Étiquette : Maroc

  • Maroc-Espagne : Melilla demande au gouvernement de « débloquer les files d’attente des documents en suspens » concernant les mineurs sous tutelle


    Le gouvernement de la ville autonome de Melilla, qui intègre le CPM, le PSOE et le Cs, a appelé l’exécutif central du PSOE et de Unidas Podemos à « débloquer les files d’attente de documents en attente » des mineurs non accompagnés pour les empêcher de recourir à d’autres méthodes pour se rendre dans la péninsule, dans laquelle beaucoup ont perdu la vie.

    Le conseiller des quartiers, de la jeunesse, de la participation citoyenne, de la famille et des mineurs, Mohamed Ahmed (CPM), a assuré qu’une plus grande attention aux besoins documentaires des mineurs sous tutelle qui doivent quitter les foyers à l’âge de 18 ans « éviterait que beaucoup d’entre eux ne se jettent à l’eau » avec l’intention de voyager comme clandestins dans les bateaux de passagers qui relient Melilla à Malaga, Almeria ou Motril (Grenade).

    Mohamed Ahmed a rappelé le cas d’un ancien réfugié qui a été retrouvé en avril dernier flottant déjà mort dans les eaux de Melilla après avoir péri dans sa tentative de voyage irrégulier vers la péninsule.

    Pour le responsable des politiques des mineurs, cette rationalisation dans la régularisation des documents est plus nécessaire maintenant « qu’est fermée la frontière avec le Maroc » depuis le début de la crise du coronavirus et l’impossibilité que beaucoup des anciens tuteurs ont de retourner dans leur pays d’origine.

    Le conseiller a assuré que son gouvernement s’engageait également à procéder à des rapatriements, mais a précisé que ces retours de mineurs ne peuvent se faire que « sous réserve que les conditions appropriées soient garanties », comme le fait de pouvoir retourner dans leur famille.

    La Vanguardia, 02 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Melilla, mineurs non accompagnés,

  • Maroc, Italie, Antibes… L’étonnant périple d’une baleine grise égarée en Méditerranée (vidéo)

    Pour la première fois en Méditerranée française, un baleineau a été observé à Bormes-les-Mimosas et à Mandelieu-La Napoule. L’habitat naturel de cet animal, qui a été vu au Maroc, puis en Italie en avril, est normalement l’océan Pacifique.

    Une baleine grise le long des côtes de la Méditerranée française ? Un animal a effectivement été a été observé pour la première fois ces derniers jours, a-t-on appris dimanche auprès du Réseau national échouages de mammifères marins.

    Il s’agit d’un baleineau âgé d’une quinzaine de mois environ et mesurant 8 mètres qui avait déjà été observé au Maroc début mars et en Italie ces dernières semaines, à Naples, puis Rome et Gênes. Selon toute vraisemblance, il s’est égaré en Méditerranée, une mer dont il tente de ressortir pour regagner son habitat naturel situé dans le Pacifique nord.

    Normalement du côté de la Californie et de l’Alaska

    « Un spécimen avait déjà été observé en 2010 en Méditerranée, à deux reprises, mais en Israël et en Espagne, c’est une première pour nos côtes françaises », a indiqué Adrien Gannier, vétérinaire et membre de ce Réseau, qui a lui-même observé cette jeune baleine vendredi 30 avril au large de Bormes-les-Mimosas (Var).

    La présence de cette espèce de baleine dans de telles eaux est tout à fait inhabituelle car sa population vit en grande majorité entre la Basse-Californie l’hiver et l’Alaska l’été.

    « Il est possible que cette baleine, née en Californie, se soit perdue en mer de Beaufort lors de sa première saison de nourrissage et qu’au lieu de redescendre vers le Pacifique, elle ait emprunté l’Atlantique avant de se retrouver piégée en Méditerranée », explique Adrien Gannier, qui fait également partie du Groupe de recherches sur le cétacé (Grec), une association basée à Antibes.

    Observée à Antibes, à Mandelieu-La Napoule et Bormes-les-Mimosas

    Observée d’abord à Antibes puis à Mandelieu-La Napoule jeudi 29 avril, dans les Alpes-Maritimes, elle avait ensuite été vue dans le port de Bormes-les-Mimosas vendredi, d’où les autorités portuaires ont réussi à la faire repartir vers le large.

    « Nous l’avons alors accompagnée dans son trajet vers l’ouest et laissée à un mille nautique du cap Bénat », raconte Adrien Gannier, qui espère que le baleineau va continuer sa route vers le golfe du Lion puis les côtes espagnoles avant de ressortir de la Méditerranée à Gibraltar et remonter ensuite l’Atlantique.

    Des plaisanciers ont pu la filmer.

    « Elle semble en assez bonne santé mais amaigrie car son mode de nourrissage ne convient pas à la Méditerranée », explique ce vétérinaire. Cet animal se nourrit en effet d’invertébrés présents dans le sable vaseux, ce qui est rare dans la région.

    Ouest France, 2 mai 2021

    Etiquettes : France, Maroc, Balaine grise,



  • Sahara occidental: les autorités d'occupation marocaines coupent l'électricité au domicile d'une militante politique sahraouie

    El Aaiun occupée – La militante politique sahraouie, Ennajat Akhenbela, a affirmé que les autorités d’occupation marocaines avaient coupé l’électricité à son domicile la nuit dernière parce qu’elle avait hissé le drapeau de la République Sahraouie au-dessus de sa maison.

    Ancienne prisonnière politique, la militante sahraouie a révélé dans une déclaration vidéo sur Twitter que les autorités d’occupation marocaines avaient coupé l’électricité à son domicile la nuit parce qu’elle a hissé le drapeau sahraoui au-dessus de sa maison, dans le cadre de la campagne nationale « Mon drapeau sur ma maison » dans laquelle elle s’est engagée, soulignant que cela ne l’empêcherait pas de poursuivre la lutte contre l’occupation marocaine, mais va plutôt augmenter sa force et son défi.
    EIle a également appelé « toutes les organisations internationales et des droits de l’homme à trouver une solution » et à mettre fin aux actions de l’occupation marocaine contre les militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    La militante politique sahraouie, Ennajat Akhenbela, avait été emprisonnée dans les geôles marocaines dans les années 80 en raison de sa lutte pour la cause sahraouie.
    Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Sultana Khaya, répression, Boujdour, 
  • L’absence d’un sous-marin met le Maroc en position de désavantage face à l’Algérie et l’Espagne (média spécialisé)

    Analysant la force navale espagnole, le site Info Defensa met en exergue les conclusions suivantes :

    L’année prochaine, cela fera 20 ans que le conflit de Perejil a eu lieu. Un détail de ce moment, qui est peut-être passé inaperçu, est l’écrasante puissance navale mobilisée par l’Espagne, alors que le Maroc n’a pas fait de même avec ses vaisseaux amiraux. Très probablement parce que l’Espagne a maintenu le sous-marin Tramontana à un point indéterminé du détroit de Gibraltar. D’autre part, l’Espagne aurait-elle mobilisé un tel nombre de navires si le Maroc avait eu une force sous-marine ?

    (…)

    L’Algérie et le Maroc sont les deux pays d’Afrique du Nord qui investissent le plus dans la défense. Avec une rivalité évidente, ils augmentent de manière inquiétante leur niveau de belligérance pour s’imposer comme une puissance régionale de premier plan.

    Au début du siècle, l’Algérie a provoqué un déséquilibre des forces en termes de puissance sous-marine en Méditerranée occidentale avec l’acquisition de quatre sous-marins de classe Projet 636M. Ces submersibles sont considérés comme les sous-marins conventionnels les plus silencieux du monde et sont surnommés « trous noirs ».

    Cette acquisition peut être comprise en fonction des principaux points de la politique étrangère algérienne :

    – Les relations plus que mauvaises avec le Maroc.

    – De bonnes relations avec la Russie.

    – L’instabilité de ses frontières en raison des groupes terroristes islamiques.

    – Politique énergétique.

    Mais ce qui définit l’Algérie comme une puissance déstabilisatrice dans la région, en référence à sa force sous-marine, c’est qu’elle possède déjà sa propre école de sous-marins pleinement opérationnelle et qu’elle a réussi à lancer un missile depuis un sous-marin vers la terre (Asuw). Une capacité que seul Israël possède dans toute la Méditerranée, du moins jusqu’à ce que les sous-marins nucléaires français de classe Barracuda soient pleinement opérationnels.

    Dans tout ce contexte, c’est le Maroc, principal rival de l’Algérie en Méditerranée occidentale, qui se trouve dans la situation la plus défavorable. Ne disposant d’aucune arme sous-marine à l’heure actuelle (ou dans un avenir proche) malgré son insistance à en acquérir, elle tente par tous les moyens de pallier la situation par des mesures secondaires visant à atténuer l’infériorité de l’Algérie avec des corvettes néerlandaises de classe Sigma, une frégate française de classe Fremm, la méga construction de la base navale de Ksar Sghir à dix miles au large de Ceuta ou, par exemple, en intensifiant les relations avec la France et les États-Unis.


    (…)


    L’effet dissuasif de l’arme sous-marine, une réalité qui a conduit à un déséquilibre des forces entre les puissances de la Méditerranée occidentale avec de nouveaux acteurs pertinents et a encore accentué l’incertitude constante dans la planification des opérations. L’exemple paradigmatique, comme nous l’avons vu, est l’Algérie, mais l’Espagne et la France espèrent renouveler leur flotte ; le Maroc est à la recherche d’un sous-marin, et l’attention portée aux nouveaux sous-marins acquis par les puissances se multiplie.

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Algérie, force navale, sous-marins,

  • Espagne : Des visages connus s’élèvent contre la suppression de l’arabe à l’école de langues d’El Ejido.

    Mercedes Milá, Carme Chaparro ou Eduardo Bandera, entre autres, se joignent à la campagne promue par les professeurs de langue arabe de toute l’Andalousie.

    Mercedes Mila, Carme Chaparro, le journaliste Fernando Ramos, la personnalité de la télévision Amor Romeira, le présentateur Eduardo Bandera, le collaborateur et présentateur de Mediaset, Víctor Sandoval… De nombreux visages connus ont élevé la voix sur les réseaux sociaux pour exprimer leur rejet de la décision du ministère de l’éducation du gouvernement andalou de supprimer le département de langue arabe de l’école officielle d’El Ejido.

    Une campagne promue par Íñigo González, qui, avec les professeurs de langue arabe des écoles officielles et des écoles secondaires d’Andalousie, ont envoyé une lettre au ministère régional de l’éducation dans laquelle ils soulignent l’importance de l’arabe dans les classes andalouses, et en particulier dans la ville d’El Ejido à Almería.

    Dans la lettre, ils affirment que « sous les effets transitoires de la pandémie de COVID 19 qui touche l’enseignement non obligatoire, l’heure n’est pas à la suppression totale des groupes et encore moins des départements ». Pour les professionnels de l’éducation, « l’offre de la langue arabe dans les centres éducatifs d’Andalousie se fonde sur le principe de l’interculturalité en tant que réponse à la nécessité sociale d’établir des liens basés sur le dialogue et l’égalité avec la communauté arabe vivant dans nos villes, et contribue à une meilleure intégration des filles et des fils des familles arabes qui ont décidé d’émigrer vers notre terre ».

    ILS SOUTIENNENT QUE L’ENSEIGNEMENT DE L’ARABE ENRICHIT LA VIE SOCIALE ET CULTURELLE.

    Ils font valoir auprès du ministère de l’éducation que « l’arabe est l’une des six langues des Nations unies et compte 300 millions de locuteurs. Son enseignement contribue non seulement à accroître la possibilité d’élargir les horizons professionnels des Andalous, mais aussi à enrichir la vie sociale et culturelle ».

    Ainsi, ils soulignent que la promotion de l’enseignement de l’arabe contribue à améliorer et à renforcer les étroites relations humaines, culturelles, économiques et diplomatiques qui ont uni et continuent d’unir l’Andalousie au monde arabe en général et aux pays du Maghreb en particulier, notamment au Maroc.

    Pour le collectif d’enseignants « le succès de la part du ministère régional de l’éducation pour implanter la langue arabe dans les écoles secondaires d’El Ejido est tronqué par la suppression de cette même langue dans l’EOI de la même municipalité, et les étudiants ne peuvent pas terminer l’étude ou certifier ces connaissances ».

    ILS DEMANDENT À L’ÉDUCATION DE REVENIR DE TOUTE URGENCE SUR LA DÉCISION DE SUPPRIMER LE NIVEAU DE BASE.

    Pour toutes ces raisons, ils demandent à l’Education de « révoquer de toute urgence la décision de supprimer le niveau de base et donc le département d’arabe de l’école de langue officielle d’El Ejido ».

    Pour l’Assemblée de la nation andalouse d’Almeria, dans les villes d’Almeria, comme El Ejido, où est installée une importante communauté arabophone, « il est essentiel d’enseigner l’arabe, car cela permet d’améliorer et d’établir des relations humaines, sociales, de travail, culturelles et de toute nature entre la population autochtone et immigrée ».

    « Mais il est clair que les institutions, y compris la Junta de Andalucía, ne s’intéressent qu’à assurer le profit économique des multinationales et l’exploitation de la classe ouvrière et, d’autre part, elles se fichent des gens, de la coexistence et du bien-être des classes laborieuses », ont-ils condamné.

    Diario de Almería, 02 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Andalousie, langue arabe, enseignement, Ecole de Langue, El Ejido,

  • Prensa Latina : Cuba ratifie au Maroc la volonté de partager ses expériences

    Rabat, 1 mai (Prensa Latina) L’ambassadeur cubain au Maroc, Javier Dómokos, a ratifié aux autorités du pays africain la volonté de son gouvernement de partager des expériences dans les domaines de la santé et de la biotechnologie, a-t-on appris aujourd’hui de sources diplomatiques.

    Dans le dialogue avec le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb, le représentant cubain a présenté les avancées de la plus grande des Antilles dans ces matières, qui jouissent d’un grand prestige et d’une reconnaissance internationale.

    Au cours de l’échange, M. Dómokos a évoqué le potentiel de Cuba dans le domaine de la biotechnologie et de la recherche scientifique, et a donné comme exemple l’Heberprot-P, un médicament innovant pour le traitement de l’ulcère du pied diabétique, commercialisé ici.

    D’autres sujets d’intérêt commun abordés lors de la réunion concernaient les actions de chaque pays pour faire face à la propagation du SRAS-CoV-2, à l’origine de la pandémie de Covid-19, et les leçons que la maladie laisse en termes de souveraineté technologique et de médicaments.

    La nation antillaise développe actuellement cinq vaccins candidats pour lutter contre le virus mortel, dont deux, Soberana 02 et Abdala, sont en phase trois de test.

    Les gouvernements de La Havane et de Rabat ont annoncé le 21 avril 2017 et procédé au siège de la Mission permanente de Cuba auprès des Nations unies à la signature du rétablissement des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs.

    Prensa Latina, 01 mai 2021

    Etiquettes : Cuba, Maroc, échange,


  • Provenant du Maroc, quatre pateras arrivent à Lanzarote en 24 heures seulement

    Quelque 263 occupants sont arrivés aux îles Canaries dans sept barges le dernier jour d’avril.

    Un nouveau bateau, avec 20 membres d’équipage, a été localisé samedi matin dans les eaux de Lanzarote, après avoir reçu un appel de détresse du Maroc. Comme le rapporte le Consortium pour la sécurité et les urgences, le Centre de coordination des urgences et de la sécurité (CECOES) 1-1-2 du gouvernement des îles Canaries a reçu un appel du Maroc signalant qu’un bateau avec trente immigrants était à la dérive après être tombé en panne de carburant.

    La nuit dernière, un bateau avec 32 personnes à bord a été secouru alors qu’il naviguait vers les îles Canaries, comme l’ont rapporté à Europa Press des sources du Secours Maritime.

    Vers 03h00, le centre de contrôle de sauvetage maritime de Las Palmas a reçu une alerte de la Garde civile signalant un écho suspect, possiblement une patera, à environ 4 miles d’Arrecife (Lanzarote).

    Le centre de contrôle a mobilisé le salvamar « Al Nair », qui s’est rendu dans la zone et qui, vers 3 h 50, a aperçu la yole et a procédé au sauvetage des 32 personnes qui se trouvaient sur le bateau, 28 hommes et 4 femmes, tous d’origine maghrébine.

    Avec eux à bord, le salvamar s’est rendu à Arrecife, où le débarquement a eu lieu vers 04h00 et où ils ont été assistés par le personnel médical du Service d’urgence des Canaries (SUC) et de la Croix-Rouge.

    263 occupants de sept barges le dernier jour d’avril

    Le dernier jour du mois d’avril s’est achevé aux Canaries avec l’arrivée de quelque 250 personnes, parmi lesquelles plusieurs femmes et enfants, dont un bébé né quelques heures auparavant dans une yole, que le Salvamento Marítimo a secourus des sept barges dans lesquelles ils voyageaient, puis débarqués à Gran Canaria et Lanzarote.

    La journée de vendredi a commencé par l’interception, près de la côte de Tinajo, à Lanzarote, d’une yole avec trois occupants, tous d’origine nord-africaine et parmi lesquels se trouvait une femme, qui affirment que leur bateau, parti d’Agadir il y a trois jours, transportait douze personnes, dont on ignore où elles se trouvent.
    Quelques instants plus tard, le Guardamar Talía est parvenu à secourir, près de la côte sud-est de Gran Canaria, 45 occupants d’un esquif, tous subsahariens et apparemment en bonne santé, parmi lesquels 22 femmes et cinq enfants, dont une fillette née quelques heures plus tôt dans l’embarcation, une naissance qui a alerté les immigrants eux-mêmes lors d’appels téléphoniques passés à l’ONG Caminando Fronteras et aux services d’urgence.

    Après midi, et alors que le nouveau-né, sa mère et le reste des membres de cette expédition étaient déjà sains et saufs à Gran Canaria, le même Guardamar Talía est parti à la rencontre de deux embarcations pneumatiques qui avaient été repérées par l’avion Sasemar 103, qui a été mis à contribution alors qu’elles naviguaient à 88 milles au sud d’Arguineguín avec un total de 117 occupants (52 et 65, respectivement), dont 9 femmes et 4 enfants, selon des sources de l’entreprise publique, qui ont informé Efe ce samedi.

    Après avoir effectué ce service avec succès, un hélicoptère et deux bateaux du sauvetage maritime sont allés à la rencontre de deux nouveaux bateaux aperçus vers Gran Canaria et d’un troisième sur le point d’atteindre Lanzarote.

    Dans le premier des trois bateaux, un esquif en bois repéré par un voilier à 68 kilomètres au sud de Gran Canaria, voyageaient 34 immigrants d’origine subsaharienne, 24 hommes et 10 femmes, qui étaient assistés par l’équipage du Salvamar Macondo.

    Ce même navire Salvamento a également secouru, à trois miles au sud de Gran Canaria, les 26 occupants d’un autre bateau qui avait été repéré par un navire marchand naviguant dans la zone. Les membres de cette expédition étaient 24 Subsahariens, dont 14 femmes, et deux Nord-Africains.

    Enfin, près de la côte nord de Lanzarote, le Salvamar Al Nair a sauvé d’un autre bateau 38 immigrants maghrébins, dont trois femmes et six possibles mineurs qui, après avoir été débarqués à Arrecife, ont déclaré être partis il y a cinq jours de Safi, à l’ouest du Maroc, selon des sources du Consortium d’urgence de l’île.

    Aux 263 personnes secourues ce vendredi près des côtes de Gran Canaria et de Lanzarote se sont ajoutées, après 04h30 ce samedi, 32 autres personnes d’origine nord-africaine, parmi lesquelles 4 femmes et six possibles mineurs qui ont assuré à leur arrivée à Arrecife qu’ils étaient partis il y a quatre jours d’Agadir, selon les mêmes sources du Consortium.

    La Provincia.es, 01 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, pateras, migrations Iles Canaries, Lanzarote,

  • Rumeurs infondées : « les musulmans du Maroc vivent à 80 % de l’aide sociale »

    Non, il n’y a aucune preuve que « les musulmans du Maroc vivent à 80 % de l’aide sociale ». C’est une figure inventée

    Il s’agit d’un audio où une voix masculine assure qu’ »en Catalogne, les musulmans du Maroc vivent avec 80% des prestations sociales et sept mille d’entre eux ne résident même pas en Espagne ». Ce contenu nous est également parvenu par le biais des sites web d’Alerta Digital (2017) et de La Gaceta (2017).

    Une figure inventée : nous avons retracé l’origine de cette affirmation et il n’existe aucune donnée, document ou étude pour la soutenir.

    Il n’y a pas d’aide par religion ou par nationalité. Il n’y a aucune preuve de ce chiffre car il n’existe aucune trace d’aide basée sur la religion. Cela nous a été confirmé par le département du travail, des affaires sociales et de la famille de la Generalitat de Catalunya, qui est chargé de la gestion des prestations sociales.

    Les prestations sont accordées à toutes les personnes « qui remplissent une série de conditions, elles bénéficient de l’aide comme les autres personnes, d’une autre religion ou sans religion », nous dit le ministère du travail.

    Ni l’Institut national de la statistique (INE) ni la Direction générale des affaires religieuses du département de la justice de la Generalitat de Catalunya ne disposent de données démographiques sur le nombre de musulmans en Espagne et, par conséquent, il n’est pas possible de savoir si 7 000 personnes vivent ou non en dehors du pays.

    Pour recevoir la Renta Garantizada de Ciudadanía en Catalogne (équivalent de la Renta Mínima de Inserción), vous devez être inscrit en Catalogne et suivre les cours de formation qu’ils proposent, car cette aide est liée à une demande d’emploi.

    Si vous quittez l’Espagne, pouvez-vous continuer à recevoir l’aide ? Non, elle est liée à une formation et vous devez assister [physiquement] à cette formation, l’idée étant de trouver un emploi », nous assure-t-on au ministère du travail.

    Maldita.es, 27 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, migration, rumeurs, xénophobie, aide sociale,

  • Que nous veut le Maroc? Le makhzen hisse le drapeau israélien à quelques encablures des frontières de l’Algérie

    Le journaliste indépendant Ali Lmrabet considère, dans un tweet, que lorsqu’«un groupe de personnes vont, sous la protection de l’Etat marocain, dans un lieu précis et symbolique de la frontière» (algéro-marocaine), pour exhiber les symboles de l’entité sioniste, «c’est une manifestation politique». Il n’a pas tort.

    A quoi joue le Makhzen? En exhibant aux frontières algéro-marocaines, les symboles de l’entité sioniste, pense-t-il pouvoir faire peur à l’Algérie? Ou peut-être réussir à exaspérer sa population? Quel message cherche réellement à faire passer le Maroc à travers une énième provocation, autre la réalité bien connue qu’il soit un voisin sournois et belliqueux. Tellement sournois que l’Algérie doit décrypter ce qui se cache derrière les derniers agissements bas et abjects du royaume qui a autorisé un groupe d’israéliens et de Marocains, des promoteurs touristiques dit-on, à observer un sit-in à Oujda près de la frontière algérienne.

    La veille et dans la même ville, les autorités du Makhzen avaient interdit un rassemblement de soutien au peuple palestinien. Ce qui confirme qu’il ne s’agit là que d’une provocation. Mais pas uniquement envers l’Algérie et son peuple mais aussi envers le peuple marocain, comme l’a affirmé le journaliste indépendant Ali Lmrabet. Ce dernier considère, dans un tweet, que lorsqu’ «un groupe de personnes vont, sous la protection de l’Etat marocain, dans un lieu précis et symbolique de la frontière» (algéro-marocaine), pour exhiber les symboles de l’entité sioniste, «c’est une manifestation politique». Il n’a pas tort. Car ce droit des Israéliens à manifester, à quelques mètres du sol algérien, n’est qu’un début. Bientôt ces derniers vont carrément occuper les terres et s’ériger comme les nouveaux voisins de l’Algérie. La démarche est déjà en cours et seul le front de soutien à la Palestine a compris le grand complot qui se trame contre son pays.

    Ce dernier ne cesse de dénoncer la visée du groupe sioniste «Mehadrin» qui s’est lancé dans la location des terres agricoles marocaines à vue d’oeil. Mehadrin veut accaparer 455 hectares de terres agricoles! N’est-ce pas ainsi qu’a commencé la spoliation de la terre palestinienne? Israël se cherche-t-elle une nouvelle Palestine? Si c’est le cas, le Makhzen lui prête bien le flanc en optant pour l’hypothèque de la sécurité alimentaire du Royaume au bénéfice de l’entité sioniste.

    Le Maroc qui a décidé de normaliser ses relations avec Israël contre la reconnaissance de l’ex-président américain Trump de la marocanité du Sahara occidantal, jubile sûrement en pensant avoir créé autant de désagrément à l’Algérie avec la présence sioniste dans sa proximité directe. Mais dans cette démarche belliciste, le roi risque de perdre sa couronne et son royaume. Dernièrement, faut-il le rappeler, le Maroc a recouru à un tir de drone, pour assassiner un commandant de la Gendarmerie nationale sahraouie. Une opération réussie grâce à l’assistance israélienne. L’usage de drones suppose l’existence d’un satellite capable d’orienter l’appareil et de lui fournir des détails très précis sur sa cible. Plus qu’une opération militaire, il s’agissaitt là d’une action politique et d’une grave escalade à nos frontières.

    Ultime provocation, Rabat ouvrait la voie à Israël par l’usage de ses drones pour se positionner désormais comme une troisième partie au conflit dans le Sahara occidental. L’entité sioniste planifiait de longue date une telle intervention pour un pied au sud de l’Algérie. Elle pense sûrement réussir, mais c’est compter sans l’entêtement de l’Algérie à préserver sa souveraineté. Certes, le Maroc a réussi à rapprocher la menace sioniste. La situation est grave, mais elle l’est pour le royaume encore plus que pour l’Algérie. Mohammed VI devrait bien revoir ses calculs car l’ogre qu’il pense avoir approvisionné pour avaler son voisin risque bien de se retourner contre lui. Quant à l’Algérie, elle saura bien se défendre.

    L’Expression, 2 mai 2021

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  • Les investissements chinois en Algérie et au Maghreb inquiètent l’Occident

    Les forts investissements chinois au Maghreb, principalement en Algérie, inquiète l’Occident. Le sujet a été assez important pour prendre une bonne place dans la Une du site spécialisé « InfoGuerre ». « Au carrefour de l’Europe et de l’Afrique, possédant une place stratégique au cœur de la méditerranée, disposant de réserve en matière première conséquente, se trouve le Maghreb. Composé de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie, de la Lybie et enfin de la Mauritanie le Maghreb se situe aux croisements des intérêts stratégiques, économiques et politiques de demain », dit le site stratégique.

    Et de constater : « La France elle s’est imposée comme l’acteur extérieur principal au Maghreb depuis plus d’un siècle. Depuis la décolonisation elle garde une influence extrêmement forte et a tissés des liens profonds avec les différents acteurs en place. Plus que jamais pourtant ce lien semble être mis à mal par des enjeux de nature économiques et géopolitiques. Sa posture est qualifiée de paternaliste et attentiste au regard des enjeux actuels et les rares initiatives d’envergures peinent à convaincre de leurs réussites et sont constamment contester dans leurs efficacités. Les pays du Maghreb se tourne maintenant pleinement vers l’extérieur dans l’espoir de s’émanciper de manière définitive. Ils cherchent désormais des partenaires économiques et politiques capable de les épauler dans leurs transformations.

    Toutefois, l’Europe et plus particulièrement la France, « ne compte pas se laisser faire et se détacher aussi facilement ». En ressors une lutte d’influence et de propagande qui mélange soft-power et contrats commerciaux entre la Chine, la France et les pays du Maghreb.

    Pour InfoGuerre, l’Algérie est le partenaire historique de la RPC au Maghreb: elle concentre presque la moitié des exportations dans la région avec 7.6 milliards de dollars en 2016 loin devant le Maroc et ses 3 milliards et est le premier partenaire économique du pays. L’industrie du BTP est particulièrement développée avec la construction de projets pharaoniques comme l’autoroute est-ouest, la grande mosquée d’Alger etc.

    Ce qui inquiète l’Occident encore plus, c’est la propension des Chinois à s’étendre dans les espaces qu’ils investissent sans soulever de vagues politiques ou militaires. Les Chinois « jouent » commerce et s’en tiennent là. Par contre, avec les Français et les Américains, en règle générale, il y a toujours une arrière-pensée politique, militaire ou autre, ce qui exaspère, au final, peuples et Etats de la région maghrébine. D’où aussi, la percée des uns et le recul des autres. Ce qui inquiète le plus les pays de la région maghrébine et sahélienne, c’est que la région va servir ( elle sert déjà) d’aire de jeu de Monopoly aux stratégies des puissances…

    L’ExpressDz, 8 déc 2020

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