Étiquette : Israël

  • L’ombre de Trump plane sur El Qods-Est occupée (Edito de L’Expression)

    Les évènements actuels à El Qods-Est occupée par l’Etat hébreu sont la conséquence directe de la politique cynique et outrageusement partisane de l’ancien président américain Donald Trump qui se devait de remercier les lobbysmes sionistes auxquels il doit son élection en novembre 2016. Il a tant fait en faveur d’Israël qu’il n’a pas douté, un seul instant, que le financement et la mobilisation médiatique autour de sa campagne en 2020 lui permettraient de poursuivre l’aventure messianique à la Maison-Blanche. D’où la fureur de la désillusion et la tentative de semer le chaos, sinon le désordre, dans le pays et au-delà. Car les errements de Trump sont aussi ceux de ses «amis», parmi lesquels le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et Monsieur Gendre, Jared Kushner, le prétendu «médiateur» et conseiller de son beau-père à la Maison-Blanche.

    Tous portent la grave et entière responsabilité de la bombe à retardement qu’ils ont sciemment posée dans la ville sainte des religions du Livre, promise à une judéisation totale, et, partant de là, dans l’ensemble de la région. On imagine combien la tâche du successeur, le démocrate Joe Biden, dont on ne peut pas douter de l’attachement envers l’Etat hébreu, puisqu’il s’agit d’un sacerdoce incontournable pour tous les politiciens américains, s’ils veulent réussir leur carrière, va être difficile.

    Pour recoller les morceaux d’un édifice déjà inconséquent que Trump et ses quatre cavaliers de l’apocalypse sont venus briser, tels des enfants gâtés mécontents de la part dévolue dans un jeu à grande échelle, il va lui falloir des trésors de patience, d’arguments et de séduction pour parvenir à remettre un peu d’ordre dans la diplomatie américaine, totalement discréditée par les décisions à l’emporte-pièce du milliardaire républicain qui compte revenir, coûte que coûte, aux commandes des Etats-Unis.

    Sans doute, pense-t-il qu’il n’a pas suffisamment mis sens dessus dessous le monde et qu’il lui reste beaucoup à faire pour consacrer pleinement l’expansionnisme israélien en terre islamo-chrétienne. Qu’il se rassure, son ami Netanyahu s’y emploie activement et il le clame haut et fort, pour asseoir la permanence de son règne.

    Commentant les heurts de ces derniers jours à El Qods-Est, il affirme que l’expulsion des familles palestiniennes est légitime et qu’il poursuivra sa politique, envers et contre tous, y compris ses «amis» arabes, anciens et nouveaux. Les Palestiniens doivent, jour après jour, demeurer sur le qui-vive à El Qods-Est comme en d’autres lieux de la Cisjordanie où les colons sionistes cherchent, sans cesse, à pulluler.

    L’Expression, 11 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Al Qods, Jérusalem, Israël, répression, agression,

  • Jérusalem : préoccupée par les violences, l’ONU exhorte Israël à cesser les expulsions de familles palestiniennes

    Les Nations Unies et leurs partenaires ont exprimé leur profonde préoccupation concernant les affrontements et les violences qui continuent chaque jour à Jérusalem-Est entre manifestants palestiniens et policiers israéliens. 

    Après un weekend de violences, les affrontements se sont poursuivis lundi à Jérusalem-Est, notamment sur l’Esplanade des Mosquées où plus de 200 personnes ont été blessées, selon les informations rapportées par plusieurs médias.

    « Les autorités israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et respecter le droit à la liberté de réunion pacifique », a dit le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans une déclaration de presse publiée dans la nuit de dimanche à lundi, soulignant que « tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et d’incitation à la haine ».

    Dans un communiqué conjoint publié samedi, les envoyés du Quartet (ONU, Etats-Unis, Russie et Union européenne) ont appelé les autorités israéliennes « à éviter des mesures qui aggraveraient encore la situation pendant cette période des jours saints musulmans ». M. Guterres et les envoyés du Quartet ont demandé à ce que le statu quo sur les lieux saints de Jérusalem soit maintenu et respecté.

    « Nous sommes alarmés par les déclarations provocantes de certains groupes politiques, ainsi que par le lancement de roquettes et la reprise de ballons incendiaires de Gaza vers Israël, et les attaques contre les terres agricoles palestiniennes en Cisjordanie », ont déclaré les membres du Quartet. « Tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et d’incitation à la haine », ont-ils ajouté.

    Dès jeudi, Coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix aux Moyen-Orient, Tor Wennesland, avait appelé à ce que « les auteurs de violence de tous bords rendent des comptes et soient rapidement traduits en justice ». M. Wennesland avait également appelé les dirigeants politiques, religieux et communautaires de toutes les parties à s’opposer fermement à la violence, à l’incitation à la violence et à la rhétorique incendiaire. « Si elle n’est pas résolue, la situation pourrait devenir incontrôlable », avait-il alors prévenu. 

    Mettre fin aux évictions de familles palestiniennes et aux démolitions de leurs maisons
    Le Secrétaire général de l’ONU, le Coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen- Orient et les membres du Quartet se sont également déclarés profondément préoccupés par les possibles expulsions de familles palestiniennes de leurs maisons dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan, à Jérusalem-Est, cette partie de la ville étant considéré comme un territoire occupé par les Nations Unies.

    M. Guterres a exhorté Israël à cesser les démolitions et les expulsions, conformément à ses obligations au titre du droit international humanitaire et du droit international relatif aux droits de l’homme, relayant ainsi l’appel similaire fait par M. Wennesland trois jours plus tôt.

    Dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan, les familles palestiniennes menacées d’être expulsés de leurs maisons y « vivent depuis des générations », ont rappelé les membres du Quartet qui ont exprimé « leur opposition aux actions unilatérales, qui ne feront qu’aggraver l’environnement déjà tendu ».

    Réunion d’urgence du Conseil de sécurité
    Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU a réaffirmé son engagement, notamment par le biais du Quartet, à aider les Palestiniens et les Israéliens à résoudre le conflit sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies, du droit international et des accords bilatéraux.

    La Chine qui préside le Conseil de sécurité des Nations Unies au mois de mai a annoncé, lundi, que ce dernier tiendra des consultations d’urgence sur la situation à Jérusalem-Est.

    « Le Conseil doit agir rapidement pour demander une désescalade des tensions et réaffirmer son attachement à la solution de deux États », a déclaré l’Ambassadeur chinois aux Nations Unies, Zhang Jun, sur Twitter.

    ONU Info, 10 mai 2021

    Etiquettes : ONU, Palestine, Jérusalem, Al Qods, Israël, violences,

  • Algérie-Ligue Arabe /Réunion de la Ligue arabe sur El-Qods: Entretien Boukadoum-Abou El-Gheit

    ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a eu lundi un entretien avec le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou El-Gheit, en prévision de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue des Etats arabes consacrée à l’examen de la réaction arabe face aux crimes israéliens à El-Qods occupée.

    « En prévision de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue des Etats arabes, qui sera consacrée à l’examen de la réaction arabe face aux crimes de l’occupant à El-Qods occupée, nous avons mis en avant avec le Secrétaire général de la Ligue arabe, mon frère Ahmed Abou El-Gheit, l’impératif de réactiver la solidarité arabo-musulmane en soutien à nos frères palestiniens et en préservation de nos lieux religieux sacrés », a écrit M. Boukadoum sur son compte tweeter.

    L’Algérie avait condamné, dimanche, dans les termes les plus sévères les « attaques racistes et extrémistes » de l’occupant israélien contre les Palestiniens à El-Qods occupée et leur privation d’accomplir leurs rites religieux dans la Mosquée d’El-Aqsa, en violation flagrante des résolutions de la légalité internationale.

    A ce titre, l’Algérie souligne « sa pleine solidarité et son soutien constant au côté du peuple palestinien dans sa lutte héroïque contre l’occupation israélienne », réaffirmant « sa position ferme de soutien à la cause palestinienne jusqu’au recouvrement par le peuple palestinien de ses droits légitimes et inaliénables, en tête desquels l’établissement d’un Etat indépendant avec El-Qods comme capitale ».

    Les attaques de l’occupant contre les fidèles ont fait plus de 205 blessés, et la plupart des blessures, causées par des balles en caoutchouc étaient observées au niveau du visage, des yeux et de la poitrine, selon le Croissant-Rouge palestinien.

    APS

    Etiquettes : Ligue Arabe, Palestine, Al Qods, Israël, Algérie,

  • Plus de 300 Palestiniens blessés dans un affrontement sur le lieu saint de Jérusalem

    JERUSALEM (AP) – La police israélienne, qui a tiré des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc, a affronté des Palestiniens qui lançaient des pierres sur un lieu saint de Jérusalem, le dernier d’une série de confrontations qui menacent de pousser la ville contestée vers un conflit plus large.

    Plus d’une douzaine de bombes lacrymogènes et de grenades assourdissantes ont atterri dans la mosquée Al-Aqsa, située dans une enceinte sacrée à la fois pour les juifs et les musulmans, a déclaré un photographe de l’Associated Press présent sur les lieux. De la fumée s’élevait devant la mosquée et l’emblématique sanctuaire à dôme doré du site, et des pierres jonchaient la place environnante. Dans une partie du complexe, des chaussures et des débris étaient éparpillés sur des tapis ornés.

    Plus de 305 Palestiniens ont été blessés, dont 228 se sont rendus dans des hôpitaux et des cliniques pour y être soignés, selon le Croissant-Rouge palestinien. Sept des blessés étaient dans un état grave. La police a déclaré que 21 agents avaient été blessés, dont trois ont été hospitalisés.

    La confrontation de lundi était la dernière en date après des semaines de tensions croissantes entre les Palestiniens et les troupes israéliennes dans la vieille ville de Jérusalem, le centre émotionnel de leur conflit. Les affrontements ont eu lieu pendant le mois sacré musulman du Ramadan, qui est déjà une période où les sensibilités religieuses sont exacerbées.

    Plus récemment, les tensions ont été alimentées par un plan d’expulsion dans un quartier arabe de Jérusalem-Est où des colons israéliens ont mené une longue bataille juridique pour s’approprier des propriétés.

    Des centaines de Palestiniens et environ deux douzaines de policiers ont été blessés ces derniers jours lors d’affrontements sur le site sacré, connu par les juifs sous le nom de Mont du Temple et par les musulmans sous le nom de Noble Sanctuaire. Ce lieu, qui a été le déclencheur de violences israélo-palestiniennes par le passé, est le troisième site le plus sacré de l’islam et est considéré comme le plus sacré du judaïsme.

    Un photographe de l’AP présent sur les lieux a déclaré que tôt lundi matin, des manifestants avaient barricadé les portes de l’enceinte avec des planches de bois et de la ferraille. Peu après 7 heures du matin, des affrontements ont éclaté, les personnes à l’intérieur jetant des pierres sur les policiers déployés à l’extérieur. La police est entrée dans l’enceinte, tirant des gaz lacrymogènes, des billes d’acier recouvertes de caoutchouc et des grenades paralysantes.

    À un moment donné, environ 400 personnes, jeunes manifestants et fidèles plus âgés, se trouvaient à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa recouverte de moquette. La police a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes dans la mosquée.

    Selon la police, les manifestants ont lancé des pierres sur les officiers et sur une route adjacente près du Mur occidental, où des milliers de Juifs israéliens s’étaient rassemblés pour prier.

    Après plusieurs jours d’affrontements à Jérusalem, Israël a fait l’objet de critiques internationales croissantes pour ses actions musclées sur le site, en particulier pendant le Ramadan.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a prévu des consultations à huis clos sur la situation lundi.

    Dimanche dernier, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, s’est entretenu avec son homologue israélien, Meir Ben-Shabbat. Selon un communiqué de la Maison Blanche, M. Sullivan a appelé Israël à « prendre les mesures appropriées pour assurer le calme » et a fait part des « graves préoccupations » des États-Unis concernant les violences en cours et les expulsions prévues.

    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi aux critiques lundi, décrivant les actions d’Israël à Jérusalem comme une question d’ordre public. Netanyahu a déclaré qu’Israël est déterminé à garantir les droits de culte pour tous et que cela « nécessite de temps en temps de se lever et de rester fort comme la police israélienne et nos forces de sécurité le font maintenant. »

    Ofir Gendelman, un porte-parole de Netanyahu, a affirmé dans un tweet que « les Palestiniens extrémistes avaient planifié bien à l’avance de mener des émeutes » sur le lieu saint, partageant des photos de monticules de pierres et de barricades en bois à l’intérieur du complexe.

    Ayman Odeh, un homme politique arabe de premier plan en Israël, a imputé la violence aux politiques discriminatoires d’Israël à l’égard des Palestiniens et a déclaré qu’elle avait provoqué la violence. « Partout où vous trouvez l’occupation, vous trouverez la résistance », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Sheikh Jarrah, près des maisons dont les résidents sont menacés d’expulsion.

    Dans d’autres violences, des manifestants palestiniens ont lancé des pierres sur un véhicule israélien circulant juste à l’extérieur des murs de la vieille ville. Le conducteur a déclaré plus tard à la chaîne publique Kan que ses vitres avaient été brisées par des pierres et des jets de gaz poivré sur sa voiture alors qu’il passait devant la vieille ville. Les images de vidéosurveillance de l’incident publiées par la police montrent une foule entourant la voiture et la bombardant de pierres, sa vitre arrière brisée, lorsqu’elle a quitté la route et a heurté une barrière de pierre et un passant.

    Selon la police, deux passagers ont été blessés.

    La journée a commencé par l’annonce par la police de l’interdiction faite aux Juifs de se rendre sur le lieu saint à l’occasion de ce que les Israéliens appellent la Journée de Jérusalem, avec un défilé de drapeaux dans la vieille ville, largement perçu par les Palestiniens comme une provocation dans la ville contestée. Les manifestants célèbrent la prise de Jérusalem-Est par Israël lors de la guerre du Proche-Orient de 1967.

    Au cours de ce conflit, Israël a également pris la Cisjordanie et la bande de Gaza. Il a ensuite annexé Jérusalem-Est et considère la ville entière comme sa capitale. Les Palestiniens souhaitent créer un futur État dans les trois régions, avec Jérusalem-Est comme capitale.

    La police a autorisé la tenue du défilé de la Journée de Jérusalem malgré les craintes croissantes qu’il n’exacerbe les tensions après les violences survenues presque chaque nuit pendant le ramadan.

    Tout a commencé lorsqu’Israël a bloqué un endroit populaire où les musulmans se rassemblent traditionnellement chaque soir à la fin de leur journée de jeûne. Israël a ensuite levé les restrictions, mais les affrontements ont rapidement repris sur fond de tensions liées à l’expulsion prévue des Palestiniens du quartier arabe de Sheikh Jarrah.

    La Cour suprême d’Israël a reporté lundi une décision clé qui aurait pu contraindre des dizaines de Palestiniens à quitter leur maison, invoquant les « circonstances ».

    La répression israélienne et les expulsions prévues ont suscité des condamnations sévères de la part des alliés arabes d’Israël et des expressions de préoccupation de la part des États-Unis, de l’Union européenne et des Nations unies.

    Les tensions à Jérusalem ont menacé de se répercuter dans toute la région.

    Des militants palestiniens de la bande de Gaza ont tiré plusieurs barrages de roquettes sur Israël, et des manifestants alliés au groupe militant Hamas au pouvoir ont lancé des dizaines de ballons incendiaires sur Israël, déclenchant des incendies dans le sud du pays.

    « L’occupant joue avec le feu et il est très dangereux de toucher à Jérusalem », a déclaré Saleh Arouri, un haut responsable du Hamas, à la chaîne de télévision Al-Aqsa du groupe militant.

    En réponse, le COGAT, l’organe du ministère israélien de la défense responsable des points de passage avec la bande de Gaza, a annoncé lundi qu’il fermait le point de passage d’Erez à tous, sauf aux cas humanitaires et exceptionnels, jusqu’à nouvel ordre.

    Associated Press, 10 mai 2021

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  • Turquie : Erdogan appelle la communauté internationale à agir efficacement contre les agressions israéliennes

    – Le président turc a affirmé que la protection de la dignité, de la fierté et de l’honneur de Jérusalem est « un devoir pour chaque musulman ».

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les pays islamiques et le monde entier à prendre des mesures actives contre les agressions israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa, Jérusalem et les maisons des Palestiniens.

    Le président turc a affirmé que la protection de la dignité, de la fierté et de l’honneur de la ville sainte de Jérusalem, est « un devoir pour chaque musulman ».

    C’est ce qui est ressorti d’un tweet d’Erdogan posté samedi soir.

    Recep Tayyip Erdogan a aussi ajouté : « Toute attaque contre des lieux de culte à Jérusalem, dont surtout la mosquée Al-Aqsa, et contre des musulmans, constitue, par là même, une attaque contre nous ».

    Il a d’ailleurs souligné qu’il est du devoir de tous ceux qui se disent « humains » de se dresser contre les oppresseurs qui profanent Jérusalem, la ville qui réunit les édifices sacrés des trois religions, à travers leurs attaques qui dénotent une absence de conscience, de morale et de manque de respect, bafouant toutes les lois internationales.

    Erdogan a affirmé que quiconque garde le silence ou ne montre pas une position respectable, ou soutient indirectement les attaques d’Israël, est un complice de l’injustice qui s’y déroule.

    Depuis le début du Ramadan, la ville de Jérusalem a été le théâtre d’attaques de la part des forces de police et des colons israéliens, en particulier dans les quartiers « Bab al-Amoud » et « Sheikh Jarrah ».

    Aux soirs du vendredi et samedi derniers, les attaques israéliennes contre des fidèles de la mosquée Al-Aqsa et de Jérusalem ont fait environ 300 blessés, selon le Croissant-Rouge palestinien.

    Agence Anadolou, 09 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Israël, Turquie, Tayyip Erdogan, Jérusalem, Al Qods,

  • Israël / Palestine: Déclaration du porte-parole sur la montée des tensions et de la violence

    Ces derniers jours, les tensions et la violence en Cisjordanie occupée, en particulier à Jérusalem-Est, ont dangereusement augmenté. La nuit dernière, de graves affrontements ont eu lieu au Mont du Temple / Haram al-Sharif, qui ont fait de nombreux blessés. La violence et l’incitation sont inacceptables et les auteurs de toutes parts doivent être tenus pour responsables.

    L’Union européenne appelle les autorités à agir de toute urgence pour désamorcer les tensions actuelles à Jérusalem. Les actes d’incitation autour du Mont du Temple / Haram al-Sharif doivent être évités et le statu quo doit être respecté.

    Les dirigeants politiques, religieux et communautaires de tous bords doivent faire preuve de retenue et de responsabilité et s’efforcer de calmer cette situation instable.

    La situation en ce qui concerne les expulsions de familles palestiniennes à Sheikh Jarrah et dans d’autres régions de Jérusalem-Est est également très préoccupante. De telles actions sont illégales au regard du droit international humanitaire et ne servent qu’à alimenter les tensions sur le terrain.

    EEAS, 08 mai 2021

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  • Député européen: déclaration à la presse conjointe des envoyés du Quatuor pour le Moyen-Orient

    Les envoyés du Quatuor pour le Moyen-Orient de l’Union européenne, de la Russie, des États-Unis et des Nations Unies surveillent de près la situation à Jérusalem-Est, y compris dans la vieille ville et le quartier de Sheikh Jarrah.

    Les envoyés se déclarent profondément préoccupés par les affrontements et la violence quotidiens à Jérusalem-Est, en particulier les affrontements d’hier soir entre les Palestiniens et les forces de sécurité israéliennes à Haram Al-Sharif / Mont du Temple. Nous sommes alarmés par les déclarations provocantes de certains groupes politiques, ainsi que par le lancement de roquettes et la reprise de ballons incendiaires de Gaza vers Israël, et les attaques contre les terres agricoles palestiniennes en Cisjordanie.

    Les Envoyés ont noté avec une vive inquiétude les éventuelles expulsions de familles palestiniennes des maisons dans lesquelles elles vivent depuis des générations dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan à Jérusalem-Est et expriment leur opposition aux actions unilatérales, qui ne feront qu’aggraver l’environnement déjà tendu.

    Nous appelons les autorités israéliennes à faire preuve de retenue et à éviter les mesures qui aggraveraient encore la situation pendant cette période des jours saints musulmans. Nous appelons toutes les parties à maintenir et à respecter le statu quo sur les lieux saints. Tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et d’incitation à la haine. Dans ce contexte, les Envoyés du Quatuor ont réaffirmé leur attachement à une solution négociée à deux États.

    EEAS, 08 mai 2021

    Etiquettes : Quartet, Moyen Orient, Palestine, Israël, Jérusalem, Al Qods,

  • Au Maroc, Rachad invité dans une rencontre makhzéno-sioniste

    CONVIÉ À UNE RENCONTRE STRATÉGIQUE MAKHZANO-SIONISTE A RABAT : Rachad pactise avec l’ennemi contre l’Algérie

    Le processus de normalisation du royaume du Maroc avec Israël ne s’arrête pas « en si bon chemin ». Après l’officialisation des relations et le rétablissement des relations diplomatiques, aux dernières nouvelles, Rabat s’apprête à conclure un partenariat d’ordre stratégique avec Tel-Aviv.

    Ce qui n’est pas surprenant pour deux régimes d’essence même colonialiste et expansionniste. Pas plus que l’est, en tout cas, l’invité surprise à cette curieuse rencontre, en préparation en vue entre l’Académie du Maroc et le Centre des études stratégiques en Israël, et qui n’est autre que le mouvement Rachad…

    C’est dire, l’association d’un courant traditionnellement hostile à l’Algérie et à ses institutions dans cet axe du mal Makhzen – Mossad pour élaborer une stratégique d’attaque visant à mettre à genou le pays dont la position sur les peuples opprimés, les Sahraouis et Palestiniens à savoir, leur reste en travers de la gorge. Pas que, en tournant de nouveau son viseur contre l’Algérie, le Makhzen tente pas tous les moyens de se détourner de la réalité de la mal-vie dans le Maroc profond, dont la population a fini par rompre le mur de la peur à travers des manifestations que chaque jour que Dieu fait à travers le pays.

    En effet, apprend-on de nos sources, un partenariat stratégique est en train de se construire entre les deux organismes marocain et israélien, dont le chef d’orchestre n’est autre qu’un ancien chef du Bureau commercial d’Israël au Qatar, en la personne de Elie Avidor. Celui-ci, et en toute vraisemblance, est attendu à Rabat après le mois de Ramadhan pour y animer une conférence politico-académique au Centre marocain des études stratégiques. Un rendez-vous auquel le mouvement pro-terroriste Rachad, dont les animateurs continuent à verser leur venin contre l’Algérie et ses institutions, ont été conviés. Sur ce, nos sources restent formelles : en l’invitant à cette rencontre stratégique, l’axe makhzano-sioniste veut de nouveau missionner Rachad pour le besoin de sa propagande et son plan de déstabilisation visant directement l’Algérie.

    Ainsi, le Royaume du Maroc qui vit des graves crises sans précédent, à tous les niveaux, politique, économique et social entendre, poursuit ses manœuvres pour essayer, encore une fois, de déstabiliser le pays qui résiste contre vents et marées à la hantise vague de normalisation avec l’État sioniste, son peuple et ses institutions.

    Au-delà c’est cette même Algérie, à travers sa diplomatie dont la verve et l’influence retrouvées, qui revient sur la scène régionale et internationale, depuis notamment l’élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la tête de l’État, qui dérange tant le roi Mohammed VI et son régime. Autrement, le Makhzen fait tout pour saper les efforts de l’Algérie en ce sens qu’ils contribuent au processus de la libération des peuples sahraoui et palestinien.
    Farouk Bellili

    Le Courrier d’Algérie, 09 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, Rachad, Maroc, Makhzen, Israël,

  • «Crimes de guerre» à El Qods (Edito de L’Expression)

    Les agressions sionistes sur l’Esplanade des Mosquées, avec la tentative des colons protégés par la police israélienne, de s’emparer de la Mosquée El Aqsa, ont, de nouveau, occasionné, hier, des blessures à plus de 160 Palestiniens, harcelés par les gaz lacrymogènes, les grenades assourdissantes et les balles en caoutchouc. Chaque vendredi, on observe, désormais, les mêmes scènes sur cette Esplanade, devenue le coeur de la répression que mène l’Etat hébreu, par ailleurs occupé à chasser les familles palestiniennes de leur maison, à El Qods-Est, pour y renforcer sa politique de judéisation de la ville sainte.

    Ni les exhortations de la communauté internationale, ni les appels à la retenue de ses propres parrains occidentaux ne parviennent à tempérer les ardeurs d’un régime sioniste galvanisé par le soutien inconditionnel de l’ancien président américain Trump, dont le parti pris n’a guère ému certains régimes arabes, prompts à embrasser la normalisation avec Israël. Si la répression a toujours été le lot des Palestiniens, depuis de nombreuses décennies, elle illustre, ces derniers jours, la nature même du sionisme qui n’a cure des cris de vierge effarouchée, d’où qu’ils viennent, et ne connaît d’autre langage que celui de la force brutale.

    En faisant, sciemment, monter les tensions durant le Ramadan, il pratique une politique de l’usure, persuadé qu’avec ce regain de répression, il viendra à bout de la résistance des milliers de fidèles, déterminés à faire barrage à la colonisation rampante d’un lieu saint de l’islam. Nombreux ont été ceux qui ont été blessés au visage car ils étaient des dizaines de milliers à se mobiliser dans l’enceinte de l’Esplanade, pour le dernier vendredi du mois de Ramadan, conscients que l’ennemi sioniste est, constamment, à l’affût pour accroître sa mainmise sur les territoires. C’est le cas dans le quartier voisin de Cheikh Jarrah où d’autres manifestations nocturnes ont lieu, depuis plusieurs jours, alors que des familles palestiniennes sont sous la menace d’expulsions au profit de nouveaux colons israéliens, escortés par la police sioniste.

    Le «peuple héroïque», pour reprendre Mahmoud Abbas, se bat seul, tandis que les capitales arabes préparent fébrilement les fêtes de l’Aïd el Seghir. Par contre, l’Union européenne a appelé, hier, israël à agir de «toute urgence» pour une «désescalade», soulignant que «la violence et l’incitation sont inacceptables». Et l’ONU lui a demandé de mettre fin à toute expulsion forcée de Palestiniens à El Qods-Est, l’avertissant que ses actions pourraient constituer des «crimes de guerre». On n’en espérait pas tant…

    L’Expression, 09 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Jérusalem, AL Qods, Israël, répression, violence, crimes de guerre,

  • Les ambassadeurs du Maroc et des EAU rompent le jeûne chez l’ambassadeur de l’Entité sioniste à Washington

    L’ambassadeur de l’entité sioniste, à Washington ,Gilad Erdan, invite ce vendredi 7 mai 2021, dernier vendredi du mois sacré de Ramadhan,les ambassadeurs du Maroc et des Émirats Arabes Unis EAU, en l’occurrence, Lalla Joumala Allaoui et Yousef Al Otaiba, à rompre le jeûne chez lui, dans sa résidence à Washington.
    Cela se passe au moment où des civils palestiniens se font massacrés par l’armée de l’occupant sioniste au niveau de l’esplanade de la Grande Mosquée d’Al Aqsa, de la ville Sainte d’Al Qods.

    Cela se passe au moment, où des palestiniens se font expulsés de leurs domiciles du quartier de Sheikh Jarrah et lynchés par des colons, pour avoir refusé d’obéir à la spoliation de leur patrimoine millénaire.
    Cela se passe au moment, où le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita présente ses lettres de soumission au diktat de l’AIPAC, le puissant lobby sioniste aux USA, en vue de l’inciter à soutenir l’occupation des territoires du Sahara Occidental, en contrepartie d’une soumission totale aux projets sionistes

    Algérie54, 8 mai 2021

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