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  • BFMTV: Team Jorge derrière le journaliste Rachid M’Barki

    Tags : Maroc, BFMTV, Rachid M’Barki, Forbidden Stories, Tal Hanan,

    Les affaires scabreuses, dévoilant le caractére perfide du régime marocain se suivent et se ressemblent.

    Il s’agit, cette fois, de l’implication d’un journaliste marocain avec une entreprise de désinformation pilotée par une officine sioniste.

    L’affaire visant un présentateur de la chaîne française d’information en continu BFM TV, Rachid M’Barki, mis en cause pour des sujets ayant subi une influence extérieure au profit notamment du Maroc, est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine sioniste, révèle mercredi une enquête d’un consortium international de 160 journalistes de 49 pays.

    « Quand l’un des nôtres court-circuite la chaîne hiérarchique, ça pose problème », a réagi mercredi le directeur général de BFM TV, Marc-Olivier Fogiel, sur France Inter, après avoir diligenté une enquête interne et suspendu le journaliste franco-marocain de 54 ans.

    Selon cette enquête du collectif de journalistes Forbidden Stories, cette affaire est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine sioniste, qui vendrait ses services dans le monde entier.

    Les journalistes d’investigation ont pu rencontrer un responsable de cette officine, désignée sous le nom de « Team Jorge ». Décrit comme le maître d’œuvre de ces opérations de diffusion de ces « informations » distillées par l’agence sioniste de désinformation, il leur a affirmé, démonstration à l’appui, pouvoir créer automatiquement de faux comptes en ligne, générer automatiquement du contenu sur les réseaux sociaux ou pirater des emails ou des comptes Telegram, pour influencer des campagnes électorales notamment.

    Il se fait aussi appeler « Michael », « Joyce Gamble » ou « Coral Jaime » et dispose de plusieurs adresses email et de numéros de téléphones dans différents pays mais se nomme en réalité Tal Hanan et est à la tête de deux sociétés opérant dans la sécurité et le renseignement : Sol Energy et Denoman.

    Il est entre autres décrit comme un spécialiste des explosifs ayant servi dans les forces spéciales sionistes et comme ancien officier de liaison de l’armée sioniste, auprès du commandement des forces spéciales de la sixième flotte des Etats-Unis, note l’APS.

    Les membres de Team Jorge se vantent d’avoir aussi participé au sabotage de plusieurs scrutins, dont notamment le premier référendum sur l’indépendance de la Catalogne organisé le 9 novembre 2014. Il arrive parfois que Team Jorge renforce son dispositif automatique en recrutant des rédacteurs (des étudiants sachant écrire et parler des langues étrangères), dans les pays où il envisage une opération. En échange d’un Smic local, ils deviendront les « petites mains » des futures campagnes numériques.

    Team Jorge nous raconte que, pour obtenir le report d’un scrutin dans un pays africain, il a facturé sa prestation six millions d’euros. « La première des choses qu’on a faites, c’était une recherche et une analyse très profondes sur le pays, raconte un des opérateurs. Ensuite, il fallait savoir si le résultat du scrutin aurait des répercussions dans d’autres pays. Par exemple, aux États-Unis ou en Europe. Afin d’évaluer ce qu’on pouvait faire aussi là-bas pour servir les intérêts de notre client. » La société active ensuite sa plateforme Aims. Elle inonde les réseaux sociaux. Mais la campagne se fait aussi avec des SMS qui relayent des messages politiques. Jusqu’à deux millions de SMS en une semaine : « L’objectif, c’est de créer une atmosphère sur le terrain comme à l’international qui permette de faire apparaître le report de l’élection comme étant la meilleure solution. », notent les médias français.

    L’enquête est menée par nombre de médias français, dont le journal Le Monde, Radio France, et du consortium international Forbidden Stories de 160 journalistes de 49 pays.

    Le Maroc est embourbé dans nombre de scandales, dont celui du logiciel sioniste d’espionnage, Pegasus, et la corruption d’élus du Parlement Européen.

    Celui du journaliste marocain Rachid M’Barki atteste du caractère perfide du régime marocain qui ne lésine sur aucun pour corrompre, espionner et acheter les consciences pour continuer à piller les richesses du Sahara Occidental et coloniser ce pays.

    #Maroc #BFMTV #Team_Jorge #Rachid_Mbraki

  • BM: L’économie marocaine subit la pression des chocs d’approvisionnement

    Tags : Banque Mondiale, Maroc, économie, inflation, sécheresse,

    Mais la croissance économique devrait s’accélérer à 3,1 % en 2023

    RABAT, le 14 février 2023 – Après un fort rebond post-COVID-19 l’année dernière, l’économie marocaine a subi une pression croissante en raison de chocs d’offre qui se chevauchent : une grave sécheresse et une flambée des prix des matières premières qui ont alimenté l’inflation, selon le dernier rapport de la Banque mondiale. rapport « Réagir aux chocs d’approvisionnement » .

    Néanmoins, la croissance économique du Maroc devrait s’accélérer à 3,1% en 2023, grâce à un rebond du secteur primaire. Néanmoins, des risques baissiers persistent en raison des tensions géopolitiques, notamment la guerre en Ukraine, le ralentissement des principaux partenaires commerciaux du Maroc dans la zone euro et de nouveaux chocs climatiques potentiels. Le rapport indique que la croissance du PIB réel est passée de 7,9 % en 2021 à environ 1,2 % en 2022, tandis que le déficit du compte courant est passé de 2,3 % à 4,1 % du PIB.

    La guerre en Ukraine, combinée à la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales, a déclenché, comme dans une grande partie du monde, une flambée des prix, l’inflation annuelle marocaine culminant à 8,3 % vers la fin de 2022.

    Pour atténuer l’impact des prix des denrées alimentaires et de l’énergie sur les ménages, le Maroc a adopté un train de mesures comprenant des subventions générales sur les produits de base et le maintien des prix réglementés préexistants. Cette approche a stabilisé les prix des biens et services qui absorbent près d’un quart des dépenses moyennes des ménages, évitant ce qui aurait pu être une augmentation plus importante de la pauvreté. Elle a nécessité la mobilisation de dépenses publiques supplémentaires s’élevant à près de 2 % du PIB.

    Nonobstant ces mesures, les ménages modestes et vulnérables continuent de souffrir le plus de l’impact de la hausse des prix alimentaires et autres due à l’inflation. Le rapport calcule que l’inflation annuelle était près d’un tiers plus élevée pour les 10 % les plus pauvres de la population, par rapport aux 10 % les plus riches de la population, principalement en raison de l’impact de la hausse des prix alimentaires, qui représente une part plus élevée des dépenses des ménages les plus pauvres.

    Le rapport indique également que la réforme majeure du filet de sécurité sociale prévue par le Royaume permettra un ciblage efficace des subventions pour soutenir les pauvres et les vulnérables.

    « Les récentes mesures visant à contrer les chocs d’approvisionnement et à préserver le pouvoir d’achat des ménages marocains ont largement amorti l’impact et empêché davantage de personnes de tomber dans la pauvreté », a déclaré Jesko Hentschel, directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte .  » Le déploiement prévu du système d’allocations familiales permettra au Maroc de cibler efficacement la population vulnérable de manière rentable et équitable pour faire face à des hausses de prix de cette ampleur . »

    Le rapport note que la Banque centrale du Maroc a adopté une approche prudente face à la situation économique actuelle, augmentant les taux d’intérêt à deux reprises depuis septembre 2022 de 100 points de base cumulés. À l’avenir, le rapport indique que la réponse optimale de la politique monétaire du Maroc dépendra de la persistance des pressions sur les prix et de l’évolution des anticipations d’inflation. Dans un contexte aussi complexe, les autorités pourraient envisager de compléter les mesures anti-inflationnistes en introduisant des politiques structurelles pour atténuer les contraintes d’offre. Ces mesures pourraient inclure des mesures ou des actions visant à remédier aux goulots d’étranglement sur les marchés alimentaires, où il existe une divergence substantielle entre les prix à la ferme et les prix de détail, pas toujours justifiée par la valeur ajoutée tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

    BM, 14/02/2023

    #Maroc #Economie #covid19 #Inflation #Sécheresse

  • Lutte contre la corruption : 4 façons dont le Parlement européen rompt ses propres promesses

    Tags : Qatargate, Parlement européen, Maroc, corruption,

    En décembre dernier, à la suite de l’éruption du scandale de corruption du Qatar et du Moroccogate, les eurodéputés de Strasbourg ont insisté sur la promotion de la tolérance zéro pour la corruption. Deux mois plus tard, les grandes revendications des groupes politiques se sont évanouies, laissant le Parlement européen avec un plan opaque présenté par la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.

    Voici 4 raisons pour lesquelles le Parlement européen ne tient pas ses promesses et échoue dans sa lutte contre la corruption.

    1. Une chose en public, une autre en privé

    En décembre dernier, le Parlement européen a défini 15 mesures pour lutter contre la corruption et ancrer la transparence et la responsabilité dans son travail quotidien. Plutôt que de tout faire pour que ces mesures soient appliquées rapidement, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a proposé un plan en 14 points supprimant 11 des 15 mesures . Mettre de côté la plupart des engagements de la résolution de décembre largement approuvée et les remplacer par un plan négocié à huis clos n’est pas le moyen de restaurer l’intégrité du Parlement !

    2. Refuser la responsabilité, blâmer les ONG

    Le scandale de la corruption a mis en lumière les règles peu nombreuses et laxistes au sein du Parlement européen régissant la conduite du personnel et des députés. Plutôt que de se concentrer sur l’amélioration des règles et leur application, la droite saisit l’occasion pour rejeter la faute sur les organisations de la société civile . En blâmant les ONG, le groupe PPE détourne l’attention des réformes éthiques nécessaires dans la soi-disant maison européenne de la démocratie. Celles-ci comprennent, par exemple, des mesures telles que la mise en place d’une commission d’enquête, la déclaration obligatoire de patrimoine et de revenus pour tous les députés au début et à la fin de chaque mandat. Cela révélerait, par exemple, les emplois secondaires et les revenus exorbitants des eurodéputés tels que le salaire de 20 000 € de Manfred Weber en tant que président du Parti populaire européen, en plus de son salaire de député européen.

    3. Marquer des points politiques avant de faire la bonne chose

    Les groupes politiques et le président du Parlement se sont donné beaucoup de mal pour exprimer leur choc et leur indignation face au scandale de la corruption. Au cours des deux derniers mois, nous avons entendu maintes et maintes fois comment le Parlement européen doit travailler pour nettoyer sa maison afin de regagner la confiance des citoyens .

    Nous ne considérons pas la lutte contre la corruption et l’intégrité prédominante dans le fonctionnement du Parlement européen et des institutions européennes comme un moyen d’atteindre une fin. Au contraire, nous demandons au Parlement européen de donner suite aux mesures adoptées dans la résolution de décembre, car c’est la bonne chose à faire . Faire ce qui est juste et éthique est le seul moyen de s’assurer que les citoyens ne perdent pas confiance dans la politique.

    4. Ignorer l’éléphant dans la pièce : le lobbying des entreprises

    Alors que les scandales de corruption du Maroc et du Qatargate ont mis en lumière le rôle des pays tiers dans l’élaboration des politiques de l’UE, le véritable éléphant dans la pièce ici est le lobbying des entreprises. L’année dernière, The Economist a rapporté que 25 000 lobbyistes avec un budget annuel combiné estimé à plus de 3 milliards d’euros cherchaient à influencer la politique de l’UE, éclipsant les sommes saisies par la police belge dans le scandale du Qatargate. Environ 7 500 lobbyistes sont accrédités auprès du Parlement européen, ce qui signifie qu’ils peuvent régulièrement rencontrer des députés qui ne sont – toujours – pas obligés d’enregistrer les réunions dans le registre de transparence de l’ UE . Il y a eu des cas flagrants de lobbying louche impliquant les grandes technologies , les combustibles fossiles etplates-formes numériques , illustrant le lobbying incessant des entreprises ciblant les institutions de l’UE. Jusqu’à ce que cela soit traité et réglementé de manière globale dans les réformes, la responsabilité et l’intégrité resteront un mirage de longue date.

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    #Qatargate #Maroc #Moroccogate #Parlement_européen #corruption

  • Qatargate: Tout est prêt pour la création du comité d’éthique interinstitutionnel de l’UE

    Tags : Parlement Européen, corruption, Qatar, Maroc, Union Européenne, UE,

    La commissaire européenne aux valeurs et à la transparence, Vera Jourova, a annoncé qu’elle présentera la semaine prochaine la proposition de création d’un organe indépendant, commun à toutes les institutions européennes, capable de surveiller les conflits d’intérêts et d’imposer des sanctions.

    Le moment est venu : la Commission européenne présentera sa proposition de création d’un comité d’éthique indépendant commun à toutes les institutions de l’UE . Le tremblement de terre provoqué par le Qatargate, le scandale de corruption impliquant des membres et anciens membres de l’Eurochambre, a accéléré l’agenda de la commissaire européenne aux valeurs et à la transparence, Vera Jourova , qui est déjà en contact depuis un certain temps avec d’autres institutions communautaires pour trouver un accord sur l’instance interinstitutionnelle qui puisse « établir les normes communes les plus élevées en matière d’éthique et de transparence ».

    Aujourd’hui (14 février) à Strasbourg, Jourova a annoncé que l’attente était terminée : la proposition sera mise sur la table la semaine prochaine . Le comité d’éthique « garantira des mécanismes de contrôle similaires » à toutes les institutions, tout en respectant « les différences entre les institutions établies par les traités ». L’exécutif von der Leyen le visait depuis sa prise de fonction en 2019 : pendant deux ans, le Parlement européen a travaillé sur sa position en la matière, définie avec l’adoption d’une résolution en septembre 2021. Une forte volonté parlementaire, et l’expérience déjà acquise par l’intermédiaire du comité d’éthique indépendant de la CommissionLa présidente von der Leyen a envoyé une lettre aux dirigeants du Conseil et du Parlement en juin dernier dans laquelle elle soulignait l’urgence de la question. Urgence réaffirmée par von der Leyen au lendemain des arrestations d’Eva Kaili, Pier Antonio Panzeri et Francesco Giorgi, le 11 décembre, qui ont braqué les projecteurs sur la perméabilité des institutions européennes aux phénomènes de corruption externe.

    Même le Parlement européen, dans la ferveur de l’époque, avait approuvé à la hâte une résolution dans laquelle il soutenait la mise en place immédiate d’un organe éthique capable de s’exprimer sur l’incompatibilité des activités des députés, d’imposer des sanctions et de présenter des propositions pour améliorer la transparence . Le temps des retards semble révolu. « Il doit être mis en place d’ici la fin de la législature », a déclaré le chef de délégation du Parti démocrate, Brando Benifei , rappelant que « des années de travail se sont écoulées » et qu’il n’y a toujours « aucune trace » de cet organe.

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    #Qatargate #Marocgate #Maroc #Moroccogate #Parlement_européen #PE #Antonio_Panzeri #Corruption #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi

  • L’impossible refondation des relations algéro-françaises

    Tags : Algérie, France, Maroc, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune,

    L’exfiltration d’Amira Bouraoui vers la France à partir de la Tunisie n’est vraisemblablement, que la partie saillante de l’iceberg dans les eaux troubles des relations entre l’Algérie et la France, le malaise semble désormais s’installer mettant en cause tout ce qui a été réalisé presque durant une année pour assainir les relations entre Alger et Paris trop longtemps affectées par la montée d’un sentiment antipolitique français contre l’Algérie. Le plus curieux dans cette affaire, c’est que se sont des officiels français relevant de l’Etat français (diplomates et services de sécurité) qui ont piloté l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne. Une opération suivie et guidée par divers services français qui ont coordonné le départ et l’arrivée de Mme Bouraoui en territoire français.

    Dans son éditorial de l’édition de mercredi 6 février, le quotidien national El-Moudjahid a souligné que  » la France fait face à tant de colère en Afrique, à cause de son arrogance coloniale et ne changera jamais. Il est écrit dans cet éditorial que  » Les Algériens en ont assez de ces gestes inamicaux de la France. Cette politique française, d’un pas en avant et dix en arrière, n’apaise pas les esprits et jette le froid sur les relations bilatérales à quelques semaines de la visite d’Etat que devrait effectuer le président de la République, Abdelmadjid Tebboune en France ??? « .

    Des points d’interrogation qui peuvent signifier politiquement que la visite du président Tebboune en France prévue le mois de mai prochain peut à tout moment être annulée surtout si l’on prend en considération les réactions populaires sur les dérives politiques et diplomatiques de la France y compris celles de son président Emmanuel Macron à l’égard de l’Etat algérien, de la nation et de ses dirigeants.

    L’analyse populaire de cette situation entre les deux pays doit donner matière à réflexion tant la violation de la souveraineté nationale a été délibérément actée par des officiels français et qui s’ajoute à plusieurs dérives et incidents venant de Paris visant à pirater les relations entre les deux pays. Le commun des Algériens pense que la France officielle n’a pas encore compris ou feint de la comprendre, l’Algérie n’est plus une colonie, mais un Etat-Nation libre, indépendant, souverain, indivisible et libre dans ses décisions politiques et économiques.

    Sur ce point :  » Tout le monde sait qu’au niveau de la GSE française, il y a une feuille de route pour mettre à mal la relation algéro-française. Cette feuille de route qui est exécutée par les barbouzes et la,  » »Khabardji » et certains responsables au niveau de la DGSE, du Quai d’Orsy et certains conseillers franco-algériens qui ne cachent pas leur amour et leur vénération pour le makhzen « , écrit l’APS. Les analystes ont vu que les relations algéro-françaises se sont effondrées sans prévenir, dans une nouvelle crise dont la fin ne semble pas proche, tout comme il ne semble pas possible de surmonter ses répercussions avec les données existantes. Et Paris se dirige vers une tendance à la hausse très positive, depuis les ententes intervenues en août dernier lors de la visite du président français Emmanuel Macron, en Algérie, connue sous le nom de  » Déclaration d’un partenariat renouvelé « , et qui a été suivie en octobre dernier d’une visite sans précédent de la Première ministre française, Elisabeth Borne, les visites mutuelles entre les deux pays, dont la plus récente, la visite du Général d’Armée, Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’ANP à Paris.

    Selon analystes, la partie algérienne aborde la question sous l’angle que la partie française  » n’a pas tenu à respecter les accords d’août 2O22 « , qui stipulent des dispositions relatives à un aspect particulier de la coopération et de la coordination en matière de sécurité et à l’échange d’information dans le  » respect de la souveraineté de chaque partie « , et qu’elle n’a pas retenu les leçons de la crise d’octobre 2O21, qui dans certains de ses détails et motifs est similaire à la crise actuelle. Des politiques et des diplomates algériens considèrent que  » La volonté de Paris d’embrasser les personnes recherchées par la justice algérienne, connues pour leurs positions diffamatoires contre les institutions de l’Etat algérien, et la mobilisation de l’Etat français pour les transférer et les protéger, indique la partie française qui est toujours intéressée à provoquer des problèmes en Algérie « .
    B. C.

    Lemaghrebdz, 14/02/2023

    #Algérie #France #Macron #Tebboune #Maroc

  • L’Algérie face à l’alliance du mal

    Tags : Maroc, APS, cyberattaque, Israël,

    La violence de la cyberattaque dont l’Agence de presse publique (Aps) a été la cible dans la soirée d’avant-hier ne relève pas de l’exception. Beaucoup de cyber-agressions ont été perpétrées contre des institutions du pays, ces dernières années. Mais cette dernière attaque précisément signe l’aggravation d’une guerre de 4e génération que le Maroc et Israël mènent contre l’Algérie. Ainsi, en plus d’inonder le marché algérien de drogue, dont la capacité d’addiction a été sensiblement renforcée, la multiplication de pages facebook, Tiktok, Instagram et autres réseaux sociaux, entièrement réservés à attenter au moral des Algériens, les deux ennemis concentrent également leur tirs sur des organismes publics, avec cette fois, une pointe de sophistication que seule une velléité guerrière peut expliquer.

    L’on n’est pas dans le chapitre de petits jeunes qui voudraient s’amuser, mais une véritable opération d’envergure destinée à saper l’un des outils de communication de la République algérienne. L’intention est ainsi clairement orientée vers un niveau d’hostilité de plusieurs crans au-dessus d’une volonté de déranger. En fait, on ne cherche pas à déranger l’Algérie, mais à la détruire. Un épisode qui renseigne sur le caractère belliqueux de l’alliance israélo-marocaine.

    Cette énième attaque ne doit pas détourner l’attention des Algériens sur les autres vagues d’offensives sur les réseaux sociaux où l’on cherche à saper leur moral. Mais ne nous détrompons pas. Et pour cause, même si la société a réussi à déjouer tous les plans imaginés par les influenceurs marocains et autres pour provoquer l’implosion du pays, elle reste encore la cible d’autres tentatives, de plus en plus «pointues» et forcément de mieux en mieux élaborées.

    Les agresseurs, plusieurs fois démasqués par les citoyens qui s’organisent dans les réseaux sociaux pour défendre le pays, développent un lexique très proche de celui utilisé jadis lors des «révolutions » arabe et aujourd’hui, dirigé contre de grands pays, comme la Russie et la Chine. Sauf que chez nous la situation est différente, en raison des expériences vécues par le peuple. Ce dernier reste tout à fait imperméable à certaines actions de déstabilisation.

    Mais ce ne sont pas ce genre de contraintes qui décourageraient les cercles hostiles à l’Algérie. Ils sont aux aguets et scrutent le moindre mouvement de la société pour y injecter leur venin. Comme ils l’ont fait ailleurs, notamment en Ukraine, en 2014, ils ont la capacité de sortir de leurs laboratoires un discours susceptible de se rapprocher des réalités algériennes, avec l’objectif assigné à leurs agents de casser l’unité du pays et du peuple. Les Algériens ne se trompent pas d’ennemi. Ils savent à qui ils ont affaire, mais la vigilance doit être au maximum. Après l’attaque de l’Aps, Dieu sait ce que l’alliance du mal prépare…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 14/02/2023

    #Algérie #Maroc #APS #Cyber_attaque

  • Algérie : Le cas de Bouraoui s’aggrave, et Paris se tait

    Tags : France, Emmanuel Macron, Algérie, Amira Bouraoui, Maroc,


    Jusqu’à présent, et malgré le fait que près d’une semaine s’est écoulée depuis l’affaire brûlante de l’exfiltration d’Amira Bouraoui, la partie française n’a pas osé faire de commentaire sur cette question, ce qui a conduit la partie algérienne à convoquer l’ambassadeur, Said Moussi, de son travail à Paris pour des consultations, ce qui indique que les autorités françaises n’ont trouvé aucune justification qui puisse être énoncée.

    Le porte-parole officiel du ministère français des affaires étrangères, François Delmas, interrogé plus tôt sur la position de son pays concernant le rappel par l’Algérie de son ambassadeur à Paris, a refusé de commenter, mais a ajouté pour confirmer que la partie française s’engage à « continuer à œuvrer pour consolider nos relations bilatérales dans le cadre d’un partenariat renouvelé », selon ses termes.

    Les autorités françaises n’ont-elles pas conscience de la gravité de ce que la DGSE a fait ? C’est peut-être le cas, du moins chez certaines de ses élites diplomatiques, ce qui, si cela se confirme, creuserait le fossé entre les deux pays et augmenterait le niveau de tension des relations bilatérales après quelques mois de stabilité.

    L’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, estime que les agissements des autorités de son pays dans l’affaire Amira Bouraoui touchent au cœur du travail des missions diplomatiques. Il va même jusqu’à minimiser la question en affirmant que l’aggravation de la crise entre l’Algérie et Paris est une « invention de la presse algérienne ». Il ne considère même pas qu’il s’agit d’une « affaire ».

    M. Driencourt déclare : « Si l’on en croit la presse algérienne, les relations algéro-françaises ont été endommagées, alors que je ne considère pas cela comme une affaire. La question de la contrebande a été inventée par les Algériens (Amira Bouraoui). Mais je ne pense pas que les services secrets français aient un rôle à jouer dans cet incident, car cela ne fait pas partie de leurs attributions », a-t-il déclaré sur le site de la chaîne française TV5.

    Pour l’ancien ambassadeur de France en Algérie, tout ce qui compte, c’est que ce que la France a fait, n’a pas dépassé l’exercice de son droit à la « protection consulaire » pour une personne de nationalité française. Et si Paris ne l’avait pas fait, il lui aurait été reproché de ne pas exercer cette protection à sa guise.

    C’est ainsi qu’un diplomate français qui a été deux fois ambassadeur en Algérie voit l’affaire Bouraoui. Il y a donc un large fossé entre les interprétations des deux parties sur ce qui s’est passé la semaine dernière, et ce fait prolongerait la crise.

    La partie algérienne est pleinement convaincue que ce que Paris a fait est un acte qui ne repose sur aucune justification légale ou coutumière et considère que la participation de diplomates, de fonctionnaires consulaires et d’agents de sécurité français au trafic illégal d’un citoyen algérien recherché par la justice est une atteinte à la souveraineté nationale.

    Source

    #France #Algérie #Amira_bouraoui #Macron #Tebboune #Maroc

  • Qatargate : Le juge Michel Claise trahi par l’Elysée

    Tags : Maroc, DGED, France, Marocleaks, hacker Chris Coleman, Parlement Européen, corruption,

    Quelle sera la réaction du juge belge chargé de l’instruction de l’affaire Qatargate après les informations diffusées par Le Figaro. Une exclusisivité utilisée par la diplomatie française pour envoyer une alerte aux responsables marocains susceptibles d’être concernées par le mandat d’arrêt international émis par le parquet belge.

    Nous ne voulons pas une répétition de l’affaire Hammouchi qui en 2013 a provoqué une crise entre la France et le Maroc, semble être le message lancé par Paris aux autorités marocaines. Curieusement, cette crise se trouve derrière l’apparition des Marocleaks dont les documents révélés servent actuellement comme preuve accablante contre les détenus dans le cadre de l’affaire Qatargate.

    Le message est d’une clarté épostouflante : Il prévient « plusieurs responsables marocains » qui « ont des enfants en France » qu’ils pourraient être arrêtés « à leur descente d’avion ». Le message vise, entre autres :

    – Yassine Mansouri et l’un de ses subordonnés, Mohammed Bellahrach, recherché notamment en France où il dirigeait l’antenne de la DGED,

    – Abderrahim Athmoun, l’ambassadeur du Maroc en Pologne qui faisait de porte-valises

    -Lahcen Haddad, qui a remplacé le porteur de valises Abderrahim Athmoun à la tête de la commission parlementaire mixte Maroc-UE

    #Maroc #UE #Qatargate #France #DGED

  • Maroc : Mandat d’arrêt contre Yassine Mansouri

    Tags : Maroc, France, Parlement européen, corruption, DGED, services secrets,

      Des responsables des services secrets marocains sont demandé par la justice belge.

      Les juges de Bruxelles ont émis des mandats d’arrêt contre des responsables marocains et principalement contre le directeur des renseignements, Mohamed Yassin al-Mansouri.

      Ces mandats font suite aux enquêtes des services de sécurité belges qui sont arrivés à prouver l’implication des poursuivis dans l’affaire de corruption de l’Union européenne, connue sous le nom de « Maroc Gate ».

       Ces mandats ont été délivrés à la justice française, afin d’arrêter les responsables marocains, en vertu de leur résidence sur le sol français, selon ce qu’a rapporté lundi le journal « Le Figaro ».

      Selon le journal français, qui a publié une photo du directeur du renseignement marocain en tête de la liste des personnes recherchées, la justice belge a remis à son homologue français la liste des Marocains recherchés afin de les arrêter, notant qu’un diplomate français a commenté le cas que ces responsables marocains avaient des enfants vivant en France, et cette dernière s’est retrouvée dans l’embarras, car « l’affaire va aggraver sa relation avec le Maroc, donc elle ne veut pas les arrêter à la descente de l’avion alors qu’ils viennent voir leurs enfants en France », a-t-il déclaré.

      Les mesures prises par la justice belge interviennent quelques jours après que la police belge a arrêté vendredi dernier le député belge Mark Tarabella, impliqué dans la même affaire après que le Parlement européen a levé son immunité parlementaire.

      #Maroc #France #Qatargate #Parlement_européen #Corruption

    • Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

      Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

      Tags : France, Algérie, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune, Maroc,

      Les relations Algérie-France connaissent un nouveau soubresaut dans leurs relations agitées.

      L’exfiltration d’une ressortissante algérien, Amira Bouraoui, par des officiels français à partir de Tunis passe mal à Alger.

      La riposte en aura été immédiate: Alger rappelle en consultations l’ambassadeur d’Algérie en France.

      Algérie-France, retour sur terre

      En effet, mercredi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné le rappel en consultation de l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat. Les relations Algérie-France reviennent sur terre.

      Dans le prolongement de la note officielle par laquelle l’Algérie a protesté fermement contre l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné le rappel en consultations de l’Ambassadeur d’Algérie en France.

      En réalité, ce nouveau faux-pas de la part de Paris dans les relations Algérie-France freine brutalement la volonté d’apaisement exprimée récemment par les deux présidents et donne sérieusement à réfléchir sur les relations bilatérales.

      Le plus inquiétant est que cela se passe à quelques semaines de la visite d’Etat que devait effectuer le président de la République Abdelmadjid Tebboune, en France.

      Parasitage de haute intensité à l’Elysée

      La réaction algérienne, qui semble pour certains brutale et intempestive d’Alger, s’explique par une inadéquation des actes de la France avec le promos du président Macron, ce qui donne sérieusement à réfléchir quant aux centres décisionnels en France.

      Double langage ou multipolarisme dans la gestion des affaires de l’Etat français ? Cette question est d’autant plus pertinente si l’on prend également la déclaration de l’ambassadeur français au Maroc, qui avait déclaré que la France ne s’inscrivait pas dans les protestations européennes contre le royaume exprimées au lendemain du MarocGate, alors que c’était la position officielle de l’Elysée au sein de l’Union européenne.

      Pour l’exfiltration d’une ressortissante algérienne à partir de Tunis, par des officiels français, le fait dépasse la seule personne de Amira Bouraoui. Car il est difficilement acceptable de constater qu’un service de renseignement extérieur, la DGSE, dans ce cas, prenne des initiatives sans s’en référer au directeur de la « Piscine », et celui-ci au ministre des Affaires étrangères français.

      Y a-t-il des tentatives de parasitages à la veille de la visite d’Etat du président algérien en France? Aucun doute là-dessus. Nous avons des signes clairs et des indicateurs évidents pour le croire.

      Retour brutal au point zéro

      Le géopolitologue Ahmed Bensaâda estime dans cette affaire que « le modus operandi de l’exfiltration n’est pas du tout anodin (..) Il a certainement fait intervenir les autorités françaises au plus haut niveau ».

      Le président français est contredit sur plusieurs sujets de sa politique algérienne par ses propres subalternes, ce qui nous emmène à nous poser la question de savoir ce qui se passe réellement à l’Elysée.

      Alger rappelle son ambassadeur en consultations. Les relations Algérie-France revient au point zéro. Les relations reviennent brutalement sur terre.

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      #France #Algérie #Maroc