Étiquette : Israël

  • L’attaque israélienne contre les musulmans dans la mosquée al-Aqsa suscite des réactions dans le monde entier

    Le monde entier a réagi à l’attaque de la police israélienne contre les Palestiniens priant dans la Masjid al-Aqsa à Jérusalem-Est occupé.

    Les États-Unis ont appelé les parties à « mettre fin à la violence » concernant le recours à la violence de la police israélienne contre les Palestiniens dans la mosquée Al-Aqsa et dans d’autres parties de Jérusalem.

    Dans une déclaration, la porte-parole du Département d’État américain Ned Price, n’a pas directement condamnée la police israélienne pour la violence à Jérusalem, appelant toutefois Israël et la partie palestinienne à la « retenue » pour mettre fin à la violence croissante.

    D’autre part, le Premier ministre libyen Abdel Hamid Dbeibah a condamné l’attaque de la police israélienne contre les fidèles musulmans de Masjid al-Aqsa sur les réseaux sociaux.

    Faisant part de sa solidarité avec les fidèles dans la juste lutte du peuple palestinien, Dbeibah a déclaré : « Nous condamnons l’attaque d’Israël contre notre première qibla Masjid al-Aqsa et l’expulsion des Palestiniens d’une manière sans précédente. La communauté internationale doit assumer sa responsabilité pour trouver une solution équitable dans l’intérêt des Palestiniens », a déclaré le Premier ministre libyen.

    Dayf al-Fayez, le porte-parole du Ministère jordanien des affaires étrangères, a noté que le raid sur le Harem-i Sharif et l’attaque contre les fidèles qui priaient pacifiquement, sont « une violation flagrante et un comportement barbare », condamnant ces attaques inacceptables.

    Fayez a appelé les autorités israéliennes à respecter leurs obligations en tant que force occupante conformément aux lois internationales relatives aux droits de l’homme ; Il a appelé à la fin des violations, des attaques et des provocations.

    Le chef du parti pakistanais Jamaat-e Islami, Siraj al-Hak, a déclaré que les « forces d’occupation israéliennes » n’ont pas le droit d’empêcher les musulmans de prier à Masjid al-Aqsa, la première qibla.

    Condamnant fermement l’attaque des forces israéliennes contre Masjid al-Aqsa au cours du mois sacré du Ramadan, Hak a fait savoir que « le peuple pakistanais est aux côtés de ses frères en Palestine ».

    « Nous apprécions le sacrifice et le courage des Palestiniens » a-t-il martelé.

    TRT, 08 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Israël, Jérusalem, Mosquée Al Aqsa, agressions israéliennes,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 mai 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 mai 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Vaccins contre la COVID-19

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Secrétaire général se félicite de l’appui sans précédent exprimé hier par les Etats-Unis à l’idée de renoncer aux protections accordées au titre de la propriété intellectuelle, s’agissant de la COVID-19.

    Cérémonie commémorative

    Ce matin, le Secrétaire général a rendu hommage aux membres du personnel des Nations Unies qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, l’année dernière.

    Il a déclaré que l’année 2020 a été une année inédite dans l’histoire des Nations Unies. Le monde a été confronté à une pandémie sans merci qui continue de charrier des souffrances énormes. Il a ajouté qu’à la lumière de la magnitude de la pandémie et de son impact extraordinaire, cette cérémonie commémorative honore aussi tous les collègues qui ont succombé à la maladie, l’année dernière.

    Par conséquent, a ajouté le Secrétaire général, la cérémonie de cette année rend hommage au nombre le plus élevé de collègues qui ont perdu la vie, en une seule année, à savoir 336.

    Les membres du personnel dont on a salué la mémoire incarnent l’essence même du multilatéralisme, à savoir des gens dans le monde qui joignent leurs forces pour créer un monde meilleur.

    Climat

    Ce matin, le Secrétaire général a également prononcé un discours au Dialogue Petersberg sur le climat. M. António Guterres a averti qu’avec les engagements actuels, nous nous acheminons toujours vers une hausse de la température terrestre de 2,4 degrés d’ici à la fin du siècle. Mais il a ajouté que si nous travaillons ensemble, nous pouvons faire barrage aux pires impacts de la perturbation climatique et exploiter le redressement post-COVID-19 pour avancer sur une voie plus propre et plus verte.

    « Le fait est que » a-t-il ajouté, d’ici à 2030, nous devons réduire de 45% par rapport à 2010, les niveaux d’émission pour parvenir à la neutralité carbone d’ici à 2050.

    Le Secrétaire général a dit que le succès de la vingt-sixième Conférence des Parties, COP26, dépend d’une percée dans l’adaptation et le financement. Il a souligné que le prochain Sommet du G7 sera un moment déterminant et a appelé les leaders concernés à jouer un rôle de chef de file, avec d’autres pays développés, pour annoncer des promesses de contributions substantielles dans les cinq prochaines années.

    Nous n’avons tous qu’une petite fenêtre d’opportunité qui se rétrécit pour faire ce qu’il faut, a prévenu le Secrétaire général.

    Yémen

    La situation humanitaire plonge, avec plus de 20 millions de Yéménites qui ont besoin d’assistance, y compris plus de 16 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, qui connaissent la faim cette année. Des dizaines de milliers de gens vivent déjà dans des conditions de famine, risquant d’être rejoints bientôt par cinq millions d’autres.

    Le nombre des cas de COVID-19 a explosé, les hôpitaux et les centres de santé refusant, selon les informations, les patients, compte tenu du manque de ressources pour les traiter.

    Les combats se sont intensifiés, en particulier à Mareb, où une offensive des forces houthistes a provoqué la fuite de près de 20 000 personnes et menace la sécurité de millions de gens.

    La saison des pluies est là avec les inondations de ces derniers jours qui ont touché plus de 22 000 personnes dont la plupart est déjà déplacée ou vit dans des abris inadéquats.

    Les agences humanitaires ont besoin cette année de 3,85 milliards de dollars pour éviter une famine massive, répondre à la flambée de la COVID-19 et satisfaire les besoins vitaux. À ce jour, la réponse n’est financée qu’à hauteur de 34%.

    L’opération humanitaire au Yémen visait à aider près de 14 millions de personnes mais ce chiffre est descendu à 10 millions, principalement en raison des coupes budgétaires.

    Éthiopie

    Une somme de 65 millions de dollars a été versée aujourd’hui pour la réponse humanitaire en Éthiopie. Elle comprend 45 millions du Fonds des Nations Unies pour l’Éthiopie et 20 millions du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF).

    La somme a été versée alors que la situation sécuritaire dans le Tigré demeure volatile; les agents humanitaires étant incapables d’aider ceux qui sont dans le besoin et des cas de COVID-19 ayant été signalés parmi les déplacés à Mekelle.

    Un total de 40 millions de dollars sera consacré à l’opération humanitaire dans le Tigré, pour financer les abris de secours, l’eau potable et les centres de soins. Il s’agira aussi de financer la prévention et la réponse à la violence sexuelle et fondée sur le genre ainsi que les télécommunications pour les opérations humanitaires.

    Les 25 millions restants iront aux opérations humanitaires dans le reste du pays, y compris contre la sécheresse dans les régions de Somali et d’Oromia.

    Selon les équipes de l’ONU sur place, plus de 16 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire en Éthiopie, dont 4,5 millions dans le Tigré.

    Myanmar

    L’équipe de pays des Nations Unies se dit profondément préoccupée par le recours à la force contre les enfants, y compris à l’aide de balles réelles.

    L’équipe appelle les forces de sécurité à s’abstenir de la violence et à épargner les enfants et les jeunes gens.

    Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), au moins 53 enfants ont perdu la vie, à ce jour depuis le début des violences, le 1er février, beaucoup d’autres sont blessés.

    Inde/COVID-19

    L’équipe de pays des Nations Unies aide les autorités, tant nationales que locales, à s’attaquer à la pandémie.

    L’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) ont fourni près de 10 000 concentrateurs d‘oxygène, près de 10 millions de masques médicaux et plus d’un 1,5 million de masques faciaux. L’équipe a aussi acheté des respirateurs et des centrales d’oxygène.

    L’UNICEF fournit des équipements pour la chaîne du froid des vaccins et l’équipe de pays a fourni des appareils et des kits de dépistage ainsi que des scanners thermiques pour les aéroports.

    L’OMS fournit également des tentes et des lits aux centres de soins provisoires et a déployé des milliers de spécialistes de la santé publique.

    L’UNICEF et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) aident à la surveillance de plus 175 000 centres de vaccination en Inde.

    Jérusalem

    M. Tor Wennesland, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, s’est dit profondément préoccupé par la montée des tensions et de la violence en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, depuis le début du mois sacré du Ramadan.

    M. Wennesland a répété que les Forces de sécurité israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et n’utiliser une force léthale que lorsqu’elle est strictement inévitable pour protéger la vie. Les auteurs de violence des deux côtés doivent répondre de leurs actes et être traduits rapidement en justice.

    Le Coordonnateur spécial a indiqué que les derniers développements liés à l’expulsion de familles de réfugiés palestiniennes à Cheik Jarrah et dans les autres quartiers de Jérusalem-Est occupé, sont extrêmement inquiétants. Il a exhorté Israël à cesser les démolitions et les expulsions, conformément à ses obligations, en vertu du droit international humanitaire.

    Gaz méthane

    Un rapport publié aujourd’hui par la Climate and Clean Air Coalition et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) montre que les émissions de gaz méthane dues à l’activité humaine peuvent être réduites de 45% au cours de cette décennie. Un telle réduction éviterait près de 0,3°C de réchauffement de la planète d’ici à 2045 et mettrait à portée de main à l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat visant à limiter l’augmentation de la température terrestre à 1,5 degré Celsius.

    Le gaz méthane compte pour près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. La plupart des émissions causées par l’activité humaine vient des combustibles fossiles, des déchets et de l’agriculture. Parce que le gaz méthane est un des principaux facteurs de la formation de l’ozone au sol, une réduction de 45% pourrait éviter, par an, 260 000 morts prématurées, 775 000 consultations médicales pour maladie liée à l’asthme, 73 milliards d’heures de travail perdues à cause d’une chaleur extrême et 25 millions de tonnes de récoltes perdues.

    Prix des produits alimentaires

    À Rome, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a indiqué aujourd’hui que les prix internationaux des produits alimentaires ont augmenté pour le onzième mois consécutif en avril, le sucre menant la danse et les céréales reprenant leur courbe ascendante.

    L’indice FAO des prix des produits alimentaires est supérieur de 1,7% au mois de mars et de 3,8% à la même période l’année dernière. L’Indice est à son plus haut niveau depuis mai 2014.

    Conférence de presse virtuelle

    Après leur réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, les membres européens, l’Estonie, la France et l’Irlande, ont répondu aux questions de la presse, aux côtés de leurs anciens collègues européens du Conseil, l’Allemagne et la Belgique.

    Etiquettes : ENFANTS, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, QUESTIONS D’ORGANISATION, MOYEN-ORIENT, INDE, ISRAËL, ÉTHIOPIE, MYANMAR, ÉTAT DE PALESTINE, ÉTATS-UNIS, YÉMEN,

  • Israël : Le challenger de Netanyahu lance un appel à l’unité nationale

    Israël : Le challenger de Netanyahu lance un appel à l’unité nationale

    JERUSALEM (AP) – Le leader de l’opposition israélienne a lancé jeudi un appel à un gouvernement d’unité et s’est engagé à trouver un terrain d’entente entre les partis idéologiquement divers qui cherchent à évincer le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

    Yair Lapid a lancé cet appel dans son premier discours depuis que le président israélien l’a chargé mercredi de former un nouveau gouvernement.

    « Je crois aux bonnes intentions de mes futurs partenaires », a déclaré Lapid. « Ce sont des personnes différentes avec des opinions différentes, mais le fait que quelqu’un ne soit pas d’accord avec nous ne fait pas de lui un ennemi ».

    Le président Reuven Rivlin a donné quatre semaines à Lapid pour tenter de former un nouveau gouvernement de coalition après que Netanyahou n’ait pas respecté le délai de minuit la veille.

    M. Lapid devra réunir sept partis aux idéologies très différentes au sein d’une seule coalition. Mais il s’est montré optimiste quant à sa capacité à mener à bien cette tâche et à entrer dans l’histoire en mettant fin au mandat record de Netanyahou, qui dure depuis 12 ans.

    M. Netanyahu a laissé le pays profondément polarisé, en grande partie à cause de son procès pour corruption en cours. Quatre élections consécutives au cours des deux dernières années – la plus récente en mars – se sont soldées par une impasse.

    M. Lapid a promis de sortir de l’impasse et d’apaiser les profondes divisions de la société israélienne. Il souhaite également s’attaquer aux problèmes économiques et sociaux plus profonds.

    « Depuis mon premier jour en politique, c’est mon souhait, c’est ma mission : Trouver le bien commun. Faire passer la société israélienne du désaccord à l’accord », a déclaré M. Lapid.

    Lapid, 57 ans, est entré au parlement en 2013 après une carrière réussie en tant que chroniqueur de journal, présentateur de télévision et auteur.

    Son parti, Yesh Atid, a mené une campagne de recrutement réussie qui a permis à M. Lapid d’obtenir le poste important de ministre des finances. Mais la coalition s’est rapidement effondrée, et Yesh Atid est dans l’opposition depuis les élections de 2015.

    Le parti centriste est populaire auprès des électeurs laïques de la classe moyenne, il a critiqué les liens étroits de M. Netanyahou avec les partis ultra-orthodoxes et a été à l’origine d’appels à la démission du Premier ministre pendant son procès.

    Associated Press, 06 mai 2021

    Etiquettes : Israël, Yair Lapid, Benjamin Netanyahu, formation du gouvernement,

  • Contribution – L’Algérie face à un plan de déstabilisation à la vénézuélienne

    Contribution – L’Algérie face à un plan de déstabilisation à la vénézuélienne

    Contribution de Mohsen Abdelmoumen – L’Algérie traverse une période très dangereuse à tous points de vue, principalement au niveau sécuritaire avec des opérations douteuses fomentées par des entités bien organisées, manœuvrant pour un agenda impérialiste et sioniste. Ce scénario nous rappelle le Venezuela où les forces réactionnaires à la solde de l’impérialisme américain ont voulu introniser un président non élu. Ce complot a échoué grâce à la mobilisation du peuple vénézuélien qui est resté fidèle au chavisme.

    En Algérie, les différents groupes subversifs qui servent l’agenda impérialiste poursuivent leur œuvre destructrice visant à démanteler l’Etat algérien et son Armée. Les oligarques et les makistes, alliés aux résidus du FIS déguisés en Rachad, ces derniers soutenus par la gauche et l’extrême-gauche – le surréalisme à l’algérienne ! – en panne d’analyse lucide et qui, décidément, se trompent d’époque, accentuent leur travail de sape méthodique pendant que les regards se perdent ailleurs. Seule l’armée se rend compte du danger et a alerté le peuple algérien via la revue El-Djeich dans son édition du mois de mai en parlant de «complots» de la part «de traîtres incités et soutenus par des parties étrangères» et déclarant que le peuple algérien et son Armée constitueront un mur «infranchissable» contre toutes les tentatives visant l’unité du pays, sa sécurité et sa stabilité. Cet éditorial très important intervient dans un moment crucial en évoquant l’existence de forces occultes qui veulent déstabiliser l’Algérie par tous les moyens. Nous n’avons pas cessé d’attirer l’attention sur les actions subversives des groupes comme Rachad, le MAK, les oligarques, ainsi que certains partis politiques alliés de ces groupes réactionnaires, tous unis pour détruire l’Algérie.

    L’Algérie des martyrs de Novembre est plus que jamais menacée de disparition si un sursaut patriotique ne se produit pas dans les plus brefs délais. Il est urgent d’effectuer une reprise en main de la situation, en frappant à la Poutine si nécessaire et, surtout, de neutraliser définitivement ces forces obscures qui veulent faire tomber l’Algérie sous un prétexte fallacieux, celui d’installer une «démocratie» importée et fabriquée dans les laboratoires de la DGSE et de la CIA. Le danger est imminent, les acteurs sont en place et le scénario est bien ficelé.

    La récente action des soi-disant pompiers voulant marcher sur la Présidence est très dangereuse et nous renseigne sur le degré de gravité de la situation car, après les pompiers et les faux pompiers (qui est derrière cette opération ? suivez mon regard…), nous risquons d’assister à d’autres plans plus périlleux encore, le but des traîtres visant toujours le démantèlement de notre Armée qui est le seul rempart face à l’offensive impérialiste contre notre pays. Le jeu est très clair et l’on remarque un bond qualitatif dans la subversion. Comment se fait-il que depuis le début du mois de Ramadhan et à la veille des élections législatives, les prix des légumes et des fruits flambent, des pénuries sont organisées, des grèves sont enclenchées ? L’heure est très grave et l’Algérie est à la croisée des chemins. Tous ces mouvements ne sont pas spontanés, tout est bien rodé et réglé comme une horloge, le timing est parfait pour frapper l’Algérie et sa colonne vertébrale, l’Armée nationale populaire. Le programme est préparé d’avance et a fait ses preuves au Venezuela où l’impérialisme a voulu destituer Nicolas Maduro, le président démocratiquement élu par son peuple, et installer à sa place Juan Guaido, la marionnette de l’impérialisme américain.

    Le rôle de certaines ambassades dans cette action de déstabilisation est flagrant. On voit, par exemple, les pantins de l’impérialisme et du sionisme posant pour des selfies avec l’ambassadeur de France. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est un pur hasard et que nous sommes complotistes. Le rôle de l’ambassade de France ainsi que celles d’autres pays est incontestable et les forces antinationales qui servent l’agenda de l’empire sont démasquées au grand jour. La France ne guérira jamais de la perte de l’Algérie, et on le constate régulièrement par ses manœuvres perfides. Pour convaincre les sceptiques, ce 21 avril dernier, un groupe de généraux français ont provoqué un séisme politique avec une lettre à Macron, le choix de la date nous rappelant le fameux coup d’Etat contre de Gaulle en 1961. Pourquoi les relais médiatiques de la France en Algérie n’en ont-ils pas parlé ? Nom d’une pipe, pourquoi restez-vous silencieux quand il s’agit de «Fafa» ? La trahison est malheureusement partout dans notre cher pays.

    La France qui agonise quotidiennement veut impérativement déstabiliser l’Algérie pour des raisons plus qu’évidentes, à savoir l’accaparement de nos richesses tout en se vengeant d’une défaite humiliante suite à une révolution qui les a fait sortir de l’Histoire et qui a entraîné la décolonisation de toute l’Afrique. La France restera toujours un ennemi avec, bien sûr, le Makhzen marocain larbin, qui accueille tous les félons et toutes les forces réactionnaires qui opèrent à partir du Maroc comme à l’époque où celui-ci servait de base arrière aux terroristes qui ont massacré des centaines de milliers d’Algériens. Aujourd’hui, le Maroc joue le rôle de la Colombie face au Venezuela, abritant tous les ennemis de l’Algérie et soutenant tous les groupes hostiles à l’Algérie et à l’Armée algérienne.

    Dans les mouvements houleux qui se produisent chaque jour, rien n’est spontané ou le fruit du hasard, ni les grèves, ni les pénuries, ni ce pseudo-mouvement populaire qui s’appelle le Hirak et qui est devenu un réel danger pour le pays, car il regroupe toutes les crapules et autres traîtres de la nation qui ont bouffé à tous les râteliers et qui se prennent pour des révolutionnaires, les révolutionnaires du vendredi saint. Ce Hirak, qui nous a tant enthousiasmés au début, est devenu une vraie calamité et symbolise la misère politique car il est incapable d’offrir une alternative. Il n’a pas pu participer à la construction d’une nouvelle configuration politique. Au contraire, il se limite à des manifestations rituelles, vides de sens et qui n’ont qu’un seul but : installer le chaos. Dans l’Algérie de 2021, des mercenaires à la solde de l’impérialisme scandent des slogans surréalistes comme «Moukhabarate irhabia» (services de renseignement terroristes). Montrez-nous dans quels pays on peut scander des slogans contre les services de renseignement ! «Madania machi askaria» (Etat civil et pas militaire). Dans quels pays au monde peut-on s’en prendre impunément à l’armée ? Essayez donc en France, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, et même au Maroc ! C’est hallucinant. Mais tout le monde s’en accommode. Et, bien sûr, les pétitions contre l’Algérie continuent à pleuvoir, des pseudo-opposants qui se sont empiffrés grâce à l’argent du peuple algérien font leur cinéma et d’autres «militants», tels Sisyphe, poursuivent leurs égarements, évoluant dans une sphère régressive qui les a menés droit dans les bras de tous les traîtres, oligarques, séparatistes du MAK, rachadistes du néo-FIS.

    Le danger est imminent, et à la veille d’une élection législative que ces forces occultes veulent faire capoter, l’échec du mouvement populaire est symbolisé par cette majorité silencieuse qui assiste à tous ces périls comme on regarde un match de foot, cette majorité silencieuse qui ne veut pas se mobiliser pour sauvegarder un pays pour lequel des millions de martyrs se sont sacrifiés. Elle ne se sent pas concernée par son propre destin. Quelle tristesse ! C’est une tragédie algérienne. L’abstentionnisme de cette majorité silencieuse qui renoue avec le «chacun pour sa poire» coûtera cher à notre pays. Pourtant, on a vu que ces groupes subversifs disposent de logistique et même d’armes. Ils n’attendent que le moment pour passer à l’action armée. Chacun sait que les terroristes de Rachad ou du MAK ne se transformeront jamais en mouvement pacifique. On connaît leur stratégie ainsi que tous leurs plans.

    Comment faire pour mobiliser le peuple face à ces groupes de mercenaires et de traîtres ? C’est une question très importante. Malheureusement, l’enjeu de la sauvegarde de l’Algérie ne semble pas intéresser grand monde. Or, toutes les forces réactionnaires à la solde de l’impérialisme recrutent. La stabilité de l’Algérie est vitale, et ces groupes de renégats poussent vers une confrontation entre l’Armée et le peuple. Ils commencent à attaquer la police et le DG de la police nationale qui sont des cibles de choix pour ces scélérats. C’est dans ce contexte qu’ils ont créé ce scénario catastrophique des pompiers, un de plus dans leur programme quotidien pour arriver à leurs fins, tous les moyens étant bons pour brûler l’Algérie.

    L’équation est compliquée et les enjeux sont tellement énormes que l’Algérie, face à toute cette hostilité, risque le pire. Il faut impérativement contrer le projet de démantèlement de notre patrie et de notre Armée, et je rends un hommage vibrant à nos soldats, les dignes fils du peuple, qui sécurisent les milliers de kilomètres de nos frontières par tous les temps. Je rends hommage aussi à ces braves soldats qui combattent le terrorisme dans les maquis où certains trouvent la mort. Ils nous protègent, montrons-leur notre reconnaissance en les protégeant à notre tour.

    Il faut sonner la mobilisation générale, tout le monde doit s’impliquer car les impérialistes et les sionistes redoublent de férocité. Prenons exemple sur le Venezuela où les patriotes ont mis en place des comités de vigilance. Là-bas, c’est le peuple et l’armée, ensemble, qui ont contré le plan impérialiste. Nous devons impérativement sauvegarder la souveraineté de notre pays et épauler notre Armée contre cette offensive terrible des néocolonialistes et impérialistes de tous bords, car aujourd’hui les alliances contre nature de forces occultes risquent d’être fatales. Le reste, c’est du bla-bla de salonnards. L’Algérie a besoin d’actions et non pas de parlottes vides de sens. Il faut une stratégie de résistance qui impliquera le peuple dans un projet national, consensuel et qui sera la continuité de l’œuvre des novembristes face à l’agenda des courants révisionnistes et autres charlatans de la politique. L’Algérie doit résister à tous les assauts impérialistes, et elle ne peut compter que sur ses fils authentiques.

    La génération qui a chassé le colonialisme nous a légué un pays en se sacrifiant. C’est le sang de nos martyrs qui a fondé l’Algérie. Notre génération à nous doit absolument réussir sa mission de sauvegarder ces acquis majeurs. Notre devoir est de défendre la souveraineté de notre pays contre toute tentative de démantèlement. Il s’agit d’une mission patriotique.

    Algérie Patriotique, 06 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, déstabilisation, Maroc, Makhzen, Israël,

  • Maroc : Polémique après l’exhibition du drapeau israélien à la frontière avec l’Algérie

    Le parti politique marocain du PJD a vivement critiqué l’initiative de certains entrepreneurs israéliens qui ont exhibé des drapeaux d’Israël au niveau de la frontière maroco-algérienne. Un geste considéré par le parti d’idéologie islamiste, comme une « provocation », le poussant à y répondre en exhibant à son tour le drapeau de la Palestine au même endroit.

    Le Parti de la justice et du développement (PJD), dont le chef du gouvernement du Maroc Saad Eddine El Otmani, est le secrétaire général, n’a toujours pas digéré la normalisation des relations entre le Maroc et Israël. Dans un communiqué diffusé, lundi 3 mai, sur son site officiel, le parti islamiste a ainsi dénoncé l’initiative de certains entrepreneurs israéliens qui ont pris des photos à la frontière avec l’Algérie, au point de Bin Lajraf à l’entrée de la station balnéaire de Saïdia, et ce, en soulevant les drapeaux du Maroc et d’Israël.

    «Hisser le drapeau sioniste sur le site susmentionné est une provocation pour nous Marocains et toute la nation islamique », a indiqué le secrétaire régional de la formation islamiste de l’Oriental, Ismaïl Zougar sur le site du parti. Et d’ajouter : « Le drapeau israélien est hissé alors que les Palestiniens souffrent du blocus, de la faim et de la déportation, et Al Qods est encore témoin de batailles et d’affrontements entre l’armée sioniste et les fidèles et les citoyens arabes et musulmans de la Palestine», s’est-il indigné.

    « Un lieu symbolique pour les Marocains »

    En réponse à ce « mouvement provocateur aux sentiments des Marocains et de l’ensemble de la nation islamique et arabe », des dirigeants du PJD ont ainsi décidé, dimanche dernier, de hisser à leur tour « les drapeaux marocain et palestinien sur le même lieu », a indiqué la même source.

    Par ailleurs, Ismaïl Zougar a souligné que l’exhibition du drapeau israélien à la frontière maroco-algérienne a beaucoup irrité son parti qui considère que ce lieu jouit d’une symbolique particulière chez les Marocains. « Les Marocains se rendent sur ce lieu pour prendre des photos, et saluent parfois leurs frères algériens », a-t-il expliqué. Et d’ajouter aussi qu’ « un certain nombre de Marocains communiquent depuis ce même lieu avec leurs familles en Algérie, car les frontières sont fermées entre les deux pays les empêchant de se rendre visite ».

    ObservAlgérie, 05 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, Oujda, Israël, Palestine, PJD,

  • Israël : le leader de l’opposition Yair Lapid chargé de former un gouvernement

    Israël : le leader de l’opposition Yair Lapid chargé de former un gouvernement

    – Après l’échec de l’actuel Premier ministre, Benjamin Netanyahu, à rassembler une majorité au terme du délai qui lui avait été accordé, soit jusqu’à mardi soir à minuit

    Le président israélien Reuven Rivlin a chargé, mercredi, le leader de l’opposition Yair Lapid de former le prochain gouvernement, après l’échec du Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu.

    Rivlin a déclaré dans un communiqué repris par la chaîne officielle Kan : « Lapid a (le soutien de) 56 députés, il est clair qu’il a de nombreuses options pour former un gouvernement qui peut obtenir la confiance de la Knesset (Parlement). »

    Lapid, qui est à la tête du parti centriste « Il y a un avenir », avait appelé le président Reuven Rivlin, plus tôt dans la journée de mercredi, à le charger de former un gouvernement, après l’échec de Netanyahu.

    Le premier ministre sortant n’a pas réussi à former un gouvernement, alors que le délai qui lui était imparti pour accomplir cette mission arrivait à son terme mardi soir à minuit.

    Le délai de 28 jours accordé par la loi israélienne à la figure chargée de la formation du gouvernement, peut être prolongé de deux semaines, avec l’approbation du président israélien, or Netanyahu (71 ans) n’a pas formulé une demande de prolongation de ce délai.

    La loi israélienne dispose qu’en cas d’échec de la deuxième personnalité chargée de former le gouvernement, le président renvoie cette tâche à la Knesset, qui doit soit soumettre une recommandation écrite émanant d’un député avec le soutien d’au moins 61 députés, soit convoquer de nouvelles élection.

    Au cours des deux dernières années, Israël a organisé 4 élections législatives, dans un contexte de polarisation intense et de différends extrêmes entre les parties.

    Anadolou, 05 mai 2021

    Etiquettes : Israël, Yair Lapid, Benjamin Netanyahou,

  • Que nous veut le Maroc? Le makhzen hisse le drapeau israélien à quelques encablures des frontières de l’Algérie

    Le journaliste indépendant Ali Lmrabet considère, dans un tweet, que lorsqu’«un groupe de personnes vont, sous la protection de l’Etat marocain, dans un lieu précis et symbolique de la frontière» (algéro-marocaine), pour exhiber les symboles de l’entité sioniste, «c’est une manifestation politique». Il n’a pas tort.

    A quoi joue le Makhzen? En exhibant aux frontières algéro-marocaines, les symboles de l’entité sioniste, pense-t-il pouvoir faire peur à l’Algérie? Ou peut-être réussir à exaspérer sa population? Quel message cherche réellement à faire passer le Maroc à travers une énième provocation, autre la réalité bien connue qu’il soit un voisin sournois et belliqueux. Tellement sournois que l’Algérie doit décrypter ce qui se cache derrière les derniers agissements bas et abjects du royaume qui a autorisé un groupe d’israéliens et de Marocains, des promoteurs touristiques dit-on, à observer un sit-in à Oujda près de la frontière algérienne.

    La veille et dans la même ville, les autorités du Makhzen avaient interdit un rassemblement de soutien au peuple palestinien. Ce qui confirme qu’il ne s’agit là que d’une provocation. Mais pas uniquement envers l’Algérie et son peuple mais aussi envers le peuple marocain, comme l’a affirmé le journaliste indépendant Ali Lmrabet. Ce dernier considère, dans un tweet, que lorsqu’ «un groupe de personnes vont, sous la protection de l’Etat marocain, dans un lieu précis et symbolique de la frontière» (algéro-marocaine), pour exhiber les symboles de l’entité sioniste, «c’est une manifestation politique». Il n’a pas tort. Car ce droit des Israéliens à manifester, à quelques mètres du sol algérien, n’est qu’un début. Bientôt ces derniers vont carrément occuper les terres et s’ériger comme les nouveaux voisins de l’Algérie. La démarche est déjà en cours et seul le front de soutien à la Palestine a compris le grand complot qui se trame contre son pays.

    Ce dernier ne cesse de dénoncer la visée du groupe sioniste «Mehadrin» qui s’est lancé dans la location des terres agricoles marocaines à vue d’oeil. Mehadrin veut accaparer 455 hectares de terres agricoles! N’est-ce pas ainsi qu’a commencé la spoliation de la terre palestinienne? Israël se cherche-t-elle une nouvelle Palestine? Si c’est le cas, le Makhzen lui prête bien le flanc en optant pour l’hypothèque de la sécurité alimentaire du Royaume au bénéfice de l’entité sioniste.

    Le Maroc qui a décidé de normaliser ses relations avec Israël contre la reconnaissance de l’ex-président américain Trump de la marocanité du Sahara occidantal, jubile sûrement en pensant avoir créé autant de désagrément à l’Algérie avec la présence sioniste dans sa proximité directe. Mais dans cette démarche belliciste, le roi risque de perdre sa couronne et son royaume. Dernièrement, faut-il le rappeler, le Maroc a recouru à un tir de drone, pour assassiner un commandant de la Gendarmerie nationale sahraouie. Une opération réussie grâce à l’assistance israélienne. L’usage de drones suppose l’existence d’un satellite capable d’orienter l’appareil et de lui fournir des détails très précis sur sa cible. Plus qu’une opération militaire, il s’agissaitt là d’une action politique et d’une grave escalade à nos frontières.

    Ultime provocation, Rabat ouvrait la voie à Israël par l’usage de ses drones pour se positionner désormais comme une troisième partie au conflit dans le Sahara occidental. L’entité sioniste planifiait de longue date une telle intervention pour un pied au sud de l’Algérie. Elle pense sûrement réussir, mais c’est compter sans l’entêtement de l’Algérie à préserver sa souveraineté. Certes, le Maroc a réussi à rapprocher la menace sioniste. La situation est grave, mais elle l’est pour le royaume encore plus que pour l’Algérie. Mohammed VI devrait bien revoir ses calculs car l’ogre qu’il pense avoir approvisionné pour avaler son voisin risque bien de se retourner contre lui. Quant à l’Algérie, elle saura bien se défendre.

    L’Expression, 2 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, Israël, normalisation, Oujda, drones israéliens,

  • Think tank : Le Réseau des menaces iraniennes (RMI)

    Quatre modèles de partenariats avec des clients non étatiques de l’Iran

    Le réseau de la menace iranienne (ITN) est une force redoutable composée de dizaines de milliers de combattants. Il s’étend au Moyen-Orient et en Asie du Sud et a des liens et une influence en Afrique et en Amérique latine. Le RMI permet à l’Iran d’être présent et de projeter sa puissance dans toute la région, ainsi que de dissuader et de harceler ses adversaires. Le réseau est composé de groupes divers et disparates, ce qui se reflète dans la nature et le montant du soutien fourni et dans le niveau de commandement et de contrôle exercé par Téhéran sur chaque groupe. Ces différences permettent à l’Iran d’utiliser le RMI pour atteindre quatre types d’objectifs politiques et militaires.

    Les auteurs se concentrent sur le RMI, qui se trouve à l’intersection de deux menaces – l’Iran et les acteurs non étatiques – mises en avant dans la stratégie de défense nationale des États-Unis de 2018 et la stratégie de sécurité nationale des États-Unis de 2017 comme une priorité à contrer pour le gouvernement américain. Dans ce rapport, les auteurs évaluent plusieurs indicateurs des relations Iran-ITN pour offrir un aperçu de la nature, de la profondeur et de l’ampleur des relations de l’Iran avec ces partenaires non étatiques clés classés par objectifs iraniens.

    La poursuite de l’expansion du RMI par l’Iran augmenterait sa capacité à utiliser le réseau pour saper la stabilité dans la région, contrarier les alliés et partenaires des États-Unis, saper l’influence des États-Unis et représenter un risque pour le personnel militaire américain. À la lumière de cette expansion, cette étude explore les relations de l’Iran avec son réseau non étatique afin de mieux permettre au gouvernement américain de contrer la subversion iranienne dans la région via le RMI.

    Principales conclusions

    Le réseau de la menace iranienne est une force formidable composée de dizaines de milliers de combattants.

    -Les auteurs ont classé les quatre catégories de groupes au sein du RMI qui sont ressorties de leur analyse du réseau de clients non étatiques de l’Iran en fonction des objectifs poursuivis par Téhéran : Cibleurs, dissuadeurs, stabilisateurs et influenceurs.
    -Les cibles sont conçues pour augmenter les coûts du maintien de la présence américaine à l’avant. Le principal objectif poursuivi par l’Iran en soutenant ces groupes est de les utiliser pour dissuader et harceler les forces américaines dans la région.
    -Les dissuadeurs sont des groupes que Téhéran cultive principalement pour dissuader et imposer des coûts à ses rivaux régionaux. Ces rivaux comprennent Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
    -Les stabilisateurs sont des groupes employés pour stabiliser les alliés de l’Iran, comme la Syrie.
    -Les influenceurs sont des groupes qui permettent à Téhéran d’étendre son influence au sein des États.

    Le RMI est le moyen de dissuasion le plus puissant dont dispose Téhéran contre les États-Unis.

    -Le RMI est actuellement – et restera probablement à l’avenir – le principal moyen de projection de puissance de Téhéran et son instrument d’influence privilégié au Moyen-Orient.
    -Les membres du RMI- et non Téhéran – sont les plus susceptibles de lancer des attaques contre des cibles américaines et autres.
    -Le RMI pose un dilemme plus large pour les États-Unis, car les tensions croissantes entre les États-Unis et l’Iran ont obligé les États-Unis à renforcer leur position au Moyen-Orient et à réduire leurs ressources pour d’autres priorités de défense américaines.
    -Il est important que le gouvernement américain adopte une approche multidimensionnelle pour contrer l’utilisation par l’Iran du RMI pour saper les intérêts américains ou potentiellement nuire au personnel militaire et civil américain.

    Recommandations

    -Le gouvernement et l’armée des États-Unis devraient formuler des réponses spécifiques à chaque catégorie du MII plutôt qu’une approche générale de lutte contre le MII, en reconnaissant leurs différentes faiblesses, leurs leviers d’influence et leurs relations avec l’Iran pour mieux contrer le RMI.
    -Parce que les Targeters sont conçus pour contrer la présence américaine – et, par extension, l’influence américaine – au Moyen-Orient, ils représentent la plus grande menace du RMI pour les États-Unis. Ces groupes ont évolué en groupes hybrides désormais incorporés au système politique et aux forces de sécurité irakiennes. L’armée américaine doit veiller à éviter toute activité de coopération sécuritaire par inadvertance avec ces groupes.
    -Les dissuadeurs ne constituent pas une menace directe pour le territoire américain et l’armée américaine, mais une menace pour les partenaires régionaux. Par conséquent, les efforts de l’armée américaine pour renforcer les capacités des partenaires afin de permettre aux partenaires régionaux des États-Unis d’être responsables de leur propre sécurité sont essentiels.
    -Certains membres des stabilisateurs sont susceptibles de contester la présence américaine dans la région, car ils cherchent à stabiliser les alliés iraniens. Par conséquent, l’armée américaine doit identifier les signaux critiques lorsque ces groupes pourraient chercher à prendre des mesures contre les actions américaines afin de renforcer la protection des forces.
    -Les Influenceurs vont probablement continuer à mener des activités violentes au Moyen-Orient et en Asie du Sud afin de saper la stabilité et de renforcer leur influence dans leurs pays respectifs. Pour freiner leurs ambitions, l’armée américaine doit continuer à renforcer les relations entre militaires avec les partenaires clés de la région afin d’envoyer un message dissuasif et de renforcer la capacité des partenaires à contrer le RMI.

    RAND Corporation, 2 mai 2021

    Etiquettes : Iran, réseau, Etats-Unis, Israël, Moyen Orient,

  • Israël observe un jour de deuil pour les morts d’un festival religieux

    Israël a observé dimanche une journée de deuil pour les 45 personnes écrasées à mort lors d’une fête religieuse juive. Les drapeaux ont été mis en berne et des questions ont été soulevées quant à la responsabilité de l’une des pires catastrophes civiles du pays.

    Conformément à la tradition juive, les funérailles ont été organisées avec le moins de retard possible. Plus de 20 des victimes de la catastrophe de vendredi sur le Mont Meron ont été enterrées dans la nuit après que l’identification officielle ait été effectuée.

    « Je souhaite seulement que nous atteignions ne serait-ce qu’une petite fraction de ta stature en matière d’études et de dévotion sainte », a déclaré Avigdor Chayut en faisant l’éloge de son fils de 13 ans, Yedidya, lors des funérailles dans la ville de Bnei Brak, près de Tel Aviv.

    Les victimes sont mortes lorsque le pèlerinage annuel d’une foule de fidèles ultra-orthodoxes sur la tombe d’un mystique juif du deuxième siècle, Rabbi Shimon Bar Yochai, dans le nord d’Israël, s’est terminé par une bousculade.

    Des témoins ont décrit une pyramide de corps, dont plusieurs enfants, dans un passage au plancher métallique, bondé et glissant.

    Les médias israéliens ont estimé que quelque 100 000 personnes avaient assisté à l’événement, des chiffres qui soulignent le relâchement des restrictions liées au coronavirus dans un pays qui avait devancé les autres dans son programme de vaccination.

    Il est de plus en plus évident qu’il s’agissait d’une catastrophe à venir sur un lieu de pèlerinage que les enquêteurs de l’État avaient qualifié de dangereux il y a plusieurs années.

    On se demande également si le gouvernement et la police n’ont pas hésité à réduire la taille de la foule pour ne pas fâcher les rabbins et les politiciens ultra-orthodoxes influents.

    Un soldat israélien salue alors que le drapeau national est mis en berne, le pays observant un jour de deuil après que des dizaines de personnes aient été écrasées dans une bousculade lors d’un festival religieux sur les pentes du Mont Meron, sur la base militaire de Tzrifin, dans le centre d’Israël, le 2 mai 2021. REUTERS/Nir Elias

    « Une enquête approfondie est nécessaire », a déclaré la ministre de la Culture Hili Tropper à la radio publique Kan. « Cette terrible catastrophe aidera tout le monde à comprendre (…) qu’il ne devrait y avoir aucun endroit où l’État ne fixe pas les règles ».

    Le ministère de la Justice a déclaré que les enquêteurs chercheraient à déterminer s’il y a eu des fautes commises par la police.

    NETANYAHU PROMET UNE ENQUÊTE

    La police et les responsables du gouvernement régional ont déclaré que le site du Mont Meron était administré par quatre groupes religieux privés distincts, ce qui rendait la surveillance difficile.

    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis une enquête. Son mandat présidentiel pour former un nouveau gouvernement, après une élection peu concluante le 23 mars, expire mercredi, mais les appels publics pour déterminer la responsabilité de la tragédie semblent certains de suivre toute administration entrante.

    L’ambassade des États-Unis a déclaré que des citoyens américains figuraient parmi les morts et les blessés, mais n’a pas immédiatement donné leur nom.

    Les médias américains ont identifié certains des morts, dont un jeune de 19 ans qui était en Israël pour une année sabbatique. Deux Canadiens ont été tués dans la catastrophe, a déclaré vendredi le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

    Les condoléances ont afflué de la part de dirigeants du monde entier, dont le président américain Joe Biden et le président palestinien Mahmoud Abbas.

    Reuters, 02 mai 2021

    Etiquettes : Israël, deuil, bousculement, fête religieuse,

  • Israël : seules 32 victimes de la bousculade identifiées jusqu’à présent, pour raisons religieuses

    JERUSALEM, 30 avril (Xinhua) — Seules 32 dépouilles de personnes décédées dans une bousculade tragique au mont Meron dans le nord d’Israël ont été identifiées à la date de jeudi soir, a annoncé vendredi le ministère israélien de la Santé.

    Pour des raisons religieuses, le processus d’identification a été interrompu vendredi après-midi et ne reprendra que samedi soir.

    Par ailleurs, plus de 2.000 Israéliens ont donné leur sang vendredi, répondant à un appel du service des ambulanciers israéliens appelant à aider les hôpitaux à soigner le grand nombre de blessés.

    Cette bousculade, qualifiée de plus grave catastrophe civile qu’ait connu Israël, a eu lieu lors d’un festival célébré à la veille de la fête juive de Lag BaOmer et a fait 45 morts et au moins 150 blessés.

    Plus de 100.000 personnes ont participé à ce festival, pour la plupart des juifs ultra-orthodoxes.

    Suite à cette catastrophe, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré le dimanche qui vient journée de deuil nationale.

    « Soyons tous unis pour partager le deuil de ces familles et prier pour la guérison des blessés », a déclaré M. Netanyahou dans un communiqué publié par son bureau.

    Xinhua, 01 mai 2021

    Etiquettes : Israël, bousculade, festival, Lag BaOmer, fête religieuse,