Étiquette : Maroc
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Sahara Occidental : Le parti espagnol Podemos condamne la répression marocaine
Le Parti socialiste basque espagnol a condamné la campagne de répression à laquelle s’adonnent les forces d’occupation marocaines contre des militants sahraouis, dans les territoires occupés du Sahara occidental. Le parti a dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et sa sœur El Ouara au sein même de leur maison et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées. Le parti affirme suivre de près les derniers développements concernant les violations des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé, notant la violation par l’occupant marocain de l’accord de cessez-le-feu depuis le 13 novembre dernier. Le parti espagnol Podemos avait appelé, lundi, les autorités de son pays à intervenir pour mettre un terme aux violations marocaines des droits de l’Homme ciblant des militants sahraouis dans les villes occupées de Laâyoune et de Boujdour. « L’Espagne ne peut tolérer l’augmentation du nombre de violations des droits de l’Homme à Laâyoune et à Boujdour. Nous exigeons du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères d’engager des actions d’urgence pour protéger (les militants) Sultana Khaya, Mohamed Nafaa Boutasofra, Ghali Bouhala et Mohamed Lamin Haddi », indique Podemos.Pour rappel, le domicile de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya a été assiégé par un dispositif intense de la répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance.Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger tient le Maroc pour responsable de la répression que subit la militante sahraoui Soltana Sidi Brahim Khaya et sa famille. Il a réitéré son appel à la communauté internationale, particulièrement l’ONU, pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui.M. B.Nouvelles attaques de l’ALPS contre les forces coloniales marocainesLes unités de l’Armée populaire de libération sahraoui (ALPS) ont poursuivi leurs attaques contre les retranchements de l’armée d’occupation marocaine au niveau du mur de sable pour le 97e jour consécutif, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Selon le communiqué militaire rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS) « les unités avancées de l’ALPS ont mené, lundi 15 février, des attaques contre les positions de l’armée d’occupation marocaine dans la zone de Agueraret Achedida relevant du secteur d’El-Farsia ». « Mardi, des unités de l’ALPS ont ciblé les positions de retranchement des forces marocaines dans les zones de Rous Fedra Lebir relevant du secteur d’El-Farsia », ajoute la même source. Des bombardements destructeurs ont également ciblé, selon la communiqué, des positions de l’armée d’occupation marocaine derrière le mur de la honte dans « la zone de Sebkhet Tnouchad relevant du secteur de Mahbes et la zone de Agouiret Ould Ablal (secteur de Mahbes). Les attaques de l’ALPS se poursuivent au quotidien contre les positions de retranchement des forces de l’occupant marocain postées le long du mur de la honte, a ajouté le communiqué.M. B.Le Courrier d’Algérie, 18 fév 2021Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya, -
Sahara Occidental : Democracy dénonce l'agression contre Sultana Khaya
L’ONG américaine Democracy Now est revenue sur l’agression brutale de la militante sahraouie Sultana Khaya par des agents de la police marocaine à son domicile dans la ville de Boujdour occupée, témoignant de la violente campagne de répression marocaine dans les territoires sahraouis occupés. La militante sahraouie et toute sa famille sont assignées à résidence à Boujdour occupée,depuis le 19 novembre dernier, quelques jours après l’agression marocaine contre des civils sahraouis pacifiques dans la zone tampon d’El-Guerguerat, en violation du cessez-le-feu de 1991.« Le 13 février, Sultana Khaya brandissait un grand drapeau depuis son toit lorsque le commissaire de police de Boujdour (occupée) a lancé une pierre qui l’a atteinte à la tête. Les vidéos et photographies de l’agression et des blessures à la tête de Khaya sont devenues virales », a précisé Democracy Now, dans son émission télévisée diffusée lundi dernier. La même source a ajouté qu’au lendemain de la répression, « des dizaines de femmes sahraouies se sont approchées du domicile familial en signe de solidarité, mais ont été battues par la police. Alors que Sultana protestait contre son assignation à résidence, le même policier l’a frappée à la nuque avec une matraque et elle s’est de nouveau évanouie ».La famille de Khaya s’inquiète de ses blessures mais affirme que les hôpitaux gérés par le Maroc ne sont pas des endroits sûrs pour les militants sahraouis et que la police n’a pas autorisé la famille à faire venir un médecin à la maison.En 2016, Democracy Now a interviewé Sultana Khaya pour son documentaire « Quatre jours au Sahara occidental: la dernière colonie de l’Afrique ». Dans ce documentaire exclusif, Democracy Now a rappelé avoir brisé « le blocus médiatique et s’est rendu au Sahara Occidental occupé pour documenter la lutte des Sahraouis pour la liberté qui dure depuis des décennies et la violente répression du Maroc ».Fin 2016, Democracy Now a réussi à pénétrer dans la ville sahraouie de Laayoune occupée et beaucoup de Sahraouis de ce film sont actuellement assiégés par la police.M. B.Le Courrier d’Algérie, 18 fév 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya, Democracy Now, -
Sahara Occidental : US Western Sahara Foundation saisit le président Biden
POUR RÉEXAMINER LA POSITION DES ÉTATS-UNIS SUR LE SAHARA OCCIDENTAL ET REVENIR SUR LA DÉCISION DE TRUMP : Us Western Sahara Foundation saisit le président Biden
La présidente de l’américaine Western Sahara Foundation, Suzanne Scholte, a, dans une lettre envoyée hier à la Maison Blanche, demandé au président Joe Biden de « réexaminer » la position des États-Unis vis-à-vis du Sahara occidental et de « revenir » sur la décision de son prédécesseur Donald Trump de reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur une partie occupée du Sahara occidental.«Nous vous écrivons pour vous demander de revenir sur la décision » de l’ex-président Donald Trump relative à la prétendue reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et de « réexaminer la position des États-Unis en ce qui concerne le conflit dans ce territoire » occupé par le Maroc depuis 1975, écrit Mme Scholte dans sa lettre envoyée au nom de la Campagne pour mettre fin à l’occupation marocaine du Sahara occidental.Pour la présidente de la Fondation américaine pour le Sahara occidental, la décision unilatérale de Trump, en échange de la « normalisation » entre le régime marocain et l’entité sioniste « ignore tous les principes du droit international qui ont formé la pierre angulaire de la politique américaine depuis la création du pays ». Cette démarche, ajoute la lauréate du prix de la paix de Séoul, est « désastreuse » d’un point de vue politique et intervient « à un moment où nous devons réparer, et non affaiblir davantage, les relations entre les États-Unis et leurs alliés ». Elle a réaffirmé que la position du Maroc à l’égard du Sahara occidental « viole clairement le droit international ». Mme Scholte, également présidente de Defense Forum Foundation, rappelle en outre que « tout au long de l’occupation du territoire par le Maroc, il y a eu des violations généralisées des droits de l’homme des Sahraouis », citant entre autres la « torture, les disparitions, les arrestations arbitraires, les traitements inhumains dans les prisons, les procès inéquitables et les meurtres », tous « rapportés par des organisations telles que Human Rights Watch (HRW), Amnesty International, l’ONG américaine Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme (RFKCenter) et le HCR ». « Pourquoi les États-Unis ont-ils continué à soutenir un pays qui a ouvertement transgressé les normes du droit international, commis de nombreuses violations des droits de l’Homme, n’a pas tenu ses promesses vis-à-vis des Nations unies et des Sahraouis d’organiser un référendum d’autodétermination…? », s’interroge la présidente de US Western Sahara Foundation.La décision de Trump ou « une approbation silencieuse des colonies de peuplement israéliennes en Palestine »Les États-Unis ont « peu à gagner et beaucoup à perdre en reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Cela ne sert pas non plus l’intérêt politique des États-Unis de continuer à soutenir la position du Maroc à l’ONU », souligne également Mme Scholte. Dans sa lettre, la présidente de l’ONG américaine estime, par ailleurs, que la décision de Trump « peut être considérée comme une approbation silencieuse des colonies de peuplement israéliennes sur des terres qui devraient être accordées aux Palestiniens ». À cet effet, elle appelle le nouveau président Biden à « réfléchir à l’impact du rôle des États-Unis dans le conflit du Sahara occidental sur la crédibilité et l’image des États-Unis dans les pays du tiers monde, sans parler de nos alliés en Europe ». « Vous avez signalé votre intention de réparer les dommages causés à la crédibilité des États-Unis par l’ancienne administration. Cependant, essayer simplement de réparer l’image des États-Unis avec de nobles discours n’éliminera pas le manque de respect que les peuples du monde ont pour les décideurs politiques des États-Unis », écrit encore Mme Scholte à l’adresse de Biden. Enfin, elle demande au nouveau locataire de la Maison Blanche de « planifier dès que possible » une réunion entre les représentants de la Campagne pour mettre fin à l’occupation marocaine du Sahara occidental et l’administration américaine pour, dit-elle « discuter de cette question ».M. BendibLe Courrier d’Algérie, 18 fév 2021#SaharaOccidental, #Maroc, #USWesternSaharaFoundation, -
Recrudescence des violations des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental (Task Force)
La Task Force de la Coordination des Comités Européens de Soutien au Peuple Sahraoui (EUCOCO) exprime sa solidarité avec Mlle Sultana Khaya, sa famille et tous les défenseurs des droits de l’homme sahraouis qui sont quotidiennement agressés et réprimés par les forces d’occupation marocaines Sahara occidental occupé.
Les forces d’occupation marocaines ont amélioré la répression et les arrestations arbitraires de militants sahraouis depuis le 14 novembre dernier, date à laquelle la guerre entre l’armée de libération sahraouie et l’armée marocaine a repris. Depuis cette date, les violations des droits de l’homme du peuple sahraoui vivant au Sahara Occidental occupé ont augmenté de façon exponentielle. Il y a quelques années, Mlle Khaya était déjà agressée par les forces d’occupation marocaines et elle a perdu un œil. Récemment, elle a de nouveau été agressée et elle risque maintenant de perdre l’autre œil. Dans le même temps, l’armée d’occupation marocaine l’a emprisonnée avec sa famille dans leur maison pendant plus de 3 mois.L’Équipe spéciale demande à l’ONU, à l’Union européenne et à l’Union africaine de s’acquitter de ses obligations et d’agir d’urgence pour éviter toute aggravation de la situation actuelle au Sahara occidental occupé. Les Nations Unies et le Conseil de sécurité doivent obliger le Royaume du Maroc à respecter ses engagements pour la mise en œuvre immédiate du processus d’autodétermination confié à la MINURSO, et ils doivent garantir le droit du peuple sahraoui d’organiser librement un référendum d’autodétermination.La Task Force appelle donc le Comité international de la Croix-Rouge à respecter ses engagements et sa mission. Le CICR doit envoyer une mission d’observation au Sahara Occidental occupé et il doit protéger la population sahraouie des violations quotidiennes des droits de l’homme commises par les forces d’occupation marocaines. En outre, le CICR doit obliger le Royaume du Maroc à respecter le droit international humanitaire qu’il n’a jamais respecté pendant le conflit du Sahara occidental.Fait à Bruxelles, le 18 février 2021Source : Comité belge de soutien au peuple sahraoui, 18 fév 2021Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, répression, Sultana Khaya, -
Sahara Occidental : Lettre ouverte du Groupe de Genève au Sénat américain
Groupe d’appui de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental
www.genevaforwesternsahara.orgLettre ouverte aux membres du Sénat américainLa déclaration de l’ancien président Trump sur le Sahara occidental alimente le conflitHonorables membres du Sénat américain,Le Groupe d’appui de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental appelle votre attention sur la situation dramatique actuelle dans le territoire non autonome du Sahara occidental, car la puissance occupante, le Royaume du Maroc, a rompu le cessez-le-feu qui avait en vigueur depuis 1991, suite à l’envoi par le Conseil de sécurité de l’ONU de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental (MINURSO).En effet, depuis 1963, le Sahara occidental est inscrit par l’Assemblée générale des Nations Unies parmi les territoires non autonomes auxquels s’applique la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies, intitulée «Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux peuples et pays coloniaux».En 1966, l’Assemblée générale des Nations Unies1 a invité la Puissance administrante, l’Espagne, à déterminer le plus tôt possible les procédures pour la tenue d’un référendum sous les auspices des Nations Unies en vue de permettre à la population autochtone du territoire d’exercer librement son droit de autodétermination.Le 16 octobre 1975, la Cour internationale de Justice (CIJ), rejouant une série de questions soulevées par l’Assemblée générale des Nations Unies, a émis un avis consultatif2 déterminant que les documents et informations présentés à la Cour n’établissent aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et du Royaume du Maroc et que la Cour n’a pas trouvé de liens juridiques de nature à affecter l’application de la résolution 1514 (XV) dans la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, du principe de l’autonomie détermination par l’expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire.Le même jour, le roi Hassan II du Maroc annonça le lancement de la marche verte et le 30 octobre 1975, l’armée marocaine envahit le Sahara occidental, ouvrant ainsi une guerre contre le peuple sahraoui qui fut gelée en 1991, lorsque le Royaume du Maroc et le Front Polisario a convenu d’un cessez-le-feu, qui était censé conduire à l’organisation du référendum d’autodétermination tant attendu sous les auspices des Nations Unies.Malheureusement, au fil des années, le Royaume du Maroc n’a épargné aucun effort pour empêcher l’organisation d’un tel référendum. L’ancien secrétaire d’État James A. Baker III et l’ancien ambassadeur américain Christopher WS Ross, parmi d’autres envoyés personnels du secrétaire général de l’ONU, ont connu l’humiliation personnelle et la méfiance des autorités marocaines quant au respect des engagements pris devant la communauté internationale pour une solution pacifique au conflit au Sahara occidental.Le 13 novembre dernier, l’armée marocaine a été chargée d’intervenir dans la zone tampon démilitarisée d’El Guerguerat dans le sud-ouest du territoire non autonome du Sahara occidental où des dizaines de civils sahraouis manifestaient pacifiquement contre l’occupation persistante du territoire et le pillage de leurs ressources naturelles.La menace de l’utilisation d’armes contre des civils dans une zone démilitarisée a conduit à la rupture du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991 sous la supervision des Nations Unies. L’armée du Front Polisario a dû intervenir pour protéger ces civils et les évacuer vers une zone de sécurité.C’est dans ce contexte que l’ancien président Trump a accepté de concéder au roi du Maroc une reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le Royaume du Maroc et Israël.Ce faisant, l’ancien président Trump a non seulement agi en violation du droit international, des arrêts de la Cour internationale de justice et de la Cour de justice de l’Union européenne, des principes de la Charte des Nations Unies et des décisions de ses organes3, ainsi que des les décisions de l’Union africaine, qui considère la République sahraouie comme un membre fondateur de l’Union mais aussi distancie les parties de la résolution du conflit.En effet, l’escalade du conflit armé qui se déroule au Sahara occidental devrait préoccuper tous les dirigeants politiques car elle se déroule dans une région déjà fortement déstabilisée, où plusieurs groupes armés sont prêts à saisir toutes les occasions d’élargir leur sphère. d’action et renforcent leur pouvoir de nuisance.Le secrétaire général de l’ONU, ainsi que les hauts dirigeants de l’Union africaine et de l’Union européenne ont immédiatement dénoncé la déclaration de l’ancien président Trump sur la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Plusieurs membres du Congrès ont également fait entendre leur voix et condamné la rupture morale et le caractère illégal de la déclaration de Trump. Les États-Unis jouent un rôle important au sein de la communauté internationale et nous saluons la décision prise par le président Biden de réengager les États-Unis dans les enceintes multilatérales.Au cours des quatre dernières décennies, le peuple sahraoui a mis toute sa confiance dans la communauté internationale et les Nations Unies pour réaliser l’organisation du référendum d’autodétermination et la décision de Trump a été un coup de poignard dans le dos qui l’a conduit à ne pas accepter la dernière provocation. de la puissance occupante, le Royaume du Maroc.Les 286 organisations soussignantes vous appellent, Honorables membres du Sénat américain, à déclarer nulle la décision de Trump sur le Sahara occidental et à travailler de manière constructive avec l’administration Biden afin que les États-Unis puissent faire partie de la solution en permettant au peuple sahraoui d’exercer librement leur droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, comme l’a décidé l’Assemblée générale des Nations Unies en 1966.Bien à vous, Bir Lehlu / Genève, 18 février 2021Notes :1 Résolution 2229 (XXI)2 Sahara occidental, avis consultatif, C.I.J. Rapports 1975 – 2 –3 Résolution 380 (1975) du Conseil de sécurité de l’ONU et résolutions 34/37 et 35/19 de l’Assemblée générale qui condamnent sévèrement l’occupation marocaine du Sahara occidental et reconnaissent le Front Polisario comme le représentant du peuple sahraoui; dans ses résolutions ultérieures, l’Assemblée générale ne s’est jamais écartée de cette position.Signataires :Acció Solidària amb el Sàhara, Acción Solidaria Aragonesa (ASA), African Law Foundation (AFRILAW), Agrupación Chilena de Ex Presos poíticos, American Asociation of Jurists (AAJ)*, Amigos por un Sahara Libre, ARCI Città Visibili, A.R.S.P.S. – Rio de Oro, Asociación de Abogados Saharauis (UAS), Asociación Amal Centro Andalucía, Asociación Amal Nanclares, Asociación Amigos del Pueblo Saharaui del Campo de Gibraltar (FANDAS), Asociación Amigos del Pueblo Saharaui de Toledo, Asociación de Amigos y Amigas de la R.A.S.D. de Álava, Asociación de Amistad con el Pueblo Saharaui de Albacete, Asociación de Apoyo al Pueblo Saharaui de Jaén, Asociación ARDI HURRA, Asociación Asturiana de Solidaridad con el Pueblo Saharaui, Asociación Awlad Sahara Murcia, Asociación Baha Malaga, Asociación Banat Saguia y Wad Dahab, Asociación Canaria de Amistad con el Pueblo Saharaui (ACAPS), Asociación Chilena de Amistad con la República Arabe Saharaui Democrática, Asociación Colombiana de Amistad con el Pueblo Saharaui, Asociación de la Comunidad Saharaui en Argon (ACSA), Asociación Concordia Tenerife, Asociación Convsol Amurrio, Asociación Cultural Peruano Saharaui, Asociación de Discapacitados Saharauis, Asociación Doctora Beituha, Asociación Ecuatoriana de Amistad con el Pueblo Saharaui (AEAPS), Asociación Enour, Asociación Española para el Derecho Internacional de los Derechos Humanos (AEDIDH)*, Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA), Asociación por la Justicia y los Derechos Humanos, Asociación de Médicos Saharaui en España, Asociación Mexicana de Amistad con la República Árabe Saharaui A.C. (AMARAS), Asociación Navarra de Amigos y Amigas de la R.A.S.D. (ANARASD), Asociación Navarra de Amigos y Amigas del Sahara (ANAS), Asociación Panameña Solidaria con la Causa saharaui (APASOCASA), Asociación Pro Derechos Humanos de España (APDHE), Asociación Profesional de Abogados Saharauis en España (APRASE), Asociación de profesionales de Sanidad saharaui en España, Asociación por la Protección de los Presos Saharaui en las Cárceles Marroquí, Asociación Rimal Sáhara-Tormes, Asociación Riojana de Amigos de la R.A.S.D., Asociación Sahara Euskadi Vitoria, Asociación Sahara Gasteiz Vitoria, Asociación Sahara Ihsan, Asociación Saharaui contra la Tortura, Asociación Saharaui de Control de los Recursos naturales y la Protección del Medio Ambiente, Asociación Saharaui para la Protección de los Derechos Humanos y los Recursos naturales, Asociación Saharaui para la Protección y Difusión del Patrimonio cultural Saharaui, Asociación de Saharauis en Alicante, Asociación de Saharauis en Ávilla, Asociación de Saharauis en Bal, Asociación de Saharauis en Fuerteventura, Asociación de Saharauis en Grenada, Asociación de Saharauis en Jerez de la Frontera, Asociación de Saharauis en Lebrija, Asociación de Saharauis en Tenerife, Asociación de Saharauis en Valdepeñas, Asociación Sidemu Mojtar Estepona, Asociación Tawasol Lludio, Asociación Um Draiga de Zaragoza, Asociación Venezolana de Solidaridad con el Sáhara (ASOVESSA), Asociación de Víctimas de Minas (ASAVIM), Asociación de Zamur Valencia, Associação Amigos e Solidaridade ao Povo Saharaui (ASAHARA), Associació d’Amics del Poble Sahrauí de les Iles Balears, Association des Amis de la RASD (France), Association de la Communauté Sahraouie en France, Association pour la Conservation de l’Environnement, Association Culture Sahara, Association culturelle Sahraouie en France, Association des Femmes Sahraouies en France, Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA), Association of Humanitarian Lawyers, Association for Justice and Human Rights, Association Mauritanienne pour la Promotion du Droit*, Association Mauritanienne pour la Transparence et le Développement – ATED*, Association for the Monitoring of Resources and for the Protection of the Environment in Western Sahara (AMRPENWS), Association Nationale des Echanges entre Jeunes (ANEJ)*, Association pour un Référendum libre et régulier au Sahara occidental (ARSO), Association Sahara Matinba Bruxelles, Association Sahraouie des Victimes des Violations Graves des Droits de l’Homme Commises par l’Etat Marocain (ASVDH), Association des Sahraouis en Belgique, Association des Sahraouis de Bordeaux, Association des Sahraouis du Centre de la France, Association des Sahraouis en France, Association des Sahraouis de Les Mureaux, Association des Sahraouis de Mantes-la-Jolie, Association des Sahraouis de Montauban, Association des Sahraouis de Perigueux, Association des Saharawi de – 4 – Toulouse, Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui (ASPS), Association de la Vie Maghrébine pour la Solidarité et le Développement (AVMSD), Associazione bambini senza confini, Associazione Jaima Sahrawi per una soluzione giusta e non violenta nel Sahara Occ., Associazione Nazionale di Solidarietà con il Popolo Saharaui, Associazione di solidarietà con il Popolo Saharawi Kabara Lagdaf, Australia Western Sahara Association (AWSA), Bentili Media Center, Bremer Informationszentrum für Menschenrechte und Entwicklung (biz), Bureau International pour le Respect des Droits Humains au Sahara occidental (BIRDHSO), Campaña Saharaui para la sensibilisación sobre el peligro de Minas (SCBL), Cantabria por el Sáhara, Central Unitaria de Trabajadores de Chile, Centro Brasileiro de Solidaridad con los Pueblos y Lucha por la Paz, CEBRAPAZ, Centro de Documentación en Derechos Humanos “Segundo Montes Mozo S.J.” (CSMM), Centro Saharaui por la Salvaguardia de la Memoria, Colectivo Saharaui en Estepona, Colectivo Saharaui en Gipuzkoa, Colectivo Saharaui en Jaén, Colectivo Saharaui en Lanzarote, Collective of Saharawi Human Rights Defenders (CODESA), Comisión Ecuménica de Derechos Humanos de Ecuador (CEDHU), Comisión General Justicia y Paz, Comisión Media Independientes, Comisión Nacional de los Derechos Humanos de la República Dominicana (CNDH-RD), Comisión Nacional Saharaui por los Derechos Humanos (CONASADH), Comitato “Selma2.0”-odv, Comité d’Action et de Réflexion pour l’Avenir du Sahara Occidental, Comité de Amistad con el pueblo Saharaui – Argentina, Comité de Apoyo por el Plano de Paz y la Protección de los Recursos Naturales en el Sáhara Occidental, Comité Belge de soutien au Peuple Sahraoui, Comité de Defensa del Derecho de Autodeterminación (CODAPSO), Comité de Familiares de los 15 Jóvenes Secuestrados, Comité de Familiares de Mártires y Desaparecidos, Comité de Familiares de los Presos Políticos Saharauis, Comité de Jumelage et d’Echange Internationaux / Gonfreville l’Orcher, Comité de Protección de los Defensores Saharauis – Freedom Sun, Comité de Protección de los Recursos Naturales, Comité Saharaui de Defensa de Derechos Humanos (Glaimim), Comité Saharaui de Defensa de Derechos Humanos (Smara), Comité Saharaui de Defensa de Derechos Humanos (Zag), Comité Saharaui por el Monitereo de los Derechos Humanos (Assa), Comité de Solidaridad Oscar Romero, Comité Suisse de soutien au Peuple Sahraoui, Comité de Victimas de Agdaz y Magouna, Committee of the Mothers of the Abductees, Comunidad Saharaui en Aragón, Comunidad Saharaui en Asturias, Comunidad Saharaui en Balmaseda, Comunidad Saharaui en Cantabria, Comunidad Saharaui en Castilla y León, Comunidad Saharaui en Castilla la Mancha, Comunidad Saharaui en Catalunya, Comunidad Saharaui en Cordoba, Comunidad Saharaui en Jerez y Cadiz, Comunidad Saharaui en La Rioja, Comunidad Saharaui en Las Palmas, Comunidad Saharaui en Madrid, Comunidad Saharaui en Murcia, Comunidad Saharaui en Navarra, Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS – Sáhara), Coordinadora de Gdeim Izik para un Movimiento Pacífico, Coordinadora de los Graduados Saharauis Desempleados, Coordinadora d´Organizacións No-Governamentals de Cooperaciò al Desenvolupament (CONGDIB), Coordinadora de las ONGs en Aaiún, Coordinadora Saharaui de Derechos Humanos de Tantan, Cultures of Resistence Network; December Twelfth Movement International Secretariat*, Der Elefant e.V., Diaspora Saharaui en Bizkaia Disabi, El Ghad for human rights Saharawi refugee camps, Emmaus Åland, Emmaus Stockholm, Equipe Média, European Association of Lawyers for Democracy and World Human Rights (ELDH), Federació ACAPS de Catalunya, Federació d’Associacions de Solidaritat amb el Poble Sahrauí del País Valencià, Federación Andaluza de Asociaciones Solidarias con el Sahara (FANDAS), Federación de Asociaciones de Amigos del Pueblo Saharaui de Extremadura (FEDESAEX), Federación de la Comunidad de Madrid de Asociaciones Solidarias con el Sahara (FEMAS Sahara), Federación Deportistas Saharauis en España, Federación Estatal de Instituciones Solidarias con el Pueblo Saharaui (FEDISSAH), Fédération sportive des Sahraouis en France, Fondation Frantz Fanon, Forum Futuro de la Mujer Saharaui, Freehearts Africa Reach Out Foundation (FAROF)*, Freiheit für die Westsahara e.V., Fundación Constituyente XXI, Fundación Mundubat, Fundación Sahara LibreVenezuela, Fundación Sahara occidental-Portugal, Fundación Latinoamericana por los Derechos Humanos y el Desarrollo Social (Fundalatin)*, Giuristi Democratici, Global Aktion – People & Planet before profit, Green Western Sahara Association, Group of International Legal Intervention of the – 5 – Center of Research and Elaboration on Democracy (CRED-GIGI), Groupe Non Violence Active (NOVA SAHARA OCCIDENTAL), Grupo por la renuncia de la Nacionalidad Marroquí, Habitat International Coalition*, Haldane Society of Socialist Lawyers, Housing and Land Rights Network, Human & Environment e.V., Human Rights Defenders Solidarity Network Uganda, Ibsar Al Khair Association for the Disabled in Western Sahara, Indian Council of South America (CISA)*, International Association Against Torture (IAAT-AICT)*, International Association of Democratic Lawyers (IADL)*, International Educational Development, Inc.*, International Fellowship of Reconciliation (IFOR)*, International Platform of Jurists for East Timor, Kabara Lagdaf, LESTIFTA – Amigos del Pueblo Saharaui de Teruel, Liberation*, Liga de Abogacia Saharaui en España, Liga de Defensa de los Presos Políticos Saharaui, Liga de Estudiantes Saharauis en España, Liga de Medicos Saharauis en España, Liga de Mujeres Saharauis en España, Liga Nacional dos Direitos Humanos, Liga de Periodistas Saharauis en España, Liga Saharaui de defensa de Derechos Humanos y Protección de RW-Bojador, Ligue des Jeunes et des Etudiants Sahraouis en France, Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS), Media team Maizirat, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)*, National Lawyers Guild (U.S.), National Television Team, Neon Metin Media, Nigerian Movement for the Liberation of Western Sahara, Nomad SHRC, Norwegian Support Committee for Western Sahara, Observatoire des Médias Saharaouis pour documenter les violations des droits de l’homme, Observatorio Aragonés para el Sáhara Occidental, Observatorio Asturiano de Derechos Humanos para el Sáhara Occidental (OAPSO), Observatorio Saharaui por el Niño y la Mujer, Observatorio Saharaui de Protección del Niño, Observatorio Saharaui de Recursos Naturales, 1514 Oltre il muro, Organización Contra la Tortura en Dakhla, Organización Saharaui por la Defensa de las libertades y la dignidad, Pallasos en Rebeldía y Festiclown, Paz y Cooperación*, Plataforma de Mulheres em Acção*, Plataforma de Organizaciones Chile Mejor Sin TLC, Por un Sahara Libre, Proyecto Audiovisual: La Saharaui Colombiana, Resistencia Nacional Estudante de Timor-Leste (RENETIL), Right Livelihood Foundation*, Sahara not for Sale – Saharawi Association in Brussels, Saharaui Unterstützungsverein Wien, Saharawi Advocacy Campaign, Saharawi Association for Persons with Disabilities in Western Sahara, Saharawi Association for the Protection and Dissemination of the Saharawi Culture and Heritage, Saharawi Association in the USA (SAUSA), Saharawi Campaign against the Plunder (SCAP), Saharawi Center for Media and Communication, Saharawi Media Team, Saharawi Voice, Sahrawis förening i Sverige, Salma e.V., Sandblast Arts, Schweizerisches Unterstützungskomitee für die Sahraouis Bern, Sindacato Español Comisiones Obrearas (CCOO), Solidariedade Galega col Pobo Saharaui (SOGAPS), Stichting Zelfbeschikking WestSahara, Tayuch Amurio, terre des homme schweiz, The Icelandic Western Sahara Association, The Norwegian organization for justice and development, The Swedish Western Sahara Committee, TIRIS – Associazione di Solidarietà con il Popolo Saharawi, Uganda Solidarity Movement with Western Sahara, Ukrainian Association of Democratic Lawyers, UNAFRAID art publication; Union des artisans Sahraouis Saharawi Diaspora, Unión de Asociaciones Solidarias con el Sáhara de Castilla y León, Union des Ingénieurs Sahraouis, Unión de Juristas Saharauis (UJS), Unión Nacional de Abogados Saharauis, Unión Nacional de Estudiantes de Saguia El Hamra y Rio de Oro (UESARIO), Unión Nacional de la Juventud de Saguia El Hamra y Rio de Oro (UJSARIO), Unión Nacional de Mujeres Saharauis (UNMS), Unión Nacional de Trabajadores de Saguia El Hamra y Rio de Oro (UGTSARIO), Unión de Periodistas y Escritores Saharauis (UPES), Union of Saharawi farmers, US Western Sahara Foundation, VZW de Vereniging van de Sahrawi Gemeenschap in Belgie, Werken Rojo – Medio de comunicación digital, Western Sahara Resource Watch España (WSRW España), Western Sahara Times, World Barua Organization (WBO)*, World Peace Council*, ZEOK e.V. – Zentrum für europäische und orientalische Kultur from Leipzig.
* ONG bénéficiant du statut UN-ECOSOC
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Sahara Occidental : Le Parti socialiste basque espagnol dénonce l'agression de Sultana Khaya :
Agression de Sultana Khaya : Le Parti socialiste basque espagnol dénonce la répression barbare d’El Makhzen
Le Parti socialiste basque espagnol a condamné la campagne de répression à laquelle s’adonnent les forces d’occupation marocaines contre des militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental rapport l’agence de presse sahraoui.Le parti a dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et sa soeur El Ouara au sein même de leur maison et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain, à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées.Le parti affirme suivre de près les derniers développements concernant les violations des droits de l’homme au Sahara occidental occupé, notant la violation par l’occupant marocain de l’accord de cessez-le-feu depuis le 13 novembre dernier.Le parti espagnol Podemos avait appelé, lundi, les autorités de son pays à intervenir pour mettre un terme aux violations marocaines des droits de l’Homme ciblant des militants sahraouis dans les villes occupées de Laâyoune et de Boujdour.« L’Espagne ne peut tolérer l’augmentation du nombre de violations des droits de l’Homme à Laâyoune et à Boujdour. Nous exigeons du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères d’engager des actions d’urgence pour protéger (les militants) Sultana Khaya, Mohamed Nafaa Boutasofra, Ghali Bouhala et Mohamed Lamin Haddi », indique Podemos dans un tweet.A rappeler que le domicile de la famille de la militante des droits de l’homme, Sultana Khaya a été assiégé par un dispositif intense de la répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance.Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger avait tenu le Maroc pour responsable de la répression que subit la militante sahraoui Soltana Sidi Brahim Khaya et sa famille.Il a réitéré son appel à la communauté internationale, particulièrement l’ONU, pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui.Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya, -
Sahara occidental : Répression hystérique de l’occupant marocain
L’hystérie dans la répression des civils sahraouis s’empare des services de sécurité marocains. Ce comportement ne cesse de prendre de l’ampleur depuis que les unités de l’armée de libération sahraouie font subir des dégâts importants et des pertes humaines. Tous les jours, les médias internationaux reçoivent des témoignages accablants sur les violations des forces d’occupation du Makhzen.
Les forces d’occupation marocaine “accentuent de manière hystérique la répression et les violations des droits de l’homme contre les Sahraouis désarmés dans les territoires sahraouis occupés, soumis à un bouclage sécuritaire inédit pour dissuader les citoyens sahraouis à sortir manifester pour réclamer la liberté et l’indépendance”, a déclaré Hayat Khatri, correspondante de la Télévision et Radio sahraouies dans les villes occupées.La journaliste a évoqué “l’encerclement par les forces de l’occupation des domiciles des militants de la société civile sahraouie”, relevant que le domicile de “sa famille situé à El-Hachicha est encerclé en permanence par les forces marocaines”.Elle déploré, à ce propos, la situation de la militante des droits de l’Homme, Soltana Sid Ibrahim Khaya et sa soeur Ouara Sid Ibrahim Khaya qui ont été violentées, par les autorités de l’occupation marocaine dans la ville sahraouie occupée de Boujdour.“Des soldats de l’occupant marocain, en civil, ont enlevé deux mineurs sahraouis, en l’occurrence Zakaria al-Rijibi et Akram al-Hanafi”, a-t-elle fait savoir, précisant que l’opération “a été dirigé par le bourreau Ali Boufri” et “la destination où les deux enfants ont été conduits reste inconnue”.Par ailleurs, on a évoqué la présentation ce lundi des détenus civils Ghali Bouhla et Mohamed Nafeh Boutasoufra devant un tribunal “pour des accusations montées de toutes pièces”. Les poursuites engagées contre eux ne sont motivées que par leur militantisme politique contre la présence de l’occupation.Le domicile de la famille de la militante des droits de l’homme, Sultana Khaya, est assiégé depuis 11 semaines par les forces de répression marocaine.Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger avait, de son côté, tenu le Maroc pour responsable de la répression que subit la militante sahraoui Soltana Sidi Brahim Khia et sa famille, réitérant son appel à la communauté internationale, particulièrement l’ONU, pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui.Pour sa part, la Commission sahraouie des droits de l’Homme (CONASDH) avait dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain, à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées.Les violations et les agressions de l’occupation marocaine ont dépassé toute limite en assassinant le jeune sahraoui Mohamed Salem Ayad Lefkir qui a été placé dans une morgue à l’arrêt à l’hôpital de Laâyoune occupée pour masquer toute trace de violence”, avait révélé le Coordonnateur de la CONASADH en Europe, Hassan Ali Amilid.Aussi, une équipe spéciale relevant des forces marocaines ont kidnappé l’ancien détenu politique, Ghali Bouhla et Mohamed Nafeh Boutasoufra dans la ville de Laâyoune occupée.La situation dans les geôles marocaines est aussi alarmante que celle à l’extérieur en témoigne le détenu sahraoui Mohamed Lamine Abdine Heddi qui a été torturé et menacé brutalement dans la prison de Tiflet 2 après 27 jours de grève de la faim.Le Jeune Indépendant, 17 fév 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya, -
Sahara Occidental : Communiqué de Sultana Khaya sur la prétendue visite du CNDH
Boujdour, Sahara occidental: 16 février 2021
Objet: fausses déclarations du Conseil national marocain des droits de l’homme au Maroc (CNDH)
Communiqué de presse urgent
Aujourd’hui, nous avons tous lu une déclaration émise par le Conseil national des droits de l’homme au Maroc sous forme de communiqué évoquant une visite que ses membres auraient effectuée à mon domicile dans le but de me contrôler et de surveiller mon état de santé.
En conséquence, j’annonce à l’opinion publique nationale et internationale, aux organisations internationales et à la presse ce qui suit:
– La déclaration du conseil manque de crédibilité, et tout ce qui y est dit est un mensonge, et je vous assure que le conseil ne m’a pas rendu visite ni communiqué avec moi. Le conseil fait partie du système de sécurité au Sahara occidental, et il sert l’agenda de l’occupation et non pas les droits de l’homme.
– Depuis 90 jours, je vis avec ma famille en résidence surveillée imposée par les forces d’occupation marocaines, au cours desquelles j’ai été soumise à toutes sortes de tortures psychologiques et physiques aux côtés de ma sœur, Leweara Khaya.
Signature,
Militante sahraouie des droits humains: Sultana Khaya
Pour plus d’informations, contactez moi :
Courriel: Sultana.jaya@gmail.com
Téléphone: 00212701309708
Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, CNDH,
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Sahara Occidental – APLS: nouvelles attaques contre les positions des forces d'occupation marocaines
BIR LAHLOU (Territoires libérés)- Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre les positions de retranchement de l’armée de l’occupation marocaine le long du mur de sable, a indiqué lundi un communiqué du ministère sahraoui de la Défense.
Selon le communiqué militaire rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS) « les unités avancées de l’APLS ont mené, hier, des attaques ciblées contre les positions de l’armée d’occupation marocaine dans la zone de Guelb Ennos relevant du secteur d’Aousserd et la zone de Rous Oued T’nouchad relevant du secteur Mehbes ».« Lundi, des unités de l’APLS ont ciblé, par un bombardement destructeur, quatre positions de retranchement des forces de l’occupation dans les zones de Sbakhet T’nouchad (secteur Mehbes) et Agueret Oual Ablal (secteur Mehbes), ajoute la même source.Des bombardements intenses ont également ciblé, selon la communiqué, des positions de l’armée d’occupation dans « la zone de Lektitra (secteur Houza) et la zone Adhim Oum Djeloud (secteur d’Aousserd).Les attaques de l’APLS se poursuivent contre l’occupant marocain qui a subi de lourdes pertes tout au long du mur de la honte, conclut le communiqué.Tags : Sahara Occidental, Maroc, -
Sahara Occidental : Large mobilisation contre la répression marocaine
Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger a vivement réagi à la féroce répression qui vise les populations sahraouies dans les villes occupées du Sahara occidental. Il tient le Maroc pour responsable de la répression acharnée que subit la militante sahraoui Sultana Sidi Brahim Khaya et sa famille.« Dans le cadre du suivi quotidien de la situation dans les territoires occupés de la République arabe sahraouie démocratique le ministère des Territoires occupés a indiqué dans un communiqué avoir constaté une large campagne de répression menée par les forces marocaines à la ville de Boudjedour occupée contre la famille de Sidi Brahim Khaya « . Le ministère sahraoui a réitéré son appel à la communauté internationale et particulièrement à l’ONU pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui. La militante Sultana Khaya a subi des blessures graves au niveau de la tête et de l’œil gauche et sa sœur El Ouaara n’a pas échappé à la violence des forces de sécurité marocaines et a reçu des coups sur la bouche et d’autres endroits de son corps devant son domicile familial. Solidaire avec la famille Khaya , la militante sahraouie Fatima Mohamed El Hafed a été battue et réprimée par les mêmes services de sécurité. Elle a exhorté également le SG de l’ONU et le Haut-commissaire aux droits de l’Homme à dépêcher une commission dans les territoires occupés, appelant à l’ouverture de la région aux organisations et aux instances internationales des droits de l’Homme pour s’enquérir de la situation déplorable de ces droits.Pour rappel, la Commission sahraouie des droits de l’Homme (CONASDH) a dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées. « Cette agression est un crime avec tous ses éléments constitutifs, qui met à nu le visage hideux du régime d’occupation et son mépris pour la vie des Sahraouis démunis », évoquant « une tentative désespérées de cacher ses crimes systématiques à travers un siège sécuritaire et militaire total sur la partie occupée de la République sahraouie, en interdisant l’accès aux journalistes et observateurs internationaux » a indiqué la Conasdh dans un communiqué.La Conasdh a appelé, dans ce sens, la conscience humanitaire mondiale, les institutions internationales, l’Union africaine, l’Union européenne, le Parlement européen et les institutions de l’ONU à faire pression sur le régime marocain pour l’arrêt de ces agressions contre les civils sahraouis, la libération de tous les détenus politiques sahraouis et l’autorisation de missions d’enquête internationales.Le Comité International de la Croix-Rouge a également été interpellé sur la protection des civils sahraouis sous occupation et l’envoi d’une mission pour constater sur le terrain les violations du droit international humanitaire. Le domicile de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya est assiégé par un dispositif intense des forces de répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance.M. BendibSAHARA OCCIDENTALLes arrestations se multiplientHmad Hammad, militant des droits de l’Homme et vice-président du Comité pour la défense du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental a été victime de provocations et d’accusations par la police marocaine. Alors que Hammad se dirigeait vers Le port d’El-Ayoun occupé et à un point de contrôle dans la partie ouest de la ville, il a été victime de provocations et d’intimidations de la part de la police d’occupation marocaine. Il a été arrêté, interrogé sur sa destination, puis poursuivi par une brigade de police jusqu’à ce qu’il atteigne le port, indique des sources sahraouies à El-Ayoun occupée. Ces mesures de répression massive marque le déploiement répressif mené par les forces d’occupation marocaines depuis le déclenchement de la guerre au Sahara occidental le 13 novembre 2020, dans le but de faire taire les militants sahraouis et les défenseurs de la liberté sur la base de l’instauration de la terreur au sein de la population sahraouie. D’un autre côté les forces de répression marocaines ont enlevé deux enfants mineurs dans le quartier « Irak » dans la ville d’El-Ayoun occupée au Sahara occidental, rapportent lundi des médias sahraouis depuis les territoires occupés. Selon ces sources, « des soldats marocais, en tenue civile, ont enlevé deux mineurs et les ont conduits vers une destination inconnue ». Il s’agit de « Zakaria al-Rijibi et Akram al-Hanafi, enlevés par un groupe dirigé par le bourreau Ali Boufri », précisent les médias sahraouis. Les villes sahraouies occupées connaissent une escalade dangereuse des agressions policières menées par les autorités d’occupation marocaines contre les civils et militants sahraouis, même les enfants n’en sont pas épargnés. Dans ce contexte, plusieurs associations sahraouies ont tiré la sonnette d’alarme quant à « l’escalade dangereuse et une hausse inédite » des harcèlements de la part des forces d’occupation contre les civils, les activistes et les journalistes sahraouis dans les villes occupées, depuis la reprise de la guerre au Sahara occidental.M.B.Nouvelles attaques de l’ALPSLes unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené des attaques, pour le 95e jour consécutif, contre les positions de l’occupation marocaine dans les secteurs d’Oum Drika, Bekkari et Fersia au niveau du mur de sable, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Selon le communiqué militaire rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS) « les unités de l’APLS ont poursuivi leurs attaques ciblées contre les retranchements de l’armée d’occupation marocaine au niveau du mur de sable ». « Lors de la journée de dimanche des unités avancées de l’APLS ont ciblé, dans leurs frappes intenses, des bases militaires marocaines dans trois sites », précise le communiqué. Un « bombardement a ciblé les forces d’occupation marocaine retranchées dans les régions de Azemoul Oum Khamla (secteur Oum Drika), Aklibet Akaya (secteur de Bekkari) et Rousse Asloukia Ould Zoubir (Secteur de Fersia) », ajoute la même source. Les attaques de l’APLS se poursuivent contre l’occupant marocain qui a subi de lourdes pertes tout au long du mur de la honte, conclut le communiqué.M. B.Le Courrier d’Algérie, 16 fév 2021Tags : Sahara Occidental, Fron Polisario, Western Sahara, Maroc, répression,