la décennie 1960.

    Selon Georges Malbrunot, qui cite « un agent français, « quelques tensions sont apparues actuellement entre les services de renseignements français et marocains. La DGSI (direction générale de la sécurité extérieure) est remontée ». et pour cause, explique-til encore : « Que des éléments de la diaspora marocaine en France servent de sous-traitants au Mossad israélien, ça ne passera pas », détaille Malbrunot, citant encore sa source. Ce genre de tensions ne sont pas choses nouvelles dans les rapports sulfureux entre Paris et Rabat.

    Lors de son enlèvement à Paris, Mehdi Ben Barka préparait la conférence tricontinentale, qui s’est tenue à La Havane en janvier 1966. C’est cette dimension moins connue de l’activité du dirigeant socialiste marocain que des intervenants tâcheront de mettre en lumière. C’est pour mettre en convergence les mouvements de libération du tiers-monde que Mehdi Ben Barka, au moment de son assassinat, en octobre 1965, préparait la conférence tricontinentale. Eliminer Ben Barka était devenu une exigence majeure dans la répression internationale des insurrections du tiers-monde. Nous consacrerons cette semaine à mettre en lumière la vie de Mehdi Ben Barka et ses combats pour la solidarité entre les peuples opprimés. Les sulfuruses, délictueuses et incestueuses relations entre Paris et Rabat ne sont d’ailleurs pas sans rappeler et invoquer le spectre de l’opposant Mehdi Ben Barka, enlevé et assassiné par des éléments de la DGSI française, non sans la précieuse aide d’agents du Mossad.

    Ben Barka, dont l’aura rayonnait sur la planète entière, était devenu un sérieuse menace pour la monarchie corrompue et prédatrice du défunt Hassan II. C’est le colonel Laânigri, sorte de double d’Abdellatif Hammouchi, qui s’est occupé de torturer Ben Barka dans une villa située en banlieue parisienne, avant que son corps ne soit dissout dans une baignoire remplie d’acide.

    En apprenant la nouvelle de cet odieux assassinat, le général De Gaulle serait entré dans une colère folle. Or, jusqu’à ce jour ce crime d’Etat n’a toujours pas été élucidé. Pis encore, le risque est grand que de pareils assassinats politiques ne soient commis de nouveau en France contre des opposants marocains et sahraouis en vue activant en Hexagone.

    Hassan II, on s’en souvient, avait obtenu l’aide directe des agents du Mossad dans l’assassinat de Ben Barka en échange de la vente-émigration de près de 10.000 juifs marocains. Si bien que cette dernière est désormais la plus importante en Palestine, et est carrément majoritaire dans la ville d’Ashdod.

    Mehdi Ghayeb

    La patrie news, 01 juin 2022

    #Maroc #France #Services_secrets #BenBarka #Mossad



  • La chaîne israélienne « i24News » s’installe au Maroc

    La chaîne israélienne « i24News » s’installe au Maroc

    Maroc, i24News, Israël, Franck Melloul,

    Le PDG Frank Melloul a annoncé que la société ouvrirait des bureaux avec des studios de diffusion à Rabat et Casablanca.

    (31 mai 2022 / JNS) Le réseau basé en Israël i24News étend ses opérations au Maroc, a annoncé le réseau lundi soir lors d’un gala à Rabat, la capitale nationale.

    Le PDG Frank Melloul a déclaré que la société ouvrirait des bureaux avec des studios de diffusion à Rabat et Casablanca, selon un rapport du réseau.

    Le siège social de la société est à Tel-Aviv; il a lancé des chaînes d’information en anglais, français et arabe en 2013.

    Elle possède également des studios de diffusion en France, aux États-Unis et aux Émirats arabes unis.

    La chaîne a obtenu une licence aux Émirats arabes unis en 2021, l’année suivant la signature des accords d’Abraham.

    JNS, 31 mai 2022

    #i24News #Maroc #Israël #Normalisation

  • La normalisation va effondrer le Maroc -Ouihman-

    La normalisation va effondrer le Maroc -Ouihman-

    Maroc, Ahmed Ouihmane, Observatoire marocain anti-normalisation, Israël, normalisation, Enseignement supérieur,

    Selon le président de l’Observatoire marocain anti-normalisation / « L’intrusion sioniste au Maroc a enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume »

    La démarche du ministère de l’Enseignement supérieur, « qui s’inscrit tout droit dans le processus de normalisation avec l’entité sioniste, est dangereuse et aux conséquences désastreuses.

    Par Tinhinane Ait Afrah

    Les Marocains doivent prendre conscience de ce péril qui a, d’ores et déjà, enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume, avec tout ce qu’il a de si précieux, son histoire et son honneur », a déclaré Ouihmane aux médias locaux. Ainsi, a averti le président de l’Observatoire marocain anti-normalisation, Ahmed Ouihmane, dénonçant la conclusion d’un protocole d’accord dans le domaine de la recherche scientifique et de la technologie entre le ministère de l’Enseignement supérieur marocain et son homologue sioniste, appelant les Marocains à « prendre connaissance du péril de l’intrusion sioniste au Maroc qui a, d’ores et déjà, enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume ».

    Faisant observer que la normalisation dans le secteur de l’Enseignement supérieur n’est que la partie visible du projet de l’entité sioniste de s’”accaparer” tous les domaines, le président de l’Observatoire marocain a prévenu que “si les choses continuaient à ce rythme, dans peu de temps, la nation marocaine appartiendra au passé et les Marocains n’auront que des regrets”.

    Il a affirmé, à cet égard, que “l’objectif principal de l’entité sioniste à travers son projet de normalisation avec le Maroc est de se placer dans cette partie du monde en substitution à la Palestine, où elle ne cesse de faire face à une résistance farouche”. Ahmed Ouihmane a rappelé qu’”en 1903, le mouvement sioniste mondial, dirigé par Theodor Herzl, a discuté de l’idée de faire du Maroc un pays alternatif pour tous les Sionistes du monde, avant même la Palestine”.

    Le militant n’a pas manqué, par ailleurs, de dénoncer la récente célébration par le Makhzen de l’anniversaire du “viol” de la terre palestinienne par les Sionistes (Al-Nakba, ndlr), en y concoctant un programme riche en festivités.

    APS

    #Maroc #Israël #Normalisation #EnseignementSupérieur #AhmedOuihman

  • Maroc: Casa contre la hausse des prix et la normalisation

    Maroc: Casa contre la hausse des prix et la normalisation

    Maroc, Casablanca, manifestation, hausse des prix, normalisation, Israël,

    Des milliers de Marocains sont sortis dimanche manifester à Casablanca contre la cherté de la vie, l’oppression et la normalisation des relations avec l’entité sioniste malgré l’interdiction et un lourd dispositif sécuritaire.

    Alors que les autorités locales ont notifié l’interdiction de la manifestation nationale en invoquant le «maintien de l’ordre public», des milliers de personnes ont bravé l’interdit et maintenu un sit-in dans le centre-ville de Casablanca, répondant à l’appel de la Coordination du Front social, composée de partis de gauche et de syndicats. Le Front social a dénoncé cette interdiction qui «montre que la réponse systématique (des autorités) est la répression et les restrictions aux droits et libertés».

    «Nous sommes attachés au droit de manifestation, c’est pourquoi malgré l’interdiction, nous avons organisé un sit-in au lieu d’une marche nationale», a déclaré le coordinateur national du Front social marocain, Younes Farachen, déplorant le siège sécuritaire imposé autour des participants.

    «Nous ne pouvons pas nous taire, nous allons poursuivre notre lutte et organiser d’autres formes de protestation pour exprimer les revendications du peuple marocain opprimé, étouffé par l’inflation et les prix élevés», a-t-il promis. Les manifestants ont scandé des slogans contre la vie chère et appelé à la réduction des prix du carburant et à une vie décente. «Tahya El watan, Tahya Chaâb» (vive le pays, vive le peuple), «Non à la cherté de la vie, oui à la vie décente », «Criminels terroristes, les normalisateurs », pouvait-on lire sur les pancartes brandies.

    Dans un discours lors du sit-in, le coordinateur national du Front social a indiqué que l’interdiction de la marche n’empêcherait pas l’opposition de manifester contre la normalisation et la hausse des prix. Les participants ont hissé des drapeaux de la Palestine ainsi que des photos de la journaliste palestinienne d’al Jazeera, Shireen Abou Aqlah, assassinée par les forces sionistes.

    #Maroc #Prix #Normalisation #Casablanca

  • Parlement européen : Réunion de la Commission Pegasus

    Parlement européen : Réunion de la Commission Pegasus

    Parlement européen, Commission Pegasus, espionnage, Israël, Maroc,

    Selon Cornelia Ernst, la commission du Parlement européen chargée d’enquêter sur l’affaire Pegasus a tenu hier une réunion à huit clos.

    Le Commissaire à la Justice et à l’Etat de droit Didier Reynders, en charge de PEGA au sein de la Commission, sera entendu, a écrit Mme Ernst dans un twit posté lundi. « Nous lui poserons la question :
    -Les lois européennes sur le respect de la vie privée n’ont apparemment pas été respectées lors de l’utilisation des logiciels espions Pegasus ou Candiru en Espagne, Pologne, Hongrie.

    -Quelles procédures la Commission a-t-elle engagées jusqu’à présent dans cette affaire?.

    -Quels organismes étrangers précis la Commission a-t-elle contactés concernant les contrôles à l’exportation pour Pegasus & Co ?

    -Quelles sont les nominations qui y ont été faites et qui sont pertinentes pour PEGA ?

    -Il y a eu au moins une réunion de la Commission avec Israël. Dans quel but ?, conclue ? », précise l’eurodéputé allemande dans un twit posté lundi.

    Maroc-France : des relations tendues depuis l’affaire Pegasus

    Les relations entre le Maroc et la France sont restées tendues depuis que cette dernière a accusé Rabat d’avoir espionné à l’aide du logiciel israélien Pegasus plusieurs personnalités françaises dont le président Emmanuel Macron.

    Le parquet français a indiqué avoir ouvert une enquête depuis juillet, après la publication, par le réseau de journalistes Forbidden Stories, des résultats d’une enquête qui a révélé que les téléphones portables de plusieurs responsables en France et dans d’autres pays étaient espionnés. l’aide du logiciel israélien Pegasus, dit Middle East Monitor.

    Le réseau avait directement accusé le Maroc d’avoir espionné avec ce logiciel ces personnalités dont le président Macron, l’ancien Premier ministre, Edouard Philippe, et 14 ministres français. Depuis, les relations entre les deux pays se sont refroidies.

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