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Maroc : M6 lance un SOS à Isaac Herzog
Maroc, Israël, normalisation, Algérie, Sahara Occidental, #Maroc, #Algérie, #SaharaOccidental, #Israël,IL CHERCHE REFUGE AUPRÈS DE SON PARRAIN SIONISTE : M6 lance un SOS à Isaac HerzogMohammed VI veut aller jusqu’au bout dans les relations officialisées entre le royaume du Maroc et l’entité sioniste depuis le deal triangulaire conclu le 10 décembre 2020. Et la dernière visite du MAE israélien « couronnée » par l’ouverture du bureau de sa représentation à Rabat a donné le ton à un rapprochement durable et stratégique, dont le Maroc est offert sur un plateau pour jouer carte du fauteur de troubles dans la région. Les derniers incendies en Algérie attestent du complot mis à exécution.C’est visiblement la lune de miel entre les deux alliés, bien que dans une lettre adressée hier au président israélien Isaac Herzog, M6 ne semble pas du tout rassuré. Il semble chercher une espèce de garantie de la part de son parrain sioniste pour service rendu. Le Roi a-t-il peur d’être lâché maintenant qu’il a engagé son pays dans une aventure hasardeuse qui le pousse de plus en plus dans ses derniers retranchements ? N’a-t-il pas éprouvé cette même peur le jour du départ de Trump de la Maison Blanche, celui qui lui a fait croire à une reconnaissance de la « marocanité » du Sahara occidental ?Ainsi, dans une lettre expédiée au président de l’entité sioniste, M6 appelle son allié haut placé à l’effet de pérenniser les relations maroco-israéliennes sous le prétexte farfelu de « promouvoir la paix » dans la région. Le Roi semble même satisfait de ce qui a été accompli jusque-là dans l’agenda élaboré pour des objectifs que l’on sait géostratégiques. Plus profitable à Israël qu’à son servile en tout cas. Or, ce que deux régimes d’essence coloniale appellent « paix » se voit visible chaque jour que Dieu fait au Sahara occidental et en Palestine, dont les peuples sont réprimés dans la violence et le sang dans leurs propres territoires. « Je me réjouis des mesures prises pour la reprise des contacts entre nos deux pays. Je suis convaincu que nous allons pérenniser cet élan afin de promouvoir les perspectives de paix pour tous les peuples de la région », a écrit M6 dans sa réponse à une missive d’Isaac Herzog remise récemment lors de la visite du Mae israélien à Rabat.Même lorsque les deux alliés se sont engagés à l’ouverture de représentations diplomatiques et à l’échange de visites officielles de haut rang, incluant probablement son propre déplacement à Israël, M6 dit, dans sa lettre, espérer que le « renouvellement des liens entre les pays encouragera la paix régionale ».Acculé dans sa politique expansionniste au Sahara occidental au moment où l’actuelle administration américaine prenne ses distances avec l’héritage empoisonné de Trump, le Maroc continue à s’en prendre à l’Algérie et les récents incendies criminels et meurtriers déclenchés à travers le pays jettent la lumière sur le soutien du Royaume assumé publiquement à un prétendu droit du « peuple Kabyle » à l’autodétermination.En jouant avec le feu, le Maroc s’est rendu coupable d’un acte dangereux pour la stabilité dans la région et lequel ne passera pas sans riposte de la part de son voisin immédiat. Il y a aussi le scandale Pegasus, dont le Makhzen est accablé dans ses pratiques d’espionnage à grande échelle. Une « prouesse » funeste accomplie par les services marocains pour satisfaire l’allié sioniste érigé désormais en tuteur du Maroc.D’autre part, M6, en qualité de président du Comité Al-Qods chargé de veiller sur les lieux saints de l’Islam dans la vieille cité, joue également sale jeu sur ce front. D’ailleurs, dans sa lettre, il a fait abstraction de la question au moment où le peuple palestinien continue à subir subissait il y a quelques mois la répression féroce des forces israéliennes dans la ville d’Al-Qods.Au plan interne aussi, le Maroc n’a pas échappé à la pression populaire montée en front contre la normalisation, alors que la mal-vie gagne de plus en plus de couches sociales dans le Royaume.In fine, en s’adressant au président de l’entité sioniste, M6 cherche avant tout à sauver son régime et à faire sortir son royaume du bourbier dont lequel il s’est enlisé.Farid GuellilLe Courrier d’Algérie, 21/08/2021 -
Maroc-Israël : coûts et bénéfices de la normalisation
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Aziz Chahir
Si la normalisation avec Israël peut appuyer la position marocaine sur le Sahara occidental, elle pourrait aussi, à terme, nourrir les radicalismes de tous bords
Huit mois après la signature de l’accord tripartite entre le Maroc, les États-Unis et Israël, selon lequel l’ex-président américain, Donald Trump, reconnaît la marocanité du Sahara occidental, le régime marocain a été acculé à manifester davantage son engagement dans le processus de normalisation avec Israël.
L’heure de vérité a enfin sonné. Après les Émirats arabes unis (EAU), Bahreïn et le Soudan, le Maroc a été appelé à sortir de sa réserve en reconnaissant officiellement la représentation diplomatique d’Israël dans le royaume chérifien.
C’est donc dans un contexte bien particulier que s’inscrit la visite récente du chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid dans le royaume. Après avoir inauguré le bureau de liaison israélien au Maroc, le ministre israélien des Affaires étrangères s’est lancé dans une campagne de communication savamment orchestrée par le Palais.
Sous haute surveillance sécuritaire, il s’est rendu à Casablanca pour renouer avec la communauté marocaine de confession juive, la plus importante dans le monde arabe puisqu’elle compte environ 3 000 personnes, notamment en déjeunant avec quelques-uns de ses représentants dans un restaurant branché de la capitale économique.
Pour la petite histoire, le restaurant, qui appartient à la fille de Jamaï, un magnat marocain de l’immobilier proche du sérail, se nomme « Milk and Honey » (lait et miel), un nom renvoyant à un vieil adage populaire marocain qui, pour témoigner de l’entente parfaite entre deux personnes, assimile leur relation au mélange exquis des deux aliments (bhal assman ‘ala la’ssal).
La délégation israélienne a tenu à souligner l’ancrage culturel des juifs dans le royaume en se donnant en spectacle dans un climat de méfiance : formules de courtoisie en darija (dialecte marocain) à n’en pas finir, thé à la menthe et cornes de gazelle à volonté, séances de photos scrupuleusement organisées avec la population, etc.
Tout laisserait donc penser que la visite des officiels israéliens s’est déroulée dans une atmosphère conviviale. Mais cette communication minutieusement élaborée cache mal l’atmosphère délétère nourrie par la peur de voir resurgir, à tout moment, des projets d’attentats anti-normalisation avec Israël.
Des mesures sécuritaires drastiques ont d’ailleurs été mises en œuvre, notamment lors du déplacement de la délégation israélienne près de la médina, où se trouve le fameux mellah (ancien quartier juif).
Alliance maroco-israélienne en Afrique
Au-delà de toute cette propagande, on peut se demander quels dividendes Israël compte tirer de cette normalisation.
D’abord, Israël peut se targuer d’avoir su faire adhérer le monarque alaouite, qui se présente comme le détenteur d’un leadership religieux dans le monde sunnite et qui préside le Comité Al-Qods, à la normalisation.
Il est évident qu’Israël va aussi essayer de s’adosser au Maroc afin d’assurer à terme un déploiement géostratégique en Afrique, déjà massivement investi par Mohammed VI.
Dans les faits, il est très probable que c’est en partie grâce au soutien du monarque qu’Israël a su retrouver son statut d’observateur (perdu en 2002) au sein de l’Union africaine (UA), historiquement favorable à la cause palestinienne. Une manœuvre décriée par Alger, qui s’oppose fermement à la normalisation avec Israël et encore plus à son retour de près ou de loin à l’UA.
Dans le but d’éviter une nouvelle exacerbation des tensions dans la région, l’administration Biden a effectué des visites éclair au Maroc et en Algérie.
Mais les déclarations du représentant du département d’État américain n’ont pas été du goût du régime marocain. Et pour cause, l’administration Biden chercherait à faire comprendre à Alger que les manœuvres maroco-israéliennes en Afrique sont dans le viseur de la Maison-Blanche.
Vu sous cet angle, les propos de Mohammed VI, lors de son dernier discours du Trône, appelant notamment le président algérien à « œuvrer à un dialogue entre les deux pays », ne pourraient être qu’un écran de fumée visant à dissimuler les ambitions réelles du pouvoir marocain de s’accaparer un leadership régional, en tablant sur une alliance avec Israël, au sein de l’UA notamment.
Pressions sur le royaume
Et côté marocain, quels dividendes sont attendus ?
Au chapitre économique, la propagande évoque un flux sans précédent d’investissements israéliens vers le royaume. Un engouement à nuancer : le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël n’aura pas, à terme, un impact considérable sur l’économie marocaine en crise.
Le royaume n’est que le cinquième partenaire économique d’Israël en Afrique, loin derrière l’Égypte, la Mauritanie, l’Éthiopie, l’Ouganda et le Ghana. De plus, l’augmentation potentielle des flux commerciaux ne dépassera pas, selon les officiels israéliens, les 500 millions de dollars.
Pour le moment, l’heure est à l’euphorie avec le lancement de lignes aériennes commerciales directes entre les deux pays : certes, des touristes israéliens se sont rendus à Marrakech et à Casablanca, mais il s’agit de groupes restreints venant, en grande partie, visiter des tombes de rabbins.
Malgré les relations historiques et culturelles indéniables entre les Marocains et les juifs, les tensions politiques et sécuritaires actuelles dans la région ne sauraient encourager les investisseurs israéliens et encore moins les touristes à miser sur la destination Maroc.
Rabat ambitionne aussi de bénéficier davantage des réseaux d’influence israéliens, qui ont déjà été déterminants pour pousser l’ex-président Trump à proclamer la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara occidental en échange de la normalisation entre le Maroc et Israël.
Là encore, cette ambition est à nuancer : pour Israël, il est hors de question de relâcher la pression sur le royaume, même après l’ouverture prochaine d’ambassades dans les deux pays. Les responsables israéliens travaillent d’arrache-pied – c’était déjà le cas sous le gouvernement de Netanyahou – sur le projet d’une visite royale en Israël. Tout récemment, le président israélien Isaac Herzog a d’ailleurs invité Mohammed VI à se rendre dans le pays.
Ce rapprochement pourrait aussi compromettre le rôle du roi en tant que président du Comité Al-Qods. À chaque fois que sera soulevée la question du statut de Jérusalem ou des provocations régulières des colons israéliens à l’encontre des Palestiniens résidant à Jérusalem, le monarque pourrait être interpellé.
Rappelons que la visite de Yaïr Lapid au Maroc a coïncidé avec la décision secrète d’Israël d’avancer dans la construction d’une nouvelle rampe reliant le mur des Lamentations à l’esplanade des Mosquées et au dôme du Rocher.
Entre-temps, Israël n’a pas encore envisagé d’ouvrir un consulat au Sahara occidental, au même titre d’ailleurs que l’administration Biden, qui reste pour le moins évasive sur la question.
Le secrétaire d’État adjoint pour le Proche-Orient Joey Hood, en visite au Maroc fin juillet, a plutôt évoqué, au grand dam de la diplomatie marocaine, « une solution au conflit saharien dans le cadre de l’ONU et en concertation avec tous les protagonistes ». Deux jours après, lors de sa visite en Algérie, l’adjoint du secrétaire d’État américain Antony Blinken a mis l’accent sur « le dialogue stratégique et l’importance de l’alliance entre les États-Unis et l’Algérie dans la région ».
Vraisemblablement, la volonté de l’administration Biden était avant tout d’assurer la préservation des rapports de force existant entre Rabat et Alger.
Au chapitre sécuritaire, il est vrai que la normalisation pourrait consolider la coopération entre les deux pays, en garantissant notamment la protection de la monarchie et la stabilisation du régime en cas de recrudescence des protestations sociales.
Mais dans les faits, cette coopération sécuritaire a toujours existé – Hassan II avait été accusé de proximité avec les services de renseignement israéliens.
En rétablissement les relations diplomatiques avec Israël, le roi Mohammed VI s’inscrit inexorablement dans la continuité de la politique de son père, voire même au-delà, à en croire les révélations sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus.
Selon les données partagées par Forbidden Stories et Amnesty International avec Le Monde, Rabat serait en effet l’un des plus gros utilisateurs du logiciel puisque plus de 6 000 numéros de téléphone appartenant à des responsables politiques – dont Emmanuel Macron ! –, des militaires, des chefs de services de renseignement, des hauts fonctionnaires, des diplomates étrangers en poste ou des militants politiques ont été ciblés par le Maroc.
Du rôle des islamistes
Enfin – et c’est sur ce point que le coût politique de la normalisation pourrait être le plus élevé –, la normalisation entre le Maroc et Israël pourrait nourrir à terme la radicalisation de la protestation, notamment dans les rangs des forces vives propalestiniennes et surtout parmi les mouvances islamistes dites « modérées », à l’instar du Parti de la justice et du développement (PJD), à la tête du gouvernement depuis 2011.
Dépêché par le Palais pour signer solennellement les accords instituant le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, fin 2020, le chef du gouvernement issu du PJD, Saâdeddine el-Othmani, s’est fait remarquer par son absence lors de la visite de Yaïr Lapid – le roi n’ayant apparemment pas jugé opportun qu’il soit présent.
Le chef du gouvernement avait d’ailleurs fait l’objet de critiques acerbes de la part de son parti, notamment par sa jeunesse, ainsi que par le Mouvement unicité et réforme (MUR, aile prédicatrice du PJD), pour avoir joué le jeu du makhzen (pouvoir royal) en cautionnant la normalisation avec Israël.
Quelques mois après, le pouvoir avait décidé d’impliquer davantage le PJD, en lui confiant la mission d’approcher le mouvement islamiste palestinien Hamas. Et c’est le chef du gouvernement qui a été chargé d’accueillir en juin son leader Ismaël Haniyeh.
Cette configuration, dans laquelle le PJD semble engagé par le Palais pour baliser une « médiation secrète » diligentée par le roi avec les parties palestiniennes, pourrait toutefois rapidement évoluer.
Imaginer que le PJD bascule dans l’opposition, sous la pression considérable de l’establishment, après le scrutin législatif prévu le 8 septembre prochain, est une hypothèse très sérieuse. En tant que leaders de l’opposition au Parlement, ses membres pourraient aussi canaliser la protestation populaire, surtout celle revendiquant l’abolition de tout processus de normalisation entre le Maroc et Israël.
Middle East Eye, 18/08/2021
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Syrie: La DCA riposte aux attaques israéliennes à Damas
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BEYROUTH (AP) – De fortes explosions ont secoué la capitale syrienne jeudi en fin de journée, alors que les médias d’État ont fait état de frappes aériennes israéliennes autour de Damas.
L’agence de presse nationale SANA a déclaré que les défenses aériennes syriennes ont fait face aux avions israéliens, tandis que la radio Cham FM du gouvernement pro-syrien a fait état de frappes aériennes dans la campagne de Damas et dans la province centrale de Homs.
Des habitants de Damas ont déclaré avoir entendu au moins cinq fortes explosions qui ont secoué des immeubles d’habitation sur une période de 15 minutes. Les missiles semblent avoir été tirés depuis le Liban, ce qui a surpris les habitants qui les ont entendus filer dans le ciel avant de frapper des cibles en Syrie.
Aucun commentaire immédiat n’a été fait par Israël, qui commente rarement ses opérations militaires en Syrie. Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat.
Israël a mené des centaines de frappes aériennes à l’intérieur de la Syrie au cours de la guerre civile syrienne, contre ce qu’il considère comme des cargaisons d’armes suspectes destinées au groupe militant libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran, qui combat aux côtés des forces gouvernementales syriennes. Il est rare que la Syrie reconnaisse ou discute de telles opérations.
En début de semaine, les médias d’État syriens ont rapporté qu’Israël avait mené une attaque au missile sur le sud de la Syrie mardi en fin de journée, visant une position militaire non précisée.
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Le nº2 du Mossad pourrait-il être un arabe israélien ?
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ALLEZ SAVOIR CE QUI SE PASSE DANS LA TÊTE D’UN YIDDISH
Selon le média israélien « IsraëlValley », le député Ram Ben-Barak (Yesh Atid), ancien n°2 du Mossad et président actuel de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, a donné une réponse au journaliste Kalman Liebeskind.
Ce dernier lui a demandé s’il accepterait qu’un Arabe israélien, même membre du parti islamique Ra’am devienne un jour n°2 du Mossad ? Réponse de Ram Ben Barak : « Je n’aurais rien contre je dirais même que j’attends ce jour avec impatience ! »
Le Mossad est l’une des trois agences de renseignement d’Israël, avec le Shabak (plus connu sous le nom de « Shin Bet », qui est le service de sécurité intérieure) et l’Aman (chargé de la sécurité militaire).
Contrairement au gouvernement, au parlement (Knesset), à l’Armée de défense d’Israël (Tsahal) et à l’agence de sécurité intérieure (Shin Bet), les objectifs, la structure et les pouvoirs du Mossad sont exemptés des lois constitutionnelles de l’État.
Son activité est soumise à des procédures secrètes qui n’ont jamais été révélées.
Son directeur (appelé le Ramsad, abréviation de « Rosh Ha-Mosad »), actuellement Yossi Cohen, relève directement et uniquement du Premier ministre.
L’Express, 19/08/2021
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Où s'arrêtera le Maroc?
Algérie, Maroc, Israël, Pegasus, Espionnage, #Maroc, #Algérie,Assauts diplomatiques, guerre cybernétique, noyautage économique…Dans sa guerre totale contre son voisin de l’Est, le Makhzen ne lésine pas sur les moyens et va jusqu’à puiser dans le registre du machiavélisme.Brahim TAKHEROUBTCes derniers jours, c’est à l’économie nationale que le Maroc s’attaque par le dangereux procédé de la fausse monnaie. Il y a quelques jours, les services de la Gendarmerie nationale ont appréhendé un Marocain en possession d’une somme de 4 milliards de centimes en faux billets. Aussi modeste que paraît cette somme, il est clair qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé commis par un trafiquant voulant arrondir ses fins de mois.L’opération est bien planifiée par le Makhzen qui s’est transformé en laboratoire de théories économiques criminelles. Pour preuve irréfutable, il y a exactement 4 mois, une opération similaire a été neutralisée par les mêmes services de la Gendarmerie nationale. Un réseau criminel composé de six individus a été démantelé, en mai dernier, au niveau de la zone frontalière de Oued Bounaïm, commune de Bab El Assa, daïra de Maghnia (Tlemcen) par les services de la Gendarmerie nationale et les gardes-frontières, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).Selon la même source, les individus arrêtés avaient en leur possession d’ «énormes sommes d’argent en monnaie nationale (billets de 1000 et 2000 dinars algériens) s’élevant à près de 4 milliards et 108,5 millions de centimes, dont une partie en faux billets estimée à 3 milliards et 93 millions de centimes, qu’ils ont tenté d’introduire et faire circuler avec la complicité des réseaux criminels marocains.«Cette opération s’inscrit dans la dynamique des efforts visant à mettre en échec toute tentative de financement et de soutien aux mouvements subversifs», a souligné le communiqué du MDN. D’une stratégie de la tension permanente, le Maroc pousse le bouchon d’une guerre multiforme.Après les déclarations gravissimes de son ambassadeur à l’ONU, soutenant publiquement une prétendue indépendance de la Kabylie, il a été rattrapé par le grave scandale de Pegasus. Au moins 6000 numéros de différentes personnalités algériennes ont été visés par un logiciel espion vendu par Israël au Maroc. À ce jour, le voisin de l’Est n’a pas jugé utile de s’excuser.Dans son traditionnel discours à l’occasion de la fête du Trône, prononcé le 31 juillet dernier, Mohammed VI a royalement ignoré les deux scandales. Dans une tentative de diversion, le souverain marocain a mis le mouchoir sur de graves faits qui empoisonnent les relations entre les deux pays.Quelques jours après cette grossière diversion, le Maroc remue le couteau dans la plaie et passe à une autre attaque qui s’apparente à une déclaration de guerre.En visite à Rabat, le 12 août dernier, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a déclaré qu’il a évoqué avec son homologue marocain «les inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine».Réagissant à ces déclarations fallacieuses et malveillantes, faites à partir du Maroc, concernant l’Algérie, la diplomatie algérienne précise qu’il s’agit d’une «sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc».Les déclarations fallacieuses faites à partir du Maroc, concernant l’Algérie, traduisent une «sourde volonté» d’entraîner Israël dans une «aventure hasardeuse» dirigée contre l’Algérie, a déclaré, il y a quelques jours, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra. Mais où s’arrêtera le Maroc avec ses assauts répétés?L’Expression, 18/08/2021 -
Algérie-Maroc : Vers la rupture des relations bilatérales
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Suite à une réunion du Haut Conseil de Sécurité présidée par le Chef d’État algérien Abdelmadjid Tebboune, il a été décidé de reconsidérer les relations avec le Maroc et de renforcer la surveillance aux frontières entre les deux pays.
Parmi les sujets abordés, les incendies qui ont ravagé le nord de l’Algérie depuis le 9 août, et le meurtre en Kabylie, du jeune artiste Djamel Bensmail. Outre la prise en charge des blessés, le Conseil suprême de sécurité a décidé d’intensifier les efforts des services de sécurité pour arrêter les pyromanes impliquées dans le déclenchement des feux de forêts et les mis en cause impliqués dans l’assassinat du jeune artiste.
L’Algérie accuse le Maroc et Israël de soutenir l’organisation classée terroriste, le MAK. Dans un communiqué, le HCS a aussi annoncé la poursuite des arrestations de « tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le « MAK » qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste. Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôle sécuritaire aux frontières Ouest».
Selon des connaisseurs du dossier, il s’agit d’un nouveau tournant important dans les relations entre les deux pays voisins. Les tensions montent à nouveau, et ils n’écartent pas une rupture des relations bilatérales.
Lors de la dernière visite du ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid au Maroc, il avait révélé avoir abordé avec son homologue marocain leurs « inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine ».
Cette nouvelle provocation a été très mal perçue, par les dirigeants algériens. La diplomatie algérienne avait réagi et dénoncé l’alliance maroco-israélienne qui mène une charge contre l’Algérie. « Cet aventurisme dangereux, qui parie sur le pire, constitue un démenti formel à la prétendue « main tendue » que la propagande marocaine continue de répandre abusivement et vainement », souligne le communiqué.
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Du changement dans les relations entre l’UE et le Maroc ?
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Un vent de changement pour les relations entre l’UE et le Maroc ? – Le ministre israélien en visite historique à Rabat annonce l’ouverture d’ambassades
Le ministre israélien des affaires étrangères, Yair Lapid, a atterri à Rabat pour une visite de deux jours au Maroc, mercredi 11 août. Il s’agit de la première visite officielle du plus haut diplomate israélien depuis 2003 et du voyage au plus haut niveau depuis la signature d’un accord par les deux pays normalisant leurs relations après quelque deux décennies.
Mercredi, les ministres des affaires étrangères marocain et israélien ont signé trois accords – un accord de services aériens entre le royaume nord-africain et l’État d’Israël, un accord de coopération dans les domaines de la culture, du sport et de la jeunesse, ainsi qu’un protocole d’accord sur la mise en place d’un mécanisme de consultation politique entre les ministères des affaires étrangères de leurs pays.
Le protocole d’accord semble s’inscrire dans la conception plus large de la diplomatie en face à face au cours de la visite du ministre israélien des affaires étrangères au Maroc. Ce voyage a été couronné jeudi (12 août) par l’inauguration de la mission de liaison d’Israël dans la capitale Rabat.
À cette occasion, M. Lapid a déclaré que les deux parties allaient faire évoluer leurs relations vers des liens diplomatiques complets et ouvrir des ambassades dans leurs pays respectifs d’ici deux mois. Le plus haut diplomate marocain, Nasser Bourita, a déclaré à son homologue israélien en visite que les liens nouvellement renforcés de leurs pays apporteront des avantages économiques et l’a exhorté à œuvrer en faveur d’une solution à deux États au conflit israélo-palestinien.
Israël et le Maroc partagent une longue histoire de liens formels et informels, de nombreux Israéliens ayant une lignée qui remonte au Maroc, qui abrite toujours une petite communauté de plusieurs milliers de Juifs. Les deux pays ont entretenu des relations diplomatiques de faible niveau dans les années 1990, mais Rabat les a rompues après l’éclatement du deuxième soulèvement palestinien en 2000.
Les deux pays ont maintenu des liens informels, des milliers d’Israéliens se rendant au Maroc chaque année. Mais en décembre dernier, le Maroc et Israël ont accepté de reprendre leurs relations diplomatiques dans le cadre des « accords d’Abraham » négociés par les États-Unis avec quatre États arabes : les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc. Dans le cadre de cet accord, Washington a également reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Certains experts soulignent que la normalisation des relations avec Israël doit être considérée dans le cadre des efforts de diversification de Rabat – notamment par le biais d’alliances avec les pays du CCG et d’Afrique, ainsi qu’avec la Chine et, potentiellement, la Russie – dans le but d’être moins dépendant de l’Union européenne à l’avenir.
Comme l’affirme Yasmina Abouzzohour, chercheur invité au Conseil européen des relations étrangères, si le régime marocain sait qu’il ne peut survivre sans le commerce et l’aide de l’Europe, l’UE, de son côté, continuera à considérer le Maroc comme un allié précieux, notamment en raison de son rôle important dans la limitation de la migration irrégulière et la lutte contre le terrorisme. Mais à l’avenir, le Maroc sera moins enclin à accepter les critiques de l’UE sur son bilan en matière de droits de l’homme ou sur son différend territorial concernant le Sahara occidental – même s’il continuera probablement à tenir compte des recommandations sur son économie tant qu’il recevra des fonds de l’UE.
En fin de compte, Abouzzohour souligne que Rabat prendra presque certainement ses distances avec l’UE et ses États membres s’il estime qu’ils ont soutenu une quelconque atteinte à la souveraineté territoriale marocaine.
EU Bulletin, 16/08/2021
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L’Algérie fustige le Maroc et Israël
Algérie, Maroc, Israël, #Algérie, #Maroc, #Israël,
CAMPAGNE DIPLOMATIQUE CONTRE L’ALGÉRIE : Alger fustige Rabat et Israël
par Abla Chérif
Les dernières déclarations du MAE israélien à propos de l’Algérie ne sont pas restées sans réaction. Alger fustige et accuse Rabat d’être à l’origine d’une entreprise grossière et dangereuse.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Les propos du ministre israélien des Affaires étrangères ont été tenus jeudi dernier à Rabat à l’issue d’une rencontre qui s’est tenue avec son homologue marocain Nacer Bourita, personnage bien connu pour son aversion envers l’Algérie.
Entre les deux hommes s’est tenue une discussion dans laquelle ils ont fait part de leurs « inquiétudes », au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine », explique le responsable israélien aux médias.
Sans citer nommément Israël, Alger a réagi hier, en qualifiant ces propos de « sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Maroc », l’accusant d’être animé « d’une sourde volonté d’entraîner son nouvel allié moyen-oriental dans une aventure hasardeuse dirigée contre l’Algérie, ses valeurs et ses positions de principe », peut-on lire dans un communiqué publié par le ministère algérien des Affaires étrangères.
La même source rappelle que « la presse internationale a fait écho à certaines déclarations fallacieuses et malveillantes, faites à partir du Maroc, concernant l’Algérie et son rôle régional, ainsi que ses relations avec un pays tiers ». Le fait est considéré comme étant une « fuite en avant suicidaire du Maroc (…) qui parie sur le pire ».
Alger considère, enfin, que ce fait « constitue un démenti formel à la prétendue « main tendue », que la propagande marocaine continue de répandre abusivement et vainement. »
Alger reproche, enfin, au Maroc de tenter « sournoisement d’ajouter à sa tentative désespérée de dénaturer la question de décolonisation qu’est le conflit du Sahara Occidental, un nouvel acteur représenté par une puissance militaire moyen-orientale qui continue de refuser la paix juste et durable avec le peuple palestinien que porte l’Initiative arabe de paix à laquelle l’Algérie est authentiquement attachée ».
Cette nouvelle affaire vient refléter l’État véritable des relations algéro-marocaines en nette dégradation depuis de longs mois. Le plus grave est qu’elle survient aussi et surtout peu de temps après la prétendue main tendue de Mohammed VI qui déclarait, lors de la fête du Trône, être en faveur d’un apaisement de la situation.
Il s’est aussi voulu rassurant après que son ambassadeur à New York eut annoncé publiquement le soutien de son pays à « l’indépendance de la Kabylie ».
Depuis, Rabat s’est abstenu de recourir à toute déclaration incendiaire contre Alger, préférant recourir à d’autres méthodes plus sournoises pour dénoncer la campagne que mène le pays en Afrique contre la présence d’Israël au sein de l’UA.
A. C.Le Soir d’Algérie, 16/08/2021
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Une «ambassade du Maroc à Jérusalem» : Le lapsus lapidaire et le silence du Makhzen
Maroc, Algérie, Israël, Sahara Occidental, #Maroc, #Algérie, #Israël,Chaabane BENSACILa visite officielle du chef de la diplomatie de l’entité sioniste, Yaïr Lapid, au Maroc, jeudi dernier, aura été marquée par la grande sollicitude du MAE marocain, Nasser Bourita, qui a eu, ainsi, l’occasion de montrer au grand jour sa science des courbettes à son invité. Celui-ci ne s’est embarrassé d’aucun scrupule, lors de la conférence de presse «commune», pour dire l’intention des deux «partenaires» d’ouvrir des ambassades, «à Jérusalem et au Maroc», dans quelques mois.Un lapsus, lourd de sens et de conséquences, que le MAE du Makhzen a feint de n’avoir pas entendu, tout concentré qu’il était sur le propos relatif au partage des «inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine».On comprend que ces «inquiétudes» ont été largement exposées par la partie marocaine qui, il n’y a pas si longtemps, n’a pas reculé devant l’intox le plus vil en prétendant que le Front Polisario disposait d’un soutien militaire iranien dans son combat contre l’armée d’occupation du Makhzen.Rabat s’efforce, à coups de faux et usage de faux, de mobiliser les Etats en faveur de sa présence coloniale au Sahara occidental et, pour cela, ses dirigeants n’hésitent ni devant le mensonge ni devant le ridicule. Lorsque le roi Mohamed VI, dans son discours début août, lançait un appel «à faire prévaloir la sagesse» et «oeuvrer à l’unisson au développement des rapports», pressant l’Algérie de rouvrir la frontière pour soulager son économie à base de cannabis, la ficelle était déjà trop évidente pour ne pas entrevoir les desseins réels de la monarchie aux abois.Si le Makhzen considère que son allégeance à l’Etat hébreu lui assure un paravent qui l’encourage à agresser des pays européens, au mépris de l’aide qu’ils lui consentent, est une chose. Qu’il prétende parler au nom des Palestiniens pour «défendre» leurs droits alors même qu’il adhère à la vague de trahisons dont ils sont victimes en est une autre.Le silence, honteux et confus, d’un Bourita qui ne surprend plus personne, depuis sa triste exhibition à la réunion de l’Aipac, illustre parfaitement le degré d’indignité dans lequel a sombré le Makhzen et ses piètres tentatives de prêcher le faux pour masquer le vrai. Avec la normalisation consentie à l’administration de l’ancien président américain Donald Trump, en contrepartie d’une reconnaissance de sa prétendue «souveraineté» sur le Sahara occidental, le Makhzen pratique une pathétique fuite en avant, et croit toujours convaincant de s’affubler de la peau d’un digne président du comité El Qods quand il a déjà accepté les prétentions illégales et inacceptables de l’entité sioniste sur les territoires palestiniens occupés, au mépris du droit international.Que dire alors de son silence assourdissant, face aux crimes perpétrés, chaque jour, à El Qods et à Ghaza, sans compter de nombreuses localités en Cisjordanie? Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir mais le Makhzen est, depuis longtemps, plongé dans les ténèbres de la vassalité, en témoigne le sort peu enviable du peuple marocain.L’Expression, 16/08/2021 -
Le torchon brûle entre l’Algérie et le Maroc
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D’après notre correspondant en Algérie, Abdallah Naceri, le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, ce qu’il considéré comme « déclarations fallacieuses » faites le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita.
L’Algérie a considéré que ces déclarations traduisent volonté d’entrainer l’Etat hébreu dans une « aventure dangereuse » dirigée contre l’Algérie.
« Cet aventurisme dangereux qui parie sur le pire, constitue un démenti formel à la prétendue ‘main tendue‘ que la propagande marocaine continue de répandre abusivement et vainement », lit-on dans le communiqué.
Le ministère a souligné que le Maroc tente désespérément de dénaturer la question de décolonisation du Sahara occidental et d’impliquer une puissance militaire moyen-orientale (Etat hébreu) qui continue de refuser la paix juste et durable avec le peuple palestinien.
Ce communiqué intervient après que le ministre sioniste des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, ait dénoncé, lors d’une visite effectuée au Maroc, le rapprochement l’Algérie et l’Iran et les tentatives algériennes de bloquer l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine.
Mosaïque FM, 15/08/2021