La police marocaine de Tifelt a arrêté la mère, le frère et la sœur du prisonnier politique sahraoui Mohamed Al Amin Haddi après qu’ils aient déclaré qu’ils allaient effectuer des sit-in devant la prison de Tiflet 2 pour exiger de rendre visite à Mohamed Al Amin.
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Sahara Occidental : La famille de Haddi empêchée de lui rendre visite et détenue
Une unité spéciale de la police a arrêté Mounina -la mère- et ses deux enfants et les a emmenés au poste de police. À ce moment-là, Équipe Média a perdu le contact avec eux. Les raisons de son arrestation ne sont pas encore connues.La Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réintégration a publié hier une déclaration dans laquelle elle affirmait qu’elle permettait à la famille de rendre visite à Mohamed Al Amin à condition qu’elle se conforme aux mesures préventives contre le COVID-19, tandis que la famille a déclaré qu’en fait il n’y a eu ni discussion ni condition. L’administration pénitentiaire retardait l’affaire et les empêchait de rendre visite à leur fils, qui est en grève de la faim depuis 50 jours. Et que la discussion présumée par l’administration pénitentiaire était en fait une menace, la famille ayant publié une vidéo montrant le moment où un gardien de la prison leur dit qu’ils n’étaient pas autorisés à visiter Haddi.Equipe Media, 3 mars 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Mohamed Lamin Haddi, -
Divergences sur le Sahara occidental, le Maroc suspend ses relations diplomatiques avec l’Allemagne
Gel diplomatique. Également en jeux, les rapports commerciaux et les contrats pour la pêche entre l’Europe et Rabat
de Stefano Mauro« À cause de malentendus profonds avec l’Allemagne sur des questions fondamentales pour le Royaume du Maroc, les départements ministériels sont priés de suspendre tout contact, interaction ou action aussi bien avec l’ambassade d’Allemagne au Maroc qu’avec les organismes de coopération et les fondations politiques allemandes qui lui sont liées ».La communication officielle du chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, remonte à lundi passé. Selon Al-Jazeera la décision de Rabat de suspendre ses relations diplomatiques serait liées à la position de Berlin sur le Sahara Occidental. La chancelière Angela Merkel a critiqué la décision de l’ancien président américain Donald Trump de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. Berlin avait réaffirmé sa volonté de soutenir une « solution politique juste, durable et acceptée entre les deux parties sous les auspices des Nations unies, qui prévoient l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui ».D’après le quotidien Ya Biladi, Rabat n’aurait pas non plus apprécié « l’exclusion du Maroc des discussions sur l’avenir politique de la Libye » lors de la conférence de Berlin du 20 janvier 2020.Suite à la décision du gouvernement marocain, le ministère allemand des affaires étrangères a convoqué d’urgence l’ambassadeur du Maroc en Allemagne. Selon l’hebdomadaire Bild « pour une discussion urgente et pour expliquer la décision ». Un message indirect pour influencer les choix des différents pays européens sur la question du Sahara occidental. « Rabat semble avoir décidé de pointer du doigt l’Allemagne pour montrer son mécontentement envers toute l’Europe – il écrit Bild – en menaçant ses relations avec les pays de l’UE et soulignant leur hypocrisie, étant donné que de nombreuses entreprises européennes font des affaires au Sahara occidental avec l’exploitation de phosphates, de la pêche et des énergies renouvelables ».La référence est à l’audience de ce mercredi de la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) sur l’action engagée par le Front Polisario en vue de l’annulation de l’accord commercial entre l’UE et le Maroc, qui, déjà par deux arrêts précédents, avait décrété que « le Sahara occidental est un territoire distinct et séparé du Maroc, et que ce dernier n’a pas de souveraineté sur ce territoire, puisque c’est le peuple sahraoui qui doit montrer son approbation comme condition préalable à toute exploitation économique de ses ressources naturelles ».Dans une déclaration publiée mercredi par l’agence de presse sahraouie, le représentant du Front Polisario en Europe, Oubi Bouchraya Bachir, a remercié la solidarité exprimée par tous les pays européens en soulignant que « le seul pays des 27 États membres de l’Union européenne à avoir présenté un mémorandum pour soutenir les positions de Rabat était la France, au mépris de la légalité internationale et du droit européen ».Source: Il Manifesto (traduit de l’italien par le Comité Belge de soutien au peuple sahraoui)Tags : Sahara Occidental, Maroc, Allemagne, Union Européenne, UE, -
Burkina Faso : L'esprit de Thomas Sankara bafoué au nom de quelques miettes
Le président Thomas Sankara est mort il y a 33 ans sous l’instigation de la France colonialiste. Sa mort est purement physique parce que son esprit est toujours vivant non seulement au Burkina Faso, mais en Afrique et au monde entier. Trente-trois ans après, le peuple burkinabé rend hommage au président qui lui a donné l’espoir et montré le chemin de la dignité et du progrès.
Au niveau international, les peuples assoifés de liberté se rappelleront toujours de ce jeune burkinabé qui a brillé par sa solidarité et son soutien aux justes causes, plus particulièrement ce peuple qui se bat pour son indépendance depuis plus de 4 décennies et dont les aspirations, à l’instar du peuple burkinabé, ont été étouffées par la même puissance colonialiste qui a assassiné Sankara. Il s’agit du peuple sahraoui qui se rappellera toujours de ce premier président à lui rendre visite dans ses terres d’exile en Algérie.
Oui, Thomas Sankara a été le premier Chef d’Etat à rendre visite aux réfugiés sahraouis qui vivent dans la région de Tindouf depuis 1975, date de l’invasion de son pays par le Maroc, soutenu par la France et les Etats-Unis. Immédiatement après, le Conseil national de la révolution et le gouvernement révolutionnaire du Haute-Volta ont pris le 4 mars 1984, la décision souveraine de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique et de lui apporter leur soutien actif pour jouir de tous les droits attachés à l’indépendance et à la souveraineté nationale.
Malheureusement, l’esprit de Sankara a été bafoué par gouvernants actuels du Burkina qui ont voulu porter atteinte aux droits du peuple sahraoui en procédant à l’ouverture d’un consulat fictif dans le territoire non autonome du Sahara Occidental. Au nom de quelques miettes qui iront dans les poches de la clique qui a succédé le sanguinaire Blaise Compaoré. Le Maroc traverse une crise économique de grande envergure. Il n’a rien à donner si ce n’est
L’intérêt économique n’est pas le mobile de cette trahison parce que le Maroc n’a rien à donner si ce n’est quelques promesses qui ressemblent à un chèque sans provision puisque le Maroc traverse une crise économique aiguë. Par conséquence, elle n’aportera rien au peuple burkinabé. Les quelques miettes que Rabat déboursera iront aux poches des dirigents de la Terre des Hommes Libres devenu la terre des hommes corrompus par le Maroc.
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Le Maroc a installé 140 milles nouveaux colons dans les terres sahraouies occupées
Le président de l’association des familles des prisonniers et disparus sahraouis, Abdeslam Omar Lahcen, a affirmé ce mercredi que le Maroc a installé 140 milles nouveaux colons dans les terres sahraouies occupées, après l’installation de 200 000 à 300 000 Marocains en plus des 100 000 à 150 000 militaires, avec comme conséquence la “minorisation” des Sahraouis.
S’exprimant sur les ondes de la radio chaîne 3 ,Abdeslam Omar déplore les plans du royaume chérifien qui contenu à entreprendre une politique de colonisation s’inspirant du modèle de l’entité sioniste, en envoyant de nombreux colons résider au Sahara occidental.L’activiste sahraoui a dénoncé l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental par Rabat, et le pillage des ressources de ce territoire colonisé au regard du droit international.Par ailleurs, le président de l’association des familles des prisonniers et disparus sahraouis a fait état d’un « rapport accablant » sur « la gravité de la situation et particulièrement celle des activistes et défenseurs des droits de l’homme », ajoutant le refus du Maroc d’assumer sa responsabilité pour le crime perpétré sur les enfants sahraouis et dévoiler les lieux de tous les Sahraouis victimes de disparition forcée depuis l’invasion marocaine sur le territoire du Sahara Occidental en 1975 comme arme de guerre, accuse le président de l’Association des disparus sahraouis.Le Maroc a toujours refusé de faire la lumière sur les camps de détention des Sahraouis, a-t-il indiqué mercredi sur les ondes de la radio chaine 3, ajoutant que « sous la pression de l’opinion internationale, le royaume a cédé pour dévoiler certaines exactions », estimant que « le taux des disparitions est le plus grand à travers le monde ».Omar Abdeslam déplore qu’il y a plus 4500 cas de disparus desquels pas moins 500 détenus sont encore disparus. Il rappela que l’approche menée par les forces d’occupation a été de nier l’existence de ces disparus jusqu’en 1992. Et jusqu’au cessez-le-feu, le Maroc n’a libéré que 300 individus. Il a exprimé sa préoccupation “face à l’exacerbation de la souffrance du peuple sahraoui” suite à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu, le 13 novembre 2020.Rappelons que , les travaux de la première audience e la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), dans l’affaire enregistrée sous le n (T-279/19) ont débuté mardi matin. Une autre audience est prévue ce mercredi devant la CJUE qui, “devrait rendre son délibéré fin juin ou début juillet prochain.Maghreb Info, 3 mars 2021Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Front Polisario, Maroc, -
Le traité commercial entre l’UE et le Maroc contesté : Le dossier du Sahara occidental revient devant la justice européenne
Les indépendantistes sahraouis du Front Polisario ont de nouveau contesté mardi devant la justice européenne le traité commercial signé entre l’UE et le Maroc, qui permet à Rabat d’exporter des produits agricoles de l’ancienne colonie espagnole. Une audience prévue sur deux jours s’est ouverte devant le tribunal de l’UE à Luxembourg. Nouvel épisode dans un long feuilleton diplomatico-économico-judiciaire, elle portait mardi sur les tarifs douaniers préférentiels accordés aux produits du Sahara occidental importés sur le marché européen.
Vaste étendue désertique de 266.000 km2 situé au nord de la Mauritanie, le Sahara occidental est le dernier territoire du continent africain dont le statut post-colonial n’est pas réglé: le Maroc en contrôle plus de 80% à l’ouest, le Front Polisario moins de 20% à l’est, le tout étant séparé par un mur de sable et une zone tampon sous contrôle des Casques bleus de l’ONU. Fin 2020, les Etats-Unis de Donald Trump ont reconnu la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole, brisant le consensus international sur le statut actuel du territoire disputé. Par la voix de son avocat, Me Gilles Devers, le Polisario a de nouveau dénoncé mardi un «pillage» de ses ressources, «un vol de marchandises pour financer la politique d’annexion» du Sahara occidental par Rabat.«Occupez-vous de vos affaires. Laissez-nous tranquilles», a lancé Me Devers devant les juges européens. Pour nous, le problème avait «été réglé», a-t-il assuré. Fin 2016, le Polisario avait remporté une manche quand la Cour de justice de l’UE avait estimé que l’accord de libre-échange entre le Maroc et son principal partenaire commercial, l’UE, ne pouvait s’appliquer au Sahara occidental. Depuis, selon Me Devers, le Parlement européen a contourné cet avis en adoptant en janvier 2019 un texte étendant au territoire disputé les tarifs douaniers préférentiels octroyés par un accord signé en 2012 entre l’UE et le Maroc.Lors de cette nouvelle audience, le Conseil de l’Union européenne (instance représentant les 27 pays membres), la France, la Commission européenne et la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader) ont contesté la recevabilité du recours introduit par le Polisario. «Le requérant n’est pas une personne morale ayant la capacité juridique», a affirmé Vincent Piessevaux au nom du Conseil de l’UE. «Il n’a jamais été reconnu comme interlocuteur de l’Union», a plaidé ce juriste.Le Front Polisario «n’est pas le représentant unique du peuple sahraoui», a fait valoir de son côté le conseil de la Comader, Me Nathalie Colin. Elle a reproché à Me Devers de chercher à obtenir que la justice européenne «interfère dans une procédure en cours devant les Nations unies» (de définition du statut de l’ex-colonie, ndr), ce qui «n’est pas son rôle».Les plaidoiries doivent concerner jusqu’à mercredi plusieurs recours en annulation introduits par le Polisario. Les décisions seront rendues dans les prochains mois.Reporters, 3 mars 2021Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Front Polisario, Maroc, -
Londres "suit de près" la situation au Sahara occidental
LONDRES- Le ministre d’Etat britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA), James Cleverly a affirmé, mardi, que son pays suit de près la situation au Sahara occidental occupé, est en contact permanent avec les parties au conflit (Front Polisario et Royaume marocain) et mène des discussions régulières avec l’ONU et les membres du Conseil de sécurité à ce sujet.
En réponse écrite à une question du député Graham Maurice, citée par le site sahraoui « Sumoudsh.net », James Cleverly a précisé que « l’Angleterre suit de près la situation au Sahara occidental depuis le 13 novembre 2020 », date de l’agression marocaine contre les civils sahraouis sans défense dans la zone tampon de Guerguerat et de la violation du cessez-le-feu.Il a souligné que le Gouvernement de son pays prend acte des rapports faisant état d’affrontements militaires entre l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) et les forces de l’armée royale marocaine.Le responsable britannique a rappelé que son pays « continue d’exhorter chacun à éviter l’escalade, à retourner à l’accord du cessez-le-feu et à s’engager à nouveau dans le processus politique sous l’égide de l’ONU », affirmant l’appui de Londres aux efforts du Secrétaire général onusien pour désigner un envoyé personnel au Sahara occidental dans les plus brefs délais.L’ONU n’a pas encore désigné un envoyé personnel au Sahara occidental depuis 22 mois après la démission de Horst Kohler, ancien président allemand, pour des raisons de santé.APSTags : Sahara Occidental, Western Sahara, Front Polisario, Maroc, Royaume Uni, -
L’ONU confirme la poursuite des affrontements militaires au Sahara occidental
NEW YORK (Nations unies) – Le porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, Stephane Dujarric, a confirmé, lundi, la poursuite des affrontements militaires au Sahara occidental, alors que le Maroc continue de verser dans le déni de la réalité de la guerre qui fait rage dans les territoires sahraouis occupés et dans certaines localités du sud du Maroc depuis le 13 novembre dernier.
La Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) continue de recevoir des rapports faisant état de tirs sporadiques le long du mur de sable marocain, a indiqué M. Dujarric lors d’un point de presse quotidien au siège de l’ONU à New York.Il a souligné, que « la Mission continue de suivre la situation dans tout le territoire, y compris à El-Guerguerat (au sud-ouest du Sahara occidental), dans la mesure du possible compte tenu de ses capacités tout en exhortant les parties (Maroc/Front Polisario) à faire preuve de retenue ».La déclaration du porte-parole du secrétaire général de l’ONU vient réfuter une fois de plus les allégations de Rabat, qui s’efforce de dissimuler la guerre qui fait rage au Sahara occidental et dans certaines régions du sud du Maroc depuis plus de trois mois.Malgré les tentatives marocaines de minimiser la gravité de la situation, les attaques de l’armée de libération populaire sahraouie (ALPS) se poursuivent contre les sites de retranchement des soldats de l’occupation marocaine, qui ont subi davantage de pertes en vies humaines et matériels le long du mur de la honte, affirme l’armée sahraouie.L’armée marocaine dont le moral est au plus bas, selon des experts militaires, a subi de nombreuses pertes en équipements et en vies humaines, selon l’armée sahraouie.Les forces armées marocaines ont mené le 13 novembre 2020, en violation du cessez-le-feu de l’ONU de 1991, une agression militaire à El Gurguerat où des Sahraouis civils manifestaient pacifiquement pour réclamer la fermeture définitive de la brèche illégale créée par le Maroc le long du mur de sable.APSTags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, ONU, MINURSO, -
Algérie : « Nul ne peut arrêter le cours du changement » (président Tebboune)
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa rencontre avec des responsables de médias, a rappelé que la dynamique de changement, revendiquée par le peuple dans sa large majorité, est en marche et que rien ne peut l’arrêter.
Il a souligné, au cours de cette entrevue diffusée lundi soir, que l’Algérie nouvelle est en marche et que les changements sociétaux induisant forcément une mue des institutions pour les mettre en phase avec les attentes de la société. Tebboune a appelé ceux qui appellent au changement tout en tentant de discréditer les voies qui y mènent à changer de mentalités et à s’inscrire dans le processus de mutation vers un État bâti sur des Institutions fortes et crédibles. « Nul ne peut stopper le cours du changement. L’État a mis en branle un processus de changement revendiqué par le peuple algérien, au moment où des personnes limitées, à la mentalité sclérosée réclament le changement, tout en refusant eux-mêmes de changer. Le développement de l’État passe par l’évolution de son peuple », a-t-il indiqué. Dans ses réponses aux questions des responsables de certains médias, Tebboune est revenu sur les rumeurs colportées contre sa personne notamment celles liées à ses relations avec l’armée, son état de santé ou encore sa prétendu démission, en affirmant qu’il ne décevra pas le peuple qui lui a accordé sa confiance tout en indiquant que « ces fake-news », ont été distillées, à partir de l’Europe via des sites électroniques hébergés dans un pays voisin.
L’armée est mon plus fort soutienAbordant ses relations avec l’Armée et le Commandement de l’Anp, le président Tebboune a affirmé qu’elle est son premier soutien. «L’Anp a atteint un niveau de professionnalisme qui la tient à l’écart de la politique. C’est une armée disciplinée qui applique les instructions du Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale. Elle est mon plus fort soutien. Elle protège la patrie, la Constitution et les frontières, et sans elle, les terroristes auraient pu infiltrer les marches populaires. Ce sont l’Armée et les services de la sécurité qui veillent à protéger le peuple pour qu’il puisse s’exprimer librement », a soutenu le président de la République. Il a rappelé, dans ce contexte, que l’armée se consacre aujourd’hui à ses missions constitutionnelles et qu’elle est en état de veille pour parer aux dangers qui guettent le pays qui se retrouve cerné par des zones de tensions et de conflits. Le chef de l’État a été clair dans ses propos en affirmant que le temps où l’Institution militaire avait ses représentants dans le comité central du FLN est révolu. Il a souligné que l’Anp est le bouclier qui protège le pays et qui veille à l’intégrité de ses frontières et sa sécurité tout en assurant que « notre armée ne sera pas envoyée à l’étranger. Notre mission étant d’aider nos voisins à surmonter les étapes difficiles et les crises qu’ils traversent », a-t-il précisé.
Le Makhzen et ses « 98 sites » hostiles à l’AlgérieLe président de la République a indiqué, au cours de son entrevue, que le Maroc s’emploie à attaquer l’Algérie via des sites électroniques. Il a cité le chiffre de 98 sites « hostiles », à l’Algérie, connus et répertoriés qui diffusent des rumeurs et des contre-vérités sur l’Algérie. Cette guerre électronique à laquelle a fait allusion le président de la République, a été dénoncée, il y a plus d’un mois par le porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication qui avait affirmé que le Makhzen s’est investi dans une guerre électronique contre l’Algérie. Il avait souligné que les attaques de hackers visaient les sites de certaines institutions et qu’un flot de rumeurs est déversé via des sites électroniques marocains proches du Makhzen. Cela confirme également les dernières déclarations du Chef d’état-major, le Général de corps d’armée, Saïd Chengriha, qui avait affirmé que notre pays faisait face à une véritable guerre menée par le Makhzen et ses relais, qui vise à inonder le pays de drogue et le mettre à la merci des narcotrafiquants et leurs alliés. Il avait dénoncé le comportement hostile du Maroc à l’égard de notre pays.
En outre, le président de la République a affirmé que l’Algérie n’abandonnera pas la cause du peuple sahraoui, ce qui laisse supposer que cette position de principe défendue par notre pays, contre vents et marées, pourrait décupler les réactions hostiles du Makhzen et ses relais. C’est pourquoi Tebboune a appelé à la vigilance car les ennemis du pays ne désarmeront pas et guettent la moindre opportunité pour redoubler de férocité dans leurs attaques.
Slimane BenLe Courrier d’Algérie, 3 mars 2021
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DW : Le Maroc reproche à l’Allemagne sa critique à la décision de Donald Trump sur le Sahara Occidental
Rapport: le Maroc veut suspendre ses relations avec l’ambassade d’Allemagne
Apparemment, il y a un ressentiment diplomatique entre Rabat et Berlin. Le gouvernement marocain suspend les contacts avec l’ambassade d’Allemagne.
Les médias marocains ont cité une lettre du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita au Premier ministre Saad-Eddine El Othmani. La lettre appelle tous les départements ministériels à « suspendre » « tout contact et interaction » avec l’ambassade d’Allemagne ainsi qu’avec les organisations et fondations politiques qui lui sont associées. Les exceptions devraient être explicitement approuvées par le ministère marocain des Affaires étrangères. Les milieux diplomatiques marocains ont rapporté que le contexte était « de profonds malentendus » entre le Maroc et Berlin, par exemple sur la question du Sahara occidental.
Il existe actuellement plusieurs points de discorde entre Rabat et le gouvernement fédéral. Entre autres, la critique allemande de la reconnaissance unilatérale des revendications marocaines sur le territoire du Sahara Occidental par les États-Unis a provoqué le mécontentement dans la capitale marocaine. Début décembre, le président américain de l’époque, Donald Trump, a confirmé la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Conflit permanent sur le Sahara occidental
Le Sahara occidental, avec son demi-million d’habitants, était une colonie espagnole jusqu’en 1975, date à laquelle il a été largement occupé et annexé par le Maroc. La région a convoité les ressources naturelles, y compris les eaux riches en poissons et les gisements de phosphate. Le Maroc avait précédemment réagi avec colère à son exclusion de la conférence de Berlin en Libye en janvier 2020.
Il n’y avait initialement aucune communication officielle de la partie marocaine sur l’évolution actuelle. L’ambassade d’Allemagne à Rabat n’a pas pu être jointe sur demande dans la soirée. « Nous avons pris note des rapports des médias », a déclaré le ministère des Affaires étrangères à Berlin.
Le bureau décrit les relations avec le Maroc sur Internet comme « traditionnellement proches, amicales et sans tension ». Les Friedrich-Ebert-, Konrad-Adenauer- et Friedrich-Naumann-Stiftung ont leurs propres bureaux dans le pays. Les deux pays ont également de solides liens économiques et commerciaux.Deutsche Welle, 2 mars 2021
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Le débat de la Cour Européenne de Justice fait trembler le Maroc
Beacuoup a été dit et écrit sur les raisons de la dernière crise piquée par le Maroc contre l’Allemagne. Est-ce parce que l’Allemagne n’a pas invité le Maroc dans la rencontre de Berlin sur la Libye? Non! Est–ce à cause d’un documentaire sur les droits de l’homme au Maroc publiée par la DW? Non plus! Est-ce à cause de la position de l’Allemagne sur la décision de Donald Trump concernant le Sahara Occidental? Pas du tout!
La réponse doit ètre recherchée dans le timing de cette décision. La décision de Maroc de bouder l’ambassade d’Allemagne à Rabat est arrivée la veille du débat de la Cour Européenne de Justice sur les relations commerciales de l’UE avec le Maroc.La Cour s’est réuni ce mardi pour débattre le recours du Front Polisario contre la décision de l’UE d’inclure le territoire du Sahara Occidental dans ses accords commerciaux avec le Maroc. Le Maroc s’attend à un important camouflet politico-juridique dont les conséquences seraient catastrophiques pour Rabat.Conscient de cette réalité, Nasser Bourita a voulu s’inviter aux débats de la Cour dans l’espoir d’influer son verdict. L’Allemagne est le mouton sacrifié dans cette fête macabre.Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Allemagne, Union Européenne,