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El Djeïch: L’acharnement du Maroc contre l’unité de l'Algérie est désormais avéré
El Djeïch: L’acharnement du Makhzen contre l’unité du pays est désormais avéréLe régime marocain du Makhzen a récemment rehaussé son degré d’hostilité envers l’Etat algérien et ses institutions sur plusieurs fronts, à commencer par la guerre de la drogue mais aussi des médias, de la propagande et la guerre dans le domaine cybernétique, sans parler de son alliance désormais publique avec l’entité sioniste. Et la qualification de l’Algérie comme «pays ennemi pour le Maroc» par le consul général du Maroc à Oran en mai 2020, montre clairement la vision que le Makhzen se fait de notre pays et toutes ses actions honteuses envers notre Patrie s’inscrivent dans cette perspective.L’escalade du Makhzen dans sa politique hostile envers notre pays émane d’une volonté de se venger de l’Etat algérien pour ses positions immuables qui rejettent tout marchandage et toute concession quant à ses principes, s’inspirant de son Histoire millénaire et de sa glorieuse Révolution, mais aussi pour avoir toujours été aux côtés des peuples opprimés et sa défense des causes justes, à l’exemple de la cause sahraouie. Bien plus, à travers son comportement infantile et ses attaques récurrentes contre notre pays, le Makhzen ambitionne d’exporter ses crises internes et couvrir l’échec du régime marocain à faire face aux graves défis qui menacent son devenir, à la lumière de la tension sociale qui risque de rompre l’équilibre précaire et d’emporter ainsi le royaume, en raison de son incapacité à résoudre les disparités sociales et d’apporter des solutions aux problèmes économiques internes que le peuple marocain endure.La stratégie de la tension permanente et de l’escalade du régime du Makhzen à l’égard de l’Algérie vise à servir les ambitions et la thèse du lobby sioniste enraciné dans les rouages du pouvoir à Rabat, et soutenu par les cercles décisionnels dans d’autres capitales, au point où c’est cette «main de Satan» qui trace sa politique, oriente sa boussole diplomatique et lui concocte des recettes qui ne font que le plonger dans la fuite en avant, à travers le recours aux allégations fallacieuses, aux assertions tendancieuses, aux accusations fabriquées de toutes pièces et aux campagnes anti-algériennes.Un des procédés indignes utilisés par le Makhzen marocain dans sa tentative de saper l’unité nationale et la stabilité de notre pays, est la guerre médiatique et la propagande malveillante qui présentent un sombre tableau de la situation de notre pays. Ainsi, et par l’entremise de ses larbins et de ses porte-voix, le Makhzen tente de semer le doute dans l’esprit des Algériens pour de vils objectifs consistant à ébranler le front interne et allumer le feu de la sédition afin de réduire le rôle de l’Algérie et d’écorner sa crédibilité en tant qu’Etat central dans la région. Recrutement de traîtres, d’agents et de pseudo opposants.Dans cette perspective, le régime du Makhzen, avec ses alliés, œuvre, par toutes voies et tous les moyens, y compris immoraux, comme utiliser certains traîtres, agents et pseudo opposants, pour susciter des troubles internes dans notre pays, en leur accordant toute l’aide nécessaire et en les finançant pour qu’ils promeuvent ses thèses et ses projets destructeurs à travers les médias du Makhzen ainsi que les réseaux sociaux et les sites web qui lui sont inféodés, sans oublier leur accueil sur son territoire et en organisant des réunions suspectes avec des services de renseignement étrangers hostiles. Les attaques marocaines contre tout ce qui est algérien est une obsession du Makhzen, elles sont le reflet d’un régime en déliquescence qui se nourrit d’une propension maladive à s’en prendre à un Etat voisin et un peuple frère, croyant à tort que cela serait de nature à perpétuer la vie d’un régime à bout de souffle, croulant sous le poids des crises et plus que jamais tenu à l’œil par les organisations de défense des droits de l’homme pour ses violations constantes de ces droits, en particulier au Sahara occidental et contre les Sahraouis.Saper le climat de confiance qui devrait prévaloir dans les échanges et les relations entre les Etats Une des dernières pratiques odieuses du régime du Makhzen envers notre pays est celle de l’espionnage à travers un programme développé par l’entité sioniste, connu sous le nom de «Pegasus» qui a touché les hommes politiques autant que les médias et même les citoyens. L’Algérie n’est pas le seul pays ciblé par le régime du Makhzen avec ce programme d’espionnage, mais également plusieurs autres. Dans les relations internationales cet acte du Maroc est illégal et constitue une grave et dangereuse dérive, de nature à saper le climat de confiance qui devrait régner entre les responsables et les représentants des Etats. Ce scandale révèle également combien le régime du Makhzen est dangereux pour la sécurité et la stabilité au Maghreb et l’Afrique en général, tant il s’inscrit dans le prolongement d’une politique marocaine imprudente visant de nombreux pays européens et africains. L’Algérie se réserve le droit de mettre en œuvre sa stratégie de riposte et reste disposée à participer à tout effort international collectif visant à établir les faits. Cette question, qui continue de faire couler beaucoup d’encre dans les grandes capitales du monde, a eu pour effet de resserrer l’étau sur le Makhzen, devenu un fardeau pour la communauté internationale, en raison de ses pratiques douteuses. Ce dernier a tenté de se dérober à ses responsabilités dans ce qui s’est passé, mais le scandale a été éventé par des organes médiatiques au professionnalisme avéré et par certaines ONG.La campagne acharnée visant à inonder notre pays de toutes sortes de drogues se poursuitDans le cadre des mêmes plans hostiles, le régime du Makhzen poursuit sa campagne acharnée visant à inonder notre pays de toutes sortes de drogues, qu’il tente en vain d’utiliser comme arme, en ciblant particulièrement la catégorie la plus sensible, à savoir les jeunes, qui sont les piliers de la société, dans le but d’infléchir leur détermination et empoisonner leurs esprits. Pour cela, le régime marocain utilise tous les moyens pour promouvoir son poison et le commercialiser à l’extérieur de ses frontières, au détriment de la sécurité et de la stabilité des pays voisins, brisant ainsi le rêve des peuples de la région dans l’édification de l’union du Maghreb.Parallèlement à l’accroissement des quantités de ces produits toxiques saisis à nos frontières ouest, qui ont atteint des chiffres alarmants et inquiétants ces dernières années, le Makhzen a adopté des lois légalisant la culture du cannabis pour contourner la vigilance des organismes internationaux en charge de la lutte contre le narcotrafic et augmenter la superficie consacrée à la culture du cannabis ainsi que sa production.La contrefaçon de la monnaie se présente sur le théâtre de la guerreDans sa guerre contre le peuple algérien et outre les armes de la drogue et des psychotropes, le Makhzen a tenté, à travers ses réseaux, de mettre en circulation de la fausse monnaie. En effet, les services de la Gendarmerie nationale et des gardefrontières ont réussi, en mai dernier, à démanteler un réseau criminel à nos frontières Ouest, en possession d’énormes sommes en fausse monnaie confectionnée au Maroc, qu’il tentait d’introduire et de mettre en circulation, dans le but d’attenter à la sécurité et à la stabilité du pays, de semer le trouble et la division entre les enfants d’un même peuple, ainsi que de saboter l’économie nationale, particulièrement en inondant le marché national avec cette fausse monnaie.Alliance avec les milieux hostiles à l’AlgérieAprès avoir échoué à atteindre les objectifs visés par ses attaques contre l’Algérie à travers la drogue et les psychotropes, grâce aux opérations qualitatives de nos forces aux frontières Ouest, le Makhzen est passé à une étape tout aussi dangereuse en nouant une alliance avec l’entité sioniste au plus haut niveau. Cette alliance contre-nature du Makhzen avec l’entité sioniste ne fait que confirmer et officialiser une coopération entre les deux parties vieille de plusieurs décennies. Ceci d’autant que nombre de points communs les réunissent, dont celui d’être tous les deux des Etats coloniaux qui ont spolié les droits légitimes de deux peuples en totale violation des principes et résolutions de la légalité internationale et du droit coutumier. Cette alliance est également synonyme de dangereuse présence sioniste près de nos frontières, d’autant que les deux parties ont récemment signé un accord de coopération dans le domaine de la cyber-guerre. En un mot, c’est une menace claire et directe à la souveraineté de notre pays considéré comme «ennemi» réel, ce qui contredit le langage diplomatique du Makhzen qui parle de fraternité, de voisinage et de liens historiques.Liens avec les mouvements terroristesLe Makhzen a déjà traité, dans les années 90, avec les mouvements terroristes actifs en Algérie, en les finançant et en abritant même leurs chefs terroristes sur le sol marocain… Il apparaît que le Makhzen suit toujours la même voie, dans le but de porter atteinte à l’Algérie, Etat et peuple, sinon comment expliquer la convergence des visions et des objectifs entre le royaume et les mouvements terroristes, à l’instar de ce qu’on appelle le «MAK» ou «Rachad». Le Maroc adopte les appels du mouvement terroriste séparatiste MAK et l’encourage, mieux encore, il mène une campagne publicitaire en sa faveur. Bien que de telles sorties n’impactent en rien notre pays et notre peuple, elles démontrent le degré de haine que porte le voisin marocain à notre Patrie.Tentative de bloquer toute démarche noble de la diplomatie algérienneOutre ce qui vient d’être évoqué, la folie du Makhzen se manifeste de plus en plus. Il fait montre d’une perte totale de ses nerfs et du sens du combat honorable en entreprenant d’espionner toute démarche de la diplomatie algérienne et en cherchant par tous les moyens, même les plus vils, comme l’argent sale du narcotrafic pour s’alliéner des alliés afin de bloquer toute initiative noble de la diplomatie algérienne pour instaurer la paix et la sécurité au Maghreb, au Sahel et en Afrique. Loin de se contenter de cela, le Makhzen a pris sur lui de s’attaquer à tous les pays soutenant la légitimité internationale dans le règlement du conflit au Sahara occidental et refusant de reconnaître sa prétendue souveraineté sur celui-ci. Les exemples sont nombreux. Ainsi et après l’Allemagne, l’Espagne et l’Union européenne, le Maroc a récemment attaqué l’Afrique du Sud pour ses positions en faveur de la cause sahraouie.L’Algérie poignardée même dans le domaine cinématographiqueL’escalade du Makhzen marocain dans sa politique d’hostilité vis-à-vis de notre pays ne s’est pas arrêtée à cela, elle s’est étendue jusque dans sa volonté de poignarder l’Algérie, même dans le domaine cinématographique, comme peuvent le constater ceux qui ont connaissance de la production d’un film hollywoodien au financement et à la réalisation duquel participe le Makhzen avec des pays étrangers. Il s’agit du film «Yaoum el Fida», qui raconte l’histoire du terrorisme et présente l’Algérie comme un pays instable où il est dangereux pour un étranger de s’y rendre, contrairement au Maroc, que le film montre comme un pays sûr et ouvert aux étrangers (sous-entendu qu’il répond à tous les désirs des touristes).Ce n’est pas le seul film offensant pour l’Algérie, le Makhzen a déjà financé d’autres films du même acabit, à l’exemple du film «El ouichah el ahmar», du réalisateur marocain Mohamed El Younisi, qui évoque la «Guerre des sables» lorsque le Maroc avait tenté d’agresser l’Algérie qui n’en était encore qu’à sa première année d’indépendance et n’avait pas fini de panser ses blessures après sept années et demie de lutte contre le colonialisme français.Une des dernières hérésies est la tentative des cercles proches du «Président du Comité d’El Qods» de détourner l’attention des Marocains de sa trahison de la Palestine et d’El Qods, et d’orienter leur indignation, en réaction à son crime, vers l’Algérie tenue pour responsable de l’avoir contraint à la normalisation ! Piège dans lequel sont malheureusement tombés quelques Marocains, même si nous pensons que la plupart d’entre eux rejettent cette honteuse compromission, comme le montrent les réactions massives dénonçant cette décision qui a valeur de soumission.En conclusion, comme le dit le proverbe algérien, «Ne reste dans l’oued que ses galets», exemple qui s’applique pleinement au voisin de l’Ouest qui a abattu toutes ses cartes pour couvrir ses revers, ses désillusions et sa laideur, et il ne lui reste qu’à attendre que le tas d’immondices lui explose à la face et finisse par emporter le «califat de l’Emir des croyants» qui a jeté le Maroc dans les bras du sionisme et insulté le citoyen marocain.El Djeïch n° 697, août 2021 -
La propriété de NSO Group est en suspens suite au scandale Pegasus
Le fonds de pension de l’Oregon reconsidère son investissement de 233 millions de dollars dans Novalpina Capital, qui détient la majorité des parts de la société basée à Herzliya, dont le logiciel espion aurait été utilisé à mauvais escient dans le monde entier.
SALEM, Oregon (AP) – La propriété future d’une société israélienne de logiciels espions dont le produit a été utilisé pour pirater les téléphones portables de journalistes, de défenseurs des droits de l’homme et peut-être même de chefs d’État est en suspens.
Les principaux investisseurs d’une société de capital-investissement qui détient une participation majoritaire dans NSO Group, le fabricant du logiciel espion Pegasus, discutent des mesures à prendre. Le fonds de pension des employés de l’État de l’Oregon est l’un des principaux investisseurs, si ce n’est le plus important, puisqu’il a engagé 233 millions de dollars dans Novalpina Capital, la société de capital-investissement, en 2017.
Novalpina Capital a été affligé à la fois d’un conflit interne entre ses partenaires fondateurs et d’un rapport explosif montrant que les logiciels espions de NSO Group ont été largement détournés dans le monde entier.
La porte-parole du Trésor de l’État de l’Oregon, Rachel Wray, a déclaré à l’Associated Press dans un courriel mercredi que le ministère s’implique. Les fonctionnaires de l’État ont précédemment déclaré que les investisseurs ont un droit de regard limité sur les investissements en capital-investissement une fois qu’ils sont terminés.
« Je peux confirmer que, conformément à nos obligations fiduciaires envers les bénéficiaires de l’Oregon, et avec d’autres partenaires limités, le Trésor (de l’État de l’Oregon) est impliqué dans les discussions liées à notre investissement dans Novalpina », a déclaré Mme Wray mercredi.
Ce développement intervient dans le cadre d’un grave désaccord entre les trois cofondateurs de Novalpina Capital, dont le siège est à Londres. Selon la presse britannique, les investisseurs ont décidé de retirer le contrôle du fonds après avoir conclu que les relations entre les trois personnes s’étaient tellement détériorées qu’elles ne pouvaient plus travailler ensemble.
Selon Sky News, le différend portait sur le déploiement futur du fonds de 1 milliard d’euros (1,18 million de dollars) de Novalpina.
En plus de ce conflit interne, une enquête publiée en juillet par le consortium mondial des médias Forbidden Stories a montré qu’au moins 180 journalistes dans le monde ont été sélectionnés comme cibles par des clients de NSO Group. Dans un cas mis en lumière par le Guardian, le reporter mexicain Cecilio Pineda Birto a été assassiné en 2017 quelques semaines après que son numéro de téléphone portable soit apparu sur une liste de plus de 50 000 numéros de téléphone portable qui a fuité.
Le président français Emmanuel Macron est l’un des nombreux dirigeants mondiaux qui pourraient avoir été ciblés à l’aide du logiciel espion capable de vérifier les courriels et autres données d’un téléphone cellulaire et d’activer son microphone et ses caméras.
NSO Group a nié avoir jamais tenu « une liste de cibles potentielles, passées ou existantes ». Dans une déclaration séparée, il a qualifié le rapport d’Histoires interdites de « plein d’hypothèses erronées et de théories non corroborées ».
La société insiste sur le fait qu’elle ne vend ses produits qu’à des « agences gouvernementales contrôlées » pour les utiliser contre les terroristes et les grands criminels et qu’elle n’a aucune visibilité sur les données de ses clients. Les critiques ont fourni des preuves que NSO gère directement l’espionnage de haute technologie.
Le trésorier de l’État de l’Oregon, Tobias Read, qui est le responsable des investissements de l’État, « suit et est préoccupé par les rapports concernant Novalpina et le groupe NSO », a déclaré Mme Wray.
Mme Wray a déclaré qu’elle ne pouvait pas donner de détails sur les discussions entre les investisseurs de Novalpina en raison des restrictions de confidentialité et des obligations de l’Oregon en tant que partenaire limité. M. Read a refusé une demande d’interview.
L’Oregon a été le premier investisseur important de Novalpina. Stephen Peel et Stefan Kowski, deux partenaires fondateurs de Novalpina Capital, se sont présentés aux bureaux du Trésor de l’Oregon dans la banlieue de Portland, à Tigard, en novembre 2017, pour faire un discours au Conseil d’investissement de l’Oregon, qui supervise le fonds de pension de 90 milliards de dollars de l’État.
« En tant qu’investisseurs, nous supposons que nous devons être contrariants », a déclaré Peel au conseil. « Nous devons trouver des affaires que d’autres personnes ne voient pas ou ne veulent pas faire pour diverses raisons ».
Le Conseil d’investissement de l’Oregon a approuvé à l’unanimité un engagement de 233 millions de dollars. Il a jusqu’à présent versé au fonds 65,7 millions de dollars, selon les statistiques les plus récentes. La Corporation du fonds permanent de l’Alaska et l’Autorité des pensions du Yorkshire du Sud, en Angleterre, ont investi respectivement 59 millions et 33 millions de dollars.
En 2019, Novalpina Capital et les fondateurs de NSO Group ont acquis une participation majoritaire dans NSO Group auprès d’une autre société de capital-investissement, Francisco Partners, dans laquelle le fonds de pension de l’Oregon avait précédemment investi.
Les principaux investisseurs de Novalpina envisagent maintenant de choisir Berkeley Research Group pour remplacer Novalpina, selon le Financial Times. S’il est nommé, le cabinet de conseil mondial basé en Californie aurait pour mandat de rendre l’argent des investisseurs en vendant les trois sociétés que Novalpina possède, dont NSO, au prix le plus élevé possible, selon le journal londonien.
Berkeley Research Group n’a pas répondu à une demande de commentaire. Le site web du groupe indique qu’il « aide les organisations de premier plan à progresser dans trois domaines clés : les litiges et les enquêtes, les finances d’entreprise et l’amélioration des performances ».
The Times of Israel, 05/08/2021
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Avec les compliments de Sa Majesté le roi du Maroc
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Affaire Pegasus : les renseignements marocains avaient l’accord du roi
Comme nous l’avions dit dans nos précédentes éditions, il est de l’ordre de l’invraisemblable que l’entreprise israélienne NSO Group vende un équipement stratégique de type Pegasus sans l’accord préalable du ministère israélien de la Défense, comme il est tout autant invraisemblable que le renseignement marocain opère une mission de l’ampleur des écoutes Pegasus sans l’aval du roi Mohamed VI.
Cette évidence, si elle avait besoin à être confirmée, corrobore les derniers indices. Aussi, et selon un article publié hier, par le média en ligne Middle East Eye, les services de renseignement marocain n’ont pas agi sans l’aval du palais royal dans la ténébreuse affaire Pegasus, et « la crise internationale » qui en a résulté ne fait que commencer.
Dans un article d’opinion intitulé: « Pegasus et le Maroc : Mohammed VI savait », l’auteur, le journaliste marocain, Ali Lmrabet, a souligné qu’ »il est impossible » que le patron de la direction générale de la sécurité du territoire marocaine (DST), Abdellatif Hammouchi, ait décidé tout seul de mettre sur écoute une légion de personnalités de tous bords et de toutes nationalités à l’aide du logiciel espion Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group.
Selon l’auteur, espionner des journalistes marocains ou étrangers, des militants des droits de l’Homme, des politiciens marocains « ne nécessite aucun acquiescement » du roi, mais tenter de cibler le portable du président français, Emmanuel Macron, et dans ceux de son Premier ministre et d’une quinzaine de membres de son gouvernement « ne peut être l’œuvre du seul Hammouchi ».
« Hammouchi qui détient ses abusifs pouvoirs directement de son seigneur et maître le roi du Maroc, lequel, à travers l’un de ses conseillers, Fouad Ali El Himma, garde le contrôle absolu sur les services secrets, n’a pas l’ambition politique qui en ferait un électron libre », a analysé Lmrabet.
Dans ce même article, Lmrabet, a noté qu’afin de dédouaner le palais royal et même le régime de ce vaste réseau d’espionnage, le Maroc a procédé à une contrattaque en déposant plainte pour diffamation en France contre Forbidden Stories et Amnesty International, les ONG à l’origine de ces révélations, ainsi que contre Le Monde, Mediapart et Radio France, qui ont donné une large couverture à cette affaire.
Certains ont sauté sur le fait que l’un des téléphones du roi Mohammed VI avait été sélectionné par les services secrets marocains pour une éventuelle mise sur écoute. Pourtant, il est fort probable, d’après l’auteur, que « Hammouchi, cherchait à contrôler les pas du roi pour mieux préserver son image gravement touchée par des rumeurs insistantes et sordides ».
Et il est possible aussi, a-t-il nuancé, que la « sélection » (ce qui ne veut pas dire forcément « infection ») du téléphone de Mohammed VI ait été faite volontairement pour éloigner du roi les soupçons sur sa présumée implication dans l’éventualité où on découvrirait que le Maroc utilise le logiciel espion Pegasus. Ce qui est actuellement le cas ».
Reste à savoir, si Hammouchi sera lâché par le roi si un magistrat français, espagnol ou autre venait à lancer un avis de recherche internationale contre lui, sachant qu’il a déjà des démêlées avec la justice française dans l’affaire Moumni. Difficile de le prédire, selon Lmrabet. Et de conclure: « Nous sommes aujourd’hui à l’aube d’une crise internationale qui ne fait que commencer ».
La semaine dernière, des analystes de l’Etat français ont corroboré pour la première fois, de manière indépendante, les récentes révélations liées à l’affaire du logiciel espion Pegasus dans laquelle est impliqué le Maroc, mettant à nu notamment « la faiblesse de la riposte européenne » à ces dérives.
Dans un dossier consacré à cette affaire, le journal Le Monde a rapporté, que les premiers éléments issus des analyses techniques conduites ces derniers jours dans le cadre de l’enquête judiciaire, confortent les informations avancées par le consortium de dix-sept (17) médias, dont Le Monde, ayant mené l’enquête et par les constatations techniques d’Amnesty International.
C’est la première fois, selon le média, que des autorités officielles viennent confirmer de manière indépendante les preuves techniques avancées par Amnesty International dans le cadre du « Projet Pegasus », au même titre que les informations du consortium de journalistes.
L’Express, 04/08/2021
Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, Espionnage, Pegasus, Israël, NSO Group, Abdellatif El Hammouchi, #Maroc #Pegasus
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Algérie : Immunité sécuritaire
Algérie, Maroc, Israël, Pegasus, Espionnage, NSO Group, #Algérie #MarocPar Larbi Chabouni
La guerre cybernétique féroce est une réalité reconnue aujourd’hui par la communauté internationale. Le scandale de Pegasus a révélé le visage hideux de la conspiration mondiale ciblant particulièrement l’Algérie et, au mépris des usages diplomatiques, les alliés inconditionnels mis sous haute surveillance par le Maroc aux ordres de son parrain sioniste.
Le retrait tactique de l’entité sioniste et le retour à la sagesse du Makhzen, éclaboussés par l’affaire d’espionnage du siècle, sont la preuve manifeste d’une culpabilité qui n’admet aucune forme d’impunité accordée à la monarchie en désarroi qui a franchi toutes les frontières de l’illégalité et du chantage érigé en ligne de conduite politique.
Le silence vaut une complicité et, au pire, un blanchiment d’un crime dénoncé de longue date par l’Algérie confortée par le recours judiciaire introduit contre l’entreprise israélienne NSO par la plateforme WhatsApp, appartenant à Facebook, et la fermeture des sites marocains hébergés en France.
En février 2021, lors de la réunion parlementaire organisée au Cercle national de l’armée, le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, a alerté sur ce phénomène pernicieux qui affecte les téléphones mobiles de plus de 1.400 utilisateurs répartis sur 120 pays. L’heure est donc à la réglementation et à la localisation des sites internet DZ, accordés par le Centre de recherche sur l’informatisation scientifique et technique, préconisées par le ministre de la Communication dans un entretien au site Sirmanews.
«La campagne intense et acharnée ciblant notre pays et notre armée, à travers certaines tribunes médiatiques étrangères et les réseaux sociaux, n’est que la partie émergée de cette guerre perfide déclarée contre l’Algérie, en guise de vengeance pour ses prises de positions immuables envers les causes justes et son engagement à préserver la souveraineté nationale et ses décisions libres et affranchies de toute forme de soumission ou sujétion», a déclaré récemment le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire.
En rempart infranchissable, l’ANP est engagée dans le combat pour la sécurisation des frontières, la consolidation des acquis démocratiques et la préservation de la stabilité, de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale.
Horizons, 05/08/2021
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Algérie: El Djeïch tire à boulets rouges contre le Maroc
El Djeïch : Scandale «Pegasus» – Du chantage et de la provocation à la plus ahurissante affaire d’espionnage
Les dérives et les scandales du Makhzen se succèdent, en ayant recours à toutes sortes de chantages et de provocations, faisant fi des droits internationaux et des us diplomatiques mais aussi des valeurs humaines. Après avoir poignardé l’Etat palestinien dans le dos par la normalisation avec l’entité sioniste, fait du chantage à l’Espagne avec l’affaire des immigrants clandestins, en plus de provoquer l’Algérie sans cesse et de manière obsolète qui n’échappe désormais à personne, voilà le Makhzen impliqué dans un grand scandale, digne d’un scénario hollywoodien.
Dix-sept médias ont révélé au grand jour l’affaire d’espionnage dont l’acteur principal n’est autre que le Maroc. Des milliers de téléphones de personnalités, dont des chefs d’Etat et de gouvernement, des journalistes et des activistes ont été espionnés, grâce au logiciel d’espionnage sioniste «Pegasus», cédé au royaume en contrepartie de sa normalisation avec l’entité sioniste, n’en déplaise au peuple marocain.
Ces informations choquantes ne sont pas uniquement de simples propos ou diatribes de «journaux», comme on le prétend, mais plutôt un travail d’investigation professionnel avec preuves à l’appui, suite à l’expertise technique réalisée par certains laboratoires internationaux sur certains téléphones portables ciblés. L’expertise a, en effet, prouvé que plus de la moitié des portables examinés ont été grandement espionnés, ce qui démontre sans aucun doute l’implication flagrante du Makhzen. La réfutation et le rejet des faits par les autorités marocaines ne sont que de simples propos destinés à la consommation médiatique et une mauvaise mise en scène. Le recours du régime marocain à l’espionnage n’est pas une nouveauté, son histoire pulule de faits identiques. Il suffit de souligner que certains rapports d’information ont révélé l’implication récente du Makhzen dans une affaire d’espionnage locale, avec le même programme «Pegasus», pour faire face à ses différentes crises internes.
Le scandale du régime du Makhzen est en réalité un véritable crime. Du point de vue juridique, des jours difficiles attendent le Maroc pour être entendu sur les faits et devrait rendre des comptes sur cette dérive impardonnable. Conformément aux lois et textes internationaux que le Maroc a ratifiés, il paraît clair que le régime du Makhzen a transgressé l’article 17 du pacte international sur les droits civils et politiques portant sur la criminalisation de l’immixtion dans les affaires d’autrui ou le fait de mener des campagnes illégales qui portent atteinte à leur honneur ou à leur réputation. De même, le traité de Budapest oblige les Etats à condamner ce genre de faits, tout comme le traité de 1981, connu par le traité «108», en plus de mécanismes internationaux et régionaux, à l’instar de la convention européenne des droits de l’homme qui protège la vie privée. Une fois les éléments du crime réunis, tous les indices et les preuves révèlent l’implication du royaume dans l’espionnage et la violation des libertés d’autrui.
La communauté internationale a qualifié cet acte de «totalement inadmissible» et «malvenu», voire «dangereux», demandant des explications et l’ouverture d’une enquête approfondie. Ainsi, il est évident que les Etats victimes, ainsi que les organisations internationales des droits de l’homme et la communauté internationale ne vont pas rester de marbre, mais plutôt mener une bataille juridique contre le Makhzen, car il est désormais indispensable de mettre fin à ce genre de pratiques politiques, contraires au droit international et aux droits de l’homme.
Pour sa part, l’Algérie affirme sa disponibilité à participer à tout effort international afin de confirmer les faits et mettre la lumière sur l’ampleur de ces crimes qui menacent la paix et la sécurité internationales. Aussi, notre pays a fermement condamné cette atteinte systématique aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales qui constitue également une violation flagrante des principes et normes régissant les relations internationales. Le communiqué du ministère des Affaires étrangères estime cette pratique «illégale, malvenue et dangereuse met en péril le climat de confiance qui doit présider aux échanges et interactions entre les responsables et représentants des Etats».
Après ce scandale, la légitimité du pouvoir marocain a reçu un coup dur. Aujourd’hui, la communauté internationale se méfie du Maroc, qui représente une menace pour la sécurité régionale et internationale, sachant que mêmes ses alliés n’ont pas été épargnés par ce crime. Une étude de l’Institut allemand pour les affaires internationales et sécuritaires a indiqué que les relations entre le Makhzen et son allié traditionnel, la France, sont tendues. Ledit institut a recommandé aux pays de l’Union européenne de revoir leur stratégie dans la région du Maghreb arabe et œuvrer à empêcher toute tentative de domination menée par le Maroc à travers ses pratiques contraires aux règlements.
En plus de l’image entachée du Maroc à l’extérieur s’ajoute un nombre élevé de protestations et de colère à l’intérieur, particulièrement après la conclusion du pacte de «la honte» avec l’entité sioniste. Selon les observateurs, l’état de tension dans les rues marocaines a atteint son paroxysme, suite à cet accord que le peuple considère comme un désengagement du Maroc envers la question palestinienne, ce qui a suscité la colère du peuple marocain, connu pour son attachement au droit du peuple palestinien.
Pour les observateurs, il existe une grande contradiction entre le discours officiel du Maroc et ses actes menés sur le terrain. Le Makhzen qui s’est fait le chantre des droits de l’homme, de la démocratie et du respect des libertés, fait tout le contraire. Le Maroc qui, en apparence, tend à promouvoir la politique de bon voisinage, fait l’inverse, à travers la provocation de crises avec les pays voisins sans distinction entre l’allié, l’ami et le voisin. En moins d’une année, le régime marocain vit des crises avec plus de trois Etats, en plus de sa relation avec son allié, la France, qui est en voie de détérioration, en raison de ce scandale d’espionnage.
Par ailleurs, le Makhzen n’hésite pas à solliciter l’Algérie pour la réouverture des frontières, en jouant sur les sentiments, oubliant qu’il a été le premier à porter atteinte aux relations fraternelles qui unissent les deux peuples et la cause de leur fermeture, tout en continuant à provoquer l’Algérie sur plusieurs plans. Le scandale ou l’affaire «Pegasus» serait, selon l’adage arabe, «La paille qui a brisé le dos de la mûle», et dévoile le vrai visage du Makhzen que certains observateurs classent dans la case des Etats «voyous» pour qui le droit ne représente qu’un slogan vide de sens et un simple texte écrit noir sur blanc.
El Djeïch n° 697, août 2021
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Israël lance des frappes aériennes sur le Liban
TEL AVIV, Israël (AP) – Israël a intensifié jeudi sa réponse aux attaques à la roquette de cette semaine en lançant de rares frappes aériennes sur le Liban, a déclaré l’armée.
L’armée a déclaré dans un communiqué que les jets ont frappé les sites de lancement à partir desquels les roquettes avaient été tirées au cours de la journée précédente, ainsi qu’une cible supplémentaire utilisée pour attaquer Israël dans le passé. Les FDI ont imputé à l’État libanais la responsabilité de ces tirs et ont mis en garde « contre toute nouvelle tentative de porter atteinte aux civils israéliens et à la souveraineté d’Israël. »
Les frappes aériennes de la nuit ont constitué une escalade marquée à un moment politiquement sensible. La nouvelle coalition gouvernementale israélienne composée de huit partis tente de maintenir la paix dans le cadre d’un cessez-le-feu fragile qui a mis fin à une guerre de 11 jours avec les dirigeants militants du Hamas à Gaza en mai. Plusieurs incidents menant aux tirs de roquettes du Liban de cette semaine ont attiré l’attention sur la frontière nord d’Israël, et les États-Unis ont rapidement condamné les attaques contre Israël.
La télévision Al-Manar, appartenant au Hezbollah, a rapporté les frappes vers 2 heures du matin, indiquant qu’elles avaient touché une zone vide dans le village de Mahmoudiya, dans le district de Marjayoun.
Avichai Adraee, porte-parole de l’armée israélienne en langue arabe, a déclaré que le gouvernement libanais était responsable de ce qui se passait sur son territoire et a mis en garde contre de nouvelles attaques contre Israël depuis le Sud-Liban.
Trois roquettes ont été tirées du Liban vers le territoire israélien mercredi et l’armée a répondu par des tirs d’artillerie soutenus, a indiqué l’armée israélienne. L’annonce est intervenue après que des sirènes ont retenti dans le nord d’Israël pour prévenir d’une possible attaque à la roquette. Deux roquettes ont atterri à l’intérieur du territoire israélien, a indiqué l’armée.
Channel 12 a rapporté qu’une roquette a explosé dans une zone ouverte et qu’une autre a été interceptée par le système de défense israélien, connu sous le nom de Dôme de fer. Les médias israéliens ont indiqué que les roquettes avaient déclenché des incendies près de Kiryat Shmona, une communauté d’environ 20 000 personnes située près de la frontière libanaise.
L’armée libanaise a fait état de 92 obus d’artillerie tirés par Israël sur des villages libanais à la suite des tirs de roquettes en provenance du Liban. Elle a précisé que les tirs d’artillerie israéliens ont provoqué un incendie dans le village de Rashaya al-Fukhar. Dans un communiqué, l’armée libanaise a également déclaré qu’elle effectuait des patrouilles dans la région frontalière et avait mis en place un certain nombre de points de contrôle et ouvert une enquête pour déterminer la source des tirs de roquettes.
Les responsables de la sécurité libanaise n’ont pas immédiatement confirmé les frappes aériennes israéliennes.
Plusieurs incidents similaires se sont produits au cours des derniers mois.
Le porte-parole du Département d’État américain, Ned Price, a condamné les tirs de roquettes depuis le Liban.
« Israël a le droit de se défendre contre de telles attaques », a-t-il déclaré aux journalistes à Washington, ajoutant que les États-Unis resteraient engagés avec leurs partenaires « dans la région dans un effort de désescalade de la situation ».
Aux Nations unies, le porte-parole Stéphane Dujarric a déclaré que la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban, connue sous le nom de FINUL, était au courant des tirs de roquettes et de la réponse de l’artillerie israélienne. Il a ajouté que le commandant de la FINUL, le général de division Stefano Del Col, a lancé un appel au cessez-le-feu et a exhorté les deux parties à « faire preuve de la plus grande retenue pour éviter toute nouvelle escalade ».
AP
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Scandale Pegasus: « Nul n’est à l’abri de la cybercriminalité »
“Le scandale d’espionnage israélo-marocain via le logiciel Pegasus est une preuve de plus que nul n’est à l’abri de la cybercriminalité dont les auteurs sont des individus ou des parties sans scrupules”.
C’est ce qu’a indiqué, le ministre de la Communication, Amar Belhimer, dans un entretien accordé au journal électronique “Sirmanews”.
En effet, Amar Belhimer, souligne que la lutte contre ce type de crimes figurait parmi les priorités de son programme d’action.
“Pour ses décisions souveraines et ses positions de principe, mais aussi pour des considérations géostratégiques, l’Algérie est la plus exposée à ces attaques, en témoignent les rapports d’experts à l’instar de la société +Kaspersky+”, a-t-il ajouté.
Il rappelle que “l’Algérie a occupé la 1ère place arabe et la 14ème mondiale sur la liste des pays les plus exposés à la cybercriminalité pour l’année 2018”. Affirmant, à ce titre que “plus de 80 sites étrangers mènent des campagnes de diffamation contre l’Algérie”.
“Notre pays est conscient des défis imposés par le mauvais usage d’Internet, c’est pourquoi il veille à garantir la sécurité informatique relative à la vie des individus et l’intégrité des organes de l’Etat”. Et ce, par “la mise en place d’un contenu purement national et de lois idoines. Outre la création d’entreprises spécialisées”.
Rappelant la création du premier centre de cybersécurité qui permet à plusieurs entreprises et organes de bénéficier de ses services à même de faire face aux cyber-attaques”, a poursuivi le ministre.
Ennahar online, 04/08/2021
Etiquettes : Algérie, Maroc, Israël, Espionnage, Pegasus, NSO Group #Algérie #Maroc
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Le marocain Ashraf Hakimi sifflé à Tel Aviv
L’international marocain, Achraf Hakimi, titulaire avec le PSG ce dimanche soir pour le Trophée des champions face à Lille, a été copieusement sifflé par les spectateurs de Tel-Aviv eb raison de ses messages de soutien à la Palestine.La recrue du Paris-Saint-Germain (22 ans) a reçu un accueil hostile, en étant sifflé à quasiment chaque ballon qu’il touche. Le public sioniste lui reproche certainement ses différents messages de soutien qu’il a envoyés à la Palestine depuis le début de sa carrière notamment lors des derniers bombardements par l’armée d’occupation israélienne contre les civils à Gaza.Le Trophée des champions opposant chaque année en début de saison le champion de France en titre et le vainqueur de la Coupe. Il s’est joué cette année en Israël. Il a été remporté par Lille (1-0) sur un but du portuguais Xakha.Mais je sais pas si vous vous rendez compte de ce que subit hakimi la c’est nimp pic.twitter.com/3kuekT8nxJ
— ALI🧢 1M90 90kg QUE DU MUSCLE (@halleww_) August 1, 2021
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Maroc : «Mohamed VI s’érige en Lawrence du Maghreb» (politologue)
Maroc, Espionnage, Israël, NSO Group, Algérie, #Maroc #Algérie #PegasusOussama Bouchemakh, politologue : «Mohamed VI s’érige en Lawrence du Maghreb»Publié le 24 Juil 2021L’affaire Pegasus met le régime du Makhzen sur la sellette suite à son implication dans un des plus fracassants scandales d’espionnage. Selon le professeur en sciences politiques, Oussama Bouchemakh, le roi du Maroc joue, en connivence avec l’entité sioniste, le rôle de «Lawrence du Maghreb» pour l’effritement de la région.Après les fakenews et la guerre médiatique, le Makhzen est impliqué, aujourd’hui, dans un nouveau scandale d’espionnage Pegasus, en conduisant une guerre électronique frontale contre l’Algérie. Quel est votre commentaire sur ce scandale ?Le scandale Pegasus impliquant le régime du Makhzen doit être analysé sur trois points. Primo, il reflète l’imbrication des relations maroco-sionistes visant à déstabiliser la région du Maghreb où le Maroc s’érige en plateforme de brouillage contre l’Algérie. Secundo, cette affaire intervient dans le sillage des derniers développements que connaît le contexte géopolitique régional, à savoir le retour de l’entité sioniste à l’Union africaine en tant qu’observateur après une absence qui a duré 20 ans. Ce qui confirme, une fois de plus, les liens étroits entre les deux régimes et leurs manœuvres tendancieuses. Tertio, cette affaire s’inscrit dans le cadre des plans sionistes dits «Lawrence d’Arabie». Après le Moyen-Orient, le roi marocain joue aujourd’hui le rôle de «Lawrence du Maghreb» pour déstabiliserces pays en chargeant son ambassadeur auprès des Nations unies d’émettre une note soutenant le prétendu «droit du peuple kabyle à l’autodétermination». Le timing de tous ces événements confirme une guerre frontale déclarée contre l’Algérie selon une stratégie bien étudiée.Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, avait mis en garde, en février 2020, contre une guerre électronique structurée visant la stabilité et la sécurité de l’Algérie. Est-ce qu’on peut dire que cette cyber-attaque a été anticipée ?Effectivement, l’Algérie est au courant de ce qui se trame concernant ces infiltrations. Le point de convergence entre les deux régimes réside dans le fait qu’Israël tend, par tous les moyens, à assurer ce qu’on appelle une quatrième sécurité nationale. Après la normalisation avec l’Egypte, la Jordanie et la chute de Bagdad suivie de celles de Damas, Tripoli et Sanaâ, il ne reste que le 4e cercle, à savoir l’Algérie. Laquelle sera la cible de l’entité sioniste durant la prochaine décade 2020-2030, selon les rapports du centre German Marshall Fund (GMF) de 2018. Pour le Maroc, il est question d’éreinter le voisin de l’Est en tissant des alliances avec les pays ennemis. Il s’agit de trois puissances en sus de Tel-Aviv. L’approche proposée par Alger en vue d’un règlement du conflit libyen semble menacer les intérêts des Emirats arabes unis dans la région. Aussi, la présence de la diplomatie algérienne dans le dossier malien constitue un casse-tête pour Paris, alors que Washington est terrifié par les influences russes et chinoises en Afrique. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’une convention a été conclue récemment entre le Maroc et l’entité sioniste dans le domaine de la sécurité de systèmes d’information visant principalement à battre en brèche notre tissu social.Selon les spécialistes, les enjeux liés aux guerres d’information et des réseaux et la dynamique numérique devraient être plus que jamais au centre d’une stratégie globale de cyber-sécurité. Est-ce que vous partagez cet avis ?Absolument, la cyber-sécurité doit désormais impliquer plusieurs cercles sécuritaires, universitaires, médiatiques, mais aussi la société civile. Car il y va de la stabilité du pays et de la souveraineté de l’Etat. Des hauts responsables ont été espionnés et des rapports datant de janvier 2021 indiquent que l’Algérie a été classée à l’échelle mondiale à la 13e place parmi les pays ciblés par les cyber-attaques et la 3e dans la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord. Face à ces menaces, le ministère de la Défense nationale a organisé plusieurs rencontres scientifiques dédiées à cette thématique, tout en mettant en place des pronostics et des stratégies pour contrecarrer lesdites menaces.Les nouvelles approches sécuritaires doivent-elles inclure sérieusement les problématiques liées à l’éducation aux médias et la maîtrise de la technologie de pointe ?La notion de la sécurité a complètement changé. Elle est axée aujourd’hui sur l’information et l’individu devant être une soupape de sécurité. D’où l’importance d’introduire la thématique de sécurité informationnelle et de l’éducation aux médias dans les programmes du système éducatif.A. MehdidHorizons, 24/07/2021 -
Israël, plateforme industrielle du cyber espionnage
Synthèse de Selma AllaneLes allégations de cyberespionnage d’hommes politiques et de journalistes via le logiciel Pegasus de la société NSO créée en 2010 et basée à Tel-Aviv vient rappeler que beaucoup savent déjà : Israël est une plateforme industrielle des applications numériques destinées à accéder aux données d’un Smartphone ou d’un ordinateur. Des centaines d’entreprises y travaillent et on compte parmi elles au moins trois autres grands noms de la cyber surveillance et du cyber espionnage : Quadream, Candiru et Winteg. Pour solliciter leurs services, il faut des budgets conséquents, jusqu’à 10 millions d’euros annuellement pour ce qui concerne les logiciels NSO, considérés comme plus invasifs et plus efficaces, donc, que ceux de leurs concurrents.Toutes ces entreprises travaillent et opèrent en connaissance des autorités israélienne et fournissent leurs services aux Etats notamment proches ou considérés comme publiquement ou secrètement «amis». Dans un entretien avec l’AFP en 2019, le directeur à l’époque de l’Autorité israélienne de l’Innovation, organisme public chargé de soutenir l’essor des technologies locales, Aharon Aharon, avait affirmé que «dans l’usage des technologies, il y a une part bonne et il peut y avoir une part plus sombre, je pense que NSO s’appuie, dans une certaine mesure, sur ce côté obscur». «Israël est un incubateur pour des technologies répressives», a déclaré à l’agence de presse, Jonathan Klinger, avocat spécialisé dans le droit informatique. «C’est un modèle d’affaires malheureux (…) mais ce n’est pas illégal», a-t-il poursuivi.Qui sont les clients des logiciels israéliens ? Selon les données publiées sur le scandale Pegasus, quatre pays arabes ont obtenu accès à ce logiciel malveillant: les Emirats arabes unis, le Maroc, Bahreïn et l’Arabie saoudite. Les trois premiers pays ont normalisé leurs relations en 2020 avec Israël. «La volonté des Etats-Unis de vendre ses F-35 aux Emirats et leurs pressions (en faveur de la normalisation) ont changé la donne, pas le logiciel.Le logiciel n’était pas suffisant, ils avaient besoin de quelque chose de plus important, mais ça a aidé», a jugé Yoel Guzansky, chercheur à l’Institut des études sur la sécurité nationale (INSS) de Tel-Aviv, après la question si le rapprochement de ces Etats avec Israël ne leur facilite pas l’accès à ce type d’équipements espions. «Il y a 20/30 ans, les exportations d’armes ont permis à Israël de forger de nombreuses relations diplomatiques ou officieuses avec des pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient et c’est la même chose aujourd’hui. Mais Israël a plus de choses à vendre, une panoplie de cyber-outils», a-t-il ajouté.En Israël, le logiciel Pegasus est considéré comme une véritable «arme». Et comme pour la vente des armes, NSO doit obtenir l’autorisation du ministère de la Défense pour vendre aux services secrets de pays étrangers une licence du logiciel. Dans le feu de la polémique qui s’est déclenché depuis le 19 juillet, la société israélienne a rejeté, dans un communiqué, des «accusations frauduleuses» et affirmé n’oeuvrer «qu’à sauver des vies en empêchant des crimes et des actes de terreur», allusion à la lutte antiterroriste pour lesquels ses logiciels sont destinés en dehors de leur usage dans d’autres domaines sans rapport avec l’espionnage des personnes. «Nous n’avons reçu jusqu’à aujourd’hui aucun élément de preuve qu’une personne sur cette liste a été vraiment visée par le système Pegasus», a déclaré lundi à la radio israélienne un porte-parole du groupe, Oded Hershkovitz.Dans son premier rapport annuel sur sa politique de «Transparence et Responsabilité», publié fin juin et visant à «prévenir» des «abus» de sa technologie par ses clients étrangers, NSO affirme avoir décliné l’équivalent de 300 millions de dollars en contrats potentiels en raison de ses normes éthiques.Amnesty International, en partie à l’origine des révélations, sur le logiciel Pegasus, appelle à la mise en place d’un «vrai cadre réglementaire» et demande «la suspension et l’interdiction de la vente de la technologie de NSO et de tout outil de surveillance similaire».Reporters, 22/07/2021