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  • Maroc: Mensonges, désinformation et dangereuses dérives contre l'Algérie

    Maroc, Algérie, Israël, Sahara Occidental, 

    Comment déconstruire la stratégie de Rabat
    Par Abdelkader Kateb *
    Par-delà le fait de commander maladroitement un article dans la dernière livraison de Jeune Afrique, un média connu pour être un outil de propagandiste, la rupture des relations avec le voisin encombrant a montré comment «la communication de connivence» est devenue une norme en vogue.
    François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique est signataire d’un récent éditorial dans lequel il commentait la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat, en s’en prenant injustement au ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
    En effet, le titre: «Ramtane Lamamra, pompier ou pyromane?» est juste une clause de style pour mieux suggérer soi-disant que M. Lamamra serait plutôt responsable d’envenimer les relations bilatérales déjà au point mort.
    «Irritation», désaccords et déclarations chocs… Les relations entre le Maroc et l’Algérie traversent encore une fois de nouvelles turbulences, après la rupture des relations diplomatiques. Une décision algérienne grandement qualifiée de «judicieuse et sage».
    Ainsi, quelque chose a changé depuis le 24 août dernier. Le caractère provocateur des initiatives marocaines, prises au prétexte de réagir aux déclarations de notre ministre Ramtane Lamamra, ont largement fait la théorie marocaine de «l’agression».
    Sur ce sujet, un expert algérien a recensé en quelques mois 28 occurrences de déclarations officielles marocaines alarmistes et provocatrices.
    Ce nouveau prisme marocain qui touche l’Algérie et qui repose, notamment sur un gaspillage historique et de la perte de sens qui en résulte, permet de mieux comprendre les valeurs culturelles dominantes au Maroc et la portée, voire les limites du pouvoir d’imposition symbolique, notamment sur la particularité de cette phase dans les relations algéro-marocaines, qui correspond à une guerre de valeurs et de communication et tout ce qui s’ensuit comme propagande, guerre psychologique, dénigrement des thèses de l’autre et promotion de l’opinion nationale, comme source de stratégies de redéploiement.
    Vu sous cet angle, le constat est sans appel. Sur les 20 dernières années, je peux dire sans risque de me tromper que sur le plan communicationnel, le Maroc, qui excelle dans la «dualité du discours», est une «construction de façade».
    Le plus intéressant dans l’analyse du discours marocain, c’est qu’au cours de sa récente sortie annuelle, le roi Mohammed VI n’évoque qu’un seul dossier: l’Algérie! Il ne parle ni de la crise avec Madrid, ni de l’Union européenne, ni de l’Afrique, ni du Sahel, ni de la Palestine, ni du scandale Pegasus, ni du Rif ou des autres déboires internes. De ce traditionnel discours prononcé par Mohammed VI, l’on relève que «plus de 40% du texte concerne l’Algérie».
    Un dossier unique, voire une fixation communicationnelle marocaine sur l’Algérie.
    Au-delà des propos mielleux contenus dans le discours du roi, Rabat oublie qu’Alger attend toujours des clarifications sur la dernière dérive onusienne du royaume à l’encontre de l’Algérie. Or, le roi Mohammed VI n’en dit mot.
    Ce préambule délibéré vise à souligner que la monarchie marocaine, échaudée par les scandales récurrents, fait un appel d’air aux «têtes parlantes» et aux «mercenaires communicants» pour dépoussiérer l’image du pays et camoufler le modèle prédominant qui se base sur le mensonge systématique, la guerre psychologique et la propagande, et qui touche ses limites, s’agissant des rapports avec le voisin oriental, jugé par l’entourage royal «désobligeant», «concurrent», «rival», voire «ennemi».
    Sur le fond du problème qui envenime les relations bilatérales, les responsables marocains, certainement à court d’arguments, n’ont rien trouvé de mieux que de s’attaquer à l’Algérie en portant des accusations gratuites et en s’efforçant de l’impliquer en tant que protagoniste dans le conflit du Sahara occidental. Si tel était le cas, l’on rappellerait au sieur Omar Hilale, qui semble avoir la mémoire courte, que ce dossier a été, et demeure, inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU, depuis 1963, et a bénéficié, pour l’histoire, de l’appui de trois pays voisins, à savoir, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie.
    L’on rappellerait, par ailleurs, au sieur Hilale que le sommet des chefs d’Etat de l’OUA qui s’est tenu à Rabat, au Maroc, en juin 1972, a adopté une résolution sur le Sahara dit espagnol par laquelle les chefs d’Etat africains, dont le roi du Maroc, déplorent la lenteur avec laquelle l’Espagne procède à la décolonisation de ce territoire et engage une fois de plus l’Espagne à instaurer un climat de liberté et de démocratie dans lequel le peuple de ce territoire pourra exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, dans les plus brefs délais, en application de la Charte des Nations unies. Mais au moment où la puissance coloniale a affiché, en 1975, son intention d’organiser un référendum d’autodétermination, le Maroc s’est découvert, contre toute attente, une ambition colonisatrice, en envahissant le territoire du Sahara occidental et en affirmant sa vocation d’annexer ce territoire non autonome.
    C’est dire donc que les déclarations, hélas, mensongères du sieur Omar Hilale visent à dénaturer les faits et à travestir la réalité, celle d’un conflit de décolonisation qui oppose le Maroc au Front Polisario, qui reste le représentant légitime d’un peuple luttant pour sa libération.
    Par-delà le fait de commander maladroitement un article dans la dernière livraison de Jeune Afrique, un média connu pour être un outil de propagandiste, la rupture des relations avec le voisin encombrant a montré comment «la communication de connivence» est devenue une norme en vogue.
    François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique et signataire d’un récent éditorial dans lequel il commentait la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat, en s’en prenant injustement au ministre des Affaires étrangères,Ramtane Lamamra.
    En effet, le titre: «Ramtane Lamamra, pompier ou pyromane?» est juste une clause de style pour mieux suggérer soi-disant que M. Lamamra serait plutôt responsable d’envenimer les relations bilatérales déjà au point mort. Pour les connaisseurs, ce geste de François Soudan reste largement complaisant et loin d’être étonnant.
    Tout cela, bien sûr, a favorisé l’amalgame entretenu par des feuilles de chou, de publications et de productions audiovisuelles dirigées par des entités occultes plus ou moins rompues à l’action psychologique et à la pratique propagandiste, issues de cursus spécialisés.
    Leur particularité est d’avoir fait appel à une arme redoutable, celle de la terminologie anti-algérienne.
    Il s’agit, en fait, d’utiliser des mots pour dévaloriser le voisin de l’Est, dont les symboles de sa diplomatie sont jetés en pâture et systématiquement visés par des sobriquets fabriqués, en se basant sur le mensonge: on donne une partie de l’information, celle qui arrange, mais pas celle qui dérange, dont la finalité est de dénaturer des appréciations spéculatives et tendancieuses sur la situation en Algérie et ses perspectives.
    Dans le même temps, des officines pro-marocaines douteuses médiatisent à grande échelle des études sur un prétendu avenir «apocalyptique» qui attend notre pays l’Algérie, alors que notre voisin le «royaume enchanté» est assuré d’un avenir «radieux».
    Cette mobilisation hystérique fait suite à un article publié sur un site revendiquant prétendument son algérianité.
    Une fois le produit publié, le fiel est repris par la majorité des médias marocains, y compris par le très officiel quotidien Le Matin.ma et l’officieux 360.ma.
    Cette stratégie permanente de la tension à l’égard de l’Algérie et de ses symboles vise à amener le voisin de l’Est à «réviser» sa position de principe sur la question de la décolonisation du Sahara occidental (qui est, rappelons-le, la position de l’ensemble de la communauté internationale, ndlr), au mépris des principes et des objectifs consacrés par l’acte constitutif de l’Union africaine, notamment l’impératif d’unité et de solidarité entre les peuples d’Afrique et la défense de l’intégrité territoriale et l’indépendance des pays membres de l’Union.
    Ainsi, les allusions, les sous-entendus et les insinuations ingrates visant les ténors de la diplomatie algérienne, dont Ramtane Lamamra, Abdelkader Messahel et Sabri Boukadoum, les qualifiant injustement de tous les maux, ne font pas long feu, car elles n’existent en fait que dans l’imagination des satellites marocains qui les ont inventés.
    Cette situation grave impose une contre-offensive, non seulement pour tirer les enseignements nécessaires, mais aussi pour lancer des initiatives plurielles, dont le redéploiement rapide et efficace de notre diplomatie auquel s’emploie sans relâche et avec brio le nouveau ministre des Affaires étrangères, sous la haute autorité et les orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
    La page marocaine étant tournée, le ministre Lamamra s’attellera donc à gérer les dossiers prioritaires, dont, notamment la crise libyenne, le conflit au Mali, le prochain sommet arabe et les relations avec le voisinage européen.
    Contrairement aux dérives particulièrement dangereuses de Rabat et les tirs croisés contre les icônes diplomatiques algériennes, Rabat fait de sa haine de l’Algérie une feuille de route et un stratagème de promotion interne pour détourner l’opinion de la dure réalité de sa situation intra-muros, mais, en guise de riposte, Alger prendra son temps pour déconstruire cette machine marocaine toxique.
    (*) Ancien diplomate
    L’Expression, 01/09/2021
  • Monde arabe: conflits internes plutôt que confrontation avec ses ennemis

    Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Israël, #Maroc, #Algérie, #Israël,

    Le monde arabe recherche les conflits internes plutôt que la confrontation avec ses ennemis.

    Dr Amira Abou Elfoutouh

    Comme si les problèmes internes du monde arabe ne suffisaient pas, il semble que nous ayons besoin de plus de crises et de tensions entre les États régionaux. Le gouvernement algérien a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc et a justifié sa décision en invoquant les actions « hostiles » de ce dernier sur le territoire algérien. L’Algérie accuse le Maroc d’allumer des feux dans certaines régions algériennes et d’espionner les fonctionnaires algériens à l’aide du logiciel espion Pegasus, affirmant que cela fait partie d’un diabolique complot maroco-sioniste visant à déstabiliser l’Algérie en soutenant deux mouvements séparatistes.

    En fait, la crise entre les deux pays ne date pas d’aujourd’hui. Elle remonte à plusieurs décennies. En 1976, par exemple, les relations entre les pays voisins ont également été coupées sur ordre du monarque marocain de l’époque.

    Le conflit frontalier a commencé après l’indépendance de l’Algérie en 1962, lorsque des combats ont éclaté dans ce qu’on a appelé la guerre des sables. À l’époque, l’armée algérienne était soutenue par l’Égypte. Le président égyptien de l’époque, Gamal Abdel Nasser, se considérait comme le parrain de toutes les révolutions arabes et soutenait la révolution algérienne avec des fonds et des armes. Il était hostile à toutes les monarchies arabes, qu’il décrivait comme obsolètes et partisanes de l’impérialisme mondial.

    Cette hostilité entre l’Algérie et le Maroc a perduré jusqu’à la signature, en 1988, d’un accord de normalisation des relations sous médiation saoudienne. Cet accord n’a toutefois pas fait disparaître les tensions. À un moment donné, le consul du Maroc dans l’ouest de l’Algérie a décrit ce pays comme « un pays ennemi ».

    L’ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, profite d’une réunion des pays non alignés à la mi-juillet pour appeler à l’indépendance du peuple kabyle en Algérie. Le gouvernement d’Alger a convoqué son ambassadeur à Rabat pour consultation, une démarche diplomatique habituelle dans les conflits entre pays. L’ambassadeur n’est toujours pas rentré à Rabat.

    Il est certain que l’appel du Maroc à l’indépendance du peuple kabyle était une tentative de règlement de comptes politique avec l’Algérie, en réponse au soutien de cette dernière au Front Polisario et à la reconnaissance de la République arabe sahraouie, que Rabat considère comme un territoire marocain.

    La question du Sahara occidental est l’un des plus longs conflits politiques et humanitaires du monde actuel. Le territoire est riche en ressources naturelles et a été une colonie espagnole de 1884 à 1976, après quoi le Maroc et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, se sont affrontés pour le droit à la souveraineté.

    Le Maroc veut s’étendre dans le désert riche en phosphates, accroître son influence et s’ériger à la tête de la région. L’Algérie, quant à elle, veut limiter l’influence marocaine et estime qu’elle est bien qualifiée pour être le leader régional. C’est pourquoi Alger a encouragé le Front Polisario à déclarer une République arabe sahraouie indépendante, a persuadé de nombreux pays de la reconnaître et a soutenu la présence du Polisario dans l’ancêtre de l’Union africaine, l’Organisation de l’unité africaine. Son adhésion ayant été acceptée, le Maroc s’est retiré. Le Sahara occidental reste une question complexe et épineuse pour ses voisins.

    L’ancien président américain Donald Trump a utilisé ce territoire comme monnaie d’échange pour amener le Maroc à normaliser ses relations avec Israël, en échange de quoi Washington a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Le royaume a de toute façon longtemps entretenu des liens étroits avec Israël ; sous le roi Hassan II, il y a eu des décennies de liens sécuritaires qui ont été niés par les deux parties. Le dissident marocain Mahdi Ben Barka a demandé à des officiers de renseignement sionistes de l’aider à assassiner Hassan, mais ceux-ci ont informé le monarque marocain et l’ont aidé à retrouver Barka à Paris. Ce dernier a été torturé à mort, et son corps n’a jamais été retrouvé.

    Le roi Hassan a récompensé les Israéliens pour leur soutien en autorisant les Juifs marocains à émigrer et en approuvant l’établissement d’un bureau du Mossad dans le pays. En retour, l’État d’occupation a fourni des armes et une formation à l’armée marocaine. Israël a également fourni au pays d’Afrique du Nord des technologies de surveillance et a supervisé la restructuration de l’agence de renseignement marocaine.

    L’aspect le plus dangereux des actions du roi Hassan est qu’il a transmis à Israël des détails sur les capacités militaires des États arabes glanés lors d’un sommet à Casablanca en 1966. Des agents du Mossad étaient prêts à écouter le sommet et à enregistrer eux-mêmes les débats, mais Hassan avait apparemment peur d’être démasqué et a donc accepté de le faire lui-même. En 2016, le chef retraité des services de renseignements militaires israéliens, Shlomo Gazit, a déclaré que « ces enregistrements étaient une réussite miraculeuse et donnaient à l’armée l’espoir de gagner la guerre contre l’Égypte. »

    Compte tenu des grands services que le roi Hassan avait rendus aux sionistes, il était naturel qu’il devienne un canal de communication entre Israël et le monde arabe. Des réunions secrètes entre des responsables israéliens et égyptiens ont eu lieu au Maroc avant la signature de l’accord de paix de Camp David. En outre, on dit que c’est Israël qui a convaincu les États-Unis d’accorder une aide militaire au Royaume. Ces relations se sont poursuivies sous le fils de Hassan, le roi Mohammed VI, qui a demandé l’aide d’Israël pour amener les États-Unis à reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

    Ceci est un bref résumé des relations secrètes entre l’entité sioniste et le Maroc, qui ont eu lieu sous le règne du roi Hassan II et se sont poursuivies sous l’ère de son fils le roi Mohammed VI, qui a demandé aux sionistes de l’aider à persuader les États-Unis de reconnaître la souveraineté de son pays sur le Sahara occidental. Le chef de la communauté juive du Maroc, Serge Bargudo, a joué le rôle de médiateur du roi et a rencontré des dirigeants juifs américains et des responsables sionistes pour y parvenir. Aujourd’hui, tous ces liens sont révélés au grand jour.

    Les observateurs des récents événements entre l’Algérie et le Maroc n’auraient pas été surpris par la décision de l’Algérie de couper les liens avec Rabat. Le peuple algérien souffre sous le régime, et la décision du gouvernement aurait été prise pour détourner l’attention des problèmes nationaux.

    Le Maroc n’est pas innocent dans tout cela. Lorsque le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, s’est rendu à Rabat le mois dernier, il a exprimé l’inquiétude de l’entité sioniste quant au rôle de l’Algérie dans la région et à son rapprochement significatif avec l’Iran.

    La situation entre l’Algérie et le Maroc résume la position des Arabes dans leur ensemble. Nous sommes plus enclins à nous disputer entre nous et à chercher le soutien de nos ennemis mutuels dans ce processus, plutôt que de travailler ensemble pour affronter ces ennemis.

    Middle East Monitor, 01/09/2021

  • Pegasus: Le MAE promet un examen plus approfondi de la société NSO

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    JERUSALEM (AP) – Le ministre israélien des Affaires étrangères a minimisé mercredi les critiques concernant la réglementation de la société de cyberespionnage NSO Group, mais a promis d’intensifier les efforts pour s’assurer que le logiciel espion controversé de la société ne tombe pas entre de mauvaises mains.
    S’adressant à des journalistes étrangers, Yair Lapid a déclaré que le gouvernement n’a qu’un contrôle limité sur la façon dont les exportations de défense sont utilisées par les clients. Il a toutefois affirmé qu’Israël s’engageait à appliquer et à renforcer les mesures de protection afin d’empêcher l’utilisation abusive de tous les types d’armes.
    « Nous allons réexaminer cette question », a déclaré M. Lapid. « Nous allons nous assurer, ou essayer de nous assurer dans la mesure de ce qui est faisable et de ce qui ne l’est pas, que personne ne fait un usage abusif de tout ce que nous vendons. »
    NSO a fait l’objet de nombreuses critiques à la suite d’informations selon lesquelles son produit phare, Pegasus, a été utilisé par des gouvernements pour espionner des dissidents, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et peut-être même des chefs d’État. Pegasus est capable d’infiltrer furtivement le téléphone portable d’une cible, donnant aux utilisateurs l’accès aux données, au courrier électronique, aux contacts et même à leurs caméras et microphones.
    NSO a nié tout acte répréhensible. Elle affirme qu’elle ne vend Pegasus qu’aux gouvernements et uniquement dans le but d’attraper des criminels et des terroristes.
    Le ministère israélien de la défense réglemente toutes les exportations d’armes, y compris les produits cybernétiques. Fin juillet, le ministère a déclaré qu’il avait envoyé une équipe pour rencontrer des représentants de NSO après que la France a déclaré qu’elle examinait les soupçons selon lesquels le président Emmanuel Macron aurait été ciblé par des agents de sécurité marocains utilisant le logiciel espion Pegasus.
    Le Maroc a démenti ces allégations, et NSO a déclaré que le téléphone de Macron n’était pas visé.
    M. Lapid, qui a déclaré être au courant des « rumeurs » concernant NSO, a comparé les cyber-exportations aux ventes d’armes traditionnelles. Il a déclaré que malgré les nombreuses mesures de protection mises en place, il est impossible de garantir ce qu’un client fera de l’arme.
    « Une fois que vous avez vendu le jet, le canon, le pistolet ou le missile, ou Pegasus, il est entre les mains du gouvernement qui l’a acheté », a déclaré Lapid. « Nous faisons donc de notre mieux pour nous assurer qu’il ne tombe pas dans de mauvaises mains. Mais personne n’a la capacité de protéger complètement l’autre partie après qu’il ait été vendu. »
    Mais il a ajouté qu’Israël travaillait pour s’assurer que personne n’utilise Pegasus « contre des civils ou contre des dissidents ».
    Associated Press, 01/09/2021
  • Le Maroc face au chaos économique

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    Le magazine allemand « International Politik » se dit convaincu que l’économie marocaine, sera impactée négativement par les derniers développements de la scène géopolitique.
    Pour le magazine allemand, le régime du Makhzen a tenté vainement de faire chantage sur l’Europe, en envoyant des milliers de migrants, après avoir échoué dans son action de violation de cessez-le feu au Sahara occidental.
    La brouille avec Berlin et Madrid, dans le sillage de la normalisation avec l’entité sioniste, n’a pas eu l’effet escompté pour détourner l’opinion publique marocaine sur les réels problèmes que traverse le royaume alaouite. 
    Cette diversion et fuite en avant d’un régime aux abois, risque de lui coûter cher, avec l’éventuelle suspension de l’aide de l’Union Européenne d’un montant de 346 millions d’euros octroyée par Bruxelles ces deux dernières années. 
    C’est dire que le chantage marocain vient de se retourner contre lui et comme dit l’adage, à force de jouer avec le feu, on se brule les doigts. Un adage qui s’applique bien à son jeu malsain de gabegie avec Alger, qui vient de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat, et de décider de revoir ses relations économiques. 
    Cette révision touchera inéluctablement la non-reconduction du contrat d’approvisionnement du Maroc en gaz, via le Gazoduc Maghreb-Europe, qui expire le 31 octobre prochain et qui permet au royaume d’engranger 200 millions de dollars chaque année, comme droit de transit estimé à 7%, en plus de l’interdiction d’utilisation des espaces aérien et maritime algériens par les avions et navires marocains et vont certainement augmenter les dépenses marocaines.
    La stratégie de la communication et de bluff menée par ses instruments de propagande à l’égard d’Alger, a été contre-productive et a dévoilé le visage d’un régime réellement aux abois.
    Le recours de l’Algérie à remplacer le GME par le Medgaz pour honorer les engagements de l’Algérie vis à vis de ses partenaires européens, en particulier les partenaires espagnol et portugais, a surpris le Makhzen et a eu raison de ses mensonges confirmés par l’appareil médiatique de la propagande du Palais Royal, et qui note que l’hiver sera rude dans la mesure où Rabat ne peut assurer plus que 10% de ses besoins en énergie. 
    Rabat a-t-il les moyens d’affronter une nouvelle crise énergétique qui s’ajoutent aux effets dévastateurs de la dette extérieure, la faiblesse des rentrées du tourisme liée à la crise sanitaire, et à la réduction des transferts des avoirs de la diaspora marocaine. 
    La normalisation avec l’ennemi sioniste pour sauver le trône s’avère, un pas pour la disparition du royaume.
    Algérie54, 30/08/2021
  • Marruecos: el Rey no parece estar interesado por la gestión política (Wikileaks)

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    Mossad: Marruecos se está adaptando mejor a las cuestiones relacionadas con el terrorismo, aunque el Rey parece desinteresado en la gobernanza
    Una correspondencia diplomática clasificada de EEUU ha revelado que Dagan. M, que días antes fue jefe de la inteligencia exterior israelí « Mossad », dijo en una reunión sobre terrorismo con Francis Fragos, vicepresidente de EEUU para asuntos de seguridad nacional y contraterrorismo, que « Marruecos está haciendo un mejor trabajo de adaptación a los temas relacionados con el terrorismo, incluso si el Rey parece desinteresado en la gobernanza ».
    Los documentos oficiales informan de que « Marruecos cortó las relaciones con Irán a mediados de 2009 a petición de Arabia Saudí ».
    Los documentos publicados por el sitio web Wikileaks sobre los archivos del Reino de Marruecos indicaron que Marruecos se opone totalmente a que Irán adquiera armas nucleares, y pidió a la comunidad internacional que utilice todos los medios posibles y necesarios para impedir que Irán adquiera una bomba nuclear « porque esto animaría a Argelia a tenerla también » (..)
    De hecho, el documento reveló que el Secretario General del Ministerio de Asuntos Exteriores marroquí, Hallal, informó al embajador estadounidense de que « si Irán consigue un arma nuclear, sería una catástrofe para la región de Oriente Medio, especialmente para Marruecos, porque abriría la carrera armamentística » y aceleraría, lo que el funcionario describió como « el programa nuclear militar argelino ».
    En otro documento, de los archivos de Wikileaks, que se refieren a los escándalos en el reino marroquí, la embajada de Estados Unidos en Rabat dijo que el juicio de Belaâredj no fue justo. Otro documento reveló que Níger pidió a Marruecos en 2007 armas y equipos para hacer frente a los grupos terroristas en la región del Sahel.
  • L’axe Rabat-Tel-Aviv, le danger sur l’Algérie

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    Par Nadji Azouz

    En marge de la récente visite inédite à Casablanca (12 août) du ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid, une source diplomatique israélienne a, sous couvert d’anonymat, indiqué à l’AFP que le Maroc et Israël « sont une partie importante d’un axe pragmatique et positif dans la région face à un axe qui va en sens inverse et qui inclut l’Iran et l’Algérie ».

    Il serait ainsi question de deux axes, dont l’un, l’irano-algérien est en fait virtuel car n’ayant aucun fondement réel, et l’autre, l’israélo-marocain qui existe bel et bien, de l’aveu même de cette source diplomatique de l’AFP. Cet axe Rabat-Tel-Aviv n’est cependant pas né avec l’établissement des relations diplomatiques entre les deux capitales en 2021, mais possède une base historique de six décennies de coopération secrète active notamment dans le domaine diplomatique, militaire et sécuritaire.

    Cette collusion est assurément un danger pour l’Algérie qui demeure la seule vraie puissance régionale hostile aux deux Etats coloniaux, l’un du Sahara Occidental et l’autre de la Palestine. L’alliance entre les deux pays vise justement à démembrer le seul Etat encore debout de la région qui s’oppose à toute normalisation avec l’entité sioniste.

    Au sujet de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, le ministre des Affaires étrangères Nacer Bourita a précisé lui-même qu’il ne s’agit pas d’une normalisation, mais d’une reprise « normale » de rapports anciens entre les deux parties. Des relations d’un genre particulier dans le monde arabo-musulman où le Maroc est le seul pays islamique reconnaissant sa part de judaïté dans sa Constitution.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le roi Mohammed V avait défendu sa communauté juive contre les lois antisémites du régime de Vichy, avec une abnégation qui lui a valu la vénération des Juifs marocains. Au Maroc, les Juifs sont des sujets du Roi à part entière et les Juifs marocains forment en Israël une puissante communauté. Une collectivité dont les élites politiques, militaires, scientifiques, économiques et culturelles sont très influentes, notamment dans la presse, le parlement, le gouvernement, l’armée et les services de renseignement où ils occupent souvent le haut du pavé.

    On estime aujourd’hui que quelques 700 000 Israéliens sont originaires du Maroc sur une population totale d’environ 6,2 millions. Quelques 160000 personnes sont nées au Maroc et 337 000 en Israël d’un ou de deux parents marocains, le reste constituant la troisième génération. Or ces israélo-marocains ne se sont pas contentés d’entretenir une mémoire individuelle et familiale du pays natal dans l’espace domestique privé. Ils sont également à l’origine de l’introduction dans l’espace public de symboles traditionnels du Makhzen, le drapeau notamment et la célébration de fêtes nationales marocaines.

    Il s’agit donc, aujourd’hui, de la consécration diplomatique de liens protéiformes, anciens et forts entre le Maroc et Israël. Ces deux partenaires coopéraient déjà, dans un secret relatif, depuis plus de 60 ans, notamment en matière de renseignement, de sécurité, de défense et de diplomatie. Et il est établi, dans ce cadre, que l’État hébreu a aidé le Maroc à obtenir des armes et du matériel militaire de pointe, et a contribué aussi au développement du savoir-faire technologique des FAR. On n’ignore pas non plus que ce sont les Israéliens qui ont inspiré à Hassan II l’idée de la Marche Verte sur le Sahara Occidental.

    Et on sait aussi que ce sont des égéries israéliennes qui lui ont soufflé l’idée de murs de protection militaire dans les territoires du Rio de Oro et Saguia El Hamra. C’est archi connu, ce sont donc les Israéliens qui ont aidé les Marocains à édifier le long mur de sable au Sahara occidental, inspiré de la ligne Bar-Lev, cette chaîne de fortifications militaires le long de la côte du canal de Suez après la conquête du Sinaï. Il est également établi que c’est le Mossad qui a d’autre part aidé le Palais royal à assassiner à Paris, avec la complicité active ou passive des services français, Mehdi Ben Barka, chef de l’opposition redouté par Hassan II, moins de cinq ans seulement après son accession au trône.

    L’opération Yachin

    Hassan II avait par ailleurs autorisé l’émigration massive de Juifs marocains vers Israël (environ un million). Chronologiquement, l’accession au trône d’Hassan II favorise un accord entre lui et le Premier ministre israélien David Ben-Gourion sur l’émigration des Juifs marocains alors que son père Mohammed V l’avait interdite en 1959. Dans le cadre de cet accord, Israël a rémunéré le Maroc pour chaque Juif autorisé à faire son alyah en Israël : C’est le début de « l’Opération Yachin ». Et c’est à partir du Maroc que des agents du Mossad étaient entrés en Algérie en 1960 pour mener des attentats, en les imputant au FLN, contre les juifs notamment à Constantine pour les contraindre à faire leur exode en Israël, en témoigne les archives du Mossad publiées en aout 1998 par Yediot Aharonot.

    En contrepartie, Israël a livré des armes au Maroc qui ont servi contre l’Algérie dans la guerre de sables en 1963. L’Etat hébreu a également formé ses forces de sécurité et apporté son appui pour des opérations de renseignement.
    Là aussi, c’est de notoriété publique : En 1965, Hassan II permet au Mossad de mettre sur écoute les salles de réunions et les chambres privées des dirigeants du Maghreb et du Machrek, lors d’un sommet extraordinaire arabe à Casablanca, destiné à évaluer les possibilités d’une guerre collective contre Israël.

    Les Israéliens reçoivent alors des informations déterminantes qui leur ont permis de déclencher la guerre préventive victorieuse des Six jours en 1967. Les enregistrements gracieusement fournis par Hassan II aux espions du Mossad, présents en masse à Casablanca, ne révèlent pas seulement la division qui prévalait alors dans les rangs arabes, mais aussi que les pays du Moyen-Orient étaient peu préparés à la guerre. Ces détails ont été révélés en 2016 par le général Shlomo Gazit, ex-dirigeant des renseignements militaires israéliens, dans une interview au Yedioth Ahronoth.

    Selon Ronen Bergman, journaliste d’enquête et analyste militaire israélien pour le Yedioth Ahronoth et le New York Times, le Maroc a demandé qu’Israël lui rende la monnaie de sa pièce en l’aidant à éliminer Mehdi Ben Barka. Le Mossad avait précédemment averti Hassan II d’une tentative de Ben Barka de le renverser – un plan auquel l’opposant avait étonnamment demandé au Mossad d’y prendre part.

    Le service israélien a ensuite aidé le roi à localiser Ben Barka et à l’attirer à Paris, où des agents marocains l’ont tué, au vu et au su des services français qui n’ont même pas bougé le petit doigt ! Ronen Bergman a révélé ces détails dans un livre publié en 2018 et consacré à l’histoire des assassinats ciblés par les services secrets israéliens. Il a de même rédigé un article dans le New York Times résumant les liens entretenus secrètement entre le Maroc et Israël, au lendemain de l’annonce de l’établissement de leurs relations diplomatiques.

    En 1977, Hassan II joue un rôle essentiel, en coulisses, dans les pourparlers de normalisation entre Israël et l’Égypte, Rabat accueillant alors plusieurs rencontres secrètes entre des conseillers de Menahem Begin et d’Anwar Sadat. Ces pourparlers ont débouché sur le tout premier accord de paix entre Israël et un État arabe, et a amené les dirigeants israéliens à convaincre la Maison-Blanche de consentir une aide militaire importante au Maroc, selon Ronen Bergman.

    Plus tard, en 1995, les services de renseignement marocains se sont efforcés, sans succès, d’aider le Mossad à éliminer Oussama Ben Laden, qui deviendra le cerveau des attentats du 11 septembre 2001, indique encore Bergman. Le Mossad tente alors de recruter le secrétaire particulier marocain de Ben Laden pour pouvoir le localiser, mais échoue à le faire. Certains détails de cette opération ont été publiés par le Yedioth Ahronoth en 2006.

    Cela dit, l’axe osmotique Rabat-Tel-Aviv, qui active désormais au grand jour et qui est appelé à se renforcer sur tous les plans, pourrait déboucher sur la signature d’un accord de coopération militaire et technique digne de ce nom, à l’instar de celui qui existe depuis le 23 février 1996 entre Israël et la Turquie. Il pourrait même se transformer, à terme, en traité de défense mutuelle. Ce n’est pas une simple vue de l’esprit, mais une solide hypothèse à laquelle il faudrait penser.

    Le Jeune Indépendant, 30/08/2021

  • Des centaines de Gazaouis protestent contre le blocus à la frontière israélienne

    Des centaines de Gazaouis protestent contre le blocus à la frontière israélienne

    Palestine, Israël, Gaza,

    JERUSALEM (AP) – Des centaines de Palestiniens se sont rassemblés dimanche soir le long de la barrière de séparation avec Israël, mettant le feu à des pneus et lançant des explosifs, alors que les dirigeants du Hamas de Gaza poursuivaient leur campagne visant à faire pression sur Israël pour qu’il allège le blocus étouffant du territoire. Un manifestant a été modérément blessé par des tirs israéliens.

    Il s’agissait de la deuxième manifestation nocturne consécutive à la frontière et elle s’est déroulée quelques heures après que des avions de guerre israéliens aient effectué une série de frappes aériennes sur des cibles présumées du Hamas en réponse aux troubles. Les responsables du Hamas ont promis d’organiser des manifestations nocturnes toute la semaine.

    « L’occupation sioniste supporte toutes les répercussions et conséquences du renforcement du siège de Gaza et de l’escalade de la crise humanitaire parmi ses résidents », a déclaré le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum. « Aucun calme ou stabilité ne sera atteint tant que notre peuple n’aura pas une vie libre et digne ».

    L’armée israélienne a déclaré que les manifestants avaient mis le feu à des pneus et lancé des explosifs en direction des troupes israéliennes, et que ses forces avaient pris des mesures non précisées pour disperser la foule. Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu’un manifestant avait été blessé par balle et souffrait de blessures modérées. Aucun autre détail n’était disponible dans l’immédiat.

    Israël, avec l’aide de l’Égypte, maintient un blocus strict sur Gaza depuis que le Hamas a pris le contrôle du territoire en 2007, un an après avoir remporté les élections palestiniennes.

    Israël affirme que la fermeture, qui restreint fortement la circulation des biens et des personnes à l’entrée et à la sortie de Gaza, est nécessaire pour empêcher le Hamas de renforcer ses capacités militaires. Ses détracteurs affirment que cette fermeture, qui a dévasté l’économie, équivaut à une punition collective.

    Israël a renforcé le blocus depuis une guerre de 11 jours contre le Hamas en mai, tandis que l’Égypte tente de négocier un cessez-le-feu à long terme. Israël a exigé du Hamas qu’il rende les restes de deux soldats morts et qu’il libère deux civils israéliens captifs en échange d’un assouplissement du blocus.

    Le Hamas est de plus en plus furieux de l’absence de progrès dans les pourparlers de cessez-le-feu. Ces dernières semaines, ses agents ont lancé une série de ballons incendiaires de l’autre côté de la frontière, provoquant une série d’incendies dans le sud d’Israël.

    Le Hamas a également autorisé un certain nombre de manifestations violentes le long de la frontière.

    Deux Palestiniens, dont un garçon de 12 ans et un militant du Hamas, ont été tués par des tirs israéliens, tandis qu’un soldat israélien a été grièvement blessé lorsqu’un militant lui a tiré une balle dans la tête à bout portant au cours de l’une de ces manifestations.

    Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, s’exprimant avant son retour en Israël depuis Washington, a déclaré que la pression sur le Hamas se poursuivrait.

    « Nous opérerons à Gaza en fonction de nos intérêts », a-t-il déclaré en hébreu sur le tarmac.

    Israël et le Hamas sont des ennemis acharnés qui se sont livrés quatre guerres depuis que le Hamas a pris le pouvoir, la dernière en mai.

    Selon le ministère de la santé de Gaza, au moins 260 Palestiniens ont été tués pendant la guerre Hamas-Israël de mai, dont 67 enfants et 39 femmes. Le Hamas a reconnu la mort de 80 militants. Douze civils, dont deux enfants, ont été tués en Israël, ainsi qu’un soldat.

  • Historia de la hermanastra israelí del Rey de Marruecos

    Marruecos, Hedva Selaa, Israel, Mohamed VI, Hasan II, #Marruecos, #Israel,

    Es de origen judío: ¡La hermanastra de Mohamed VI fue soldado del ejército sionista!
    Dice el refrán, que nunca se ha equivocado. Una desgracia, en efecto, nunca viene sola. Este « exaltado » Hasan II, el abuelo de Mohamed VI, cuya moral sigue siendo « indefinida », tenía como amante a una mujer judía.
    Y, por si fuera poco, viniendo del hombre que se define como « comendador de los creyentes », esta mujer acabó dando a luz a una hija, fruto del amor secreto y (quizás incestuoso) entre ella y Hasan II. Su nombre es Hedva Selaa.
    Ahora tiene 53 años. Trabaja como recepcionista en un hotel de los territorios palestinos ocupados. Pero antes fue soldado del ejército sionista de ocupación. No hay nada sorprendente en esto, dado que, entre los judíos, la ascendencia materna tiene prioridad sobre la paterna.
    Lo que es menos sorprendente, sin embargo, es el hecho de que nos enteremos « incidentalmente », como podría decirse, de que la hija y la hermana del Comendador de los Creyentes sirvieron en un ejército de ocupación que oprimió, reprimió y, sin duda, asesinó a palestinos, todos ellos musulmanes.
    Esta antigua militar, que acaba de rememorar los « buenos recuerdos » de este monarca francamente atípico, habría pedido reunirse con él, revela un medio de comunicación que ha venido a exponer las travesuras y los secretos de esta familia en la que la traición rivaliza con el lujo, la lujuria y la depredación. Es sabido, por ejemplo, que éste no es el primer escándalo que golpea a la familia real alauita.
    La esposa de Mohamed VI, Lalla Salma, desapareció por completo hace años antes de que se anunciara su divorcio sin que se especificaran los motivos.
    Además, parece que el descubrimiento del cadáver del chófer personal del príncipe heredero e hijo de Mohamed VI, Moulay Rachid, está estrechamente relacionado con este incalificable y enésimo escándalo.
    El conductor fue encontrado asesinado en su propia habitación dentro de los muros del palacio real, que es ultraseguro y probablemente incluso « pegasusado ».
    Esto nos lleva a pensar que se trata sin duda de una eliminación « muy » ordenada y recóndita, que oscila alegremente entre la moral y los rumores…
  • Histoire de la demi-soeur insraélienne du roi du Maroc

    Maroc, Hedva Selaa, Israël, Mohammed VI, Hassan II,

    Elle est d’origine juive : La demi-sœur de Mohamed VI était soldate dans l’armée sioniste !

    L’adage le dit, qui ne s’y est jamais trompé. Un malheur, en effet, ne vient jamais seul. Ce « chaud lapin qu’était Hassan II, grand-père de Mohamed, dont les mœurs demeurent encore « indéfinies », a eu pour maitresse une femme juive.

    Et, comme si cela ne suffisait pas, venant de la part de celui qui se définit lui-même comme étant le « commandeur des croyants », cette femme a fini par mettre au monde une fille, fruits des amours secrets et (peut-être incestueux) entre elle et Hassan II. Elle s’appelle Hedva Selea.

    Elle est aujourd’hui âgée de 53 ans. Elle occupe le poste de réceptionniste dans un quelconque hôtel dans les territoires occupés palestiniens. Mais, auparavant, elle a été… soldate au sein de l’armée d’occupation sioniste. Rien d’étonnant dans cela, sachant que, chez les juifs, la filiation maternelle prime sur celle à caractère paternel.

    Ce qui l’est moins en revanche c’est le fait que l’on apprenne « incidemment », dirait-on presque, que la fille et sœur du commandeur des croyants a servi dans une armée occupante, qui a opprimé, réprimé et, sans doute aussi, assassiné des Palestiniens, tous de confession musulmane.

    Cette ancienne soldate, qui vient tout récemment de se rappeler aux « bons souvenirs » de ce monarque franchement atypique, aurait ainsi demandé à le rencontrer, révèle un média venu étaler au grand les frasques et les secrets d’alcôve de cette famille dans laquelle la trahison le dispute au luxe, à la luxure et à la prédation. Il est de notoriété publique, par exemple puisque là ne réside pas le premier scandale qui secoure la famille Moulay.

    La femme de Mohamed VI Lalla Selma, en effet, a totalement disparu il y a de cela des années avant que l’on annonce à demi-mots son divorce sans que les raisons de cette rupture ne soient précisées.

    Au reste, il semble que la découverte de la dépouille du chauffeur personnel du prince héritier et fils de Mohamed VI, Moulay Rachid, soit étroitement liée à cet indicible et énième scandale.

    Ce chauffeur avait été découvert assassiné dans sa propre chambre au sein des murs du palais royal, ultra-sécurisé, et même sans doute « pégasusés ».

    Cela prête à penser qu’il s’agit très certainement d’une élimination « hautement » commandée et recondamnée, qui oscille allègrement entre mœurs et rumeurs…

    Mohamed Abdoun

    La Patrie News, 27/08/2021

  • Champ politique maghrébin: L’intrusion de l’entité sioniste se confirme

    Algérie, Maroc, Israël, Union du Maghreb Arabe, UMA, Union Africaine, UA, Ligue Arabe, monarchies du Golfe,

    La succession de déclarations hostiles à l ‘Algérie faites par des responsables de l’entité sioniste confirme le constat selon lequel les Israéliens ont bel et bien fait intrusion dans le champ politique maghrébin, qui n’aurait pas été possible sans l’aide du Maroc.
    Quelques jours après les propos hostiles à l’Algérie tenus par le chef de la diplomatie israélienne, deux autres responsables de l’entité sioniste ont pris le relais dès l’annonce par Ramtane Lamamra de la rupture des relations avec le Maroc, allié des Israéliens au Maghreb. Le ministre des Affaires étrangères israélien avait critiqué, lors de sa récente visite à Rabat, le fait que l’Algérie se soit opposée à l’adhésion de l’entité sioniste à l’Union africaine en tant qu’observateur, exprimant son «inquiétude» quant à l’existence d’une «coopération entre l’Algérie et l’Iran».
    Ce même reproche a été exprimé, quelques jours plus tard, par le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. Un troisième responsable de l’entité sioniste, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat à l’AFP, a critiqué lui aussi les positions algériennes.
    Lors de la conférence de presse du 24 août, durant laquelle il a annoncé la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc, le ministre algérien des Affaires étrangères a pointé du doigt l’intrusion israélienne dans l’espace maghrébin et le rôle joué, dans ce sens, par le Maroc. «Il faut bien se rendre compte que jamais depuis 1948 un membre d’un gouvernement israélien n’a été entendu émettre des jugements et proférer des messages contre un pays arabe à partir du territoire d’un autre pays arabe», a-t-il déclaré.
    Le 15 août courant, le ministère algérien des Affaires étrangères a réagi aux propos du chef de la diplomatie israélienne estimant que ses «déclarations fallacieuses et malveillantes» traduisaient une «sourde volonté» d’entraîner l’entité sioniste dans une «aventure hasardeuse» dirigée contre l’Algérie. Il s’agissait, selon la diplomatie algérienne d’une «sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du royaume du Maroc».
    Dans leur démarche de rapprochement avec le royaume du Maroc, les responsables israéliens ont mis en avant une prétendue volonté d’assurer la paix et la prospérité pour «toute la région». Un pari d’autant plus difficile que l’entité sioniste est impliquée dans des crimes de guerre contre les populations palestiniennes. Elle est notamment accusée par l’organisation Amnesty international d’avoir commis des crimes de guerre, au moins, depuis l’année 2014.
    Entretien réalisé par Karima Alloun
    L’analyste politique et président du think tank Club Emergences, Badis Khenissa, aborde, dans cet entretien, les retombées de la décision de notre pays de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, sur les deux pays et leur environnement.
    Quelles sont les motivations qui ont poussé l’Algérie à couper ses relations diplomatiques avec le Maroc ?
    Sa diplomatie hyperactive traduit, à elle seule, la volonté de notre pays de reprendre la place qui lui revient de droit : être au rang des grandes nations comme par le passé. Ce retour retentissant sur la scène internationale par une implication dans la résolution de conflits régionaux, sa médiation dans les contentieux géopolitiques et son soutien indéfectible aux causes justes font de l’Algérie une cible désignée.
    Le Maroc, animé par des ambitions hégémoniques en Afrique subsaharienne et au Maghreb, voit en l’Algérie un un acteur sécuritaire de l’Union africaine et un allié privilégié de grandes puissances. En somme, un véritable rempart et un pays à isoler quoi qu’il en coûte.
    Un think tank allemand très influent avait, dès la fin 2020, conseillé à l’Union européenne de revoir ses relations avec le Maroc et freiner sa boulimie d’expansionnisme violent et sauvage en Afrique subsaharienne et au Maghreb. Il a souligné avec prémonition sa volonté d’exacerber les tensions avec l’Algérie. L’Allemagne et l’Espagne sont excédées par l’attitude hautaine du Maroc dopée virtuellement par le deal Trump, un troc illégal, enterré définitivement avec son départ.
    La rupture est une riposte logique aux tentatives incessantes du Maroc et de son allié historique, à vouloir depuis des décennies, porter atteinte à notre intégrité nationale et contrecarrer nos avancées depuis l’élection d’Abdelmadjid Tebboune.
    Dans un plaidoyer à charge, Lamamra n’a laissé planer aucun doute sur le bien-fondé de la regrettable décision qui était inéluctable, voire salutaire. L’Algérie souveraine dans ses décisions, et dernier bastion de résistance à la doctrine du remodelage du grand Moyen Orient, a adressé au monde un message ferme : elle doit être respectée, entendue et sera intransigeante contre toute attaque.
    Une campagne médiatique hostile est déclenchée contre l’Algérie. Quels en sont les instigateurs ?
    Le vrai travail commence pour l’Algérie, dès lors que le commis de l’Etat hébreu a eu gain de cause en poussant l’Algérie à ce qu’il croit être une erreur diplomatique. Il va vouloir la diaboliser davantage, l’isoler et la terrasser à base de millions de dollars, en s’appuyant sans nul doute sur les médias occidentaux mercenaires ou aux ordres afin d’orchestrer une opération médiatique internationale: l’«Algérie bashing ». Il est question d’acculer l’Algérie pour la pousser à terme à normaliser ses relations avec l’ennemi juré dans un deal qui aurait pour devise : la stabilité contre la paix. Mais, c’est mal connaître l’Algérie et son armée digne héritière de l’ALN. Par contre, le Maroc, lui, à la veille d’échéances électorales incertaines et une instabilité politique risque d’avoir un retour de bâton.
    Cette rupture de mon point de vue qui risque de s’éterniser quelques années aura pour conséquences immédiates pour le Maroc l’exacerbation des agitations sociales, du mécontentement populaire, l’expression de plus en plus franche et claire du rejet massif de la normalisation du Makhzen avec l’entité sioniste que le peuple marocain rejette.
    Des organisations arabes et des Etats appellent à la retenue. Les relations en Alger et Rabat pourront-elles se rétablir ?
    Certaines organisations régionales seront le théâtre d’une course au soutien. L’Algérie, par son aura et position juste et respectueuse des Etats, a un avantage considérable. Elle a su être un partenaire fiable, une valeur ajoutée aux peuples et pays affaiblis, un catalyseur de solidarité économique et coordinateur de premier choix des efforts internationaux, pour la souveraineté des Etats africains, leur droit au développement, l’unité de L’UA. Le Maroc ne voit en l’UA qu’un levier pour son essor et influence. En 1984, il n’a pas hésité à quitter l’UA qui a reconnu la Rasd. Cela va sans doute jouer en faveur de l’Algérie.
    L’Algérie a des alliés de poids, comme la Russie et la Chine, qui n’hésiteront pas à réagir si besoin. Nous aurons 3 groupes : les médiateurs, les neutres et les soutiens. Je n’exclue pas que des pays membres du Conseil de coopération du Golfe aient un penchant pour le Maroc. Un risque de distorsion et fragmentation au sein de ces organisations à l’instar de l’UA et de la Ligue arabe… va imposer inexorablement des statu quo et blocages.
    Le Maroc aidé par le lobby israélien risque de créer des interférences dans les relations entre l’Algérie et des pays d’Afrique de l’Ouest, la Corne africaine dont l’Ethiopie.
    On risque aussi d’assister à une course effrénée au contrôle de la Banque africaine de développement.
    Toutes les hypothèses sont ouvertes mais un conflit armé est exclu.
    Le projet du grand Maghreb risque d’être enterré et les pays occidentaux vont engager rapidement des pourparlers car la situation est préjudiciable en matière de lutte antiterroriste et de gestion des flux migratoires.
    Horizons, 28/08/2021