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  • Gérard Lanvin explique pourquoi il a quitté la France pour vivre au Maroc

    Exit la France, depuis plusieurs années, Gérad Lanvin vit au Maroc. L’acteur de 70 ans se confie aujourd’hui sur les raisons de son départ pour le pays qui attire de plus en plus de Français.

    Après avoir longtemps brillé dans le monde du cinéma, Gérard Lanvin vient de se lancer dans la musique. L’acteur de 70 ans a en effet été poussé par son fils Manu Lanvin qui est musicien et les deux hommes se sont lancés dans l’enregistrement d’un album durant la pandémie. Dans son disque, le comédien en profite pour exprimer son engagement contre les violences conjugales et les féminicides. Les bénéfices de sa chanson baptisée « Appel à l’aide » sont ainsi reversés à l’Union Nationale des Familles de Féminicide.

    Et s’il a assuré la promotion de cet album en France, Gérard Louvin vit désormais au Maroc. Voilà quelques années que l’acteur a élu domicile dans le célèbre pays d’Afrique du Nord et il signe ainsi des allers-retours entre son pays natal et son nouveau pays d’adoption.

    « ON EST HEUREUX LÀ-BAS »

    Ce jeudi 15 avril 2021, le comédien se confie dans les colonnes de Paris Match sur les raisons de son départ de la France pour le Maroc. Et si personnalités quittent l’Hexagone pour payer moins d’impôts, Gérard Louvin qui avait défendu les célébrités qui partent vivre à l’étranger pour échapper au fisc, assure que l’argent n’est pas la principale motivation de son exil : « Je n’étais pas au Maroc pour ça. J’y suis allé parce qu’on est heureux là-bas » explique-t-il. « Je paye 60 % d’impôts qui ne servent à rien (…) Mais je n’étais pas au Maroc pour ça » ajoute-t-il.

    Visiblement heureux de vivre au soleil, l’acteur se confie sur sa nouvelle vie : « J’avais envie de chaleur » lance l’acteur avant de préciser : « J’estime avoir le droit d’aller où je veux, sans être critiqué ». Et l’acteur de conclure : « J’y suis allé parce qu’on est heureux là-bas ».

    Non Stop People, 15 avr 2021

    Etiquettes : Gérard Lanvin, Maroc,

  • Israël : Le Maroc et les EAU présents à la Fête de l’Indépendance

    Avec les Émirats arabes unis et le Maroc au gala annuel des diplomates, Rivlin salue le « nouvel esprit de paix »

    Dans une tradition de la fête de l’indépendance, le président Reuven Rivlin a accueilli jeudi le corps diplomatique étranger dans sa résidence de Jérusalem, cette fois avec de nouveaux invités: les envoyés fraîchement nommés en Israël des Émirats arabes unis et du Maroc.
    Les deux nations ont récemment normalisé leurs relations avec Israël.

    Selon Channel 12 news, les ambassadeurs de Jordanie et d’Égypte ont également assisté à l’événement de célébration après l’avoir évité ces dernières années.

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    Rivlin, dont le mandat de président prend fin cet été, a déclaré aux participants que «en ce jour de l’indépendance, nous célébrons également le nouvel esprit de paix qui se répand dans tout le Moyen-Orient».

    Plus tôt jeudi, le compte Twitter officiel de l’ambassade des Émirats arabes unis a publié une photo des drapeaux israélien et émirati côte à côte avec la légende: « L’ambassade des Émirats arabes unis en Israël souhaite aux citoyens d’Israël un joyeux jour de l’indépendance! »

    Rivlin a ajouté: «Les relations entre les peuples se renforcent de plus en plus, ce qui montre que le chemin de la paix passe par la coopération entre les peuples et une coopération qui profite aux deux parties, plutôt que des attaques contre Israël dans les institutions internationales.»

    Il faisait apparemment référence à la décision de la Cour pénale internationale d’enquêter sur Israël et le Hamas pour des crimes de guerre présumés, à la demande de l’Autorité palestinienne.

    «J’espère et je prie pour que l’élargissement du cercle de paix rapproche également nos voisins palestiniens», a-t-il déclaré.

    Rivlin a déclaré aux diplomates rassemblés qu’il était «particulièrement heureux que nous puissions célébrer ici ensemble, malgré la pandémie».

    Il a dit qu’il avait toujours trouvé «une grande amitié et une grande appréciation pour Israël» lors de ses voyages à travers le monde en tant que président, «pour sa démocratie dynamique, sa diversité culturelle et son innovation».

    Et il a déclaré que la coopération internationale était maintenant plus importante que jamais, alors que le monde tentait de mettre fin à la pandémie de coronavirus avec des campagnes de vaccination mondiales.

    Il a également averti que l’Iran menaçait la stabilité et la paix régionales, et a déclaré qu’Israël «n’accepterait pas» les menaces à son existence et ferait tout pour arrêter ceux qui souhaitaient qu’il lui fasse du mal.

    Plus tôt dans la journée, le président a organisé une autre cérémonie annuelle à sa résidence pour remettre les citations annuelles de l’armée pour services distingués à 120 soldats et officiers des Forces de défense israéliennes de différentes unités militaires.

    «Enfant, j’ai grandi à l’époque où nous n’avions pas de pays. Pour moi Israël[‘s existence] n’était pas une évidence », a déclaré Rivlin aux soldats en se remémorant les 73 ans d’histoire d’Israël. «Pour la jeune génération d’aujourd’hui, le puissant et fort État d’Israël, novateur et prospère, révolutionnaire et heureux, est un fait existant.» Le président Reuven Rivlin (CR) avec le chef d’état-major de Tsahal Aviv Kohavi (CL) lors d’un événement pour des soldats exceptionnels dans le cadre des célébrations du 73e jour de l’indépendance d’Israël, à la résidence du président à Jérusalem le 14 avril 2021. (GPO)
    «Mais notre construction interne, le travail sur notre nation et notre société, n’est pas encore terminé», a-t-il déclaré.

    «Je suis touché de me présenter devant vous aujourd’hui pour la dernière fois en tant que président. En ce jour de l’indépendance, vous nous donnez 120 raisons d’être fiers », a-t-il dit, ajoutant que« même s’il semble que nous, en tant que nation, luttons pour nous mettre d’accord sur la voie, nous n’avons pas perdu notre direction », se référant probablement à la politique impasse qui a laissé le pays sans gouvernement stable depuis plus de deux ans.

    Les célébrations de la fête de l’indépendance ont commencé mercredi soir par une cérémonie officielle d’allumage de la torche au mont Herzl à Jérusalem et se sont poursuivies tout au long de jeudi. Des centaines de milliers d’Israéliens ont visité des parcs nationaux, des musées et divers événements tout au long de la journée après que les restrictions relatives aux coronavirus ont été considérablement assouplies.

    FR24News, 16 avr 2021

    Etiquettes : Israël, Emirats Arabes Unis, Maroc, normalisation, Reuven Rivlin, Jordanie, Égypte,

  • Gérard Lanvin explique pourquoi il a quitté la France pour vivre au Maroc : « On est heureux là-bas »

    Établi au Maroc depuis plusieurs années, Gérard Lanvin se confie sur les raisons de son départ pour le pays d’Afrique du Nord.

    Pour Gérard Lavin, la famille c’est sacrée. Alors que le grand public le connaît pour ses nombreux films, comme Mesrine : L’Ennemi public n°1, Le goût des autres et Les Lyonnais, il s’apprête à faire ses débuts dans la musique. Poussé par son fils, Manu Lanvin, les deux hommes se sont lancés dans l’enregistrement d’un album durant la pandémie. Installé au Maroc depuis de nombreuses années, l’acteur français fait de nombreux allers-retours entre son pays d’adoption où il vit une vie paisible et son pays natal pour lequel il travaille. Il se confie à Paris Match, en kiosques ce jeudi, sur les raisons de son départ pour le Maghreb.

    Ce n’est pas pour les impôts

    Plusieurs personnalités ont décidé de vivre dans un pays étranger afin de payer moins d’impôts. C’est le cas de nombreux candidats de télé-réalité qui se sont installés à Dubaï. De son côté, Gérard Lanvin, a choisi de s’établir en Afrique du Nord, mais pas pour cette raison, précise l’acteur : « Je n’étais pas au Maroc pour ça. J’y suis allé parce qu’on est heureux là-bas ». En 2014, l’acteur s’est fritté avec Laurent Ruquier qui critiquait les acteurs qui partaient vivre à l’étranger pour échapper au fisc français : « Quand je le vois dire: ‘J’en ai marre de ces acteurs qui gueulent parce qu’ils ne veulent pas payer d’impôts’ (…) II est multicartes, il fait de la radio, de la télé… On ne fait qu’un boulot, nous. Et cet argent, on en a besoin pour faire vivre nos familles et les amis qui sont dans la merde. J’ai toujours payé mes impôts », avait-il commenté à l’époque au Figaro. Remonté contre le gouvernement français qui charge trop les acteurs, il réagit : « Je paye 60 % d’impôts qui ne servent à rien (…) Mais je n’étais pas au Maroc pour ça », explique-t-il à Paris Match.

    « J’avais envie de chaleur »

    Heureux d’habiter au Maroc, il se confie sur les raisons de son départ de l’autre côté de la Mer Méditerranée : « J’avais envie de chaleur », avoue l’acteur à Paris Match avant de préciser : « J’estime avoir le droit d’aller où je veux, sans être critiqué ». Très reconnaissant d’avoir une si belle carrière en France, il se sent tout de même mieux là-bas : « J’y suis allé parce qu’on est heureux là-bas », confie Gérard Lanvin.

    Télé-Loisirs, 15 avr 2021

    Etiquettes : Gérard Lanvin, Maroc,

  • L’Agence juive marque les 60 ans du naufrage d’un bateau de migrants du Maroc

    Pour Yom HaZikaron, l’Agence juive a commémoré les 60 ans du naufrage du bateau Egoz qui devait amener des immigrants juifs marocains en Israël

    Agissant pour le compte du Mossad, le navire avait effectué de nombreux voyages secrets pour transporter des immigrants du Maroc à Gibraltar. De là, ils se rendaient en Israël.

    Quarante-quatre personnes sont mortes dans le naufrage de 1961, dont 43 immigrants. On pense que le bateau a heurté un rocher. Vingt-deux corps ont finalement été repêchés et enterrés en Israël.

    « Nos cœurs sont lourds de chagrin pour chaque homme, femme et enfant qui sont morts simplement parce qu’ils ont osé faire partie du miracle qu’est Israël », a déclaré mercredi Isaac Herzog, président de l’Agence juive.

    « Nous rendons hommage aux victimes du navire Egoz et [de l’agent du Mossad à bord] Haim Tzarfati. Ils ont quitté le Maroc par une nuit d’hiver orageuse il y a 60 ans et n’ont jamais atteint leur destination… Le navire a coulé mais n’a pas fait disparaître la nostalgie de Sion. »

    The Times of Israel, 14 avr 2021

    Etiquettes : Israël, Maroc, Yom HaZikaron, Agence juive, Egoz, migrants juifs, Mossad,



  • Média Allemand / Silence radio au Sahara : Entre l’héritage colonial et la politique étrangère des Etats-Unis

    Crise diplomatique entre le Maroc et l’Allemagne

    Par Leonhard Pfeiffer*

    Le gouvernement marocain met fin à tout contact diplomatique avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat, la capitale du Royaume du Maroc. La raison en est la position allemande sur le conflit du Sahara occidental. Ce différend, non résolu depuis des décennies, sur le statut du territoire au regard du droit international a connu une nouvelle escalade à la fin de l’année dernière. Qu’est-ce que l’héritage colonial et la politique étrangère américaine ont à voir avec cela ? Une analyse.

    Avec fracas, le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, a brusquement gelé le contact avec l’ambassade d’Allemagne au début du mois de mars. Mais l’ambassade d’Allemagne n’est pas la seule à être affectée, des fondations politiques telles que la Fondation Konrad-Adenauer, la Fondation Friedrich-Ebert et la Fondation Friedrich-Naumann, qui ont leurs propres bureaux au Maroc, n’ont plus de contact avec le gouvernement marocain. En fait, les relations sont « étroites, amicales et sans tension » – selon le ministère allemand des affaires étrangères à la fin du mois de février. Cependant, la situation est plus complexe : Il existe de nombreux contacts dans le domaine des affaires, de la science et de la culture.

    Alors pourquoi ce changement soudain ? La lettre du ministre des affaires étrangères ne parle que de « profondes divergences », une déclaration officielle des deux gouvernements n’a pas encore été faite. Les raisons résident probablement dans l’attitude de l’Allemagne vis-à-vis du conflit du Sahara occidental. Le Maroc revendique depuis longtemps le territoire du Sahara occidental, au sud du pays, tandis que l’ethnie sahraouie qui y vit réclame l’indépendance. Son statut au regard du droit international est contesté depuis des décennies. La communauté internationale, y compris l’Allemagne, appelle à un référendum, mais cela ne progresse guère. Une solution est donc encore loin d’être trouvée. Maintenant plus que jamais.

    Les origines se trouvent dans le colonialisme

    Comme tant de conflits d’aujourd’hui, l’origine du conflit du Sahara Occidental peut être trouvée dans l’époque coloniale, plus précisément dans la Conférence du Congo de Berlin de 1884, où le continent africain a été divisé entre les grandes puissances européennes – le Sahara Occidental est devenu une colonie espagnole. La résistance de la tribu nomade sahraouie qui y vit n’a finalement pas abouti, tout comme les demandes annuelles des Nations unies d’organiser un référendum sur l’indépendance. L’Espagne a conservé le contrôle du territoire jusqu’à la mort du dictateur Francisco Franco en 1975. La mort de Franco aurait pu être un tournant pour le mieux pour les Sahraouis. Les troupes espagnoles se sont retirées, l’Espagne a soutenu les demandes de référendum et de création d’un État indépendant. Mais les choses se sont passées différemment : les États voisins du Maroc et de la Mauritanie, respectivement au nord et au sud, ont profité de la vacance du pouvoir et ont revendiqué le territoire. Au même moment, le mouvement de libération Front Polisario, fondé sous l’occupation espagnole, a proclamé un État indépendant, la République arabe sahraouie démocratique. Le Maroc a répondu par la « Marche Verte », au cours de laquelle 350 000 Marocains ont immigré au Sahara occidental. Après le retrait de la Mauritanie, le Maroc a annexé toute la région en 1979, mais cela n’a jamais été reconnu par l’ONU.

    La situation est confuse

    Une solution diplomatique pour le Sahara Occidental est toujours recherchée aujourd’hui. Bien que le conflit se soit quelque peu apaisé avec un cessez-le-feu entre le Polisario et le Maroc, la mission d’observation des Nations unies MINURSO n’a pas pu trouver un accord pour un référendum qui pourrait clarifier le statut juridique. L’une des raisons de cette situation est également la « Marche verte », car on ne sait toujours pas quels habitants du Sahara occidental ont le droit de voter lors du référendum : uniquement les Sahraouis ou également les Marocains et leurs descendants qui y vivent depuis près de 50 ans ? Alors que les experts en droit international cherchent une solution à ce problème, le Maroc crée des faits. Une clôture frontalière de 2 700 km de long – en partie minée – sépare les précieuses zones côtières de l’Atlantique d’une étroite bande de désert à l’est du pays. Là-bas, et dans quatre camps de réfugiés en Algérie voisine, les Sahraouis vivent aujourd’hui dans une solution temporaire qui dure depuis 45 ans. Nombre d’entre eux ont désormais abandonné tout espoir de retour, et plus de 200 000 réfugiés sahraouis vivent à l’étranger.

    L’exploitation des ressources conduit à une nouvelle guerre

    Pour le Maroc, cette situation est une affaire lucrative. La région du Sahara occidental est riche en ressources naturelles : L’or, le pétrole et sans doute l’un des plus grands gisements de phosphate du monde se trouveraient dans la région. Malgré une population clairsemée, le tourisme est en train de devenir un secteur économique lucratif dans la région. Cependant, les touristes ne sont pas les seuls à être attirés par le climat chaud et désertique du Sahara occidental ; les entreprises européennes montrent également un grand intérêt pour la production d’énergie solaire et éolienne dans la région, dans le cadre de la transition énergétique. Le projet « Desertec », qui vise à produire de l’hydrogène vert dans les déserts d’Afrique, a été salué par de nombreux observateurs comme une avancée majeure dans le développement des énergies renouvelables. Les principaux consommateurs de ce vecteur énergétique sans émissions seraient l’UE et ses États membres. Le projet est donc un élément important de la stratégie européenne visant à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. La politique européenne est donc étroitement liée aux actions du Maroc dans la région. En fin de compte, c’est cette exploitation de la région qui a provoqué une nouvelle flambée du conflit en novembre 2020. Afin d’empêcher les transports de la région via une route illégalement construite, 200 activistes sahraouis ont mis en place un blocus routier comme action de protestation pacifique. En raison de l’étroitesse du réseau routier, la manifestation a durement touché l’économie marocaine. La réaction a été aussi rapide qu’importante : le 13/11/2020, les militaires marocains ont levé le blocus par la force. Ce faisant, elle a violé l’accord de cessez-le-feu, après quoi le Polisario a repris les hostilités. Aujourd’hui, la guerre fait à nouveau rage au Sahara occidental.

    Un héritage de la politique étrangère américaine

    Le Maroc des États-Unis s’enhardit, malgré une condamnation diplomatique généralisée. En décembre 2020, ils ont reconnu la domination du Maroc sur le Sahara occidental. En contrepartie, le Maroc est devenu le quatrième pays musulman à accepter l’existence de l’État d’Israël. Comme souvent au cours des quatre dernières années, la politique étrangère des États-Unis s’est montrée plus intéressée par les « accords » fructueux et les gros titres positifs que par le droit international, les institutions internationales ou la situation complexe de la région. La nouvelle escalade de la violence dans la région fait également partie de l’héritage peu glorieux de la présidence de Donald Trump. Parmi les critiques les plus virulentes de l’accord figure l’Allemagne. En tant que détenteur de la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies, il a mis l’accent sur une solution multilatérale. Vient alors la rupture diplomatique du contact. Ce n’est pas la première fois que le Maroc tente d’exercer des pressions de cette manière, déjà en 2016, lors du conflit sur un accord de pêche avec l’UE, les canaux diplomatiques ont été bloqués – sans succès. L’accord n’inclut pas les zones de pêche au large du Sahara Occidental réclamées par le royaume, la CEJ ayant également rejeté la demande du Maroc.

    Où allons-nous à partir d’ici ?

    L’expérience passée montre qu’une réponse unifiée des États européens est nécessaire pour contrer toute nouvelle augmentation de la violence. Il n’y a pas de solution magique au conflit, la situation politique est trop complexe, trop d’intérêts doivent être pris en compte. Néanmoins, il n’y a pas d’alternative à la renonciation à la violence, au respect des droits de l’homme et à l’action diplomatique.

    *Président de la JEF Passau et membre du conseil régional de la JEF Bavière. Il étudie le droit à Passau avec une spécialisation en droit pénal et se réjouit de l’un de ses derniers séjours Erasmus au Royaume-Uni. Il est rédacteur au journal étudiant « Der Jurist » et remplit ses tours de jogging avec des sessions de podcast d’une heure.

    Die Webmagazine der Jungen Europäischen Föderalisten, 15 avr 2021

    Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Allemagne,



  • Pourquoi l’ex-ministre accusé de pédophilie au Maroc est-il toujours protégé par le système ?

    En 2011, Luc Ferry avait accusé un ex-ministre d’actes de pédophilie au Maroc :

    “C’est au cours du « Grand Journal » sur Canal + que Luc Ferry a lâché la bombe « Il s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. J’ai des témoignages des membres de cabinets au plus haut niveau, et des autorités de l’Etat au plus haut niveau ».

    En revanche, il n’a pas souhaité révéler l’identité du concerné. « Si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen et à coup sûr condamné, même si je sais que l’histoire est vraie » a-t-il répondu au sujet de l’identité de l’ancien ministre.”

    L’affaire avait fait grand bruit à l’époque et secoué la classe politique. Une enquête de police avait été diligenté mais sans aboutir :

    Selon une source proche de l’enquête, Luc Ferry est actuellement entendu comme témoin dans le cadre d’une enquête du parquet de Paris à la suite d’accusations de pédophilie lancées par le philosophe contre un ex-ministre. La justice souhaite savoir si, oui ou non, un ancien ministre français s’est livré à des actes sexuels sur de jeunes Marocains. Une enquête préliminaire avait été ouverte mercredi par le parquet de Paris (…) Deux ONG marocaines portent plainte contre X. Elles souhaitent savoir si oui ou non de jeunes Marocains ont effectivement été abusés à Marrakech (…)

    À moins d’un an de la présidentielle, beaucoup redoutent l’effet dévastateur que ces affaires pourraient avoir sur l’opinion. «Je suis navré par ce climat (…) tellement lourd et tellement détestable (…). On a le sentiment qu’on a enlevé un couvercle et que le grand déballage s’annonce», regrette Henri Guaino, le conseiller du président.

    En 2014, Luc Ferry a réitéré ses accusations mais toujours sans nommer personne. Faut-il en conclure qu’il est très dangereux de dénoncer de tels faits et que les valeurs de la république seraient insuffisantes pour protéger Luc ferry ?

    Sans toujours désigner de nom, l’ancien responsable de la Jeunesse et de l’Éducation nationale n’a pas changé une seule «virgule» de ces anciennes déclarations lorsqu’il a été l’invité, le 5 octobre, de l’émission ”Médias le mag” diffusée sur France 5.

    Un peu bousculé par le présentateur Thomas Hugues, Ferry n’a pas rechigné. Au contraire, il est resté sûr de ses dires. «Ce que j’ai dit (à propos du ministre pédophile coincé à Marrakech) était vrai, donc arrêtez… Faites vous-même les investigations», lance-t-il au journaliste. Ce dernier lui demande si ses déclarations n’avaient pas changé son rapport aux médias. «C’est absurde. Evidemment pas. Je ne regrette rien, ce que j’ai dit était vrai, je ne retire pas une virgule… allez voir vous-même», a-t-il insisté.

    Le salon beige, 6 jan 2021

    Etiquettes : Pédophilie, Marrakech, Maroc, Luc Ferry,


  • Plus de 10 % des étrangers résidant en Espagne sont originaires du Maroc.

    Fin décembre 2020, il y avait 811 530 Marocains dans le pays sur un total de 5 800 468 immigrants enregistrés, selon les données du ministère de l’Inclusion, de la Sécurité et des Migrations du gouvernement espagnol.

    Le ministère de l’Inclusion, de la Sécurité et des Migrations du gouvernement espagnol a été clair : plus de 10% des étrangers enregistrés dans le pays sont des Marocains. Sur le total de 5 800 468 immigrants recensés fin décembre 2020, 811 530 étaient originaires du Maroc.

    Parmi ce groupe, les femmes représentent 44% de la communauté marocaine légalement établie en Espagne, selon les données précisées par le ministère et également recueillies par l’agence de presse MAP. L’âge moyen des immigrants marocains dans le pays ne dépasse pas 33 ans.

    40 ans en moyenne et plus d’hommes que de femmes

    Le profil socio-démographique des résidents étrangers est très varié. L’âge moyen de la population étrangère résidant en Espagne est d’environ 40 ans et les hommes prédominent sur les femmes.

    Cependant, parmi les ressortissants de l’UE vivant en Espagne, on trouve des groupes plus âgés, comme les Britanniques (âge moyen de 54 ans) et, dans une moindre mesure, les Allemands (49 ans), et des groupes plus jeunes, comme les Pakistanais et les Marocains (33 ans).

    La plus faible augmentation enregistrée depuis 2016 : les données pointent vers la pandémie.
    Selon la même source, l’augmentation de la population étrangère en Espagne (plus de 2% en 2020) est toutefois inférieure à la croissance cumulée des dix dernières années, qui était de 19%.

    Le rapport du ministère espagnol souligne que cette situation est une conséquence de « l’impact de la pandémie » et de « l’imposition de restrictions à la mobilité internationale ». Par conséquent, le nombre de résidents étrangers a enregistré la plus faible augmentation en glissement annuel depuis 2016.

    La Catalogne, Madrid, l’Andalousie et Valence sont les régions autonomes qui comptent le plus grand nombre d’étrangers.

    Selon le document, élaboré par l’Observatoire permanent de l’immigration, 15 nationalités représentent près de 75 % du nombre total de résidents étrangers en Espagne. Huit d’entre eux correspondent à des pays de l’Union européenne, parmi lesquels se distinguent la Roumanie, le Royaume-Uni et l’Italie. Parmi les groupes les plus importants de pays non membres de l’UE figuraient le Maroc, la Chine, le Venezuela et l’Équateur.

    En ce qui concerne la répartition territoriale des ressortissants étrangers, deux tiers d’entre eux vivaient dans quatre communautés autonomes : Catalogne, Madrid, Andalousie et Valence. En outre, seules sept provinces (Madrid, Barcelone, Alicante, Malaga, Valence, les Baléares et Murcie) représentaient 57% de la population étrangère totale en Espagne.

    El Faro de Ceuta, 14 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, migration, Maroc,

  • L’avenir des importations de phosphate et 5 choses à savoir pour les détaillants agricoles

    Au début du mois de mars, le ministère américain du commerce a émis des ordonnances de droits compensatoires sur les engrais phosphatés avec des taux de dépôt en espèces qui seront d’environ 20 % pour le producteur marocain OCP, 9 % pour le producteur russe PhosAgro, 47 % pour le producteur russe EuroChem et 17 % pour tous les autres producteurs russes. Ces droits compensateurs seront en place pendant au moins les cinq prochaines années.

    Cette décision a été prise à l’issue d’une enquête de huit mois qui a débuté après que Mosaic a déposé une plainte contre les importations de phosphates en provenance du Maroc et de la Russie. L’étiquette de prix dans la plainte montrait 729,4 millions de dollars pour le Maroc et 299,4 millions de dollars pour la Russie pour la seule année 2019.

    Alors, que signifie l’issue de cette affaire pour les prix ? Les prix du phosphate étaient déjà à leur plus haut niveau depuis 2012, et Josh Linville de StoneX Group pense que l’issue de cette affaire pourrait pousser les prix du phosphate encore plus haut.

    Selon lui, non seulement cela établit les États-Unis comme un marché de premier ordre à l’avenir, mais cela signifie également que Mosaic contrôle désormais 88 % du marché du point de vue des États-Unis, ce qui tient compte de la propriété, des droits ou de l’absence d’exportations par ce pays.

    « Nous continuerons à suivre les tendances des prix mondiaux, mais plutôt que d’être à parité ou à rabais par rapport au reste du monde, nous opérerons désormais à un niveau supérieur », explique M. Linville. « Cela ferme des routes commerciales efficaces vers les États-Unis, le Maroc étant le meilleur exemple, et nous oblige à acheter dans des endroits comme l’Australie. »

    Mosaic affirme que sa décision n’aura pas d’impact supplémentaire sur les prix. Ben Pratt, vice-président senior des affaires gouvernementales et publiques chez The Mosaic Company, affirme que cette affaire devrait souligner que les agriculteurs américains peuvent être approvisionnés en phosphates fiables par des producteurs américains à long terme.

    « Nous sommes convaincus qu’il y aura suffisamment d’engrais phosphatés pour les agriculteurs américains et les agriculteurs du monde entier, ce printemps et à l’avenir », déclare-t-il, ajoutant que Mosaic détient environ la moitié de la part de marché des engrais phosphatés appliqués aux États-Unis. « Les détaillants agricoles sont nos clients directs, et nous avons communiqué avec eux pour les aider à comprendre pourquoi nous avons pris cette mesure. Nos clients ont, dans l’ensemble, soutenu nos efforts pour que les phosphates américains soient compétitifs à long terme. Mosaic sera là à long terme pour assurer un approvisionnement fiable en phosphates. »

    Alors que le Maroc et la Russie sont respectivement les deuxième et cinquième plus grands exportateurs de phosphate, M. Pratt affirme que d’autres pays sont désormais en mesure d’entrer sur le marché alors qu’ils en étaient auparavant empêchés.

    « Les fournisseurs individuels qui sont entrés sur le marché par eux-mêmes n’ont pas la même capacité que le Maroc et la Russie, mais si vous regroupez les nouvelles importations, la quantité d’engrais phosphatés entrant aux États-Unis est à peu près la même que lorsque la Russie et le Maroc importaient », dit Pratt. « Nous sommes favorables à une concurrence vigoureuse, et nous croyons en des conditions de concurrence équitables. »

    En ce qui concerne l’impact de la décision sur les prix, M. Pratt affirme que le marché mondial fonctionne à un niveau élevé en ce moment.

    « Lorsque nous avons déposé la pétition, le Maroc et la Russie ont cessé leurs importations. Et les prix sont passés d’un escompte, qui était le résultat du commerce déloyal de la Russie et du Maroc, à une prime. Aujourd’hui, cette prime a largement disparu et le marché est équilibré, de même que les prix avec d’autres pays clés comme le Brésil. Les agriculteurs américains paient actuellement le même taux pour les engrais phosphatés que leurs homologues brésiliens », explique M. Pratt.

    Le groupe OCP au Maroc réagit. Le Groupe OCP, une société qui exploite des phosphates au Maroc, a déclaré qu’il savait que la décision allait être prise malgré les arguments solides du Groupe OCP. Kevin Kimm, vice-président commercial d’OCP, affirme qu’il n’y a aucune base pour de tels droits. Le groupe affirme également que malgré la décision, OCP reconnaît les défis d’approvisionnement auxquels les agriculteurs américains sont confrontés et est déterminé à les servir à l’avenir, et explorera les options les plus appropriées pour le faire.

    « Ce que le dépôt du cas a signifié pour le marché est l’incertitude », a déclaré Kimm. « Les importations sont nécessaires pour assurer un approvisionnement fiable et viable aux agriculteurs et pour leur permettre d’être compétitifs au niveau mondial. »

    M. Kimm a souligné que le resserrement du marché était dû à un manque d’approvisionnement, notamment en phosphate monoammonique (MAP). Il en a résulté une augmentation de 36 % des prix pour les détaillants et de 25 % pour les agriculteurs au départ de l’exploitation.

    « OCP est une entreprise de renommée mondiale qui cherche à servir l’agriculteur américain », a déclaré M. Kimm. « Ce qui nous importe, c’est de fournir à l’agriculteur américain des produits viables pour une plus longue période. Le secteur des phosphates est un marché mondial, et les importations sont nécessaires. »

    Josh Linville de StoneX Group donne ces 5 points à retenir pour les détaillants agricoles :
    1. Les valeurs des phosphates américains continueront à fluctuer en fonction des mouvements des prix mondiaux – le fait que le droit de contre-valeur ait été approuvé ne déconnecte pas complètement le marché américain du marché mondial. Nos valeurs continueront d’évoluer à la baisse ou à la hausse comme le fait le monde.

    2. Le marché américain du phosphate se négociera probablement à un prix supérieur à celui du reste du monde à l’avenir – l’imposition de droits au Maroc et à la Russie a rendu très difficile la poursuite de certains des flux commerciaux mondiaux les plus efficaces à l’avenir. Ces droits obligeront probablement le Maroc et la Russie à trouver de nouvelles destinations dans le monde, ce qui obligera les origines inefficaces à venir ici.

    3. Le droit compensateur ne signifie PAS que le Maroc/Russie ne peut pas venir ici – il signifie seulement qu’il leur coûtera plus cher d’expédier des produits aux États-Unis car ils doivent payer le taux. S’ils sont à l’aise pour payer ce taux de droit, ils sont toujours autorisés à venir.

    4. Les exportations américaines de phosphate « devraient » baisser à l’avenir – cette baisse est-elle garantie ? Non. Cependant, les États-Unis étant un marché de premier ordre, il sera plus logique de garder les tonnes « chez nous » plutôt que de les exporter.

    5. Nécessité de garder une approche rationnelle des besoins/applications de phosphate – nous avons entendu beaucoup de gens dans l’industrie qui ont réduit leurs taux d’application de phosphate partiellement ou complètement par colère. Cette colère est compréhensible, mais il faut aussi se rappeler que si le taux d’application est réduit, il y a une chance que le rendement global au sommet risque de chuter. Tout le reste est très coûteux (azote/potasse/ produits chimiques/semences/équipement/etc) et exige des rendements maximaux.

    AGWEB, 14 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Maroc, Russie, phosphates, fertilisants, OCP, PhosAgro, EuroChem,

  • Amsterdam, Sofia et Najoua qui ont grandi aux Pays-Bas risquent l’expulsion vers le Maroc

    Sofia, 24 ans, et Najoua, 21 ans, sont nées au Maroc mais ont passé leur vie aux Pays-Bas. Or, selon l’IND, le service de l’immigration, les deux sœurs doivent quitter le pays car elles n’ont pas de papiers valides, précise AT5. Et ils devraient retourner au Maroc où, cependant, ils n’ont jamais été si pas très jeunes.

    Les deux sœurs racontent à la chaîne de télévision locale leur enfance et à quel point elles ont été limitées par l’état d’irrégularité. La mère, à l’âge de 1 et 4 ans respectivement, a quitté le Maroc pour fuir son ex-mari et n’était plus la bienvenue dans sa famille. Elle est arrivée à Amsterdam et a fini par vivre avec une sœur.

    En 18 ans, ils ont déménagé 25 fois et ont vécu pendant 10 ans dans une cave moisie près de l’A10, disent-ils à NPO1.

    Lorsque les sœurs sont toutes deux majeures, elles ont elles-mêmes demandé un permis de séjour: le tribunal a statué en février que Sofia et Najoua pouvaient rester aux Pays-Bas, mais le service de l’immigration et de la naturalisation a fait appel de la décision et l’incertitude subsiste.

    Sofia a lancé sa fondation – Juf Soof – avec laquelle elle tente d’aider les jeunes défavorisés et Najoua aide les femmes sans permis de séjour et rêve de travailler en tant que défenseure des droits des femmes migrantes.

    Une pétition pour les deux sœurs a été signée plus de 20 000 fois et les filles sont également soutenues par le maire Halsema.

    Signez la pétition ici .

    31MAG, 13 avr 2021

    Etiquettes : Pays Bas, Maroc, Sophia, Najoua, migration, sans papiers, expulsion,

  • Un deuxième ramadan en temps de pandémie

    De nombreux pays musulmans entrent, mardi, dans la période du ramadan. La célébration religieuse se fait pour la deuxième année consécutive par temps de pandémie.

    Le mois saint de la religion musulmane se déroulera, à partir de mardi ou de mercredi selon les pays, entre restrictions sanitaires et craintes de nouvelles contaminations, notamment sous l’effet de ses traditionnels repas festifs à la fin de la journée de jeûne.

    Le jeûne du ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam. Durant ce mois, les musulmans doivent notamment s’abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil.

    La célébration, par pays
    Dans le pays le plus peuplé du monde arabe, l’Egypte (plus de 100 millions d’habitants), le ramadan débute ce mardi et, négligeant souvent le port du masque ou la distanciation physique, les Cairotes s’affairaient en nombre lundi à leurs derniers achats.

    En Tunisie, où le dernier ramadan s’est déroulé en plein confinement général, le gouvernement a dû cette année faire marche arrière sur l’allongement du couvre-feu à 19h et revenir ce week-end à un couvre-feu à 22h, face à une levée de boucliers.

    Les pays concernés:

    Au Maroc, des mesures de restriction pour la période (extension du couvre-feu, interdiction de fêtes et de rassemblements, etc…) ont été promulguées récemment.

    En Syrie, où le conflit est entré en mars dans sa dixième année, le ramadan s’annonce morose, dans un pays en plein effondrement économique et en proie à une inflation galopante. Le gouvernement n’a pas annoncé de nouvelles mesures ni de couvre-feu.

    «Ce ramadan n’est pas comme les autres. Il n’y a ni rassemblements familiaux, ni prière à la mosquée après l’iftar (le repas quotidien de rupture du jeûne), ni tentes, ni tables où est disposée la nourriture pour les pauvres comme le veut la tradition», assure Rima Qabalan, une mère de famille de la capitale jordanienne Amman.

    Les autorités saoudiennes ont annoncé début avril que seules les personnes vaccinées contre le Covid-19 seraient autorisées à effectuer la omra, le petit pèlerinage à La Mecque, à partir du début du ramadan. (ats)

    Le Royaume-Uni rouvre ses commerces et ses terrasses

    Watson.ch, 13 avr 2021

    Etiquettes : Ramadan, Islam, Maroc, Syrie, Egypte, religion,