Étiquette : Libye

  • Le chef de l’AFRICOM se rend en Algérie

    Le chef de l’AFRICOM se rend en Algérie

    Algérie, AFRICOM, Etats-Unis, Maroc, #Algérie, #Mali, #Libye, #Maroc,

    Le chef du commandement militaire américain pour l’Afrique a visité l’Algérie lundi, rencontrant le président Abdelmadjid Tebboune et faisant l’éloge des liens entre les États-Unis et le pays d’Afrique du Nord.

    « Les États-Unis apprécient le rôle important que joue l’Algérie dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la prospérité dans la région et au-delà, et nous espérons continuer à renforcer nos solides relations bilatérales », a déclaré le commandant d’Africom, le général Stephen Townsend, dans une vidéo tweetée par l’ambassade des États-Unis.

    Lors de réunions auxquelles a également participé le chef de l’armée algérienne Said Chanegriha, Townsend a discuté de « la sécurité dans la région du Sahel et des moyens d’élargir les capacités des pays de la région, notamment en termes de lutte contre le terrorisme », a indiqué le média public algérien APS.

    M. Townsend a visité l’Algérie en septembre 2020, mais cette dernière tournée était sa première depuis que le Maroc est devenu le quatrième État arabe à normaliser ses relations avec Israël en décembre de l’année dernière, à la colère d’Alger, le rival régional de Rabat.

    L’accord soutenu par les États-Unis a également vu Washington reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, que le Maroc considère comme son territoire souverain mais où l’Algérie a soutenu le mouvement indépendantiste du Polisario.

    L’Algérie, qui se méfie de l’instabilité à ses frontières, cherche à jouer un rôle diplomatique plus actif au Sahel, en se présentant comme un médiateur dans les crises en Libye et au Mali voisins.

    La visite de M. Townsend intervient également alors que l’influence des paramilitaires russes, des instructeurs et des entreprises de sécurité privée s’accroît dans la région du Sahel déchirée par les conflits.

    Samedi, le Mali a déclaré qu’il allait engager des sociétés de sécurité privées russes, après que le gouvernement de Bamako, dominé par l’armée, ait signalé qu’il était sur le point d’engager 1 000 paramilitaires Wagner.

    Le groupe Wagner, proche du Kremlin, est déjà actif en Libye.

    Barron’s, 27/09/2021

  • Algérie-ONU: Ramtane Lamamra remet les pendules à l’heure

    Algérie-ONU: Ramtane Lamamra remet les pendules à l’heure

    Algérie, ONU, Mali, Libye, Sahara Occidental, Palestine, Israël, Maghreb, #Algérie, #Maroc,

    Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, s’est exprimé hier, lundi 27 septembre, devant l’assemblée générale de l’ONU où il a évoqué le conflit au Sahara occidental et a dénoncé l’ « intransigeance » du Maroc.

    Dans son discours, le ministre algérien des Affaires étrangères a réitéré les positions de principe de l’Algérie et son soutien aux causes justes, notamment celles de la Palestine et du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance Concernant le conflit du Sahara occidental, Ramtane Lamamra a réaffirmé le soutien de l’Algérie « au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Dans la foulée, il a appelé l’ONU à « assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables ».

    « L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son desti et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant », a-til dit. Le Chef de la diplomatie algérienne a accusé le Maroc d’avoir « failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations-Unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».

    Ramtane Lamamra a rappellé aussi qu’il s’agit d’une question de décolonisation, comme l’ont reconnu le droit et la légalité internationale « à travers les résolutions du Conseil de sécurité, ainsi que l’avis juridique consultatif rendu par la Cour internationale de justice il y a quatre décennies ».

    Le conflit au Sahara occidental ne peut donc trouver de solution qu’à travers « l’application du principe de l’autodétermination », a-t-il insisté, en rappelant le rôle de l’Algérie pour maintenir dans la région du Maghreb, dans un contexte de tensions régionales marquées par la crise en Libye et au Sahel. « L’Algérie, pays voisin et observateur du processus politique, oeuvre, sur la base de ce principe, à être une source de paix, de sécurité et de stabilité pour son voisinage, considérant que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable, et imprescriptible », a rappelé M. Lamamra.

    « Dans ce contexte, l’Algérie appuie la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de lancer des négociations directes entre le Royaume du Maroc et la République arab sahraouie démocratique, deux pays membres de l’Union africaine », a conclu Lamamra. L’Algérie a rompu ses relations avec le Maroc le 24 août dernier, en réaction à une série d’ « actes hostiles » de la part du royaume. Mercredi, elle a décidé aussi de fermer son espace aérien aux avions militaires et civils marocains.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 28/09/2021

  • Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie

    Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie

    Algérie, ONU, Libye, Mali, Sahara Occidental, #Algérie, Maroc,

    Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie : Il a mis en relief son rôle central et positif en Afrique du Nord et au Sahel et salué les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.

    Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a salué le rôle central et positif de l’Algérie en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et initiatives, a indiqué dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    Lors de l’audience accordée, samedi à New York, par le secrétaire général des Nations Unies au ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, en marge des travaux de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU, « les deux parties ont passé en revue les développements de la situation dans la région, notamment les efforts de l’Algérie pour promouvoir des solutions pacifiques aux crises en Libye, au Mali et dans la région sahélo-saharienne », a précisé la même source.

    La rencontre a également porté sur « les défis qui se posent au processus de décolonisation au Sahara occidental et les voies et moyens de relancer les efforts de l’ONU pour la reprise des négociations entre les deux parties au conflit, Royaume du Maroc et Front Polisario, en vue de parvenir à une solution garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance conformément aux résolutions onusiennes pertinentes », a ajouté le communiqué.

    Dans ce cadre, « le secrétaire général des Nations Unies a salué les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et initiatives », a conclu la même source.

  • Lamamra: L’Algérie est une source de paix et de stabilité

    Lamamra: L’Algérie est une source de paix et de stabilité

    Algérie, diplomatie, Maroc, Maghreb, ONU, Libye, Mali, Sahel, #Algérie, Sahara Occidental,

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra s’est exprimé ce lundi devant l’assemblée générale de l’ONU où il a réitéré les positions de principe de l’Algérie et son soutien aux causes justes, notamment celles de la Palestine et du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance.

    Concernant le conflit au Sahara occidental, Ramtane Lamamra a réaffirmé le soutien de l’Algérie « au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », dénonçant l’« intransigeance » du Maroc. Dans la foulée, il a appelé l’ONU à « assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables ».

    « L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son destin et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant », a-t-il dit.

    Le chef de la diplomatie algérienne a accusé le Maroc d’avoir « failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations-Unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».

    Ramtane Lamamra a rappelé aussi qu’il s’agit d’une question de décolonisation, comme l’ont reconnu le droit et la légalité internationale « à travers les résolutions du Conseil de sécurité, ainsi que l’avis juridique consultatif rendu par la Cour internationale de justice il y a quatre décennies ».

    Le conflit au Sahara occidental ne peut donc trouver de solution qu’à travers « l’application du principe de l’autodétermination », a-t-il insisté, en rappelant le rôle de l’Algérie pour maintenir dans la région du Maghreb, dans un contexte de tensions régionales marquées par la crise en Libye et au Sahel.

    « L’Algérie, pays voisin et observateur du processus politique, œuvre, sur la base de ce principe, à être une source de paix, de sécurité et de stabilité pour son voisinage, considérant que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable, et imprescriptible », a rappelé M. Lamamra.

    « Dans ce contexte, l’Algérie appuie la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de lancer des négociations directes entre le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique, deux pays membres de l’Union africaine », a conclu Lamamra.

    Par ailleurs, le MAE algérien a exprimé sa profonde préoccupation face à l’absence de perspectives d’une solution juste et définitive de la question palestinienne et condamné la persistance des pratiques répressives de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien.

    «L’Algérie exprime sa profonde préoccupation face à l’absence de perspectives d’une solution juste et définitive de la question palestinienne et condamne la persistance des pratiques répressives de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien et son déni total du processus de paix et des résolutions pertinentes des Nations Unies et de la légalité internationale», a déclaré Ramtane Lamamra.

    Le ministre a réitéré l’engagement de l’Algérie en faveur de l’initiative arabe de paix visant à consacrer la solution à deux Etats et à libérer tous les territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien, soulignant que l’Algérie continuera à défendre les causes justes des peuples qui luttent pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux, y compris leur droit inaliénable à l’autodétermination, notamment en Palestine et au Sahara occidental.

    Le ministre a renouvelé l’appel de l’Algérie à la Communauté internationale et plus particulièrement au Conseil de sécurité afin d’assumer ses responsabilités historiques et légales et contraindre la puissance occupante à mettre fin à son occupation des territoires palestiniens et permettre au peuple palestinien d’établir un Etat indépendant avec Al Qods Echarif comme capitale.

    Nassim Mecheri

    Le Jeune Indépendant, 28/09/2021

  • La semaine prochaine au Conseil de Sécurité de l’ONU

    La semaine prochaine au Conseil de Sécurité de l’ONU

    ONU, Conseil de Sécurité, Libye, Syrie, MANUL,

    Cette semaine, toutes les réunions du Conseil de sécurité et des organes subsidiaires devraient avoir lieu en personne.

    Lundi 27 septembre, l’Irlande organisera une réunion d’information de haut niveau sur la non-prolifération des armes de destruction massive pour marquer le 25e anniversaire de l’ouverture à la signature du Traité d’interdiction complète des essais (TICE). Simon Coveney, ministre irlandais des Affaires étrangères et ministre de la Défense, présidera la réunion. Les rapporteurs attendus sont le Haut Représentant des Nations Unies pour les affaires de désarmement Izumi Nakamitsu, le Secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) Robert Floyd, et un représentant de la société civile.

    Mardi (28 septembre), le Conseil de sécurité tiendra une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur les développements politiques en Syrie. L’Envoyé spécial pour la Syrie, Geir Pedersen, fera un exposé. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing.

    Mardi également, il y aura un briefing sur la Somalie qui se concentrera sur les femmes, la paix et la sécurité. La vice-secrétaire générale Amina Mohammed, qui s’est rendue en Somalie le 12 septembre, fera un exposé. Un représentant de la société civile devrait également faire un briefing.

    Mercredi 29 septembre, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant les autorisations accordées par la résolution 2546 du 2 octobre 2020, permettant aux États membres agissant au titre de leur capacité nationale ou par l’intermédiaire d’organisations régionales d’intercepter des navires au large des côtes libyennes soupçonnés du trafic de migrants.

    Le Conseil se réunira mercredi pour sa réunion mensuelle sur le « Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ». Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, devrait faire un briefing. Les représentants de la société civile peuvent également informer.

    Vendredi 1er octobre, le Kenya assume la présidence du Conseil de sécurité. Les membres du Conseil prévoient d’adopter le programme de travail provisoire pour septembre vendredi.

    Cette semaine, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies à la Libye (MANUL) avant son expiration le 30 septembre.

    Les membres devraient également continuer à négocier un projet de résolution sur la protection de l’éducation en période de conflit, initié par le Niger et la Norvège.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés se réunira mercredi 29 septembre pour la présentation du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Yémen par le Bureau du Représentant spécial pour les enfants et les conflits armés .

    Vendredi 1er octobre, il y aura une réunion du 751 Comité des sanctions contre la Somalie. Le Groupe d’experts sur la Somalie présentera son rapport final au comité, qui doit être soumis au Conseil d’ici le 15 octobre. En outre, un représentant d’OCHA présentera le rapport annuel du Coordonnateur des secours d’urgence sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle à l’acheminement de l’aide, qui est également attendu avant le 15 octobre.

  • Sahara Occidental, Libye et Mali au menu des discussions de Lamamra avec le SG de l’ONU

    Sahara Occidental, Maroc, Algérie, ONU, Libye, #SaharaOccidental, #Maroc, #Algérie, Mali, #Mali


    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger s’est entretenu samedi avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, des discussions axées sur les questions régionales, notamment celles du Sahara Occidental, de la Libye et du Mali, indique un communiqué de l’ONU.
    « Le Secrétaire général a rencontré aujourd’hui M. Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères de l’Algérie. Le Secrétaire général et le ministre ont discuté des questions régionales, notamment le Sahara Occidental, la Libye et le Mali “, précise la même source.
    « Le Secrétaire général a exprimé sa satisfaction pour les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel », souligne le communiqué de l’organisation onusienne.
  • Maroc: Des familles demandent le retour des leurs détenus en Libye

    Maroc, Libye, migrants, détenus, prisons libyennes, #Maroc, #Libye,

    Libye : Des familles marocaines demandent le retour en toute sécurité des migrants détenus

    Des centaines de ressortissants marocains sont détenus dans des conditions inhumaines dans des centres de détention libyens, rapporte un groupe de défense des droits de l’homme. Les familles demandent instamment au gouvernement marocain d’intervenir.

    Selon un groupe de défense des droits de l’homme à but non lucratif, des centaines de Marocains sont détenus dans plusieurs centres de détention de l’ouest du pays, notamment le centre de détention d’Al-Dara et les prisons d’Ain Zara et de Ghout al-Shaal, à l’ouest de Tripoli.

    Les migrants sont maintenus dans des « conditions humanitaires difficiles », sans nourriture adéquate ni eau potable, a déclaré l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme dans un communiqué la semaine dernière. Un grand nombre de ceux qui se trouvent dans le centre d’Al-Daraj seraient également infectés par le coronavirus.

    Euro-Med Monitor dit avoir recueilli les témoignages de plus de 80 membres des familles des migrants. L’un d’eux, Al-Aweni Muhammed, a déclaré que son fils Mustafa avait quitté le Maroc en mars en direction de la Libye. Il a été détenu le 22 avril par des gardes-frontières dans la région de Ghadames, dans l’ouest de la Libye.

    « Il nous a appelés pour nous informer qu’il était détenu au centre de détention d’Al-Daraj avec de nombreux autres migrants marocains. Il a décrit les conditions comme étant très difficiles en termes de manque de nourriture, d’eau et d’hygiène », a déclaré Al-Aweni.

    Les familles réclament justice

    Les détenus comme Mustafa, âgé de 23 ans, n’ont fait l’objet d’aucune procédure légale, selon Al-Aweni, mais les familles ont été informées de l’intention des autorités libyennes de les expulser, le ministère marocain des affaires étrangères devant agir en premier.

    Entre-temps, les familles ont organisé plusieurs veillées devant le siège du ministère à Rabat, exigeant l’intervention du gouvernement.

    Une source du ministère des affaires étrangères aurait déclaré le 6 septembre que les autorités des deux pays travaillaient « au plus haut niveau » pour coordonner le retour des 195 Marocains détenus en Libye. Mais jusqu’à présent, selon Al-Aweni, les mouvements « ne reflètent pas des intentions sérieuses pour résoudre la crise. »

    6 000 personnes en détention arbitraire », selon un fonctionnaire de l’ONU
    Mustafa n’a pas réussi à échapper aux gardes-frontières libyens lorsqu’il est entré dans le pays depuis l’Algérie. Ceux qui parviennent à atteindre la côte libyenne embarquent généralement sur de petits bateaux arrangés par des passeurs. Beaucoup partent sans papiers d’identité, pensant que cela les aidera à obtenir l’asile lorsqu’ils atteindront l’Italie.

    Le voyage est souvent écourté lorsque les bateaux surpeuplés et en mauvais état sont interceptés par les garde-côtes libyens, qui les envoient dans des centres de détention comme Al-Daraj.

    Safa Msehli, porte-parole de l’agence des Nations unies pour les migrations (OIM), a tenté d’attirer l’attention sur cette situation. Vendredi 17 septembre, elle a indiqué sur Twitter que plus de 24 000 personnes avaient été renvoyées cette année : environ 6 000 sont en détention arbitraire, mais la plupart sont introuvables. Le nombre de personnes renvoyées a plus que doublé par rapport à l’année dernière, selon l’OIM.

    L’Associated Press a rapporté la semaine dernière qu’il n’avait reçu aucune réponse du ministère de l’intérieur libyen à une demande de commentaire sur les déclarations de Msehli. Euro-Med Monitor n’a pas non plus obtenu de réponse, bien qu’il ait contacté « un certain nombre d’autorités officielles libyennes » au sujet des détenus marocains.

    J’ai reçu le pire appel de ma vie ».

    Hamza a quitté le Maroc en juin, en direction de la frontière algérienne. Son père, Lamouri Radwan, a déclaré à Euro-Med Monitor qu’il a téléphoné exactement un mois plus tard : « J’ai reçu le pire appel de ma vie. Mon fils […] m’a dit que le bateau sur lequel il se trouvait avec 19 autres migrants avait chaviré en mer, et que personne n’avait pu regagner la terre ferme, à l’exception de Hamza et d’une autre personne. »

    Le contact suivant que Lamouri Radwan a eu avec Hamza a eu lieu à la prison de Melita, dans la ville libyenne de Zuwara. Son fils lui a dit que deux de ses amis étaient morts et qu’on lui avait demandé d’identifier leurs corps.

    Plus tard, Hamza a été libéré, et il est allé vivre dans une famille en Libye. Mais son père a déclaré que, comme son fils n’avait ni passeport ni pièce d’identité, il ne savait pas comment le ramener au Maroc.

    La santé et la survie des migrants en danger
    Le chercheur juridique d’Euro-Med Monitor, Youssef Salem, affirme qu’il est de la responsabilité des gouvernements libyen et marocain de protéger la vie des détenus, ce qui implique de libérer les Marocains et de leur fournir des soins médicaux, en particulier ceux atteints de la COVID-19.

    L’OIM n’a cessé d’exhorter l’Union européenne, qui donne des millions d’euros au gouvernement libyen pour empêcher les migrants de traverser la Méditerranée, à mettre fin aux renvois effectués par les autorités libyennes.

    Depuis des années, des témoignages émergent de migrants qui ont été maltraités et se sont vu extorquer des rançons dans des centres de détention : dans au moins un de ces centres, des gardes ont été accusés d’agresser sexuellement des détenus. L’OIM et d’autres organisations affirment que les migrants qui disparaissent des centres de détention sont régulièrement vendus à des trafiquants ou à d’autres centres.

    Info Migrants, 20/09/2021

  • Israël flirte avec le Maghreb

    Israël flirte avec le Maghreb

    Maroc, Israël, Algérie, Libye, Normalisation, #Maroc, #Israël, #Algérie,

    Après l’obtention d’un siège à l’union Africaine et divers traités avec la monarchie alaouite au Maghreb, voici que les responsables de l’espionnage israélien cherchent à soutenir un candidat à la présidentielle libyenne.

    Des responsables du renseignement israélien ont rencontré en privé ce mois-ci le fils du plus haut chef de guerre libyen pour discuter de sa candidature à la présidence de 2021, signe qu’Israël soutient sa candidature, a déclaré une source proche de la réunion au Washington Free Beacon.

    Saddam Haftar recherche discrètement le soutien de l’Occident pour sa campagne, qui devrait l’opposer à Saif al-Islam Kadhafi, le fils de l’ancien homme fort Mouammar Kadhafi. Haftar est considéré comme un mandataire de son père Khalifa Haftar, un double citoyen américano-libyen et commandant de l’armée nationale libyenne.

    Une victoire de Haftar pourrait conduire à des relations plus étroites entre Israël et la Libye, qui ne reconnaît pas l’Etat juif. L’année dernière, le Maroc, le Soudan, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont tous accepté de normaliser leurs relations avec Israël.

    Lors de la rencontre avec des responsables du renseignement israélien, qui a eu lieu au début du mois, le jeune Haftar a discuté de « la situation dans la région » et de « son aspiration à la stabilité de son pays », ainsi que de son soutien déclaré à « la démocratie dans son pays, l’ordre public”, selon la source proche de la rencontre. « Les Israéliens le soutiennent.

    L’ambassade d’Israël n’a pas répondu à une demande de commentaire. On pense depuis longtemps que les agences de renseignement israéliennes soutiennent le père de Haftar, mais le gouvernement israélien ne l’a pas déclaré publiquement.

    Les élections générales libyennes sont prévues pour le 24 décembre 2021, les premières depuis 2014. Les tentatives de programmation des élections en 2018 et 2019 ont été retardées en raison de la guerre civile dans le pays. Plus tôt ce mois-ci, le parlement libyen a confirmé un gouvernement intérimaire avec un Premier ministre temporaire et un conseil présidentiel.

    Des sources du renseignement israélien s’attendent à ce que l’élection soit une bataille entre Haftar et Saif Al-Islam Kadhafi, selon un rapport d’Israël Hayom. La candidature de Kadhafi serait soutenue par l’administration de Vladimir Poutine, qui aurait rencontré le candidat à Moscou en septembre, selon le journal italien Corriere della Sera. Kadhafi, qui a servi comme « Premier ministre de facto » à la fin du régime de son père, est en cavale de la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.

    Un porte-parole du département d’État a déclaré que les États-Unis ne prenaient pas position sur les candidats libyens potentiels, mais a ajouté que Kadhafi restait toujours sur la liste des sanctions américaines.

    “Bien que nous ne prenons aucune position sur les candidats, nous voudrions noter que Saif al-Islam Kadhafi est désigné sous les sanctions de l’ONU et des États-Unis, et reste également soumis à un mandat d’arrêt en suspens émis par la Cour pénale internationale”, a déclaré le porte-parole.

    Haftar, capitaine de l’armée nationale libyenne, affirme avoir une vision laïque et pro-démocratique de la Libye, dans la lignée de son père. Mais il s’est également attiré les critiques des Nations Unies et d’activistes libyens pour avoir dirigé un bataillon qui aurait fait une descente de près d’un demi-milliard de dollars auprès de la Banque centrale de Libye en 2017.

    Le père de Haftar, Khalifa Haftar, était un ancien chef militaire de confiance sous Mouammar Kadhafi avant de faire défection et de devenir un atout de la CIA dans les années 1990. Il a passé près de 20 ans à vivre dans le nord de la Virginie et est retourné en Libye en 2011.

    En tant que chef de l’armée nationale libyenne, l’aîné Haftar bénéficie du soutien occidental depuis des années. Mais ces alliances ont été compromises après qu’il a lancé un siège militaire en 2019 contre le gouvernement intérimaire soutenu par les Nations Unies à Tripoli.

    Mounir M.

    Aldjazair, 16/09/2021

  • ONU: L’Algérie, locomotive des pays défendant le droit

    ONU: L’Algérie, locomotive des pays défendant le droit

    Algérie, Maroc, Mali, Sahara Occidental, #Maroc, #Algérie, Libye, ONU,

    «A l’occasion de l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale de l’ONU, sur fond de défis croissants qui jettent de l’ombre sur différents niveaux de la vie de l’humanité, l’Algérie présentera sa vision et son approche afin de permettre à la communauté internationale de surmonter cette phase décisive de l’histoire de l’humanité», a indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger à la veille de sa participation à la 76è session de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Placée sous le thème «Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience face à la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’ONU», la session est une occasion pour Ramtane Lamamra de tenir une série de rencontres avec ses homologues et de hauts responsables de l’Administration américaine.

    Il a, ainsi, convenu avec la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques de renforcer les relations bilatérales et les investissements américains, notamment dans le secteur des énergies renouvelables.

    Outre la possibilité de relancer les négociations directes entre la République sahraouie et le royaume du Maroc, Lamamra a évoqué avec la responsable américaine la situation prévalant en Libye à la lumière de la dernière réunion des pays du voisinage tenue récemment à Alger.

    Le ministre a également accordé un entretien à la chaîne «CNN International», où il est revenu sur les raisons ayant conduit à la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, les relations algéro-américaines et le rôle de l’Algérie dans la région et au niveau continental.

    Vision stratégique

    Pour Abdelkader Soufi, docteur et chercheur dans les questions stratégiques et sécuritaires, «cette intense activité entre dans le cadre de la participation régulière de l’Algérie à toutes les sessions des Nations unies». Le dynamisme que connaît sa diplomatie est construit, rappelle-t-il, «autour d’une vision stratégique préalable, car l’Algérie a décidé de jouer un rôle de premier rang dans la résolution des crises régionales». Et de poursuivre : «Notre diplomatie compte peser de tout son poids sur la scène internationale et influencer les décisions prises dans les questions, notamment régionales.»

    Selon l’expert, «celle-ci participe de manière très efficace et attractive à toutes les actions ayant pour but l’établissement du droit international et l’extinction des foyers de tension dans les pays du Sahel et de l’Afrique». Il cite, également, «le rôle déterminant que l’Algérie est en train de jouer dans la résolution de la question sahraouie et de la crise libyenne. Cette dernière suscite deux approches, celle qui fait parler les armes et celle basée sur la solution pacifique défendue par l’Algérie». «l’Algérie, comme l’a si bien expliqué Lamamra, est à équidistance des belligérants et ne soutient aucune partie, à l’exception du peuple libyen. Alger est un intermédiaire crédible et honnête dans le processus de règlement de la crise, et son approche fait l’unanimité au niveau interne et externe», précise-t-il. Et d’ajouter : «Au vu de tous ces éléments, il n’est pas étonnant d’assister, depuis quelques mois, à des visites de plusieurs responsables libyens à Alger.»

    Pour lui, «notre diplomatie est devenue la locomotive des pays défendant le droit international, et nos frères libyens savent que l’Algérie n’est pas adepte du double discours». De l’avis de cet expert, «Lamamra aura l’occasion, en marge de la session, de discuter avec ses homologues de questions stratégiques, géopolitiques, de partenariat énergétique et d’environnement». Des rencontres avec des partenaires stratégiques, notamment les Russes et les Chinois, sont à prévoir pour coordonner les positions autour des questions internationales et régionales à l’heure où le retour en force de notre diplomatie inspire respect et confiance», souligne-t-il. t-il.

    Assia Boucetta

    Horizons, 23/09/2021

  • Algérie : Principes inaliénables

    Algérie : Principes inaliénables

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Palestine, Libye, #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental,

    Par Mohamed B.

    Qu’il s’agisse des questions régionales et internationales, notamment la question sahraouie, de la situation prévalant en Libye ou des derniers développements au Moyen-Orient, en Afrique et dans la région du Sahel en particulier, la position de l’Algérie demeure constante et vise à renforcer la paix et la sécurité.

    La diplomatie algérienne agit dans le respect de la souveraineté des pays, de leur indépendance et de leur intégrité territoriale, rejette l’ingérence dans les affaires internes, plaide pour les règles de bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et le soutien aux causes justes.

    L’Algérie soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et poursuit ses efforts pour sensibiliser la communauté internationale, particulièrement le Conseil de sécurité de l’ONU, au sujet de l’importance à accorder au traitement de cette question avec le sérieux et la responsabilité nécessaires, conformément à la légalité internationale et à la doctrine de l’ONU en matière de décolonisation.

    La position de l’Algérie se vérifie également à l’égard de la Libye. Notre diplomatie est restée en permanence à équidistance des parties en conflit, convaincue que le règlement de la crise qui affecte ce pays passe par une solution exclusivement politique inter-libyenne.

    Alger déploie ses efforts en faveur de la consolidation de la coordination et la concertation entre les pays voisins de la Libye et les acteurs internationaux afin d’accompagner les Libyens dans la concrétisation du règlement politique de la crise.

    Claire, constante et inébranlable, la position de l’Algérie à l’égard de la cause palestinienne n’a jamais dévié depuis des décennies. C’est une cause sacrée, selon l’affirmation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Position on ne peut plus honorable au moment où s’orchestrait un mouvement de normalisation, où un marchandage honteux et moyenâgeux se perpétrait sur le dos des peuples palestinien et sahraoui entre le royaume chérifien et l’entité sioniste.

    L’Algérie soutient les droits du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’institution de son Etat avec El Qods pour capitale à travers l’application des résolutions de la légalité internationale et le rejet de la politique du fait accompli.

    L’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Amine Makboul, avait indiqué que l’Algérie, vu son poids arabe, islamique, africain et international, est la mieux habilitée pour réaliser l’unification arabe et diriger un axe diplomatique en vue de défendre le peuple palestinien.

    S’il faut brièvement résumer cette action diplomatique, en saisir sa ligne de conduite, il convient de dire qu’elle s’oriente avec force et conviction vers la défense des intérêts de la nation, la contribution à la sécurité et la stabilité régionales, le renforcement des liens avec l’Afrique et le monde arabe, le développement du partenariat et de la paix dans le monde, vers une réorientation de sa stratégie économique comme l’indique le Plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président Tebboune.

    M. B.

    El Moudjahid, 23/09/2021