Étiquette : Israël

  • Algérie-Maroc: Nouvelle ingérence israélienne depuis Rabat

    Algérie-Maroc: Nouvelle ingérence israélienne depuis Rabat. Daniel Govrin, le nouvel ambassadeur d’Israël, accuse l’Algérie d’instrumentaliser les tensions qui l’opposent au Maroc

    A peine a-t-il pris ses quartiers à Rabat que Daniel Govrin, le nouvel ambassadeur d’Israël, s’immisce déjà dans la crise entre l’Algérie et le Maroc, sans la moindre retenue et avec une arrogance qui est la marque de fabrique du gouvernement ultra-sioniste qu’il représente.

    Sans user de la langue de bois diplomatique, cet émissaire de l’Etat d’apartheid dans le royaume de l’Atlas n’aura pas mis longtemps avant de donner le ton de son mandat… Il fustige l’Algérie, allant jusqu’à l’accuser d’instrumentaliser les tensions qui l’opposent au Maroc pour mieux occulter ses problèmes intérieurs.

    Sans mots couverts, et à l’unisson de Yamir Lipid, le ministre israélien des Affaires étrangères, dont les propos, sciemment outranciers, heurtèrent profondément le gouvernement algérien, entraînant la rupture de ses relations diplomatiques avec Rabat, Daniel Govrin s’ingénie à jeter de l’huile sur le feu.

    Fort de l’insolente impunité dont jouit Israël, son ambassadeur, fraîchement nommé au Maroc, s’autorise donc à jeter le discrédit sur l’Algérie, dès sa prise de fonction. Mais de quoi se mêle-t-il ?

    Comment peut-il oser donner des leçons à l’Algérie, tout en diffamant publiquement son gouvernement, alors même qu’il ferait mieux de balayer devant sa porte ? N’est-il pas le représentant d’un Etat qui, depuis des décennies, bafoue allègrement le droit international, viole massivement les droits des Palestiniens, emprisonne des parlementaires, des enfants et des femmes dans des geôles infâmes, à l’issue de mascarades de procès, devant des tribunaux militaires, où l’arbitraire règne en maître ?

    Un Etat israélien accusé de « crimes de guerre » abominables par des ONG phares – Amnesty International, Human Rights Watch, ou encore l’association humanitaire israélienne B’Tselem – notamment dans la bande de Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, qui porte encore les stigmates de sa dernière offensive meurtrière, en mai dernier.

    Un Etat qui, faut-il le rappeler, s’escrime à coloniser à marche forcée et à torpiller toutes les tables rondes depuis des lustres, au profit de l’apartheid qu’il a instauré en système de gouvernance, sous le regard complaisant de la communauté internationale qui ne dit mot et donc consent… La même communauté internationale qui, il y a plus de quarante ans, se dressait comme un seul homme contre l’apartheid en Afrique du Sud, exhortant à son boycott tous azimuts.

    Daniel Govrin, le nouvel ambassadeur d’Israël au Maroc, a crânement placé son mandat sous le signe de l’ingérence incendiaire dans la crise entre Alger et Rabat. Il serait infiniment mieux avisé de faire profil bas et de s’en tenir à son devoir de réserve, en songeant que d’autres pays, coupables de bien moins d’exactions que le sien, seraient aussitôt mis au ban des nations.

    Oumma, 21/10/2021

  • Education: Aladl Walihsane dénonce la « pénétration sioniste »

    Education: Aladl Walihsane dénonce la « pénétration sioniste ». Le Maroc se précipite vers plus de sionisation des programmes scolaires

    La section dédiée au secteur de l’éducation au sein du Cercle politique du mouvement Al Adl Wa Ihsane a publié, ce weekend, un rapport énumérant «les déséquilibres ayant marqué la rentrée scolaire» de cette année ».

    Intitulé «Non à compromettre davantage la dignité et les droits des enseignantes et des enseignants et aux programmes de normalisation au sein des établissements d’enseignement et de formation», le document , selon le journal en ligne marocain « yabiladi.com », s’attarde surtout sur «l’accélération fébrile» des actions de la normalisation avec «l’entité sioniste en se précipitant vers plus de normalisation éducative et de sionisation des programmes scolaires».

    Il dénonce ainsi «un ensemble d’accords et d’activités visant à accélérer le rythme de la pénétration sioniste dans les établissements d’enseignement, falsifiant la prise de conscience des jeunes et blanchissant les crimes de la brutale occupation sioniste».

    H.G

    L’Espoir libéré, 18/10/2021

  • Algérie: Lamari dénonce la politique de confrontation du Maroc

    Mahrez Lamari, a dénoncé la politique de confrontation adoptée par le Maroc au Sahara occidental et les violations des droits de l’homme par Israël en Palestine

    Le militant des droits de l’Homme et des peuples, Mahrez Lamari, a dénoncé la politique de « confrontation » et de « fuite en avant » adoptée par le Maroc au Sahara occidental occupé, appelant l’ONU à assumer sa responsabilité politique et légale dans ce territoire non autonome.

    « Il est malheureux de constater qu’au jour d’aujourd’hui (…) le royaume du Maroc continue d’adopter une attitude négative, une stratégie de confrontation et une fuite en avant comme style de politique permanente qui, à chaque progrès enregistré par la communauté internationale, érige de nouveaux obstacles sur le chemin du processus du règlement », au Sahara occidental, a écrit Mahrez Lamari dans une tribune, à l’occasion de la Journée africaine des droits de l’homme, prévue jeudi.

    Le militant des droits de l’Homme déplore le fait que « la population civile sahraouie vivant dans les territoires occupés continue d’être l’objet d’une répression féroce de la part des forces coloniales d’occupation marocaines ».

    Une répression qui a causé, poursuit M. Lamari, « des victimes parmi les femmes, les enfants et les vieillards sahraouis qui sont torturés, humiliés, arbitrairement détenus et incarcérés dans l’horreur ainsi que la découverte de fosses communes renfermant les sépultures des Sahraouis exécutés sommairement par l’armée marocaine pour avoir clamé pacifiquement haut et fort l’aspiration du peuple sahraoui à exercer son droit légitime à l’autodétermination ».

    « Les violations systématiques, massives et répétées des droits de l’Homme au Sahara Occidental par l’administration coloniale marocaine, sont des violations vérifiées et établies par de nombreuses ONGs internationales », note l’ex-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps).

    Il cite, entre autres, les ONGs Amnesty International, Frontline, la Fondation Robert-Kennedy ainsi que le rapporteur spécial de l’ONU, la commission africaine des droits de l’Homme et des peuples et le département d’Etat américain. Face à ce déni de droits dont est victime le peuple sahraoui, le militant des droits de l’Homme a appelé l’ONU à réagir, relevant que « les Nations Unies ont une responsabilité politique et légale à assumer à l’égard des populations non autonomes comme c’est le cas au Sahara Occidental ».

    M.Lamari rappelle, en outre, que « l’Union africaine, la commission africaine des droits de l’homme et des peuples et les peuples d’Afrique soutiennent totalement le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et son représentant unique et légitime, le Front Polisario, reconnu par la communauté internationale en tant que tel et à travers (lui) la République arabe sahraouie démocratique (RASD), membre fondateur de l’Union africaine (UA) ».

    Par ailleurs, le militant des droits de l’Homme indique « qu’en ce quarantième anniversaire de l’adoption de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et en cette journée africaine des droits de l’homme, les peuples d’Afrique et les militants des droits de l’homme et des peuples dénoncent et condamnent la politique criminelle de l’entité sioniste en Palestine ».

    Tout comme le Maroc, « Israël défie la communauté internationale et viole ouvertement les droits de l’homme élémentaires en Palestine, massacrant femmes, enfants, vieillards (et) défiant toute la communauté internationale », a-t-il déploré.

    Dans ce contexte, il a appelé l’ONU à stopper « la poursuite de la rébellion d’Israël contre le droit international et son intensification des violations des droits de l’homme en Palestine occupée ».

    Enfin, l’ex-SG du Mouvement panafricain de la jeunesse a lancé un « appel pressant aux citoyens du monde épris de paix, de liberté, de justice et de droit, aux militants des droits de l’homme et des peuples, de se mobiliser et agir en toute responsabilité pour l’arrêt des violations des droits de l’homme et des peuples ».

    Il appelle également à « l’application stricte de la déclaration universelle des droits de l’homme et à exprimer davantage les profonds sentiments de justice et de l’humanité basés sur la défense du principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (…) et renforcer le Front citoyen africain contre le retour du colonialisme en Afrique ».

    APS

  • Israël: Ils posent nus contre le rétrécissement de la Mer Morte

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    JERUSALEM (AP) – Quelque 300 volontaires, hommes et femmes, se sont déshabillés et ont revêtu de la peinture corporelle blanche pour une installation artistique destinée à attirer l’attention sur le rétrécissement de la mer Morte.

    Ils ont posé dimanche pour le photographe américain Spencer Tunick, qui a réalisé des installations similaires dans d’autres endroits exotiques du monde, notamment dans les vignobles français, sur un glacier suisse et sur une plage d’Afrique du Sud. La séance a été promue par le ministère israélien du tourisme.

    « Ma visite en Israël a été une expérience pour moi et je suis toujours heureux de revenir ici et de photographier dans le seul pays du Moyen-Orient qui autorise un art tel que celui-ci », a déclaré Tunick. Il avait déjà réalisé une installation à la mer Morte en 2011.

    Les volontaires se sont rassemblés en début d’après-midi le dimanche. Ils se sont déshabillés et ont badigeonné leur corps de peinture blanche dans le désert à l’extérieur de la ville israélienne d’Arad. Le tournage a duré environ trois heures, l’artiste plaçant les volontaires et la caméra.

    Les organisateurs espèrent que l’installation attirera l’attention sur l’importance de la préservation de la mer Morte. Cette étendue d’eau salée située au point le plus bas de la planète n’a cessé de diminuer au cours des dernières décennies, Israël et ses voisins ayant détourné les sources d’eau en amont pour l’agriculture.

    Le ministère du tourisme a déclaré qu’il espérait que l’installation artistique attirerait des visiteurs dans la région. Israël a été largement fermé aux voyageurs étrangers depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus, mais accueille progressivement les visiteurs vaccinés à mesure que le nombre de cas diminue.

  • Le plan B contre l’Iran, le Maroc et le Mak

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    Les Iraniens faisant preuve de peu d’empressement à revenir aux négociations de Vienne, destinées à redonner vie à l’accord de 2015 sur leur programme nucléaire, les Américains en sont venus à parler ouvertement d’un plan B. Ils en discutent en ce moment même avec leurs alliés dans la région, Israël tout le premier, tout en se gardant bien sûr d’en rien révéler. En fait, il n’est pas bien difficile de deviner en quoi ce plan consiste, sachant que pour obliger l’Iran à entrer dans leurs vues, ils exercent déjà sur lui, selon leurs propres termes, la plus forte pression économique jamais appliquée à un pays.

    Sans les sanctions déjà extrêmes qu’il lui impose depuis mai 2018, date de leur retrait unilatéral de l’accord de 2015, c’est à des mesures de ce genre qu’on aurait inévitablement pensé en entendant le chef de leur diplomatie, Antony Blinken, faire allusion pour la première fois à un plan B. Et cela, non pas comme d’un projet qui serait encore à l’étude, mais comme quelque chose de déjà élaboré, et même de prêt à l’emploi. Si rien n’est parvenu à amener l’Iran à composition, ni la diplomatie, ni les sanctions, ni la promesse de leur levée, c’est qu’il ne resterait plus qu’à recourir à la manière forte contre lui.

    Certes, on peut toujours se dire que ce n’est là qu’une autre forme de diplomatie, de la hard diplomacy pour ainsi dire, et que de là à l’emploi réel de la force, du chemin reste à parcourir. Tant que c’est le secrétaire d’Etat lui-même qui parle de plan B, non pas encore le chef du Pentagone, cela voudrait dire que le temps de la diplomatie n’est pas encore entièrement fini, sauf peut-être qu’il en reste relativement peu par rapport à celui déjà écoulé. Evidemment, si cela ne tenait qu’à Israël, ou qu’au Bahreïn, encore que ce soit plus vrai s’agissant du premier, cette dernière tranche de temps serait des plus courtes. Il ne serait plus question de plan B, ni de menaces, implicites ou explicites, mais carrément de mises en garde, en attendant de passer à l’ultimatum pur et simple.

    Autant dire donc que le plan B en question, ce n’est jamais que la destruction des installations nucléaires iraniennes, la mise en œuvre du plan israélien, connu de tous et depuis belle lurette, son champion l’ayant toujours prôné le plus franchement du monde, lui le détenteur de tout un arsenal d’armes nucléaires. Il n’en reste pas moins que c’est tout sauf innocent que les Américains évoquent un plan B.

    L’Algérie n’est pas un pays du Golfe, ni du Moyen-Orient, même si les Américains l’y assignent, mais il est par contre géographiquement proche du Maroc, qui lui a déjà rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran, sous le fallacieux prétexte qu’il apporte une aide militaire au front Polisario. Cette rupture des relations avec l’Iran est un pari sur l’avenir de la part du Maroc, pour qui la guerre contre l’Iran est une quasi-certitude. S’il doit nous provoquer ou nous attaquer un jour, ce ne sera que lorsque cette nouvelle guerre du Golfe, que son allié Israël n’arrête pas d’appeler de ses vœux, aura éclaté. C’est clairement dans cette perspective qu’il s’est placé en rompant avec l’Iran. C’est aussi dans cette projection qu’il s’est rapproché du Mak.

    Son intention est clairement d’en faire à terme le symétrique du Polisario, avec l’aide d’Israël et celle d’autres de ses meilleurs alliés. S’il doit nous attaquer un jour, ce ne sera pas sans avoir essayé préalablement de créer une organisation terroriste qui nous forcera à nous battre sur deux fronts, et même sur plusieurs. Voilà pourquoi le démantèlement du Mak est une urgence. Ce n’est pas un hasard si cette organisation d’essence terroriste n’a, comme par hasard, que deux amis, le Maroc et Israël. Peut-être plus tard un troisième : la France, qui depuis maintenant longtemps offre à son fondateur le gîte et le couvert. Et refuse aujourd’hui de le livrer.

    Mohamed Habili

    Le Jour d’Algérie, 18/10/2021

  • Israël – UA : Lamamra met en garde

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    L’admission d’Israël en qualité de membre observateur au sein de l’Union africaine (UA), mesure qui a été contestée par de nombreux pays, dont l’Algérie, sera tranchée définitivement lors du prochain sommet deschefs d’État de l’Organisation panafricaine.
    C’est ce qu’a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce samedi. La question a été débattue vendredi au sein du Conseil exécutif de l’instance africaine, a indiqué le département de Ramtane Lamamra qui a souligné une « profonde division » des pays africains sur la présence d’Israël comme membre observateur au sein de l’UA. 
    « Le débat de plusieurs heures que les ministres africains des Affaires étrangères viennent d’avoir sur la question controversé du statut d’observateur accordé à Israël par Moussa Faki a mis en évidence une profonde division des états membres de l’Union africaine », a déclaré Ramtane Lamamra à l’issue de la réunion à Addis- Abeba, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 
    Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que de nombreux pays qui, comme l’Algérie, se sont opposés à la décision « malencontreuse et dangereuse » du président de la Commission Moussa Faki ont défendu « l’intérêt suprême de l’Afrique qui s’incarne dans son unité et celle de ses peuples ». 
    Lamamra précise que « les ministres du courant majoritaire qui ont conscience que la crise institutionnelle engendrée par la décision irresponsable de Moussa Faki tend à rendre irréversible la division du continent, ont accepté de soumettre la question au sommet des chefs d’état de l’Union africaine prévu au mois de février prochain ». Il faut donc « espérer que le sommet marquera un sursaut salutaire d’une Afrique digne de son histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable », dira-t-il à ce propos.
    Le ministre qualifie en outre de « regrettable que la proposition du Nigeria, élaborée avec l’Algérie, tendant à restaurer immédiatement le statu quo n’ait pas été acceptée par une minorité activiste représentée par le Maroc et quelques uns de ses proches alliés dont la République démocratique du Congo (RDC) qui a assuré une présidence particulièrement partiale de la séance ». 
    Et de préciser dans ce contexte que « les nombreux pays qui, comme l’Algérie, se sont opposés à la décision malencontreuse et dangereuse du président de la Commission de l’UA ont défendu l’intérêt suprême de l’Afrique qui s’incarne dans son unité et celle de ses peuples ». 
    « Les plaidoiries de l’Afrique de Sud et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en faveur de la juste cause du peuple palestinien ont mis opportunément en perspective l’atteinte grave portée par la décision de Moussa Faki au patrimoine historique de lutte de l’Afrique contre le colonialisme et l’apartheid », relève le chef de la diplomatie algérienne.
    APS
  • Le Maroc va ratifier des accords avec Israël

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    Le Maroc s’apprête à ratifier des accords en matière d’aviation, de culture et de sport avec Israël-Les accords avaient été signés en août dernier

    Le gouvernement marocain a déclaré samedi qu’il allait discuter et potentiellement ratifier deux nouveaux accords signés avec Israël dans les domaines de l’aviation, de la culture et du sport. Israël et le Maroc avaient annoncé la reprise de leurs relations diplomatiques en décembre 2020. « La réunion [du gouvernement] sera consacrée à l’examen de deux accords de coopération entre le gouvernement du Maroc et celui de l’État d’Israël, signés le 11 août 2021 à Rabat. Le premier concerne les services aériens avec un projet de loi approuvant cet accord tandis que le second prévoit une coopération dans les domaines de la culture et du sport », a indiqué le gouvernement dans un communiqué rapporté par l’Agence marocaine de presse (Map).

    Les accords ont été initialement signés par le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid et son homologue marocain Nasser Bourita en août dernier.

    Par ailleurs, la semaine dernière, les compagnies aériennes Royal Air Maroc et El Al (Israël) ont signé un protocole de partage de code qui permettra d’organiser les vols hebdomadaires entre Israël et le Maroc et même vers d’autres destinations en Afrique et en Amérique.

    Le ministre de la Défense Benny Gantz se rendra au Maroc dans les prochains mois, afin de signer un certain nombre d’accords de coopération en matière de défense, visant notamment à développer une industrie nationale de production de drones censés renforcer la puissance aérienne du Maroc.

    i24News, 16/10/2021

  • L’UA à l’épreuve Israélienne

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    «Diviser pour mieux régner», la stratégie pratiquée par l’entité sioniste pour fissurer les blocs constitués par des pays qui lui opposent résistance, est-elle en passe de trouver un nouveau terrain profitable en Afrique ? Après avoir disloqué un monde arabe acquis, par le passé, à la cause palestinienne, Israël a posé pied en Afrique, au sein de l’organisation de l’Unité africaine (UA), où les premières secousses commencent à se faire ressentir suite à la discorde entre les pays membres sur la question du statut d’observateur qui lui a été accordé d’une « manière unilatérale », soit sans passer par une consultation de l’Assemblée. Mais, sept pays ont manifesté directement leur opposition à cet acte, dont l’Algérie, l’Afrique du Sud, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, l’Egypte, les Comores et Djibouti, qui ont informé directement l’Union africaine, par note verbale, à propos de leur refus de sa décision d’accorder à Israël le statut d’observateur au sein de l’organisation continentale, alors que cinq autres pays arabes ont exprimé leur solidarité.

    Les Israéliens ont tenté de démentir l’existence de la note en question, mais des sources diplomatiques africaines à Addis-Abeba ont confirmé sa véracité et avancé qu’elle sera examinée «au cours de la réunion du Conseil exécutif». C’était au mois de juillet dernier, où l’affaire a été conclue avec la plus grande célérité, amenant l’ambassadeur d’Israël en Éthiopie, Aleleign Admasu, à présenter illico presto au président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ses lettres de créance en tant que membre observateur auprès de l’Union africaine. Un fait accompli ? Il fallait compter sans la ténacité du front du refus qui s’est constitué au sein de l’UA. Ainsi, lors de la 39e session du Conseil exécutif de l’UA, qui s’est tenue les 14 et 15 octobre à Addis-Abeba, la question controversée du statut d’observateur accordé à Israël par Moussa Faki a été débattue durant plusieurs heures par les ministres africains des Affaires étrangères, et on a réussi in fine à la soumettre au menu du prochain sommet des chefs d’Etat de l’organisation panafricaine, prévu en février 2022.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, a précisé dans ce contexte que «les ministres du courant majoritaire qui ont conscience que la crise institutionnelle engendrée par la décision irresponsable de Moussa Faki tend à rendre irréversible la division du continent, ont accepté de soumettre la question au sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine prévu au mois de février prochain».

    La question n’est pas totalement tranchée, et il reste aux chefs d’Etat africains, lors du prochain sommet de l’UA, de décider non seulement de ce statut d’observateur accordé à Israël, mais de l’avenir de l’organisation elle-même. Dans cette optique, M. Lamamra dit espérer que «le sommet marquera un sursaut salutaire d’une Afrique digne de son histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable».

    Israël ne peut qu’espérer, de son côté, faire d’une pierre deux coups, conserver son statut d’observateur avec le soutien de plusieurs pays amis et provoquer une fracture diplomatique dans les rangs des pays africains. La bataille dans les coulisses de l’UA sera très rude dans les trois prochains mois pour gagner la partie et laisser courir les Israéliens encore pour deux autres décennies, le temps qu’ils ont mis pour revenir par la fenêtre après avoir été chassés par la porte après avoir perdu leur statut d’observateur en 2002, au moment où l’on enterrait l’Organisation de l’unité africaine, remplacée par l’Union africaine. Une union, désormais, face à l’épreuve israélienne.

    Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 17/10/2021

  • La nouvelle bataille de l'Algérie contre le makhzen, l'entité sioniste

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    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, conduira une importante délégation, dans le cadre des travaux de la 39e session du Conseil exécutif de l’Union africaine, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
    La session débutera jeudi dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, et réunira des dirigeants et des responsables de la Commission de l’Union et des ministres de 55 États membres de l’Organisation africaine.
    La réunion de deux jours, intitulée « Arts, culture et patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons », accueillera également des représentants des communautés économiques régionales et des mécanismes régionaux.
    Le Conseil africain devrait aborder, au cours de cette session, un ensemble de dossiers liés à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et des perspectives de renforcement de la coopération entre les pays du continent dans la lutte contre la pandémie de COVID19, et des sujets liés à l’action africaine commune et moyens de permettre aux institutions continentales telles que le Parlement africain de mener à bien les tâches qui leur sont confiées.
    La réunion est censée discuter du dossier de l’octroi à l’entité sioniste d’un statut d’observateur auprès de l’Union africaine.
    Le Maroc a tenté de toute son influence et par tous les moyens d’empêcher l’inscription de ce point à l’ordre du jour de la réunion ministérielle, craignant que les délibérations n’entraînent l’annulation ou le gel de la décision prise par le Président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, le le 22 juillet dernier.
    Sept délégations permanentes auprès de l’Organisation africaine ont rejeté la dernière annonce de Moussa Faki Mahamat en juillet concernant l’octroi du statut d’observateur à l’entité sioniste au sein de l’Union africaine.
    Ces pays sont l’Algérie, l’Égypte, Maurice, la Tunisie, Djibouti, la Mauritanie et la Libye, et ces pays ont ensuite été rejoints par d’autres membres de l’Union africaine, dont l’Afrique du Sud.
    Une note verbale préparée par les ambassades des pays opposés à la résolution indiquée ; « Nous voudrions informer la Commission de notre opposition à la décision politique de son président, qui est d’accorder à Israël le statut d’observateur auprès de l’Union africaine.
    Les ambassades de Jordanie, du Koweït, du Qatar et du Yémen, ainsi que la délégation de la Ligue des États arabes, ont exprimé leur solidarité avec les sept ambassades à cet égard.
    Echourouk online, 13/10/2021
  • Bourita maintenu: Un gage de bonne volonté pour Israël

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    Tout laisse penser qu’Israël a pesé de tout son poids pour obtenir la reconduction de Nasser Bourita aux commandes du portefeuille des Affaires étrangères marocaines. Cet artisan de la normalisation des relations avec l’entité sioniste, qui s’est distingué par des prises de position et des déclarations inamicales voire hostiles à l’Algérie et d’autres pays, devait en principe rentrer chez-lui après la défaite du parti islamiste le PJD.

    Aziz Ghali, le président de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), a affirmé sans ambages que le maintien de Nasser Bourita au poste de ministre des Affaires étrangères est un message clair à Israël, sur la volonté du Makhzen et du palais de garder le cap sur la normalisation des relations avec Tel Aviv. « Il a été à l’origine de plusieurs crises avec des pays dont l’Allemagne, l’Espagne et l’Algérie et il a récidivé en s’en prenant à la Russie. Et malgré cela, il est reconduit comme chef de la diplomatie marocaine. Je pense que c’est un message clair adressé à Israël. Je ne peux pas interpréter cette nomination autrement », a-t-il estimé dans une déclaration à la presse.

    Depuis les élections qui avaient chassé les islamistes du PJD du gouvernement et la désignation de Aziz Akhanouch pour former un nouvel exécutif, de larges couches de la société marocaine avaient espéré un retour du Maroc dans le cercle des pays qui soutiennent la cause palestinienne et qui se refusent toute relation avec l’entité sioniste.
    Cet infime espoir s’était déjà dissipé avec la nomination du milliardaire Aziz Akhanouch qui est connu pour être en affaire avec plusieurs investisseurs israéliens. D’ailleurs certains cercles israéliens avaient applaudi sa nomination tout en précisant que lors de la visite d’une délégation d’investisseurs israéliens à Rabat, le futur chef du gouvernement marocain figurait, parmi le comité d’accueil.

    Le Maroc semble persister dans la voie de la normalisation de ses relations diplomatiques avec Israël. Acculé dans le dossier de son occupation des territoires du Sahara occidental et lâché par les USA depuis l’arrivée de Joe Biden à la maison blanche, il estime que son salut passe par le soutien que pourrait lui apporter l’entité sioniste.

    La visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz prévue dans quelques jours et les contrats signés avec des firmes israéliennes de fabrication de matériel militaire prouvent que le palais est bien mouillé dans l’affaire du logiciel espion Pegasus. Il y a quelques jours, des médias avaient fait état d’un accord signé entre Rabat et Tel Aviv pour la fabrication de drones à usage militaire pour l’armée marocaine.

    La reconduction de Bourita est une garantie qu’offrent le Makhzen et le palais royal à l’Etat hébreu et un signe fort qu’Israël est devenu le maître à jouer qui modèlera, à l’avenir, la politique aussi bien intérieure qu’extérieure de Rabat en désignant ses hommes et en susurrant, à l’oreille du « Commandeur des croyants » des décisions qu’il fera endosser à ses futurs chefs de gouvernements.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 13/10/2021