Un groupe de femmes sahraouies a voulu rendre visite aux deux militantes Sultana et sa sœur Louaara Khaya. Les éléments de la sécurité marocaine qui assiègent le domicile de la famille Khaya pour les en empêcher.
Étiquette : Louaara Khaya
-
Sahara Occidental : Nouvelle tentative d’assassinat de Sultana Khaya (photos)
Pour protester contre cet acte, les sœurs Khaya ont manifesté chez elles. Une réaction extrêmement violente a eu lieu de la part des policiers marocains dirigés par l’officier Beinina. Louaara a été mordue par ce dernier avant de tomber à coups de matraques et de poings sur les deux femmes sahraouies.Ensuite, les deux femmes sont montées sur le toit où Sultana a été de nouveau victime d’une tentative d’assassinat. L’un de ses bourreaux a attrapé son manteau avec un hameçon installé sur une barre de fer et a commencé à tirer dans le but de la faire tomber du toit alors qu’il se trouvait à bord d’un lift. Sultana s’en est miraculeusement sortie.Selon des sources surplace, avec cet acte, les autorités marocaines ne cachent plus leur intention de mettre fin à la vie de Sultana Khaya.Etiquetas : Sahara Occidental, Boujdour, Sultana Khaya, Louaara Khaya, famille Khaya, tentative d’assassinat, répression, droits de l’homme, -
Sahara Occidental: L'ONU doit agir pour sauver les soeurs Khaya
VIOLENCES À L’ENCONTRE DE LA FAMILLE DE LA MILITANTE SAHRAOUIE SULTANA KHAYALa communauté internationale pressée d’“agir” face à la répression marocaine
Le ministère sahraoui des territoires occupés et des communautés sahraouies à l’étranger a dénoncé les violences et les pratiques d’intimidation commises par les forces d’occupation marocaines à l’encontre de la famille de Sultana Khaya, appelant à traduire en justice les responsables de ces crimes.
Dans un communiqué, le ministère sahraoui a rappelé que “la famille de Khaya continue de subir un siège policier depuis 237 jours consécutifs, et sa maison a été agressée à plusieurs reprises, leurs filles Sultana et Al-Waara ayant souffert de harcèlement sexuel, vol de leurs biens et autres formes de mauvais traitements et d’humiliation”. Il a mis en garde contre “la situation mentale et physique préoccupante de la famille Khaya dans la ville occupée de Boudjdour, où les forces d’occupation marocaines ont jeté des substances inconnues nauséabondes dans la maison, semant la panique et la peur parmi les membres, dont leur mère de quatre-vingt-quatre ans, Minatu Embeirik, et leur fils mineur, Fadel Embeirik”.
“Nous tenons les forces d’occupation marocaines responsables des conséquences de leur siège et de l’assignation à résidence imposée à la famille Khaya pendant près de huit mois, et nous exigeons que toutes les personnes impliquées dans le harcèlement sexuel de leurs filles, ainsi que les responsables, soient traduits en justice pour les traitements dégradants et discriminatoires à l’encontre de cette famille et de toutes les familles sahraouies des zones occupées”, souligne le communiqué.
D’autre part, le communiqué appelle le Comité international de la Croix-Rouge à “prendre ses responsabilités et faire pression sur l’État marocain pour qu’il respecte les droits de l’homme, libère immédiatement et sans condition tous les prisonniers politiques sahraouis, révèle le sort des disparus, ainsi que l’ouverture de la partie occupée du territoire de la République sahraouie aux médias, aux observateurs internationaux, aux personnalités et aux délégations parlementaires internationales qui souhaitent s’y rendre”.
Début juillet, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor, a appelé le régime marocain à cesser de cibler les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes qui défendent les questions de droits humains au Sahara occidental occupé, et leur permettre de travailler sans représailles. Lawlor a cité entre autres les cas des défenseurs des droits de l’homme Naâma Asfari et Khatri Dadda, qui sont détenus respectivement depuis 2010 et 2019 et purgent des peines de 30 et 20 ans.
“Non seulement les défenseurs des droits de l’homme travaillant sur des questions liées aux droits de l’homme au Maroc et au Sahara occidental continuent d’être injustement emprisonnés et criminalisés pour leurs activités légitimes, mais ils sont également condamnés à des peines de prison disproportionnées et, pendant leur incarcération, ils sont soumis à des traitements cruels, inhumains et dégradants, ainsi qu’à la torture”, a déclaré Lawlor. L’experte onusienne s’est également prononcée contre “le ciblage systématique et incessant des défenseurs des droits de l’homme en représailles à l’exercice de leurs droits à la liberté d’association et d’expression”.
Réprimer les individus et les organisations qui travaillent pour les droits de l’homme, y compris ceux qui s’engagent avec l’ONU, “est profondément déplorable et nuit à la société dans son ensemble”, a-t-elle regretté.
Pour sa part, la Conasadh (commission nationale sahraouie des droits de l’homme) a mis en garde les autorités d’occupation marocaine contre toute exaction commise à l’encontre des Sahraouis, qualifiant la récente agression contre la famille de la militante Sultana Khaya de “crime comportant tous les éléments constitutifs d’une tentative de meurtre planifié”.
Dans un communiqué, la Conasadh a dénoncé le crime odieux commis par l’occupant marocain contre la famille de Sid Ibrahim Khaya dans la ville de Boudjdour occupée, exprimant sa solidarité avec cette famille et toutes les victimes de l’occupation marocaine.
Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Sultana Khaya, Louaara Khaya, répression, ONU,
-
Sahara Occidental : La police marocaine jette un liquide toxique dans la maison de la famille Khaya
Mardi, les policiers marocains qui assiègent la maison de la famille Khaya ont encore jeté un liquide toxique dont l’odeur est insupportable et donne le vertige.
La réponse de Sultana Khaya et sa soeur Louaara a été la fermeté : « Ils ne nous arrêteront pas ». Vers 18 heures, les deux militantes sahraouie sont montées sur le toit pour brandir le drapeau de la République Arabe Sahraoie Démocratique.Pour rappel, la famille Khaya est interdit de tout mouvement depuis plus de 200 jours dont près de deux mois sans électricité.Leur domicile est encerclé par des agents des forces de sécurité du Maroc et aucune visite n’est autorisée.Les autorités d’occupation marocaines ont procédé à toute sorte de torture: les coups, les viols avec des bâtons, et à plusieurs reprises, leur maison a été aspergée avec des liquides toxiques dans le but de les contraindre à arrêter de brandir le drapeau du Sahara Occidental sur leur toit.Les exactions commises contre la famille Khaya ont été dénoncées par la rapporteuse spéciale des Nations Unies, Mary Lawlor.Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Sultana Khaya, Louaara Khaya, -
Rapporteuse de l'ONU dénonce les exactions du Maroc au Sahara Occidental
Déclaration forte du rapporteur spécial de l’ONU sur les activistes des droits de l’homme au Sahara Occidental: le Maroc doit cesser d’attaquer les militants des droits humains et les journalistes sahraouis, et leur permettre de travailler sans subir de représailles.
Mary Lawlorhrds cite les cas spécifiques des militantes des droits humains Naâma Asfari, Khatri Dadda et Sultana Khaya. Asfari et Dadda ont été en 2010 et 2019 condamnés respectivement à des peines de 30 et 20 ans.
La rapporteuse onusienne parle aussi du cas de Sultana Khaya, sa soeur Louaara qui sont empêchées de quitter leur domicile à Boujdour depuis novembre 2020. Elle rappelle que Sultana a longtemps été harcelée par les autorités marocaines et a perdu un œil lors d’une agression de la police. En mai, la maison a été perquisitionnée à deux reprises par des policiers masqués. Sultana et Louaara ont été torturées et violées surplace.
Selon Tone Sørfonn Moe, memebre du Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, « les défenseurs des droits humains sahraouis sont sans protection tant que la France est autorisée à empêcher la la MINURSO de dénoncer les exactions dont ils sont témoins. Il est alors d’autant plus important que les rapporteurs spéciaux de l’ONU promeuvent des critiques aussi acerbes ».
Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, MINURSO, ONU, droits de l’homme, Naama Asfari, Khatri Dadda, Sultana Khaya, Louaara Khaya,