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  • Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël – Makhzen, Palestine, juifs marocains, accord sécuritaire, accord de défense, sionisme,

    L’ancien ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich, a déclaré que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste constituait une nouvelle forme de colonialisme pour le Royaume, appelant les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une occupation usurpatrice des terres » appartenant aux Palestiniens.

    S’exprimant lors d’un colloque sous le thème : « Où va le Maroc? », organisé à Rabat par la Fondation Abed Al-Jabri non-gouvernementale, M. Himmich, professeur de philosophie, a soutenu que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste équivaut à une nouvelle forme de colonisation du Royaume.

    Fin décembre 2020, un rapprochement entre le Maroc et l’entité sioniste avait été annoncé, suite à quoi le rythme de normalisation s’est accéléré. En effet, après la normalisation diplomatique, les deux parties ont conclu des accords militaires pour enfin arriver à la signature d’un accord sécuritaire lors de la visite d’un ministre israélien à Rabat le 24 novembre dernier.

    L’intervenant, également auteur d’œuvres littéraires et philosophiques, a appelé à l’occasion, les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une entité usurpatrice des terres palestiniennes.

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine #Makhzen #MohammedVI #Accords_militaires #Accords_sécuritaires

  • La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens – Israël, Algérie, Mahmoud Abbas, Maroc, Sahara Occidental, normalisation,

    La visite de Mahmoud Abbas, président de la Palestine en Algérie pour trois jours, ne peut être qu’une réponse sanglante au roi du Makhzen Mohamed VI qui met son trône en danger et penser à l’émergence d’une nouvelle dynamique de renversement contre son régime déshonorable de tous points de vue. Le peuple Marocain n’a pas tardé à rejeter et dénoncer la politique de l’autruche et la trahison des principes par sa Majesté le roi.

    D’autre part, le président Abdelmadjid Tebboune qui donne une réponse inattendue au Makhzen qui normalise ses relations avec le sioniste vomi par tous les peuples et pays du monde convaincus par la justesse de la cause palestinienne, ne peut que faire avancer les choses en faveur du peuple palestinien. Les plus grands perdants qui sont d’ores et déjà le Maroc et le sioniste, vont encore subir d’avantage lors de la prochaine conférence qui sera tenue en Algérie.

    La facture sera plus lourde contre le Maroc et le sioniste qui ne cherchent en fait que faire perdurer leurs hégémonies au dépend du peuple palestiniens et le Makhzen contre le peuple Sahraoui, les deux peuples luttent depuis des lustres pour leurs indépendances, dignité humaine et citoyenne à la fois reconnue par les Nations Unis et qui n’arrive toujours pas à faire valoir le droit international pour des raisons biens connus à savoir le travail de coulisse des lobbys politiques et financiers injustes et criminels, dont leurs vies éphémères ne peut jamais aller à l’encontre des peuples opprimés qui luttent pour leurs causes justes et noble à travers le monde.

    Le soutient des causes des peuples opprimés, ne peut venir que des peuples libres, indépendants respectant les valeurs humaines, morales à travers le monde et par de la, les états forts convaincus attachés aux valeurs politiques et économiques au service de la vie et développement humain sans distinctions aucunes. L’Algérie, anciennement Icosium, montre l’exemple à suivre depuis des millénaires.

    Par Amar Chekar

    Algérie62, 06/12/202

    #Algérie #Palestine #Maroc #Sahara_Occidental #Makhzen #Mahmoud_Abbas #Abdelmadjid_Tebboune

  • Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe – Mahmoud Abbas, Palestine, Israël, Maroc,

    La visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie revêt une importance capitale. Nombre de politologues soulignent que celle-ci s’inscrit dans le sillage des préparatifs du sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en terre algérienne.

    Omar Mahouz, professeur en sciences politiques et relations internationales, soutient que la visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie s’inscrit de plain-pied dans le cadre de la consolidation des liens diplomatiques entre les deux Etats. C’est une «confirmation du soutien algérien à la cause palestinienne, un principe inaliénable que l’Algérie a adopté depuis des lustres et auquel elle ne compte nullement renoncer», affirme-t-il, précisant que l’Algérie fait partie des rares pays qui crient encore haut et fort leur soutien à la question palestinienne. Une position qui se traduit par des gestes politiques de haute portée et des aides humanitaires qui sont périodiquement acheminées vers la Palestine, rappelle Mahouz. Le même professeur explique, dans le même sillage, que cette visite constitue également «une phase préparatoire au prochain sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en Algérie».

    «Ce sommet que l’Algérie a déjà intitulé le sommet de Palestine devra regrouper l’ensemble des leaders arabes autour des enjeux de l’heure qui guettent la région. Il est presque certain que la cause palestinienne sera au centre de ce sommet», indique Mahouz qui préconise le traitement de toutes les facettes du dossier palestinien dans le cadre des discussions prévues entre le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, et le président palestinien en visite à Alger. Il sera question aussi, dit-il, d’étudier les répercussions de la question palestinienne à l’échelle arabe à la lumière des accords d’Abraham et des processus de normalisation avec l’entité sioniste engagés par quatre Etats arabes, dont le Maroc.

    Des choix politiques opérés sous la tutelle américaine et qui auront sans nul doute, précise-t-il, des retombées directes sur la cause palestinienne.

    Mahouz évoque, dans la foulée, l’accord conclu entre le Makhzen et les sionistes et l’importance d’en cerner ses éventuelles séquelles sur la sécurité territoriale de l’Algérie. Il confirme que cet accord n’intervient pas uniquement pour «marginaliser la question palestinienne, mais pour fragiliser le pays tant il est question de consolider les relations militaires entre le Maroc et l’entité sioniste et de faire propager davantage la menace terroriste dans la région».

    Le professeur en sciences politiques et relations internationales Mohamed- Hassene Daouadji estime, lui aussi, que la visite du président palestinien est «importante à plus d’un titre». Pour cause, «elle intervient dans le cadre d’un timing propice en prévision du haut sommet de la Ligue arabe devant aborder plusieurs sujets, notamment la question palestinienne».

    «L’accord militaire établi entre Israël et le Maroc a suscité cette visite. C’est en quelque sorte une réponse à cette alliance contre-nature dont les visées sont malsaines. Cette rencontre confirme aussi le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause palestinienne», explique-t-il, en faisant remarquer que ce sujet doit occuper l’attention de l’ensemble des pays arabes qui, malheureusement, semblent ne pas prioriser la situation palestinienne en constante dégradation.

    Karima Alloun

    Horizons, 07/12/2021

    #Algérie #Palestine #Maroc #Israël #Sommet_Arabe #Mahmoud_Abbas

  • Alliance Israël-Maroc : Prémices d’un nouvel ordre régional

    Alliance Israël-Maroc : Prémices d’un nouvel ordre régional

    Alliance Israël-Maroc : Prémices d’un nouvel ordre régional – Algérie, Maghreb, Sahara Occidental, ONU, Union Africaine,

    La signature par le ministre israélien Benny Gantz et le ministre marocain de l’Administration de la Défense nationale d’un protocole d’accord militaire, mercredi 24 novembre 2021 à Rabat, a suscité la réaction du chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune qui l’a qualifié d’«infâme» et de «déshonorant». «C’est la première fois depuis 1948 qu’un ministre de cette entité visite un pays arabe et y profère des menaces à l’encontre d’un autre pays arabe. Un tel acte entache d’opprobre le pays hôte», a précisé le Président Tebboune lors de son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux.

    Le moins qu’on puisse dire est que les propos du chef de l’Etat sont restés au niveau de la morale qui devrait guider la relation entre deux pays voisins, quelles que soient les divergences de vue et d’intérêt qui les oppose. Jeudi 25 novembre, à l’issue de l’adoption de la loi de finances 2022, Salah Goudjil, le président du Conseil de la Nation (Sénat) a eu des déclarations plus tranchées : «C’est l’Algérie qui est visée», a-t-il affirmé. «Les ennemis se mobilisent de plus en plus pour porter atteinte à l’Algérie», a-t-il encore dit, ajoutant qu’«aujourd’hui, les choses sont claires». Mercredi 24 novembre, jour de signature du protocole d’accord sécuritaire entre le Maroc et Israël, le sénateur FLN Abdelouahab Benzaïm est allé plus loin : «Le Maroc s’est déclaré aujourd’hui ennemi de l’Algérie. Je l’ai dit par le passé et je le redis maintenant, aujourd’hui, chaque Marocain qui se présente à nous, a deux casquettes, israélienne et marocaine. Nous sommes face à un ennemi qui se déclare comme tel. C’est sur cette base que nous devons nous comporter avec lui», a-t-il dit.

    Le contraste entre les mots du président Tebboune et celui du Conseil de la Nation est sans doute relatif au statut de l’un et de l’autre au sein de l’Etat algérien. Il ne change rien quant au fond de l’inquiétude qu’éprouve l’Algérie face à la normalisation des relations israélo-marocaines et au rapprochement militaire qu’ils viennent d’opérer.
    En effet, il s’agit d’une donnée géopolitique et sécuritaire totalement nouvelle. Ses conséquences sont de fermer pour longtemps toute idée de dialogue entre Alger et Rabat et toute perspective de médiation pour ceux d’entre les Etats et les organisations qui tenteraient une initiative diplomatique dans ce sens. Elles sont de déployer davantage l’étendard de guerre au Sahara occidental et de solliciter comme jamais auparavant des organisations comme l’ONU et l’Union Africaine (UA) qui aura à connaître de rudes batailles alors que la question de la candidature d’Israël comme Etat observateur n’est pas encore tranchée. C’est donc un nouvel ordre régional qui se dessine avec des effets certains à l’échelle du continent africain.

    Par Lyes Sakhi

    Reporters, 28/11/2021

    #Maroc #Israël, #Algérie #Maghreb #Benny_Gantz #Accord_sécurité #Accord_défense

  • Djoudi: « Le Maroc est devenu un protectorat d’Israël »

    Djoudi: « Le Maroc est devenu un protectorat d’Israël »

    Djoudi: « Le Maroc est devenu un protectorat d’Israël » – Algérie, Palestine, Moyen Orient, Al Qods,

    L’ancien diplomate et ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’unité africaine (actuellement Union africaine), Noureddine Djoudi, a mis en avant, dans cet entretien, le danger que représente la présence des sionistes chez notre voisin du Maroc. Fin analyste, Djoudi a recommandé de faire une nette distinction entre le Makhzen belliciste et pro-sioniste et le peuple marocain qui partage tout avec le peuple algérien.

    L’Expression: Le président de l’Autorité palestinienne est depuis avant-hier à Alger. Le contexte de cette visite est hautement symbolique, en ce sens qu’il intervient au moment où le Maroc fait parader les sionistes sur son territoire. Un mot là-dessus?
    Noureddine Djoudi: Oui bien évidemment. Il faut se référer à l’évolution de ce problème depuis le temps où le sionisme faisait la démonstration de son expansionnisme, puisqu’il parlait du grand Israël qui allait de l’Euphrate jusqu’au Nil et qui pensait en termes d’expansion, prendre jusqu’à la péninsule Arabique. Par la suite, le régime sioniste a continué à étendre son influence et il ne faut pas oublier que plusieurs responsables israéliens ont toujours déclaré publiquement que leur problème, leur priorité c’était l’Algérie. Il s’est trouvé malheureusement un complice à nos frontières, le Makhzen. Si ce dernier s’était limité à établir des relations diplomatiques comme l’ont fait d’autres pays arabes, à l’extrême limite, ça pourrait être compris. Mais qu’il soit en tant qu’Etat arabe, musulman en plus de tous les titres que s’est accordés le roi, président de la Fondation El Qods, prince des Croyants etc…. et qui se permet de signer des accords de défense, c’est très grave, parce que c’est amener le sionisme avec armes et bagages à notre frontières. À ce moment-là c’est tout l’équilibre du Maghreb qui est en cause, pas seulement l’Algérie.

    On a l’impression qu’il y a un transfert du conflit du Moyen-Orient vers l’Afrique du Nord. N’est-ce pas?

    Ce n’est pas un transfert, mais c’est plutôt une extension. Le but du sionisme est d’avoir une domination sur l’ensemble de la planète. L’influence commençait d’abord par l’Afrique, avant de l’étendre partout ailleurs à travers le monde. Ils sont déjà influents au niveau des médias dans des pays européens et aux Etats-Unis. Par ailleurs, il ne faut pas oublier aussi, qu’il y a une conjoncture d’intérêts entre certaines sectes américaines très influentes qui parlent du retour du Christ et qu’au préalable de ce retour, il faut qu’il y ait l’extension de l’anti-Christ. Ainsi ces sectes soutiennent que pour que le Christ revienne, il faut d’abord qu’Israël domine le monde. Il y a une incroyable identité de vues dans cette histoire. En tout cas, la certitude est qu’Israël n’a jamais cessé d’étendre son influence sur le continent africain et l’Algérie constitue pour lui un obstacle majeur.

    Du coup, l’Algérie devient la cible privilégiée, une sorte de verrou à sauter pour entrer de plain-pied dans le continent africain…

    Absolument, absolument! J’ai donné une conférence au ministère des Affaires étrangères sur la guerre de 4e génération, j’ai attiré l’attention sur le fait qu’Israël ne lésinera sur aucun moyen et elle usera de mille et une manières pour déstabiliser l’Algérie qui est l’objectif prioritaire. Il se trouve que les Israéliens ont un plein appui dans la région de la part de notre voisin de l’Ouest. Je vais jusqu’à ajouter, qu’actuellement, le Maroc n’est plus qu’un protectorat d’Israël.

    Le peuple marocain a eu un sursaut de dignité en manifestant dans plusieurs villes du royaume pour dénoncer la normalisation avec Israël. Quelle lecture en faites-vous?

    Il faut absolument dissocier le peuple marocain du Makhzen. Ce sont deux entités totalement séparées. En fait, le peuple marocain est la première victime du Makhzen. La situation économique et sociale est terrible. Actuellement, un Marocain ne peut plus s’acheter un bout de terrain, parce que les prix ont été flambés par les Français et les Britanniques qui accaparent ces terrains. Il y a cet appauvrissement du peuple marocain, face à une caste du Makhzen qui s’enrichit de plus en plus. Ceci étant, n’oublions pas que la politique du Makhzen a été répressive à l’égard du peuple. Je connais bien le peuple marocain pour avoir vécu au Maroc. Il est profondément musulman, il a tout en commun avec le peuple algérien, mais il est férocement brimé par le régime de Rabat. Durant notre guerre de libération, le peuple marocain appuyait notre lutte de manière systématique, mais nous avions beaucoup de difficultés avec l’autorité du Makhzen. Je citerai un fait connu: celui de la visite du président du Gpra à Rabat, le défunt Ferhat Abbas. Lors de son séjour au Maroc, il a subi d’énormes pressions pour lui faire signer un document à l’effet que Tindouf est un territoire marocain. Il y a d’autres faits beaucoup plus graves que je ne peux citer par obligation de réserve.

    Le Sommet de la Ligue arabe est prévu en mars prochain à Alger. Pensez-vous, Excellence, qu’il est encore possible de recoller les morceaux entre les pays arabes profondément divisés?

    Je crois que l’approche de notre ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, est très intelligente. Lamamra est en train de veiller à ce que ce sommet soit une réussite, au moment où le Maroc active ses relais pour contrer la tenue de ce sommet. Mais je pense, qu’avec la manière avec laquelle Lamamra traite les choses, le sommet se tiendra et on pourra en faire quelque chose de positif. Même les pays arabes qui ont reconnu Israël, n’iront pas à mon avis jusqu’à boycotter ce rendez-vous. Alger est un pays important, et ils ne peuvent pas négliger cet aspect.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 07/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Palestine #AlQods #Jérusalem #Makhzen

  • Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène

    Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène

    Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène – Afrique, Union Africaine, Maroc, Israël,

    Une lecture différente de celle que nombreux ont l’habitude de pratiquer.
    L’Algérie est devenue un « pays continental » grâce à ses revendications, ses déclarations puissantes et ses accords majeurs. L’esprit politique de Houari Boumediene, qui régnait autrefois sur les sept continents est de retour. Aujourd’hui le président Tebboune a rempli les conditions de ce statut. Alors que le monde regardait avec surprise. Indépendamment de tous les efforts pour l’empêcher, indépendamment de tous les maux et menaces, Tebboune reconstruit ce pays, sécurisant son âge d’or et laissant sa marque dans le monde.
    Une nouvelle pièce rejoint le grand puzzle, la confrontation historique, le retour, la montée de la magnificence et du pouvoir, afin de relever ce défi, un plan fermement établi par Tebboune dont il nous a fourni la justification, protégé par la Constitution et la loi est prévu en conséquence pour les années 2022-2024.

    Le pays des grandes revendications a une fois de plus déclaré au monde qu’il ferait tout ce qu’il voudra. Nous devons affronter la réalité et je crois que c’est ce que nous faisons. Ainsi, la future carte de l’Algérie a pris une nouvelle dimension, faisant peser sur le pays et sur la région d’une menace susceptible de persister dans la mesure où sont impliqués des groupes terroristes engagés dans une action à long terme qui ont recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et qui utilisent des moyens sophistiqués.
    Egalement un autre plan géopolitique requérant une autre tactique efficace a été conclu, influençant l’avenir des pays et des nations.

    Président Tebboune : « Les petites choses comptent pour moi, parce que le simple citoyen compte pour moi. Cela est venu dans un discours qu’il a prononcé lors de l’ouverture du colloque national sur la relance économique, dans lequel il a présenté des exemples frappants de jeunes dont les projets d’investissement ont été interrompus ou gelés en raison de pratiques bureaucratiques ou des craintes de certains responsables.

    L’Algérie compte beaucoup sur l’apport de l’industrie dans la relance et la diversification de son économie. Mais les efforts consentis font face sur le terrain à des entraves intentionnelles qui obéissent à des calculs politiciens. C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui l’a laissé entendre ce samedi 4 décembre à l’ouverture de la conférence nationale de la relance de l’industrie, qui se poursuivra jusqu’à lundi.

    L’industrie ne contribue actuellement au PIB qu’à hauteur de 5 ou 6% et l’objectif est de porter ce taux à 10% minimum, voire à 15%, selon le chef de l’Etat.

    Tebboune hausse le ton : « Le blocage de l’économie est un crime »
    L’Algérie compte beaucoup sur l’apport de l’industrie dans la relance et la diversification de son économie. Mais les efforts consentis font face sur le terrain à des entraves intentionnelles qui obéissent à des calculs politiciens.
    C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui l’a laissé entendre ce samedi 4 décembre à l’ouverture de la conférence nationale de la relance de l’industrie, qui se poursuivra jusqu’à lundi. L’industrie ne contribue actuellement au PIB qu’à hauteur de 5 ou 6% et l’objectif est de porter ce taux à 10% minimum, voire à 15%, selon le chef de l’Etat.

    Le renouvellement institutionnel parachevé, place à l’économie. « En 2022, il n’y aura que de l’économie et là, on verra qui marche avec nous et qui met les bâtons dans les roues », a déclaré Tebboune devant une assistance composées de hauts responsables de l’Etat, d’industriels, de responsables locaux de l’industrie, de walis et d’experts.
    Revenant sur les étapes traversées par l’industrie algérienne, le président de la République a rappelé d’abord l’époque de « l’’industrialisation à outrance », notamment les industries lourdes (sidérurgie, textile, pétrochimie..). « Il n’en reste pas grand-chose à cause de plusieurs crises financières, politiques et sécuritaires », déplore-t-il.

    « Après le retour de l’opulence, est venue la période de la fausse industrie, appelée de manière caricaturale le gonflage de pneus, la fuite des capitaux vers l’étranger sous des dénominations différentes, et le montage au lieu de la fabrication », regrette-t-il encore.
    Néanmoins, la situation actuelle « n’est pas une fatalité » et elle peut être redressée.

    « Maintenant que la justice s’est prononcée, nous nous attelons à construire une industrie nationale véritable sur des bases rationnelles, une industrie qui sert l’intérêt national et qui sera un affluent du développement national global et durable », indique Abdelmadjid Tebboune, qui se dit convaincu que l’Algérie peut relever ce défi.
    Abdelmadjid Tebboune cite alors certaines actions concrètes qui devront être entreprises dans ce sens. L’urgence selon lui est de « lever les entraves » pour les usines existantes et surtout celles en cours de réalisation.

    Investissements : au moins 90 milliards de dollars dans les tiroirs de l’administration
    Les chiffres qu’il révèle donnent une idée de l’étendue du préjudice causé à l’industrie algérienne par les seules lourdeurs et tracasseries administratives. Il affirme avoir instruit le gouvernement de débloquer, avant la fin du mois en cours, 402 projets, tandis que 57 l’ont été dans un court laps de temps. Au niveau de l’ANDI, 581 dossiers étaient en attente, au 30 novembre dernier, de bénéficier des avantages prévus, dont 356 dossiers devraient être débloqués durant cette première semaine de décembre.

    Vous êtes les seuls perdants à ce jeu. Met-il en garde!
    En novembre, le Premier ministre avait indiqué que les projets qui attendent l’aval du Conseil national de l’investissement (CNI) sont au nombre de 2500. Le montant total de ces investissements est d’au moins 90 milliards de dollars, sachant que seuls les projets de plus de 5 milliards de dinars nécessitent l’aval du CNI qui, pour rappel, ne s’est pas réuni depuis deux ans.

    « Selon le rapport du ministre de l’Industrie, il y a des usines presque prêtes susceptibles de créer 75 000 emplois. Quel pays développé peut créer 75 000 emplois dans un laps de temps aussi court ? Cela veut dire qu’on ne veut pas employer les gens, on veut les laisser dans la forêt. Faites attention (trois fois). Certains diront que le président s’occupe des détails. Oui, les détails m’intéressent, parce que ce qui me préoccupe c’est le simple citoyen », s’emporte le chef de l’Etat, qui qualifie ce qui se passe d’ « inacceptable », de « crime contre l’économie nationale » et de « signe de grande d’échéance ».

    « Parfois tout est prêt, sauf celui qui donne l’autorisation pour le début de la production. Des milliards de dollars ont été dépensés pour des usines pour qu’à la fin, un bureaucrate vient te dire comprend-toi, paye ! Tout marche avec la corruption », dénonce-t-il. « Si vous acceptez la corruption, c’est que vous n’avez rien compris. Vous n’avez pas compris que l’Algérie a changé », ajoute-t-il.

    Pour lui, il ne s’agit pas pour les auteurs de ces blocages d’asseoir l’autorité de l’Etat, mais « c’est une entrave claire à la relance économique pour créer le maximum de problèmes et faire sortir les gens dans la rue » avec donc « des arrières pensées politiciennes ». « Vous êtes perdants à ce jeu », met-il en garde.
    A l’adresse des fonctionnaires qui refusent de signer les autorisations par peur des poursuites judiciaires, Abdelmadjid Tebboune a réitéré les assurances qu’il a données à plusieurs reprises. « Ce sont ceux qui ont volé qui vont à El Harrach. Celui qui n’a pas volé, personne ne le touchera et nous sommes là pour protéger les cadres », assure-t-il.

    La rencontre du président Tebboune avec de hauts responsables de l’Etat, d’industriels, de responsables locaux de l’industrie, de walis et d’experts.et l’annonce des premiers investissements en Algérie ont été parmi les événements les plus discutés au monde et ont eu un large écho.
    Cette campagne abusive ne vous est d’aucune utilité lança-t-il à ceux qui cherchaient à exploiter la misère à des fins politiques.

    Premièrement : Avant de poser des questions sur la nature entreprise par le président dans le colloque national, permettez-moi de transmettre ici quelques notes, sur la violente campagne lancée contre l’Etat par les comptes de l’Organisation terroriste de Rachad et des Makistes inféodés de l’alliance Maroco-sioniste, sur les réseaux sociaux, et qui a duré des mois durant, et systématiquement a ciblé la personne du président Tebboune, auquel est venue s’ajouter un troisième larron qui est venu confirmer sa présence dans le jeu qui empoigne un porte-voix et couronner la querelle entre algérien. Reprise par des agences de presse françaises bien connues.

    Je ne prends généralement pas ces campagnes au sérieux, d’autant plus qu’elles ne contiennent aucune critique, suggestion, idée, information ou avantage sérieux. Au contraire, ce ne sont que de simples insultes et injures. Étant donné que le président Tebboune, est une personne qui a subi par le passé de nombreuses campagnes beaucoup plus dangereuses, on connaît tous très bien la nature de cette campagne, qui fait partie d’une longue série d’exactions qui n’ont donné lieu ni à enquête ni à sanction pendant des années.

    Ce Triade en question, prétendent tous être les seuls véritables opposants. Ils sont en réalité ce que nous appellerions des op-posants : Ils prennent la pose, oui, ils posent dans le rôle de l’adversaire politique alors qu’ils sont en vérité les clones de la NED. D’autres portent le fanion du [Programme EBTICAR-MEDIA] Un calendrier stratégique accordé par Canal France International (CFI) et l’Union européenne pour le développement des médias en ligne dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Ses membres pour ne pas éveiller les soupçons des honnêtes gens qui craignent pour leur patrie. Et de déjouer la surveillance des organismes d’application de la loi. Ils sont invités à explorer d’arrière-scène et en agissant en douce pour saboter la démocratie en algérie.

    C’est une technique désormais bien connue des gens qui perçoivent de l’argent et se présentent comme des chevaliers blancs, mais qui, en réalité, sont loin de donner l’exemple? Juste pour la compréhension des jeux et enjeux qui se cachent derrière les postures nihilistes des puissances étrangères vis-à-vis de l’Algérie et par ricochet le président Tebboune la personne qui subit un préjudice, moral ou matériel, en conséquence des dommages causés par le biais de pantins locaux. Des puissances et des groupes de pression qui prêchent aux autres ce qu’elles ne font pas chez elles.

    Il est frappant que ces gens parlent, discutent, jacassent, bavassent, pérorent, pondent des vidéos, donnent des interviews, mais n’aient jamais pensés inviter leurs révélateurs se défendre concrètement contre ce qu’ils jugent allégué faussement à leurs égards.
    En réalité, et cela est frappant, leur discours est un étalage d’impuissance et de résignation, mais absolument pas un appel à se forger une opinion politique. C’est de la pleurnicherie.

    On est dès lors en droit de se demander si cette pleurnicherie, censée condamner le président Tebboune et exprimer le ras-le-bol des algériens, ne viserait pas en réalité à conforter le citoyen lambda dans une attitude de soumission : au lieu de lui offrir une image de combativité intellectuelle, on lui renvoie l’image de la résignation et de l’impuissance. Le citoyen manipulé sera bien évidemment amené à s’y conformer, à l’imiter.
    Ainsi, les chialeries de la caste étasunienne pourraient bien dissimuler, non seulement une impuissance rédhibitoire, mais aussi une coupable duplicité.

    Tebboune aime parler dans les moments difficiles.
    Deuxièment : Tebboune est un président élu démocratiquement au suffrage universel certes, mais également un haut fonctionnaire de l’Etat et responsable politique, pas un détraqué youtubeur condamné par la justice de son pays pour intelligence avec l’ennemi. Il a travaillé dans plusieurs institutions étatique il a prouvé qu’il sait absolument de quoi il parle. Pendant plus de cinq (5) décennies, il a consacré sa vie à servir sans relâche son pays et son peuple et à consolider la paix et la sécurité dans son pays. De plus, il continue à mener une lutte sans relâche contre le terrorisme en inscrivant l’action de l’Algérie dans le cadre des instruments juridiques internationaux pertinents, tout comme elle a mis en place un dispositif législatif et réglementaire approprié dont ont fait état les précédents rapports qu’elle a présentés en application des résolutions du Conseil de sécurité y afférentes.

    Par conséquent, si un président sait s’exprimer dans les moments difficiles, il prendra sans aucun doute en compte ce type d’attaques, de campagnes et de menaces
    Troisièmement : l’État n’est pas un individu, mais plutôt un système intégré. C’est l’esprit et la sagesse que les hommes devraient analyser et comprendre au fil des siècles, des ères et des temps. L’Etat est la patience, les calculs à long terme et la capacité de gérer des relations et des menaces complexes.
    Un pays comme l’Algérie a l’esprit des empires au cours des deux derniers siècles, a laissé des séquelles incontestables, dont l’esprit politique qui a su façonner l’histoire du 1° Novembre 1954 et construire la géographie, ne peut agir en fonction des individus ou des situations politiques quotidiennes.

    Tebboune : lit le monde les pieds fixés sur le sol Algérien
    Il est inimaginable qu’un État prenne position selon un débat local bon marché, à l’heure où l’esprit qui a porté la république vers sa période ascendante se réactive, surtout après la période de la décennie 1990.
    Pour les observateurs, sa place, son attitude, son parti pris et sa profession en qualité de président de la république devient le pivot stratégique de l’Algérie au cœur de multiples réseaux étatiques engagés dans toutes les directions en vue d’apporter la dernière main au projet de stratégie du 21°siècle. Il regarde son pays, le monde, le passé et l’avenir de cette façon. Il lit le monde les pieds fixés sur le sol Algérien. Cette situation ne peut pas être changée quelles que soient les tempêtes qui soufflent. En tant que disciple du regretté Houari Boumediene, on ne peut pas lui en vouloir de le faire de cette façon. En fonction des intérêts nationaux suprêmes de l’Etat-Nation algérien. Ce n’est pas de l’impertinence , c’est une vision, une représentation du futur. C’est un plan. Le moment venu, tous les plans nécessaires pour les réaliser seront mis en œuvre.

    Tebboune n’a jamais été quelqu’un qui a eu peur des menaces, des insultes et de l’intimidation
    Ce n’est pas quelqu’un qui pourrait un jour prendre position sur la base des menaces ou des insultes et des injures de certaines personnes. Il n’a jamais été un homme qui pourrait être intimidé par des pressions ou des poursuites judiciaires systémiques, jamais contrôlé par la peur de l’avenir.
    Il le dit clairement, Si les mêmes choses se produisent demain, je continuerai de m’y opposer avec la même clarté. Il croit que l’Algérie est au bon endroit après des décennies de pertes économiques sèches, et que cette position honorifique portera notre pays vers un grand avenir, et il croit aussi que ce sera une initiative grandissante qui pourrait donner vie à la patrie, de s’unir et de faire front commun contre ceux qui perpétuent la haine.

    C’est l’axe sur lequel nous nous attelons constamment et je pense qu’on en a là une illustration. C’est la source de nos critiques et de nos éloges. C’est pourquoi ceux qui se nourrissent des tutelles (France-Etats-Unis) prennent position contre Tebboune et conséquemment contre l’Algérie. C’est la raison pour laquelle également nous poursuivons nos efforts résolument sans souci. Nous abordons cette question avec ce que nous avons hérité de la mémoire des nos anciens combattants qui se sont battus et qui ont fait le sacrifice de leur vie pour que vive la patrie. (1)

    Nous ne suivons pas le chemin de ceux qui attaquent notre pays de l’intérieur
    On est loin des ambitions et des calculs politiques. On est loin des dirigeants politiques qui n’hésitent pas à s’entendre avec les organisations terroristes pour accéder au pouvoir. Nous sommes loin de tous ceux qui promeuvent des attaques politiques et économiques de l’intérieur, et les utilisent comme armes contre leurs pays.
    Nous ne serons jamais proches d’eux. Nous ne suivrons jamais la voie de ceux qui sont chargés de mener à bien le plan de « siéger l’Algérie de l’intérieur », alors que le président Tebboune est aux prises aussi bien, à l’égard des menaces et des défis sans précédent à l’endroit du pays qu’avec du colonialisme et de l’impérialisme occidental.
    On peut maintenant se demander quelle est la contre-attaque, car si on a recours à la même stratégie, on risque une bataille, un duel, voire un procès pour diffamation.

    Ce n’est pas seulement la responsabilité de Tebboune ou de l’État, mais aussi celle de chaque intellectuel et instruit algérien
    Nous recherchons aujourd’hui des voies, des moyens, des opportunités pour nous accrocher à cette émanation vitale. Élever l’Algérie, la maintenir debout, garantir notre bien commun, nos opportunités communes et notre avenir commun dans un contexte de respect mutuel, notre union n’est pas le problème des politiciens ou du gouvernement uniquement.

    La protection de l’Algérie ne se limite pas aux seuls efforts de l’armée et de la police, ni encore moins de ceux qui travaillent dur dans les centres de recherche et de développement pour produire quelque chose de «nouveau»
    Limiter toutes les attentes à l’Etat tout seul, rester en dehors de cette mobilisation, ne pas apporter de contribution, ne pas consacrer des moyens en ressources humaines et matériel pour le pays, briserait la solidarité sociale et la résistance nationale. Tout pays qui en fera l’expérience encourra de lourdes responsabilités. Bâtir une économie capable d’innover et de concurrencer le reste du monde, en cette ère de changements sans précédent, requiert un effort national et la mobilisation de tous les organismes des secteurs public et privé.

    L’obscurcissement et la désinformation échoueront inévitablement.
    Une dernière note : l’Algérie surmontera les attaques économiques et en sortira victorieuse. D’ici à 2022, nous verrons comment le pays a surmonté toutes sortes d’attaques de l’intérieur. L’obscurcissement et la désinformation échoueront inévitablement. Les fronts tomberont les uns après les autres. Pour tous ceux qui savent lire.
    On lui en veut parce qu’il a réussi ! On lui en veut parce qu’il a mis à nu les faux démocrates qui veulent gouverner sur les dos des victimes et personnes innocentes! On ne l’aime pas parce qu’il a libéré son pays des injonctions occidentales et orientales ! Ô combien vous êtes grand Monsieur Tebboune, tout un chacun vous estime pour votre franchise, votre humilité et votre attachement à l’Algérie et à la terre. Je ne sais pas pourquoi ces haineux se comportent-ils de la sorte envers vous bien que vous soyez de leur côté ? Pleurnichez ! Pleurnichez parce que ce monsieur s’était allié au côté du peuple algérien et contre les forces occultes et corrompus sur tous les fronts ………..Tebboune serait-il, sur les pas du regretté Houari Boumediene?

    (1) J’ai conscience que certains vont essayer de me caser quelque part, pro ceci, anti cela. C’est une manière de concevoir utilisée, généralement, par ceux qui n’ont aucun ou peu d’éléments pour avoir un jugement, ou par ceux qui n’ont aucun argument à opposer à ceux auxquels ils s’en prennent. Je ne peux rien contre ces classements générés par un mode de pensée qui, je le crains, est incompatible avec les principes de mes différentes contributions. Il faudra donc faire avec.

    Par Tarek Benaldjia

    #Algérie #Abdelmadjid_Tebboune #Houari_Boumediène #Afrique #Union_Africaine #Maroc #Israël

  • Après Gantz au Maroc, Abbas en Algérie

    Après Gantz au Maroc, Abbas en Algérie – Israël, Palestine, Mahmoud Abbas, Sahara Occidental, normalisation, Benny Gantz,

    Le Président palestinien est arrivé hier à Alger dans le cadre d’une visite d’État chargée d’une grande symbolique dans un contexte marqué par un rapprochement dangereux d’Israël avec le Maroc que l’OLP vient de dénoncer haut et fort.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Alger ne s’en cache pas, cette «visite vient confirmer les positions historiques du pays en faveur de la cause palestinienne», déclarait, il y a une semaine de cela, Ramtane Lamamra lors d’une interview accordée au quotidien Al Qods Al Arabi.
    Son discours s’inscrit en droite ligne avec l’allocution prononcée le 29 novembre dernier par Abdelmadjid Tebboune qui avait réitéré le «soutien de l’Algérie au combat du peuple palestinien, jusqu’au recouvrement de ses droits bafoués» lors de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    «La question palestinienne reste pour l’Algérie et son peuple une cause sacrée et centrale», avait-il ajouté. Depuis l’annonce de la visite de Mahmoud Abbas (à l’invitation du chef d’État algérien), des déclarations fraternelles ont été échangées au niveau des deux pays pour démontrer l’importance que revêt ce déplacement, à ce moment précis de l’histoire. Il s’agit «de se concerter avec le Président Tebboune, le tenir informé des derniers développements de la cause palestinienne et coordonner les positions en prévision du Sommet arabe en Algérie en mars prochain et qui fera de la cause palestinienne le sujet central de cette réunion. L’Algérie veut aussi connaître les attentes de la Palestine lors de ces préparatifs», annonçait, il y a quelques jours, de son côté, Ryad Malki, chef de la diplomatie palestinienne. Avant lui, la visite de Mahmoud Abbas avait été confirmée par le nouvel ambassadeur de la Palestine en Algérie, lors de la remise de sa lettre de créance à Abdelmadjid Tebboune.

    Pas besoin de lectures affinées pour cerner toute la symbolique de cet événement. Alger envoie ainsi un message clair à Rabat qui signait, le 24 novembre dernier, des accords militaires importants avec le chef de l’armée israélienne.
    La visite de Benny Gantz au Maroc a signé un tournant dangereux pour la région, qui risque de se voir dotée d’une base israélienne aux frontières algériennes mais aussi espagnoles. Ce tournant a aussi éloigné de manière évidente toute possibilité de réconciliation entre l’Algérie et le Maroc, résolument engagé dans une politique d’hostilité qu’a dénoncée avec force l’OLP ce vendredi.

    Dans un communiqué virulent, l’Organisation pour la libération de la Palestine fustige le royaume marocain et condamne les accords de défense signés avec Tel-Aviv. «Nous espérions que le Maroc qui préside la commission d’El Qods ne franchisse pas ce pas dangereux», dénonce l’OLP, en rappelant la politique de terreur, les exactions et le refus d’Israël de s’insérer dans un processus de paix. «Ces accords de paix entre Israël et le Maroc sortent nettement du cadre des recommandations des sommets arabes, du consensus arabe et portent gravement atteinte à la sécurité et aux intérêts du monde arabe. E

    n franchissant ce pas, le Maroc rompt avec tous les engagements pris dans le cadre de l’initiative de paix arabe qui stipule que la normalisation avec Israël ne peut intervenir qu’après le retrait de l’occupant des terres palestiniennes et arabes». L’OLP qualifie enfin les accords entre Israël et Rabat de «fait inacceptable et de récompense à l’occupant». Il s’agit de la première réaction du genre à être enregistrée dans le monde arabe, depuis la normalisation de Rabat avec Tel-Aviv. Jusqu’ici, seules deux organisations palestiniennes (le Hamas et le FPLP) avaient dénoncé les accords militaires signés avec Israël à Rabat. La réaction de l’OLP donne, elle, inévitablement un tout autre poids à la question.

    Le 25 novembre dernier, le président du Sénat algérien lançait une interrogation lourde de sens au lendemain de la signature des accords militaires entre le Maroc et Israël : «Où sont les frères arabes, où est la Palestine ?» Mahmoud Abbas répond sur le terrain…

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 06/12/2021

    Algérie #Maroc #Israël #Palestine #Mahmoud_Abbas #Normalisation #Benny_Gantz #Sahara_Occidental

  • L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël – Palestine, Mahmoud Abbas, Abdelmadjid Tebboune,

    Elle déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas quand Israël parade à Rabat
    Alger contre-attaque
    L’Algérie compte faire de la cause palestinienne l’ordre du jour central du sommet de la Ligue arabe prévu au mois de mars prochain à Alger.

    Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est arrivé, hier, à Alger, pour une visite de 3 jours. Mahmoud Abbas a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du président de l’APN, Brahim Boughali, du président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, du Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, du général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP et de membres du gouvernement.

    Après avoir écouté les hymnes nationaux des deux pays, les présidents ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine qui leur a rendu les honneurs. Au salon d’honneur, l’accueil a été effectué en présence de membres des gouvernements des deux pays, ainsi que de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie. Intervenant dans un contexte particulier, cette visite revêt plusieurs sens. En déroulant le tapis rouge au président de l’Autorité palestinienne, l’Algérie a tenu à rappeler au monde son soutien indéfectible à la cause palestinienne. «Nous recevrons le président palestinien Mahmoud Abbas (…) pour confirmer nos positions historiques en faveur de la cause palestinienne», affirmait Ramtane Lamamra dans les colonnes du journal palestinien, basé à Londres. Un message envoyé à certains pays arabes qui ont trahi la cause palestinienne, préférant s’arc-bouter devant l’entité sioniste.

    En effet cette visite, ô combien symbolique, intervient dans la foulée de la normalisation des relations de pays arabes avec celles de l’entité sioniste, à l’instar de Bahreïn, des Emirats arabes unis, de la Jordanie et, notamment du voisin de l’Ouest. Des pays, pourtant signataires du plan de paix du prince héritier saoudien Abdallah, qui proposait l’établissement de «relations normales» avec l’Etat hébreu, en échange du retrait israélien des territoires arabes occupés depuis 1967.

    Une initiative de paix arabe à laquelle le chef de l’Etat a renouvelé l’attachement de l’Algérie. Une initiative basée sur «le principe du retrait total de l’ensemble des territoires arabes occupés en contrepartie d’une paix, dans le cadre de la légalité internationale et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 242 et 338». Un plan de paix approuvé, alors, par la Ligue arabe lors du sommet de Beyrouth (Liban). Mais que d’eau, et surtout de sang, a coulé, depuis, sous les ponts.

    Le Maroc, loin de se contenter de tourner le dos à la cause palestinienne, a même signé un «pacte de défense» avec Tel-Aviv. Une fenêtre pour l’entité sioniste, dont l’ambition est de transposer le conflit du Moyen-Orient, en Afrique du Nord. Une normalisation à sens unique. Aucune plus-value pour ces pays. Il est évident que pour ces monarchies, la question palestinienne n’est plus au centre de leurs préoccupations, ce qui est loin d’être le cas de l’Algérie qui compte faire de la cause palestinienne l’ordre du jour central du sommet de la Ligue arabe, prévu au mois de mars prochain à Alger.

    « Les autorités algériennes veulent faire de la cause palestinienne le point central de l’ordre du jour. Ils veulent aussi connaître les attentes de la Palestine, lors de ces préparatifs», a révélé le chef de la diplomatie de l’Autorité palestinienne, Riyad Al-Maliki. Autre point important de la visite: la mise en place d’une stratégie, la coordination et la répartition des rôles entre l’Algérie et la Palestine, afin de réussir à empêcher Israël d’adhérer à l’Union africaine, en tant qu’observateur lors du sommet africain prévu au mois de février 2022. D’autres questions d’intérêt commun et le renforcement des relations bilatérales seront abordés par les deux présidents.

    Après sa visite en Algérie, le président Abbas, qui a exclu le Maroc de sa mini-tournée maghrébine, se rendra en Tunisie où il s’entretiendra avec le président Kaïs Saïed.

    Smaïl ROUHA

    L’Expression, 06/12/2021

    L’estocade

    Au moment où Rabat accueille en fanfare le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, l’Algérie déroule le tapis rouge au président palestinien Mahmoud Abbas pour confirmer ses positions historiques en faveur de la cause palestinienne. Une belle manière pour l’Algérie de porter l’estocade au royaume marocain qui fait parader sur son territoire le fossoyeur de la Palestine. Une occasion aussi de réaffirmer cette solidarité manifeste avec le peuple palestinien et souligner que cette cause est toujours élevée au rang de priorité nationale.
    Au moment où les tensions culminent avec l’Algérie, que les faucons du Makhzen prennent option et signent un traité de coopération militaire avec Israël. Par cette nouvelle escalade, le Maroc ne cache plus ses intentions bellicistes et devient, de fait, une véritable menace pour la sécurité et la stabilité de toute l’Afrique du Nord et de la région sahélienne. Car l’arrivée de l’entité sioniste au Maghreb est perçue par les observateurs de la sécurité régionale non pas comme une transposition, mais une extension de la crise du Moyen-Orient vers l’Afrique du Nord.

    Pour les faucons de Rabat, le conflit est une option pour contrer Alger, une des dernières forteresses qui refuse de céder devant l’entité sioniste. Rompant avec un boycott de plusieurs décennies, les pays de la Ligue arabe se bousculent au portillon de Tel-Aviv à la faveur des accords Abraham signés le 15 septembre 2020 sous la houlette des États-Unis. Le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan ont été les signataires de ces accords pour reconnaître officiellement Israël après l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994).

    Dans tous ces pays, c’est le Maroc qui a été trop loin jusqu’à permettre à l’ennemi historique, Israël d’attaquer à partir du territoire marocain, le voisin algérien. Une première depuis 1948! Un comportement qui ne peut générer que davantage de tensions et d’instabilité dans la région. La normalisation n’est pas un simple acte qui tient à des accords folkloriques. C’est un rapprochement solide que sous-tendent de grands enjeux géostratégiques, d’immenses intérêts financiers et des objectifs militaires précis.

    L’Algérie qui alertait sur les dangers de cette normalisation a déjà anticipé sur ses conséquences. Pour certains, le dossier palestinien est toujours renvoyé au lendemain, pour d’autres il est érigé au rang du sacré. Pour certains, la seule préoccupation est d’abord et avant tout de contrer l’influence iranienne dans la région, fut-ce au prix d’une alliance avec l’entité sioniste. Pour d’autres c’est une question d’injustice commise à l’endroit de tout un peuple avec une complicité internationale flagrante et sans cesse recommencée. À chacun ses principes.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 06/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Palestine #Mahmoud_Abbas #Normalisation

  • Mahmoud Abbas accueilli en grande pompe en Algérie

    Mahmoud Abbas accueilli en grande pompe en Algérie – Palestine, Israël, Maroc, EAU, normalisation, trahison,

    Le président de l’État palestinien, Mahmoud Abbas, est arrivé hier après-midi à Alger, dans le cadre d’une visite d’État de trois jours en Algérie. À son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger, Mahmoud Abbas a été accueilli par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    Étaient également à l’accueil du Président palestinien le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmène Benabderrahmane, le général de corps d’Armée, Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, et les membres du Gouvernement.

    Les deux Présidents ont écouté les traditionnels hymnes nationaux des deux pays, avant de passer en revue un détachement de la Garde républicaine qui leur a rendu les honneurs. Une fois au salon d’honneur de l’aéroport d’Alger, Mahmoud Abbas a été accueilli en présence de membres des gouvernements des deux pays, ainsi que par des représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie.

    Dans un premier temps, il y a lieu de souligner que la visite de Mahmoud Abbas en Algérie intervient dans le cadre des préparatifs du sommet de la Ligue arabe, prévue mars prochain à Alger. D’autre part, cette visite revêt un caractère particulier puisqu’elle intervient dans la foulée du feuilleton de la normalisation avec l’entité sioniste, dont le Maroc a atteint un stade avancé dans le processus. Notamment, lorsque l’on sait qu’il ne s’est pas contenté de tourner le dos aux Palestiniens, mais, bien pire, il a conclu un accord militaire avec Tel-Aviv.

    Aussi, la visite du chef de l’Autorité palestinienne en Algérie coïncide avec l’accentuation de la violence sioniste dans les territoires palestiniens occupés en violation flagrante des résolutions onusiennes.

    Ainsi, l’Algérie aura l’occasion, par la voix de son président de la République, de réitérer son soutien total et inconditionnel à la Palestine dans son droit d’établir un État avec Al-Qods pour capitale.

    F. G.

    Le Courrier d’Algérie, 06/12/2021

    #Algérie #Palestine #Mahmoud_Abbas #Maroc #Israël #Normalisation #Trahison

  • Algérie-Palestine: Face à la trahison, la résistance

    Algérie-Palestine: Face à la trahison, la résistance

    Algérie-Palestine: Face à la trahison, la résistance – Israël, Maroc, Emirats Arabes Unis, Jordanie, Soudan,

    Le processus de normalisation entamé par des pays arabes avec l’entité sioniste, sous l’impulsion de l’ancien président américain (2017-2020), Donald Trump, a été ressenti, par les Palestiniens, comme un coup de poignard dans le dos.
    Après la normalisation de l’ennemi séculaire du monde arabe de ses relations avec l’Egypte en 1979, la Jordanie en 1994 et la Mauritanie en 1999, est venu le tour d’autres Etats tels les Emirats Arabes Unies, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc dans le cadre de ce qui est dénommé «les accords d’Abraham», conduits en 2020 par Jared Kushner, conseiller et gendre de Trump, à la fin du mandat de ce dernier. «Un jour noir dans un triste calendrier, un coup de couteau de nos frères arabes», avait alors lancé le président palestinien Mahmoud Abbas. La cause palestinienne, qui a toujours bénéficié du soutien des pays arabes, a perçu ces gestes diplomatiques comme des trahisons.

    Les gouvernements qui ont renoué avec l’entité sioniste ont mis en avant la volonté d’instaurer la paix et stabilité dans la région. Il n’en est pourtant rien quand, presque chaque jour, des enfants et des jeunes palestiniens tombent sous les balles assassines de l’occupant sans émouvoir la communauté internationale, dont le silence est assourdissant. Pour autant, la résistance ne baisse pas les bras et même si la répression se durcit, la colère à Gaza, en Cisjordanie, et depuis peu à l’intérieur même d’Israël gronde.

    Le conflit israélo-palestinien a refait surface à la faveur de l’escalade de violence entre Palestiniens et forces d’occupation durant le mois de Ramadan dernier mais la perspective d’une paix juste et durable n’est jamais apparue aussi lointaine. Encore une fois, les forces d’occupation ont expulsé des Palestiniens du quartier Cheikh Djarrah à Al Qods. La construction de colonies juives sur les territoires palestiniens occupés et l’expropriation des propriétaires demeurent un problème sans solution.

    L’Etat sioniste poursuit sa politique d’extension qualifiée même par l’ONU de crime de guerre et de non-respect du droit international. Les Etats-Unis et les autres puissances prônent la solution des deux Etats mais aucune démarche n’est entreprise pour sa réalisation. Ils ont appelé à des négociations entre les deux parties mais l’Autorité palestinienne s’y refuse. Trump défendait ouvertement les thèses israéliennes.

    A ce sujet, le président Abbas avait dénoncé la partialité des Américains. Les pays arabes, quant à eux, restent sur le plan de paix, «Initiative de paix arabe», présenté par le défunt roi Abdellah Ben Abdelaziz, alors prince héritier, et adopté par la Ligue arabe le 28 mars 2002. Dans ce plan, l’entité sioniste est invitée à revoir sa politique pour résoudre un conflit qui dure depuis plus de 70 ans.

    Outre son retrait de l’occupant des territoires occupés en 1967, l’occupant doit reconnaître un Etat palestinien indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est et s’étendant sur les territoires occupés de Gaza et de Cisjordanie. Selon le document, la question des réfugiés palestiniens doit enfin connaître une solution juste en conformité avec la résolution 194 de l’Assemblée générale de l’ONU de décembre 1948.

    Karima Dehiles

    Horizons, 06/12/2021

    #Algérie #Palestine #Mahmoud_Abbas #Maroc #Israël #Normalisation