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  • Les conseils du marocain Tahar Ben Jelloun au président Macron sur l’armée algérienne

    Par Kamel M. – Le Franco-Marocain Tahar Ben Jelloun s’est fendu d’une tribune pleine de haine à l’égard de l’armée algérienne. Dans son pamphlet publié dans les médias marocains mais destiné au président français, il agonise ce dernier de sottises. Qu’est-ce que le plumitif du Makhzen inspire-t-il donc à Emmanuel Macron ? Que la France «découvre avec stupeur ce dont sont capables les généraux qui tirent les ficelles du pouvoir derrière M. Tebboune». Et qu’est-ce qui lui fait dire cela ? La lettre signée par des généraux à la retraite au pensionnaire de l’Elysée, dans laquelle ils lancent une alerte sur la situation générale qui prévaut en France.

    «Elle [la France, ndlr] a une petite idée de ce que le Maroc subit depuis presque un demi-siècle, tout en gardant son calme», lâche-t-il, en accusant Macron d’être «naïf» en découvrant qu’«il n’y aura jamais de paix entre la France et l’Algérie» à cause des «généraux d’Alger». Tahar Ben Jelloun reprend, en fait, implicitement, le slogan des islamistes algériens incarnés par le mouvement Rachad, qui appellent à dépourvoir l’Algérie de sa colonne vertébrale, l’Armée nationale populaire (ANP) qui empêche la réalisation des plans ourdis contre le pays pour la faire se soumettre à la vague de normalisation avec I’entité sioniste. Normalisation qui s’inscrit dans le plan de reconfiguration du Grand Moyen-Orient, incluant le Maghreb, et qui passe forcément par la destruction de tous les régimes arabes non monarchiques qui constituaient un bouclier contre l’expansionnisme israélien et portaient aide et assistance au peuple palestinien. De tous ces Etats – Irak, Syrie, Yémen, Libye –, seule l’Algérie est encore debout. Tahar Ben Jelloun s’en mord les doigts.

    «Rancœur et haine sont à l’œuvre au sein de l’armée [algérienne]», lance-t-il, en rappelant à Macron ce que le Maroc «subit […] tout en gardant son calme». «Rien n’est possible avec ces généraux. Ni la diplomatie ni les intérêts financiers», renchérit-il, en produisant un extrait de naissance des généraux algériens, «très majoritairement âgés entre 75 et 90 ans». Bien lire «90 ans» !

    «Le Maroc, se plaint-il au président français, pourrait raconter à la France toutes les diverses manigances que ce pouvoir haï par le peuple entreprend sur la scène internationale afin d’empêcher la consolidation de son intégrité territoriale. Aucune négociation n’a été possible. Aucune main tendue n’a été accueillie. Aucune volonté d’ouvrir les frontières n’a été acceptée. Refus systématique. Insultes et diffamations en tous genres contre le Maroc et son peuple.»

    «Tous les compromis avancés par le Maroc pour une solution politique et juste dans l’affaire du Sahara n’ont pu aboutir. Le lobby pro-algérien est dynamique. Il a essayé, en vain, de faire annuler par le nouveau président américain, Joe Biden, les accords d’Abraham où l’Amérique reconnaît la marocanité du Sahara. Des préparatifs à la guerre sont connus», geint le romancier, en conseillant à la France, entre deux sanglots, de «réaliser que l’Algérie s’érigera toujours en ennemi de sa politique».

    Et Tahar Ben Jelloun d’arriver à l’essentiel : «Le mieux à faire [pour la France, ndlr] est qu’elle suive l’exemple américain et reconnaisse la marocanité du Sahara», puisque le «pouvoir militaire» à Alger «a besoin d’un ennemi traditionnel et éternel – un véritable fonds de commerce – pour masquer ses magouilles que le courageux peuple algérien ne cesse de dénoncer dans des manifestations dignes et disciplinées, depuis plus de deux ans».

    Et que dit Tahar Ben Jelloun sur les «manifestations dignes d’un peuple courageux» dans son propre pays ? Sur les enseignants réprimés à Casablanca ? Sur les femmes mulets à Ceuta ? Sur ses concitoyens qui crèvent de faim à Fnideq et qui menacent d’entrer en Algérie pour y retrouver un minimum de dignité ? Sur les généraux baisemain de son roi Mohammed VI ? Face à ces terribles vérités, le prosateur devient borgne, bègue et dur d’oreille.

    Algérie Patriotique, 30 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, France, Tahar Benjelloun, Emmanuel Macron,

  • Les mensonges marocains sur l’économie algérienne

    La guerre marocaine contre l’Algérie se poursuit, et rien n’arrête le Makhzen dans sa sale besogne de saper l’opinion publique algérienne en distillant des fakenews et des mensonges quant à la réelle situation socioéconomique et politique, malheureusement digérées facilement par certains algériens naïfs, ou totalement au service de sa Majesté.

    Dernièrement le site du Makhzen Afrik.com, établi à Dakar au Sénégal, à l’origine de la fakenews et du mensonge du « décès » du président Tabboune,en novembre 2020, lors de son hospitalisation en Allemagne, récidive via un autre mensonge portant le titre « PIB : le Maroc bientôt plus riche que l’Algérie, selon le FMI » , malheureusement relayé par le média russe Sputnik , via l’article publié le 28 avril 2021 (Sans vision stratégique, l’Algérie n’aura aucune chance : pour le FMI, le Maroc prendra le dessus en 2006)

    En consultant les notes du FMI, la Banque Mondiale et la Banque Africaine du Développement, il s’avérait que les conclusions du site Afrik.com, relayé par Sputniknews.com, sont totalement erronées.

    Le site propagandiste du Makhzen indique que l’Algérie et le Maroc sont respectivement les 4ème et 5ème économies africaines en termes de l’importance de leur produit intérieur brut (PIB), un classement qui sera inversé en 2025.
    Pour en savoir plus sur ces données, Algérie54.com, interrogera l’expert international en bourse et Énergie, Nouredine Leghliel, établi en Suède, et qui soulignera sans ambages que les conclusions avancées sont erronées, et ne sont nullement d’une institution financière internationale comme le Fonds Monétaire International FMI.

    Pour Nouredine Legheliel, « c’est difficile à prévoir. Primo pour que le Maroc arrive à avoir un Pib de 160 milliards de dollars il faut qu’il atteindra une croissance économique d’au moins 5 % par an jusqu’ en 2026. Chose qui n’est pas à sa portée quant à la crise sanitaire qui prévaut actuellement et qui affecte l’économie mondiale. Secundo, la vision pessimiste des conclusions du FMI sur l’économie algérienne, avancées par le site Afrik.com, n’est pas logique et la prévision est erronée. Pourquoi ? L’Algérie a déjà un Pib de 152 milliards de dollars. Mathématiquement parlant, pour que le PIB du Maroc arrive à dépasser celui de l’Algérie il faut que le PIB de l’Algérie reste inchangé durant ces 6 ans qui nous séparent de 2026. Chose qui est improbable ».

    Il ajoutera en substance » Ensuite le PIB du Maroc est une énigme car les exportations marocaines sont les exportations des entreprises étrangères établies au Maroc. C’est un jeu d’écriture comptable. L’argent de ces entreprises n’ira pas aux marocains, tous les investissements Directs dont se vante le Maroc, ne génèrent que 900 millions de dollars à la monarchie. Tout ce qui brille n’est pas encore or. L’économie algérienne est rentière, elle est dépendante des revenus des hydrocarbures qui iront à l’opposé du Maroc, au Trésor Public Algérien.

    Pour en savoir plus, nous avons consulté les notes du FMI, et qui indiquent ceci « l’économie algérienne est principalement tirée par les hydrocarbures et l’investissement public. Les hydrocarbures représentent 98% des exportations, 60% des recettes fiscales et 19% du PIB. De tous les produits énumérés, le pétrole est le plus touché par Covid-19. Avant même l’arrivée du virus en Algérie, l’affaiblissement de la croissance du PIB s’expliquait par la tendance négative de la production et des prix des hydrocarbures,

    ainsi que par la faible diversification de l’économie algérienne. Un ralentissement de la croissance a également été enregistré dans les secteurs de la construction, des travaux publics et du logement, de l’agriculture et du commerce. Du côté de la demande, la croissance de la consommation privée a chuté de plus de moitié entre 2012 et 2019 car elle a été fortement impactée par la volatilité des prix du pétrole, le ralentissement des importations qui en résulte et l’incertitude politique. Selon les prévisions mises à jour d’avril 2021 du FMI, en raison de l’épidémie de COVID-19, la croissance du PIB est tombée à -6 % en 2020, mais elle devrait remonter à 2,9 % en 2021 et se stabiliser à 2,8 % en 2022, sous réserve de la reprise économique mondiale post-pandémie.

    La croissance du PIB algérien devrait augmenter cette année pour atteindre 2,9%, contre une forte baisse en 2020, estimée à -6%, a indiqué le Fonds monétaire international dans son dernier rapport sur les Perspectives économiques mondiales. Toutefois, la croissance du PIB algérien devrait légèrement baisser à 2,7% en 2022, selon les estimations du FMI.

    Le déficit du compte courant, qui a atteint 10,5% du PIB en 2020, devrait baisser en 2021 à 7,7% du PIB et à 8,7% du PIB en 2022, a indiqué le rapport de l’institution de Bretton Woods.

    Pour la Banque Africaine du Développement, la croissance de l’économie algérienne devrait rebondir en 2021 pour atteindre 3,4%, après le recul de son PIB l’année dernière en raison de la pandémie de Covid-19.

    “La croissance pourrait revenir dès 2021 à partir du moment où les vaccins permettraient un contrôle mondial de la pandémie, ce qui redynamiserait l’économie mondiale. Dans ce cas de figure, il se produirait un rebond important de la croissance réelle estimée à 3,4 % du PIB en 2021”, a précisé la BAD dans son nouveau rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique 2021, publié dernièrement. Pour l’année 2022, la BAD table sur une croissance du PIB algérien de 2,9%.

    La même institution prévoit un retour à un niveau élevé de croissance permettrait à l’Algérie une réduction “importante” de son déficit budgétaire global qui passerait de 13,6% du PIB à 10,3% en 2021 et à 8,7% en 2022.

    La tendance serait similaire pour le déficit de la balance courante, qui serait ramené de 14,8% du PIB à 13,8 % en 2021 et 11,1 % en 2022, ajoute la même source.

    La Banque Mondiale (BM) abonde dans le même sens, en prévoyant dans sa dernière note de conjoncture sur l’Algérie, une croissance économique de 3,8% en 2021 contre une décroissance en 2020 induite par le coronavirus et ses conséquences sur l’économie et l’emploi.

    En conclusion, il faut souligner que certaines plûmes prêtées et scribouillards s’emploient à noircir tout sur l’Algérie, même en révélant des mensonges qu’on attribue à des institutions objectives et respectables, comme c’est le cas avec ce faux classement de PIB, attribué pernicieusement par les larbins du Makhzen au FMI

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, FMI, économie, croissance, développement,



  • Meilleurs systèmes de santé au monde : l’Algérie devance le Maroc et l’Egypte

    Par Farida O. – L’Algérie occupe la 68e place dans le classement des meilleurs systèmes de santé dans le monde, réalisé par CEO World Magazine. Notre pays devance le Maroc et l’Egypte, classés respectivement aux 83e et 84e rangs, loin derrière les Emirats (20e) et le Qatar (33e). La Jordanie est 43e, suivie de l’Arabie Saoudite (55e) et de la Tunisie (59e). Le Koweït occupe la 71e place, tandis que l’Irak, qui était considéré comme un des meilleurs systèmes de santé au monde sous Saddam Hussein et où un incendie dans un hôpital à Bagdad vient de faire 82 morts et 110 blessés, ferme le classement (87e).

    Contrairement à ce que pense un grand nombre d’Algériens, les Etats-Unis ne sont pas un «Eldorado» en matière de santé, puisque la première puissance mondiale se retrouve au 30e rang. De même, la Turquie n’est que 65e, soit à 3 points à peine de l’Algérie. Dans ce classement du CEO World Health Care Index pour l’année 2021, qui classe 89 pays en fonction de facteurs qui contribuent à la santé globale, c’est la Corée du Sud qui caracole en tête car possédant le meilleur système de soins de santé.

    Deux autres pays asiatiques figurent dans le top 10 de l’année en cours : Taïwan (2e) et le Japon (5e). Quant aux pays européens, ils occupent six des dix premières places du classement de cette année : le Danemark (3e), l’Autriche (4e), la France (7e), l’Espagne (8e), la Belgique (9e) et le Royaume-Uni (10e). «Sur les 89 pays étudiés, les soins de santé de la Corée du Sud arrivent en première place sur la liste avec un score de 78,72 sur 100 dans l’indice des soins de santé. A l’opposé du spectre, avec un score de 33,42, le Venezuela arrive en tête de la liste des pays dotés des pires systèmes de soins de santé pour 2021», explique le magazine.

    L’indice des soins de santé est une analyse statistique de la qualité globale du système de soins de santé, dont l’infrastructure, les compétences des professionnels de la santé – médecins, personnel infirmier et autres agents de santé –, le coût, la disponibilité de médicaments de qualité et l’état de préparation du gouvernement. Le classement prend également en considération d’autres facteurs, notamment l’environnement, l’accès à l’eau potable, l’assainissement, la volonté du gouvernement d’imposer des sanctions sur les risques, tels que le tabagisme et l’obésité.

    «Le classement examine 89 pays à travers le monde sur 5 variables de santé différentes», précise, en outre, le magazine «destiné aux dirigeants d’entreprise influents qui contrôlent collectivement des milliards de milliards de dollars de dépenses annuelles dans le monde» et «couvrant des sujets allant du leadership et de l’innovation à la santé, au bien-être et aux voyages qui changent la vie».

    Algérie Patriotique, 29 avr 2021

    Etiquettes : Santé, Maghreb, Algérie, Maroc, Egypte, CEO World Magazine,

  • Canaries : Arrivée de 70 migrants à bord de deux bateau provenant d’Agadir et Safi, Maroc

    Salvamento Maritimo (SALVAMAR) et toutes les opérations habituelles ont dû travailler intensément dans la nuit de vendredi à samedi et tôt dans la matinée pour faire face à l’arrivée de deux bateaux en provenance du Maroc dans lesquels se trouvaient 70 personnes au total.

    Comme le rapporte le Consortium pour la sécurité et les urgences, le premier des bateaux localisés par Salvamar a été amené au quai de La Cebolla, à Arrecife, vers neuf heures du soir. Il transportait 38 immigrants, dont 3 femmes et 6 mineurs. Tous étaient en bonne santé générale et n’avaient pas de fièvre, ils n’étaient donc en principe pas porteurs possibles du coronavirus. Dans leur déclaration initiale, ils ont assuré qu’ils étaient à bord depuis 5 jours et qu’ils avaient quitté le port de Safi.

    Par la suite, le Consortium lui-même a signalé l’arrivée d’un deuxième bateau vers huit heures ce samedi matin, également débarqué au même quai de la capitale de l’île. Dans celui-ci, un total de 32 personnes ont voyagé, dont 4 femmes et 6 mineurs éventuels. Comme le précédent, tous les occupants étaient en bonne santé générale et ont déclaré aux personnes qui les ont pris en charge à leur arrivée qu’ils avaient quitté le port d’Agadir 4 jours avant leur arrivée à Lanzarote.

    Cronica de Lanzarote, 01 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, migration, Lanzarote, Canaries, Safi, Agadir, pateras,

  • Un détenu de Guantanamo dépose plainte à l’ONU pour détention arbitraire

    Un détenu de Guantanamo, Abou Zoubaydah, qui dit avoir été arrêté et torturé après les attentats du 11-septembre, s’apprête à déposer une plainte auprès d’une agence de l’ONU pour sa détention qui dure depuis près de 19 ans, a annoncé jeudi son avocate.

    La plainte, qui vise les Etats-Unis et six autres pays, sera déposée vendredi auprès du Groupe de travail sur la détention arbitraire, un groupe consultatif d’experts indépendants, pour lui demander d’intervenir dans son dossier, a précisé l’avocate Helen Duffy.

    Aujourd’hui âgé de 50 ans, Zayn al-Abidin Mohammed Hussein, dit Abou Zoubaydah, est un Palestinien né en Arabie Saoudite, qui était considéré par la CIA comme un responsable de haut rang d’Al-Qaïda ayant participé aux préparatifs des attentats du 11 septembre 2001.

    Selon son avocate, il a été arrêté en 2002 au Pakistan et remis à la CIA, qui l’a détenu dans plusieurs prisons secrètes où il a été le premier prisonnier soumis à la torture, subissant notamment 83 séances de «waterboarding», ces noyades simulées aujourd’hui interdites par les Etats-Unis.

    Il a été transféré en 2003 à Guantanamo, où il est toujours détenu sans inculpation ni espoir d’être un jour libéré, et la CIA a reconnu depuis qu’Abou Zoubaydah n’appartenait pas à Al-Qaïda.

    «Sa détention n’a aucune base légale selon les lois internationales et c’est une offense à tous les principes de respect des procédures», a noté Mme Duffy dans un communiqué.

    Dans sa plainte, Abou Zoubaydah va demander à l’agence de l’ONU de conclure que les Etats-Unis doivent le libérer.

    Il veut également que les six autres pays qui seraient impliqués dans sa détention –Grande-Bretagne, Thaïlande, Afghanistan, Lituanie, Pologne et Maroc — prennent toutes les mesures pour assurer sa libération, y compris en lui offrant l’asile.

    «Après 19 ans de détention arbitraire, la seule solution légale appropriée serait sa libération et sa réhabilitation», a ajouté son avocate. La réponse de l’administration du président Joe Biden «permettra de tester les engagements qu’il a pris récemment en faveur des règles de droit et des droits humains».

    Le Nouvelliste, 30 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Guantanamo, Zayn al-Abidin Mohammed Hussein, CIA, Maroc, torture, Al Qaïda, terrorisme, 11 septembre,

  • Le Maroc peut-il vraiment dépasser l’Algérie en termes du PIB, comme le prédit le FMI?

    Maroc, Algérie, PIB, économie, FMI, Maghreb, croissance, budget, finances, #Maroc, #Algérie

    Par Kamal Louadj

    Dans un entretien à Sputnik, le Pr Najib Akesbi, expert marocain en économie, estime que contrairement aux prévisions du FMI, le maître mot actuellement concernant la prospective est «incertitude». Il analyse également l’économie du Maroc et dresse un comparatif avec celle de l’Algérie.

    Dans son rapport d’avril relatif aux prévisions et projections sur la richesse mondiale mesurée par le PIB au prix courant du dollar, le Fonds monétaire international (FMI) informe qu’à l’horizon 2026, le PIB total des dix premières économies africaines s’établira à 2.877 milliards de dollars, contre 1.739 milliards en 2020, soit une progression de plus de 65%.

    Concernant les pays du Maghreb, le Maroc arrive en tête avec des PIB de 154 et 162 milliards de dollars respectivement pour 2025 et 2026, dépassant ainsi pour la première fois l’Algérie qui, selon le même rapport, enregistrera des PIB de 152 et 153 milliards de dollars pour la même période.

    Les projections du FMI à l’horizon 2026 sont-elles réalistes? Quelle est la marge d’erreur?

    L’Algérie ayant officiellement dépensé 1.000 milliards de dollars durant les 20 années de pouvoir de l’ex-Président déchu Abdelaziz Bouteflika, comment expliquer le recul de sa richesse (selon le FMI) face au Maroc qui n’a pas eu les mêmes moyens financiers? Enfin, sur quelle base comparer l’évolution des économies de ces deux pays?

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    Pour répondre à ces questions, Sputnik a sollicité le professeur Najib Akesbi, enseignant-chercheur en économie.


    «Prévoir l’évolution de la situation»?

    «Avant de juger les prévisions des experts du FMI, il faut d’abord dire un mot sur la méthodologie utilisée dans la production de telles études», souligne le Pr Akesbi, car «les résultats sont forcément conditionnés par les hypothèses de départ qui les fondent».

    À ce titre, «le premier paramètre à prendre sérieusement en considération est celui lié à la pandémie de Covid-19», explique l’expert, rappelant qu’«à ce jour, nous ne pouvons pas dire que cette maladie qui a plombé toute l’économie mondiale est prête à être vaincue […]. Tout dépendra de la capacité des pays à vaincre ou non cette pandémie».

    Et de poursuivre: «le manque en quantités de vaccins, le doute sur leur efficacité et leurs effets secondaires, la lenteur des campagnes de vaccination et l’apparition de nouveaux variants agressifs du virus – comme c’est le cas actuellement en Inde où l’on évoque une troisième vague – nous font dire que les prévisions annoncées par le FMI sont plutôt optimistes».

    «Elles sont basées sur l’hypothèse que la pandémie sera vaincue et que les dégâts qu’elle aura occasionnés à l’économie mondiale ne paralyseront pas la reprise».
    Dans ce sens, le Pr Akesbi estime qu’«actuellement, nous sommes dans une période où le maître mot est « incertitude ». Aucun expert ni aucune institution nationale ou internationale, dont le FMI et la Banque mondiale (BM), ne peut prévoir l’évolution de la situation même sur une année, que dire alors d’une durée de cinq ans, ce n’est pas possible!».

    L’économie marocaine

    Le modèle de développement de l’économie marocaine s’est articulé autour de deux piliers. En effet, selon le Pr Akesbi, «le premier consiste à faire du secteur privé le véritable moteur du développement en termes d’initiative, de création et d’innovation, d’investissement, etc. Le second mise sur les vertus d’une bonne insertion dans l’économie mondiale et sur sa capacité à tirer les taux de croissance vers le haut».

    Il ajoute que malheureusement, «ce modèle a échoué». «Le roi en a fait le constat dans des discours officiels en 2014 et 2017, lors desquels il a fait le constat que ce modèle s’est avéré « inapte à satisfaire les demandes pressantes et les besoins croissants des citoyens, à réduire les disparités catégorielles et les écarts territoriaux et à réaliser la justice sociale »».

    Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, «le Maroc a opté pour une réponse par un confinement sanitaire, introduit le 20 mars 2020», rappelle Najib Akesbi.

    «Cet arrêt brutal de toute activité a provoqué une chute massive de la production, étendue aux secteurs de l’industrie, du commerce, en passant par le transport, le tourisme, la restauration, les spectacles et loisirs», avance-t-il. «Les autorités ont mis en place un système de soutien aux plus démunis en leur octroyant entre 800 et 1.200 dirhams selon la taille des ménages».
    «Pas moins de 5,5 millions de chefs de famille s’étaient enregistrés. Si l’on prend la moyenne de 4,6 personnes par ménage, selon le recensement de la population de 2014, on atteint le chiffre de 25,5 millions de personnes, soit près de 70% de la population», déplore-t-il.

    Comparaison et conclusion

    Concernant la question de la production de voitures, de pièces pour l’aéronautique et d’autres industries en place au Maroc dans le cadre de partenariats avec des étrangers, le Pr Akesbi indique que «ces investissements ont été accomplis dans une logique qui relève uniquement des opérateurs étrangers et non d’une vision stratégique de l’État marocain […]. Demain, si ces partenaires décident de quitter le Maroc, tous ces secteurs tomberont en ruine dans les semaines qui suivront leur départ».

    Enfin, le spécialiste juge que «les deux pays ont beaucoup à faire sur les plans de la gouvernance, des réformes structurelles et de la rénovation de leur système politique. Entre l’Algérie, qui a une économie rentière dépendante du pétrole, et le Maroc, dont la croissance dépend de la pluviométrie et où la valeur ajoutée des secteurs dits productifs est insuffisante et dépend pour plus de la moitié de l’importation, chaque pays doit affronter ses propres difficultés souvent aigues».

    «En termes de modèle de développement économique, tout reste à faire dans les deux pays», conclut-il.Sputnik France, 30 avr 2021

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  • Ali Ahmed Salem, journaliste mauritanien est formel : « Le haschich marocain inonde la Mauritanie et le marché africain »

    Partager ses frontières avec l’un des plus gros producteurs du cannabis au monde n’est pas sans conséquences directes sur certains pays. L’Algérie, n’est pas la seule à en « payer les frais ». La Mauritanie aussi.

    L’écrivain et journaliste mauritanien et expert en affaires sécuritaires mauritaniennes, Ali Ahmed Salem, a en effet indiqué que le » haschich marocain qui passe par le poste frontalier de Guerguerat au Sahara occidental, inonde la Mauritanie et le marché africain ».

    Dans une interview accordée au site « Sahara occidental 24 «, M. Ali Ahmed Salem a affirmé que le haschich marocain est le prochain danger provenant de l’est , précisant que les camions de transport marocain vers la Mauritanie et de celle-ci vers plusieurs pays africains, ont constitué durant les dernières années l’artère principale pour alimenter le marché africain en drogue .

    Le haschich marocain est transporté dans des camions de transport de marchandises marocaines via le poste frontière de Guerguerat, a expliqué le même intervenant, soulignant que «cela a posé ces derniers temps un défi sécuritaire et social, voire politique sur la Mauritanie « .
    Le journaliste mauritanien a rappelé que les bandes de trafic de drogue marocaine tentent toujours par plusieurs moyens d’introduire la drogue en Mauritanie en dépit du durcissement du contrôle par les autorités mauritaniennes sur l’ensemble des postes frontaliers .

    Pour rappel, l’analyste senior au Global initiative, Farah Raouf avait affirmé que le territoire du Sahara Occidental occupé est devenu une plaque tournante pour le trafic de Cannabis en provenance du Maroc, et d’où transite l’essentiel de la production de cette drogue vers les pays du Sahel .

    «La culture intensive du Cannabis dans les montagnes du Rif en fait du Maroc l’un des plus grands exportateurs de drogue (au monde) et bien que le produit de qualité supérieure soit principalement destiné à l’Europe, la majorité du haschich de qualité inférieure traverse le sud du Maroc et le Sahara occidental pour alimenter les marchés de la Mauritanie et le nord du Mali», avait indiqué Raouf Farah au site d’investigation Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP).

    De son côté, le représentant du Front Polisario aux Nations unies, Sidi Mohamed Amar, avait réitéré février dernier l’appel du front en direction du conseil de sécurité à « faire pression sur le Maroc pour l’amener à assumer ses responsabilités régionale et internationale, et à cesser ces actes déstabilisants et menaçants pour la sécurité et la stabilité des pays voisins et de la région tout entière».

    Il rappelle en outre que depuis le 13 novembre 2020, l’ensemble du territoire du Sahara occidental est devenu «une zone de guerre ouverte» en raison de la grave violation par le Maroc du cessez-le-feu.
    Et malgré cet état de guerre, poursuit le diplomate sahraoui, «le trafic de drogue et le trafic d’êtres humains à travers le mur de sable illégal (érigé par l’occupant) au Sahara occidental se poursuivent sans relâche».

    Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, avait rappelé en outre, que «le Maroc reste le plus grand producteur et exportateur de cannabis au monde», comme le confirment de nombreux rapports internationaux dont le rapport 2020 sur la stratégie internationale de contrôle des stupéfiants du département d’Etat américain et le rapport mondial sur les drogues 2020 de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime».

    Y.O

    Algérie Breve News, 28 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Mauritanie, cannabis, haschich, drogue, Sahara Occidental,

  • Forte pression sur la Tunisie pour isoler l’Algérie…

    Tunisie, Algérie, Maroc, #Tunisie, #Algérie, #Maroc,

    Le New York Times évoque une prochaine normalisation entre la Tunisie et Israël comme acquise, et ne serait qu’une question de temps et de…préparation. Officiellement, c’est faux. Car le célèbre NYT sait produire du faux en temps de propagande de guerre. Mais on fait comme si c’était vrai…

    Depuis la normalisation d’Israël avec le Maroc, le président tunisien Kaïs Saïed est soumis à une pression intenable. Les Etats Unis, les capitales occidentales, l’Elysée, les lobbys communautaires et d’affaires tentent de l’engouffrer dans cette piste, qu’on lui présente comme sans risque, et, mieux, pleine de promesses.



    En fin de mandat, et avant de quitter la Maison Blanche, le président Donald Trump accélère son plan visant à pousser vers la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes. C’est dans ce contexte que le New York Times a fait savoir le lundi 21 décembre, que selon des responsables américains proches de ce dossier, la Tunisie et le Sultanat d’Oman pourraient être les prochains pays qui normaliseront avec Israël. « Des responsables en lien avec les accords d’Abraham ont estimé que la Tunisie et le Sultanat d’Oman seront les prochains à rejoindre ces traités », a-t-on écrit.

    Les accords d’Abraham sont deux traités de paix entre Israël et les Émirats arabes unis d’une part et entre Israël et Bahreïn d’autre part. Le premier, entre Israël et les Émirats arabes unis, a été annoncé le 13 août 2020 par le président des États-Unis Donald Trump.



    Sur fond de normalisation des relations de plusieurs pays arabes avec Israël, le bloc démocrate à Tunis a décidé de présenter une initiative condamnant et surtout criminalisant toute normalisation entre la Tunisie et l’Etat hébreu.

    En vérité, les réunions qui se multiplient entre l’entité sioniste et ses principaux alliés, le Maroc, les Etats Unis, les Emirats, etc. concoctent un « plan de bataille » pour isoler…l’Algérie. Ce serait plus, à en croire nos sources, une bataille politique, diplomatique et économique. L’objectif escompté est celui d’isoler l’Algérie, en la coupant de ses voisins traditionnels dans sa géographie naturelle.


    L’ExpressDZ, 26 déc 2020

    Etiquettes : Algérie, Tunisie, Maroc, Israël, normalisation,

  • Un groupe de marocains et d’israéliens observent un sit-in “provocateur” à Oujda

    Un groupe de promoteurs du tourisme israéliens en compagnie d’individus marocains, ont observé jeudi un sit-in à Oujda (nord-est du Maroc) prés de la frontière algérienne, selon le journaliste marocain, Ali Lmrabet qui évoque “une provocation” envers les deux peuples (algérien et marocain).

    Le journaliste considère, dans un autre tweet, que lorsqu’”un groupe de personnes vont, sous la protection de l’État marocain, dans un lieu précis et symbolique de la frontière” (algéro-marocaine), pour exhiber les symboles de l’entité sioniste, c’est une manifestation politique”.

    Vidéo à l’appui, le journaliste marocain et ancien diplomate, Ali Lmrabet, dénonce, dans un tweet, le fait que les autorités marocaines aient autorisé cette “exhibition” alors que la veille, mercredi, elles interdisaient un sit-in de soutien au peuple palestinien devant le parlement à Rabat. Après l’annonce en décembre dernier par l’ex-président américain, Donald Trump, de la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste, plusieurs manifestations de protestation contre cette décision du régime marocain ont été organisées dans plusieurs villes du royaume.

    Début février, le Groupe d’action national pour la Palestine au Maroc a appelé à une mobilisation continue des Marocains, et à des rassemblements populaires d’envergure contre l’accord de normalisation, qui menace la stabilité de toute la région, dénonçant “la politique du chantage et de diabolisation menée par le régime contre les Marocains libres qui rejettent toute relation avec l’entité sioniste”.

    En mars, une quinzaine d’associations, de groupes politiques et syndicaux au Maroc ont décidé de faire front commun contre la normalisation des relations entre le royaume et l’entité sioniste, qualifiée par le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Wihmane, de “désastre”.

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Israël, frontières, Oujda,

  • L’Algérie au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes

    Par Tarek Benaldjia

    En novembre 2019, Macron a déclaré que l’OTAN avait subi une mort cérébrale et qu’il y avait un manque de coordination entre les États-Unis et les alliés de l’OTAN. En novembre 2018, Macron a proposé la création de l’armée de l’UE et, d’une certaine manière, suggéré l’abandon de l’OTAN et a exigé la création d’une armée internationale avec la France comme puissance active. Cette situation doit être évaluée en lien avec la volonté de Macron de faire de la France un État assaillant dans les relations internationales.

    Les développements vécus ces dernières mois en Algérie, ont permis de mettre plus clairement en évidence le branle bas de combat relative à la lutte géopolitique dans le bassin ouest-méditerranéen, comprenant l’Afrique du nord. Il n’y a aucun doute que cette région que l’on peut qualifier de zone de lutte super géopolitique, sera dans la période à venir, la région où sera vécue très intensément la concurrence à multiple acteurs.

    La Guerre d’influence dans l’Afrique du nord et la région du Maghreb

    Pour qu’un pays soit en position de leader, il doit être déterminant dans les événements qui se déroulent dans sa sphère d’influence. Sur ce point, en Afrique du nord , les intérêts de l’Algérie et de la France s’affrontent.

    Les développements vécus dans le continent Africain continueront comme le prolongement de la concurrence vécue au Moyen-Orient. La France et les Émirats Arabes Unis et l’entité sioniste ont rejoint la concurrence au Maghreb en tant qu’alliés du Maroc dans la région maghrébine. L’objectif principal de ce front, est d’encercler et de restreindre l’Algérie. Ils n’hésiteraient pas d’ailleurs à diviser la population en prenant part pour une partie pour dénigrer l’autre.

    Mais les récents changements géopolitiques ayant entraîné une intensification de la concurrence en Afrique du nord mèneront la région vers des conflits inévitables. D’où est nécessaire de comprendre les nouvelles luttes géopolitiques en méditerranée occidentale et le jeu auquel se livrent les forces d’intervention assaillantes contre l’Algérie.

    À ce niveau de traitrise, les deux pays ayant formé une nouvelle alliance,[ l’entité sioniste le Maroc et des Émirats arabes unis], le comble de l’hypocrisie pour eux, ils partagent le même idéal géopolitique d’agression, nous pouvons citer comme actions de leurs politiques: L’implantation de chancelleries au Sahara occidentale, la normalisation avec l’Etat sioniste. Tout cela au détriment des droits des peuples palestiniens et sahraouis. Nécessairement du droit international. Qui d’ailleurs ont été perçues avec colère par l’ONU et la communauté internationale.

    L’objectif principal de ce bloc, est d’encercler et de limiter l’Algérie. L’encerclement consiste à faire en sorte que ce bloc géopolitique anti-Algérie mette en place des politiques qui restreindront le champ de manœuvre de l’Algérie. Quant à la limitation, elle consiste à minimiser l’impact militaire de l’Algérie en égalisant sa force militaire.

    Il est donc important de voir, comment la cartographie d’assiégement de l’Algérie et qui décrit les contours d’une région, au risque de s’embraser dans le chaos. Ce dont nous sommes tous conscients.

    Aux niveaux des quatre point cardinaux :

    Nord méditerranéen, nous avons l’OTAN représenté par la France et des pays occidentaux ;
    Au sud ouest : Des groupes djihadistes installés en Libye ajouter à cela, les unités opérationnelles du général mercenaire Khalifa Haftar, embusqués à l’effet d’exécuter les plans et les cartes d’intervention susceptibles de remodeler les cartes géopolitique de toute la région ;
    A l’ouest : La liaison dangereuse entre Le Maroc, l’entité sioniste et les Émirats arabes unis. Engagés dans une coalition à réaliser les objectifs établis par les forces assaillantes dirigées contre l’Algérie et s’emparer du Sahara occidentale ;
    Au sud : On a également relevé depuis quelques années un intérêt certain de l’AQMI pour le Sahel (G5) qui est devenu un des principaux bassins de recrutement de l’organisation terroriste. Il a été relevé également la présence des éléments du MAK (Algérie) et des groupes djihadistes des régions du G5. Le tout sous la supervision de la France.
    L’encerclement et la limitation de l’Algérie reste pour le moment un projet politique. La mise en application du projet affecterait en particulier l’Europe. Dans ce contexte, l’Afrique du nord est devenue un des plus importants domaines de test. Désormais la elle deviendra régulièrement la scène de tension géopolitique, géoéconomique et militaire. Celui qui restera déterminé et patient, sera le grand gagnant de la tension.

    En somme, il est clairement constaté que les agresseurs géopolitiques poursuivent une politique hostile relativement importante vis-à-vis de l’Algérie qu’elle voit comme un concurrent sérieux en Afrique et dans le bassin méditerranéen. Il n’est pas du tout rationnel d’essayer, comme les institutions européennes et parties influentes corrompues d’algérien, de maquiller cette hostilité sous la forme d’une opposition au gouvernement au pouvoir parce que la vérité est évidente.

    Si une guerre éclate en Afrique du nord et conséquemment sur la méditerranée occidentale, elle aura un effet sur tout les pays qui la borde jusqu’à la mer orientale, et aucun pays ne pourra éviter ces effets. Cette crise va également réveiller des effets très forts qui s’étendent de la mer noire à la mer Baltique et de la mer Égée à la Pologne, qui seront ressentis par tous les points d’intersection de la carte d’influence ouest-russe.

    Le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste

    L’arrestation des « Dahdah et les groupes séparatistes-makistes de Tizi-Ouzou » Ainsi que, les lots d’armes récupérés par les services de renseignements algérien montrent sans l’ombre d’un doute, que s’il y avait une intervention de l’extérieur, ils détruiraient l’Algérie de l’intérieur, ouvriraient les portes de la forteresse et remettraient la clé du pays au front assaillant.

    Une fois de plus, le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste, a adopté une position ouverte en faveur des fronts d’interventions internationales, du terrorisme, de l’encerclement de la forteresse de l’extérieur et mener conjointement leur sale boulot à la destruction du pays à l’intérieur. Sinon quelle raison pourrait expliquer une telle alliance contre nature ? Sinon la liquidation géographique, historique de cette région. Ils n’ont été initiés que pour ce projet !

    Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politico- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Ce projet, qu’ils promeuvent sous la forme d’une opposition politique pour «faire tomber l’Algérie» et de la recherche d’une alternative politique interne, est en fait un grand projet visant à ramener notre pays dans le giron des puissants et le soumettre sous sa tutelle.

    Nous assisterons à cette lutte géostratégique tout au long du siècle actuel.

    Les déclarations hostiles de la France envers l’Algérie s’expliquent par sa crainte de la voir remplacer ou même devancer la France dans des régions stratégiques du monde. La considérant comme une rivale redoutable, la France ne veut pas d’une Algérie forte et indépendante capable de la défier sur d’importantes questions internationales. Au fond, ce qu’elle essai de dissimuler, c’est son propre échec d’avoir perdu l’Algérie.

    La France est un pays qui a perdu ses compétences dans tous les domaines, perdu son rôle de centre mondial, perdant rapidement du terrain face aux puissances montantes du 21e siècle, et est en contradiction avec les pays émergents et de ses anciennes colonies. Elle n’a aucun crédit, aucune crédibilité. Elle n’a pas de réputation. Cela ne se reproduira plus. Nous l’avons vu avec les vingt (20) généraux signataires de la tribune, mettant en garde le président Emmanuel Macron contre un « délitement ».

    Le pire, c’est que nous avons tous vu que les rôles les plus importants dans ce jeu étaient attribués ces jours-ci aux «clans bloquants et islamistes», et que l’organisation « séparatiste » du MAK n’était pas la seule entité dans laquelle ils ont investi (les assaillants), mais dans d’autres alliances, dans les camps de tous ceux que nous connaissons depuis des années se présentant comme patriotes, conservateurs et démocrates.

    Se faisant, certains se lancent dans l’arène publique et s’exposent, dans l’acceptation démocratique la plus pure qui soit, à la critique, même exagérée, de ceux qui ne partagent pas leur perspective politique et économique. (Voir les cas des intellectuels de gauche versés dans le camp des ennemis de l’Algérie) Au-dessus de tout soupçon dans un bloc combiné, sous un même toit et autour d’un concept commun pour un grand projet.

    Nous sommes confrontés à des faits et à des menaces bien plus graves que de retrouver sa «liberté d’expression» Cette menace sérieuse est représentée dans la volonté de « Rachad » et du « MAK » qui se sont séparés des courants nationaux au profit des idéologiques marginaux et organisations terroristes, tous se préparant à un changement de régime par l’utilisation des forces selon un calendrier approuvé par leur maîtres.

    La pérennité et la résistance en Algérie commencent dans nos esprits et se répandent ensuite sur le pays. C’est ce qui s’est passé et se passe et se produira toujours. Cela a toujours été une évidence. La mentalité qui a façonnée l’Algérie au rang des nations libre et indépendants et gouverné le continent Africain surmontera cette épisode tout comme elle a surmonté au fil des siècles des crises majeures et des trahisons dangereuses.

    Alors donnez du sens à votre existence, à votre identité, à votre communauté, à votre géographie, à vos idées préconçues politiques face à cette vague qui survient soixante ans plus tard. Soyez la voix, le souffle, la puissance et l’arme de l’Algérie.

    Ne les laissez pas arrêter l’Algérie. Battez vous et indignez-vous contre ces envahisseurs coloniaux et leurs sbires. L’Algérie à besoins de ceux qui se sacrifient pour elle.

    Mais ne pas s’y préparé, c’est laisser la possibilité à d’autres acteurs d’avancer leurs pions dans notre géographie stratégique et les candidats ne manquent pas : Français, marocains, israéliens, Émiratis sans oublier les groupes terroristes… Très compliqué, vraiment !

    Je peux me tromper, mais je crois vraiment que l’Algérie a gagné la première bataille d’une partie qui est la constitutionnalité de ses interventions militaires dans ses domaines de compétences. Assume ses missions constitutionnelles avec un enga gement exemplaire ainsi qu’une disponibilité héroïque au sacrifice, chaque fois que le devoir national le requiert.

    Pour aller plus loin sur ces thèmes, cf, ces liens :

    Il est intéressant selon moi – et j’espère que cet avis est partagé – que nous publiions dans l’intervalle ci-dessous, des vidéo dans lesquelles Abelhamid Al Aouini , un spécialiste reconnu pour les questions de défense et de renseignements , nous décrive comment l’Algérie est au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes, mais de façon parfaite sans que ses détracteurs ne trouvent rien à redire à leurs projets maléfiques mis à nus aujourd’hui devant le monde entier. Vous trouverez également dans ces vidéos quelques exemples, de questions et d’idées pouvant servir de point de départ ou de contribution.

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, France, Maroc, Sahel, MAK, Kabylie, berbères, Israël,