Étiquette : Maroc

  • Sahara Occidental : Ghali appelle à l'intervention des organisations des droits de l'Homme

    Le président sahraoui, Brahim Ghali a appelé, avant-hier, les organisations internationales de défense des droits de l’Homme à intervenir pour protéger les citoyens sahraouis sans défense contre les violations des forces d’occupation marocaines, dénonçant les sévices infligés au peuple sahraoui.

    Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le président sahraoui a dénoncé les violations infligées par les forces d’occupation marocaines au peuple sahraoui sans défense, affirmant « nous dénonçons ces pratiques et appelons les organisations internationales de défense des droits de l’Homme à accéder au territoire assiégé pour protéger les citoyens sahraouis sans défense ».
    Ghali a affirmé avoir évoqué avec le Président Tebboune « la situation prévalant sur les plans régional, africain et international, notamment après la récente agression marocaine menée en violation de l’accord de cessez-le-feu, signé entre le Front Polisario et le Royaume marocain sous l’égide de l’ONU pour l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Soulignant que le « peuple sahraoui a été contraint, suite à cette agression, à reprendre la lutte armée afin d’obtenir son droit à la liberté, à l’indépendance et à l’autodétermination », le Président Ghali a indiqué que le peuple sahraoui avait donné « suffisamment de temps à la communauté internationale, près de 30 ans, pour la mise en œuvre du plan de règlement pour l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination ».
    Pour le président sahraoui, cet objectif n’a pas pu être atteint en raison des « entraves dressées continuellement par le Maroc devant l’effort onusien en faveur de la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, du silence de la communauté internationale concernant les obstacles du Maroc et les violations des droits de l’Homme contre les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés.
    Ghali a évoqué « les femmes sahraouies malmenées quotidiennement dans les rues, car elles ont osé revendiquer l’application de la légalité internationale et permettre à leur peuple d’accéder à l’autodétermination et à l’indépendance ».Concernant l’audience qui lui a été accordée par le Président Tebboune, M. Ghali a fait savoir que « le président de la République lui a réservé un accueil fraternel, deux jours avant les célébrations du 45e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) », relevant avoir « félicité le Président Tebboune pour son rétablissement et pour le retour de l’Algérie sur les plans, régional et international », avant de qualifier cette rencontre de « fructueuse et fraternelle ». M. D.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Front Polisario, RASD, Maroc,
  • Le PCF accuse la France : d’«œuvrer pour pérenniser» l’occupation marocaine

    Professeur des universités, responsable-adjoint du secteur international du Parti communiste français (PCF), Pascal Torre a déclaré, mercredi dernier, que la France «œuvre quotidiennement» pour pérenniser l’occupation marocaine au Sahara occidental, Intervenant lors d’une vidéo-conférence, organisée à Genève dans le cadre des festivités pour célébrer le 45e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), sur le blocage de l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, M. Torre, a affirmé que la France mène des actions quotidiennement au niveau diplomatique «pour rendre irréversible» l’occupation marocaine du Sahara occidental. 

    Le responsable du PCF, explique qu’»en raison des relations économiques, l’alliance stratégique régionale, mais aussi de réseaux de connivence très forts qui unissent les sphères dirigeantes des deux pays, Paris s’affirme comme un soutien inconditionnel de la monarchie». Pour lui, il est, évidement, de notoriété publique que «l’invasion du Sahara occidental s’est réalisé avec l’aval et l’appui des dirigeants français de l’époque, et depuis, Paris fait obstacle à toutes les résolutions de l’ONU jusqu’à proclamer, il y a quelques années, qu’elle utilisera son droit de véto au sein du Conseil de sécurité pour tout ce qui concerne la préservation des intérêts politiques de Rabat». 
    «Bloquer l’extension du mandat de la Minurso à la surveillance des droits humains au Sahara occidental, était aussi l’œuvre de la France», ajoute-t-il. «Les prisonniers Sahraouis paient le lourd tribut. Mes pensées vont à Naama Asfari», a-t-il dénoncé, soulignant que «cette politique déplorable entravant la mission de l’ONU et son émissaire Horst Köhler a contribué à son échec et à la démission anticipée de ce dernier». 
    Par ailleurs, soutient-il, «Paris laisse les violences politiques du roi du Maroc sur ses propres territoires. Il n y a pas une initiative de solidarité avec le peuple sahraoui contre laquelle le Maroc n’est pas intervenu pour la saboter». Aussi, affirme-t-il, «les derniers jours, les quotidiens français ont été assaillis de pression pour avoir publié des articles qui ont protesté contre l’annonce de Trump sur la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Sur ce point particulier, la France n’a émis aucune condamnation de la déclaration de Trump et son silence est lourd de menace», a-t-il jugé.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Front Polisario, RASD, Maroc, PCF, Pascal Torre,
  • 45e anniversaire de la RASD : Festivités virtuelles dans les quatre coins du globe

    La célébration du 45e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à travers des manifestations virtuelles se poursuit dans les quatre coins du globe avec la participation de personnalités politiques, de mouvements et d’organisations de défense de droits de l’homme et de la société civile solidaires avec le peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination.

    Jeudi dernier, deux conférences virtuelles ont été organisées à Caracas (Venezuela) et à Damas (Syrie) auxquelles ont prit part des personnalités politiques et des défenseurs des droits de l’homme et des sympathisants de la cause sahraouie juste et des militants contre l’occupation marocaine des territoires sahraouis et les violations infligées aux Sahraouis dans les territoires occupés. Intervenant au Forum latino-américain et caribéen de solidarité avec le peuple sahraoui, organisé par visioconférence par Caracas, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi, a appelé les Nations unies à faire respecter le droit international au Sahara occidental, et dénoncé la poursuite de l’occupation marocaine et des violations des droits de l’homme dans les territoires occupés. «Après la reprise des combats le 13 novembre 2020 entre l’armée sahraouie (APLS) et l’armée marocaine, suite à la violation du cessez-le feu par le Maroc, l’ONU, son secrétaire général et son Conseil de sécurité sont interpellés», a dit Ayachi.
    Pour sa part, le représentant du Front Polisario en Australie et en Nouvelle-Zélande, Kamel Fadel, a fait état de plusieurs manifestations, dans le cadre des activités programmées en célébration du 45e anniversaire de la proclamation de la RASD, de la levée des couleurs sahraouies au niveau de plusieurs localités australiennes. Sont également prévus la projection d’un film documentaire sur la cause sahraouie et l’organisation d’un gala de solidaires avec le peuple sahraoui, outre des communications au Parlement sur le combat du peuple colonisé, a-t-il expliqué. En Nouvelle Zélande, une conférence virtuelle était également prévue hier, à laquelle devait prendre part des parlementaires et qui doit voir la constitution d’un comité de solidarité avec le peuple sahraoui, qui procèdera au lancement d’un site officiel sur la toile. Au sujet de la conférence virtuelle abritée mercredi dernier par l’Australie, Kamel Fadel a affirmé que la rencontre était «une opportunité pour les amis du peuple sahraoui dans la région Asie-Pacifique d’exprimer leur solidarité avec le peuple sahraoui en cette conjoncture importante du combat sahraoui». Les voix ont été unanimes à dénoncer la violation vile par l’occupant marocain du cessez-le-feu suite à l’agression commise, le 13 novembre dernier, contre des civils sahraouis dans la brèche illégale d’El Guerguerat.
    Il s’est félicité, par là même, «des efforts intenses de parlementaires en Australie et en Nouvelle Zélande en direction de leurs gouvernements respectifs afin de faire pression sur le régime marocain et l’amener à se soumettre à la légitimité internationale». Le responsable sahraoui a, par ailleurs, évoqué «la couverture médiatique importante» dans la région Asie-Pacifique, en faveur de la cause sahraouie, sur les derniers développements notamment dans les zones occupées.
    De même qu’il a passé en revue la situation au Sahara occidental, les raisons derrière l’échec du cessez-le-feu et la reprise du combat armée intervenu d’ailleurs «en riposte aux violations continues par le Maroc du plan de règlement», condamnant «le pillage des richesses naturelles dans les territoires occupés et les graves violations des droits de l’homme contre les civils et les activistes sahraouis». L’ambassadeur sahraoui au Timor oriental, Mohamed Slama Badi avait évoqué lors de cette rencontre «la portée politiquement existentielle» en tant que réaction aux «manœuvres» ayant ciblé le peuple sahraoui dans son existence même», saluant le soutien «dont bénéficie la cause sahraouie au plan international, notamment au Timor oriental».
    Toujours au Timor oriental, une députée a salué les acquis réalisés par le Front Polisario et l’Etat sahraoui dans cette conjoncture exceptionnelle, exhortant le Maroc à tirer des enseignements du passé indonéso-timorais, transformé aujourd’hui en liens exemplaires, fondés sur l’étroite collaboration et le respect mutuel. Intervenant par la même occasion, deux Japonais amis du Sahara occidental, dont le fameux Pr. Akihisa Matsuno, ont mis en avant la solidarité progressive que la cause sahraouie ne cesse de gagner dans leur pays, faisant part des efforts consentis pour tenter de convaincre les compagnies japonaises de suspendre impérativement, du point de vue déontologique et légal, tout investissement ou participation au pillage des richesses sahraouies.
    Pour sa part, l’ancien président du parti libéral d’Australie, John Daoud, a souligné, depuis l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, la légitimité du combat du peuple sahraoui, jugeant primordial d’œuvrer à gagner davantage de sympathie envers la cause sahraouie juste. Organisée en célébration du 45e anniversaire de la proclamation de la RASD, la conférence virtuelle tenue en Australie a connu la participation d’environ 40 personnalités d’Australie, du Japon, du Timor oriental et du Japon. Elle a été organisée par l’Association «Australia Western Sahara», Western Sahara NZ Compain (Nouvelle-Zélande), le Mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui (Le Timor oriental) ainsi que la Commission des relations extérieures au sein du Front Polisario, des personnalités d’Australie.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Front Polisario, anniversaire de la RASD,
  • Sahara Occidental : La rencontre Tebboune-Ghali inaugure une nouvelle étape dans le conflit

    Le président algérien Abdelmajid Tebboune a reçu hier son homologue sahraoui Brahim Ghali. Il a pris le soin de médiatiser sa réception avec des poses-photos et une déclaration à la presse. Une initiative qui renvoie plusieurs messages :

    – L’époque de l’Algérie inerte par la maladie de son président est révolue pour laisser place à une Algérie dynamique et prête à réaffirmer son leadership au Maghreb et au Sahel.
    – L’Algérie est et restera avec la lutte du peuple sahraoui pour son droit à une décolonisation dans les principes énoncés par les Nations Unies, à savoir, le droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
    – Ni les folies de Donald Trump ni le nouveau locataire de la Maison Blanche ne sont en mesure d’influencer la souveraineté de la diplomatie algérienne ni sa détermination à défendre ses intérêtes stratégiques face à l’offensive colonialiste française à travers son pion dans le région, le Maroc.
    – L’Algérie soutient la décision du Front Polisario de reprendre la lutte armée comme réponse aux manquements de l’ONU qui, au fil du temps, ont transformé le processus de paix initié et la trève de 29 ans en un moyen de maintenir le statu quo devenu la raison du pourrissment dans la région.
    – Les destins de l’Algérie et la RASD sont communs et liés à jamais en vue de défendre les peuples de la région contre les vélléités hégemoniques de la France et son serviteur de Rabat aunquels se sont ajoutés les ambitions d’Israël et ses supplétifs arabes.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Algérie,
  • Réponse d’un membre du Comité belge de soutien au peuple sahraoui à la vidéo « Expliquez-moi… Le Sahara occidental » de Pascal Boniface

    Monsieur Boniface,

    Il n’est pas loin le temps où, ici, en Belgique, l’annonce, sur les antennes de notre radio de service public, la RTBF, d’une analyse, d’un commentaire, du directeur de l’IRIS attirait l’attention et les oreilles des personnes intéressées par l’actualité internationale… un gage d’expertise et de pertinence
    Aujourd’hui, hélas, après la découverte de votre présentation du conflit du Sahara Occidental, je crains que la donne ne change. Car votre analyse simpliste, partielle et partiale, qui s’engouffre dans la brèche ouverte par la reconnaissance trumpienne de la marocanité du Sahara Occidental, passe sous silence divers éléments, et surtout se fait complice du non- respect du droit international et du non-respect des droits des peuples.
    Vous passez sous silence l’avis de la Cour de Justice Internationale de La Haye qui, en 1975, ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.
    Vous passez sous silence les arrêts de la Cour de Justice européenne qui, en 2016 et 2018, confirment que le Maroc est la puissance occupante et que le Sahara Occidental et le Maroc sont deux entités distinctes et séparées.
    Vous passez sous silence que le référendum d’autodétermination, sensé être organisé par la mission des Nations Unies déployée à cet effet en 1991, la Minurso, n’a pu être organisé à ce jour, faute d’accord du Maroc qui craignait un résultat en sa défaveur.
    Vous passez sous silence l’exploitation illicite des ressources naturelles du Sahara Occidental (phosphates et richesse halieutique en particulier) par la puissance occupante, le Maroc.
    Vous passez sous silence la rupture du cessez-le-feu de 1991 par le Maroc en automne dernier, suite à l’intervention musclée de l’armée marocaine à l’encontre de manifestants – et surtout manifestantes – sahraouis qui bloquaient le passage de camions marocains exportant des marchandises en grande partie pillées sur leur territoire.
    Mais surtout, Monsieur Boniface, vous passez sous silence des hommes et des femmes, un peuple digne, courageux, fier de sa culture, bien décidé à faire respecter ses droits, écartelé par un mur long de 2 700 km construit par le Maroc qui y a disséminé nombre de mines anti-personnelles. Un peuple bien organisé dans les campements de réfugiés dans le sud algérien, gérés en grande partie par les femmes sahraouies. Un peuple organisé de manière démocratique, avec un gouvernement, un parlement, et une multitude d’associations culturelles, de jeunes, de femmes, de défense des droits humains.
    Et vous passez encore sous silence toutes les violations des droits humains dont sont victimes les Sahraouis dans les territoires occupés : disparitions, emprisonnements, violences, interdiction de s’exprimer, de se rassembler, de manifester. Et le refus des autorités marocaines de donner accès à toute mission d’observation : ONG, juristes, journalistes, avocats…
    Je réécoute votre présentation du conflit du Sahara Occidental et j’entends la voix du Maroc. Qui fait fi du droit international et du droit des peuples à s’autodéterminer. Est-ce cela l’IRIS ?
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Pascal Boniface, IRIS, ‘Institut de relations internationales et stratégiques,
  • Sahara Occidental : Situation inquiétante des prisonniers politiques en grève de la faim

    Des centaines de militants sahraouis sont détenus dans les prisons marocaines, dans des conditions iniques, 13 d’entre eux ont perdu la vie en trois ans. Certains prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les prisons marocaines, après avoir écopé de peines lourdes et injustes allant de 20 ans de prison jusqu’à la perpétuité.

    Ces peines ont été prononcées lors de procès sommaires organisés du 26 décembre 2016 au 17 juillet 2017, dans la ville de Salé, selon des témoignages d’organisations des droits de l’Homme telles que Human Rights watch et Amnesty international, suite à l’opposition des membres du groupe au démantèlement du camp de Gdeim Izik en novembre 2010.
    La bataille des estomacs vides
    Le prisonnier politique sahraoui du Groupe Gdeim Izik, Ahmed Salem Bourial, incarcéré à la prison marocaine d’Aït-Melloul 1 dans la ville d’Agadir, a entamé une grève de la faim de 72 heures en solidarité avec son co-détenu Mohamed-Lamin Abidin Haddi, qui lui aussi observe une grève de la faim depuis plus de 40 jours. Mohamed Hasanna veut à travers sa grève de la faim, « sensibiliser sur la dangereuse situation phy sique et psy chologique dans laquelle se trouv e le prisonnier politique Mohamed Lamin Abidin Haddi, en raison des conséquences de sa grèv e de la faim qu’il a entamée le 13 janv ier 2021 et qui se poursuit à ce jour », a indiqué la Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines citant la famille de Salem Bourial, déplorant le fait que les autorités pénitentiaires marocaines continuent d’ignorer son état jugé inquiétant. Mohamed Hasanna Ahmed Salem Bourial est incarcéré à la prison Aït-Melloul 1, purgeant une peine injuste et arbitraire de 30 ans de prison, après un procès inéquitable dénoncé par plusieurs organisations internationales telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch. Il été emprisonné pour sa participation au campement de Gdeim Izik.
    L’Onu doit pousser le Maroc à respecter la légalité internationale
    La militante des droits de l’Homme, Claude Mangin, a interpellé les membres du Conseil de sécurité de l’Onu pour qu’ils poussent le Maroc à respecter la légalité internationale au Sahara occidental occupé, qualifiant d’ »inv raisemblable » la lenteur dans la désignation d’un nouvel envoyé personnel au Sahara occidental. Pour que le Maroc daigne enfin respecter la légalité internationale au Sahara occidental, « la seule possibilité est de s’adresser aux différents gouv ernements, à commencer par ceux des pay s qui siègent de façon permanente au niv eau du Conseil de sécurité de l’Onu », a déclaré la militante et l’épouse du détenu politique sahraoui, Namma Asfari, dans un entretien à La Patrienews.
    « Tous ces pay s sont largement responsables de ce statu quo qui, pourle moment, n’a fait que préserv er les intérêts de l’occupation marocaine », a-t-elle noté, soulignant que « le peuple sahraoui continue de réclamerjustice, av ec le soutien des peuples de la planète entière ».
    « Les membres du conseil de sécurité refusent encore ostensiblement d’assumer leurs responsabilités. Le fait qu’ils n’aient pas encore désigné un Envoy é personnel du SG de l’Onu est pour moi tout simplement inv raisemblable », a-t-elle jugé.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, répression, 
  • Trafic de drogue et traite des êtres humains au Sahara Occidental : Le Conseil de sécurité informé de la responsabilité du Maroc

    Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Sidi Mohamed Omar, a de nouveau appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à tenir le Maroc pour responsable de son rôle dans le trafic de drogue et la traite d’êtres humains au Sahara occidental occupé, et avertit que la paix et la sécurité « sont de plus en plus menacées » dans la région en raison de ces pratiques.

    « La paix et la sécurité dans notre région sont de plus en plus menacées par le lien entre le crime organisé, le trafic de drogue et le terrorisme où les groupes terroristes transnationaux prospèrent grâce au cannabis produit par le Maroc et à d’autres drogues comme source majeure de financement de leurs opérations terroristes dans la région sahélienne du Sahara et au-delà », avertit Sidi Omar dans une lettre adressée mardi à la présidente en exercice du Conseil de sécurité, la représentante permanente du Royaume-Uni auprès de l’ONU, l’ambassadrice Barbara Woodward. « Nous demandons, une fois de plus, au Conseil de sécurité de tenir l’occupant marocain pour responsable de son rôle bien documenté dans le trafic de drogue et de le contraindre à respecter ses engagements régionaux et internationaux et à renoncer à ses actions déstabilisatrices qui menacent la sécurité et la stabilité des pays voisins et de toute la région », souligne le diplomate sahraoui qui appelle l’ambassadrice britannique à « porter la présente lettre à l’attention des membres du Conseil de sécurité ». 
    Dans cette lettre, M. Sidi Omar informe le Conseil de sécurité « qu’une unité de l’armée sahraouie a intercepté et saisi 200 kilogrammes de cannabis produit au Maroc dans la région de Galb Thliem dans le secteur Dougy dans les territoires libérés du Sahara occidental ». Il précise que les drogues, qui étaient transportées à travers le mur illégal marocain, ont été détruites le 18 février en présence d’un représentant du parquet sahraoui et souligne que cette opération « fait partie des opérations de lutte contre le trafic de drogue menées par l’armée sahraouie à travers les territoires sahraouis libérés où de grandes quantités de cannabis, produit par le Maroc et d’autres drogues, ont été interceptées et détruites à plusieurs reprises. M. Sidi Omar précise également dans ce contexte que des observateurs militaires des Nations unies et de la Mission de l’ONU pour l`organisation d`un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ont assisté à la destruction des drogues saisies. « Conformément à nos obligations en tant qu’État membre de l’Union africaine (UA) et grâce à la coopération croissante avec nos voisins, nous avons activement contribué à freiner le flux illicite de drogues, en particulier de drogues produites au Maroc, dans et à travers notre région », souligne également l’Ambassadeur sahraoui. 
    Il rappelle en outre que depuis le 13 novembre 2020, l’ensemble du territoire du Sahara occidental est devenu « une zone de guerre ouverte » en raison de la grave violation par le Maroc du cessez-le-feu de 1991 et de son acte d’agression sur les territoires libérés du Sahara occidental. À cet effet, M. Sidi Omar déplore le fait que l’inaction des Nations unies face à l’agression marocaine a sapé la crédibilité de l’organisation, l’efficacité et le fonctionnement de sa mission sur le terrain et a encouragé l’occupation marocaine à persister dans ses actions de déstabilisation dans la région ». 
    Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, rappelle en outre dans sa lettre, que « le Maroc reste le plus grand producteur et exportateur de cannabis au monde », comme le confirment de nombreux rapports internationaux, dont le rapport 2020 sur la stratégie internationale de contrôle des stupéfiants du département d’État américain et le rapport mondial sur les drogues 2020 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime ».
    Mokhtar Bendib
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, trafic de drogue, cannabis, haschich, migration, traite humaine,
  • Maroc : L’Algérie libre, souveraine et stable dérange le Makhzen

    Sous le sceau de la performance et de la vigilance

    Le remaniement ministériel, annoncé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son discours à la nation prononcé à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du chahid, s’inscrit indubitablement dans la dynamique de changement ancrée dans la nouvelle Algérie au service des citoyens. Frappée du sceau de l’efficacité et de la compétence, la nouvelle composante gouvernementale est fondamentalement interpellée par l’exigence de performance qui a sanctionné les huit titulaires des départements jugés défaillants dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie, des ressources en eau, de la numérisation et des statistiques, des travaux publics, de l’habitat, du tourisme, de l’environnement et de l’industrie cinématographique. 
    Ce sont par excellence des domaines stratégiques pour la plupart en étroite relation avec la vie quotidienne qui, comme c’est le cas des défaillances relevées dans la gestion des zones d’ombre sévèrement punies, ne sauraient s’accommoder des manquements de nature à attenter au nouveau mode de gouvernance. A la veille de la célébration du deuxième anniversaire du hirak, dédiée à la cohésion nationale et à l’enracinement de la démocratie, la formation du nouveau gouvernement participe au renforcement du climat de confiance généré par la libération d’une cinquantaine de personnes. Le geste d’apaisement consenti par le président de la République, accueilli favorablement par l’opinion nationale et la classe politique, traduit une volonté réelle de dialogue porteuse de perspectives réelles d’ouverture. 
    Dans six mois à peine, l’émergence d’une élite compétente, représentative de la volonté populaire, à l’issue des législatives anticipées, transparentes et régulières, consacre pleinement le changement profond et radical revendiqué par le hirak. La bataille de la légitimité et de la démocratie impose une vigilance de tous les instants pour sauver, d’abord, le hirak populaire des démons de la fitna et de la division aux antipodes des valeurs du pacifisme, de la citoyenneté et de l’unité qui ont fait sa force et sa grandeur. Il s’agit également de faire front pour mettre en échec la conjuration menée, à chaque échéance décisive de la nouvelle Algérie, par les nostalgiques d’un passé révolu et leurs relais locaux. Dans cette conjoncture particulière, le démenti cinglant apporté par le ministère de la Défense nationale renseigne sur la férocité de la campagne de déstabilisation déclenchée, au moment où le peuple s’apprête à fêter pacifiquement la journée de la cohésion nationale, par les services du Makhzen et de l’entité sioniste. 
    Les allégations tendancieuses faisant état de la participation de l’Armée nationale populaire à des missions dans le cadre du G5 Sahel attestent des menaces réelles aux frontières qui appellent à la vigilance et à la conscience citoyenne. L’Algérie libre, souveraine et stable dérange le Makhzen de l’inféodation au sionisme et les tenants de l’ordre néocolonial.
    Horizons, 22 fév 2021
    Tags : Maroc, Algérie, Israël, normalisation, 
  • Sahara occidental: Le Maroc humilié au 34e sommet de l’UA

    L’ambassadeur sahraoui en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a qualifié lundi, l’échec du Maroc à faire élire ses candidats, lors du 34e Sommet de l’Union africaine UA, d’une gifle de la part de l’UA, relevant que le Maroc n’en est pas à son premier échec auprès de cette institution continentale.

    L’échec du Maroc à faire élire ses 5 candidats auprès des instances de l’UA lors de son 34e Sommet ne peut être qualifié que d’une gifle de la part
    de cette institution continentale désormais plus que jamais consciente des manœuvres du régime d’El Makhzen, a soutenu M. Taleb Omar au Forum du journal le Courrier d’Algérie. 
    En échouant à faire élire ses candidats et à faire passer certains projets dont le passage du réseau du fibre optique sur les territoires sahraouis, le Maroc acte définitivement l’inefficience de sa politique et de ses thèses auprès de cette institution, a ajouté M. Taleb Omar, rappelant que le Maroc a échoué par le passé à faire changer de positions à l’UA s’agissant de la légalité de la question sahraouie. 
    L’ambassadeur sahraoui a fait observer que les tentatives du Maroc ne trouvent désormais d’écho qu’auprès de certains pays africains pauvres moyennant de l’argent ou d’autres avantages. Sur le rôle de l’UA dans la résolution du conflit au Sahara occidental, le diplomate sahraoui a indiqué que les autorités sahraouies « misent beaucoup » sur le prochain sommet de l’UA, qui sera tenu sous le thème faire taire les armes, afin de prendre d’importantes décisions allant avec les données et la situation actuelles dans les territoires sahraouis.
    Algérie62, 22 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Union Africaine,
  • Union nationale des journalistes solidaires avec le Sahara Occidental : Une initiative «mauritanienne » sévèrement dénoncée

    Quelle mouche a pu piquer ce groupuscule de journalistes mauritaniens, sans doute «inspirés en sous-main par les tenants du Makhzen », pour mettre en place un supposé syndicat maghrébin de journalistes duquel ont été de facto exclus les journalistes sahraouis ?

    Le caractère sournois et manipulateur de cette démarche tente de se cacher derrière la prétendue nécessité de défendre les intérêts sociaux matériels de cette catégorie professionnelle activant au niveau des pays maghrébins, loin de toute considération politique et/ou géostratégique.
    Et que voyant, l’union algérienne des journalistes solidaires avec le Sahara Occidental ne se contente pas de regretter une pareille démarche. Déjà le fait d’exclure les journalistes sahraouis est une prise de position politique, et une façon par trop directe de faire de la politique. De plus, la nature même de ce métier, qui fait de cette corporation une partie des élites citoyennes des pays membres du Maghreb arabe, fait que la politique est une partie non dissociable de l’exercice de ce noble et difficile métier.
    Les rappels historiques, politiques, géostratégiques, et même militaires, liés à la question en deviennent dès lors particulièrement inutiles. Cette initiative maroco-mauritanienne n’est rien d’autre qu’un poignard planté dans le dos de nos amis, frères et confrères sahraouis.
    Cette mise au point, et ce rappel à l’ordre, signé par Ali Kefsi s’imposait dès lors de facto. Il est certain que l’ensemble des journalistes algériens, tunisiens, mauritaniens, libyens et même marocains ne se laisseront pas prendre au rets de ce grossier et détestable piège liberticide. Mais, une mise au point s’imposait quand même. La vigilance de tous doit rester de mise. Aujourd’hui plus que jamais…
    Kamel Zaidi
    La Patrie News, 24 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Mauritanie, Maroc, Maghreb, syndicat de journalistes,