Étiquette : Maroc

  • Un rapport met en garde contre la « menace militaire » que représente le Maroc pour l’Espagne dans le détroit de Gibraltar.

    Le think tank Institut pour la sécurité et la culture met en garde contre les conséquences de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara et de la course aux armements du royaume alaouite.

    Les plans de réarmement du Maroc, combinés à la reconnaissance par les États-Unis de sa souveraineté sur le Sahara, constituent « un défi à l’intégrité territoriale espagnole » et aux intérêts économiques européens. C’est la conclusion tirée par un rapport préparé par le think tank Institut pour la sécurité et la culture présenté jeudi et auquel Vozpópuli a eu accès.

    Le rapport s’intitule Maroc, le détroit de Gibraltar et la menace militaire pour l’Espagne et a été préparé par le docteur en sécurité internationale Guillem Colom Piella, ainsi que par les analystes Guillermo Pulido Pulido et Mario Guillamó Román. En 32 pages, l’ouvrage examine les conséquences des derniers mouvements diplomatiques et d’armement du Maroc, ainsi que son influence directe sur ses voisins immédiats, principalement l’Espagne.

    Selon les auteurs, la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara « sape » l’influence que l’Espagne et la France conservent sur le Maghreb. D’une part, elle renforce le rôle de l’administration de Joe Biden dans la région ; d’autre part, elle renforce la position du Maroc « dans la lutte qu’il mène avec l’Union européenne au sujet de l’exploitation des eaux du Sahara occidental », une région riche en minéraux tels que le tellure, le cobalt et le plomb.

    Les auteurs affirment notamment qu’ »une partie de la mentalité et de la culture stratégique marocaines » soutient un programme d’expansion territoriale « conforme à l’ancien concept du « Grand Maroc » » : « Comme le Premier ministre marocain, Saad Eddine El Othmani, l’a récemment exprimé, une fois qu’ils contrôleront pleinement le Sahara occidental, les places de Ceuta et Melilla devraient être à l’ordre du jour ».

    Le rapport souligne également les avantages économiques que cette reconnaissance apportera au Royaume du Maroc, étant donné l’intérêt pour la création d’un gazoduc reliant le Nigeria et le Maroc à l’Europe, qui passerait nécessairement par le Sahara. Un projet que certains spécialistes qualifient de compliqué, pour ne pas dire plus, vu le nombre de pays qu’il devrait traverser et qui prévoyait à l’origine sa sortie par l’Algérie et non le Maroc.

    Le Maroc et L’Algérie

    Mais c’est précisément l’un des objectifs que le royaume alaouite poursuit avec son offensive diplomatique, prévient le rapport : arracher à l’Algérie une influence dans la région, en termes économiques et militaires. « Le Maroc a annoncé un plan de réarmement sur cinq ans que de nombreuses sources considèrent comme le pilier pour atteindre la suprématie militaire régionale », notent les auteurs, qui chiffrent ces intentions à 22 milliards de dollars, avec le soutien des Etats-Unis et de l’Arabie saoudite.

     » L’armée qui a vu l’incident sur l’îlot de Perejil à l’été 2002 est bien loin. En près de deux décennies, les forces armées alaouites se sont dotées de nombreux moyens matériels tout en diversifiant leurs fournisseurs d’armes, permettant ainsi d’augmenter significativement leur catalogue de capacités militaires », affirment les chercheurs.

    Entre autres conclusions, le rapport de l’Institut pour la sécurité et la culture avertit que la course aux armements marocaine génère une « instabilité stratégique » à court et moyen terme en Afrique du Nord. Et ils ajoutent : « Le réarmement du Maroc et la consolidation de son contrôle sur le Sahara occidental pourraient, à plus long terme, signifier un défi pour l’intégrité territoriale de l’Espagne ».

    Voz populi, 06 mai 2021

    Etiquettes : Espagne, Algérie, Maroc, Afrique du Nord, armée, défense, menace militaire,

  • La collusion entre le Maroc, la France et Israël: Une hypothèse présente à l’esprit en Algérie

    La collusion entre le Maroc, la France et Israël: Une hypothèse présente à l’esprit en Algérie

    Le Jour d’Algérie, 22 avril 2010

    Ferhat Mehenni, un espion selon Echourouk. Une affaire d’une exceptionnelle gravité

    Une nouvelle affaire de corruption d’un genre plutôt inédit va éclater en Algérie, selon des informations rapportées par Echourouk sur son site. Elle ne concernerait plus des hauts fonctionnaires de l’Etat mais le responsable du MAK, Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, Ferhat Mehenni et serait doublée d’activités assimilées à du pur espionnage au profit de puissances extérieures à en croire Echourouk qui, en citant des sources qualifiées de «fiables», rapporte des faits et des chiffres précis, d’une exceptionnelle gravité. Que l’on en juge :

    1) Depuis octobre 2008, Ferhat Mehenni perçoit, selon Echourouk, une solde mensuelle de 13 000 euros, l’équivalent de 145 millions de centimes, de la part de Toudjni Mohamed, président d’une obscure association dénommée «Le sahara marocain». Lequel Toudjni n’est qu’un intermédiaire avec les services secrets de la monarchie. Ferhat Mehenni aurait également perçu la somme de 50 000 euros en France dans le double but de promouvoir par différents supports le MAK et la marocanité du Sahara.

    2) Ferhat Mehenni aurait reçu la somme de 200 000 euros pour l’impression et la diffusion de différents dépliants diffusés dans la région parisienne par l’intermédiaire d’un éditeur français acquis aux thèses marocaines sur le conflit avec le Sahara occidental et possédant de nombreux biens au Maroc.

    3) Les services secrets marocains ont épongé à hauteur de 30 000 dollars canadiens, les dettes que Ferhat Mehenni a contractées lors de son séjour à Montréal (loyers et diverses factures d’équipement et de consommation : restaurants, bar etc.).

    4) Une autre somme de 40 000 euros a été consacrée par les services de renseignement marocains aux activités du pseudo «Centre européen des affaires stratégiques» dirigé par Claude Monique, et qui n’est en réalité que le porte-voix desdits services.

    La collaboration de Ferhat Mehenni est requise, contre fortes rémunérations, selon ces informations, pour porter la dynamique d’une autonomie de la Kabylie à hauteur de l’autonomie prônée par le roi Mohamed VI au Sahara occidental.

    La portée médiatique de cette autonomie à l’échelle maghrébine est assurée par la «Voix d’Israël» qui lui a consacré un dossier : «La Grande Kabylie» et «L’autonomie régionale» au Maghreb. Une réunion eut lieu entre un agent du Mossad et Ferhat Mehenni. La politique algérienne y est dénoncée avec un parallèle entre le refus de l’autonomie kabyle du MAK et le refus de l’autonomie marocaine du Sahara occidental.

    Signalons que Ferhat Mehenni vient d’instaurer «un gouvernement autonome», selon une conférence de presse qu’il a donnée dans une région qui fut pourtant un des grands symboles de la révolution algérienne. En mars dernier, les services du Quai d’Orsay dirigés par Bernard Kouchner ont fait un état d’une rencontre avec le responsable du MAK, accompagné de Arezki Boussaid (responsable du bureau parisien) consacré à la «situation dramatique des rapports entre Paris et la Kabylie».

    Ainsi, se dessine une hypothèse que l’Algérie a eu constamment présente à l’esprit : la collusion entre le Maroc, la France et Israël. Loin de les apaiser, cette affaire ne fera qu’envenimer les choses, selon toute vraisemblance. Quant à Ferhat Mehenni, il y a une conséquence logique à sa volonté de séparer l’Algérie d’une de ses régions : tôt ou tard, il lui faut affronter le danger de la trahison. Et ce moment semble venu, si les informations rapportées par Echourouk s’avèrent exactes.
    A. K.
    Le Jour d’Algérie

    Source : Intifada sahraouie, 22 avril 2010

    Etiquettes : Algérie, MAK, Ferhat Mehenni, Maroc, Kabylie, autonomie, séparatisme,

  • A Lagouera, la Mauritanie est dans tous ses droits face au Maroc au statut d’agresseur occupant du Sahara Occidental

    A Lagouera, la Mauritanie est dans tous ses droits face au Maroc au statut d’agresseur occupant du Sahara Occidental

    par Maître Takioullah Eidda

    Le 14 novembre 1975, à Madrid, l’Espagne, alors puissance coloniale, signait un accord avec la Mauritanie et le Maroc, dit «Accord de Madrid».

    En vertu de cet accord, la région du Sud (Wadi Edahab), à savoir les villes de Dakhla, Awserd, El Argoub, Tichla, Legouéra, etc, revenaient à la Mauritanie et Lâyoun, Smara, Boujdour et tout le Nord revenaient au Maroc.

    Le 5 août 1979, un accord de paix fut signé entre la Mauritanie et le Front Polisario, lequel spécifie à son article 3 I.a) que:

    «La République Islamique de Mauritanie déclare solennellement qu’elle n’a et n’aura pas de revendications territoriales ou autres sur le Sahara Occidental».

    Nulle part dans cet accord, la Mauritanie n’a renoncé à son statut de «puissance administrante» de la partie du territoire qu’elle occupait. Cette réserve se comprend aisément aujourd’hui, compte tenu des enjeux relatifs à la sécurité de ses frontières et à l’incertitude entourant l’avenir du Sahara Occidental en tant que tel.

    Sans chercher à renégocier avec la Mauritanie et l’Espagne les termes de l’accord de Madrid du 14 novembre 1975, le Maroc a tout bonnement, unilatéralement et illégalement, annexé les parties Sud du territoire, délaissées volontairement par la Mauritanie dans la précipitation et l’écœurement.

    En revanche, la Mauritanie a tenu à conserver la bourgade de Lagouéra. Cette décision a été respectée par le Maroc, compte tenu de sa reconnaissance expresse, suivant l’accord de Madrid le 14 novembre 1975, de la souveraineté de la Mauritanie sur le Wad Edhahab.

    Alors, en vertu de quel droit, accord, traité ou reconnaissance internationale le Maroc peut revendiquer aujourd’hui un statut quelconque sur Lagouéra? AUCUN!

    Mieux: en tant que «puissance administrante», à laquelle l’Espagne a remis le territoire, la Mauritanie peut juridiquement et valablement demander au Maroc le retrait pur et simple de toutes les zones du Sud qui lui revenaient suivant l’accord de Madrid du 14 novembre 1975.

    Ce n’est pas parce que la Mauritanie a renoncé à toute revendication sur le Sahara Occidental, que cela lui enlève pour autant le droit de conserver et de gérer ce territoire en tant que «puissance administrante», en attendant un règlement définitif accepté par les parties et entériné par les Nations-Unies.

    Le jour où un tel règlement interviendrait, la Mauritanie a déjà reconnu, et le réitère à chaque fois que l’occasion se présente, qu’elle n’a pas de revendication sur le Sahara Occidental et qu’elle s’attache aux principes inviolables des Chartes de L’ONU et de l’Union Africaine relatifs au droit des peuples de disposer d’eux-mêmes et à l’intangibilité des frontières héritées de l’époque coloniale.

    Il est donc dans l’intérêt du Maroc de se tenir bien tranquille quand vient le temps de parler de la zone de Lagouéra, car elle met en évidence son statut d’occupant dans la partie Sud du Sahara Occidental, à l’instar de son statut dans le Nord de ce territoire: statuts de plus en plus décrié par les instances internationales, y compris par la Cour Européenne de Justice, laquelle a décidé, le 10 décembre 2015, qu’aucun pays européen ne peut inclure dans ses accords avec le Maroc le territoire qu’il occupait illégalement: le Sahara occidental.

    Maître Takioullah Eidda, avocat
    Nouakchott, Mauritanie.

    Libres opinions, 02.05.21

    Etiquettes : Mauritanie, Maroc, La Güera, Sahara Occidental, Accord Tripartie de Madrid,

  • Vidéo : Entretien avec Mokhtar Ould Daddah à propos de la nature des rapports entre le Maroc et la Mauritanie

    VIDÉO: ENTRETIEN AVEC MOKHTAR OULD DADDAH À PROPOS DE LA NATURE DES RAPPORTS ENTRE LE MAROC ET LE PEUPLE MAURITANIEN

    Dans une interview radiophonique réalisée et diffusée le 8 septembre 1960, soit environ trois mois avant la déclaration d’indépendance de la République islamique de Mauritanie, le président Mukhtar Ould Daddah a répondu à une question du journaliste Jean Lacoutoure concernant la revendication par le Maroc sur la Mauritanie et sa base historique et linguistique, en disant que les arguments historiques dans ce domaine ne valent absolument rien dire , car il n’est pas possible dans le monde contemporain des relations internationales de construire une revendication sur la base de justifications historiques.

    Il se demanda: que diraient les Français et les Allemands si les Espagnols protestaient contre le passé et pointaient du doigt une certaine période de l’histoire et disaient que Charlemagne (également connu sous le nom de Charlemagne ou Charles le Grand), ainsi que Charles Quint, avaient étendu son contrôle. sur la plupart de l’Europe un jour, faire de la France ou de l’Allemagne actuelle une partie De ou affilié à l’Espagne?

    La base historique des arguments de la revendication marocaine est fausse, dit Mokhtar, avant d’ajouter: L’Empire Cherifien n’a pas compris la nature de ses relations avec la Mauritanie;

    Que la prière au nom du Sultan soit faite à Tombouctou , un certain temps, ce qui est un fait historique qu’il ne nie pas , cependant la priére au nom du Sultan n’a jamais été faite en Mauritanie, ni à Ouadane, ni à Chinguetti, ni à Atar. , ni à Tjijka, ni à Tichit, ni même à Walata,qui étaient les villes historiques mauritaniennes habitées à cette époque et constituant un espace de vie urbaine.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=sTjVb8cgSC4&w=560&h=315]

    Si l’argument historique devait être utile dans notre monde actuel, il serait plutôt en faveur de la Mauritanie, car quiconque s’intéresse à l’histoire ne peut ignorer l’épopée des Almoravides ou le fait qu’ils sont des Mauritaniens sortis de la périphérie du fleuve Sénégal , en particulier la zone proche de notre nouvelle capitale, Nouakchott, pour traverser le désert et établir la ville de Marrakech.

    Puis il clarifie: si nous pointons l’histoire et partons d’elle, c’est la Mauritanie qui devrait avoir des revendications sur le Maroc, mais ce n’est pas l’impérialisme et elle ne veut absolument pas agir de cette manière.

    Source : Aqlame via Adrad.info, 5 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Mauritanie, Mokhtar Ould Daddah, revendications marocaines,



  • Algérie/ Un réseau de trafic de drogue dirigé par un Marocain démantelé a El Tarf

    Algérie/ Un réseau de trafic de drogue dirigé par un Marocain démantelé a El Tarf

    Selon un communiqué de la DGSN

    Un réseau de trafic de drogue dirigé par un ressortissant marocain a été démantelé par les services de sécurité de la wilaya de El Tarf.

    Selon un communiqué de la sûreté de wilaya de El Tarf, ce réseau criminel spécialisé dans le trafic de drogue est composé de douze (12) individus dont deux femmes et un ressortissant marocain.

    La même source a affirmé que cette organisation active le long des frontières ouest et est du pays sous la direction d’un ressortissant marocain.

    L’opération menée par les services de sécurité s’est soldée par la saisie de 30 kg de cannabis et quatre (4) véhicules utilisés pour l’acheminement des stupéfiants ainsi que pour les déplacements des trafiquants.

    Echourouk online, 05 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, trafic de drogue, cannabis, El Tarf,


  • Contribution – L’Algérie face à un plan de déstabilisation à la vénézuélienne

    Contribution – L’Algérie face à un plan de déstabilisation à la vénézuélienne

    Contribution de Mohsen Abdelmoumen – L’Algérie traverse une période très dangereuse à tous points de vue, principalement au niveau sécuritaire avec des opérations douteuses fomentées par des entités bien organisées, manœuvrant pour un agenda impérialiste et sioniste. Ce scénario nous rappelle le Venezuela où les forces réactionnaires à la solde de l’impérialisme américain ont voulu introniser un président non élu. Ce complot a échoué grâce à la mobilisation du peuple vénézuélien qui est resté fidèle au chavisme.

    En Algérie, les différents groupes subversifs qui servent l’agenda impérialiste poursuivent leur œuvre destructrice visant à démanteler l’Etat algérien et son Armée. Les oligarques et les makistes, alliés aux résidus du FIS déguisés en Rachad, ces derniers soutenus par la gauche et l’extrême-gauche – le surréalisme à l’algérienne ! – en panne d’analyse lucide et qui, décidément, se trompent d’époque, accentuent leur travail de sape méthodique pendant que les regards se perdent ailleurs. Seule l’armée se rend compte du danger et a alerté le peuple algérien via la revue El-Djeich dans son édition du mois de mai en parlant de «complots» de la part «de traîtres incités et soutenus par des parties étrangères» et déclarant que le peuple algérien et son Armée constitueront un mur «infranchissable» contre toutes les tentatives visant l’unité du pays, sa sécurité et sa stabilité. Cet éditorial très important intervient dans un moment crucial en évoquant l’existence de forces occultes qui veulent déstabiliser l’Algérie par tous les moyens. Nous n’avons pas cessé d’attirer l’attention sur les actions subversives des groupes comme Rachad, le MAK, les oligarques, ainsi que certains partis politiques alliés de ces groupes réactionnaires, tous unis pour détruire l’Algérie.

    L’Algérie des martyrs de Novembre est plus que jamais menacée de disparition si un sursaut patriotique ne se produit pas dans les plus brefs délais. Il est urgent d’effectuer une reprise en main de la situation, en frappant à la Poutine si nécessaire et, surtout, de neutraliser définitivement ces forces obscures qui veulent faire tomber l’Algérie sous un prétexte fallacieux, celui d’installer une «démocratie» importée et fabriquée dans les laboratoires de la DGSE et de la CIA. Le danger est imminent, les acteurs sont en place et le scénario est bien ficelé.

    La récente action des soi-disant pompiers voulant marcher sur la Présidence est très dangereuse et nous renseigne sur le degré de gravité de la situation car, après les pompiers et les faux pompiers (qui est derrière cette opération ? suivez mon regard…), nous risquons d’assister à d’autres plans plus périlleux encore, le but des traîtres visant toujours le démantèlement de notre Armée qui est le seul rempart face à l’offensive impérialiste contre notre pays. Le jeu est très clair et l’on remarque un bond qualitatif dans la subversion. Comment se fait-il que depuis le début du mois de Ramadhan et à la veille des élections législatives, les prix des légumes et des fruits flambent, des pénuries sont organisées, des grèves sont enclenchées ? L’heure est très grave et l’Algérie est à la croisée des chemins. Tous ces mouvements ne sont pas spontanés, tout est bien rodé et réglé comme une horloge, le timing est parfait pour frapper l’Algérie et sa colonne vertébrale, l’Armée nationale populaire. Le programme est préparé d’avance et a fait ses preuves au Venezuela où l’impérialisme a voulu destituer Nicolas Maduro, le président démocratiquement élu par son peuple, et installer à sa place Juan Guaido, la marionnette de l’impérialisme américain.

    Le rôle de certaines ambassades dans cette action de déstabilisation est flagrant. On voit, par exemple, les pantins de l’impérialisme et du sionisme posant pour des selfies avec l’ambassadeur de France. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est un pur hasard et que nous sommes complotistes. Le rôle de l’ambassade de France ainsi que celles d’autres pays est incontestable et les forces antinationales qui servent l’agenda de l’empire sont démasquées au grand jour. La France ne guérira jamais de la perte de l’Algérie, et on le constate régulièrement par ses manœuvres perfides. Pour convaincre les sceptiques, ce 21 avril dernier, un groupe de généraux français ont provoqué un séisme politique avec une lettre à Macron, le choix de la date nous rappelant le fameux coup d’Etat contre de Gaulle en 1961. Pourquoi les relais médiatiques de la France en Algérie n’en ont-ils pas parlé ? Nom d’une pipe, pourquoi restez-vous silencieux quand il s’agit de «Fafa» ? La trahison est malheureusement partout dans notre cher pays.

    La France qui agonise quotidiennement veut impérativement déstabiliser l’Algérie pour des raisons plus qu’évidentes, à savoir l’accaparement de nos richesses tout en se vengeant d’une défaite humiliante suite à une révolution qui les a fait sortir de l’Histoire et qui a entraîné la décolonisation de toute l’Afrique. La France restera toujours un ennemi avec, bien sûr, le Makhzen marocain larbin, qui accueille tous les félons et toutes les forces réactionnaires qui opèrent à partir du Maroc comme à l’époque où celui-ci servait de base arrière aux terroristes qui ont massacré des centaines de milliers d’Algériens. Aujourd’hui, le Maroc joue le rôle de la Colombie face au Venezuela, abritant tous les ennemis de l’Algérie et soutenant tous les groupes hostiles à l’Algérie et à l’Armée algérienne.

    Dans les mouvements houleux qui se produisent chaque jour, rien n’est spontané ou le fruit du hasard, ni les grèves, ni les pénuries, ni ce pseudo-mouvement populaire qui s’appelle le Hirak et qui est devenu un réel danger pour le pays, car il regroupe toutes les crapules et autres traîtres de la nation qui ont bouffé à tous les râteliers et qui se prennent pour des révolutionnaires, les révolutionnaires du vendredi saint. Ce Hirak, qui nous a tant enthousiasmés au début, est devenu une vraie calamité et symbolise la misère politique car il est incapable d’offrir une alternative. Il n’a pas pu participer à la construction d’une nouvelle configuration politique. Au contraire, il se limite à des manifestations rituelles, vides de sens et qui n’ont qu’un seul but : installer le chaos. Dans l’Algérie de 2021, des mercenaires à la solde de l’impérialisme scandent des slogans surréalistes comme «Moukhabarate irhabia» (services de renseignement terroristes). Montrez-nous dans quels pays on peut scander des slogans contre les services de renseignement ! «Madania machi askaria» (Etat civil et pas militaire). Dans quels pays au monde peut-on s’en prendre impunément à l’armée ? Essayez donc en France, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, et même au Maroc ! C’est hallucinant. Mais tout le monde s’en accommode. Et, bien sûr, les pétitions contre l’Algérie continuent à pleuvoir, des pseudo-opposants qui se sont empiffrés grâce à l’argent du peuple algérien font leur cinéma et d’autres «militants», tels Sisyphe, poursuivent leurs égarements, évoluant dans une sphère régressive qui les a menés droit dans les bras de tous les traîtres, oligarques, séparatistes du MAK, rachadistes du néo-FIS.

    Le danger est imminent, et à la veille d’une élection législative que ces forces occultes veulent faire capoter, l’échec du mouvement populaire est symbolisé par cette majorité silencieuse qui assiste à tous ces périls comme on regarde un match de foot, cette majorité silencieuse qui ne veut pas se mobiliser pour sauvegarder un pays pour lequel des millions de martyrs se sont sacrifiés. Elle ne se sent pas concernée par son propre destin. Quelle tristesse ! C’est une tragédie algérienne. L’abstentionnisme de cette majorité silencieuse qui renoue avec le «chacun pour sa poire» coûtera cher à notre pays. Pourtant, on a vu que ces groupes subversifs disposent de logistique et même d’armes. Ils n’attendent que le moment pour passer à l’action armée. Chacun sait que les terroristes de Rachad ou du MAK ne se transformeront jamais en mouvement pacifique. On connaît leur stratégie ainsi que tous leurs plans.

    Comment faire pour mobiliser le peuple face à ces groupes de mercenaires et de traîtres ? C’est une question très importante. Malheureusement, l’enjeu de la sauvegarde de l’Algérie ne semble pas intéresser grand monde. Or, toutes les forces réactionnaires à la solde de l’impérialisme recrutent. La stabilité de l’Algérie est vitale, et ces groupes de renégats poussent vers une confrontation entre l’Armée et le peuple. Ils commencent à attaquer la police et le DG de la police nationale qui sont des cibles de choix pour ces scélérats. C’est dans ce contexte qu’ils ont créé ce scénario catastrophique des pompiers, un de plus dans leur programme quotidien pour arriver à leurs fins, tous les moyens étant bons pour brûler l’Algérie.

    L’équation est compliquée et les enjeux sont tellement énormes que l’Algérie, face à toute cette hostilité, risque le pire. Il faut impérativement contrer le projet de démantèlement de notre patrie et de notre Armée, et je rends un hommage vibrant à nos soldats, les dignes fils du peuple, qui sécurisent les milliers de kilomètres de nos frontières par tous les temps. Je rends hommage aussi à ces braves soldats qui combattent le terrorisme dans les maquis où certains trouvent la mort. Ils nous protègent, montrons-leur notre reconnaissance en les protégeant à notre tour.

    Il faut sonner la mobilisation générale, tout le monde doit s’impliquer car les impérialistes et les sionistes redoublent de férocité. Prenons exemple sur le Venezuela où les patriotes ont mis en place des comités de vigilance. Là-bas, c’est le peuple et l’armée, ensemble, qui ont contré le plan impérialiste. Nous devons impérativement sauvegarder la souveraineté de notre pays et épauler notre Armée contre cette offensive terrible des néocolonialistes et impérialistes de tous bords, car aujourd’hui les alliances contre nature de forces occultes risquent d’être fatales. Le reste, c’est du bla-bla de salonnards. L’Algérie a besoin d’actions et non pas de parlottes vides de sens. Il faut une stratégie de résistance qui impliquera le peuple dans un projet national, consensuel et qui sera la continuité de l’œuvre des novembristes face à l’agenda des courants révisionnistes et autres charlatans de la politique. L’Algérie doit résister à tous les assauts impérialistes, et elle ne peut compter que sur ses fils authentiques.

    La génération qui a chassé le colonialisme nous a légué un pays en se sacrifiant. C’est le sang de nos martyrs qui a fondé l’Algérie. Notre génération à nous doit absolument réussir sa mission de sauvegarder ces acquis majeurs. Notre devoir est de défendre la souveraineté de notre pays contre toute tentative de démantèlement. Il s’agit d’une mission patriotique.

    Algérie Patriotique, 06 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, déstabilisation, Maroc, Makhzen, Israël,

  • Sahara occidental L’ambassadeur Antar Daoud recadre Jeune Afrique

    L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a rappelé, hier , que le soutien constant de l’Algérie à l’autodétermination du peuple sahraoui trouvait sa source dans le cheminement historique marqué par le recouvrement de l’indépendance après une longue et glorieuse guerre de libération nationale ayant permis au peuple algérien d’exercer son droit à l’autodétermination. 

    Dans une mise au point adressée à la direction de la publication de Jeune Afrique au sujet de l’infographie intitulée : «Front Polisario : une république ensablée» , parue dans le numéro 3100 du mois de mai 2021 de l’hebdomadaire, M. Antar souligne que «le soutien constant de l’Algérie aux peuples sous le joug de l’occupation et leur droit à l’autodétermination, en particulier pour les causes justes palestinienne et sahraouie, trouve sa source dans le cheminement historique marqué par le recouvrement de l’indépendance après une longue et glorieuse guerre de libération nationale ayant permis au peuple algérien d’exercer son droit à l’autodétermination». 
    Le diplomate s’indigne notamment du contenu du texte introductif de cette infographie qui laisse suggérer que l’Algérie, partie intéressée et non concernée à l’instar de la Mauritanie, soutient une cause vaine, qualifiant de «mirage la perspective de l’indépendance du Sahara occidental» .L’ambassadeur relève que l’infographie en question fait ressortir l’utilisation par la rédaction d’une carte du continent africain intégrant le territoire du Sahara occidental dans les frontières internationales du royaume du Maroc, et ce, en contradiction avec les faits établis par la légalité et le droit internationaux. 
    Et d’ajouter: «Nonobstant la ligne éditoriale de votre magazine, connue de tous pour, être défavorable au processus de décolonisation du territoire non-autonome du Sahara occidental et à l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, tel que prévu par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et celles de l’Assemblée générale des Nations unies, les exigences de la profession de l’information commandent l’objectivité et la rigueur quant à l’utilisation de supports, notamment les cartes géographiques qui doivent refléter les frontières internationalement reconnues». 
    A ce titre, il rappelle que les territoires du royaume du Maroc et celui du Sahara occidental sont deux territoires bien distincts et séparés, une réalité réaffirmée par différents instances internationales et régionales, à l’instar de la Cour internationale de justice (CIJ) de l’Union africaine (UA) et de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Ainsi, «toute illustration ne prenant pas en compte cette réalité est de nature à induire en erreur le lecteur», explique le diplomate. 
    L’ambassadeur s’interroge sur la persistance de Jeune Afrique, pourtant média d’essence panafricaine, à se faire héraut de l’occupation marocaine qui foule au pied d’un des principes fondateurs de l’UA et de l’ONU, à savoir, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il note, par ailleurs, que cette mise au point « n’a d’autres objectif que le souci de voir prévaloir une information complète, reposant sur des données factuelles irréfragables et susceptibles de permettre un échange sur la nature de cette question qui concerne la dernière colonie d’Afrique» .
    Cela dit, «je demeure persuadé que vous ne manquerez pas de prendre en compte, à l’avenir, ces éléments d’information que j’estime neutres et objectifs, permettant non seulement de garantir aux lecteurs une information fiable et authentique, mais également d’éviter d’induire l’opinion publique en erreur en employant des supports illustratifs altérés ne reflétant point la réalité du conflit», conclut l’ambassadeur d’Algérie à Paris.

  • Mise au point de l’ambassade d’Algérie en France : Respecter la frontière légale du Sahara Occidental

    Notre ambassadeur en France, Mohamed Antar Daoud, a adressé une mise au point au directeur du magazine prétendument panafricain « Jeune Afrique ». il y est reproché à son directeur, Béchir Benyahmed, d’avoir inclus le territoire du Sahara Occidental dans la carte marocaine illustrant l’article intitulé « La république ensablée », paru dans le numéro de mai de ce mensuel.

    L’heure n’étant plus aux « salamalec, notre ambassadeur commence par relever l’hostilité de ce média à la décolonisation du Sahara Occidental, territoire classé non-autonome par les Nations-Unies, et demeuré dernière colonies existant encore en Afrique. Nonobstant les opinions et penchants clairement affichés de ce magazine, nourri à la généreuse mamelle du Makhzen, il n’en est pas moins tenu de se plier au droit international, histoire de ne pas mentir à ses lecteurs, et de les induire en erreur.

    Le droit du peuple sahraoui à la tenue d’un référendum d’autodétermination est en effet retenu et adopté par l’ensemble des institutions internationales à l’image du conseil de sécurité, l’assemblée générale des Nations-Unies- et le conseil de sécurité et de paix de l’Union africaine, rappelle ainsi notre ambassadeur.

    Une leçon de géographie, d’histoire et de droit international semble s’imposer d’elle-même au regard de la mauvaise foi maintes fois affichée par ce médias dans ses articles et éclairages : Vous n’êtes pas sans savoir que le territoire du royaume du Maroc et le territoire du Sahara Occidental sont deux territoires bien distincts et séparés ; une réalité réaffirmée par les différentes instances internationales et régionales.

    Et de se demander à juste titre pourquoi le magazine Jeune Afrique continue à se faire le héraut du colonialisme marocain alors qu’en parallèle il prétend incarner sur les plans médiatique et politique l’essence-même du panafricanisme. Et d’espérer in fine, ironiquement sans doute, que ces importants éléments d’information seront pris en ligne de compte à l’avenir.

    Ali Oussi

    La Patrie News, 036 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Sahara Occidental, France, Jeune Afrique, Maroc, mape,

  • Jack Lang fréauente une personnalité trouble au Maroc

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    Jack Lang : cette personnalité trouble qu’il continue de fréquenter au Maroc

    Dans les colonnes de Paris Match, en kiosque jeudi 29 avril, on apprend que Jack Lang continue de fréquenter une personnalité très controversée dans le milieu politique, et à qui il a toujours apporté son soutien.

    Jack Lang n’a que faire des polémiques. En mai 2011, Dominique Strauss-Kahn était accusé par Nafissatou Diallo, une femme de chambre du Sofitel de New York, d’agression sexuelle. Une affaire qui avait contraint l’ancien ministre de l’Economie à renoncer à son éventuelle course à la présidentielle de 2012, lui valant également de nombreux désolidarisations au sein de la classe politique. Et si nombreux ont été ceux qui lui ont tourné le dos pour éviter le scandale, il y en a un qui lui a toujours été fidèle : Jack Lang. En effet, Paris Match précise que l’ancien ministre de la Culture l’a « toujours souvenu, même pendant le scandale su Sofitel », durant lequel il avait notamment dénoncé un « lynchage médiatique ».



    Et tandis que Dominique Strauss-Kahn vit désormais bien loin des ores du pouvoir, il se trouve que Jack Lang et lui se voient régulièrement à Marrakech, où il vit avec son épouse Myriam L’Aouffir. Une amitié quelque peu polémique, mais fidèle entre les deux hommes qui se soutiennent depuis plusieurs années. L’ancien ministre de la Culture avait d’ailleurs été l’un des premiers à défendre l’ancien directeur du FMI accusé d’agression sexuelle, qui avait dénoncé à l’époque un « acharnement » de « la part du système juridictionnel américain et du système médiatique en général ». « A aucun moment, il n’a été possible pour la défense de répondre et il faut encore attendre de nombreux jours avant que DSK soit en état de répondre dans des conditions d’équité », avait-il à l’époque expliqué, estimant même qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». Mais une accusation d’agression sexuelle tout de même…



    Le frère de Jack Lang coupable d’avoir tué un homme

    Une polémique que Jack Lang se fiche bien d’éviter ou non en continuant de fréquenter Dominique Strauss-Kahn, lui qui avait par ailleurs été beaucoup plus prudent lorsqu’en juin 1981, son frère Claude avait été accusé d’avoir tué un homme dans un bar de Nancy. Alcoolisé, il avait attaqué mortellement un homme, plaidant ensuite la légitime défense avant que les médecins ne lui diagnostiquent de lourds problèmes psychiatriques. Au lendemain de cette affaire, le ministre de la Culture avait alors présenté sa démission à François Mitterrand, que celui-ci avait refusé avant de gracier quelques années plus tard Claude Lang.

    Closermag, 29 avr 2021

    Etiquettes : Jack Lang, Dominique Staruss Kahn, DSK, Marrakech, Maroc,



  • Maroc : Manuel Valls rejette la faute sur la France et l’Espagne

    Bien que les États-Unis et l’Arabie saoudite aient montré leur soutien au Maroc sur la question du Sahara occidental, l’ancien Premier ministre français Manuel Valls demande à la France et à l’Espagne d’être plus claires sur leurs positions. Il affirme que c’est autour de l’autonomie sous souveraineté marocaine que ce problème doit être résolu.

    Le caractère marocain du Sahara occidental a été reconnu par les États-Unis depuis Donald Trump et la nouvelle administration de Joe Biden ne semblent pas vouloir revenir sur cette décision. Toutefois, l’ancien Premier ministre français Manuel Valls affirme que la France et l’Espagne ont des positions plus claires. « Sur la question du Sahara, la France et l’Espagne doivent être des partenaires loyaux du Maroc, dont le rôle est fondamental pour la stabilisation de la Méditerranée et de l’Afrique subsaharienne », a déclaré Manuel Valls, dans une interview accordée à l’influent MGH Partners, en rappelant la genèse de ce conflit.

    « Ce conflit (sur le Sahara) vient d’un monde qui n’existe plus, le monde des blocs, les restes de Yalta et ses conséquences sur un continent comme l’Afrique, tout cela est obsolète et la fiction qui est maintenue sur l’indépendance du Sahara existe encore dans certaines sphères politiques espagnoles », a-t-il dit, pointant du doigt le parti Podemos. « Au sein du gouvernement espagnol, il y a un allié minoritaire, le parti Pode, qui se limite à une vieille rhétorique de ce que devrait être le Sahara, refusant de voir la dynamique marocaine sur le terrain », a-t-il ajouté. Selon Manuel Valls, la France et l’Espagne souhaitent tendre la main au Maroc pour résoudre ce conflit.

    « Nous sommes très intéressés par une relation pacifique avec le Maroc, car les pays européens qui veulent le contraire, perdent toujours ! ». Qu’il s’agisse de la migration ou de la lutte contre le trafic de drogue, l’Espagne et la France sont directement touchées par les conséquences d’une lutte diplomatique », a-t-il poursuivi. « Je pense donc que la France et l’Espagne devraient être plus claires quant à leur soutien au Maroc au Sahara. Mais plus généralement, l’Europe aussi, qui ne devrait pas avoir d’enfants sur les rivages du Maroc pour utiliser un langage moins diplomatique », a-t-il déclaré.

    En revanche, Manuel Valls a affirmé que « Trump a eu raison de créer l’étincelle en activant la souveraineté du Maroc sur le Sahara », avant d’accepter « une dynamique considérable ». « Grâce à notre histoire commune, à nos intérêts convergents, nous avons ici l’opportunité de ne plus attendre et de quitter les vieux discours comme celui de l’indépendance du Sahara pour renouer avec le monde moderne », a-t-il ajouté.

    Bateo Libre, 02 mai 2021

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