Étiquette : Israël

  • Israël et le Maroc exécutent une stratégie mise au point par l’impérialisme

    « L’entité sioniste et le Makhzen exécutent une stratégie mise au point par l’impérialisme »

    L’entité sioniste et le Makhzen marocain sont « deux acteurs exécutant une seule et même stratégie » ayant été mise au point par l’impérialisme il y a une centaine d’année, a indiqué dimanche, le directeur général de l’Institut national des études stratégiques globales (INESG) sur les ondes de la Radio nationale.
    « Le Makhzen et l’entité sioniste sont deux éléments hégémoniques qui exécutent un plan visant à déstabiliser les républiques au profit des monarchies dans une zone s’étendant de l’est de l’Atlantique jusqu’en Afghanistan », a soutenu M. Medjahed lors de son passage à l’émission « l’Invité de la rédaction » de la chaîne 3.
    Le plan qu’il a évoqué trouve ses racines dans les accords de Sykes-Picot, en 1916, entre la France et le Royaume-Uni pour le partage du Moyen-Orient et la déclaration de Balfour de 1917 promettant la création d’un Etat juif en Palestine. Un plan qui a été actualisé avec le projet américain du Grand Moyent-Orient.
    Néanmoins, l’invité de la chaîne 3 a tenu à faire la distinction entre « le Makhzen qui sert la stratégie de l’impérialisme et le peuple marocain qui est un peuple frère ». Il a estimé également que, dans les circonstances actuelles, l’Algérie avait besoin de renforcer son front interne.
    Le DG de l’INESG a déploré, toutefois, l’absence d’une forte mobilisation chez l’élite algérienne. « C’est également le cas pour les élites au niveau des mondes arabe et musulman. Les élites y sont divisées et leurs divisions sont projetées sur les sociétés où elles vivent », a-t-il expliqué.
    Interrogé au sujet de la situation en Libye et au Sahel, M. Medjahed a accusé l’impérialisme occidental d’avoir créé une situation de chaos afin de faire obstacle à l’avancée, dans la région, de la Russie et de la Chine, notamment.
    Etiquettes : Maroc, Israël, sionisme, France, impérialisme, Makhzen, Algérie, Libye, Sahel, 
  • Le PDG de l’ONS accuse le Qatar ou le BDS d’être derrière le scandale Pegasus

    Le PDG de l’ONS accuse le Qatar ou le BDS d’être derrière le scandale Pegasus

    Il y a des gens qui ne veulent pas que de la crème glacée soit importée en Israël ou que de la technologie soit exportée « , dit Shalev Hulio.

    Palestine occupée (QNN)- Shalev Hulio, cofondateur et PDG de NSO Group, a déclaré à un journal israélien que « le Qatar ou le mouvement BDS – peut-être les deux » sont derrière le scandale entourant le logiciel espion Pegasus de sa société.

    Dans une interview spéciale accordée à Israel Hayom, Hulio a affirmé que le scandale a été révélé par le Qatar ou le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions), ou peut-être les deux.

    « Je crois qu’au final, il s’agira du Qatar ou du mouvement BDS, ou des deux. Il s’agit toujours de la même entité », a-t-il affirmé.

    Amnesty International, Forbidden Stories et un consortium d’organisations internationales de médias ont déclaré que le logiciel espion a été utilisé dans des piratages de smartphones appartenant à des journalistes, des fonctionnaires, des militants des droits de l’homme et des dirigeants mondiaux.

    Le groupe d’enquête dit avoir acquis une liste de 50 000 numéros de téléphone qui semblent être des cibles, identifiées par les clients de la société israélienne, à espionner à l’aide de Pegasus.

    Les numéros du président français Emmanuel Macron, du roi du Maroc Mohammed VI, du président irakien Barham Salih et du premier ministre pakistanais Imran Khan figurent parmi les cibles apparentes.

    Hulio s’est en outre félicité d’une enquête sur l’utilisation abusive du logiciel d’espionnage de NSO « car nous pourrons laver notre nom », comme l’a déclaré Hulio à Israel Hayom.

    « Nous n’avons et n’avons jamais eu aucun lien avec la liste qui a été publiée, et s’il s’avère qu’un client a exploité notre système pour traquer des journalistes ou des défenseurs des droits de l’homme, il sera coupé immédiatement », a déclaré Hulio. « Nous avons prouvé cela dans le passé, y compris avec certains de nos plus gros clients, et nous avons cessé de travailler avec eux. »

    Hulio, 39 ans, a déclaré qu’il avait appris l’existence de l’enquête il y a environ un mois.

    « Un tiers m’a contacté, quelqu’un avec qui nous travaillons, qui n’est pas impliqué [dans l’affaire] et m’a dit : « Écoutez, ils se sont introduits dans vos serveurs à Chypre et toute la liste des cibles de NSO a été divulguée », a-t-il déclaré.

    « J’ai commencé à stresser, mais après un moment, je me suis calmé, à la fois parce que nous n’avons pas de serveurs à Chypre et aussi parce que nous n’avons pas de liste de ‘cibles’. Ça ne fonctionne pas comme ça : chaque client est un client unique. Nous n’avons pas de lieu central où sont rassemblées toutes les cibles des clients. »

    Cependant, quelques jours plus tard, Hulio a été contacté par un autre homme d’affaires avec une histoire identique qui circulait sur le marché à propos d’une « liste de cibles » de l’ONS.

    Quds News network, 24.07.2021

    Etiquettes : Israël, NSO Group, Pegasus, Espionnage, Qatar, BDS, Maroc, Mohammed VI, Emmanuel Macon,

  • Le Maroc impliqué dans l’un des plus grands scandales d’espionnage de la décennie

    Une quinzaine de médias internationaux ont révélé l’un des plus grands scandales d’espionnage de la décennie dans lequel est impliqué le Maroc qui a mis sous surveillance des journalistes marocains et une trentaine de professionnels de médias étrangers.

    Les révélations sur l’utilisation du logiciel espion israélien baptisé Pegasus, que publient cette semaine Le Monde et seize rédactions coordonnées par l’organisation Forbidden Stories, avec l’appui technique d’Amnesty International, se basent sur une liste de plus de 50 000 numéros de téléphone, présélectionnés par certains clients de NSO Group pour une éventuelle mise sous surveillance.
    Pegasus qui permet de prendre le contrôle d’un téléphone, donne accès à l’intégralité du contenu de l’appareil ainsi qu’à son microphone et sa caméra. Parmi les pays utilisateurs : le Maroc.
    Les numéros de nombreux journalistes marocains ont été sélectionnés comme cibles potentielles par le logiciel en question. « Depuis la révélation par Amnesty International, en 2020, de l’infection du téléphone du journaliste marocain d’investigation Omar Radi par le logiciel espion Pegasus, les journalistes marocains indépendants se doutaient bien qu’ils pouvaient être ciblés, eux aussi, par le programme de surveillance commercialisé par l’entreprise israélienne NSO Group.
    Les listes de numéros de téléphone sélectionnés comme des cibles potentielles dans l’outil de NSO par plusieurs de ses clients, que l’organisation Forbidden Stories et Amnesty International ont partagées avec dix-sept rédactions, dont Le Monde, confirment qu’un service de sécurité marocain a utilisé Pegasus pour viser, de manière systématique, des journalistes critiques du pouvoir, et des dirigeants des grandes rédactions du pays.
    Le numéro de Taoufik Bouachrine, directeur du journal Akhbar Al-Yaoum, qui purge actuellement une peine de quinze ans de prison pour viol, au terme d’ »un procès politique » selon sa défense, a ainsi été entré comme cible potentielle dans le logiciel espion de NSO, ainsi que sa femme.
    Au-delà des cas précis d’Omar Radi et de Taoufik Bouachrine, ce sont tous les patrons de médias indépendants, ou presque, qui semblent avoir intéressé les services de renseignement marocains. Parmi leurs cibles potentielles, on trouve ainsi les fondateurs du Desk, Ali Amar, ou celui du site électronique Badil, Hamid El-Mahdaoui, condamné à trois ans de prison en 2018 pour sa « participation » au soulèvement populaire du Rif, (octobre 2016) sévèrement réprimé par le pouvoir en place.
    Les services marocains ont également sélectionné pour surveillance potentielle un téléphone utilisé par Omar Brouksy, ancien correspondant de l’Agence France-Presse et auteur de deux livres critiques sur Mohammed VI et les relations entre la France et le Maroc.
    Les journalistes marocains ne sont pas les seuls à intéresser les services de renseignement du royaume. Une trentaine de journalistes et de patrons de médias français figurent sur la liste des cibles de Pegasus. A plusieurs reprises, le consortium Forbidden Stories et le Security Lab d’Amnesty International ont pu techniquement déterminer que l’infection avec Pegasus avait été couronnée de succès.
    C’est le cas notamment d’Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart, de Dominique Simonnot, ancienne enquêtrice du Canard enchaîné et désormais contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, mais aussi d’une journaliste du Monde.
    Un téléphone d’une autre journaliste de Mediapart, Lenaïg Bredoux, a également été infecté. Spécialiste des violences sexuelles, thématique parfois instrumentalisée au Maroc contre des voix critiques du pouvoir. Un autre patron de média, Bruno Delport, directeur de la radio TSF Jazz, a également été visé par l’utilisateur marocain de Pegasus – son téléphone, après analyse, présentait des traces d’infection.
    Si les services marocains semblent avoir majoritairement visé des journalistes travaillant pour des rédactions dites de gauche ou au centre, les médias de droite n’ont pas été épargnés pour autant. Les données analysées par les rédactions du « Projet Pegasus » ne sont pas exhaustives. Elles semblent ne couvrir qu’une dizaine de pays clients de ladite société NSO, alors que l’entreprise affirme en compter une quarantaine.

    Fil d’Algérie, 19/07/2021

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  • Jacob Cohen: Le Maroc est obsédé par la surveillance des journalistes et militants

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    Jacob Cohen sur le logiciel espion: Le Maroc est obsédé par la surveillance des journalistes et militants qui s’intéressent au royaume chérifien

    Dans un entretien accordé à Algérie54, l’auteur et journaliste français, natif du Maroc, Jacob Cohen évoque les liens étroits entre l’entité sioniste et le Maroc, le logiciel espion Pegasus,l’assassinat du journaliste Khashoggy,le harcèlement des journalistes marocains par le Makhzen, les brouilles de Rabat avec Madrid, et enfin cette déclaration de guerre à l’égard de l’Algérie, liée à la déclaration d’Omar Hilale sur le Kabylie.

    Algérie54: Les révélations sur l’usage d’un logiciel israélien appelé Pegasus, pour espionner des personnalités en France et en Algérie et des opposants par le Maroc, suscitent l’indignation et confirment la large normalisation de Rabat avec l’entité sioniste. Qu’en pensez-vous ?

    Jacob Cohen:Le Maroc n’a certainement pas attendu la normalisation avec l’entité sioniste pour être l’un des bénéficiaires du logiciel Pegasus qui permet la surveillance de toute personne souhaitée. C’est d’ailleurs ce logiciel qui avait permis la surveillance et l’assassinat du journaliste d’origine saoudienne Khashoggy. La société israélienne qui a développé le logiciel doit être intimement liée aux divers services de sécurité et toute vente à un État étranger doit recevoir leur approbation. C’est dire si le Maroc et l’Arabie saoudite entretenaient des relations profondes et secrètes dans les domaines sécuritaires tout en gardant des distances hypocrites vis-à-vis de l’opinion publique. Cette révélation cependant trouve un écho particulier après la normalisation et l’approfondissement des relations dans tous les domaines entre Rabat et Tel Aviv, surtout après les lourdes condamnations de journalistes marocains sur des accusations bidonnées. On connaît également l’activisme des services marocains en France, leur obsession de contrôler aussi bien les militants marocains que les journalistes français qui s’intéressent de très près au régime chérifien. Maintenant que l’on connaît les instruments de cette surveillance et leur origine, l’impact est démultiplié.

    Algérie54: Dans le sillage de ce scandale, le Maroc est épinglé sur le dossier de la liberté d’expression et la condamnation des journalistes. Quelle est votre opinion sur ce volet ?

    Jacob Cohen:La plupart des journalistes marocains qui ont été poursuivis récemment et lourdement condamnés ne l’ont pas été pour leurs écrits, officiellement du moins, mais sur des accusations de harcèlements sexuels, ou tentatives de viols, ou des écarts moraux, ou tentatives d’avortements illégaux. Bref, on leur a monté des dossiers basés sur des échanges de mails, de SMS, de correspondances ou d’échanges privés, qui nécessitent des méthodes de surveillance ultra sophistiqués, que seul le logiciel Pegasus permettait de mettre en place. Le fait de les condamner lourdement (6 ans de prison ferme pour le journaliste Omar Radi par exemple) sur des bases « morales » permet de rencontrer une certaine compréhension d’une large partie de la population attachée aux valeurs traditionnelles, et de donner aux médias français complaisants le prétexte de ne pas condamner des atteintes à la liberté de la presse et de conforter l’ouverture démocratique et la modernité de Mohammed VI.

    Algérie54: Le Maroc est de plus en plus accablé, par la communauté internationale dans le sillage de ses brouilles avec Madrid et Berlin, que diriez-vous ?

    Jacob Cohen: Ayant reçu l’appui diplomatique du couple américano-sioniste, le Maroc avait cru pouvoir forcer la décision de pays européens importants pour qu’ils avalisent les positions américaines. Mais l’Espagne et l’Allemagne ne l’entendent pas de cette oreille. Ces pays ont leur agenda diplomatique et des engagements internationaux qu’ils entendent respecter. Le Maroc avait déjà tenté un coup de force en envoyant quelques militaires sur un piton rocheux inhabité près de ses côtes mais a dû vite reculer devant la réaction vigoureuse espagnole. Mohammed VI n’est pas Erdogan pour utiliser à son profit l’arme des migrants pour inonder l’Europe. Là encore sa dernière tentative a fait un flop. Le Maroc n’est tout simplement pas en position d’imposer quoi que ce soit à l’Europe, même si bien sûr celle-ci le ménage et rien ne se fera pour le déstabiliser.

    Algérie54: Le chef de la diplomatie de l’entité sioniste se rendra d’ici la fin du mois en cours à Rabat, ne pensez pas que le Maroc bascule de plus en plus sous les pieds du sionisme ?

    Jacob Cohen: À partir de l’officialisation des relations diplomatiques entre Israël et le Maroc, ce dernier ne peut plus rien refuser au régime sioniste. Visites officielles, lignes aériennes directes, ouverture au tourisme de masse mais d’un seul côté, liberté d’implantations et d’exploitations commerciales et autres mais seulement au profit des Israéliens, célébrations de la Shoah, réécriture de l’histoire des juifs au Maroc et enseignement du judaïsme, et pourquoi pas un jour verser des indemnités pour les biens « abandonnés » par les juifs ayant quitté le Maroc. Sans compter les clauses secrètes sur la collaboration du Maroc aux entreprises d’infiltration et de surveillance entreprises par les services sionistes dans toute la région. Le régime marocain a mis le doigt dans un engrenage irréversible sauf à connaître une crise existentielle en cas de rupture.

    Algérie54: Les déclarations du représentant du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, au sujet de « l’indépendance » de la Kabylie, revendiquée par le mouvement séparatiste du MAK, ont suscité l’indignation des algériens. Jacob Cohen en avait déjà évoqué le danger de la répartition des États, via les ethnies, en se référant aux plans de l’entité sioniste. Qu’en pensez-vous ?

    Jacob Cohen:Cette déclaration est quasiment un casus belli. C’est un appel au démembrement d’un État souverain dont les frontières sont reconnues par toutes les instances internationales. Bien des guerres ont été déclenchées suite à ce genre d’ingérences ou de revendications territoriales. Le pire dans cette histoire et qui relève du tragi-comique c’est que le Maroc connaît le même problème de revendications identitaires amazighes. Et les autorités marocaines ne peuvent ignorer que c’est le Mossad qui entretient ces revendications dans le Sud-Est du pays. Les services sionistes font planer une épée de Damoclès sur l’intégrité territoriale marocaine. Et si un jour ce problème venait à prendre des proportions dramatiques, ce ne sera pas en Algérie qui règle la question sans ingérence étrangère, mais plutôt au Maroc et son ouverture à un « allié » sioniste dont le mépris envers tous les Arabes n’est plus à démontrer.

    Entretien réalisé par M.Mehdi

    Algérie54, 22/07/2021

  • Le Maroc s’est engagé, au nom de l’Entité sioniste, dans une aventure d’espionnage mondiale

    Hassan Kacimi : le Maroc s’est engagé, au nom de l’Entité sioniste, dans une aventure d’espionnage mondiale

    «Les Lobbys sionistes feront tout pour bloquer tout processus de condamnation du Maroc et de son allié stratégique Israël», suite à l’affaire d’espionnage à l’aide du logiciel Pegasus, indique Hassan Kacimi, expert des questions géopolitiques, qui était dimanche matin l’invité de la rédaction de la Chaine 3 de la radio Algérienne.
    Le Maroc s’est engagé, au nom de l’entité sioniste, dans une aventure d’espionnage, affirme celui-ci, qui précise que « la monarchie n’espionne pas uniquement l’Algérie. C’est un processus d’espionnage mondial qui est entrain de se mettre en place».
    M. Hassan Kacimi rappelle que ce processus de normalisation entre l’entité sioniste et le Maroc est un processus secret, développé dans la clandestinité, qui a évolué dans le temps depuis presque une soixantaine d’années.
    Pour lui, ce deal de la honte, s’est étendu vers des activités qui sont subversives et hostiles sur le plan régional, au niveau des pays de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et vers l’Europe. Les français sont espionnés de manière massive, plus de 1000 téléphones, dont 600 journalistes et des parties politiques, qui ont été affecté par ce logiciel malveillant. Plus grave encore, ajoute-il, même les réunions du gouvernement français étaient sous-écoute.
    Pour préserver les intérêts d’Israël et sauvegarder ses intérêts coloniaux, le Maroc continuera d’entraver les efforts de règlement pacifique en cours des crises dans la région, à l’instar du Mali et de la Libye.
    L’expert des questions géopolitiques estime que le roi du Maroc, est totalement absent puisqu’il a délégué ses pouvoirs à un tortionnaire, à savoir El Hammouchi, imposé par des Lobbys franco-sionistes. « On se demande qui commende au Maroc », s’interroge t-il.
    L’invité explique que c’est ces lobbys qui organisent, exploitent commercialisent la drogue marocaine qui rapporte l’équivalent de 23 milliard de dollars. «Cette argent est recyclé dans des banques marocaines dans le Sahal et en Europe, et ce, au vu et au su de toutes les autorités politiques qui sont complices», conclut-il.
    APS
    Etiquettes : Maroc, Israël, Espionnage, Pegasus,
  • Maroc-Israël: Place au tourisme sexuel !

    L’entité sioniste lance son premier vol direct vers le Maroc : Place au tourisme sexuel !

    L’entité sioniste lance son premier vol direct vers le Maroc ce dimanche avec l’arrivée à Marrakech d’un premier groupe de 90 touristes sionistes à bord d’un avion de la compagnie aérienne Israir. Ce lancement intervient tandis que le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Alon Ushpiz, était à Rabat au début du mois pour discuter de différentes questions bilatérales, et notamment le transport aérien.
    L’entité sioniste et le Maroc ont rétabli leurs relations diplomatiques en décembre dernier dans le cadre d’un accord trilatéral impliquant les États-Unis, qui ont dans le même temps reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Le premier vol opéré par Israir arrivera à 12 heures 55 à Marrakech, et pour l’occasion les membres de l’équipage d’Israir seront vêtus de djellabas. Il sera suivi d’un Boeing 787 de la compagnie El Al, qui décollera à 11h20 de Tel Aviv pour atterrir à 15h30 dans la ville ocre.
    Ce rush met en évidence la voracité des juifs sionistes et des occidentaux pour les « jeunettes » marocaines, et même les petits enfants, offerts en offrande à ces visiteurs servis à genoux. Au Maroc, en sus de l’impunité dont jouissent les délinquants sexuels et les pédophiles à cause d’une justice aux ordres, on offre ces garçonnets et ces fillettes pour une bouchée de pain, à cause de la Malvie ambiante et de l’absence de perspectives sociales et économiques. Voilà ce que Mohamed VI a fait de son royaume !
    Mohamed Abdoun
    La Patrie News, 25/07/2021
    Etiquettes : Maroc, Israël, tourisme sexuel, 
  • Projet Pegasus : la boîte de Pandore est ouverte !

    Décidément, l’enquête effectuée par le consortium de 17 médias a ouvert une véritable boite de Pandore en dévoilant l’espionnage de plus de 50000 téléphones portables à travers plusieurs pays dans le monde par le logiciel Pegasus, mis au point par la compagnie israélienne NSO. De nombreux pays ont utilisé ce logiciel pour espionner aussi bien leurs citoyens (journalistes, militants des droits de l’homme, …) que des hauts responsables d’autres pays, dont l’Algérie et la France. Même le président de ce pays, Emmanuel Macron, n’aurait pas échappé à cette surveillance, effectuée par un pays considéré comme ami de la France, le Maroc. D’anciens et actuels responsables algériens ont aussi été espionnés par le biais de ce logiciel, toujours par le Maroc. Ce dernier a nié complètement avoir utilisé le logiciel mais plusieurs médias, dont Le Monde, ont persisté dans leur affirmation et déclarent détenir des preuves irréfutables.

    D’autres pays ont été cité comme clients de NSO et utilisateurs de Pegasus et la compagnie israélienne se défend et déclare qu’elle a fourni ce logiciel à près de 40 pays dans le seul but de lutter contre le terrorisme, ce qui a été facilement réfuté par les journalistes et militants auteurs de l’enquête.

    En France, le président Macron a convoqué une réunion d’urgence du conseil de sécurité pour étudier cette véritable atteinte à la sécurité de l’Etat (un téléphone du président Macron et de plusieurs ministres ayant été espionnés) et aux moyens d’y faire face, démontrant par là que les dénégations du Maroc quant à son implication n’étaient perçues que comme des gesticulations inutiles.

    L’Algérie a ouvert une enquête pour déterminer l’ampleur exacte de cet espionnage de la part de nos voisins de l’ouest afin de mettre au point les ripostes adéquates. Dans la foulée et en prenant le train en marche, l’organisation RSF (Reporters Sans Frontières) avait accusé l’Algérie d’avoir utilisé le logiciel d’espionnage, se récusant quelques heures plus tard pour annoncer que le nom de l’Algérie a été cité ‘par erreur’ et a été retiré par la suite. L’Algérie a déposé plainte par le biais de son ambassadeur à Paris et l’affaire suit son cours car il est inconcevable qu’une erreur de la sorte puisse être faite, surtout pour de si graves accusations. C’était plutôt la haine maladive contre l’Algérie et une volonté délibérée d’installer un amalgame pour tenter de sauver le royaume chérifien qui ont guidé l’action de RSF. L’association devra payer les pots qu’elle a cassés.

    Et ce n’est pas tout !

    Will Cathcart, PDG de WhatsApp confirme et rappelle :

    « Les révélations du Projet Pegasus correspondent à ce que nous avons vu lors de l’attaque il y a deux ans »

    En effet, l’entreprise WhatsApp a découvert en 2019 que NSO Group avait infecté des téléphones avec Pegasus en utilisant une faille de sécurité dans son logiciel. Après avoir réagi énergiquement face à cet espionnage via WhatsApp, l’entreprise a colmaté la faille avant d’avertir les quelques 1400 victimes de cette attaque et a déposé plainte auprès des autorités compétentes.

    Après les révélations publiées au courant de cette semaine et mettant à nu l’espionnage dont ont été victimes plus de 50 000 téléphones à travers le monde, le PDG de WhatsApp a accordé un entretien au ‘The Gardian’ dans lequel il revient sur leurs observations en 2019 lors de la découverte de l’attaque et ce qu’a révélé l’enquête menée par les 17 médias ainsi que des ONG.

    Il révèle en effet que les ‘révélations correspondent à ce que nous avons vu lors de l’attaque que nous avons combattue il y a deux ans. Ces révélations sont parfaitement cohérentes avec ce que nous avons appris’. Continuant sur sa lancée, il déclare que parmi les 1400 victimes de l’attaque, ‘il y avait aussi des responsables gouvernementaux, y compris à des postes de haute responsabilité’. Il y avait aussi des alliés des USA, des journalistes, des militants des droits humains et d’autres personnes encore, affirme-t-il.

    Des gouvernements demandent à WhatsApp d’affaiblir le niveau de sécurité

    Will Cathcart révèle aussi que certains gouvernement demandent à l’entreprise qu’il dirige d’affaiblir à dessein le niveau de sécurité des messages et : « je pense que c’est le bon moment pour que les gouvernements cessent de nous demander d’affaiblir le niveau de sécurité des messages et pour que nous ayons à la place une discussion à l’échelle de toute l’industrie sur la meilleure manière de rendre Internet et nos communications plus sures. Voilà ce dont nous avons besoin ».

    Questionné sur les identités des responsables gouvernementaux qui ont été victimes de ces attaques en 2019, le même responsable évoque la vie privée des personnes pour ne pas donner plus de détails mais rappelle que l’attaque n’a été active que pendant quelques semaines avant d’être déjouée par les services de WhatsApp : « durant cette brève période, il y a eu 1400 victimes, imaginez que cette période ait été plus longue, le nombre aurait été beaucoup plus important ».

    Pegasus peut attaquer même les toutes dernières versions d’IOS, le logiciel central des iPhone

    Le PDG de WhatsApp estime aussi qu’il n’est possible de protéger la vie privée des utilisateurs qu’en faisant tout pour la sécurité mais, surtout, ‘faire beaucoup de bruit’ : « il faut parler, porter plainte, vous assurer que les agresseurs soient tenus pour responsables, partager les informations avec les victimes, les chercheurs en sécurité informatique.. », prévient-il, en ajoutant que ce logiciel de la NSO ou d’autres encore peuvent pirater tous les systèmes installés sur les téléphones car ils sont très puissants.

    Il annonce aussi être très contents que Microsoft, Google et l’Internet Associate ont déposé des motions écrites pour soutenir WhatsApp dans son procès contre NSO. Il préconise aussi une union à grande échelle de toutes les industries informatiques pour mettre fin aux logiciels espions et ‘changer la manière dont les gouvernements réfléchissent à ce sujet’.

    Concernant le procès intenté contre NSO, WhatsApp a eu gain de cause en première instance mais NSO a fait appel et le procès est toujours en cours.

    Afin de rendre les téléphones plus surs, Will Cathcart préconise de tout mettre en œuvre pour y arriver, chacun y mettant du sien, ceci d’un côté, et, de l’autre, que les coupables soient poursuivis et tenus pour responsables, sinon : « vous donnez l’impression que ce qu’ils ont fait n’était pas un problème », termine-t-il.

    En attendant d’autres révélations, la boite de Pandore demeure toujours ouverte.

    Tahar Mansour

    La Patrie News, 25/07/2021

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  • Israël : Premiers vols directs vers le Maroc

    JERUSALEM (AP) – Deux compagnies aériennes israéliennes ont lancé leurs premiers vols commerciaux entre Israël et le Maroc dimanche, moins d’un an après la normalisation officielle des relations entre les deux pays.

    Le vol d’Israir a quitté Tel Aviv pour Marrakech avec une centaine de touristes israéliens, a indiqué la compagnie, quelques heures avant que le transporteur national israélien El Al n’expédie son premier vol direct vers la même destination.

    Le ministre israélien du tourisme, Yoel Razvozov, a déclaré que les nouveaux vols directs « contribueraient à faire progresser la coopération fructueuse entre les deux pays en matière de tourisme, de commerce et d’économie, ainsi que les accords diplomatiques. »

    Israël et le Maroc ont convenu de normaliser leurs relations à la fin de 2020 dans le cadre des « accords d’Abraham » négociés par les États-Unis. Le Maroc faisait partie des quatre nations arabes, dont les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, à établir des relations diplomatiques avec Israël.

    Dans le cadre de cet accord, les États-Unis ont accepté de reconnaître la revendication du Maroc sur la région du Sahara occidental, longtemps contestée, mais l’administration Biden a déclaré qu’elle allait revoir cette décision. L’annexion du Sahara occidental par le Maroc en 1975 n’est pas reconnue par les Nations unies.

    De nombreux juifs israéliens ont une lignée qui remonte au Maroc, qui abrite toujours une petite communauté juive de quelques milliers de personnes.

    El Al a déclaré dans un communiqué avant le départ de son premier vol que la compagnie prévoit d’opérer cinq vols par semaine entre Israël et le Maroc.

    « Nous espérons qu’à présent, beaucoup pourront mieux connaître le Maroc, faire l’expérience et être enthousiasmés par ce pays spécial qui est profondément enraciné dans le patrimoine, la culture et l’expérience israéliens », a déclaré le PDG d’El Al, Avigal Sorek.

    Associated Press, 25/07/2021

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  • Scandale d’espionnage: Macron réagit auprès de Tel Aviv

    Macron veut une explication israélienne sur le scandale du logiciel espion Pegasus

    Le président français Emmanuel Macron a demandé une excuse officielle au Premier ministre israélien Naftali Bennett à propos du logiciel espion Pegasus, développé par le groupe NSO basé en Israël, lors d’une conversation téléphonique samedi.

    Selon la chaîne israélienne Channel 12, M. Macron a exprimé son malaise à propos des informations selon lesquelles son téléphone portable et d’autres de fonctionnaires du gouvernement français ont été compromis. Bennett a promis qu’une enquête au plus haut niveau serait lancée, mais a noté que l’incident s’est produit avant qu’il ne prenne ses fonctions.

    Il a été allégué qu’au moins 10 gouvernements – dont le Bahreïn, le Kazakhstan, le Mexique, le Maroc, l’Azerbaïdjan, la Hongrie, l’Inde et les Émirats arabes unis – étaient des clients du groupe NSO et que des logiciels espions étaient utilisés pour cibler des activistes, des journalistes, des avocats et des politiciens.

    Le logiciel espion peut apparemment transformer un téléphone en un dispositif de surveillance dans lequel il est possible d’accéder aux messages, aux caméras, aux enregistrements audio et aux applications.

    Al Bawaba, 25/07/2021

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  • Pegasus secouent certains gouvernements africains

    Les révélations sur l’espionnage international de Pegasus ébranlent les gouvernements africains

    Des retombées diplomatiques sont attendues après qu’il est apparu que le Rwanda aurait espionné certains pays et individus africains dans le cadre d’un rapport d’espionnage international.

    Les révélations du rapport du projet Pegasus montrent que le Rwanda aurait répertorié, en vue d’une surveillance potentielle, les numéros de téléphone portable du président sud-africain Ramaphosa, du Premier ministre burundais Alain-Guillaume Bunyoni ainsi que de certaines personnalités politiques et militaires ougandaises de haut rang, dont le Premier ministre de l’époque, aujourd’hui conseiller présidentiel, Ruhakana Rugunda.

    D’éminents hommes politiques de la République démocratique du Congo, Jean Bamanisa Saidi, Albert Yuma et Lambert Mende, ont également été désignés comme cibles.

    Un porte-parole du gouvernement rwandais a nié avoir utilisé le logiciel malveillant Pegasus, déclarant à une publication britannique que le pays « n’utilise pas ce système logiciel et ne possède pas cette capacité technique sous quelque forme que ce soit. »

    Le projet Pegasus est une initiative d’enquête internationale menée par un consortium de plus de 80 journalistes de 17 organisations médiatiques, dont le Guardian. Les enquêtes identifient Kigali comme l’un des gouvernements, y compris certains régimes africains autoritaires, qui sont clients de la société israélienne de logiciels espions, le groupe NSO.

    Kigali aurait passé un contrat avec le NSO Group et sélectionné des milliers d’activistes politiques, de journalistes, de politiciens étrangers et de diplomates comme candidats pour infecter leurs téléphones portables avec un logiciel espion nommé Pegasus.

    Le chef des services de renseignement ougandais Joseph Ocwet, le Dr Ruhakana Rugunda et Sam Kutesa, qui étaient respectivement Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du pays jusqu’à récemment, auraient également été mis sur écoute par le Rwanda.

    L’ancien chef des forces de défense ougandaises, le général David Muhoozi, qui est aujourd’hui ministre d’État aux affaires intérieures, ainsi que Fred Nyanzi Ssentamu, figure de proue de l’opposition, ont également été touchés.

    « Si c’est vrai, alors c’est absolument mauvais et inacceptable ; un pays voisin qui espionne ses voisins dans la région et en Afrique », a déclaré Henry Okello-Oryem, ministre d’État ougandais aux relations internationales, au Daily Monitor.

    Le rapport indique que le Rwanda a placé M. Ramaphosa comme une personne d’intérêt pour une éventuelle surveillance en 2019 de la part de NSO Group, qui fournit des équipements d’espionnage de téléphones portables.

    Le gouvernement sud-africain a refusé de commenter s’ils ont effectué une analyse médico-légale pour établir la preuve de toute attaque. « Nous sommes conscients de la discussion publique, mais le président n’a aucun commentaire à faire », a déclaré le porte-parole présidentiel par intérim Tyrone Seale à Nation.

    Le ministre par intérim de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, a déclaré : « Bien sûr, nous ne serons pas heureux d’avoir été ciblés parce que nous pensons que cela ne porte pas seulement atteinte à la vie privée du président, mais aussi à la souveraineté de ce pays de prendre ses propres décisions sans que d’autres pays essaient de préempter ces décisions et de les influencer et aussi d’essayer de saper ces décisions. »

    Daily Monitor, 24/07/2021

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