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  • Hamas: L’accord Israël-Maroc, une nouvelle défaite arabe

    Hamas: L’accord Israël-Maroc, une nouvelle défaite arabe

    Accord de défense, accord de sécurité, Palestine – Hamas: L’accord Israël-Maroc, une nouvelle défaite arabe

    Le mouvement de résistance palestinien Hamas a fermement condamné « l’accord de coopération en matière de sécurité, de renseignement et militaire » du Maroc avec le régime israélien.

    « L’annonce d’un compromis entre le Maroc et le régime d’occupation équivaut à une nouvelle défaite pour l’establishment arabe [régional] fragile », a déclaré Hamas dans un communiqué samedi.

    Rabat et Tel-Aviv ont signé l’accord mercredi lors d’une cérémonie en présence du ministre israélien des Affaires militaires Benny Gantz et du ministre marocain de la Défense Abdellatif Loudiyi à Rabat.

    Le Maroc a normalisé ses relations avec le régime israélien dans le cadre d’un accord négocié par les États-Unis l’année dernière, suivant les traces des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Soudan.

    « La démarche du régime qui dirige le Maroc vers la normalisation de ses relations avec le régime israélien équivaut à une trahison des principes islamiques et arabes et à un recul face à la question de la Palestine », a déclaré le communiqué du Hamas.

    Tel-Aviv, indique le mouvement, profiterait des exemples de compromis pour intensifier ses politiques accusatoires contre la nation palestinienne.

    Tous les autres groupes palestiniens ont également fustigé la frénésie de normalisation, la qualifiant de coup de poignard dans le dos de la cause palestinienne de libération de l’occupation et de l’agression israéliennes.

    Alwaght, 28/11/2021

    #Maroc #Israël #Palestine #Hamas

  • Média espagnol: Le Maroc « frappe là où ça fait mal »

    Espagne, Etats-Unis, Israël, Sahara Occidental – Média espagnol: Le Maroc « frappe là où ça fait mal »

    Le Maroc « frappe là où ça fait mal » et dépasse l’Espagne dans ses relations avec les États-Unis et Israël
    Le royaume alaouite se rend à Washington pour faire état d’accords historiques avec l’État israélien couvrant tous les aspects de la défense. Pendant ce temps, l’Espagne cherche une photo avec Biden qui ne vient pas.
    La Moncloa cherche une photo « coûte que coûte » et ce n’est autre que celle de Pedro Sánchez avec le président des États-Unis, Joe Biden, à la Maison Blanche. Il s’agit d’une priorité de la politique étrangère espagnole, consciente de l’importance des images et des symboles dans la diplomatie. Toutefois, un obstacle s’est dressé devant le rêve du gouvernement espagnol de se rendre à Washington avant la fin de la législature : le Maroc. Pour l’heure, le royaume alaouite a réussi à faire en sorte que son ministre des affaires étrangères, Nasser Burita, soit reçu par le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken.

    L’issue de la réunion n’aurait pas pu être meilleure pour les intérêts de Rabat. Blinken a publiquement remercié le ministre marocain des affaires étrangères pour sa visite car « nous avons un partenariat de longue date avec le Maroc, que nous voulons renforcer et approfondir ». En fait, elle a été la première nation à reconnaître les États-Unis comme un pays souverain, ce que les Américains n’ont pas oublié et n’oublieront pas, même si l’Espagne a été la troisième à le faire. C’est précisément cette volonté d’aller plus loin dans les relations entre les deux pays qui fait peur dans le siège rénové du ministère des affaires étrangères sur la Plaza del Marqués de Salamanca.

    La situation au Sahara occidental est au cœur de ces discussions. Blinken est allé beaucoup plus loin dans ses déclarations, liant directement la visite du ministre marocain au nouvel envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara Occidental, Staffan de Mistura. Le secrétaire d’État américain a exprimé son intention de s’entretenir avec M. Burita du « travail et des efforts » réalisés par le fonctionnaire international dans la région.

    Naturellement, le ministre marocain, beaucoup plus enthousiaste que son homologue américain, a précisé l’agenda spécifique qui l’avait amené aux Etats-Unis, centré sur « l’enrichissement de notre dialogue stratégique, notre coopération militaire et la défense de nos intérêts ». Il est même allé jusqu’à situer le Maroc comme le pivot autour duquel tourneront « d’autres problèmes tels que le changement climatique ou l’extrémisme » en Libye et dans le reste de l’Afrique, par l’intermédiaire des États-Unis.

    Quelles que soient les déclarations, ce qui est certain, c’est que le pays des étoiles et des rayures maintient son soutien au Maroc au Sahara occidental, ce qui a été explicité par l’ancien président Trump et que Biden a déjà réaffirmé en soutenant expressément les prétentions marocaines en ne retirant pas le décret signé par son prédécesseur. À cet égard, il convient de rappeler qu’en 2014, Mohammed VI avait reçu l’actuel dirigeant américain, alors vice-président des États-Unis, pour lui « lire le riot act » face aux relations tendues entre les deux pays. La raison n’est autre que la proposition présentée au Conseil de sécurité de l’ONU qui accorde des fonctions de surveillance des droits de l’homme à la mission de l’ONU au Sahara occidental. Le Maroc a mis sa machine diplomatique en marche et, après la rencontre avec Biden, les États-Unis ont retiré leur proposition.

    Du côté espagnol, outre la brève rencontre de 30 secondes entre Pedro Sánchez et Joe Biden au sommet de l’OTAN, il convient de noter la rencontre entre M. Blinken et José Manuel Albares, le ministre espagnol des affaires étrangères, le 6 octobre. Contrairement à la réunion avec le Maroc, celle-ci a eu lieu à Paris à l’occasion de la réunion ministérielle de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui se tenait dans la capitale française. Une récolte bien maigre comparée à ce que Rabat a réalisé en une semaine seulement.

    Avec Israël par la main
    Le Maroc sait comment jouer ses cartes (et très bien). En fait, le but de la visite de M. Burita était d’informer en personne l’administration américaine de la visite du ministre israélien de la défense, Benny Gantz, à Rabat, également cette semaine, pour la signature d’accords sans doute historiques entre deux pays qui étaient autrefois des adversaires de premier plan. La portée de la nouvelle relation entre Israël et le Maroc est telle qu’elle couvre tous les aspects de la défense, y compris le renseignement, la cybersécurité, la formation militaire, et le plus important dans le domaine de la sécurité : le transfert de technologie.

    La Información, 28/11/2021

    #Maroc #Israël #EtatsUnis #Sahara_Occidental

  • Relations du Maroc avec Israël : Les Algériens offusqués

    Algérie, Maroc, Israël, Benny Gantz, normalisation – Relations du Maroc avec Israël : Les Algériens offusqués

    La visite du ministre israélien de la Défense au Maroc a suscité une véritable levée de boucliers en Algérie. Les Algériens, unanimes, ont fait montre de leur farouche opposition à cette visite, ce d’autant que les visées semblent on ne peut plus évidentes et constituent une véritable menace pour le pays et la stabilité de la région maghrébine.

    En effet, sur les réseaux sociaux, cette visite inédite d’un ministre de la Défense de l’entité sioniste au royaume du Maroc, qui a rappelons- le normalisé ses relations diplomatiques avec Israél, a été abondamment commentée et condamnée. Les internautes algériens y ont vu, et ils sont loin de se tromper, une véritable menace contre leur pays. A l’unanimité, ils ont condamné cette tournure voulue et promue par le régime du Makhzen qui, en établissant des relations diplomatiques avec les sionistes, affiche au grand jour sa grande animosité à l’égard de son voisin de l’Est.

    Cette visite au Maroc d’un criminel qui s’est rendu coupable de maints crimes contre les Palestiniens, a été aussi ponctuée par la conclusion d’un accord de coopération en matière de défense et de sécurité. Et c’est ce qui explique cette bronca manifestée en Algérie où l’opinion publique nationale a clairement perçu ce danger qui pèse sur le pays. Les hommes politiques et les analystes n’étaient pas en reste puisque, eux aussi, ont décelé le danger qui pèse désormais sur l’Algérie qui est amplement visée à travers cette coopération militaire entre le Maroc et son nouvel allié sioniste. Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a, en réaction, été très clair en soutenant que c’est l’Algérie qui est visée par cette visite et cet accord de défense. « Le ministre de la Défense de l’entité sioniste visite un pays voisin, après le ministre des Affaires étrangères de cette même entité qui a menacé l’Algérie à partir du Maroc, sans aucune réaction du gouvernement marocain.

    Si c’était le ministre du Tourisme ou de l’économie ça pourrait passer, les relations existaient depuis longtemps avec Israël, même si elles étaient secrètes. Mais quand le ministre de la Défense visite le Maroc, c’est l’Algérie qui est visée », a déclaré Goudjil au cours d’une séance plénière du Conseil de la Nation. Goudjil a vu juste et tout concorde à dire que c’est l’Algérie qui est visée et elle le sera davantage à l’avenir. Le ministre israélien de la Défense a même visité une caserne de parachutistes marocains lors de cette visité et le compte rendu d’un journaliste israélien est sans équivoque puisqu’il ne laisse plus aucune place au moindre doute quant aux visées inavouées. « J’ai pu m’entretenir avec des soldats marocains en off. On a pu constater qu’il y un excès de confiance. Ces soldats marocains se disent être prêts au combat contre l’Algérie », a-t-il rapporté. Ce commentaire lève le voile sur les intentions d’Israël et de son nouvel allié dans la région et l’Algérie se doit de se préparer pour pouvoir faire face à cette nouvelle donnée. En tout cas, le Makhzen, qui a longtemps oeuvré dans la discrétion, n’hésite plus désormais à afficher au grand jour ses intentions belliqueuses à l’égard de l’Algérie .

    KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 28/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Benny_Gantz #Normalisation

  • Chant de prière pour les soldats de Tsahal… au Maroc

    Chant de prière pour les soldats de Tsahal… au Maroc

    Israël, normalisation, Benny Gantz – Chant de prière pour les soldats de Tsahal… au Maroc

    RABAT, Maroc – Ce n’est pas tous les jours que vous entendez la prière pour le bien-être des soldats des Forces de défense israéliennes dans un pays arabe, surtout pas lorsqu’il y a des soldats de Tsahal en uniforme à vos côtés. Mais il en était ainsi jeudi lorsque le ministre de la Défense Benny Gantz s’est rendu à la synagogue Talmud Torah à Rabat, une communauté autrefois plus nombreuse qui est désormais réduite à deux chiffres, incapable de réunir régulièrement le quorum de 10 hommes nécessaire pour organiser des prières orthodoxes.

    Il se trouve que deux des trois soldats de Tsahal en uniforme avaient des racines marocaines, tout comme un membre de la Knesset qui faisait partie de la délégation, Ya’akov Margi du Shas, qui est né à Rabat, ainsi que plusieurs autres personnes sur le voyage, dont certains journalistes. « Quand je l’ai entendu chanter le psaume, c’était le même air que le piyutim de la synagogue de mon grand-père à Beersheba », a déclaré Amir Bohbot du journal Walla pendant le vol de retour vers Israël, faisant référence à une forme traditionnelle de poésie liturgique qui est populaire. parmi les Juifs Mizrahi. « Cela m’a atteint, mais c’est quand il a chanté la prière pour le bien-être des soldats de Tsahal, c’est à ce moment-là que j’ai craqué et que j’ai commencé à pleurer », a-t-il dit, se souvenant de son grand-père marocain qui avait récité la prière en Israël dans les années 1980.

    Contrairement aux Émirats arabes unis et à Bahreïn, les deux autres pays avec lesquels Israël a normalisé ses relations l’année dernière dans le cadre des soi-disant accords d’Abraham, de nombreux Israéliens sont originaires du Maroc, et entre 250 000 et près d’un million y ont des racines, selon la façon dont tu comptes. Et ce n’est pas anodin.

    Même avant la normalisation, il y avait une industrie animée de « visites des racines » du Maroc par des Israéliens marocains, allant visiter les villes et les communautés natales de leurs familles. Cela devrait augmenter maintenant, avec un vol direct entre les deux pays et un édit clair du roi Mohammed VI aux Marocains pour accepter Israël et les Israéliens.

    Cette chaleureuse étreinte était pleinement visible lors de la visite de Gantz, toutes ses réunions – à l’exception de celle avec le chef des services de renseignement marocains – étant ouvertes et publiques. Son voyage a été largement couvert par la presse locale, y compris des articles d’opinion en première page en arabe et en français dans les médias marocains.

    La visite d’un ministre israélien de la Défense, un ancien chef de Tsahal, a suscité extrêmement peu d’opposition au Maroc – une manifestation a eu lieu devant le parlement mais avec extrêmement peu de participants – indiquant une certaine combinaison d’acceptation publique des nouveaux liens ouverts avec Israël et le restrictions à la liberté d’expression dans le royaume.

    Une visite ouverte et festive

    C’était la deuxième fois que je visitais la capitale marocaine au sein d’une délégation israélienne, la première étant avec le conseiller à la sécurité nationale de l’époque, Meir Ben-Shabbat, lui-même d’origine marocaine.

    Ce voyage, en décembre dernier, a été une tournée éclair au cours de laquelle la délégation israélienne a passé moins de temps au sol que dans les airs, se précipitant pour signer un certain nombre d’accords avec le Maroc afin de rentrer en Israël avant qu’un verrouillage national ne se déclenche. en place au milieu d’une épidémie majeure de coronavirus. Pour limiter le temps que la délégation devrait passer en quarantaine à son retour en Israël, les participants ont été maintenus dans une « bulle », obligés de rester ensemble sans contact extérieur.

    Cette visite – également postérieure à la campagne de vaccination d’Israël et au milieu d’une accalmie relative de la pandémie au Maroc – a été beaucoup plus détendue, avec quelques heures pour explorer le marché de Rabat, ainsi que la visite de la synagogue locale.

    En décembre dernier, le Maroc était également enclin à se différencier des Émirats arabes unis et de Bahreïn, affirmant à l’époque qu’il ne faisait pas vraiment partie des accords d’Abraham car il avait maintenu des liens avec Israël dans le passé et ne normalisait pas les liens à partir de zéro mais réalignait davantage eux. Et par conséquent, ce voyage n’a pas eu la fanfare de celui-ci.

    Cette fois-ci, le Maroc a eu l’inclination opposée, voyant que claironner ses liens avec Israël – bien considéré dans le monde pour ses prouesses militaires et son armement de pointe – pourrait servir de démonstration de force envers son voisin l’Algérie, avec qui il se querelle pour Alger. ‘ soutien au Front Polisario, un mouvement séparatiste qui réclame un Etat indépendant au Sahara occidental, que Rabat revendique comme le sien.

    À bien des égards, la visite de Gantz a illustré les liens nouvellement normalisés d’Israël avec le Maroc, un pays avec lequel il entretenait déjà une relation de plusieurs décennies, bien que largement gérée par les services de renseignement respectifs du pays.

    Le premier jour du voyage était plus directement consacré aux aspects militaires et stratégiques de la relation qui, après des années passées dans l’ombre, se révélaient désormais pleinement. Gantz a rencontré son homologue marocain, signant un protocole d’accord qui vise à faciliter les échanges entre les militaires, les ministères de la défense et les fabricants d’armes, d’échanger des renseignements et des savoir-faire et, peut-être, de faire des exercices communs.

    Le ministre de la Défense a également visité le quartier général des Forces armées royales marocaines (RMAF), rencontrant l’ensemble du haut commandement pour du thé et des pâtisseries exquises, suivi d’un déjeuner préparé par un restaurant casher local – mes remerciements personnels encore pour cela, RMAF – du la meilleure cuisine marocaine : agneau rôti, poisson entier recouvert de légumes et d’épices, couscous aux fruits secs et cigares frits. Miam.

    La deuxième journée a été consacrée à la communauté juive, avec la visite prolongée de la synagogue Talmud Torah. Le bâtiment lui-même était une affaire relativement modeste, avec un intérieur qui ne semblerait pas déplacé n’importe où en Israël : des panneaux en hébreu disant aux gens de ne pas parler pendant les services, un panneau indiquant les heures de prière, un revêtement de velours rouge sur le arche, une section de femmes derrière un rideau de tissu.

    S’exprimant à la synagogue, Gantz a noté que la culture marocaine est une partie profonde de la culture israélienne, et cela s’étend également aux conceptions de la synagogue. Sans les quelques touches aléatoires de français, les deux grands portraits du roi et le drapeau marocain près de l’arche, vous ne vous rendriez pas compte que la synagogue est située à l’étranger.

    S’adressant aux journalistes après la visite à la synagogue, Gantz nous a dit de « ne pas être cynique » sur l’importance de la nouvelle relation d’Israël avec le Maroc, qu’il ne s’agissait pas simplement d’une alliance pour engraisser les poches des fabricants d’armes israéliens ou pour faire avancer une politique discrète objectif, mais quelque chose avec des implications sociales et culturelles. Et il n’a pas tout à fait tort.

    Même si, depuis Rabat, on pouvait pratiquement entendre l’industrie de la défense d’Israël saliver en regardant le marché nouvellement ouvert et les centaines de millions de dollars de ventes d’armes qu’ils espéraient en tirer, le Maroc représente également le rare pays arabe d’où un grand nombre de Juifs ont fui. dans les années qui ont suivi la fondation de l’État d’Israël et où ils pouvaient désormais librement retourner et visiter. C’est aussi un pays arabe rare qui maintient toujours une communauté juive – bien que petite – et tous les attributs qui l’accompagnent, y compris une nourriture casher spectaculaire.

    The Times of Israel, 27/11/2021

    #Maroc #Israël #Tsahal #Normalisation #Benny_Gantz

  • Sous protectorat franco-sioniste, le Maroc veut sa guerre !

    Sous protectorat franco-sioniste, le Maroc veut sa guerre !

    Algérie, Israël, Sahara Occidental, France – Sous protectorat franco-sioniste, le Maroc veut sa guerre !

    Le dilettantisme marocain est impressionnant !! Bien sûr que c’est du théâtre, des deux côtés du régime du Makhzen marocain et de l’entité sioniste. Que de précieux amis de l’Algérie.

    Les saillies anti-Algérie sont toujours croustillantes et leur potentielle riposte contre le voisin de l’Est, est toujours dans la duplicité, il ne fait pas bon s’y fier, historiquement le Makhzen du Maroc l’a dans l’os. Il n’est pas rare, de nos jours, d’entendre ou de lire des affirmations péremptoires, des jugements définitifs sur ce que l’Algérie est ou censé être. Un  bruit qui s’élève contre l’Algérie, sauf que cette fois ci c’est le Makhzen marocain qui se fout le doigt dans l’œil jusqu’au coude en espérant atteindre le peuple algérien et l’impressionner par des fourberies de Scapin et des alliances de diable contre nature. En fait, un miséreux Makhzen propagandiste doublé d’être un sublime menteur qui s’échine à noircir et dénigrer l’Algérie et parallèlement à dresser des louanges au régime totalitaire et scélérat du royaume marocain sionisé qui comme son mentor israélien occupe militairement et colonise un territoire qui n’est pas et n’a jamais été le sien. Le makhzen est resté, fidèle à son image : incultivé, hermétique, sanguinaire et archaïque à souhait, mais franchement plus dangereux, que ses homologues israéliens qui se lancent carrément en croisades contre le reste du monde.

    Pauvre tâche ! Par un simple Tweet le Makhzen s’est roulé dans la farine, le palais marocain avait pris ceci comme argent comptant, sûr de ses certitudes fantasmagoriques.

    C’est la peur, justifiée ou non, toute folie a sa logique, prise dans un délire paranoïaque du palais caractérisé entre autres par la grandiosité et la démesure, la peur d’être détruit par l’autre colonisé (Les Sahraouis) qui se charge à le combattre et faute de garde-fous, ce combat peut conduire aussi à la neutralisation préventive et la déchéance du royaume Une monarchie qui essaye de se parer de toutes les vertus, qu’elle est loin d’avoir.

    Le palais peut dire merci aux services Israéliens qui lui garantissent la sécurité par des conseillers d’un genre très spécial et qui lui fournissent à l’occasion du matériel d’écoute et de localisation lui permettant de neutraliser ses opposants trop curieux.

    Israël n’apporte rien dans son panier de dot au Maroc. Pas de reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental mais juste à tirer les ficelles de la division, la malveillance des Israéliens ne le cède qu’à leur imagination débordante qui s’est spécialisée dans la vente des outils de guerre.

    Le Maroc est devenu un excellent vivier pour former des espions d’origine arabe bien nécessaires afin infiltrer d’autres populations plus hostiles à Israël.

    Disons-le avec force, il n’y a que des Juifs Sionistes pour croire qu’ils sont Israéliens pour dire : « C’est les autres »! Qui sont les méchants, pas eux et tuer les enfants Arabes c’était, pour les plus déterminés ou fanatiques d’entre eux, sauvegarder l’avenir de la race juive!

    Les nations et les frontières leur paraissent être des facteurs majeurs de guerre et de haine entre les peuples.

    En effet la normalisation des relations Marocco-Israëliennes tantôt cachée, tantôt assumée, atteint son point culminant par la visite du ministre sioniste de la Défense, en vue d’une coopération en matière de renseignement et les achats d’une protection militaire, ce qui scandalise l’opinion marocaine. Par ailleurs dans une tentative de justifier cet acte diplomatique, les autorités du Makhzen ont ainsi mis en avant la particularité du Maroc dans ses relations avec Israël qui s’explique par la marocanité en Israël, et la judaïté du Royaume chérifien.

    Cependant par cet argument, le  Makhzen du royaume reconnaît à Israël son caractère juif (au détriment de la population palestinienne sur le territoire) et son monopole de la représentation des Juifs du monde.

    Ceci mon opinion personnel, un juif ne peut pas être Marocain, un juif reste toujours un juif quel que soit le pays ou il est installé, je donne l’exemple du polémiste Eric Zemmour, c’est un juif d’Algérie (Tiens chez nous disons toujours à propos de juifs d’Algérie mais jamais des juifs Algériens) qui s’attaque à tous ce qui est Algérien. Le Juif, à travers son histoire, a toujours incarné, la figure du pervers, du maudit, de l’errant, du vil, du cupide, du rusé. Cependant, il faut particularisé la transformation du juif Israélien en un Juif identitaire, faisant du Juif le spécimen d’une alliance divine.

    On déteste le juif sioniste usurpateur, car il semble qu’il s’est accaparé frauduleusement du divin pour se réclamer d’Abraham et se légitime faire partie d’un peuple élu de Dieu et ne laisse aucune place aux autres.

    Je sais que pour la majorité de la population Marocain c’est-à-dire le petit peuple, cette normalisation qu’a fait l’autorité du Makhzen n’a aucun sens politique, et ça reste dans l’histoire un mauvais exemple dans les sciences politique et un outrage à la volonté d’un peuple qui considère que la question palestinienne fait partie de son identité politique.

    Cette histoire de relation avec le régime colonial sioniste, sent la mise en scène obscène, le makhzen du Maroc comme d’ailleurs tous les autres pays arabes qui se sont approchés d’Israël, ils n’auront aucun mot à dire, pire encore, ils doivent rester muet et attendre les ordres. Mais la victoire des palestiniens est imminente elle est juste retardée par la félonie des faux frères arabes à l’instar des monarchies moyenâgeuses qui font preuve d’un cynisme,       d’une lâcheté et d’un indignité sans limite!

    Dans cette relation de clientèle apparaît le juif marocain en mal d’histoire, cherchera à retrouver ses racines avec à la fois l’orgueil, du fait d’être reconnu comme faisant partie du paysage marocain et le sentiment d’un double privilège : celui de pouvoir se vanter d’avoir été sujet d’un roi et d’être reconnu par lui comme un fils fidèle, bien incapable de lui nuire. C’est comme si le fait d’être reconnu comme faisant partie d’un royaume. Il s’agissait de savoir si le fait d’avoir vécu une condition de citoyens de seconde zone (celui des mizrahim, le second Israël) aurait généré un discours de valorisation d’une mémoire marocaine et l’exhibition, en la mettant en scène, de la continuité des relations historiques  avec la monarchie marocaine.

    Ainsi, ce qui fait le politique marocaine, en tant qu’elle sous-entend l’altérité, et voilà le niveau politique des marocains dans toute leur bassesse et vilénie.

    Ne reste-t-il important à se demander si ces concitoyens d’origine marocaine ne font pas partie des sionistes et de son armée Tsahal ?

    Bref ;le grand gagnant dans ce drôle d’histoire c’est Israël et le dindon de la farce semble bien être le monarque marocain qui semble être verser vers une vision d’un probable conflit armé avec le voisin algérien, très certainement sur conseils et recommandations du nouveau allié de taille Israël qui finira par réaliser son eschatologique à activer les braises de la guéguerre obsessionnelle contre l’Algérie.  C’est le Grand Jeu !!!

    Mais tout ça est une forte raison pour condamner toute forme de sioniste en toute circonstance, parce que le sioniste est à plus grande partie lié avec la folie que n’importe quelle autre réaction humaine. Concepteur d’un des systèmes d’apartheid des plus exterminateurs du siècle par le génocide des enfants Palestiniens.

    L’homme est encore un loup pour l’homme et la raison de haine, de mépris et d’incompréhension est encore au dessus de toutes les considérations. Je me contenterai de faire remarquer que la phraséologie des Franchouillards sur l’Algérie est assez bavarde et c’est encore une voix qui garde une certaine hostilité à son égard, ou encore à  éteindre sa lumière avec une complicité révoltante.

    Rappel historique pour certains bouffons de sa majesté des machins bidule. Le Sahara Occidentale n’est pas marocain, car durant toute la période de la colonisation, les gouvernements espagnols successifs nièrent ainsi la nature politique de la résistance de la population sahraouie, et ce jusqu’à ce que cette dernière exprime des revendications dans un langage armé aux forces politiques. Ce n’est en effet qu’à partir de ce moment-là que la dimension véritablement de la résistance sahraouie fut véritablement reconnue par les autorités espagnoles. Toutefois il n’y a pas vraiment de rupture dans les modes d’action politique depuis les années 1970, date à partir de laquelle les Sahraouis, alors sous domination espagnole, commencèrent à s’organiser pour revendiquer leur droit à l’autodétermination.

    Cependant lors du départ des espagnols, au terme d’un pacte commun tenu en secret un transfert passation de pouvoirs entre deux puissances colonisatrices, le régime du Makhzen  prend possession de cette terre au moyen d’une Marche Verte de 350.000 personnes venues des quatre coins du Maroc, une opération gigantesque sur le plan logistique, et ceci avait été un coup de maître pour revendiquer des territoires du sud, un coup monté, qui n’avait rien d’un élan populaire contrairement aux apparences, l’annexion du Sahara Occidental a fait l’objet d’un troc secret entre l’Espagne et le Maroc en échange le régime du Makhzen est tenu de s’abstenir de toute revendication sur les villes espagnoles de Ceuta et Melilla bénéficiant du statut de cités autonomes. Il convient de noter que l’ONU ne classe pas les enclaves de Ceuta et Melilla parmi les territoires occupés.

    Ainsi apparaît l’appétit ambitieux de l’institution monarchique du Maroc par sa diplomatie de montagne russe, elle s’est tirée malheureusement une balle dans le pied. Ce royaume n’est qu’un épiphénomène qui ne deviendra que l’ombre de lui-même.

    En conclusion, il est important de noter que le Peuple Algérien est hautement pacifique, aspire à la paix , ce peuple qui a surpris par son Hirak, tous les observateurs jusqu’alors persuadés de se trouver face à une société anesthésiée, Les Algériens scandent toujours  « Un seul héros, le peuple algérien ». L’Algérie serai une école démocratique qui reconfigurera la politique sur le long terme et son peuple avec son Hirak représente la réussite d’un très grand savoir par un peuple qui a l’expérience de la résistance.

    Kader Tahri

    Algérie54, 27/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Sahara_Occidental

  • Maroc : Le Commandeur de l’incroyable !

    Maroc : Le Commandeur de l’incroyable !

    Maroc, Israël, commandeur des croyants, Algérie, Palestine- Maroc : Le Commandeur de l’incroyable !

    Il l’a fait ! Stupidement. Insidieusement. Le roi Mohammed VI aura prouvé, hier, à ceux qui doutaient encore, qu’il est un agent patenté du sionisme international. Un monarque irresponsable qui force visiblement trop sur sa dose ces derniers temps au point de prendre des décisions  aux conséquences inimaginables pas uniquement pour son peuple qu’il méprise, mais également sur toute la région du Maghreb. En donnant hier son onction à la signature d’un accord de coopération dans le domaine de la Défense entre son gouvernement et celui de l’entité sioniste, il aura poussé les limites de la traîtrise et d’intelligence avec l’ennemi à un niveau jamais atteint même par son défunt père Hassan II qui était pourtant l’allié objectif d’Israël.

    Le ministre israélien de la défense, Benny Ganz qui effectue sa toute première visite officielle au Maroc normalisé, à dû bien savourer cet exploit « historique » d’être celui qui aura signé la reddition d’un royaume sulfureux prêt à toutes les folies et tous les coups bas pour sauver son trône chancelant alors même que la rue gronde autour de son Palais. Mais au delà de cette traîtrise à la cause du peuple Palestinien de Mohamed VI qui se gargarise avec son titre machin de « président du comité mondial d’El Qods », cette liaison dangereuse avec l’ennemi sioniste constitue quasiment un casus belli par rapport à l’Algérie. Le roi de l’intrigue nous envoie un message clair: Algériens, maintenant  que je suis sous le parapluie israélien, faites ce que vous voulez ! C’est un peu malheureusement cela le message de ce roi qui joue le fou et avec le feu.

    Rares sont ceux qui pensaient que le jeune monarque en arrive à franchir ainsi la ligne rouge en nouant des accords militaires avec une entité qui  martyrise les palestiniens depuis plus de 70 ans Il fallait vraiment le faire ! On savait que le père et fils maintenaient des relations « historiques » avec le pays du boucher Netanyahou. On savait aussi que le conseiller du père et de son fils, André Azoulay veillait à ce que  ce royaume déconnecté de son peuple-sujet, soit si proche de Tel Aviv. Mais on était loin de penser que M6 allait inviter Israël à lui servir de bouclier de défense. C’est une évolution incroyable de la part d’un jeune roi qui semble avoir du mal à sortir de son ivresse. Désormais, il n’y a plus de limites pour lui. Il aura poussé l’ignominie à son paroxysme. Il ne lui reste plus qu’à faire le baise-main à ses parrains de Tel Aviv. Et celà ne choquera plus personne !

     Par Imane B.  

    Le Maroc et Israël passent aux contrats d’armement : L’alliance militaire de tous les dangers

    « Le Maroc et Israël militarisent leur rapprochement », a titré Le nouvelobs.com dans le sillage de la visite du ministre israélien de la Défense au Maroc. L’hebdo français a révélé que Benny Gantz est accompagné par des militaires israéliens en exercice, en uniforme. Trois officiers des renseignements israéliens faisaient partie de la délégation, a rapporté le même journal.

    Dans une déclaration publiée hier, le ministère israélien de la défense a déclaré qu’Israël et le Maroc ont signé un « mémorandum d’entente historique en matière de défense ». Le communiqué officiel a souligné que les deux Etats sont parvenus à un « accord », qui, « offre un cadre solide formalisant les relations » entre Tel Aviv et Rabat « en matière de défense, et pose les bases de toute coopération future ». Le ministère israélien de la Défense a également expliqué que « l’accord va permettre aux organismes de défense des deux pays de bénéficier d’une collaboration accrue dans les domaines du renseignement, de la coopération industrielle, de la formation militaire, et plus encore ».

    Selon Tel Aviv, le dit accord représente une avancée majeure dans l’approfondissement des relations entre Israël et le Royaume du Maroc, qui connaissent déjà une coopération économique accrue, un tourisme bilatéral et des relations cordiales entre les deux peuples ». Le texte a ajouté que « les deux ministres ont tenu, après la signature de l’accord, un entretien fructueux au cours duquel le ministre Gantz a exprimé sa gratitude à Sa majesté le roi Mohammed VI et à son hôte, le ministre Loudiyi, pour leur appui au développement des relations entre Israël et le Maroc ». Il s’agit du premier accord de ce type entre Israël et un pays arabe ».

    Ainsi, les relations entre le Maroc et Israël, trop longtemps tenues secrètes ou parrainées par des pays tiers, notamment la France et les Etats-Unis d’Amérique, sont désormais formalisées officiellement « les relations en matière de défense entre les deux pays, permettant une coopération plus fluide entre leurs organismes de défense et facilitant la vente d’armes de fabrication israélienne au royaume nord-africain. Tout est donc dit à travers un communiqué dont les termes ont été savamment choisis pour sauvegarder la dimension diplomatique de cette alliance axée essentiellement sur l’aspect militaire et tournée principalement contre l’Algérie. C’est d’ailleurs en toute assurance que le site web, Times of Israël a noté qu’ « avec la signature du mémorandum d’entente, les ministères de la défense et les armées des deux pays peuvent communiquer plus aisément entre eux et échanger des renseignements, alors que par le passé, cette communication n’était possible que par l’intermédiaire de leurs services de renseignements respectifs ».

    Si du côté israélien, les responsables ont communiqué, du côté marocain, on a opté pour le silence et l’opacité, dans le but évident de ne pas donner à une opinion marocaine, qui est majoritairement opposée à cet accord, une justification d’exprimer haut et fort son mécontentement.

    Aussi paradoxal que cela, les Israéliens ont mis l’accent sur le rôle présumé du Maroc dans le maintien de la stabilité régionale, au moment où le Makhzen multiplie les actes de provocation contre l’Algérie, et constitue une menace directe et permanente à la paix au Maghreb. Ce n’est certainement pas un exercice de style que le nouvelobs.com a titré « Le Maroc et Israël militarisent leur rapprochement ». Sans toucher le fond du sujet, l’hebdomadaire français a pu néanmoins souligner un des aspects de l’enjeu, qui va au-delà de la normalisation. « Nous avons signé un mémorandum d’entente avec le Maroc portant sur tous les aspects de la coopération en matière de défense », a déclaré en outre le ministre israélien de la Défense. Il est donc clair que les relations entre les deux pays sont désormais portées par les dossiers liés à la défense et à l’armement.

    Après les accords de coopération dans le transport aérien, le tourisme et l’industrie, un autre pas est franchi par les deux pays. Selon le nouvelobs.com, le feu vert a été donné au Maroc, qui pourrait conformément à cet accord passer quelques commandes d’armement israélien, des systèmes de missiles à courte et moyenne portée aux véhicules blindés en passant par les chars et les drones.

    Citant le site Globes, l’hebdomadaire français a rapporté que le Maroc pourrait également acquérir un dispositif complet anti-drones israélien. Par ailleurs, un projet de fabrication de drones kamikazes sur le sol marocain serait en voie de finalisation.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 25/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël

  • Accord militaire Maroc-Israël: Menaces au grand jour

    Accord militaire Maroc-Israël: Menaces au grand jour

    Algérie, accord de défense, accord sécuritaire – Accord militaire Maroc-Israël: Menaces au grand jour

    Le président du Sénat est la première voix officielle algérienne à s’être exprimée au sujet de la visite du ministre de la Défense israélien à Rabat. «L’Algérie est directement visée», a-t-il déclaré ce jeudi, une journée également marquée par la diffusion d’une somme d’informations qui confirme le caractère extrêmement grave des menaces qui pèsent sur le pays.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – « Tout est clair aujourd’hui : le ministre de la Défense de l’entité sioniste s’est rendu au Maroc. Cette visite survient après celle effectuée par le ministre des Affaires étrangères. Ce dernier avait menacé l’Algérie à partir du Maroc et il n’y a eu aucune réaction du gouvernement marocain. S’il s’agissait du ministre du Tourisme ou de l’Economie de l’entité sioniste, cela aurait pu être interprété comme étant une visite entrant dans le cadre des relations déjà en place, bien que dissimulées, entre ce pays (Maroc) et l’entité sioniste, mais là, c’est le ministre de la Défense qui se trouve au Maroc, c’est l’Algérie qui est visée », déclare Salah Goudjil, à l’issue de l’adoption de la loi de finances 2022.

    Il s’interroge, ensuite, sur le silence du monde arabe et même celui des Palestiniens. « Où sont les frères du monde arabe ? Où sont les Palestiniens ?» s’écrie-t-il ? Pour l’heure, seul le FPLP (Front populaire pour la libération de la Palestine) et le Hamas palestinien ont dénoncé la visite de Benny Gantz a Rabat, « dans un contexte non innocent » et la signature et l’accord sécuritaire signé entre les deux parties considérant qu’il ne s’agit pas « d’une affaire interne, car il porte atteinte à la sécurité de la Nation arabe et musulmane ».

    Les menaces qui planent sur l’Algérie se précisent, quant à elles, chaque jour davantage. Elles dépassent les mots, les discours politiques qui alertent, elles sont concrètes. Ce jeudi, second jour de la visite du ministre de la Défense israélien à Rabat, a apporté suffisamment d’éléments le prouvant. Des médias dépêchés par Tel-Aviv pour couvrir l’événement ont fait des directs (i24News) pour annoncer que «les soldats marocains sont prêts à la guerre contre l’Algérie, ils rêvent de s’entraîner avec les soldats israéliens en Israël ou ailleurs ». Plus grave encore, ils ont fait la comparaison entre « l’excès de confiance qui règne au sein des militaires marocains avec celle qui régnait avant la guerre du Kippour (offensive syrienne et égyptienne qui avait surpris l’armée israélienne en 1973) ». Cette confiance n’a cependant rien de surprenant aujourd’hui, car les soldats marocains sont en fait habitués à ce genre de collaboration avec les militaires israéliens.

    Le conseiller de Benny Gantz a indiqué, ce jeudi encore, que « des générations et des générations sont venues en Israël mais undercover (sans que cela soit rendu public), personne ne savait cependant qu’ils étaient là » mais, poursuit la même source, « tout cela se fait au grand jour maintenant, cette visite de Benny Gantz est la concrétisation de relations qui a commencé par la politique, la diplomatie puis par la défense ». Cette coopération se fait au grand jour à présent. Durant le second jour de sa visite à Rabat, Benny Gantz s’est rendu, en compagnie de hauts responsables de l’armée sioniste, dans une base de parachutistes marocains vêtus de l’uniforme militaire israélien. Il y a eu aussi une rencontre avec le chef des services secrets marocain avec lequel il s’est entretenu de « questions de stratégie ». Lui-même (Benny Gantz) avait annoncé à son arrivée que ses entretiens allaient également porter sur la « menace iranienne » et qu’il n’était « pas là pour parler diplomatie ». Ces propos ont aggravé la déclaration faite en été dernier par le chef de la diplomatie israélienne qui évoquait, à partir de Rabat, « l’inquiétude que suscite le rapprochement de l’Algérie avec l’Iran et son rôle (celui de l’Algérie) dans la région ».

    Alger avait alors accusé le Maroc de « vouloir entraîner Israël dans une aventure » et le fait a accéléré la cassure entre les deux pays et mené à la rupture des relations diplomatiques. Les actes d’hostilité et les discours haineux en provenance de Rabat ont, en effet, redoublé depuis la normalisation avec Israël. Les Marocains avouent d’ailleurs eux-mêmes que Mohammed VI a rendu publique son alliance secrète avec Tel-Aviv dans le but de nuire à l’Algérie. Tous les observateurs étrangers ont également noté le fait que la visite du ministre israélien de la Défense au Maroc se soit déroulée dans un contexte de grande tension avec l’Algérie. Au-delà de leur aspect inédit, les accords de défense passés entre les armées israélienne et marocaine signent la mise en place d’un plan dangereux pour la région et il devrait passer l’implantation d’une base israélienne à Nador (Maroc) à moins d’une centaine de kilomètres des frontières algériennes.

    Ce mercredi, certains médias espagnols ont exprimé l’inquiétude de Madrid sur le sujet, soulignant que cette base allait être implantée non loin de Melilla, au sud de l’Espagne. Les mêmes sources ont établi le lien entre la visite de Benny Gantz et ce projet.

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 27/11/2021

    La menace sur l’Algérie se confirme

    La visite du ministre israélien de la Défense à Rabat s’est révélée chargée de messages dangereux qui confirment, au besoin, les menaces pesant sur l’Algérie.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – «La question de la menace iranienne sera également abordée dans les entretiens», a déclaré Benny Gantz aux journalistes de i24News qui l’accompagnaient. Le responsable de l’armée israélienne ajoute, ensuite, qu’il ne se trouve pas à Rabat pour «parler de diplomatie», des propos qui marquent une aggravation dans le discours que tient depuis un moment Tel-Aviv sur le sujet. La partie qui paraît être ciblée semble être une nouvelle fois l’Algérie déjà visée par des propos similaires durant l’été dernier.
    En visite à Rabat au cours du mois d’août, le chef de la diplomatie israélienne avait fait part de « l’inquiétude » d’Israël au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région et son rapprochement avec l’Iran qui se trouve dans «l’axe du mal».
    L’Algérie avait, elle, réagi par la voie de son ministre des Affaires étrangères en accusant le ministre marocain des Affaires étrangères d’être à l’origine de ces propos et de vouloir «entraîner Israël dans une aventure». «Nous avons des relations normales avec l’Iran. Certes, il y a eu une série de sanctions économiques et financières contre l’Iran, (…) nos relations économiques sont modestes.»

    Les propos de Benny Gantz ne sont cependant qu’une partie de la mission qu’il s’est fixée au Maroc. Des accords militaires de haute importance ont été conclus hier entre lui et le ministre marocain de la Défense. L’événement qui focalise l’attention depuis mardi 23 novembre, date d’arrivée de Benny Gantz à Rabat, est loin d’être anodin. C’est le premier responsable de l’armée israélienne à poser les pieds au Maghreb, au Maroc précisément, depuis la normalisation avec Tel-Aviv, et la première démarche israélienne surtout à déboucher sur des accords de cette nature.
    S’exprimant par voie de presse, des responsables israéliens ont d’ailleurs tenu à relever le caractère inédit de l’opération qui vient de se dérouler. «Nous avons des relations sécuritaires avec la Jordanie et l’Égypte, mais aucun accord militaire n’a encore été passé à ce jour. C’est pour cette raison que les accords portant sur la coopération en matière de défense avec le Maroc sont inédits», rapporte Times of Israël, citant un chef militaire hébreu.

    Avant son départ pour Rabat, Benny Gantz avait, lui, qualifié son voyage « d’historique» marquant un «grand succès» qui sera couronné par des «accords de défense». Pour l’heure, très peu d’informations officielles sont disponibles sur le mémorandum ratifié par les deux parties. L’attention est davantage focalisée sur le caractère inédit de ce qui vient de se dérouler, mais la presse israélienne évoque, elle, déjà, la possibilité d’assister à «des exercices militaires entre les armées des deux pays et une coordination sécuritaire».

    Tous s’accordent cependant à noter que cet événement survient dans un contexte de tensions avec l’Algérie, ce que relèvent également certains médias français, qui suivent de très près l’affaire, ainsi que plusieurs analystes qui tentent, eux, de décrypter les nouvelles donnes qui se jouent dans la région. Il y a quelques jours, le site en ligne Algérie 54 a interviewé un écrivain israélien connu pour ses positions antisionistes, qui éclairent davantage sur le sujet : «C’est une alliance stratégique fondamentale (…) Un élément décisif qui devrait assurer une place prépondérante à la monarchie marocaine dans la région, c’est donc l’Algérie qui est visée en premier lieu.» «Le ministre Gantz se déplace rarement à l’étranger. Il a dû se rendre une seule fois aux États-Unis depuis la formation de son gouvernement. C’est dire si sa visite au Maroc doit comporter des aspects stratégiques essentiels (…) Peut-être la livraison d’armement de pointe, manœuvres communes (…) il est possible que les deux armées définissent des plans à long terme pour verrouiller la région à leur profit et définir plusieurs scénarios d’attaque ou de défense.»

    Ce qu’il faut également savoir est que la visite du ministre israélien de la Défense intervient au moment où est évoquée la création d’une base militaire maroco-israélienne à Nador. Le 21 novembre dernier, le journal El Espanol révélait qu’un accord devait être signé entre Rabat et Tel-Aviv pour la création de cette base.
    En Algérie, un sénateur FLN, Dhiaa Eddine Belhebri, a d’ailleurs très vite rebondi sur cette information. Selon lui, «l’Algérie est ciblée par la visite du ministre israélien de la Défense qui se déplace pour un projet de création d’une base militaire à Nador qui est proche des frontières algériennes. Son objectif est de se rapprocher des frontières algériennes ». Israël aux portes d’Alger ?

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 25/11/2021

    #Maroc #Israël #Algérie #Benny_Gantz

  • L’Algérie saura faire face à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie saura faire face à l’alliance Maroc-Israël

    Algérie, Maroc, Israël, sionisme – L’Algérie saura faire face à l’alliance Maroc-Israël

    Le Makhzen dévoile la véritable nature des sentiments qu’il cultive à l’égard de l’Algérie. Le Maroc et Israël ont signé des accords militaires qui couvrent le développement de l’industrie militaire marocaine, l’échange de renseignements et l’installation d’une base militaire de l’entité sioniste à l’Est du royaume et à environ 200 kilomètres de ses frontières avec l’Algérie. N’est-ce pas là des actes de provocation à l’égard de notre pays?

    Il y a environ deux mois, à l’occasion de la fête du trône, M6, sur un ton solennel, dans un discours, avait longuement parlé de la fraternité algéro- marocaine et soutenu que notre pays ne pouvait rien craindre de son voisin de l’ouest. Mais ses actes par la suite disaient le contraire. Son armée à lâchement assassiné trois routiers algériens qui circulaient sur une zone internationale, il a permis à des officiels israéliens en visite dans son pays de menacer directement l’Algérie et a versé dans un activisme diplomatique pour faire admettre par la communauté internationale son plan d’annexion du Sahara occidental en faisant croire que l’Algérie est partie prenante dans le conflit dans cette région du monde.

    Le Maroc est allé loin, trop loin même dans sa dynamique de soumission et de normalisation de ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste. L’Égypte de Sadat qui était pionnière dans la dédiabolisation d’Israël en concluant avec elle les accords de Camp David, les Émirats, la Jordanie ou encore le Soudan, n’ont pas franchi le pas de la soumission à l’État sioniste. Ils se sont limités à des accords de libre circulation de leurs ressortissants, de partenariat économique. Ils se sont interdit d’ouvrir la boîte de Pandore en concluant des accords militaires.

    Les accords militaires conclus à l’occasion de la visite du ministre israélien de la guerre Benny Gantz, par leur teneur sont une provocation contre l’Algérie. Ils prévoient la mise sur pied d’un système d’écoute, de surveillance de l’espace aérien, d’échanges de renseignements sécuritaires et militaires, l’installation d’une réplique du système anti missile dôme d’acier, et la fabrication de drone à usage militaire. Ils prévoient également la construction d’une usine de munitions. Cette palette couverte par des accords signés entre les deux parties ne laisse aucun doute sur la volonté du Maroc de prévoir et de préparer un conflit ouvert avec l’Algérie. Ils ne laissent aucun doute également sur sa volonté de vêtir l’habit du gendarme d’Israël et des occidentaux dans la région. Il faut préciser dans ce cadre que des capitales occidentales, voyant d’un très mauvais œil l’arrivée des Russes et des Chinois dans la région du Sahel, ont applaudi l’offre du Maroc qui vient d’ouvrir grands ses bras à Israël. Rabat est allée trop loin dans sa normalisation avec Israël et cela n’est pas seulement dangereux pour l’Algérie mais pour toute la région et la cause palestinienne.

    Des courbettes pour plaire aux lobbies
    Israël et le Maroc sont deux entités coloniales qui espèrent pousser la communauté internationale a reconnaitre leur souveraineté sur les territoires occupés. M6 ne s’embarrasse plus aujourd’hui pour faire appel aux cabinets et aux cercles sionistes de lobbying pour faire vendre son plan de large autonomie des territoires sahraouis. Depuis la signature des accords de normalisation au mois de juillet dernier, il ne se passe pas un jour sans qu’une délégation de journalistes ou d’hommes d’affaires israéliens ne soit convoyée vers Laâyoune pour lui permettre de prendre l’image d’un Maroc prospère et vivant dans la communion dans des frontières qui vont de la pointe Leona au sud du détroit de Gibraltar  à Laâyoune. C’est un mensonge qu’il veut vendre à la communauté internationale et que se sont promis de promouvoir des cercles de lobbying israélien en contrepartie d’une pleine soumission à l’État hébreu.

    Salah Goudjil: « l’Algérie est visée par cette normalisation »
    Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a indiqué jeudi que « c’est l’Algérie qui est visée » par la visite du ministre de la Défense de l’entité sioniste au Maroc. « Les ennemis se mobilisent de plus en plus pour porter atteinte à l’Algérie », a souligné M. Goudjil , précisant que, « aujourd’hui, les choses sont claires avec la visite du ministre de la Défense de l’entité sioniste au Maroc, après celle effectuée par le ministre des Affaires étrangères de cette entité dans ce pays voisin. Ce dernier avait menacé l’Algérie à partir du Maroc et il n’y a eu aucune réaction du gouvernement marocain ». « Si cette visite avait été celle du ministre du Tourisme ou de l’Economie de l’entité sioniste, elle aurait pu être interprétée comme entrant dans le cadre des relations déjà en place, bien que dissimulées, entre ce pays (Maroc) et l’entité sioniste, mais dès lors qu’il s’agit de la visite du ministre de la Défense de cette entité au Maroc, c’est l’Algérie qui est visée », a affirmé le président du Conseil de la nation. M. Goudjil n’a pas manqué de s’interroger : « où sont les frères, où est le monde arabe et où sont les frères palestiniens ? »

    Le Maroc muet face aux menaces qui visent l’Algérie
    Meir Masri, un   responsable politique israélien membre du comité directeur du parti travailliste et expert en relations internationales auprès de plusieurs organismes en Israël, maître de conférences de surcroît à l’Université et président-fondateur du Middle East Pact (MEP), ne se prive plus de menacer sur des tweets l’Algérie. À l’occasion de la visite de Gantz à Rabat il s’est permis d’écrire.  » Après cette visite, les Algériens et les Palestiniens n’ont qu’à bien se tenir. Nous allons définitivement occuper la Palestine et nous allons partager l’Algérie avec le Maroc ». Rien que ça et c’est une menace qui n’a pas fait réagir notre voisin de l’ouest qui nous veut du bien et qui affirme qu’il ne sera jamais une source de danger pour ses frères algériens. Meir Masri est passé maître dans la provocation. Il y’ a environ deux mois il avait twetté : « Si Tebboune ose attaquer le Maroc, il aura à faire à Israël… Et Israël ne plaisante pas. Le Maroc est une ligne rouge ». Ces menaces n’ont suscité aucune réaction du Maroc officiel ce qui prouve qu’il consent. Meir Masri, le Makhzen et tous ceux qui veulent du mal à l’Algérie verront leurs funestes desseins se briser car l’Algérie saura répondre à leurs provocations. Ils trouveront en face, un front uni de tous les Algériens qui se défendront et qui iront encore plus loin quand la sécurité de leur pays est menacée.
    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 27/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Benny_Gantz #Accord_sécuritaire #Accord_défense

  • Maghreb. Le Maroc et Israël scellent un accord militaire

    Maghreb. Le Maroc et Israël scellent un accord militaire

    Normalisation, Benny Gantz, accord sécuritaire – Maghreb. Le Maroc et Israël scellent un accord militaire

    Dans un contexte régional très tendu, Rabat et Tel Aviv signent un pacte sécuritaire sans précédent. L’initiative qui sème le trouble dans l’opinion marocaine est perçue comme une menace par l’Algérie

    C’est une première dans l’histoire des relations entre le Maroc et Israël. Les deux pays ont signé mardi 23 novembre un accord historique qualifié de « cadre solide pour formaliser les relations sécuritaires et soutenir des collaborations futures », selon un communiqué du ministère de la défense israélien. L’Israélien Benny Gantz, en charge de ce portefeuille, qui a paraphé le document avec son homologue son homologue, Abdellatif Loudiyi, s’est réjoui « d’une première visite formelle », d’une nouvelle étape en fait dans une coopération militaire qui ne date pas d’hier. Rabat s’équipe en effet discrètement depuis plusieurs années en Drones armés et autres logiciels de cyberespionnage israéliens. Il est désormais question «  d’échange d’expériences et d’expertise, transfert technologique, formations, coopération dans le domaine de l’industrie de défense », s’enthousiasme le Palais. Tel Aviv s’ouvre ainsi les perspectives de ventes d’armes à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros.

    Au Maroc, ce pacte n’est pas sans semer le trouble dans l’opinion. Une coalition propalestinienne de partis et ONG de gauche ainsi que les islamistes du mouvement Justice et Bienfaisance ont dénoncé la normalisation avec Israël et la venue au Maroc du « criminel de guerre Gantz », chef d’état-major lors de la guerre meurtrière de l’été 2014 à Gaza.

    Au plan géopolitique, l’accord nourrit de plus belle les tensions dans la région, notamment autour de l’enjeu du Sahara Occidental dont l’autodétermination est farouchement défendue par l’Algérie, soutien inconditionnel du Front Polisario. « Le Mossad à nos frontières » titre le quotidien algérien francophone l’Expression, proche du pouvoir, au lendemain de la signature de l’accord. « Israël sera chez elle au Maroc et aura l’Algérie à portée de missile, de drone et même d’incursion dans ses territoires », ajoute-t-il.

    L’Algérie qui a rompu ses relations diplomatiques avec son voisin suite à des déclarations jugées « hostiles », cherche à présent une parade face à ce qui est perçu comme une menace. La question saharienne est plus que jamais prioritaire dans l’offensive diplomatique très perceptible depuis le retour de Ramtane Lamamra, diplomate chevronné, à la tête du ministère des AE. Alger déploie des efforts de rapprochement et de consolidation des liens avec le Mali et le Niger (construction du gazoduc Trans Saharan Gaz Pipeline, TGSP, reliant le Nigeria à l’Algérie, via le Niger). La Russie, premier fournisseur d’armes (69 %), est de nouveau un partenaire privilégié. Les armées des deux pays ont récemment effectué des exercices communs. L’Algérie déploie également des efforts diplomatiques en direction de l’Espagne et de l’Italie. Le dégel est aussi apparemment en cours, dans les relations avec Paris.

    La lune de miel Israélo-Marocaine dans un contexte régional très tendu ouvre en tout état de cause une période de grande incertitude. Le roi Mohamed VI s’est offert une bombe à retardement, à contre-courant des intérêts des peuples maghrébins.
    Nadjib Touaibia

    Vendredi 26 Novembre 2021

    L’Humanité, 26/11/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Algérie #Sahara_Occidental #Benny_gantz

  • Maroc : des manifestations contre la normalisation réprimées

    Maroc : des manifestations contre la normalisation réprimées

    Maroc, Israël, normalisation, Benny Gantz – Maroc : des manifestations contre la normalisation réprimées

    Des manifestations contre la visite du ministre sioniste de la Défense, mercredi au Maroc, ont été réprimées par les forces de sécurité, dont une devant le siège du Parlement à Rabat, alors que d’autres actions sont prévues lundi dans le Royaume, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    Les forces de sécurité se sont massivement déployées aux abords du Parlement, après l’appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation à organiser une action contre la normalisation avec l’entité sioniste, coïncidant avec l’arrivée du ministre israélien Benny Gantz, selon des médias marocains.

    Les manifestants ont lancé des slogans condamnant la visite du responsable sioniste et rejetant la position du régime marocain concernant la normalisation. Ils considèrent que la « normalisation est une honte » pour le Maroc et « une trahison » pour la cause palestinienne.

    Les manifestants ont rejeté toute visite d’un responsable sioniste au Maroc, faisant remarquer que leur position « traduit celle du peuple marocain qui refuse depuis toujours tout rapprochement ou normalisation avec les sionistes et qu’il est et restera toujours aux côtés des Palestiniens et de leur juste cause ».

    Des manifestations dans d’autres villes du Royaume contre la normalisation ont également été interdites mercredi par les forces de l’ordre.

    Le régime du Makhzen et l’entité sioniste ont conclu, lors de cette visite, un accord-cadre visant à « renforcer la coopération sécuritaire entre les services de renseignement marocains et israéliens », mais pour les manifestants c’est « l’accord de la honte qui vise à exterminer des peuples ». Ce document fait du Maroc le premier pays arabe à signer des accords militaires avec l’entité sioniste.

    Sur une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux, on pouvait voir des manifestants jeter des pierres contre un portrait géant du roi Mohamed VI, en signe de protestation contre l’accueil au Maroc d’un membre du gouvernement responsable du malheur des Palestiniens.

    Condamnée et qualifiée de « crime majeur de normalisation » par les défenseurs de la cause palestinienne, la visite du ministre sioniste au Maroc constitue, soulignent-ils, « un pas extrêmement dangereux », rappelant la responsabilité de l’Etat marocain à la tête du Comité El-Qods mais aussi envers le peuple marocain qui rejette catégoriquement la normalisation.

    Pour leur part, la Commission marocaine de soutien aux causes de la Nation et l’Initiative marocaine de Soutien (au peuple palestinien) ont condamné cette visite, appelant le peuple marocain à la vigilance et à l’unité contre le plan sioniste qui vise à déstabiliser la région et l’invitant à mener des actions de protestation contre la normalisation.

    L’Observatoire marocain contre la normalisation a estimé, pour sa part, que la signature des accords entre les deux parties constituait un « recul sans précédent » par rapport aux positions politiques du pays.

    Sur les réseaux sociaux, les internautes ont réagi avec véhémence à la visite du ministre sioniste, annonçant plusieurs manifestations à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le 29 novembre courant.

    #Maroc #Israël #Normalisation #Benny_Gantz #Manifestations