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  • Algérie: Le courage des conventions

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    Valeurs, convictions, principes, constantes. Ce sont là entre autres, les lignes directrices de la politique extérieure de l’Algérie. Des principes et des positions qui n’ont jamais changé depuis l’indépendance du pays et qui sont puisés de la guerre de Libération nationale.

    L’Algérie sur ce point n’a jamais changé et a tout le temps maintenu ce cap, et ce malgré toutes les pressions et les menaces que l’on a exercées et qu’on continue d’exercer sur elle.

    Contribuer à la paix, ne pas s’ingérer dans les affaires internes des pays et soutenir les causes justes, sont autant de convictions et de positions rappelées par le ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra, à commencer par le dossier libyen où il a dans son allocution à la réunion ministérielle de concertation entre la Troïka du Sommet arabe et le Conseil de sécurité, où ont été traités les crises de la région arabe, martelé «l’Algérie a veillé à adhérer aux multiples démarches régionales et internationales visant à traiter les principales causes des conflits, et à instaurer la stabilité dans son environnement régional et international, en faisant prévaloir les valeurs de dialogue et en proposant des solutions pacifiques aux questions et conflits internes.

    Cette conviction ancrée s’est matérialisée en Libye, en témoigne le soutien du processus de dialogue inter-libyen mené sous l’égide de l’ONU et l’initiative de création, de concert avec ces frères, du mécanisme des pays voisins de la Libye qui avait tenu sa dernière réunion à Alger.»

    L’autre position courageuse et assumée par l’Algérie, contrairement au volte face des traîtres arabes à commencer par le voisin de l’ouest le Maroc, qui s’enhardit de son nouveau allié sioniste, c’est le soutien aux causes justes à commencer par le soutien à la cause palestinienne, qui est au centre de tout processus de paix dans la région comme rappelé par Lamamra qui a déclaré à New-York que l’Algérie «ne voit de moyens pour réaliser la paix et la sécurité dans notre région qu’à travers l’obtention du peuple palestinien de ses droits légitimes pour l’établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods comme capitale».

    Les mêmes positions et les mêmes convictions sont soutenues par notre pays dans les dossiers syrien ou yéménite, et la défense de la cause sahraouie.

    Des constantes qui nécessitent beaucoup de courage en ces temps de renoncements et de lâcheté, et qui ne nous font pas que des amis dans le monde à commencer par les plus puissants. Mais qui nous valent leur respect, contrairement aux larbins qui s’attaquent à nous et qui n’ont plus aucune estime, ni de leur peuple ni de leurs nouveaux maîtres.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 25/09/2021

  • Alger durcit le ton face aux hostilités marocaines

    Alger durcit le ton face aux hostilités marocaines

    Maroc, Algérie, espace aérien, Israël, #Maroc, #Algérie, #Israël,

    L’Algérie a décidé de durcir sa riposte face aux hostilités sans cesse croissantes du régime marocain, en collusion avec l’ennemi sioniste, depuis la rupture unilatérale des relations diplomatiques décrétée en juillet dernier.

    Désormais, l’espace aérien algérien est interdit à tous les aéronefs civils et militaires marocains ainsi qu’à ceux qui portent un numéro d’immatriculation marocain, à partir de mercredi dernier. Cette décision est venue à l’issue d’une réunion du Haut Conseil de sécurité présidée par le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune.

    La réunion du Haut Conseil de sécurité a été consacrée à l’examen “des développements aux frontières avec le Royaume du Maroc, au regard de la poursuite des provocations et pratiques hostiles du côté marocain”, a précisé un communiqué de la Présidence de la République.

    Bien qu’aucune explication n’ait été donnée par les autorités sur les raisons de cette fermeture, qui est venue, il faut le dire après une vive tension entre l’Algérie et le Maroc, et une longue escalade de la part du régime du Makhzen, il est clair que celle-ci est dictée par des impératifs de sécurité nationale.

    L’hostilité marocaine est montée crescendo depuis quelques mois, notamment depuis l’accord de normalisation officielle entre Rabat et Tel Aviv et les accords militaires signés entre les deux entités. Avec l’affaire du scandale du logiciel d’espionnage Pegasus, dévoilée par des grands médias occidentaux, il est établi maintenant que le régime du Makhzen a poussé cette hostilité à des seuils intolérables, en mettant sur écoute et en espionnant plusieurs milliers de personnalités algériennes, des hommes politiques, des officiers supérieurs de l’ANP, des hommes d’affaires, des activistes au sein d’ONG, des intellectuels et des journalistes.

    Depuis, des déclarations tendancieuses et des campagnes de provocation contre l’Algérie n’ont pas cessé de la part de diplomates marocains, du soutien à un mouvement sécessionniste et terroriste à leur implication dans les récents événements liés aux incendies de forêts et autres actes de sabotage. La provocation est allé encore plus loin quand le Makhzen annonce pompeusement la construction d’une base de drones “kamikazes” de fabrication israélienne, justement comme ceux qu’on soupçonne d’être à l’origine des incendies de forêts, et comme l’ont prouvé les débris d’un drone trouvé dans une zone incendiée en Tunisie.

    Dans une déclaration hier à l’agence de presse Reuters, Amar Belani, envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb arabe, a affirmé que la décision de fermeture immédiate de l’espace aérien algérien aux aéronefs civils et militaires marocains et immatriculés au Maroc est “dictée par des raisons impératives de sécurité nationale”.

    “Cette décision préventive est dictée compte tenu de l’existence d’indices concordants et d’éléments probants sur la conception ainsi que sur la poursuite d’actions hostiles dirigées contre notre pays”, a déclaré M. Belani.

    Selon la même source, dans ce contexte particulier ou “l’animosité et les desseins malveillants sont irrécusables”, l’adoption de mesures supplémentaires n’est pas à exclure et l’Algérie “fera preuve d’une extrême vigilance et d’une fermeté absolue pour la protection et la sanctuarisation de son territoire national”.

    Aucun détail sur ces mesures supplémentaires n’a été divulgué par le diplomate algérien.

    D’autre part, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exhorté, ce jeudi, le Maroc et l’Algérie à engager un « dialogue positif » pour résoudre leurs problèmes en suspens.

    C’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue par le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, au siège permanent des Nations Unies à New York, en réponse à une question sur la position de Guterres vis à vis de l’annonce faite par l’Algérie, de fermer son espace aérien aux avions marocains.

    « Le Secrétaire général est fermement convaincu qu’il est important pour les deux pays d’engager un dialogue positif pour résoudre leurs problèmes en suspens, au regard de l’importance des deux pays dans la région », a déclaré Dujarric. Et le porte-parole onusien d’ajouter, «Nous voulons que les deux pays entretiennent les meilleures relations bilatérales possibles ».

    Mohamed K.

    Le Jeune Indépendant, 25/09/2021

  • «Le Maroc s’est placé sous protectorat sioniste» (Me Ksentini)

    Algérie, Maroc, Israël, #Algérie, #Maroc, #Israël,


    L’Algérie a décidé la fermeture immédiate de son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains, ainsi qu’à ceux qui portent un numéro d’immatriculation marocain. 
    Cette décision vient suite à la poursuite des provocations et des pratiques hostiles de la part de Rabat, a indiqué le Haut Conseil de sécurité. 
    Contacté à ce sujet, maître Ksentini estime que cette mesure confirme et complète la première décision prise dans ce sens, à savoir rompre toutes les relations avec le Maroc face aux manœuvres persistantes de ce pays visant à déstabiliser l’Algérie.
    Entretien réalisé par Kamélia Hadjib
    El Moudjahid : Comment qualifiez-vous cette décision ? En êtes-vous surpris ?
    Me Ksentini : Le Maroc vient de se placer sous le protectorat sioniste. Il a amené les sionistes à nos frontières. Aussi, nous ne sommes plus en sécurité. Pire, nous sommes plutôt en danger. Parmi les mesures qui s’imposent, il y a donc la fermeture des voies aériennes, aussi bien aux avions militaires que civils, parce que le Maroc est devenu un pays infréquentable et dangereux. 
    La décision du président de la République est à mon sens opportune et salutaire et s’impose par la situation elle-même. Il faut prendre en compte cette réalité qui est douloureuse et malheureuse. 
    L’Algérie a été bien inspirée de prendre cette mesure qui vient ainsi confirmer et compléter la première décision prise dans ce sens, celle de rompre toutes les relations avec le Maroc, devant ses manœuvres persistantes visant à déstabiliser notre pays.
    L’Algérie est menacée et doit prendre toutes les dispositions pour parer à cette menace. Ces derniers temps, le comportement du Maroc est devenu insupportable.
    Ce sont des provocations quotidiennes, des injures, des diffamations, un manque de respect flagrant. Il est devenu agressif parce qu’il est réconforté par son alliance et sa mise sous protectorat sioniste, ce qui l’encourage dans ce sens dans l’espoir d’affaiblir l’Algérie et d’obtenir gain de cause, aussi bien pour la Palestine que pour le Sahara occidental.
    Qu’en est-il de la position de l’Algérie de soutien aux causes justes ?
    L’Algérie n’a jamais varié d’un millimètre dans ces positions pour les questions sahraouie et palestinienne.
    C’est une question de principe. Il est clair que l’Algérie s’en remet à la légalité internationale. Des résolutions ont été prises par l’ONU et elles doivent être respectées. L’entité sioniste ne les respecte pas et le Maroc aussi. L’Algérie a toujours œuvré pour le respect de ces résolutions et du droit international, sa position est logique, fondée et inattaquable.
    La diplomatie algérienne commence à retrouver son dynamisme…
    Absolument. L’Algérie est en train de regagner du terrain sur le plan international, et notamment sur le plan africain. Malheureusement, la politique étrangère par le passé n’était pas performante.
    Heureusement que nous avons une personne comme l’actuel ministre des Affaires étrangères qui est performant, un vrai diplomate. La création de postes d’envoyés spéciaux est opportune et va faire bénéficier notre diplomatie de davantage d’efficacité.
    Nous ne pouvons que nous en féliciter.
    K. H.
    El Moudjahid, 25/09/2021
  • L’Algérie va asséner le coup de grâce au régime du Maroc

    Algérie, Maroc, Israël, #Maroc, #Algérie, #Israël,

    L’Algérie va asséner le coup de grâce au régime belliciste de Mohammed VI
    Par Kamel M. – La réunion du Haut Conseil de sécurité (HCS) semble être liée aux dernières menaces émanant du Maroc. Si cette instance présidée par le chef de l’Etat devra aborder des questions éminemment nationales, l’attitude de plus en plus inamicale du Makhzen pousse les plus autorités algériennes à rendre les coups de façon ferme et simultanée. 
    De nouvelles mesures contre le voisin de l’Ouest ne sont donc pas à exclure qui sortiraient de la réunion du HCS convoquée par Abdelmadjid Tebboune, ce mercredi.
    Des nombreuses sources avaient averti que l’Algérie n’allait pas s’arrêter à la rupture des relations diplomatiques avec le belliqueux et expansionniste voisin de l’Ouest. 
    Le Haut Conseil de sécurité vient de confirmer la détermination d’Alger de mater le régime monarchique de Rabat qui a cru pouvoir renverser le rapport de force en sa faveur en s’alliant avec Israël, escomptant, à tort, quelque concession de la part des autorités politiques, diplomatiques et militaires algériennes face à ce que Mohammed VI et son gouvernement croyaient être un moyen d’inciter l’Algérie à lâcher du lest dans une hypothétique position de faiblesse.
    Le Makhzen a franchi une nouvelle étape dans ses provocations ciblant l’Algérie de façon directe. Ses médias annoncent, en effet, la signature d’un contrat entre les armées marocaine et israélienne portant sur la fourniture de drones kamikazes au profit des troupes royales. 
    Une menace supplémentaire qui n’est pas faite pour apaiser les tensions voulues par Rabat et encouragées par l’Etat hébreu. C’est que le Maroc enregistre défaite sur défaite sur le plan diplomatique, alors que la décision de l’Algérie et de l’Espagne de verrouiller leurs frontières a provoqué un malaise social tel que les révoltes se multiplient à travers le royaume. 
    Seule échappatoire pour Mohammed VI : jouer la carte de la menace qui viendrait d’une Algérie «jalouse» des «avancées gigantesques» qui font du Maroc la «première puissance régionale de la mendicité auprès des pays du Golfe, de l’Europe et des Etats-Unis», ironisent des internautes.
    Sur le plan politique, les résultats des dernières législatives, rejetés par les islamistes du PJD qui sont passés de 120 sièges à 12 au Parlement, ont provoqué une vague de colère au sein de la population qui accuse le régime de tendre vers une ultra-libéralisation de l’économie pire que celle qui a déjà affamé une majorité de Marocains happés par une misère absolue.
    Nommé à la tête de l’Exécutif, l’ami du roi, le richissime homme d’affaires Aziz Akhannouch, s’échine à former une sorte de gouvernement de coalition pour partager la responsabilité des échecs à venir car tout indique que le Maroc fonce droit vers le mur. 
    Sur ces entrefaites, les Marocains s’apprêtent à passer un hiver rude sans le gaz algérien et sans électricité aux frontières est. Après donc la crise d’Al-Arja, qui a vu les paysans de la ville limitrophe de Figuig perdre le droit implicite d’exploitation d’une oasis fertile par la faute de l’arrogance du Makhzen, les sujets marocains s’attendent à accuser le coup d’une série d’autres mesures venant d’Alger qui les privera des nombreux avantages que leur procuraient la tolérance et la générosité séculaires des Algériens.
    Les Marocains d’en bas en veulent à leur pouvoir et ils l’expriment avec véhémence dans la rue et à travers les réseaux sociaux.
    K. M.
  • Israël flirte avec le Maghreb

    Israël flirte avec le Maghreb

    Maroc, Israël, Algérie, Libye, Normalisation, #Maroc, #Israël, #Algérie,

    Après l’obtention d’un siège à l’union Africaine et divers traités avec la monarchie alaouite au Maghreb, voici que les responsables de l’espionnage israélien cherchent à soutenir un candidat à la présidentielle libyenne.

    Des responsables du renseignement israélien ont rencontré en privé ce mois-ci le fils du plus haut chef de guerre libyen pour discuter de sa candidature à la présidence de 2021, signe qu’Israël soutient sa candidature, a déclaré une source proche de la réunion au Washington Free Beacon.

    Saddam Haftar recherche discrètement le soutien de l’Occident pour sa campagne, qui devrait l’opposer à Saif al-Islam Kadhafi, le fils de l’ancien homme fort Mouammar Kadhafi. Haftar est considéré comme un mandataire de son père Khalifa Haftar, un double citoyen américano-libyen et commandant de l’armée nationale libyenne.

    Une victoire de Haftar pourrait conduire à des relations plus étroites entre Israël et la Libye, qui ne reconnaît pas l’Etat juif. L’année dernière, le Maroc, le Soudan, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont tous accepté de normaliser leurs relations avec Israël.

    Lors de la rencontre avec des responsables du renseignement israélien, qui a eu lieu au début du mois, le jeune Haftar a discuté de « la situation dans la région » et de « son aspiration à la stabilité de son pays », ainsi que de son soutien déclaré à « la démocratie dans son pays, l’ordre public”, selon la source proche de la rencontre. « Les Israéliens le soutiennent.

    L’ambassade d’Israël n’a pas répondu à une demande de commentaire. On pense depuis longtemps que les agences de renseignement israéliennes soutiennent le père de Haftar, mais le gouvernement israélien ne l’a pas déclaré publiquement.

    Les élections générales libyennes sont prévues pour le 24 décembre 2021, les premières depuis 2014. Les tentatives de programmation des élections en 2018 et 2019 ont été retardées en raison de la guerre civile dans le pays. Plus tôt ce mois-ci, le parlement libyen a confirmé un gouvernement intérimaire avec un Premier ministre temporaire et un conseil présidentiel.

    Des sources du renseignement israélien s’attendent à ce que l’élection soit une bataille entre Haftar et Saif Al-Islam Kadhafi, selon un rapport d’Israël Hayom. La candidature de Kadhafi serait soutenue par l’administration de Vladimir Poutine, qui aurait rencontré le candidat à Moscou en septembre, selon le journal italien Corriere della Sera. Kadhafi, qui a servi comme « Premier ministre de facto » à la fin du régime de son père, est en cavale de la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.

    Un porte-parole du département d’État a déclaré que les États-Unis ne prenaient pas position sur les candidats libyens potentiels, mais a ajouté que Kadhafi restait toujours sur la liste des sanctions américaines.

    “Bien que nous ne prenons aucune position sur les candidats, nous voudrions noter que Saif al-Islam Kadhafi est désigné sous les sanctions de l’ONU et des États-Unis, et reste également soumis à un mandat d’arrêt en suspens émis par la Cour pénale internationale”, a déclaré le porte-parole.

    Haftar, capitaine de l’armée nationale libyenne, affirme avoir une vision laïque et pro-démocratique de la Libye, dans la lignée de son père. Mais il s’est également attiré les critiques des Nations Unies et d’activistes libyens pour avoir dirigé un bataillon qui aurait fait une descente de près d’un demi-milliard de dollars auprès de la Banque centrale de Libye en 2017.

    Le père de Haftar, Khalifa Haftar, était un ancien chef militaire de confiance sous Mouammar Kadhafi avant de faire défection et de devenir un atout de la CIA dans les années 1990. Il a passé près de 20 ans à vivre dans le nord de la Virginie et est retourné en Libye en 2011.

    En tant que chef de l’armée nationale libyenne, l’aîné Haftar bénéficie du soutien occidental depuis des années. Mais ces alliances ont été compromises après qu’il a lancé un siège militaire en 2019 contre le gouvernement intérimaire soutenu par les Nations Unies à Tripoli.

    Mounir M.

    Aldjazair, 16/09/2021

  • Décoder la charge d’Israël par Maroc interposé contre l’Algérie

    Algérie, Maroc, Israël, Iran, #Algérie, #Maroc, Sahara Occidental,

    Mohammed Mezouar

    Le monde est habitué à entendre à la radio ou lire dans les journaux que deux états n’ayant aucun type de relations se critiquent mutuellement au fil du temps. Entre la très atypique “démocratie juive” comme l’aime à le rappeler son Premier ministre Bennett lors de sa visite à la maison blanche et la république populaire “en voie de démocratie” algérienne : c’est une histoire de reconnaissance.

    Pas de relation avec Israël dans l’état actuel des choses et sans solution à deux états. C’est la position algérienne sans ambage depuis des décennies. Dans sa forme actuelle, Israël, n’existe pas pour l’Algérie qui soutient le peuple palestinien. Une Palestine dont la lutte s’éternise en raison du soutien indéfectible des puissances occidentales au colon juif depuis sa création.

    Le conflit en Palestine représente une des plus grandes aberrations de notre époque. Elle est permise en raison des politiques coordonnées des occidentaux qui s’arrogent en chantre de la liberté et de l’égalité des droits : sauf pour le cas d’Israël. Trump avant son départ et sous les auspices de son gendre Jared Kushner, compliqua la donne un peu plus pour les Palestiniens avec les accords de paix cyniques d’Abraham qui scellent le sort d’une extinction programmée se rapprochant honteusement.

    Non-content de contribuer au nettoyage ethnique du peuple palestinien et à financer illégalement* l’armée coloniale israélienne au Moyen-Orient, les Américains enfoncent le clou désormais en y mêlant marchandage diplomatique et gages territoriaux tel fût le cas avec la reconnaissance de dernière minute du Sahara Occidental en échange d’un “traité de paix” entre la théocratie marocaine et l’état sioniste.

    La sortie de débutant de Yair Lapid, nommé ministre des affaires étrangères du nouveau gouvernement Bennett en visite depuis la Maroc, avec sa charge calculée contre l’Algérie mérite plus d’attention que les médias main stream ne veulent lui donner. En toile de fond des accusations voilées d’un rapprochement secret et suspect entre l’Algérie et l’Iran. Mr Lapid semble vouloir envoyer des messages de Warning à l’allié occidental depuis un pays arabe fraîchement “ami” à travers une campagne agressive de désinformation contre l’Algérie pour la faire passer du côté des pays considérés comme l’axe du mal par Washington. Le but étant d’aliéner la perception de la nation algérienne par ses amis occidentaux en faveur du Maroc en enfonçant un peu plus l’Iran.

    Un beau coup s’il avait résonné plus fort. Mais voilà, l’Algérie en tant qu’état pivot jouit d’un statut de pays ami avec l’ouest ET l’est. Même si l’ancrage est plutôt russo-chinois et clairement non-aligné, Alger est à l’écoute et est écouté depuis ses nombreuses médiations de Téhéran en 1979 à la crise Égypto-éthiopienne la semaine dernière.

    Tout ne s’arrête pas à cette incartade mise en scène par la monarchie alaouite sur son territoire, lieu de tant de complots et de machinations de palais. Un dicton africain dit que la peur mène à la haine. Si la manœuvre était de décrédibiliser Alger, derrière se cache une peur viscérale de voir le brillant ministre des affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra faciliter la finalisation d’un accord sur le nucléaire qui demeure dans une impasse à l’avantage de Téhéran. Paralyser toute tentative de la diplomatie algérienne de sauver le JCPO comme on l’appelle outre atlantique. La visite du Premier ministre algérien à Téhéran pour féliciter le nouveau président iranien avait mis la puce à l’oreille de Tel Aviv.

    Tel Aviv qui saborde toute tentative d’accord entre les Américains et les Iraniens était en grâce avec Trump qui s’était retiré de l’accord. Il ne lui restait qu’à pousser un peu plus et des frappes américaines lui éviteraient une confrontation directe avec les Iraniens qui jurent pourtant de raser Dimona et Haifa avant même de viser les bases américaines dans la région. Une chose est certaine, Israël ne veut pas y aller seule, ou du moins c’est le dernier recours. Trop risqué et la dissuasion nucléaire n’est pas suffisante pour un petit territoire comme le sien. La taille compte quand l’adversaire réussit à attaquer les sites pétroliers saoudiens les mieux protégés du monde par proxy yéménites prenant par surprise les analystes militaires régionaux.

    L’imprévisible pour l’État juif est un luxe qu’il ne peut se permettre en tant que pays perpétuellement en guerre ; la moindre brèche pourrait coûter la chute.

    Donc on comprend facilement que tout sauf un accord avec l’Iran soit la position israélienne. Est-ce que Biden se laissera tenter par des frappes préventives et donc une guerre ouverte avec l’Iran ? Personne ne peut le prévoir aujourd’hui, par contre, l’Algérie semble vouloir jouer un rôle tout en son honneur. En sauvant d’une part des discussions historiques dont elle tirerait un prestige, mais aussi une revanche noble contre les attaques décomplexées fomentées par le retour d’alliance qui se forme au Maghreb.

    * la loi américaine interdit toute aide à un état qui possède la bombe atomique clandestinement et qui n’a donc pas ratifié d’accords comme c’est le cas pour Israël – des voix s’élèvent de plus en plus outre-Atlantique pour dénoncer cet envoi d’argent public.

    Aldjazair.org

  • Une normalisation à trois vitesses

    Israël, Maroc, Emirats Arabes Unis, Soudan, #Maroc, #Israël,

    Normalisation avec Israël : Avancée aux Emirats, lenteur au Maroc et au Bahreïn et absence au Soudan (Analyse)
    – L’absence de Trump a impacté négativement sur la normalisation entre les pays arabes et Israël et a fait perdre à ce processus l’engouement dont il bénéficiait à son lancement, il y a de cela 13 mois

    AA / Jérusalem / Abderraouf Arnaout

    Le départ, en janvier dernier, du locataire de la Maison blanche, Donald Trump, a fait perdre aux « Accords d’Abraham » l’engouement dont ils avaient bénéficié à leur lancement et conclusion durant la dernière année du mandat de l’ancien Président américain.

    Le concept des « Accords d’Abraham » n’a pas été utilisé dans le registre de l’Administration Biden, en particulier, lorsque le porte-parole du Département d’Etat, Ned Price, avait déclaré à maintes reprises que son Administration préfère user du terme des « Accords de normalisation ».

    L’annonce faite par l’ancien Président américain Trump, en date du 13 août 2020, de la décision des Emirats et d’Israël de normaliser les relations, avait surpris la communauté internationale.

    La signature par les Emirats et le Bahreïn, le 15 septembre 2020, des Accords d’Abraham avait conféré au processus de normalisation avec Israël une certain élan.

    Peu de temps après, le Soudan a rejoint le cortège de normalisation en annonçant, le 23 octobre 2020, la normalisation de ses relations avec Israël avant que Washington n’annonce, le 10 décembre suivant, la décision de Rabat et de Tel Aviv de rétablir leurs relations diplomatiques.

    A l’époque, des responsables américains et israéliens avaient évoqué la possibilité de voir cinq à dix pays arabes et islamiques adhérer à ce processus.

    Toutefois et avec le départ de Trump de la Maison blanche, en janvier 2021, les propos inhérents à la signature imminente par des pays arabes et islamiques d’accords de normalisation de leurs relations avec Israël ne faisaient plus les manchettes des médias.

    Shlomo Ganur, analyste politique israélien, a souligné que les « événements qui ont émaillé le processus palestino-israélien, et les changements géopolitiques dans la région et dans le monde, en particulier, le changement de l’Administration américaine, ont abouti, dans une certaine mesure, à une régression du processus de normalisation ».

    Ganur estime, néanmoins, que « les relations normalisées ont enregistré, au terme d’une année, un certain progrès et quelques-uns de leurs objectifs assignés ».

    Le président Biden avait annoncé son adoption de la solution à deux Etats et sa tentative de relancer les négociations palestino-israéliennes après que son prédécesseur ait rejeté cette solution.

    D’ailleurs, ce qui était convenu d’appeler le « Deal du siècle » élaboré par Donald Trump et farouchement rejeté par les Palestiniens a complétement disparu de la table.

    – Normalisation à géométrie variable

    Les progrès accomplis dans la normalisation des relations avec Israël ont connu des disparités d’un pays arabe à un autre et les liens ont été plus marqués par le sceau des échanges commerciaux.

    En effet, il ressort de données récentes rendus publiques par le ministère israélien des Affaires étrangères que durant la période s’étalant des mois de juillet 2020 et 2021, le volume des exportations israéliennes en direction des Emirats est passé de 50,8 millions de dollars à 613,9 millions de dollars.

    Pour ce qui est du volume des exportations vers le Maroc, il est passé de 14,9 millions à 20,9 millions de dollars tandis que les exportations israéliennes vers le Bahreïn sont passées de o à 300 mille dollars.

    Ganur indique que « les relations entre Israël et les Emirats se sont amplement développées en l’espace d’une année, en particulier, dans les secteurs de l’économie, de la finance, du tourisme, de l’industrie de pointe, des échanges scientifiques, médicaux et culturels et de la coopération universitaire ».

    Quant aux relations avec le Bahreïn, elles sont toujours à leurs premières étapes, selon Ganur, qui ajoute, cependant : « Il existe toutefois de grandes potentialités de coopération et de développement de relations, en raison notamment de la position financière du Bahreïn, ainsi que d’échange d’expertises entre les deux pays ».

    Pour ce qui est de l’absence de progrès dans les relations entre Israël et le Soudan, l’analyste politique motive cette stagnation par « des considérations d’ordre interne au Soudan, et ce malgré le fait qu’Israël ait honoré ses engagements à l’égard de Khartoum, en intercédant auprès de l’Administration américaine pour retirer le nom du Soudan de la liste des Etats qui parrainent le terrorisme et en ouvrant la voie des Fonds mondiaux d’investissement au Soudan ».

    S’agissant des relations avec le Maroc, Ganur s’est dit convaincu que « les résultats des dernières élections dans ce pays pourraient comporter les contours d’un éventuel bond dans les relations entre les deux pays ».

    Il a ajouté : « Il existe d’autres considérations qui pourraient impulser ces relations. Il s’agit, entre autres, de l’existence de juifs d’origine marocaine en Israël ainsi que de juifs au Maroc même parallèlement aux opportunités de coopération commune entre les deux pays, en particulier, dans les champs de l’agriculture, du tourisme, des investissements et de l’irrigation ».

    – L’absence de Trump a porté atteinte à la normalisation

    Ganur estime que le changement de l’Administration américaine et la défaite de l’ancien Président Trump aux élections ont impacté effectivement sur la progression du processus des Accords d’Abraham.

    Il a ajouté : « N’eurent été le changement de l’Administration américaine et les évènements qui secouent le monde arabe, le nombre de pays ayant opté pour la normalisation avec Israël aurait été plus élevé ».

    « Cependant, l’instauration de relations avec quatre pays importants dans la région du Golfe et en Afrique du Nord constitue un point de départ important pour Israël sur la voie de l’établissement de bonnes relations avec ces pays en dépit de la stagnation qui empreint le dossier palestino-israélien », a-t-il ajouté.

    Israël avait tenté de présenter l’Iran comme étant le danger qui guette aussi bien Tel-Aviv que les Arabes, et de considérer que le conflit palestino-israélien ne doit pas constituer une entrave sur la voie de la normalisation de ses relations avec les pays arabes et islamiques.

    Des responsables israéliens avaient répété à l’envi que les relations entre Israël et les pays arabes et islamiques pourraient constituer une entrée pour un accord palestino-israélien, ce qui a été considéré par les Palestiniens comme étant une « arnaque ».

    Ganur a estimé : « Nous avons un dénominateur commun, à savoir, la lutte contre le danger de l’extension iranienne au Moyen-Orient et la tentative de Téhéran d’obtenir l’arme nucléaire, ce qui constitue un risque pour la sécurité de la région tout entière ».

    L’analyste politique israélien a conclu son intervention en indiquant : « C’est pour cela que je crois que la prochaine mesure serait l’établissement d’une alliance sécuritaire régionale israélo-arabe sous parrainage américain pour contrer le danger iranien ».

    Anadolou

  • Israël et le Maroc, seuls pays à avoir plusieurs mapes

    Israël et le Maroc, seuls pays à avoir plusieurs mapes

    Israël, Maroc, Sahara Occidental, Grand Maroc, #Maroc, #Israël,

    Professeur M’hand Berkouk : « A côté de l’entité sioniste, le Maroc est le seul pays à ne pas avoir une seule carte géographique »

    A côté de l’entité sioniste, le Maroc est le seul pays à ne pas avoir une seule carte géographique , a déclaré le Pr en politologie M’hand Berkouk, qui était mardi matin l’invité de l’émission « Politis ».

    « La grande carte de Hizb El Istiklal, de Allal El Fassi définit ces frontières de la mer Méditerranée jusqu’au Fleuve Sénégal. Elle englobe à la fois quelques parties de son territoire national, mais aussi le Sahara occidental et la Mauritanie », a expliqué M’hand Berkouk, démontrant la tendance expansionniste du Maroc.

    Rappelant que le Maroc a refusé l’indépendance de la Mauritanie en 1960, Pr Berkouk a souligné que le Royaume chérifien « n’a jamais cessé de défendre une thèse qui n’est fondée ni par l’histoire ni par la loi internationale, ni par la reconnaissance socio-anthropologique ».

    Revenant sur le Sahara occidental, le politologue a rappelé que ce pays a été colonisé par l’Espagne après la Conférence de Berlin de 1884, avant que la question sahraouie ne soit inscrite en 1963 comme étant une question de décolonisation.

    A. S.

  • Rencontre secrète entre Herzog et le roi de Jordanie

    Rencontre secrète entre Herzog et le roi de Jordanie

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    Le président israélien Herzog a rencontré en secret le roi de Jordanie

    Le président israélien Isaac Herzog a rencontré en secret le roi Abdallah II de Jordanie à Amman, a-t-il révélé samedi, dans un contexte de réchauffement diplomatique entre les deux pays.

    «La semaine dernière, j’ai rencontré au cours d’une très longue conversation le roi de Jordanie, j’ai été dans son palais, une soirée entière. Cela a été une excellente rencontre», a déclaré le président Herzog dans une interview dont des extraits ont été diffusés lors d’une heure de grande écoute samedi soir par les chaînes de télévision israéliennes.

    L’interview doit être diffusée dans son intégralité dimanche, à la veille du Nouvel an juif dont les célébrations commencent lundi soir.

    «La Jordanie est un pays très important. J’ai un respect immense pour le roi Abdallah, un grand leader et un acteur régional très important», a également déclaré M. Herzog, cité dans un communiqué de ses services.

    Le texte fait état d’«une «rencontre chaleureuse», sur invitation du roi de Jordanie, et au cours de laquelle les deux dirigeants ont discuté de «problèmes stratégiques, au niveau bilatéral et régional».

    «Parmi les choses dont nous avons discuté figurent les sujets au coeur des relations entre nos deux pays, notamment un accord pour importer des produits agricoles (de Jordanie, NDLR) pendant l’année de « shmitah » (jachère intervenant tous les sept ans selon la loi religieuse juive), des questions énergétiques, le développement durable et des solutions à la crise climatique que nous pouvons promouvoir ensemble», ajoute le communiqué.

    La Jordanie est le seul pays arabe limitrophe d’Israël — avec l’Égypte — à avoir signé un traité de paix avec l’État hébreu.

    Les relations bilatérales entre les deux pays s’étaient détériorées sous le gouvernement de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu. Des critiques avaient reproché à ce dernier d’avoir négligé le royaume hachémite au profit de la normalisation, intervenue en 2020, des relations d’Israël avec d’autres pays arabes: les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc.

    Le nouveau Premier ministre israélien Naftali Bennett, lui, s’est envolé pour Amman rencontrer le roi Abdallah II, peu de temps après sa prise de fonction en juin.

    Les deux pays ont notamment conclu un accord début juillet sur la vente de 50 millions de m3 d’eau par an par Israël au royaume hachémite, en plus des 55 millions de m3 déjà fournis chaque année gratuitement à la Jordanie.

    En vertu de cet accord, la Jordanie est autorisée à augmenter ses exportations à destination de la Cisjordanie occupé par Israël depuis 1967.

    La Tribune numérique, 21/09/2021

  • Maroc-Israël: La normalisation se concrétise au fil des mois

    Maroc-Israël: La normalisation se concrétise au fil des mois

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    SUR RADIO J. La normalisation des relations entre le Maroc et Israël se concrétise au fil des mois.

    1. Des accords multiples,

    2. Des vols commerciaux directs entre les deux pays et

    3. L’ouverture réciproque d’ambassades dans « quelques mois », selon le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid qui a effectué, le 11 août 2021, sa première visite officielle à Rabat.

    A savoir : Selon un sondage récent, plus de 40% des Marocains soutiennent l’accord.

    Source : francetvinfo.fr

    LE PLUS. Coopération politique et cybersécurité.

    A. Coopération politique, aviation, culture, sport … Plusieurs accords ont été signés lors de la première visite officielle au Maroc du ministre israélien des affaires étrangères, Yaïr Lapid qui a salué « la restauration de la paix et l’amitié ».

    B. L’une des premières concrétisations est sans doute le lancement des lignes aériennes commerciales directes entre les deux pays. Avant la pandémie, des dizaines de milliers d’Israéliens, pour la plupart d’origine marocaine, visitaient chaque année le royaume, mais devaient transiter par d’autres pays.

    C. Le Maroc et Israël avaient par ailleurs signé en juillet dernier à Rabat un accord de coopération en matière de cyberdéfense, portant sur « la coopération opérationnelle, la recherche, le développement et le partage d’informations« , comme l’avait indiqué la direction nationale israélienne de la cybersécurité.

    Récemment, le royaume a été accusé d’avoir eu recours au logiciel d’espionnage Pegasus, conçu par la société israélienne NSO. Rabat a catégoriquement démenti « ces allégations mensongères et infondées » et enclenché des procédures judiciaires.

    Source :

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    LE PLUS. Que sait-on sur la normalisation entre les deux pays et que change-t-elle vraiment ?

    Normalisation contre Sahara occidental.

    La question de la normalisation des relations entre Rabat et Tel Aviv a été relancée en février 2020 à l’occasion d’une visite officielle au Maroc de l’ancien chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Le Maroc s’était montré prêt à faire un geste en contrepartie d’un soutien américain à la question du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole revendiquée à la fois par les Marocains et les indépendantistes du Polisario soutenus par l’Algérie.

    En décembre, Washington reconnaît officiellement et pour la première fois de son histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur le territoire disputé du Sahara occidental. Le Maroc s’engage sur la voie de la normalisation.

    Nouveau pays arabe sur la liste.

    Le Maroc est le quatrième pays arabe après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, à avoir normalisé ses relations avec Israël en 2020 sous l’impulsion des États-Unis. Avant eux, il y a eu l’Égypte en 1979, puis la Jordanie en 1994 dans le cadre d’accords de paix.

    Ce n’est pas la première fois que le Maroc se rapproche d’Israël. Les deux pays ont entretenu des relations officielles de 1993 à 2000. Il n’y avait pas d’ambassades, mais des « bureaux de liaison » qui ont fermé suite à la seconde intifada (soulèvement) des Palestiniens. Ces derniers voient d’un mauvais œil le rapprochement avec Israël et le qualifie de « trahison ». Au Maroc, une partie de la population reste opposée à toute normalisation avec l’Etat hébreu. Selon un sondage récent, plus de 40% des Marocains soutiennent l’accord.

    Une importante communauté juive

    La communauté juive du Maroc, présente depuis l’Antiquité, est la plus importante d’Afrique du Nord avec près de 3 000 personnes. Un nombre qui semble dérisoire en 2021 quand on sait que le royaume compte plus de 30 millions d’habitants. Pourtant dans les années 1940, ils étaient près de 250 000, soit 10% de la population.

    Mais beaucoup sont partis après la fondation d’Israël, en 1948. Aujourd’hui, plus de 700 000 Israéliens sont d’ascendance marocaine et ont souvent gardé des liens forts avec leur pays d’origine.

    Avant même de normaliser ses relations diplomatiques avec Israël, le Maroc a lancé une réforme scolaire qui intègre l’enseignement de l’histoire et de la culture de la communauté juive. Une première dans le monde arabe.

    francetvinfo.fr

    Israel Valley, 20/09/2021