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  • L’Algérie fait peur à ses ennemis

    L’Algérie fait peur à ses ennemis

    Algérie, Maroc, Israël, Sahara Occidental – L’Algérie fait peur à ses ennemis

    Les sionistes utilisent le Maroc pour leurs intérêts
    Au moment où les relations algéro-marocaines sont sous tension, le Maroc continue dans le processus de normalisation avec l’entité sioniste. Le ministre de la Défense de l’entité sioniste Benny Gantz se rend au Maroc, pour s’apprêter à conclure un accord visant à renforcer la coopération militaire. La force militaire de l’Algérie et sa puissance régionale a fait peur à ses ennemis qui font des alliances en essayant de s’implanter dans la région pour créer un déséquilibre dans les pays nord-africains.

    Le Maroc cherche un nouvel allié politico-militaire dans la région à travers l’officialisation de sa relation avec l’entité sioniste, afin de réaliser ses objectifs et ses intérêts même en détriment la stabilité géostratégique de la région, a déclaré à Maghreb Info le Docteur en relations internationales Abdelhamid Kerroud. Cette relation existait depuis 60 ans d’une façon officieuse et déclarée officielle durant ces derniers mois, a-t-il indiqué. Dans le cadre du processus de normalisation des relations entre l’entité sioniste et les pays arabes des «accords d’Abraham », soutenu par l’administration Trump, le Maroc a établi officiellement des relations avec l’entité sioniste en décembre 2020. Comme récompense, Washington avait reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidentale, le territoire occupé par les Marocains.

    L’analyste a souligné que l’entité sioniste cherche à s’implanter officiellement dans la région et à avoir un débouché en Méditerranée. Le Maroc constitue un relais de l’entité sioniste et il représente un sous-traitant dans la région, a-t-il ajouté. En matière de coopération de défense, le Makhzen cherche de l’équilibre militaire avec l’Algérie qui est une puissance militaire navale et aérienne régionale selon le classement de plusieurs organismes spécialisés dans le monde. « Le Maroc invite l’entité sioniste de loin pour s’implanter au nord de l’Afrique ce qui constitue aussi une menace pour la région. Le Maroc essaye de tenir de l’équilibre avec l’Algérie mais à travers l’entité sioniste et non pas à travers les relations bilatérales ou multilatérales des pays de la région », a confirmé Kerroud. Il a précisé que le Maroc d’aujourd’hui s’accroche de tous les moyens et mettre en œuvre n’importe quelle politique qui réalise ses objectifs dans la région au détriment de sa population, de l’Algérie et de la stabilité au Maghreb et en Méditerranée orientale. L’Algérie est sur son territoire aérien, terrestre et maritime et est en train de s’armer depuis des décennies pour la défense de son territoire. « L’Algérie opère chez elle et non pas dans un autre territoire lointain comme le cas de l’entité sioniste ou d’autres puissance qui émergent dans la région. Par contre le Maroc est en train de faire un rattrapage en matière de défense pour arriver au même niveau que l’Algérie qui la dépasse dans plusieurs volets », a indiqué l’analyste.

    L’entité sioniste vise l’Algérie pour sécuriser ses intérêts

    L’Algérie est visée après la chute de certains pays durant le printemps arabe, a déclaré à Maghreb Info l’expert des questions sécuritaires et stratégiques, le colonel à la retraite, Abdelhamid Larbi Chérif. « L’entité sioniste veut détruire tous les pays arabes et cherche à les diviser pour les affaiblir. Elle n’accepte pas l’existence d’un pays arabe plus grand et plus fort que l’entité sioniste dans son projet du grand Moyen-Orient qu’il ne faut ignorer », a-t-il souligné. Il a ajouté que l’entité sioniste planifie son implantation dans la région de la Méditerranée et vise l’Algérie depuis sept ans, après la crise de sécurité en Syrie où l’entité sioniste est impliquée ainsi que la chute de la Lybie et l’Irak. « L’Algérie a eu rôle important dans le refus de la normalisation avec l’entité sioniste et dans la guerre arabe contre les sionistes en 1967-1973. Le peuple algérien refuse entièrement qu’il y ait un Etat sioniste durant toute son histoire», a précisé l’ex-colonel. Il a expliqué que l’entité sioniste prend en charge la situation dans le nord africain suite à la décision des Etats Unis, son allié, de renforcer ses alliances sans le sud-est de l’Asie pour faire face à la puissance chinoise.

    Selon l’expert, l’entité sioniste utilise depuis 1977 des groupes terroristes dans son agenda de détruire les pays arabes en commençant par l’Afghanistan à l’intervention militaire étrangère dans les pays arabes. « Les groupes terroriste sont des outils de renseignement à l’entité sioniste », a-t-il affirmé. L’expert des questions sécuritaires et stratégiques a précisé que le danger de l’entité sioniste sur l’Algérie est de nourrir les mouvements séparatistes et la création de l’instabilité dans le pays. En ce qui concerne le Maroc, il a souligné que le problème réside dans la construction d’une force militaire algérienne que les Marocains n’ont pas pu atteindre depuis l’an 2003. Sur le plan économique, l’entité sioniste vise également le potentiel que possèdent l’Algérie et les pays de la région nord-africaine. A ce propos, l’expert a confirmé que l’implantation de l’entité sioniste dans l’ouest de la Méditerrané est étudiée, en cherchant à sécuriser son passage économique dans la méditerranée dans le cas où un conflit s’est déclenché sur cette zone car le littoral algérien s’étend sur plus de 1.600 kilomètres. Pour rappel, la société de l’entité sioniste Ratio Petroleum avait annoncé récemment un partenariat avec le Maroc pour l’exploration d’hydrocarbures au large de Dakhla, au Sahara occidental.

    Le Makhzen et l’entité sioniste suivent tous les deux la politique d’occupation

    La visite du ministre de la Défense de l’entité sioniste ouvre la voie à l’installation d’une alliance militaire contre le Sahara occidental et en Palestine occupé. Le Maroc et l’entité sioniste ont plusieurs points en commun et une politique de convergence. Selon l’analyste Abdelhamid Kerroud, le cas de Sahara occidental est une affaire de décolonisation du territoire en Afrique que l’ONU supervise depuis près de 50 ans et que le Maroc essaye d’entamer le processus de résolution de ce conflit en faisant appel à l’entité sioniste, cette dernière qui est rejetée par plusieurs forces vives même au sein du Maroc. « L’entité sioniste est une force d’occupation de la Palestine au même titre que le Maroc occupe illégalement le Sahara occidental », a-t-il indiqué. Pour sa part, l’expert des questions sécuritaires et stratégiques, Abdelhamid Larbi Chérif a déclaré que le Polisario et le peuple sahraoui doivent réévaluer la situation du Sahara occidental car il n’existe aucun pays qui a eu son indépendance par l’ONU ou le conseil de la sécurité. « Qui peut parier sur l’entité sioniste qui n’a pas pu faire face à la résistance palestinienne ? », a-t-il indiqué. L’entité sioniste vit actuellement, selon l’expert, une peur et se pose des questions sur sa capacité de rester dans la région de Moyen-Orient si une guerre sera déclenchée contre elle.

    La coopération militaire entre le Maroc et l’entité sioniste définit leur but d’imposer une force étrangère dans la région de la Méditerranée. Cet accord pose la première pierre de l’installation d’importantes relations de sécurité qui menacent tous les pays nord-africains. La puissance e l’Algérie et tout son potentiel dans le cadre militaire a fait peur au Maroc ainsi que l’entité sioniste qui essayent de la déstabiliser. Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que les sionistes ne font jamais un pas sans qu’il ne réponde à leurs intérêts en premier lieu et leur relation avec le Maroc n’est qu’un outil pour arriver à leurs propres objectifs dans la région.

    Maghreb Info, 23/11/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Sahara_Occidental #Benny_Gantz

  • Israël va formaliser ses liens de défense avec le Maroc

    Maroc, Israël, normalisation, défense – Israël va formaliser ses liens de défense avec le Maroc

    Le voyage du ministre de la défense Benny Gantz à Rabat formalisera une coopération sécuritaire non officielle.

    Le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, se rend au Maroc pour « officialiser » la coopération en matière de sécurité entre les deux pays. Ce voyage de deux jours, qui débute mardi, intervient moins d’un an après que le Maroc a normalisé ses liens avec Israël dans le cadre d’un accord négocié par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump. En contrepartie, Washington a reconnu la souveraineté du royaume nord-africain sur le territoire contesté du Sahara occidental. M. Gantz, premier ministre israélien de la Défense à effectuer une visite officielle au Maroc, signera « un protocole d’accord qui définira les grandes lignes de la coopération en matière de défense entre les deux pays », a indiqué son bureau.

    Le voyage vise à « jeter les bases de toute coopération future en matière de sécurité entre Israël et le Maroc », a déclaré une source familière de la visite. « Jusqu’à présent, il y avait un certain niveau de coopération, ceci la formalise vraiment », a déclaré la source.

    Le Maroc contrôle la majeure partie du Sahara occidental et considère l’ancienne colonie espagnole comme son territoire souverain. Des tensions ont éclaté entre le Maroc et l’Algérie, qui soutient le mouvement indépendantiste du Front Polisario au Sahara occidental.

    L’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en août en invoquant des « actions hostiles » – une accusation démentie par Rabat. Au début du mois, Alger a accusé le Maroc d’avoir tué trois civils algériens sur une route du désert, faisant craindre une escalade.

    Le chef du Polisario, Brahim Ghali, a déclaré la semaine dernière que le mouvement avait décidé d’intensifier ses opérations militaires.

    Le timing n’est pas une coïncidence
    Bruce Maddy-Weitzman, un expert israélien du Maroc, a déclaré que le timing de la visite de Gantz et de la signature d’un accord n’était pas une coïncidence. « Il est possible que dans le contexte des tensions entre le Maroc et l’Algérie, ce soient les Marocains qui y tiennent », a-t-il déclaré.

    « Il me semble que les Marocains sont ceux qui tiennent à montrer à tout le monde – leur propre public, leurs rivaux algériens, l’Occident – qu’ils approfondissent leurs relations avec Israël », a déclaré le professeur de l’université de Tel Aviv.

    Le Maroc et Israël ont établi des liens en 1993, mais Rabat les a rompus au début de la deuxième Intifada (soulèvement) palestinienne en 2000.

    Rabat a normalisé ses relations avec Israël en décembre dernier, peu après que les Émirats arabes unis et Bahreïn aient fait des annonces similaires.

    Les avantages du recalibrage
    Les accords négociés par les États-Unis ont facilité les accords de coopération politique, culturelle et économique.

    Le mois dernier, la société israélienne Ratio Petroleum a annoncé un accord avec Rabat sur des « opérations d’exploration » au large de Dakhla, au Sahara occidental.

    Le ministère israélien de la défense supervise toutes les exportations de produits de sécurité, l’État juif proposant des produits de pointe allant des drones d’attaque au célèbre système de défense antimissile Iron Dome.

    Un produit israélien, le logiciel espion Pegasus de l’ONS, est déjà arrivé au Maroc, selon Amnesty International et l’organisation « Histoires interdites » basée à Paris.

    Une porte-parole de Gantz n’a pas voulu faire de commentaires sur l’ONS ou sur d’autres technologies de défense qui pourraient être discutées lors de la visite.

    Le logiciel Pegasus aurait également été découvert sur les téléphones de responsables palestiniens.

    Le conflit israélo-palestinien continue de mobiliser la société civile, les islamistes et l’extrême gauche au Maroc, avec un appel à une manifestation le 29 novembre contre la « normalisation rampante avec Israël » et en soutien aux Palestiniens.

    Selon Maddy-Weitzman, si Rabat n’a pas abandonné la cause palestinienne, « il y a trop d’autres intérêts en jeu, trop d’autres avantages à tirer d’un recalibrage ».

    « La plupart des pays de la région ne veulent tout simplement plus être pris en otage sur cette question, ils veulent poursuivre leurs intérêts tels qu’ils les définissent, et à ce stade, Israël a manifestement beaucoup à offrir », a-t-il déclaré.

    Pendant ce temps, le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a fait l’éloge lundi de la proposition marocaine sur le Sahara Occidental, signalant un nouveau soutien malgré la tension croissante sur le territoire avec l’Algérie.

    Blinken « a noté que nous continuons à considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste, et une approche potentielle pour satisfaire les aspirations du peuple du Sahara Occidental », a déclaré le porte-parole du Département d’Etat Ned Price.

    Aljazeera, 23/11/2021

    #Maroc #Israël #Benny_Gantz #Défense #Armes

  • Algérie-Russie : Une amitié à l’épreuve du temps

    Algérie, Russie, Maroc, Israël, Etats-Unis, armes hypersoniques – Algérie-Russie : Une amitié à l’épreuve du temps

    La Russie a développé des armes hypersoniques. Alors que la tension monte entre l’Algérie et le Maroc, Alger consolide ses relations avec Moscou…

    L’annonce date de 2018. Le président russe Vladimir Poutine évoquait alors la mise en service d’armes hypersoniques « invincibles ». Trois ans plus tard, Moscou est entrée dans une phase plus opérationnelle. Le missile de croisière Zircon a été testé à trois reprises en juillet, en octobre et ce jeudi 18 novembre. Et le moins que l’on puisse dire est que ce missile a le mérite de rendre obsolète le dispositif militaire de toutes les autres puissances militaires mondiales.

    A vrai dire, depuis l’annonce par la Russie de la commercialisation du « Mini-Kinzhal », le missile hypersonique utilisable par les avions de chasse, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont commencé à revoir la défense de leurs alliés, au Japon et en Europe notamment.

    Pour le moment, la Russie n’a vendu ces nouvelles armes qu’à la Syrie. Mais des négociations sont actuellement en cours avec l’Iran et il semble de plus en plus envisageable que le premier allié africain de la Russie, l’Algérie, acquière également des armes hypersoniques russes.

    Une amitié à l’épreuve du temps
    Les relations entre Moscou et Alger ne datent pas d’hier. En pleine Guerre froide, l’Algérie avait accueilli de nombreuses figures du tiers-mondisme, des militants panafricains ou de simples partisans de l’idéologie du bloc de l’Est : Amilcar Cabral, Frantz Fanon, Che Guevara, Nelson Mandela ou encore Eldridge Cleaver. Il faut aussi rappeler que le deuxième chef de l’Etat algérien, Ahmed Ben Bella, était l’un des rares non-Russes décorés de l’Etoile d’Or de l’ordre de Lénine depuis 1963.

    Depuis son indépendance, l’Algérie s’est rapprochée de la Russie, et cette relation n’a jamais connu de bas. Outre les intérêts diplomatiques communs et l’idéologie « gagnant-gagnant » portée par les deux Etats, ainsi qu’un désamour séculaire pour l’Occident, Algérie et Moscou sont devenus au fil du temps de réels partenaires.

    Un partenariat qui touche d’ailleurs à plusieurs secteurs : aéronautique, aérospatiale, culture, éducation, commerce, hydrocarbures, coopération militaire… La Russie organise chaque année les Journées de l’Algérie à Moscou et à Saint-Pétersbourg, et le pays nord-africain accueille de son côté les Journées de la culture russe dans ses trois villes majeures depuis une décennie.

    Une coopération militaire, mais pas seulement
    C’est surtout depuis 2001 que la coopération militaire entre l’Algérie et la Russie a franchi un cap, s’appuyant sur les liens d’amitié de longue date entre les deux pays.

    En 2006, le président russe Vladimir Poutine avait effacé la dette algérienne estimée à 4,7 milliards de dollars. Les échanges commerciaux, qui plafonnaient à 200 millions de dollars en 2000, dépassent aujourd’hui les 5 milliards de dollars. En 2018, plus des deux-tiers des armes algériennes provenaient de Russie.

    Surtout, depuis 2007, l’alliance entre l’entreprise russe Gazprom et la major africaine Sonatrach a bouleversé le marché gazier mondial. « Vers l’OPEP du gaz », annonçait Roman Kupchinsky. Et pour cause : l’alliance gazière algéro-russe fournit aujourd’hui plus de 27 % de son gaz à l’Europe et contrôle en majeure partie les prix du gaz naturel.

    Cerise sur le gâteau : les revenus du gaz algérien ont été multipliés par deux et représentent, pour la Russie, plus de 11 % de son PIB et 8 % de ses exportations.

    Un pacte solide dans un monde qui bouge
    Côté diplomatique, l’Algérie et la Russie font souvent front, surtout en ce qui concerne les dossiers africains. De quoi conforter Alger, dont la politique diplomatique a été revue ces trois dernières années, notamment avec le retour au premier rang du ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.

    Ce dernier a relancé plusieurs projets africains datant de 2015, de la Transsaharienne à l’Accord d’Alger, en passant par la lutte antiterroriste au Sahel ou la recherche d’une solution africaine au dossier libyen. Là où Alger intervient, la Russie n’est pas loin. On l’a d’ailleurs vu au Mali ou avec la montée des tensions entre la France et les pays africains francophones.

    Parallèlement, une course à l’armement a débuté, notamment à cause des relations qui se dégradent d’année en année entre les deux voisins nord-africains, l’Algérie et le Maroc. En cause, le conflit sahraoui et la normalisation des relations entre le royaume chérifien et israël. Et bien que la supériorité militaire algérienne soit indiscutable, et que le conflit entre les deux Etats reste très hypothétique, la dissuasion militaire reste importante. Pour le Maroc comme pour l’Algérie, se munir des dernières technologies militaires est une étape cruciale en pleine guerre froide nord-africaine.

    Le rôle de la Russie dans le conflit Algérie-Maroc
    Si le Maroc peut compter sur la France et Israël, l’Algérie, elle, s’est tournée vers son alliée de toujours, la Russie, pour renforcer son arsenal. Après les derniers incendies dans l’est algérien, Alger a promptement acheté le module de la Beriev russe pour tous ses avions militaires, permettant de les transformer en Canadairs en puissance, pour à peine 20 % du coût d’un avion bombardier d’eau occidental.

    Dans le secteur de la cyberdéfense, l’Algérie compte sur la technologie russe depuis des années. Et depuis le scandale Pegasus, ce volet de la coopération sécuritaire prend davantage d’importance. « Etant donné que la Russie est le premier partenaire militaire de l’Algérie, une collaboration avec ce pays serait nécessaire pour lancer le développement de ce genre de technologies, dont celles du cryptage électronique, avant que les ingénieurs algériens ne se mettent à développer leurs propres outils en y associant les universités », affirme le docteur Mohamed Salah Djemal, spécialiste de sécurité en Afrique au Centre européen des études de contreterrorisme (ECCI).

    Pour ce qui est des drones et des technologies de pointe, l’Algérie, comme le Maroc, a récemment conclu des accords avec la Turquie et les Etats-Unis, qui préfèrent rester en marge du conflit entre voisins.

    Mais avec l’arrivée sur le marché des armes hypersoniques, la Russie a pris un coup d’avance. Un avantage, par ricochets, pour l’Algérie qui pourrait bien devenir le premier allié africain de Moscou à obtenir ces armes.

    Le Journal de l’Afrique, 19/11/2021

    #Algérie #Russie #Maroc #Israël #EtatsUnis #Armes_hypersoniques

  • Miss Grèce boycotte « Miss Universe » à cause de la Palestine!

    Miss Grèce, Miss Universe, Israël – Miss Grèce boycotte « Miss Universe » à cause de la Palestine!

    La représentante de la Grèce, Rafaela Plastira, s’est retirée du concours « Miss Monde » qui se déroulera en Israël le mois prochain, en raison des hostilités contre la Palestine .

    Le mannequin a annoncé sa retraite via Instagram, où elle conserve également une photo avec le drapeau palestinien.  » Je ne peux pas aller jusqu’à ce stade et prétendre que rien ne se passe quand les gens se battent pour leur vie là-bas « , a déclaré le mannequin.

    L’annonce de Rafaela en détail
    « Ça me fait mal parce que j’ai attendu de nombreuses années pour réaliser mon rêve, mais aussi pour vous montrer de quoi je suis capable de faire. Je ne participerai pas au concours « Miss Univers » cette année. La raison en est le pays (Israël). Je ne veux en aucun cas dire que je recommande à la mère d’être inactive.

    J’aime tous les pays du monde, mais mon cœur est avec tous ces gens qui se battent pour leur vie en Israël et en Palestine. « Je ne peux pas monter sur scène et prétendre que rien ne se passe quand les gens se battent pour leur vie là-bas. »

    La décision de Rafaela est saluée par les organisations pro-palestiniennes , tandis qu’une foule sur les réseaux sociaux soutient le modèle, exprimant sa sympathie.

    Réactions en Afrique du Sud aussi
    Dans le même temps, le gouvernement sud-africain a retiré son soutien au concours de beauté Miss Afrique du Sud. , après l’intransigeance des organisatrices et leur décision d’ignorer les conseils contre leur participation au concours « Miss Univers ». Les atrocités commises par Israël contre les Palestiniens et le gouvernement, en tant que représentant légitime du peuple sud-africain, ne peuvent être corrélées avec elles.

    Dans un effort pour décrire ce que cela signifierait de participer au concours de Miss Univers pour les Sud-Africains et bien d’autres dans le monde, les organisateurs de Miss Afrique du Sud ont été invités à voir le point de vue de l’archevêque Desmond Tutu, qui a dit à propos des Palestiniens :  »  » Leur l’humiliation est familière à tous les Sud-Africains noirs qui ont été scandés, torturés, insultés et attaqués par les forces de sécurité du gouvernement de l’apartheid.

    News Center, 23/11/2021

    #Miss_grèce #Miss_univers #Israël #Rafaela_Plastiri

  • Maroc: Les 2 décisions qui inquiètent l’Espagne

    Maroc: Les 2 décisions qui inquiètent l’Espagne

    Maroc, Espagne, Israël, Ceuta, Melilla – Maroc: Les 2 décisions qui inquiètent l’Espagne

    Deux décisions prises par le Maroc inquiètent vivement l’Espagne ces jours-ci. La première est d’ordre militaire et la seconde d’ordre économique, mais qui peut avoir de graves retombées écologiques.

    C’est un média espagnol qui rapporte ces inquiétudes qui surviennent à quelques jours de la visite au Maroc du ministre de la Défense israélien, Benny Gantz, dans le cadre de l’accélération du rythme de normalisation dans lequel s’est empêtré le régime du Makhzen et qui a provoqué un torrent de colère populaire au sein de la société marocaine. La première source d’inquiétude des autorités espagnoles est liée à un accord militaire entre le Maroc et Israël. En effet, selon le journal El Espanol, le Maroc prévoit de signer un accord avec Israël pour l’établissement d’une base militaire dans la ville d’Afsous à Nador, près de l’aéroport international de Laroui au sud de Melilla. Les autorités espagnoles y voient une «menace pour la sécurité de la ville espagnole de Melilla, située à seulement 68 kilomètres de la région » où est prévue l’emplacement de cette base militaire.

    Citant des experts espagnols, la même source a ajouté que « des responsables du renseignement étranger ont mis en garde contre ce projet qui va au-delà, selon eux, des accords d’Abraham signés en octobre 2020″ entre l’entité sioniste et un nombre de pays arabes.

    L’autre inquiétude de l’Espagne est liée à l’autorisation que vient d’accorder le Maroc à une société qatarie pour effectuer des forages pétroliers près des eaux des îles Canaries. C’est surtout au niveau de l’archipel que cette décision marocaine inquiète y voyant un «risque environnemental pour la région ».

    S. H.

    L’Algérie d’aujourd’hui, 21/11/2021

    #Maroc #Espagne #Israël #Base_militaire #Ceuta #Melilla #Iles_Canaries #Prospections

  • Déclarations de Blinken et Bourita avant leur rencontre

    Déclarations de Blinken et Bourita avant leur rencontre

    Maroc, Etats-Unis, Sahara Occidental, Israël – Déclarations de Blinken et Bourita avant leur rencontre

    Le secrétaire Antony J. Blinken et le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita avant leur rencontre
    SECRÉTAIRE BLINKEN : Bonjour à tous. C’est un plaisir d’avoir mon ami Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères du Maroc, ici au Département d’État. Nous avons eu l’occasion de discuter et de nous voir à plusieurs reprises depuis janvier. Mais c’est surtout bien de l’avoir ici au département car nous avons un partenariat de longue date avec le Maroc, que nous voulons renforcer et approfondir.

    Nous aurons aujourd’hui l’occasion de parler de plusieurs enjeux dans la région. Nous aurons l’occasion d’évoquer la très importante normalisation des relations entre le Maroc et Israël et le travail qui s’y fait. Et c’est aussi, je pense, une visite opportune parce que nous avons maintenant un nouvel envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, et j’ai hâte de parler au ministre de son travail et de ses efforts là-bas. .

    Mais sur ce, Nasser, bienvenue. C’est super de vous avoir ici.

    MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES BOURITA : Merci. Merci beaucoup, Tony, et toujours un plaisir d’être ici. Et comme vous l’avez dit, nous avons un partenariat de très longue date et il est temps de l’enrichir davantage – d’enrichir notre dialogue stratégique, notre coopération militaire, comment défendre nos intérêts et d’autres sujets dans le monde. Et je pense que les défis auxquels nous sommes confrontés, les défis mondiaux – changement climatique, extrémisme – mais aussi dans certaines régions de la Libye et de l’Afrique donnent plus de pertinence à cette relation, et c’est exactement la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI – de promouvoir et rendre cette relation de plus en plus forte. Merci.

    SECRÉTAIRE BLINKEN : Merci.

    Département d’Etat américain, 22/11/2021

    #Maroc #EtatsUnis #Sahara_Occidental #Israël #Normalisation

  • Algérie-Russie : commerce, gaz… et armes hypersoniques

    Algérie-Russie : commerce, gaz… et armes hypersoniques

    Algérie, Russie, Maroc, Israël, Sahara Occidental – Algérie-Russie : commerce, gaz… et armes hypersoniques

    La Russie a développé des armes hypersoniques. Alors que la tension monte entre l’Algérie et le Maroc, Alger consolide ses relations avec Moscou…Selon l’analyse du « Journal de l’Afrique »

    Le président russe Vladimir Poutine évoquait alors la mise en service d’armes hypersoniques  » invincibles « . Trois ans plus tard, Moscou est entrée dans une phase plus opérationnelle. Le missile de croisière Zircon a été testé à trois reprises en juillet, en octobre et ce jeudi 18 novembre. Et le moins que l’on puisse dire est que ce missile a le mérite de rendre obsolète le dispositif militaire de toutes les autres puissances militaires mondiales.

    A vrai dire, depuis l’annonce par la Russie de la commercialisation du « Mini-Kinzhal « , le missile hypersonique utilisable par les avions de chasse, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont commencé à revoir la défense de leurs alliés, au Japon et en Europe notamment.

    Pour le moment, la Russie n’a vendu ces nouvelles armes qu’à la Syrie. Mais des négociations sont actuellement en cours avec l’Iran et il semble de plus en plus envisageable que le premier allié africain de la Russie, l’Algérie, acquière également des armes hypersoniques russes.

    Les relations entre Moscou et Alger ne datent pas d’hier. En pleine Guerre froide, l’Algérie avait accueilli de nombreuses figures du tiers-mondisme, des militants panafricains ou de simples partisans de l’idéologie du bloc de l’Est : Amilcar Cabral, Frantz Fanon, Che Guevara, Nelson Mandela ou encore Eldridge Cleaver. Il faut aussi rappeler que le deuxième chef de l’Etat algérien, Ahmed Ben Bella, était l’un des rares non-Russes décorés de l’Etoile d’Or de l’ordre de Lénine depuis 1963.

    Depuis son indépendance, l’Algérie s’est rapprochée de la Russie, et cette relation n’a jamais connu de bas. Outre les intérêts diplomatiques communs et l’idéologie  » gagnant-gagnant  » portée par les deux Etats, ainsi qu’un désamour séculaire pour l’Occident, Algérie et Moscou sont devenus au fil du temps de réels partenaires.

    Un partenariat qui touche d’ailleurs à plusieurs secteurs : aéronautique, aérospatiale, culture, éducation, commerce, hydrocarbures, coopération militaire… La Russie organise chaque année les Journées de l’Algérie à Moscou et à Saint-Pétersbourg, et le pays nord-africain accueille de son côté les Journées de la culture russe dans ses trois villes majeures depuis une décennie.

    C’est surtout depuis 2001 que la coopération militaire entre l’Algérie et la Russie a franchi un cap, s’appuyant sur les liens d’amitié de longue date entre les deux pays.

    En 2006, le président russe Vladimir Poutine avait effacé la dette algérienne estimée à 4,7 milliards de dollars. Les échanges commerciaux, qui plafonnaient à 200 millions de dollars en 2000, dépassent aujourd’hui les 5 milliards de dollars. En 2018, plus des deux-tiers des armes algériennes provenaient de Russie. Surtout, depuis 2007, l’alliance entre l’entreprise russe Gazprom et la major africaine Sonatrach a bouleversé le marché gazier mondial.  » Vers l’OPEP du gaz « , annonçait Roman Kupchinsky. Et pour cause : l’alliance gazière algéro-russe fournit aujourd’hui plus de 27 % de son gaz à l’Europe et contrôle en majeure partie les prix du gaz naturel.

    Cerise sur le gâteau : les revenus du gaz algérien ont été multipliés par deux et représentent, pour la Russie, plus de 11 % de son PIB et 8 % de ses exportations. Côté diplomatique, l’Algérie et la Russie font souvent front, surtout en ce qui concerne les dossiers africains. De quoi conforter Alger, dont la politique diplomatique a été revue ces trois dernières années, notamment avec le retour au premier rang du ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.

    Ce dernier a relancé plusieurs projets africains datant de 2015, de la Transsaharienne à l’Accord d’Alger, en passant par la lutte antiterroriste au Sahel ou la recherche d’une solution africaine au dossier libyen. Là o˘ Alger intervient, la Russie n’est pas loin. On l’a d’ailleurs vu au Mali ou avec la montée des tensions entre la France et les pays africains francophones.

    Parallèlement, une course à l’armement a débuté, notamment à cause des relations qui se dégradent d’année en année entre les deux voisins nord-africains, l’Algérie et le Maroc. En cause, le conflit sahraoui et la normalisation des relations entre le royaume chérifien et Israël. Et bien que la supériorité militaire algérienne soit indiscutable, et que le conflit entre les deux Etats reste très hypothétique, la dissuasion militaire reste importante.

    Par B. Chellali

    Lemaghreb.dz, 21/11/2021

    #Algérie #Russie #Israël #Maroc #Sahara_Occidental

  • La normalisation avec Israël fragilise la cause palestinienne

    Maroc, Israël, Palestine, Etats-Unis, Joe Biden, Sahara Occidental – La normalisation avec Israël fragilise la cause palestinienne

    Le fondateur d’Orient XXI, Alain Gresh, revient sur les conséquences de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël annoncée fin 2020.

    Début décembre, après les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, le Maroc est devenu le quatrième pays à normaliser ses relations avec Israël en six mois. Un accord négocié par les États-Unis qui a convaincu le royaume avec un argument de poids : la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, fondateur et directeur du journal en ligne Orient XXI, revient sur cette décision qui bouleverse la géopolitique régionale.

    Le Journal d’Afrique : Le Maroc n’est pas le premier pays musulman à établir des liens avec Israël, mais c’est le premier au Maghreb. Qu’est-ce que cela va changer dans la région?

    Alain Gresh : C’est une victoire pour Israël, car le Maroc est un pays important au Maghreb, mais aussi très influent en Afrique.

    La normalisation des relations avec Israël via les Emirats Arabes Unis et Bahreïn, puis via le Maroc, rompt le consensus du monde arabe qui balance la paix contre la reconnaissance d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale.

    Globalement, ce mouvement de normalisation fragilise la cause palestinienne. Croire que la normalisation équivaudra à la paix, c’est se moquer du monde.

    « Le Sahara occidental est un élément d’unité nationale »
    Cependant, la normalisation entre le Maroc et Israël n’est pas vraiment un tournant. Les relations entre eux existent depuis longtemps, notamment au niveau économique. Israël et le Maroc ont également coopéré dans la lutte contre le communisme en Afrique dans les années 1970 et 1980. Je ne pense pas que cette normalisation puisse faire bondir les relations économiques entre les deux pays.

    Le Sahara occidental en valait-il vraiment la chandelle ?

    Le Sahara occidental est un élément d’unité nationale. En échange d’une décision comme la normalisation avec Israël, qui est mal perçue par l’opinion marocaine, nous répondons à une demande nationale.

    N’est-ce pas un risque pour le Maroc ?

    C’est plutôt un succès pour la monarchie. Le Maroc peut se permettre une telle décision car l’Algérie est affaiblie et manque de scène régionale.

    Et puis les relations entre le Maroc et Israël existaient déjà, elles n’étaient pas secrètes. Les deux pays coopèrent dans plusieurs domaines.

    Que pense le peuple marocain de cette décision ?

    Dans les années 2000, les manifestations les plus importantes pour la cause palestinienne ont eu lieu au Maroc. Les sondages montrent un rejet de la normalisation dans le monde arabe.

    Mais la liberté d’expression est restreinte au Maroc et il est difficile de connaître l’état de l’opinion.

    « La normalisation a été annoncée dans les pays aux régimes autoritaires sur lesquels les États-Unis peuvent exercer des pressions. »
    On note aussi qu’une normalisation a été annoncée dans des pays aux régimes autoritaires sur lesquels les États-Unis peuvent faire pression. Le cas du Soudan est emblématique : la Maison Blanche envisageait de reconnaître Israël et de retirer le Soudan de sa liste noire de pays soutenant le terrorisme négociée avec les militaires soudanais au détriment de ces civils.

    Une telle décision peut-elle également être attendue pour d’autres pays voisins comme la Tunisie ou la Mauritanie ?

    La Tunisie est un contre-exemple. Son président est farouchement opposé à la normalisation avec Israël, et les gens peuvent exprimer leur désaccord si cela se produit.

    La Mauritanie a eu des relations diplomatiques avec Israël dans le passé et nous pouvons envisager de nouvelles pressions pour le reconstruire.

    Y a-t-il un risque que les tensions entre Alger et Rabat reprennent ?

    Il y a un risque, oui, mais difficile à définir tant l’échiquier algérien est difficile à lire avec la paralysie du pouvoir et l’évolution du Hirak. Mais cette question peut à un moment donné être posée par l’Algérie ou le Maroc.

    « Israël joue aujourd’hui un rôle important dans la sécurité des régimes dictatoriaux »
    Le Maroc est-il à Israël grâce à l’influence de Muhammad VI ? une porte d’entrée vers l’Afrique sur le continent ?

    L’Afrique a coupé les ponts avec Israël au moment de la guerre du Yom Kippour en 1973. Mais aujourd’hui, Israël joue un rôle important dans la sécurité des régimes dictatoriaux en particulier. Les États-Unis le savent bien, et le soutien du Maroc peut être bénéfique à Israël. Cependant, il existe un contrepoids sur le continent : l’Afrique du Sud, qui s’engage pour la cause palestinienne.

    Joe Biden désormais à la Maison Blanche, l’histoire peut-elle être réécrite ?

    Légalement, il ne semble pas revenir sur la décision de Donald Trump. Et ce n’est pas sa priorité de toute façon.

    Le Journal d’Afrique, 21/11/2021

    #Maroc #Israël #Palestine #Normalisation #Sahara_Occidental

  • Le Maroc à l’heure des manifestations anti-israéliennes

    Maroc, Israël, normalisation – Le Maroc à l’heure des manifestations anti-israéliennes

    Le gourou sioniste Gantz attendu cette semaine au Maroc où il est censé inaugurer une première base de drones sous couverture d’usine, risque-t-il de connaître la pire surprise de sa vie ? Pourquoi pas. Le Maroc se soulève contre l’entité sioniste.

    À l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le « Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation » a appelé les Marocains à descendre dans la rue à travers le Maroc.
    Selon Arabi 21, le « Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation » a appelé, dans un communiqué publié le 18 novembre sur sa page Facebook, tous ses branches et organes constitutifs, tous les militants et citoyens, hommes et femmes, à participer aux protestations qui seront organisées dans différentes villes et régions dans le pays le lundi 22 novembre 2021.

    Le Front a souligné qu’il fallait respecter la position de principe du peuple marocain qui continuait de soutenir la cause palestinienne.

    À la fin de l’année dernière, Israël, le Maroc et les États-Unis ont annoncé la décision de Rabat de reprendre ses relations diplomatiques avec Tel-Aviv.

    Le 29 novembre de chaque année, des événements marquant une solidarité avec le peuple palestinien sont organisés dans un certain nombre de pays du monde.
    Malgré la vive opposition de son peuple, le Maroc approfondit sa coopération avec Israël, donnant naissance à des accords bilatéraux dans de nombreux domaines, notamment le domaine militaire, selon le site Web ObservAlgerie.
    Le Maroc et Israël, qui n’ont en réalité jamais coupé les ponts par le passé, ne cessent d’intensifier leur coopération et l’échange de visites de délégations officielles. Des visites qui aboutissent à la signature des accords dans plusieurs domaines.

    En août dernier, soit sept mois après la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, s’est rendu au Maroc. Une visite qui confirme la volonté marocaine de renforcer ses liens avec Tel-Aviv, malgré les vagues d’indignation suscitées chez une bonne partie de l’opinion marocaine et dans de nombreux pays arabes.

    Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales et André Chamy, juriste international s’expriment sur le sujet.

    Pars Today, 20/11/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation

  • Un Palestinien fait 1 mort et 4 blessés avant d’être tué

    Palestine, Israël, Al Qods, Jérusalem – Un Palestinien fait 1 mort et 4 blessés avant d’être tué

    JERUSALEM (AP) – Un assaillant palestinien a tué un Israélien et en a blessé quatre autres avant d’être abattu par la police israélienne près de l’entrée d’un lieu saint de Jérusalem dimanche, a annoncé la police.

    La police a déclaré que l’attaque avait eu lieu près de l’entrée d’un sanctuaire contesté connu des Juifs sous le nom de Mont du Temple et des Musulmans sous le nom de Noble Sanctuaire. La violence autour du site, qui est considéré comme sacré par les deux confessions, a déclenché de précédentes séries de combats entre Israël et les Palestiniens, le plus récemment en mai.

    Les ambulanciers ont déclaré qu’une personne avait été grièvement blessée, une autre grièvement blessée et trois autres légèrement blessées. L’hôpital Hadassah de Jérusalem a déclaré plus tard que la personne grièvement blessée était décédée. Les ambulanciers ont déclaré que l’attaquant palestinien avait été confirmé mort sur les lieux.

    La police a déclaré que deux des personnes légèrement blessées étaient des officiers et a identifié l’agresseur comme un résident de Jérusalem-Est âgé de 42 ans. Le ministre de la Sécurité publique Omer Bar Lev a déclaré aux journalistes que le tireur était un membre de la branche politique du Hamas du camp de réfugiés de Shuafat à Jérusalem-Est, et que la femme de l’homme avait quitté le pays trois jours plus tôt.

    Les médias palestiniens ont identifié l’agresseur comme étant Fadi Abu Shkhaïdem et ont partagé une image de lui portant de longues robes noires et un manteau noir et portant une arme à feu similaire à celle montrée sur les photos de la police.

    Le Premier ministre Naftali Bennett a déclaré au début de la réunion hebdomadaire du Cabinet qu’il avait ordonné aux forces de sécurité d’être en alerte pour empêcher d’autres attaques.

    Le groupe militant du Hamas a salué l’attaque dans un communiqué mais n’a pas revendiqué la responsabilité, qualifiant l’incident d’ »opération héroïque ».

    « La résistance de notre peuple continuera d’être légitime par tous les moyens et outils contre l’occupant sioniste jusqu’à ce que nos objectifs souhaités soient atteints et que l’occupation soit expulsée de nos lieux saints et de toutes nos terres », a déclaré le porte-parole Abdel Latif al-Qanou.

    Dimiter Tzantchev, l’ambassadeur désigné de l’UE en Israël, a déclaré dans un communiqué sur Twitter que ses pensées étaient « avec les victimes de l’attaque lâche dans la vieille ville de Jérusalem » et a condamné « cette attaque insensée contre des civils. La violence n’est jamais la réponse.

    L’incident de dimanche était le deuxième du genre dans la vieille ville historique de Jérusalem ces derniers jours. Mercredi, un adolescent palestinien a été tué par balle après avoir poignardé deux policiers des frontières israéliens.

    Lors de cet incident, les deux policiers ont été hospitalisés et l’adolescent, identifié par la police comme un adolescent de 16 ans originaire de Jérusalem-Est, a été déclaré mort sur les lieux.

    Ces dernières années, les Palestiniens ont perpétré des dizaines d’attaques à l’arme blanche, à coups de fusil et à la voiture-bélier contre des civils israéliens et le personnel de sécurité. Les Palestiniens et les groupes de défense des droits soutiennent que certaines des voitures-bélier présumées étaient des accidents et accusent Israël d’avoir utilisé une force excessive.

    Mais les fusillades autour de la vieille ville de Jérusalem et de ses lieux saints sont relativement rares, et Israël maintient une présence sécuritaire importante dans la région.

    Israël a capturé Jérusalem-Est, y compris la vieille ville et ses lieux saints chrétiens, musulmans et juifs, ainsi que la Cisjordanie et la bande de Gaza lors de la guerre du Moyen-Orient de 1967. Il a ensuite annexé Jérusalem-Est dans un mouvement non reconnu par la plupart de la communauté internationale.

    Les Palestiniens recherchent la Cisjordanie occupée et Gaza pour un futur État indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale.

    Associated Press, 21/11/2021

    #Palestine #Israël #Alqods #Jérusalem