Étiquette : Israël
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Union Africaine: une séance pour revoir la décision d’octroi à Israël le statut d’observateur
Union Africaine, UA, Moussa Faki Mahamat, Israël, Algérie, #Algérie, #UA, #Israël, #UnionAfricaine,L’Algérie parvient à programmer une séance pour revoir la décision d’octroi à Israël le statut d’observateurL’Algérie est parvenue, par voie diplomatique, à introduire la décision du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki d’accorder à Israël le statut d’observateur auprès de l’organisation panafricaine à l’ordre du jour du prochain Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), pour statuer sur les réserves exprimées par des Etats membres ayant rejeté l’adhésion de l’entité sioniste à l’organisation continentale.La décision de Moussa Faki «d’inscrire les réserves exprimées par les Etats membres de l’UA concernant cet accord à l’ordre du jour du prochain Conseil exécutif de l’UA» intervient suite à la position forte de la diplomatie algérienne qui a précisé que «cette décision, prise sans le bénéfice de larges consultations préalables avec tous les Etats membres, n’a ni la vocation, ni la capacité de légitimer des pratiques et comportements dudit nouvel observateur qui sont totalement incompatibles avec les valeurs, principes et objectifs consacrés dans l’Acte Constitutif de l’Union Africaine».«La récente décision du Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), d’accueillir un nouvel observateur qui relève de ses prérogatives administratives n’est pas de nature à altérer le soutien constant et actif de l’organisation continentale à la juste cause palestinienne», a écrit le MAE, soulignant que «les modes de fonctionnement de l’UA ne permettent aucune possibilité pour les quatrevingt-sept Etats observateurs extraafricains d’influencer les positions de l’Organisation continentale, dont la détermination est la compétence exclusive de ses Etats membres». L’Algérie a été la première à répondre à la décision de Moussa Faki, et ce en cohérence avec ses positions soutenant la légalité internationale et la défense du droit des peuples opprimés à l’autodétermination. Par la suite, les réactions des pays africains ayant rejeté cette décision se sont succédées. Sept délégations permanentes auprès de l’UA à Addis Abeba ont exprimé leur rejet dans une note.Neuf autres pays africains, avec à leur tête l’Afrique du Sud, ont exprimé leur indignation suite à cette décision «injuste et injustifiée». Pour sa part, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a affirmé jeudi dernier que la décision prise par Moussa Faki «a ignoré totalement l’intérêt suprême de l’Organisation africaine et des avis et des préoccupations connues de ses Etats membres, soulignant la nécessité d’aborder cette question comme priorité au vu de ses répercussions juridiques et politiques à long terme pour l’UA, ses politiques et positions sur les questions régionales et internationales. La République sahraouie a souligné dans un communiqué que son objection à cette décision «est intervenue à l’image de l’opposition de plusieurs Etats membres de l’UA, sachant que l’UA avait précédemment examiné la demande d’adhésion d’Israël en tant que membre observateur à l’UA, une demande qui a été rejeté en 2013, 2015 et 2016».Même avant la note des sept pays africains, les ambassades de la Jordanie, du Koweït, du Qatar et du Yémen ainsi que la représentation de la Ligue arabe à Adis Abbeba ont exprimé leur solidarité avec les sept ambassades en ce qui concerne cette question. Suite aux efforts soutenus visant à «revoir» la décision du président de la Commission de l’UA, ainsi que la programmation d’une séance à cet effet, l’Algérie a de nouveau prouvé qu’elle demeure fidèle à ses principes inaliénables en soutien aux peuples coloniaux, au moment où le Maroc ne cesse d’établir des relations de normalisation avec l’entité sioniste en œuvrant à lui conférer la qualité d’observateur près de l’UA.De leur côté, les médias officiels marocains ont commis un autre scandale en qualifiant l’article du chef de bureau de la MAP en Ethiopie dans lequel il avait considéré l’octroi à Israël du statut d’observateur auprès de l’UA comme un échec diplomatique pour l’Algérie. A cet égard, le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Ouihmane a qualifié l’article de «faux pas scandaleux».L’article du chef de bureau de la MAP à Addis Abeba, Driss Sabri est «un autre scandale» marquant la diplomatie marocaine depuis qu’elle est tombée dans le piège de la normalisation le 10 décembre dernier, a affirmé Ahmed Ouihmane dans une déclaration à l’APS. Pour sa part, le secrétaire général de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Aziz Hanawi s’était interrogé vendredi dans une tribune posté sur Facebook si le Maroc ne faisait pas office d’antenne diplomatique israélienne en Afrique, et ce suite à la publication d’un article de la MAP, signé par son chef de bureau en Ethiopie qui a qualifié l’attribution de la qualité d’observateur à l’Israël auprès de l’Union africaine (UA) d’«échec pour la diplomatie algérienne».Dans une tribune posté vendredi sur sa page officielle Facebook, M. Hanawi a vivement critiqué l’article publié sur le site officiel de l’Agence marocaine de presse (MAP), signé par son chef de bureau en Ethiopie (siège de l’UA), Driss Sabri, affirmant que ce dernier «se délecte de voir l’entité sioniste et terroriste entrer en Afrique…. Pire encore il le qualifie d’échec cuisant pour l’Algérie». «Le retour d’Israël à l’UA comme observateur est-il pour autant une victoire diplomatique pour le Maroc ?», s’est encore demandé le secrétaire général de l’Observatoire marocain contre la normalisation en s’adressant à l’auteur de l’article.Estimant que «cet article officiel» publié sur le site de la MAP était un autre scandale qui vient s’ajouter à la série des scandales du Royaume marocain, M. Hanawi a cité, entre autres scandales, celui de Bourita lors de son passage à «Aipac», le scandale de l’ambassadeur du Maroc aux Nations unies, Omar Hilale, et ses positions «pro-sionistes avec le représentant de l’entité sioniste aux Nations unies» ainsi que son soutien à «l’autodétermination de la région kabyle», outre les scandales de Bayoud, le responsable du bureau de liaison du Maroc à Tel-Aviv.«Quid de ce qui se passe au Maroc et de la déliquescence des institutions de l’Etat et des responsables dans nos représentations diplomatique?», a-t-il ajouté. Et de poursuivre : «Le Maroc dont le souverain préside le Comité El Qods est-il tombé aux mains d’une bande de responsables qui activent comme s’ils représentaient le gouvernement de Tel-Aviv et non de celui de Rabat?». M. Hanawi, qui a vilipendé l’article publié sur le site de la MAP, l’agence officielle du régime marocain, a affirmé que tous les mots du monde ne sauraient suffire pour décrire cette abomination. -
"Le Maroc, une antenne diplomatique israélienne en Afrique" (Aziz Hanawi)
Maroc, Israël, normalisation,OBSERVATOIRE CONTRE LA NORMALISATION: « Le Maroc, une antenne diplomatique israélienne en Afrique »Le secrétaire général de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Aziz Hanawi, s’est interrogé vendredi dans une tribune posté sur Facebook si le Maroc ne faisait pas office d’antenne diplomatique israélienne en Afrique, et ce suite à la publication d’un article de la MAP, signé par son chef de bureau en Ethiopie qui a qualifié l’attribution de la qualité d’observateur à Israël auprès de l’Union africaine (UA) d’ »échec pour la diplomatie algérienne ».Dans une tribune postée vendredi sur sa page officielle Facebook, M. Hanawi a vivement critiqué l’article publié sur le site officiel de l’Agence marocaine de presse (MAP), signé par son chef de bureau en Ethiopie (siège de l’UA), Driss Sabri, affirmant que ce dernier « se délecte de voir l’entité sioniste et terroriste entrer en Afrique…. Pire encore il le qualifie d’échec cuisant pour l’Algérie ».« Le retour d’Israël à l’UA comme observateur est-il pour autant une victoire diplomatique pour le Maroc ? », s’est encore demandé le secrétaire général de l’Observatoire marocain contre la normalisation en s’adressant à l’auteur de l’article.Estimant que « cet article officiel » publié sur le site de la MAP était un autre scandale qui vient s’ajouter à la série des scandales du Royaume marocain, M. Hanawi a cité, entre autres scandales, celui de Bourita lors de son passage à « AIPAC », le scandale de l’ambassadeur du Maroc aux Nations unies, Omar Hilale, et ses positions « pro-sionistes avec le représentant de l’entité sioniste aux Nations unies » ainsi que son soutien à « l’autodétermination de la région kabyle ».Outre les scandales de Bayoud, le responsable du bureau de liaison du Maroc à Tel-Aviv. « Quid de ce qui se passe au Maroc et de la déliquescence des institutions de l’Etat et des responsables dans nos représentations diplomatique? », a-t-il ajouté.Et de poursuivre : « Le Maroc dont le souverain préside le Comité El Qods est-il tombé aux mains d’une bande de responsables qui activent comme s’ils représentaient le gouvernement de Tel-Aviv et non de celui de Rabat? ».M. Hanawi, qui a vilipendé l’article publié sur le site de la MAP, l’agence officielle du régime marocain, a affirmé que tous les mots du monde ne sauraient suffire pour décrire cette abomination. -
Maroc-Israël : L’isolement de Rabat à l’international
Maroc, Israël, #Maroc, #Israël, Sahara Occidental, Algérie, #Algérie,Le Maroc, dont les relations avec l’Etat d’Israël sont des plus fécondes et fluides et de plus en plus critiquées à l’intérieur du royaume, fait désormais figure d’accusé et de passer pour un complice du sionisme et l’impérialisme, tant au Maghreb arabe qu’au Proche-Orient.La normalisation des relations du Maroc avec l’Etat hébreu dans la conjoncture présente ne cesse d’accentuer, et accroît l’isolement de Rabat dans diverses instances internationales ou régionales et, donc, maintien, voire augmenter, le soutien qu’y trouve le peuple sahraoui pour sa lutte de libération nationale.Face à cela, la position de l’Algérie concernant le problème sahraoui consiste à demander l’application du principe d’autodétermination décidé par les Nations-Unies et à appuyer tout ce qui favorise cette solution, en particulier les efforts de la communauté internationale en ce qui concerne justement le soutien au droit à l’autodétermination du Sahara occidental d’une manière libre et impartiale, dans le cadre des frontières issues de la colonisation espagnole. Pour l’application concrète de ce principe, la diplomatie algérienne s’en remet entièrement aux résolutions pertinentes de l’ONU et de son Conseil de sécurité.Mais selon un très grand nombre d’observateurs de ce conflit entre le Maroc et le Front Polisario, les résolutions des Nations unies concernant la résolution de ce conflit sont carrément rejetées par le Maroc. La plus grande confusion règne au sein de l’organisation onusienne : sa présomption et son improvisation ont conduit à l’échec de toutes les initiatives de paix contenues dans de multiples résolutions ou recommandations.A propos de la question sahraouie, les mêmes observateurs constatent une distance, sinon une contradiction, entre les intentions proclamées par les Nations unies et les décisions pratiques sur le terrain conduisant à l’échec et au ridicule. Certains membres permanents du Conseil de sécurité se sont contentés jusqu’à ce jour à s’abstenir sur les résolutions concernant ce problème. Alors pour l’essentiel il s’agissait pour le Conseil de sécurité de s’engager pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance à travers un accord de paix entre le Maroc et le Front Polisario permettant l’organisation d’un référendum sous les auspices des Nations-Unies. La réalité à ce sujet ne parvient pas à cacher la volonté de certains membres permanents du Conseil de sécurité de ménager le Maroc, qui reste et doit rester un important partenaire économique, commercial et culturel et surtout géostratégique dans la région, et qui aurait besoin d’être soustrait à l’influence exclusive de la Russie et de la Chine, toujours prêts à supplanter les Etats-Unis et la France au Maghreb arabe et en Afrique.L’autre réponse est venue aussi d’Israël avec qui le Maroc à normaliser ses relations et qui secourir Mohamed VI dans son aventure au Sahara occidental, mais aussi pour favoriser un conflit qui affecte profondément l’ensemble du Maghreb arabe et gêne les relations avec les différents pays d’Afrique. Israël aux frontières de l’Algérie est un regrettable précédent dicté davantage par des desseins dangereux.Dans les circonstances actuelles, il est illusoire, avec le soutien de l’Etat sioniste, que le roi Mohamed VI pourrait s’engager dans le chemin de la raison et du bon voisinage surtout que le Makhzen et le Mossad adoptent des attitudes analogues similaires à l’égard de l’Algérie, en manquant aucune occasion de manifester leur soutien à des mouvements extrémistes, séparatistes qui ciblent la stabilité de l’Algérie. Le cas du MAK du mouvement Rachad à qui Rabat et Tel Aviv apportent le soutien financier et la caution politique et morale.Pour l’immédiat, la nouvelle administration américaine de Joe Biden, tient à maintenir et à renforcer ses liens avec les pays du Maghreb arabe, c’est ce qui résulte de la récente visite effectuée par le secrétaire d’Etat adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, Joe Hood dans la région. Qui a émis des signes de réexamen de la position de son pays envers le conflit du Sahara occidental, affirmant : « Notre position claire est : nous voulons voir un processus dirigé par l’ONU qui aboutit à un accord acceptable par toutes les parties et qui mène à la paix et à la stabilité, c’est ce qu’il y a de mieux pour la région et c’est l’approche à laquelle nous allons consacrer notre temps, notre énergie et nos efforts ».Dans le même sens le porte-parole du département d’Etat américain a affirmé lundi, que Washington soutenait un processus politique « crédible » au Sahara occidental et qui sera conduit par les Nations unies en vue de concrétiser la stabilité dans la région. Répondant à une question de la chaine américaine « Al Horra, lundi, sur la politique des Etats-Unis envers le Sahara occidental, le porte-parole a indique que « Washington soutient un processus politique jouissant de la crédibilité et qui sera dirigé par les Nations unies, en vue de concrétiser la stabilité et assurer l’arrêt de toutes les hostilités ». Et d’ajouter : « Nous nous concertons avec les parties sur les meilleures voies à même d’arrêter la violence et de concrétiser un règlement durable. « Nous soutenons vigoureusement les efforts des Nations-Unies pour la désignation rapide d’un envoyé personnel du Secrétaire général au Sahara occidental. Nous sommes prêts à participer activement avec toutes les parties pour soutenir cet envoyé », a-t-il affirmé.Ces déclarations concordantes et officielles des responsables américains sont peut-être le signe d’une évolution de la position américaine en ce qui concerne le règlement du Conflit au Sahara occidental selon la Loi internationale et sous les auspices des Nations unies. Peut-être une décantation pour la stabilité dans la région.Pour féliciter la contribution des Etats-Unis dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19, le président des Etats-Unis, Joe Biden, a publié mardi soir, un message sur son compte Twitter, illustré par une carte mondiale dans laquelle le Sahara occidental apparaît comme un territoire distinct séparé du Maroc. Cette carte mondiale dessinée par le président des USA est un désaveu à la décision de l’ancien président américain, Donald Trump de reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et réaffirme également la position du Congrès américain, notamment du Sénat qui refuse d’accorder à Rabat le statut de la puissance administrante du Sahara occidental.Dans le même temps, la Maison-Blanche a décidé de « reconsidérer » la vente de drones et d’autres armes au Maroc en raison de la série interminable de scandales impliquant Rabat dont l’affaire du logiciel espion Pegasus, et des violations croissantes par l’occupant marocain des droits de l’Homme au Sahara occidental.A.Z.Le Maghrebdz, 09/08/2021 -
Le MAE israélien se rend au Maroc pour renforcer les liens
Maroc, Israël, #Maroc, #Israël,
Par Associated Press
JERUSALEM – Le ministre israélien des Affaires étrangères s’envolera pour le Maroc mercredi pour une visite qui contribuera à cimenter les liens entre les deux pays moins d’un an après la signature d’un accord de normalisation des relations.
Yair Lapid sera à la tête d’une délégation de législateurs et de responsables qui rencontreront des responsables marocains et inaugureront le bureau de liaison israélien dans la capitale, Rabat, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué mardi.
Cette visite sera la première d’un ministre israélien depuis la signature des « Accords d’Abraham », les accords de normalisation négociés par les États-Unis entre Israël et quatre États arabes : le Maroc, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Soudan.
Il s’agit de la première visite au Maroc d’un ministre israélien depuis 2003 et M. Lapid doit rencontrer son homologue marocain, Nasser Bourita.
« Cette visite historique s’inscrit dans le prolongement de l’amitié de longue date et des racines et traditions profondes de la communauté juive du Maroc et de la grande communauté d’Israéliens d’origine marocaine », a déclaré M. Lapid dans un communiqué avant son voyage.
Israël et le Maroc ont eu des relations diplomatiques de faible niveau dans les années 1990, mais le Maroc les a coupées après le deuxième soulèvement palestinien en 2000. Les deux pays ont maintenu des liens informels, des milliers d’Israéliens se rendant au Maroc chaque année.
De nombreux Juifs israéliens ont une lignée qui remonte au Maroc, qui abrite toujours une petite communauté de plusieurs milliers de Juifs.
Dans le cadre de l’accord visant à établir des liens officiels avec Israël, les États-Unis ont accepté de reconnaître la revendication du Maroc sur la région du Sahara occidental, longtemps contestée, bien que l’administration Biden ait déclaré qu’elle allait revoir cette décision. L’annexion du Sahara occidental par le Maroc en 1975 n’est pas reconnue par les Nations Unies.
The Washington Post, 10/08/2021
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Algérie : Le statut d’observateur d’Israël pourrait diviser l’UA
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L’insistance à accorder à Israël un statut d’observateur auprès de l’Union africaine (UA) pourrait conduire à sa division, a averti hier le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Mardi, sept États membres arabophones, dont l’Algérie, l’Égypte, les Comores, la Tunisie, Djibouti, la Mauritanie et la Libye, ont rejeté la décision récente du président de l’UA, Moussa Faki Mahamat, d’accorder à Israël le statut d’observateur au sein de l’organisation panafricaine. Cette décision aurait été soutenue par cinq autres membres.
Le 22 juillet, le ministère israélien des affaires étrangères a déclaré que son ambassadeur en Éthiopie, Admasu Allele, avait présenté ses lettres de créance en tant que membre observateur à l’UA. Le ministère n’a pas fourni de détails sur les raisons de cette décision.
Les médias africains ont récemment rapporté qu’Israël prévoyait de réaliser des « gains politiques, économiques, sécuritaires et militaires en Afrique », notant que les intérêts de l’occupation étaient « contre les nations arabes et africaines ».
Middle East Monitor, 09/08/2021 -
UA: L’Algérie réussit à faire « réviser »la décision de Faki
Algérie, Union Africaine, UA, Israël, #Algérie #UnionAfricaine
L’Algérie réussit à « réviser » l’octroi à Israël du statut d’observateur auprès de l’UA
La récente décision du Président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, d’accorder le statut d’observateur à l’entité sioniste au sein de l’organisation continentale sera inscrite à l’ordre du jour du prochain Conseil exécutif de l’Union africaine, selon une déclaration de a déclaré la Commission samedi.
Moussa Faki a exprimé sa volonté « d’inscrire les réserves exprimées par les Etats membres de l’Union africaine concernant cette décision à l’ordre du jour du prochain Conseil exécutif de l’Union africaine », précise le communiqué.
Mardi dernier, sept délégués permanents auprès de l’Union africaine à Addis-Abeba se sont opposés à l’octroi à Israël du statut de membre observateur auprès de l’organe africain auprès de la Commission de l’Union.
Une note verbale envoyée par les ambassades d’Algérie, d’Égypte, des Comores, de Tunisie, de Djibouti, de Mauritanie et de Libye au Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, lit ; « Nous souhaitons informer la Commission de notre rejet de la mesure prise par son président sur une question politique sensible, qui est d’accorder à Israël un statut d’observateur auprès de l’Union africaine ».
Les sept pays ont déclaré dans leur mémorandum : « Depuis longtemps, les décisions de l’Union africaine sont claires, exprimant sa ferme position en faveur de la cause palestinienne et condamnant les pratiques d’Israël sous toutes ses formes contre le peuple palestinien frère, qui contredit l’intérêt suprême de l’Union, ses valeurs, ses idéaux et ses décisions ».
Ces sept pays ont également exprimé leurs inquiétudes quant à cette démarche qui contredit les décisions des États membres et les critères d’octroi du statut d’observateur et du système d’accréditation à l’organisation approuvés par le Conseil exécutif en juillet 2005.
L’Algérie a été l’un des premiers pays à répondre à la décision de la Commission africaine et a confirmé par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères que la décision de l’Union africaine, qui a été prise sans consultations approfondies préalables avec tous les États membres, « n’a aucune capacité ou capacité à légitimer les pratiques et comportements du nouvel observateur qui sont totalement incompatibles avec les valeurs, principes et objectifs inscrits dans l’Acte constitutif de l’Union africaine ».
Echourouk online, 07/08/2021
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Que signifie le scandale du piratage de la NSO pour la cyberdiplomatie d'Israël ?
LES AFFAIRES DE SÉCURITÉ : La liste des 50 000 téléphones cellulaires n’a jamais eu de sens, étant donné que chaque client est généralement limité à une ou quelques dizaines de cibles et que NSO n’a que 60 clients.Le groupe NSO a l’habitude de chasser les terroristes, les réseaux de trafiquants de drogue et les auteurs d’infractions liées à la pornographie, mais il est aujourd’hui traqué et, du moins pour l’instant, en fuite.À la mi-juillet, le Pegasus Project, un groupe de 17 organisations médiatiques – ayant reçu des informations d’Amnesty International, du Citizen Lab de l’Université de Toronto et de Forbidden Stories – a révélé les informations les plus préjudiciables jamais dévoilées concernant le pirate israélien de téléphones portables connu sous le nom de NSO.Que signifie cette gigantesque fuite d’informations, qui l’a divulguée, comment a-t-elle déstabilisé NSO à ce point et quelle est la suite de la bataille qui oppose depuis une demi-décennie le groupe de pirates informatiques aux groupes de défense des droits de l’homme ?D’abord, qu’est-ce qui a été divulgué ?Selon les rapports, le logiciel malveillant Pegasus de NSO a été trouvé sur 37 téléphones portables parmi les 65 numéros vérifiés sur une liste de plus de 50 000 téléphones portables ciblés.En outre, le consortium de médias impliqué dans la publication de cette bombe a identifié les propriétaires de plus de 1 000 numéros de la liste de 50 000 numéros.Il a découvert que parmi ces 1 000 numéros se trouvaient au moins 65 chefs d’entreprise, 85 militants des droits de l’homme, 189 journalistes, plusieurs membres de la famille royale arabe et plus de 600 hommes politiques et responsables gouvernementaux, dont des ministres, des diplomates et des agents de sécurité.Parmi les hauts responsables dont les téléphones portables figurent sur la liste figurent le président français Emmanuel Macron, le président irakien Barham Salih, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et des dirigeants du Pakistan, de l’Égypte et du Maroc.Parmi les pays accusés d’abuser des technologies de l’ONS par les rapports figurent la Hongrie, l’Inde, le Mexique, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Maroc.Tout cela semble horrible et, comme NSO, c’est l’Antéchrist ou du moins le fléau de la cyberdémocratie dans le monde.En plus de la façon dont cela sonne, NSO elle-même admet qu’elle a coupé au moins cinq clients gouvernementaux qui ont abusé de sa technologie pour s’en prendre exactement aux types de personnes figurant sur la liste ci-dessus – même s’il ne s’agit pas des mêmes personnes.Une source de NSO aurait confié à NPR qu’en raison de la crise actuelle, la société a spécifiquement mis fin à ses contrats avec les Saoudiens et les EAU.Un représentant de NSO n’a pas voulu parler de pays spécifiques, mais n’a pas non plus nié le rapport de NPR (une autre source a mis en doute le rapport) et le Jerusalem Post a fait un rapport dans le passé sur certains de ces clients de NSO.Et pourtant, lorsqu’on passe au crible toutes ces révélations effrayantes, il n’y a presque rien de concret auquel se raccrocher. Ce qu’il y a ne montre pas vraiment quelque chose de nouveau. Tout au plus, cela donne plus de couleur au fait que certains des clients de NSO ont abusé de Pegasus.Certains médias directement impliqués dans la révélation de l’affaire NSO ont admis qu’ils ne savaient pas qui avait fourni la liste de 50 000 numéros et qu’ils ne pouvaient pas se porter garants de sa crédibilité, à l’exception des 37 téléphones portables sur lesquels des logiciels malveillants ont été découverts. Alors que les questions se multiplient au sujet de cette liste, Amnesty a fait passer deux messages : les numéros ne proviennent pas tous de NSO, et les numéros sont ceux de clients de NSO, ce qui montre à qui les clients de NSO peuvent s’en prendre.La liste des 50 000 téléphones cellulaires n’a jamais eu de sens pour quiconque suit NSO de près, étant donné que chaque client se limite généralement à une ou quelques dizaines de cibles et que NSO ne compte qu’une soixantaine de clients.Il se peut donc qu’elle ait ciblé entre 600 et 1 800 téléphones portables – un procès intenté en 2019 par Facebook contre le groupe affirme qu’il en a ciblé au moins 1 400 – mais 50 000 n’a jamais sonné juste.Rien de tout cela ne prouve que NSO est innocent. Mais il est essentiel de faire la différence entre les allégations réelles, plus nuancées, et les allégations de type « empiler tout ».C’est d’autant plus vrai que le New York Times, Reuters et d’autres ont révélé ces dernières années l’existence d’anciens membres de la NSA et d’autres sociétés de piratage informatique du secteur privé américain qui se livrent à un grand nombre des mêmes activités que celles dont NSO est aujourd’hui accusée.Il convient également de rappeler que la NSA elle-même écoutait les appels téléphoniques de nombreux alliés européens et autres chefs d’État jusqu’à ce qu’Edward Snowden fasse sauter leur couverture en 2013, et que certains de ceux qui avaient été impliqués ont clairement adopté des technologies dans le secteur privé.Quoi qu’il en soit, le Post a contacté Forbidden Stories, The Guardian et le Washington Post pour obtenir plus d’informations.Ni Forbidden Stories ni The Guardian n’ont répondu malgré de multiples tentatives de solliciter une réponse.Pour le Washington Post, le vice-président de la communication, Shani George, a répondu aux questions concernant le nombre de personnes piratées par NSO en dirigeant le Jerusalem Post vers un article de suivi du 24 juillet par le Washington Post et un extrait spécifique.Dans cet article, l’extrait spécifique disait : « En réponse au projet Pegasus, NSO a déclaré que la liste de plus de 50 000 numéros de téléphone n’était pas liée à NSO ou à Pegasus et que le nombre était « exagéré » en termes de clients de NSO. Une source familière des opérations de la société a déclaré qu’un client de NSO cible généralement 112 téléphones par an. NSO a déclaré avoir 60 clients dans 40 pays. »Sur la base de cet extrait, le Washington Post semble accepter que la plupart des 50 000 numéros figurant sur la liste ne concernent pas nécessairement NSO ou ses clients, même si certains aspects de la liste et des informations divulguées pourraient exposer davantage les méfaits des clients de NSO.ENSUITE, QUI a divulgué la liste ?NSO elle-même a fait de nombreuses déclarations dans des interviews à Israel Hayom, au Times of India, et a fait certaines implications dans des conversations confidentielles avec le Jerusalem Post.D’après tout ce qui précède, la liste de ceux qui ont pu divulguer à Amnesty International, Citizens Lab et au consortium de médias les numéros de téléphone portable, les problèmes de logiciels malveillants et d’autres informations sur NSO comprend : Le Qatar, les militants BDS et les entreprises technologiques concurrentes.Certains ont également cité l’absence de numéros de téléphone portable iraniens sur la liste comme un indice que la République islamique aurait pu être impliquée, mais NSO lui-même n’a pas donné suite à cette théorie.L’essentiel est que très peu d’entreprises ou même de pays auraient la capacité de pirater certaines des informations divulguées par NSO, de sortir les numéros de téléphone de Macron et d’autres dirigeants nationaux (même s’ils n’ont aucun lien avec NSO) et d’y mêler d’autres informations d’apparence sérieuse, provenant peut-être d’autres cyber-entreprises, pour aider à faire les gros titres).WhatsApp-Facebook et certains concurrents de NSO pourraient figurer sur une courte liste de parties ayant la capacité et la motivation de pirater et de divulguer des informations sur NSO (bien que d’autres sources indiquent que le Qatar et les partisans du BDS ont beaucoup plus à gagner de l’attention actuelle portée à NSO).WhatsApp est engagé dans un procès coûteux contre NSO. Ce procès a déjà été porté devant une cour d’appel fédérale et risque de traîner pendant trois à dix ans avant d’aboutir à quelque chose.Pour en revenir à l’article du Washington Post du 24 juillet (lui-même partiellement basé sur un article du Guardian), il se concentre principalement sur une attaque ouverte du PDG de WhatsApp, Will Cathcart, selon laquelle le rapport du Pegasus Project « correspond à ce que nous avons vu dans l’attaque que nous avons vaincue il y a deux ans », y compris les types de cibles « qui n’avaient pas à être espionnées sous quelque forme que ce soit ».Will Cathcart a déclaré que les démentis de Shalev Hulio « ne correspondent pas tous aux faits » que WhatsApp a découverts en enquêtant sur le piratage présumé de son application ces dernières années par le logiciel Pegasus de NSO.Le PDG de WhatsApp était prêt à disséquer tous les arguments avancés par NSO pour sa défense.Par exemple, concernant le concept selon lequel NSO ne pouvait pas avoir autant de victimes, il a déclaré : » Ce que nous avons vu, c’est 1 400 victimes sur cette brève période » de deux semaines, a déclaré Cathcart dans le rapport du Washington Post. « Ce que cela nous dit, c’est que sur une période plus longue, sur une période de plusieurs années, le nombre de personnes attaquées est très élevé. »Le fait de rappeler le procès des 1 400 numéros fait également ressortir un point critique : WhatsApp a peut-être plus de données sur les ONS, le fonctionnement de ses logiciels malveillants et la façon de les contrecarrer que quiconque sur la planète, étant donné qu’elle a eu des années pour effectuer des analyses médico-légales sur ses 1 400 appareils pénétrés.Cathcart a également mis le doigt sur une incohérence à propos de laquelle le Jerusalem Post a interrogé NSO sans jamais obtenir de réponse complète : Que signifie le fait que NSO offre une assistance technique à ses clients ? Est-il vraiment possible que, lorsqu’elle fournit une assistance technique dans le cadre d’une opération de piratage, elle n’apprenne jamais rien sur l’identité des cibles ? L’argument de NSO selon lequel elle ignore totalement (et non partiellement) les cibles de ses clients peut paraître à certains comme un effort d’imagination.Le tribunal du district nord de Californie chargé du procès contre Facebook semblait également penser que NSO avait un certain contrôle sur ce que faisaient ses clients. Ceci était basé sur la propre explication de NSO sur le fonctionnement de sa technologie : les clients doivent seulement entrer un numéro de téléphone portable et la technologie de NSO fait tout le reste automatiquement.Ensuite, M. Cathcart de WhatsApp a fait remarquer que ce n’est pas parce qu’il y a cinq ans, NSO n’a pas pu obtenir un meilleur contrôle en temps réel pour empêcher les abus de ses clients (à ce jour, il semble que les contrats soient coupés lorsque des personnes extérieures se plaignent), ou que ses clients n’ont pas pu abuser de la technologie de NSO et la contrôler plus que NSO ne le pense, que cela ne peut pas changer.En d’autres termes, il n’y a aucune raison pour que NSO ou ses clients ne puissent pas s’améliorer dans ce domaine d’ici 2021.« Eh bien, les logiciels peuvent être modifiés très facilement », a déclaré Cathcart au Guardian. « Alors comment sont-ils sûrs qu’ils ne sont pas modifiés ? Ou est-ce qu’ils l’exploitent eux-mêmes ? »Cathcart a également demandé comment le NSO pouvait être certain que Pegasus ne peut pas cibler les numéros +1, ceux avec le code pays des États-Unis.« La raison pour laquelle ils sont si sûrs que les numéros américains ne sont pas ciblés, c’est qu’ils l’exploitent eux-mêmes et qu’ils ont la liste [des cibles] ? ». a déclaré Cathcart. « Et si c’est le cas, pourquoi ne sont-ils pas responsables des cas d’abus qui se produisent ? ».Les Américains « voyagent à l’étranger, ils ont des numéros à l’étranger, des ambassadeurs, des gens partout dans le monde. La seule protection est vraiment l’indicatif du pays sur votre numéro de téléphone ? C’est un peu fou », a-t-il déclaré. « C’est comme dire que vous allez fabriquer un missile dont vous êtes sûr qu’il n’explosera que dans certaines parties du monde. Ce n’est pas comme ça que les missiles fonctionnent. »NSO a déclaré que cibler des Américains est « technologiquement impossible ». Une analogie pourrait être faite avec l’impossibilité de changer un certain type d’horloge pour refléter une journée de 25 heures.NSO ne peut pas dire grand-chose sur le blocage du ciblage des Américains avec des téléphones portables étrangers, mais elle pourrait faire valoir que personne ne s’est présenté avec de telles revendications.Ensuite, l’article du Washington Post souligne que plusieurs des plus grandes entreprises Internet se sont jointes à la poursuite de WhatsApp dans un mémoire d’amicus curiae au nom de l’entreprise.Cathart a même fourni une déclaration finale pour tenter de rallier le monde contre l’OSN et cristalliser toute colère contre elle à partir de ce moment.« J’espère que nous n’oublierons pas ce moment….. J’espère que la conversation va changer. Je pense que cela dépend des gouvernements qui reconnaissent la menace pour la sécurité nationale », a-t-il déclaré.Rien ne prouve que WhatsApp soit à l’origine du piratage et peut-être que le Qatar ou des membres du mouvement BDS en sont à l’origine.En outre, l’ONS n’a pas été frappé uniquement par WhatsApp, mais par une alliance soutenue de géants de la technologie, dont Microsoft et peut-être d’autres.Microsoft, ainsi que Google, ont attaqué l’entreprise israélienne Candiru la semaine précédant la publication de l’histoire de NSO en l’accusant de vendre des capacités de piratage de Microsoft Windows.S’agit-il vraiment d’une simple coïncidence ?WhatsApp a refusé de commenter cette histoire, mais a transmis de nombreux liens vers des tweets et des articles d’opinion écrits par Cathcart pour critiquer NSO.LA SEULE bonne nouvelle pour NSO, après qu’elle ait été critiquée dans le monde entier, qu’elle ait fait l’objet d’un examen minutieux de la part du Ministère de la Défense et qu’elle ait probablement été forcée de mettre fin à certains contrats, est qu’il semble que l’establishment de la défense ne soit pas encore prêt à mettre fin à ses activités.Environ trois semaines après que le scandale ait éclaté, la commission des affaires étrangères de la Knesset s’est contentée d’une déclaration générale sur l’examen de la question.Toutefois, le Jerusalem Post croit savoir que la Knesset reste en retrait sur cette question et fait confiance à l’establishment de la défense pour la traiter à son propre rythme. Cela signifie qu’il n’y aura pas d’audiences publiques embarrassantes qui viseront à tuer les politiques dans un avenir proche.Le ministre de la défense Benny Gantz s’est déjà rendu en France pour plaider la cause de NSO et se porter garant qu’elle n’était pas impliquée dans une conspiration contre Macron.Bien que le ministère ait visité les bureaux de NSO pour enquêter, avec le Mossad, les services de renseignement de Tsahal et d’autres, tous les signaux indiquent que cette visite, ainsi que la suppression de quelques contrats, visent à montrer que la question est prise au sérieux, et non à mettre fin à NSO.Cela ne devrait pas être une surprise après que le Jerusalem Post ait rapporté en juillet 2020 que près de deux douzaines de fonctionnaires du ministère de la Défense se sont présentés à une audience pour convaincre le tribunal de district de Tel Aviv de ne pas interférer avec la licence d’exportation de NSO, malgré tous ses inconvénients (le tribunal a statué en faveur de NSO).NSO a également pris un grand coup stratégique sur le plan économique. Le chaos règne entre les trois principaux investisseurs de NSO, Novalpina, ce qui a conduit des investisseurs extérieurs à prendre le contrôle du fonds et à chercher une vente immédiate.Tout cela pourrait mettre fin ou ralentir les plans de NSO visant à atteindre de nouveaux sommets en entrant en bourse. Et ce après avoir consacré deux ans de travail à un rapport de transparence publié à la mi-juillet, qui était censé ouvrir la voie vers cet objectif.Tout ceci intervient alors que NSO venait de passer à Novalpina en 2019 après avoir connu une crise similaire avec son investisseur global d’origine depuis 2014, Francisco Partners.Selon les informations, NSO a de nouveaux investisseurs qui veulent remplacer Novalpina.L’entreprise survivra donc. Mais rien de tout cela n’était gratuit, et NSO n’était clairement pas prête pour les blessures diplomatiques et économiques qu’elle a reçues.La grande question concernant l’avenir de NSO est de savoir si Israël continuera à l’utiliser comme un outil de politique étrangère pour attirer les pays non démocratiques à se normaliser et à s’associer avec l’État juif, ou si, avec la normalisation avec quatre pays dans le sac à partir de 2020 et une nouvelle administration américaine axée sur les droits de l’homme, Jérusalem demandera à NSO de s’en tenir à des clients plus démocratiques et plus honnêtes.En d’autres termes, le Jerusalem Post sait que NSO a été un élément, parmi d’autres, qui a contribué à la normalisation avec les pays du Golfe d’ici 2020, sous l’ère Netanyahu-Trump.Mais que ce soit la bonne ou la mauvaise décision à l’époque, après la normalisation en 2021 sous l’ère Bennett-Biden, Israël pourrait décider que ce n’est définitivement pas la bonne trajectoire pour l’avenir. Le Jerusalem Post a obtenu des signaux contradictoires de différentes sources, de sorte que la réponse pourrait être que le gouvernement n’est toujours pas sûr de sa décision finale.Selon Haaretz, Daniel Reisner, l’un des principaux avocats du cabinet Herzog, Fox & Neeman, mais surtout l’ancien chef du département de droit international des FDI et un initié de longue date de l’establishment de la défense, a récemment organisé une réunion pour NSO, Candiru et plusieurs autres cyber-entreprises israéliennes.Le Jerusalem Post a appris que cette réunion n’a pas eu lieu. Mais le simple fait de parler d’une telle réunion montre que la stratégie de l’industrie cybernétique israélienne est axée sur l’avenir et non sur la fermeture.Que les nouvelles règles soient une réorientation radicale pour s’éloigner de certains régimes non démocratiques ou simplement une pause et un avertissement pour être plus prudent jusqu’à ce que la tempête se calme aura un impact important non seulement sur NSO mais aussi sur l’avenir de la cybernétique, de la diplomatie publique et de la diplomatie d’Israël.The jerusalem Post, 05/08/2021 -
Le logiciel Pegasus menace les démocraties du monde entier
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Israël est mécontent de Ben & Jerry’s, qui ne veut plus vendre de glaces dans les territoires occupés, écrit le journaliste de MO* Peter Speetjens. Le reste du monde concentre son indignation sur le logiciel espion Pegasus qu’Israël a vendu à toutes sortes de régimes autoritaires. Ce serait une grave erreur que de considérer avec cynisme qu’il s’agit d’une nouvelle variante technologique d’un jeu ancestral.
Le 19 juillet, le producteur Ben & Jerry’s a annoncé qu’il ne vendrait plus de crème glacée dans les territoires palestiniens occupés, car cela contredit les valeurs défendues par l’entreprise. Cette décision a suscité une vague d’indignation en Israël.
« Le boycott d’Israël – une démocratie entourée d’îlots de terreur – reflète la façon dont [le monde] s’est égaré « , a déclaré le Premier ministre israélien Naftali Bennett. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a parlé d’une « reddition honteuse » face à l’antisémitisme et au mouvement international de boycott BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).
Le 28 juillet, 90 des 120 membres de la Knesset, le parlement de l’État d’Israël, ont signé une lettre ouverte à Ben & Jerry’s lui demandant d’annuler « le boycott des villages et des villes d’Israël ». Il est frappant de constater que, bien que Ben & Jerry’s souhaite uniquement cesser de vendre des glaces dans les territoires occupés, cette décision est présentée comme une attaque contre l’État d’Israël tout entier.
En revanche, les logiciels d’espionnage qu’Israël a vendus à de nombreux régimes autoritaires ont suscité beaucoup moins d’indignation. Tirant son nom du cheval ailé de la mythologie grecque, Pegasus permet d’accéder à n’importe quel téléphone mobile, où qu’il soit. Le logiciel peut même activer le microphone et l’appareil photo à l’insu du propriétaire du téléphone.
Pegasus est l’idée du groupe NSO, l’une des dizaines d’entreprises israéliennes spécialisées dans la surveillance et la cybersécurité. Selon NSO, le programme ne sert qu’à combattre les « criminels et les terroristes » et c’est pourquoi il n’est vendu qu’aux gouvernements qui respectent les droits de l’homme.
En ce qui concerne ce dernier point, il suffit de mentionner les pays connus pour avoir acheté la « drogue du cheval » israélienne : Mexique, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Hongrie, Inde, Émirats arabes unis (EAU), Arabie saoudite, Bahreïn, Maroc, Rwanda et Togo. Aucun de ces pays n’est connu comme un modèle de démocratie et de droits de l’homme.
Les recherches menées par Forbidden Stories et Amnesty International, en coopération avec 17 organisations de médias, montrent également que les « criminels et les terroristes » sont loin d’être les principales cibles du logiciel espion Pegasus.
À partir d’une liste de plus de 50 000 numéros de téléphone sélectionnés par les clients de NSO qui a fait l’objet d’une fuite, le projet Pegasus a pu découvrir l’identité de 1400 numéros. Parmi eux : quelque 180 journalistes et 250 militants des droits de l’homme.
La plateforme médiatique libanaise Daraj, pour laquelle je travaille également, était l’un des partenaires du projet et a concentré ses recherches principalement sur le monde arabe, où se trouvent certains des principaux utilisateurs du logiciel : les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Maroc.
Les Émirats arabes unis et le Maroc avaient chacun environ 10 000 numéros de téléphone sur la liste. Un passe-temps coûteux. Selon une liste de prix de 2016, NSO a facturé 650 000 dollars pour infiltrer 10 téléphones, en plus des 500 000 dollars de frais d’installation et des frais de maintenance annuels de 17 %. Une centaine de cibles supplémentaires coûte 800 000 dollars.
Les EAU avaient jusqu’à 3 000 numéros au Qatar sur la liste, dont celui de l’émir lui-même et du journaliste jordanien Yasser Abu Hilala, qui a dirigé Al Jazeera de 2014 à 2018. On ne sait pas encore à qui appartenaient les autres numéros.
En Irak, les EAU ont suivi des hommes politiques, des ministres, des parlementaires, des agents de renseignement, des ambassadeurs et le chef spirituel Sayed Ali al-Sistani. Un autre numéro important de la liste était celui de l’actuel Premier ministre du Kurdistan irakien, Masrour Barzani.
Au Yémen et en Égypte, le Premier ministre et presque tous les ministres ont été surveillés. Les Saoudiens ont fait de même avec les ministres égyptiens, notamment au moment du sommet arabe de 2019 à Tunis.
Mais le pouvoir du téléphone portable en tant qu’oreille et œil d’autrui va bien au-delà de l’arène politique. Le 4 mars 2018, les garde-côtes indiens ont arrêté la princesse Latifa, fille du cheikh Mohamed bin Rashid Al Maktoum de Dubaï, et l’ont renvoyée chez elle. Elle avait fui la chefferie en yacht quelques jours auparavant. La sixième épouse du cheikh Maktoum, la princesse Haya, a eu plus de succès lorsqu’elle s’est enfuie en Angleterre un an plus tard. Le projet Pegasus montre comment les EAU, après leur vol, ont mis sur écoute les téléphones des deux femmes et de leur cercle d’amis.
Les services de renseignement saoudiens ont fait de même avec le téléphone du journaliste Jamal Khashoggi juste avant son assassinat à Istanbul le 2 octobre 2018. Les autorités marocaines ont également ciblé des journalistes et des opposants en utilisant le logiciel espion NSO. MO* en a parlé plus tôt cette année dans une interview avec le militant égyptien de la vie privée Ramy Raoof.
Les EAU ont également pris pour cible des journalistes internationaux tels que Bradley Hope du Wall Street Journal, Simon Kerr du Financial Times et Greg Carstorm de The Economist. Ils ont également suivi la militante des droits de l’homme Alaa Siddiq, décédée dans un accident de voiture le 19 juin, et son patron Yahya Asiri. Ahmed Mansour, emprisonné depuis 2017 pour avoir « diffusé des mensonges », et des militants saoudiens tels que Loujain Al-Hathloul, Omar Abdulaziz et Ghanem Al-Dosari ont également été espionnés.
Alors, que devons-nous penser de Pegasus ? s’interroge l’écrivain indien Arundhati Roy dans un essai pour The Guardian. Le rejet cynique de ce projet comme une nouvelle variation technologique d’un jeu séculaire (…) serait une grave erreur. Nos téléphones portables font partie de notre intimité. Les révélations du projet Pegasus montrent que la menace potentielle est plus répandue que toute autre forme d’espionnage et de surveillance ».L’Inde aussi a fait un usage enthousiaste de Pegasus. Et là encore, il ne s’agissait guère de « criminels et de terroristes ». Selon M. Roy, les quelque 1 000 numéros de téléphone figurant sur la liste constituent un véritable annuaire des opposants au programme nationaliste hindou dans le pays.
Nous nous dirigeons vers une situation où nous sommes dirigés par des États qui savent tout ce qu’il y a à savoir sur le peuple, mais dont le peuple sait de moins en moins de choses », a déclaré M. Roy. Cette asymétrie ne peut mener que dans une seule direction. Le mal. Et la fin de la démocratie ».
La fin de la démocratie. C’est plutôt ironique pour un pays qui aime se présenter comme « la seule démocratie du Moyen-Orient ». Une démocratie qui, en fait, fournit à des pays comme les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Maroc les oreilles et les yeux nécessaires pour étouffer dans l’œuf les développements démocratiques.
Une démocratie qui ne peut être appelée ainsi que si l’on fait abstraction des millions de Palestiniens qui vivent à Gaza et en Cisjordanie sous la botte militaire israélienne.
Et c’est là que le boycott de Ben & Jerry’s et Pegasus se rencontrent. Ils sont tous deux issus de l’occupation militaire. Le logiciel espion a été développé pour opprimer les gens là-bas. Au début de l’année, MO* a publié une analyse sur la manière dont Israël menace également la vie privée de ses propres citoyens.
L’occupation militaire est comme un énorme éléphant dans l’armoire à porcelaine israélienne. Et le scandale qui entoure Pegasus n’a fait que donner à Ben & Jerry’s une raison supplémentaire de ne pas vendre de crème glacée dans les territoires occupés.MO, 04/08/2021
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Maroc : Campagne contre la normalisation avec Israël
CAMPAGNE MAROCAINE CONTRE LA NORMALISATION AVEC IRSAËL : « Les sionistes, criminels de guerre, ne sont pas les bienvenus dans mon pays »La campagne « Les sionistes ne sont pas les bienvenus dans mon pays » explose au Maroc, pour réaffirmer l’opposition populaire à la décision du roi Mohamed VI et son gouvernement que dirige le patron du parti islamiste, PJD, El-Othmani, à la « normalisation » avec l’entité sioniste et leur refus de voir des délégations sionistes se rendre au Maroc suite à l’établissement des vols entre Tel-aviv et le royaume marocain.Des milliers de Marocains ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux sous le slogan « No_Sionists_Welcome_In_My_Country » pour exprimer leur désapprobation à l’idée de voir les israéliens se rendre au Maroc, avec la première délégation touristique de sionistes arrivée au royaume, décrivant ceux qui arrivent au Maroc de « criminels de guerre ».Le « Front marocain de soutien à la Palestine et de rejet de la normalisation » exhorte les citoyens marocains à faire campagne par voie électronique et à exprimer leur désapprobation des délégations israéliennes au Maroc, qui comprennent des colons israéliens d’origine marocaine.Dans leurs publications, ils ont souligné l’importance de soutenir la cause palestinienne et de rejeter toute forme de normalisation. Cela fait suite au lancement de vols directs de Tel-Aviv à Marrakech par la compagnie aérienne israélienne El Al. Un militant a écrit :« J’ai regardé des vidéos de réception de groupes de touristes venant de l’État qui a usurpé la terre, usurpé la vie de Palestiniens et profané le caractère sacré de la ville Sainte, el-Qods ».À ceux qui étaient satisfaits de cette célébration exagérée : Comment vous sentez-vous devant des centaines de victimes de femmes et d’enfants et la destruction d’arbres et de pierres ? » En Palestine et ailleurs et à un autre de se demander : « Avez-vous déjà vu des Marocains de la diaspora porter les drapeaux israéliens ».K. B.Le Courrier d’Algérie, 07/08/2021 -
Maroc-Algérie: Nous n’avons pas les mêmes valeurs
Il y a des incompatibilités de caractère qu’aucun mariage de raison ne saurait surmonter. Et il est peu probable que la demande que vient de nous faire la monarchie voisine dans un discours déconcertant de faux angélisme rencontre bonne fortune. Car ce n’est pas seulement une frontière, c’est un monde qui nous sépare.
1) Une mémoire courte
D’aucuns s’interrogent sur cette sortie lénifiante du roi du Maroc qui évoque longuement l’Algérie, laissant penser que notre pays représente désormais l’unique préoccupation et priorité nationale de sa politique extérieure et intérieure.
Ainsi, au-delà de cet intérêt (re)marqué à notre endroit, beaucoup se demandent à quelle fin et à qui était destinée l’allocution de Mohamed 6, mais surtout si ce dernier souffre d’amnésie (sélective) ou de déni de la réalité. Certains vont jusqu’à conjecturer qu’il est déconnecté de la réalité et qu’il n’est pas au courant de ce qu’il se passe dans son pays. D’autres encore durent, sans doute, guetter des excuses qui ne viendront jamais.
Quid en effet du Pegasusgate, de la question palestinienne, de la perfidie et de la bassesse des manœuvres du représentant du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, etc ?
À cette occasion, nous rappellerons à ce cher monsieur que nos fiers compatriotes kabyles avaient déjà adressé une fin de non-recevoir en répondant à l’infamante et sournoise agression de 1963. Harassés, les armes encore fumantes d’une longue et terrible guerre pour la libération de TOUT le pays, ils n’hésitèrent pas à voler à l’appel du devoir pour la défense de notre intégrité territoriale et portèrent notre étendard jusqu’à l’intérieur des terres marocaines.
Et, durant le jour historique de la déclaration d’indépendance, dans l’immense joie d’un peuple célébrant sa liberté et sa souveraineté enfin recouvrées, l’on recherchera en vain, dans toutes les régions du pays au million et demi de chahids, un autre drapeau que celui qui cause une réaction épidermique et suscite tant d’acrimonie au royaume chérifien : le drapeau vert et blanc flanqué de l’étoile et du croissant.
En effet, l’autre « drapeau », celui de Jacques Benêt, n’apparaissait nulle part car il n’existait tout bonnement pas. Il ne verra le jour que dans les années 70 à Paris, en représailles à la nationalisation des hydrocarbures par Boumediene, une autre bête noire dont la simple évocation donne encore des sueurs froides à nos ennemis classiques. Osera-t-on la comparaison avec le drapeau de la république du Rif, proclamée dès 1921… en terre rifaine ?
2) La liberté et la souveraineté, priorités d’un peuple fier
Quant à nos dotations militaires qui mettent tant en émoi, quoi de plus naturel qu’un peuple guerrier qui s’arme. Chacun se souviendra de l’exercice tragi-comique de ce brave sujet de sa majesté présentant des photos de quelques armements en service dans notre ANP et commentant leurs prix respectifs. Comment pourrait-il saisir cette fierté farouche de l’algerien(ne) qui lui fait chérir sa liberté et sa souveraineté bien plus qu’une assiette bien garnie, car à quoi bon une bedaine pleine si l’on n’est pas maître en sa demeure ? Le peuple algérien sait le prix de la lutte et des sacrifices pour son indépendance (contrairement au royaume du Maroc à qui il fut accordé l’interdépendance) et il mettra tout en œuvre pour conserver et consolider cet acquis.
Que n’a-t-il appliqué la grille de sa comparaison sur son propre pays au lieu du nôtre (où notre politique économique relève d’une décision souveraine qui ne regarde que les Algérien(ne)s et où nulle partie extérieure n’a le droit de s’ingérer) ? Il y aurait sans doute ici bien plus matière à s’offusquer du comportement d’un émir el mouhminin qui s’octroie toutes les libéralités (montres de plusieurs millions de dollars, châteaux à l’étranger, etc) alors que la majeure partie de son peuple vit sous le seuil de la pauvreté.
Dans une autre intervention, Omar Hilale pensait dénoncer : « L’Algérie arme, l’Algérie soutient, l’Algérie finance le Polisario ». Nous répondrons que nous en sommes fiers, car non seulement il s’agit d’une cause juste et noble au même titre que la question palestinienne mais c’est également un devoir, moral et civil. En effet, transposé dans le code pénal, l’abstention de lui porter secours serait considéré comme une non-assistance à personnes en danger.
3) La Palestine, une cause consacrée
Pour ce qui est des relations avec la Palestine, le monde entier pourra témoigner de la constance de la position de l’Algérie. Le peuple palestinien pourra toujours compter sur le soutien inconditionnel de son plus grand et fidèle défenseur, et se rassurer de ne jamais assister un jour à la trahison de l’Algérie (comme il a vu celle de certains pays dont le Maroc qui vit une parfaite idylle avec le sionistan), car la cause palestinienne (ainsi que celle du Sahara Occidental) a été inscrite dans la constitution. De ce fait, toute velléité de normalisation devient mécaniquement inconstitutionnelle, voire passible de sanctions pénales.
D’ailleurs les palestiniens ont rendu hommage à notre pays en élisant le président Abdelmadjid Tebboune, Personnalité de l’Année 2020. Quant au Maroc, c’est le sionistan qui lui a rendu ses civilités et a donné le nom de Hassan 2 à une de ses rues, certainement pour services rendus, notamment pour sa scélérate trahison des pays arabes à la veille de la guerre des 6 jours, où le roi du Maroc avait placé des micros pour le Mossad durant la réunion des pays arabes à Casablanca. Cela leur coûtera la défaite.
4) Le Maroc, un ami qui vous veut du bien
Comme on aura pu le constater, l’histoire du Maroc est jalonnée par une succession de traîtrises, aussi loin que l’on porte le regard. Dès lors, quel accueil faut-il réserver à la proposition de Mohamed 6 de rouvrir la frontière ? Une ligne poreuse dans les années 90, où l’implication du Maroc est avérée aujourd’hui dans les événements de la décennie noire et dans le trafic de drogue. A ce propos, par quel mystère, quel lien logique le royaume, tout en prétendant placer la lutte contre la drogue au centre de ses priorités, en demeure-t-il le 1er exportateur mondial ?
A l’évidence, la façade avenante que l’on a fabriquée pour le Maroc est en train de se fissurer de toute part et laisse paraître son vrai visage. Et l’Algérie n’est pas totalement étrangère à cette tombée de masque. En reprenant la place qui lui est due dans le continent, elle offre le contraste saisissant entre un Etat qui agit pour la paix et combat l’impérialisme et un pays qui contribue à déstabiliser d’autres nations aux côtés des impérialistes.
C’est pourquoi la frontière entre nos deux pays est fermée et le restera probablement pour longtemps encore, car manifestement nous n’avons pas les mêmes valeurs.
Miloud Boumaza
La Patrie News, 05/08/2021
Etiquettes : Maroc, Algérie, Palestine, Israël, Mossad, Sahara Occidental, #Maroc #Algérie