Étiquette : Maroc

  • Ceuta : capture d’un drone provenant du Maroc avec du haschich

    Interpellation d’un drone chargé de haschisch dans la région de Tarajal

    Le drone est tombé au sol et transportait une charge d’un kilo de cette drogue qui était entrée à Ceuta depuis le Maroc.

    Le business des narco-drones ne s’arrête pas. La fermeture de la frontière qui sépare Ceuta du Maroc a alimenté le trafic de haschisch des deux côtés, et malgré la récente opération menée par la Garde civile et la Police nationale qui a démantelé un groupe organisé destiné à faire passer la drogue par cette voie aérienne, les tentatives de commettre ce crime continuent.

    Tôt ce matin, un drone a été saisi avec une cargaison de haschisch d’environ un kilo. Il a été déposé dans les entrepôts de Tarajal, où l’ascenseur contenant la substance narcotique a été trouvé. Les agents de sécurité ont signalé la découverte à la police nationale. Maintenant va commencer la deuxième partie de cet événement, en essayant de récupérer des informations pour connaître quelques données valables pour les chercheurs responsables d’aller au-delà de la simple saisie. Il n’y a pas eu d’arrestation.

    Précisément ce vendredi saint passé, la Garde civile a récupéré un autre drone précipité dans l’environnement d’Arcos Quebrados, procédant à l’arrestation d’une personne pour le délit de désobéissance et de résistance qui n’a pas pu être liée à l’ascenseur mais qui était sur les lieux avec un téléphone portable avec GPS qui a été responsable de la destruction en le jetant au sol.

    Le trafic de haschisch entre les frontières est canalisé par la mer, avec l’utilisation de ce que l’on appelle les moteurs humains ou en utilisant des bateaux et en exploitant des techniques comme l’ancrage, mais aussi avec ce passage alternatif qui utilise des drones qui, dans de nombreuses occasions, sont si spécialisés qu’ils peuvent transporter d’importantes charges de drogue. Ces liens opèrent des deux côtés de la frontière pour faire entrer du haschisch à Ceuta et faire sortir des pilules au Maroc.

    En plus des interventions réalisées dans notre ville, de l’autre côté, au Maroc, nous avons également procédé à la saisie de matériel et à la saisie de haschisch. L’entreprise, malgré les coups, continue à fonctionner.

    El Faro de Ceuta, 5 avr 2021

    Etiquettes : Ceuta, Espagne, Maroc, drones, haschich, cannabis, drogue, El Tarajal, Fnideq, M’diq, frontière,

  • Il jetait du haschich de Melilla au Maroc par-dessus la clôture métallique

    Arrêté un mineur sous tutelle qui jetait de la drogue de Melilla au Maroc par la double clôture

    La Garde civile a arrêté à Melilla un mineur sous tutelle dans le centre d’accueil alors qu’il aurait jeté des paquets de drogue de la ville espagnole vers le Maroc à travers la double clôture de six mètres de haut chacune, une pratique qui s’est répandue après la fermeture de la frontière depuis mars 2020 par la crise du coronavirus.

    La Garde civile a arrêté à Melilla un mineur sous tutelle dans le centre d’accueil alors qu’il aurait jeté des paquets de drogue de la ville espagnole vers le Maroc à travers la double clôture de six mètres de haut chacune, une pratique qui s’est répandue après la fermeture de la frontière depuis mars 2020 par la crise du coronavirus.

    Selon un porte-parole du commandement de Melilla, l’intervention a eu lieu après que le contrôle frontalier qui surveille les neuf kilomètres de distance de la double clôture « a noté le lancement de paquets dans la zone de Chinatown, attirant l’attention de l’une des patrouilles agissant, un jeune homme qui errait dans les environs du poste frontière ».

    La source susmentionnée a expliqué que « le jeune homme, alors qu’il quittait les lieux, a fait le geste de cacher quelque chose avec une veste qu’il portait et après son identification, un paquet contenant trois comprimés de haschisch pesant environ 300 grammes a été trouvé à l’intérieur du vêtement ».

    Le détenu est un mineur de 17 ans, de nationalité marocaine et résidant dans le centre d’accueil de ‘La Purisima’, qui a été mis à la disposition du Bureau du Procureur pour les mineurs pour la commission présumée d’un crime de trafic de drogue.

    Enfin, il a souligné que les dispositifs déployés au cours du week-end le long de la clôture frontalière dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue ont donné lieu à cinq autres actions, procédant à la saisie d’un total de 9 400 grammes de haschisch.

    Teleprensa, 4 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Melilla, Maroc, cannabis, haschich, mineurs, MENA, trafic de drogue, Kif,

  • Ziguinchor : Révélations sur le supposé “avion espion” qui a été intercepté

    L’affaire avait fait le tour des médias nationaux. Un “avion espion” avait été intercepté, jeudi dernier, dans la région de Ziguinchor, survolant sans autorisation les bases militaires. L’aéronef proviendrait du Maroc et avait à son bord 4 personnes toutes de nationalité marocaine.

    L’appareil était censé survolé la Guinée-Bissau, pour semble-t-il, des prises de vue de relevés topographiques.
    Des sources de L’Observateur rapportent que les membres de l’équipage auraient effectué des prises de vue au-dessus de plusieurs bases militaires, dont certaines récemment reprises par des rebelles du Mfdc.
    Retour sur les faits
    Un aéronef qui survolait la région de Ziguinchor (sud) sans autorisation de navigation a été immobilisé et une enquête avait été ouverte à son sujet déclare le ministère sénégalais du Tourisme et des Transports aériens.
    « Le ministère du Tourisme et des Transports aériens a constaté le survol de l’espace aérien national, avec prise de vue dans la région de Ziguinchor, notamment dans les zones de sécurité.
    Le ministère a pris des mesures conservatoires en immobilisant l’avion incriminé et a ouvert une enquête », lit-on dans un communiqué de ce département ministériel.
    L’aéronef ne disposait d’aucune autorisation de navigation lui permettant de survoler la zone en question dans les « conditions définies par les lois et règlements ».
    Selon le communiqué, l’enquête permettra de « déterminer les responsabilités » liées à cette infraction présumée, qui est « très grave dans un pays souverain », ajoute la même source.
    Elle ne donne aucune information concernant la provenance de l’appareil ou l’identité de son équipage.
    Samarew, 4 avr 2021
    Etiquettes : Sénégal, Maroc, Ziguinchor, Casamance, espionnage, avion, photos, bases militaires, 
  • Amar Saâdani se réfugie effectivement au Maroc où il a acheté plusieurs biens immobiliers

    Amar Saâdani, l’un des poids lourds de la scène politique algérienne depuis ces 20 dernières années, s’est effectivement installé au Maroc où il a demandé officiellement la protection des autorités marocaines, a-t-on pu confirmer auprès de plusieurs sources diplomatiques marocaines. Algérie Part a pu également confirmer au cours de ses investigations que l’ancien patron du FLN s’est établi au Maroc depuis plus d’une année.

    Il a séjourné ainsi régulièrement au Maroc au cours de l’année 2020. Mais à partir de 2021, Amar Saâdani a décidé de quitter définitivement l’Europe notamment la France et le Portugal où il détenait des biens pour s’installer officiellement sur le territoire marocain. L’ex-patron du FLN a même consenti à des investissements importants dans l’immobilier, a-t-on pu encore confirmer au cours de nos investigations. Amar Saâdani a fait des acquisitions à Casablanca, Marrakech et Tanger, certifient nos sources. Le politicien algérien s’est même intéressé au secteur du matériaux de construction et il avait entamé des démarches pour acquérir une briqueterie. Mais nous n’avons pas confirmer s’il a pu finaliser récemment cette acquisition.
    Ainsi, Amar Saâdani a investi une importante partie de sa fortune accumulée durant ces dernières années au Maroc. Nous avons pu confirmer qu’il cherchait à revendre depuis 2019 son appartement de 4 pièces situé à Neuilly sur Seine, la banlieue la plus riche de Paris. Comme il a été révélé récemment par Algérie Part, Amar Saâdani n’a pas pu renouveler sa résidence en France à la suite d’un refus catégorique des autorités françaises de lui délivrer une résidence en bonne et due forme, à savoir la fameuse carte de résidence de 10 ans. Il s’est rabattu sur le Portugal à partir de l’été 2019 où il a investi dans une ferme agricole. Mais, décidément, Amar Saâdani a succombé aux charmes du Maroc et entretient de très bonnes relations avec les autorités marocaines. En possédant plusieurs résidences immobilières dans trois villes importantes marocaines, Amar Saâdani a trouvé une terre d’accueil chez notre voisin de l’ouest.
    Rappelons enfin que le sieur Amar Saâdani a été entre 2004 et 2007 président de l’Assemblée populaire nationale (APN), puis du 1er septembre 2013 au 22 octobre 2016 , secrétaire général du Front de libération nationale (FLN).
    Algériepartplus, 3 avr 2021
    Etiquettes : Algérie, Amar Saidani, Maroc, biens immobiliers, asile politique, 
  • Espagne: un cadavre, présumé français, découvert sur une plage de Ceuta

    Le corps sans vie d’un homme d’une soixantaine d’années porteur «d’une pièce d’identité française» a été découvert dimanche matin sur une plage de l’enclave espagnole de Ceuta.

    Il s’agit d’«un homme d’environ 60 ans avec une pièce d’identité française, découvert sans vie» vers 10 heures du matin sur la plage de Benzu, à proximité de la frontière avec le Maroc, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la Garde civile.

    L’homme «était encore vêtu de vêtements de ville et portait une palme» à un pied, a-t-il précisé. En raison de ces détails, «nous supposons qu’il venait du Maroc» à la nage mais cela n’a pas encore été confirmé, tout comme la cause exacte du décès, qui semblait récent en raison de l’état du corps, a-t-il expliqué.

    «Nous considérons que le document d’identité que nous avons lui appartient», a-t-il précisé, soulignant que la police judiciaire enquête pour «vérifier que ce document est authentique».

    Des migrants venus du Maroc tentent régulièrement de rejoindre par la mer l’enclave espagnole de Ceuta, séparée du Maroc par une immense barrière de sécurité.

    Un migrant, probablement Marocain, a d’ailleurs réussi à passer à la nage dans la nuit de samedi à dimanche et a été hospitalisé du côté espagnol en état d’hypothermie, a précisé le porte-parole.

    Mis à part ce cas, la nuit de samedi à dimanche «a été une nuit avec très peu de pression migratoire» et aucun autre passage n’a été recensé, selon la même source.

    Ceuta et Melilla, l’autre enclave espagnole située sur la côte marocaine, seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique, et sont régulièrement le théâtre de tentatives de migrants de franchir en force les clôtures.

    Le cas du corps présumé français «est assez atypique», a reconnu le porte-parole notamment en raison de son âge car les migrants qui tentent le passage sont généralement âgés de 20-30 ans.

    Interrogé sur l’éventualité d’un lien avec le narcotrafic, très développé entre les côtes marocaines et espagnoles, le garde civil a estimé que cela n’aurait «pas beaucoup de sens».

    Le Maroc a décidé de suspendre à compter de mardi à minuit et jusqu’à nouvel ordre tous les vols de passagers vers et en provenance de l’Espagne et la France, afin d’endiguer la progression de la pandémie de Covid-19. Le gouvernement espagnol a annoncé mercredi qu’il aiderait à rapatrier 3000 de ses citoyens bloqués au Maroc par cette mesure.

    Le Figaro, 4 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Ceuta, Maroc, coronavirus, covid 19, pandémie, fermetures des frontières, suspension des vols,

  • Maroc-Israèl: Alliance contre la paix des peuples

    L’ancien chef d’unités analytiques à la CIA, Pillar Paul, a affirmé que la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste n’a pas été accomplie dans le sens de la paix, soulignant que le changement de politique des Etats-Unis à l’égard de la question sahraouie a intensifié les tensions dans la région et compliquait les efforts internationaux pour résoudre le conflit du Sahara occidental.

    Dans un article paru le week-end dernier dans la revue bimestrielle américaine The National Interest, M. Pillar, qui a occupé divers postes analytiques et de gestion, notamment en tant que chef d’unités analytiques à la CIA, a estimé que le terme Accords de paix désignant la normalisation des relations entre l’entité sioniste et des pays arabes, dont le Maroc, est un terme impropre », puisque, d’après lui, il s’agit des mises à niveau des relations existantes.
    Révélation de l’ancien chef de la CIA
    Elles sont exactement cela, et rien de plus. D’après lui, aucun des Etats arabes impliqués dans cette vague de normalisation n’était en guerre avec l’entité en question. Il a affirmé qu’ils avaient déjà une coopération significative avec l’entité sioniste, y compris sur les questions de sécurité, même sans relations diplomatiques complètes.
    Le Sahara occidental dérange le Maroc
    Quand bien même ces normalisations ont un effet quelconque, ce n’est pas dans le sens de la paix, a soutenu l’auteur de l’article, soulignant que le changement de politique à l’égard de la question du Sahara occidental, par exemple, a intensifié les tensions dans la région et a compliqué les efforts internationaux pour résoudre le conflit du Sahara Occidental. Autrement dit: Les pots-de-vin américains ont éloigné les choses de la paix. Le professeur Pillar a rappelé, dans ce sens, que « l’administration de l’ex-président des Etats-Unis, Donald Trump, a dû soudoyer les gouvernements arabes pour qu’ils entament des relations diplomatiques complètes avec l’entité sioniste.
    Le Maroc appui des relations sur par des pôts de vins
    Pour le Maroc, c’était la fourniture d’armes supplémentaires et l’abandon de la neutralité de longue date des Etats-Unis dans le conflit du Sahara occidental », a-t-il révélé. « Les pots-de-vin démontrent que le déclencheur de l’amélioration des relations n’était pas une nouvelle intention pacifique de la part des parties impliquées », a-t-il argumenté. Paul Pillar a pris sa retraite en 2005 après une carrière de vingt-huit ans dans la communauté du renseignement américain, au cours de laquelle son dernier poste était officier national du renseignement pour le Proche-Orient et l’Asie du Sud. Le professeur Pillar a également siégé au Conseil national du renseignement américain en tant que l’un des membres originaux de son groupe analytique.
    Algérie62, 17 mars 2021
    Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Israël, normalisation, Palestine, Al Qods, Jérusalem,
  • Espagne : un cadavre porteur d’une pièce d’identité française découvert sur une plage de Ceuta

    L’homme était âgé d’une soixantaine d’années. Les enquêteurs pensent qu’il était parti du Maroc à la nage vers l’enclave espagnole. La pièce d’identité est en cours d’expertise.

    Le corps sans vie d’un homme d’une soixantaine d’années porteur « d’une pièce d’identité française » a été découvert dimanche matin sur une plage de l’enclave espagnole de Ceuta, fait savoir la Garde civile. Il s’agit d’« un homme d’environ 60 ans avec une pièce d’identité française, découvert sans vie » vers 10 heures du matin sur la plage de Benzu, à proximité de la frontière avec le Maroc, indique un porte-parole de la Garde civile. L’homme « était encore vêtu de vêtements de ville et portait une palme » à un pied, a-t-il précisé.

    En raison de ces détails, « nous supposons qu’il venait du Maroc » à la nage mais cela n’a pas encore été confirmé, tout comme la cause exacte du décès, qui semblait récent en raison de l’état du corps, a-t-il expliqué. « Nous considérons que le document d’identité que nous avons lui appartient », a-t-il précisé, soulignant que la police judiciaire enquête pour « vérifier que ce document est authentique ». Des migrants venus du Maroc tentent régulièrement de rejoindre par la mer l’enclave espagnole de Ceuta, séparée du Maroc par une immense barrière de sécurité.

    Un cas « assez atypique »

    Un migrant, probablement Marocain, a d’ailleurs réussi à passer à la nage dans la nuit de samedi à dimanche et a été hospitalisé du côté espagnol en état d’hypothermie, a précisé le porte-parole. Mis à part ce cas, la nuit de samedi à dimanche « a été une nuit avec très peu de pression migratoire » et aucun autre passage n’a été recensé, selon la même source.

    Ceuta et Melilla, l’autre enclave espagnole située sur la côte marocaine, seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique, et sont régulièrement le théâtre de tentatives de migrants de franchir en force les clôtures. Le cas du corps présumé français « est assez atypique », a reconnu le porte-parole notamment en raison de son âge car les migrants qui tentent le passage sont généralement âgés de 20-30 ans.

    Interrogé sur l’éventualité d’un lien avec le narcotrafic, très développé entre les côtes marocaines et espagnoles, le garde civil a estimé que cela n’aurait « pas beaucoup de sens ». Le Maroc a décidé de suspendre à compter de mardi à minuit et jusqu’à nouvel ordre tous les vols de passagers vers et en provenance de l’Espagne et la France, afin d’endiguer la progression de la pandémie de Covid-19. Le gouvernement espagnol a annoncé mercredi qu’il aiderait à rapatrier 3000 de ses citoyens bloqués au Maroc par cette mesure.

    Le Parisien, 4 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Ceuta, fermeture des frontières, covid 19, coronavirus, pandémie,



  • Le Maroc, le pays qui contrôle les plus grandes réserves d’un minerai essentiel à la vie

    Le Sahara occidental était une colonie espagnole jusqu’en 1975, et bien que les Sahraouis revendiquent leur indépendance, le Maroc considère ce territoire comme le sien.

    S’il est un minéral qui possède des propriétés essentielles à la vie et qui joue un rôle important dans l’alimentation de la population mondiale croissante, c’est bien le phosphate.

    On en extrait le phosphore qui est présent dans chaque cellule de l’être humain car il est vital dans les processus biochimiques de base du corps.

    Nous pouvons le trouver dans la structure de l’ADN, la membrane cellulaire ainsi que dans les os et les dents et nous l’obtenons à partir des aliments que nous mangeons.

    Si nous nous concentrons sur l’industrie alimentaire, les phosphates sont essentiels pour produire des engrais pour les cultures.

    Et à l’heure où l’on s’attend à ce que les besoins alimentaires de la population mondiale augmentent de 70 % dans les années à venir, on comprend l’intérêt qu’elle présente pour l’avenir de l’humanité.

    Cependant, le phosphate est un minéral rare qui ne peut être synthétisé en laboratoire, c’est-à-dire qu’il ne peut être produit artificiellement. Il doit être extrait des roches phosphatées par des procédés miniers.

    Pourquoi l’absence de phosphore dans l’univers réduit les chances de trouver une vie extraterrestre
    Comme si cela ne suffisait pas, l’exploitation de ce minerai est impliquée dans un conflit géopolitique depuis plus de 30 ans : le conflit du Sahara occidental.

    Le journaliste de la BBC Matthew Davies s’est rendu dans cette région pour découvrir cette industrie.

    Un territoire contesté

    Le Sahara occidental est une zone faiblement peuplée, essentiellement désertique, située sur la côte nord-ouest de l’Afrique.

    Ancienne colonie espagnole, elle a été annexée par le Maroc en 1975. Depuis lors, elle fait l’objet d’un long conflit territorial entre le Maroc et le peuple sahraoui, dirigé par le Front Polisario.

    La République arabe sahraouie démocratique, déclarée par le Front Polisario en 1976, a été reconnue par de nombreux gouvernements et est membre à part entière de l’Union africaine.

    Cependant, le Maroc qualifie ce conflit d’ »artificiel » et considère que le Sahara fait partie intégrante de son territoire.

    6 ressources que vous ne connaissez peut-être pas, nous sommes à court de
    Les Nations unies décrivent ce territoire de près de 270 000 kilomètres carrés, essentiellement composé de sable, comme un territoire non autonome, mais reconnaissent son droit à organiser un référendum d’autodétermination, qui n’a pas encore eu lieu.

    Compromis

    Une bande minée et fortifiée longe le territoire contesté et sépare la partie occidentale, administrée par le Maroc, de la zone orientale contrôlée par le Front Polisario.

    La majorité de la population sahraouie a fui pendant les 16 années d’insurrection – jusqu’à ce que les Nations unies négocient une trêve en 1991 – et vit dans des camps de réfugiés en Algérie.

    Le gouvernement de Rabat se dit engagé dans les efforts de l’ONU pour surmonter l’impasse actuelle et « parvenir à une solution politique acceptable, réaliste, durable et mutuellement convenue, basée sur l’initiative marocaine pour le statut d’autonomie du Sahara » qui respecte l’intégrité territoriale du pays et sa souveraineté.

    « Si vous regardez une carte du Maroc, [pour eux] le Sahara n’est qu’une province du sud », explique Stephen Zunes, professeur de politique et d’études internationales à l’université de San Francisco, en évoquant l’histoire complexe de la région du Sahara occidental.

    Mais le territoire abrite des réserves de phosphate et de riches zones de pêche au large de ses côtes, et le Sahara occidental ne semble pas encore avoir exploité de gisements pétroliers offshore.

    Contrôle des mines

    Aujourd’hui, le Maroc contrôle non seulement les principales villes et les riches zones de pêche le long de la côte du Sahara occidental, mais aussi l’extraction du minerai.

    Par conséquent, le contrôle de cette ressource est devenu plus qu’un simple enjeu économique, étant donné les questions juridiques et le différend sur la souveraineté nationale sur le territoire.

    Yahoo News, 25 fév 2020

    Etiquettes : Maroc, phosphates, fertilisants, Sahara Occidental, agriculture,


  • L’infiltration des djihadistes menace l’Europe


    John Giacalone
    2 AVRIL 2021

    Ces derniers mois, on a beaucoup parlé, à juste titre, de l’Italie comme d’un « pont » et d’une base pour les djihadistes désireux de frapper en Europe, notamment en France et en Allemagne. Les cas récents de Brahim Aouissaoui, le Tunisien qui, le 29 octobre 2020, a tué trois personnes à la cathédrale Notre-Dame de Nice (en décapitant l’une d’entre elles) et celui de l’arrestation du complice des terroristes du Bataclan, l’Algérien Athmane Touami, tous deux passés par Bari : le second a été arrêté dans la capitale des Pouilles au début du mois de mars 2021, tandis que le premier a même été transporté dans la ville sur un navire de quarantaine après avoir débarqué illégalement en Sicile, puis laissé libre de circuler sur le territoire, sont éloquents.

    Il existe cependant une autre zone frontalière entre l’Europe et le monde islamique où, ces dernières semaines, des développements intéressants ont eu lieu, précisément celle qui intègre l’Espagne et le Maroc, deux pays qui ont toujours été au centre de l’activité djihadiste et dont les services de sécurité, ce n’est pas un hasard, collaborent constamment dans la prévention des attentats et des infiltrations djihadistes. Ainsi, tandis que dans le pays d’Afrique du Nord, une cellule en contact avec des groupes terroristes du Sahel était démantelée et à la recherche de cibles à frapper, en Espagne, un médecin syrien, président de l’Union des communautés islamiques d’Espagne, l’une des associations islamiques les plus connues du pays, a été arrêté pour financement du terrorisme international de type islamiste ; Une mesure qui rallume les projecteurs sur l’islam politique organisé, déjà visé par la France parce qu’il est indiqué comme « séparatiste » et qui, dans ce cas, montre aussi des liens avec le terrorisme international, notamment celui actif en Syrie, mais il est bon de procéder par ordre.

    La cellule d’Oujda

    Le 25 mars, les autorités marocaines ont annoncé qu’elles avaient démantelé une cellule d’Isis composée de quatre individus opérant à Oujda, une ville située dans le nord-est du pays, près de la frontière algérienne. L’opération a été coordonnée par la Direction générale de la surveillance du territoire-Dgst et avec l’aide des services de renseignement américains.

    Les quatre terroristes, âgés de 24 à 28 ans, ont été arrêtés dans quatre quartiers différents de la ville. Les hommes des forces spéciales ont dû utiliser des grenades incapacitantes (les « flashbangs ») pour neutraliser le chef de la cellule, indiqué comme armé et extrêmement dangereux, tandis qu’un deuxième terroriste a été arrêté sur le toit d’un immeuble voisin alors qu’il tentait de s’échapper.

    Les perquisitions effectuées au domicile du chef de la cellule ont permis de découvrir une importante somme d’argent en euros, quatre passeports (cachés dans un coffre) appartenant à des membres du groupe, des armes blanches et du matériel informatique.

    Selon les enquêteurs, les quatre membres de la cellule marocaine avaient prêté serment d’allégeance à Isis et prévoyaient de se rendre dans des camps d’entraînement jhadistes au Sahel pour s’entraîner, participer à des opérations, puis se mobiliser pour mener des attaques ordonnées par Isis contre des installations gouvernementales et militaires sur le territoire marocain.

    En outre, les individus en question avaient déjà effectué quelques patrouilles pour identifier des cibles potentielles et recherchaient des instructions spécifiques pour la construction d’engins explosifs, mais aussi un soutien logistique et un financement qu’ils espéraient trouver précisément grâce à leurs contacts avec Isis au Sahel.

    L’opération du 25 mars souligne une fois de plus combien la menace djihadiste au Maroc reste élevée et comment le pays continue d’être la cible des membres et sympathisants d’Isis, comme l’avait déjà fait savoir début mars le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (Bcij), Cherkaoui Haboub qui avait également rappelé l’embuscade meurtrière des deux touristes scandinaves en 2018 aux mains d’un groupe djihadiste.

    Haboub a ensuite exprimé sa préoccupation pour la zone du Sahel, indiquée comme un « grand danger et un grand défi sécuritaire pour le Maroc mais aussi pour les pays voisins » en raison de l’instabilité politique et socio-économique, de l’insuffisance du contrôle du territoire, notamment au Mali. Le directeur de l’IJB a ensuite expliqué qu’après la défaite des djihadistes en Syrie et en Irak, les Qaedistes et les membres d’Isis ont trouvé un terrain fertile au Sahel, grâce à ces lacunes.

    La collaboration entre l’Espagne et le Maroc dans une clé anti-jihadiste
    Début décembre, la DGSI marocaine a collaboré avec le Centro Nacional de Inteligencia et la police espagnole dans l’arrestation d’un citoyen marocain identifié près de Madrid et accusé de propagande djihadiste, de diffusion de matériel d’auto-formation et de menaces. Deux mois plus tôt, l’Espagne et le Maroc avaient au contraire démantelé une cellule djihadiste active à Melilla et aux Canaries, tandis qu’en décembre 2019, les deux pays ont démantelé une autre cellule composée de quatre terroristes, dont trois ont été arrêtés à Nador et un en Espagne, à Guadalajara. En janvier 2021, un autre Marocain a au contraire été arrêté à Barcelone ainsi que deux ressortissants libyens, tous trois indiqués comme d’anciens combattants étrangers en Syrie et accusés de vouloir organiser des attentats sur le territoire espagnol.

    La coordination entre la lutte antiterroriste des deux pays est connue et revêt une importance fondamentale, comme dans les enquêtes qui ont conduit à l’arrestation des huit membres, tous marocains, de la cellule rendue responsable du massacre de la Rambla à Barcelone en août 2017. L’un des terroristes, Abdelbaki Es Satty, qui avait également fait office d’imam à la mosquée de Ripoll, originaire de la région montagneuse du Rif, était déjà connu au Maroc comme trafiquant de haschisch vers l’Espagne et son nom avait également été retrouvé dans les journaux intimes de certains terroristes d’Al-Qaida qui ont perpétré les attentats de Madrid en 2004.

    L’arrestation du dirigeant de l’Union des communautés islamiques d’Espagne

    Entre-temps, la semaine dernière, les autorités espagnoles ont arrêté le médecin syrien Mohamed Ayman Adlbi, 74 ans, président de l’Union des communautés islamiques d’Espagne (l’équivalent espagnol de l’Ucoii), ainsi que trois autres personnes, pour financement de groupes terroristes islamistes en Syrie, mais aussi pour blanchiment d’argent, fraude, falsification de documents et aide à l’immigration clandestine. Plus précisément, comme le rapporte le site Web d’Europol, les suspects n’auraient pas seulement utilisé des ONG pour financer des groupes de Al Qaïda, mais auraient également utilisé des fonds indiqués comme étant destinés aux orphelins de la guerre en Syrie et visant à radicaliser et à former ces derniers pour qu’ils poursuivent la lutte armée en Syrie.

    Adlbi était arrivé en Espagne après avoir fui la Syrie dans les années 1970. Il est ensuite devenu médecin et a assumé des rôles de premier plan dans l’islam organisé en Espagne. Une histoire similaire à celle de plusieurs médecins syriens ainsi que des représentants de l’Islam organisé Ucoii en Italie. Le docteur est ensuite devenu président de l’Union des communautés islamiques d’Espagne et, en juillet 2020, il a également été élu à la présidence de la Commission islamique d’Espagne (CIE), qui coordonne les activités de la communauté musulmane de concert avec le gouvernement espagnol.

    La CIE, pour sa part, a publié une déclaration condamnant l’arrestation : « Nous devons exprimer notre grand regret que l’on soit arrivé à l’extrême de la détention alors qu’elle aurait pu être résolue par un interrogatoire », a déclaré M. Adlbi dans une déclaration dans laquelle il a qualifié les soupçons de la police de « non fondés ». L’homme a ensuite été libéré sous caution et après s’être déclaré lésé par l’arrestation, il a déclaré avoir foi en la justice et comprendre la nécessité de poursuivre l’enquête.

    Les « ponts » qui relient l’Europe et le monde islamique

    L’Europe dispose de trois « ponts » sur lesquels peuvent s’appuyer les infiltrations djihadistes : la route maritime qui relie l’Italie à l’Afrique du Nord, la route terrestre des Balkans et celle qui relie l’Espagne et le Maroc via le détroit.

    En ce qui concerne le passage italien et espagnol, il est de plus en plus clair comment le problème du Sahel est de plus en plus pertinent par rapport au terrorisme islamiste, comme l’ont déjà exprimé les autorités espagnoles et marocaines, mais aussi la France, qui est active dans la région avec son armée depuis janvier 2013.

    Le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires du Maroc, Cherkaoui Haboub, a raison lorsqu’il affirme que le Sahel, en particulier le Mali, risque de devenir une nouvelle Syrie.

    Il s’agit en fait d’un pays institutionnellement fragile, avec un gouvernement central incapable de contrôler son territoire et obligé de compter sur l’intervention militaire française. Un peu plus au sud-est, dans le nord du Nigeria, Boko Haram est actif, avec une présence également dans le sud du Niger et au Tchad. Laisser le champ libre aux djihadistes au Mali et au Sahel en général conduirait à un renforcement des islamistes de manière similaire à ce qui s’est passé entre l’Irak et la Syrie avec l’avènement d’Isis, et c’est exactement ce qu’il faut éviter, car les répercussions se feraient également sentir en Europe. Il faut donc saluer la coopération entre l’Espagne, le Maroc et la France, mais il faut faire davantage pour endiguer les infiltrations, y compris en Italie où, malheureusement, la situation est tout sauf rose, comme le montrent les faits.

    Inside Over, 2 avr 2021

    Etiquettes : Sahel, Mali, Maroc, Tunisie, Balcans, Italie, Espagne Union Eurpéenne, UE, terrorisme, menace terroriste, djihadistes,

  • La police arrête 100 membres de gangs qui faisaient passer de la drogue en Espagne sur des hors-bords

    MADRID (Reuters) – La police espagnole a annoncé samedi qu’elle avait arrêté 100 membres d’un gang qui transportait du haschisch et de la marijuana du Maroc vers l’Espagne sur des bateaux à grande vitesse.

    Le gang remplissait ses bateaux de drogues et se dirigeait vers la Méditerranée pour remonter le fleuve Guadalquivir près de Séville, dans le sud de l’Espagne.

    Au cours d’une série de descentes, la police a saisi plus de cinq tonnes de haschisch et 230 kg de marijuana, a déclaré la Garde civile dans un communiqué.

    Certains membres du vaste gang étaient employés pour s’assurer que les hors-bords, qui consomment une grande quantité de carburant, étaient toujours prêts à être utilisés.

    D’autres membres du gang dissimulaient la drogue dans des camions transportant des fruits qui acheminaient la marchandise illicite du sud de l’Espagne vers la France pour approvisionner des revendeurs dans toute l’Europe, a indiqué la police.

    Les agents ont également saisi un fusil simulé, un pistolet Taser et cinq véhicules dont deux camions.

    Les 100 suspects qui ont été arrêtés comparaîtront devant un tribunal à une date qui sera fixée ultérieurement, a indiqué la police.

    Reuters, 3 avr 2021

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