Étiquette : Maroc

  • Sahara occidental : l'Espagne ne doit pas céder au "chantage" du Maroc

    MADRID- Le parti politique espagnol, « Vox », a demandé mardi, au gouvernement de son pays d’adopter des mesures pour faire face au « chantage » du Maroc, accusé de faire pression sur l’Espagne pour qu’elle reconnaisse sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, assurant que le royaume de Mohamed VI n’est pas « un partenaire fiable ».

    Le parti dirigé par Santiago Abascal estime que le Maroc « n’est pas un partenaire fiable de l’Espagne et l’a démontré avec ses attaques constantes contre sa souveraineté, la concurrence déloyale des produits ou sa collaboration inefficace dans le contrôle de l’immigration illégale ».
    Il a exhorté, dans ce sens, l’Exécutif de protéger les frontières espagnoles (…) et de renforcer les dotations de la Garde civile et de la Police nationale « par des moyens matériels, humains et juridiques ».
    Le parti espagnol considère également que le gouvernement de son pays devrait exiger que le Maroc « collabore pleinement » dans le contrôle des flux migratoires et qu’il « prenne en compte les revendications des Espagnols de Ceuta, Melilla, d’Andalousie et des Canaries, plongés dans un enfer d’insécurité, de violence et de ruine ».
    Les demandes de Vox interviennent après les informations relayées par le quotidien espagnol El Confidencial qui assure que le Maroc conditionne ses relations avec l’Espagne à la reconnaissance de sa prétendue « souveraineté » sur le Sahara occidental, comme l’a fait l’ancienne administration américaine, dirigé par le désormais ex locataire de la maison blanche, Donald Trump.
    « L’Espagne ne peut accepter le chantage du Maroc ou de tout autre Etat. La position de son gouvernement ne peut pas non plus être forcée en lançant une immigration illégale sur nos côtes », prévient-il.
    Suite aux déclarations du Premier ministre marocain Saadedinne El-Othmanin, dans lesquelles il a estimé que Ceuta et Mellila « sont des villes marocaines », le parti espagnol Vox avait déjà exigé une « réponse énergique » et a critiqué la « lâcheté » du gouvernement devant les « revendications expansionnistes de la tyrannie marocaine », qui « constituent un danger » pour la souveraineté espagnole. 
    APS
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Espagne, Vox,
  • Maroc : Les oubliés dans les geôles du Makhzen

    ILS ENTAMENT UNE GRÈVE DE LA FAIM DE 48 HEURES : Les oubliés dans les geôles du Makhzen

    Les familles des détenus du mouvement pacifique des citoyens du Rif marocain et journalistes, dans les prisons marocaines, ont annoncé que leurs fils prisonniers entament une grève de la faim de 48 heures à partir d’aujourd’hui.
    Dans une déclaration à l’adresse de l’opinion publique marocaine et internationale, dans laquelle les familles des détenus précités indique que « Cette grève de la faim symbolique vient en signe de protestation contre la poursuite de la politique des autorités marocaines, du maintien de la sécurité face au droits de manifestations pacifiques, à la liberté de la presse, d’opinion et d’expression, et au droit de s’organiser » lit-on. « Les détenus du mouvement du Rif marocain, condamnés à 20 ans », une peine que les défenseurs des droits de l’homme au Maroc et ailleurs dans le monde, ont qualifiés, rappellent les signataires de l’appel, « de sévères » alors que « les détenus ont protesté pacifiquement contre le meurtre d’un vendeur de poisson dans la province d’Al Hoceïma ». La mort de ce citoyen marocain, à l’origine de l’expression des citoyens du Rif, a dévoilé au grand jour l’absence de développement dans cette région du royaume chérifien et des perspectives de vie socio-économiques outre les centres de soins de santé, des hôpitaux et d’universités inexistants, rendant la vie des habitants intenable en plus du taux élevé du chômage dans cette partie du Maroc. 
    Pour ces familles des détenus, les violations des droits de l’homme par les autorités marocaines, citant l’étouffement des libertés individuelles et collectives, a bénéficié, soulignent-elles, « d’une part au déclin du suivie et l’intérêt pour les droits de l’homme dans la hiérarchie des priorités politiques internationales » , en particulier, relèvent les rédacteur de la déclaration, « avec l’arrivée de courants nationalistes d’extrême droite dans de nombreux pays » et d’autre part, poursuivent-elles, « des circonstances de la pandémie de Coronavirus que les autorités marocaines exploitent pour mieux contrôler et museler l’expression libre ».
    Qualifiant l’approche des responsables du royaume marocain de « démarche de contrôle et de tyrannie » relèvent les familles des détenus du mouvement du rif et des journalistes marocains détenus dans les prisons du royaume chérifien.
    Karima B.
    LE REPRÉSENTANT DU FRONT POLISARIO EN ESPAGNE EN FAIT ÉTAT
    De l’eau dans le gaz entre Madrid et Rabat
    Le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdallah Arabi, a affirmé que le Maroc exerce une pression sur le Gouvernement espagnol pour qu’il emboîte le pas au Président américain, Donald Trump et reconnaisse la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Le responsable sahraoui, Abdallah Arabi a indiqué que les relations hispano-marocaines passaient actuellement par une situation difficile en raison des desseins expansionnistes du Maroc au Sahara occidental en tentant de faire pression sur le Gouvernement espagnol pour qu’il change sa position vis-à-vis de la cause sahraouie. « Il n’est pas question de passer en revue les relations entre ces deux pays sans évoquer la cause sahraouie, vu la responsabilité politique et juridique de l’Espagne quant à la décolonisation du Sahara occidental », a-t-il expliqué, dans ses déclaration à l’APS. Il a ajouté que le Maroc joue la carte de la lutte contre la criminalité, le terrorisme et la migration clandestine pour faire pression sur le gouvernement espagnol, le mettant sous la pression et dans l’embarras. « Le régime marocain essaie de convaincre, par tous les moyens, Madrid pour qu’elle emboîte le pas à Trump en reconnaissant la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental », a-t-il souligné, ajoutant que le Maroc exploite ses relations avec l’Espagne pour influencer la position de cette dernière en sa faveur. « Nous sommes en contact avec le Gouvernement espagnol qui nous a rassuré et affirme qu’il ne reconnaîtra pas la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental mais les pressions marocaines s’accroissent », a révélé M. Arabi. Par ailleurs, le diplomate sahraoui a insisté sur le rôle de l’Union africaine (UA) dans le règlement du conflit sahraoui notamment après sa décision lors du 14e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’UA portant réinscription de la question sahraouie à l’agenda du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA.
    Sur un autre plan, la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis a mis en garde contre la détérioration de l’état de santé du prisonnier sahraoui Mohamed Lamine Abidine, dans les geôles marocaines, en détresse médicale dans la prison locale de Tiflet 2 à l’Est de Rabat et en grève de la faim depuis le 13 janvier en cours. La ligue a indiqué, dans un communiqué, que dans le cadre du suivi de la grève de la faim entamée par le prisonnier civil, sahraoui Mohamed Lamine Abidine Haddi, parmi le groupe de Gdeïm Izik, en détention dans la prison locale de Tiflet 2, la Ligue a appris de la sœur du prisonnier que « l’administration pénitentiaire locale de Tiflet 2, notifiée de l’avis de grève de la faim ouverte, a négligé l’état de santé du prisonnier ». Elle a ajouté que l’administration pénitentiaire n’a effectué aucun examen médical lors de la grève de la faim menée par le détenu, dont la mesure de la tension artérielle et la température corporelle, au mépris total de ses revendications justes et une tentative d’exercer toute forme de torture psychologique sur lui. « Ces mesures abusives et provocatrices s’ajoutent à plusieurs pratiques agressives exercées à l’endroit de Mohamed Lamine Abidine Haddi, qui s’est vu même interdire de communiquer avec les autres prisonniers. En détention le prisonnier civil sahraoui, Mohamed Lamine Abidine Haddi, a été condamné à 25 ans d’emprisonnement suite à un jugement inique et abusif qui s’est déroulé dans la ville marocaine de Salé, à la lumière du démantèlement du camp de Gdeïm Izik en novembre 2010.
    M. Bendib
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, prisonniers politiques, Rif, Hirak, 
  • Le Polisario prêt à négocier mais ne déposera pas les armes pour autant

    Les indépendantistes du Front Polisario se sont dits prêts mardi à reprendre les négociations à l’ONU sur le statut du Sahara occidental, mais ils n’envisagent pas de déposer les armes pour autant, échaudés par 30 ans de statu quo.

    « Par le passé, nous avons accordé toute notre confiance à la communauté internationale et avons arrêté le combat armé de manière définitive. Nous avons attendu 30 ans. Trente ans de promesses non tenues, de tergiversations et d’attente intenable », a déploré un haut responsable du ministère sahraoui de la Sécurité, Sidi Ould Oukal.
    « Nous sommes prêts à négocier. Nous sommes prêts à toute médiation. Mais en même temps, nous maintenons la lutte armée sur la base de l’expérience passée », a expliqué M. Ould Oukal, lors d’une conférence de presse en ligne co-animée par le représentant permanent du Front Polisario à l’ONU, Omar Sidi Mohamed.
    En tenue militaire, le chef sahraoui a assuré que, sur la base de cette expérience, à savoir les trente années de statu quo, « le combat du peuple sahraoui va se poursuivre, qu’il y ait des négociations ou pas ».
    Le Polisario se dit « en état de guerre de légitime défense » depuis que le Maroc a envoyé le 13 novembre des troupes à l’extrême sud du territoire pour chasser un groupe de militants indépendantistes sahraouis qui bloquait la seule route vers la Mauritanie voisine.
    Selon le Polisario, cette route avait été construite en violation de l’accord de cessez-le-feu de 1991 signé sous l’égide de l’ONU après 15 ans de combat.
    La question du statut du Sahara occidental, considéré comme un « territoire non autonome » par l’ONU en l’absence d’un règlement définitif, oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis.
    Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination prévu par l’ONU, tandis que le Maroc, qui contrôle plus des deux tiers de ce vaste territoire désertique, propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté.
    Les négociations menées par l’ONU et impliquant le Maroc et le Polisario avec l’Algérie et la Mauritanie en tant qu’observateurs sont suspendues depuis mars 2019.
    L’Orient-LeJour, 19 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU,

  • Biden «pourrait annuler» la déclaration de Trump sur la marocanité du Sahara occidental, d’après le Washington Post

    Les décisions de politique extérieure prises par Trump, notamment celle concernant la marocanité du Sahara occidental, sont «en cours de révision, et la nouvelle administration rendra un verdict basé exclusivement sur un critère qui est celui de l’intérêt national», a déclaré un responsable de l’équipe de Joe Biden au Washington Post.

    Lors d’une déclaration au Washington post, un responsable de l’équipe de transition de Joe Biden a affirmé sous couvert d’anonymat que toutes les décisions de dernière minute prises par Donald Trump en matière de politique extérieure, dont celle de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, étaient «en cours de révision».
    «Nous avons pris note de ces manœuvres de dernière minute», informe-t-il, soulignant que «chacune est en cours de révision, et la nouvelle administration rendra un verdict basé exclusivement sur un critère qui est celui de l’intérêt national».
    Dans ce sens, le Washington Post estime que «tous ces changements peuvent être annulés, mais chacun complique les défis auxquels le Président Biden sera confronté pour donner sa propre direction à la politique extérieure des États-Unis».
    Piéger l’administration Biden?
    Outre le conflit au Sahara occidental, Donald Trump a réinscrit Cuba sur la liste des pays sponsors du terrorisme international. Le mouvement Houthi au Yémen a été également classé comme organisation terroriste. Le Président américain a approuvé des ventes d’armes controversées, notamment des avions de 5e génération F-35 aux Émirats arabes unis, et instauré de nouvelles sanctions à l’égard de l’Iran.
    Toujours selon le responsable, «beaucoup semblent avoir été prises pour cimenter les priorités de Trump [en vue d’une candidature en 2024, ndlr] et créer des obstacles à de nouvelles directions tracées par la nouvelle équipe Biden».
    Quid du rôle de Jared Kushner?
    Concernant les ventes d’armes à Abou Dhabi et la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, le Washington Post souligne le rôle du gendre et conseiller du Président sortant pour le Moyen-Orient dans la prise de ces décisions.
    «Jared Kushner a fait pression pour des décisions récentes sur des questions telles que la reconnaissance par Trump de la marocanité du Sahara occidental en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et Israël», écrit le journal, ponctuant qu’il «était également derrière les ventes d’armes aux Émirats arabes unis en guise de récompense pour avoir accepté de normaliser leurs relations avec Israël».
    Lors de la signature de l’accord de normalisation entre le Maroc et Israël le 22 décembre à Rabat, les États-Unis, qui ont reconnu la souveraineté du royaume chérifien sur le Sahara occidental, ont promis des investissements à hauteur de cinq milliards de dollars dans le pays et la vente de quatre drones de type MQ-9B Skyguardian.
    Sputnik, 19 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Donald Trump, Joe Biden, 
  • L’Amérique de Biden à l’épreuve de la légalité

    L’Amérique retient son souffle. Elle est suspendue à l’investiture de son 46e Président, marquée à jamais par le sceau de l’infamie de son prédécesseur, coupable du viol de la démocratie américaine et de la légalité internationale. L’image d’une Amérique forte et unie a été gravement ternie par les errements du «trumpisme», privilégiant l’unilatéralisme et le mépris des institutions nationales et multilatérales. 

    L’assaut lancé contre le temple de la démocratie, gravé à jamais dans la conscience américaine, et le deal de la honte en violation du principe fondateur de l’autodétermination, chère à l’Amérique souveraine et libre, sont les manifestations d’une dérive qui a porté atteinte aux symboles de la démocratie et de l’Etat de droit. Au cœur du Capitole en état de siège, le nouveau Président s’emploie, sous le signe de «l’Amérique unie», à restaurer une démocratie vacillante dans une Amérique divisée et affaiblie par une gestion chaotique de la pandémie.
     L’héritage est lourd pour la nouvelle Administration démocrate, appelée en urgence à mettre fin aux violences raciales, à s’engager dans une campagne massive de vaccination et à faire face aux retombées de la crise économique et sociale. Mais l’«Amérique de retour», proclamée par le président Biden, le 24 novembre, lors de la présentation des responsables qui conduiront la politique étrangère, traduit une volonté réelle de restaurer «le leadership moral et mondial» intimement lié au respect de la légalité internationale et à la gestion consensuelle des questions internationales. 
    La nouvelle Administration est prioritairement interpellée par la décision de Trump de reconnaître la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, unanimement dénoncée par les hauts responsables et personnalités influentes, les écrivains, les chercheurs et les organisations internationales et mondiales, telles l’ONU, l’Union africaine et l’Union européenne. 
    L’expression d’un consensus massif milite pour une annulation pure et simple de la proclamation de son prédécesseur. «Nous espérons simplement que l’Administration Biden défera cette violation historique du droit international», a déclaré le représentant du Front Polisario à Washington, Mouloud Saïd, espérant le retour d’une Amérique «sensible à la liberté, la démocratie et le droit fondamental de l’homme à l’autodétermination». Il s’agit, surtout, d’un retour à la légalité internationale en vecteur de la paix, de la stabilité dans une région des défis sécuritaires et des perspectives de coopération multiforme.
    Horizons, 19 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Etats-Unis, Joe Biden, Donald Trump, Maroc, 
  • Le Foreign Office bat en brèche les ‘’élucubrations’’ de Trump : Londres réitère son plein soutien à l'autodétermination du peuple du Sahraoui

    Par Moumène Belakram

    Camouflet retentissant que celui infligé par le Royaume Uni au Président US sortant, Donald Trump, qui avait décrété au mépris de toute éthique diplomatique, la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    De fait et dans une déclaration faite lundi et répercutée par des médias anglais, le ministre d’Etat britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Foreign and Commonwealth Office, James Cleverly (Photo- DR), a soutenu mordicus que le Royaume-Uni soutenait «pleinement» l’autodétermination du peuple Sahraoui, et les efforts de l’ONU pour parvenir à une solution politique durable au Sahara Occidental.
    Cleverly qui donnait une réponse écrite à une question d’Alex Sobel, membre travailliste du parlement britannique, qui l’avait interpellé sur le statut légal du Sahara Occidental et la situation des droits de l’homme dans ce territoire occupé, a assurer suivre «de près» la situation au Sahara occidental, appelant les parties en conflit «à revenir à l’accord de cessez-le-feu et au processus politique dirigé par l’ONU», rapportent les mêmes sources.
    Le responsable britannique a conclu, affirmant que la position du Royaume Uni, » telle que réitérée par le chef de la diplomatie britannique le 11 décembre dernier, demeurait inchangée» dira-t-il, enfonçant le clou de par une position tranchée : «Nous continuons de considérer le statut du Sahara occidental comme indéterminé et soutenons les efforts menés par l’ONU pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», a, ainsi, insisté le ministre d’Etat britannique.
    Algérie1, 18 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, front Polisario, Maroc, Israël, Donald Trump, normalisation, 
  • USA : Brett McGurk nouvel envoyé spécial au Moyen-Orient et Afrique du Nord

    Il est attendu de ce diplomate qu’il défende une nouvelle vision sur l’issue du conflit au Sahara occidental : Brett McGurk nouvel envoyé spécial au Moyen-Orient et Afrique du Nord

    L’abandon des options diplomatiques prônées par l’administration Trump dans la région de l’Afrique du Nord se dessine-t-elle à mesure que l’on se rapproche de l’avènement officiel de l’ère de son successeur Joe Biden dont l’intronisation est prévue le 20 janvier ? En tout cas et avant même que le règne Biden ne commence, des indicateurs laissent entrevoir une intention du nouveau président américain à marquer une rupture avec le «style» Trump.
    Parmi ces indicateurs, la nomination par Biden d’un nouvel responsable des dossiers Moyen-Orient / Afrique du Nord (MENA) en la personne de Brett McGurk augure, on ne peut mieux, d’un très probable retour aux «normes» de la politique étrangère américaine dans la région.
    Pour des observateurs, cette nomination à un poste clé de la diplomatie américaine ouvre davantage la voie au scénario de voir Joe Biden revenir sur la décision du président américain sortant, Donald Trump, relative à la reconnaissance de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
    Des universitaires américains estiment, à ce propos, que ce scénario n’aura pas de «conséquence sur le plan stratégique», selon Jospeh Huddleston, Harshana Ghoorhoo, Daniela A. Maquera Sardon, trois chercheurs de l’université Setan Hall (Etats-Unis) spécialisés dans les questions de politique internationale, auteurs d’une analyse cosignée dans le magazine américain Foreign Policy.
    Sur la faisabilité de la démarche qu’aurait Biden, les universitaires soulignent qu’il «n’y a aucune raison stratégique empêchant Biden d’annuler, dès son investiture, le revirement impétueux de Trump».
    Ils estiment, dans leur réflexion, que l’un des éléments les plus frappants dans la proclamation de Donald Trump (faite le 10 décembre dernier) est le fait qu’elle ait été liée à la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. «Une normalisation qui a été le prix à payer par le Maroc pour ‘’gagner’’ la reconnaissance du président américain sortant, notent les universitaires, qui relèvent que la décision de Trump «a été rendu publique alors que le Maroc et le Front Polisario, le mouvement de libération sahraoui, s’engageaient dans un conflit armé actif».
    Les universitaires rappellent également «le caractère illégal» de la présence marocaine au Sahara occidental, en vertu des résolutions des Nations unies et des verdicts prononcés par plusieurs cours internationales.
    «Ceci signifie que les activistes défendant le droit à l’autodétermination (du peuple sahraoui) et le Front Polisario ne sont pas des séparatistes comme cela a été mentionné dans le Washington post et le New York Times, mais plutôt un mouvement de décolonisation», ont-ils souligné.
    Pour les mêmes universitaires, le fait que les Etats-Unis «prennent position en faveur de l’occupation démontre que la politique étrangère de ce pays privilégie désormais le pouvoir à la loi et les actions unilatérales à la coopération», estimant néanmoins, que «tout n’était pas perdu» et que «l’annulation de la décision de Trump serait aussi facile à faire qu’une rature sur un texte». Quelle serait la conséquence pour les concernés dans le cas où Biden acterait l’abandon du legs de Trump dans ce chapitre ?
    «En théorie, le gouvernement marocain pourrait réagir au changement de la position américaine en rompant ses relations diplomatiques avec Israël, mais il paierait un prix plus élevé que les Etats-Unis notamment sur le plan économique», prédisent les universitaires. Ces derniers ajoutent qu’il s’agit d’une «crise mais c’est aussi une opportunité pour les Etats-Unis et les Nations unies», expliquant qu’une administration Biden «engagée en faveur d’une justice anticoloniale et considérant la coopération internationale comme une voie pour résoudre les conflits pourrait donner la possibilité au Conseil de sécurité de l’ONU de mettre enfin en œuvre le référendum qui résoudra le conflit une fois pour toutes».
    Sabri Boukadoum dès aujourd’hui en Afrique du Sud
    Le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, entamera à partir de lundi 11 janvier 2021, une visite de travail de deux jours en Afrique de Sud, a indiqué hier le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
    Durant cette visite, M. Boukadoum aura des rencontres avec son homologue sud-africaine, Mme. Naledi Pandor, et sera reçu en audience par les hautes autorités de ce pays ami, en vue de procéder à une évaluation approfondie de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, commercial et culturel.
    Cette visite sera, en outre, l’occasion pour un échange de vues et d’analyses dans le cadre de la tradition de concertation entre les deux pays sur les différentes questions liées à la paix et à la sécurité en Afrique et dans le monde, de même qu’elle permettra de renforcer la coordination sur les questions importantes liées aux thématiques politiques et sécuritaires au sein des organisations régionales et internationales.
    ReportersDZ, 11 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, front Polisario, Maroc, Israël, Donald Trump, normalisation, Joe Biden,
  • MAROC : Le Commandeur des croyants piégé par ses errements

    Piégé par la normalisation de ses relations avec l’entité israéliènne et la vague de contestation qu’elle a suscitée dans son pays, le roi Mohammed VI veut reprendre la main en usant de coups de « bluff », à l’égard de l’État hébreu et de la nouvelle administration américaine.

    Ce dernier espère calmer, d’une part la vague de contestation qui refuse toute relation diplomatique avec Israël, et d’une autre se présenter en sa qualité de président du comité El-Qods, comme le grand défenseur de la ville sainte occupée. Le quotidien israélien Maariv, a annoncé, dans son édition de lundi dernier, que le roi du Maroc, invité par le Premier ministre israélien pour se rendre à Tel Aviv, a conditionné sa visite par la reprise du dialogue de paix entre palestiniens et israéliens. C’est un coup de Jarnac estiment les observateurs qui rappellent que le Maroc n’a jamais œuvré pour l’ouverture d’un dialogue de paix entre les palestiniens et l’entité sioniste, se contentant tout juste d’applaudir les initiatives de paix, avortées par l’entêtement israélien. 
    Aussi bien M6 que son père Hassan II, n’ont jamais assumé leur responsabilité morale à l’égard de la Palestine ou la ville sainte d’El-Qods. Des spécialistes qui ont fait du comité éponyme une coquille vide qui n’a jamais milité pour la préservation du caractère de la ville, reconnue capitale de l’État hébreu par le président américain sortant, Donald Trump. M6 espère également lancer un message à la nouvelle direction américaine qui n’écarte pas l’idée de revenir sur la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. 
    Le Maroc qui se réjouit d‘avoir gagné le soutien d’un autre membre du Conseil de sécurité, après la France, à ses thèses expansionnistes, craint une volte-face de Joe Biden qui n’a pas manqué, lors de ses meetings électoraux d’annoncer qu’il envisage une révision de fond en comble de la politique étrangère menée par son prédécesseur. En annonçant qu’il conditionnait sa visite à l’état hébreu par la reprise des négociations de paix palestino-israéliennes, et par une rencontre avec le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le roi du Maroc ne fait que proférer un effet d’annonce, destiné à la consommation locale sans changer à ses plans qui prévoient une visite à Tel Aviv au cours du second semestre de l’année 2021. 
    Israël, qui ne déroge pas à la nature de M6, espère également dépoussiérer son image écornée et regagner l’estime de ses sujets qui ont pris l’habitude, ces derniers jours, d’occuper la rue pour dénoncer les errements de la diplomatie marocaine qui a commis l’irréparable en normalisant les relations du pays avec Israël. Pour le pays du commandeur des croyants, c’est une véritable fumisterie politique qui risque de provoquer d’autres remous au Maroc empêtré dans les sables du Sahara occidental dans une guerre d’usure qu’il subit depuis qu’il a « trucidé » le plan de paix onusien garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Slimane Ben
    L’EUCOCO accuse l’ONU de complaisance avec le Maroc
    Le Groupe de travail de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) a interpellé l’ONU pour son « rôle négatif » dans l’accomplissement de sa mission et de son engagement à mettre fin à la colonisation du Sahara occidental, en tolérant « les provocations répétées du pays occupant, le Maroc, qui ne cesse de faire fi du droit international et des résolutions onusiennes ». Lors de sa réunion tenue en visioconférence, l’EUCOCO a réaffirmé sa solidarité et son soutien inconditionnel en faveur du peuple sahraoui, de sa juste cause et de son « droit légal d’établir un État libre et indépendant au Sahara occidental, après 45 ans de lutte permanente, sous la direction du Front Polisario, reconnu par la communauté internationale, et les multiples résolutions du Conseil de sécurité affirmant le droit des Sahraouis à l’autodétermination et à l’indépendance ». 
    Le groupe de travail a salué la position de la RASD, suite à l’agression militaire de l’armée marocaine contre les civils sahraouis dans la brèche illégale d’El-Guerguerat, le 13 novembre 2020, estimant que la démarche du Front Polisario « s’inscrit dans le cadre de l’exercice de son droit légitime à la défense et la protection de ses citoyens ». L’EUCOCO a en outre condamné « la répression brutale et les violations des droits de l’Homme auxquelles s’adonne le régime marocain et le pillage effréné des ressources naturelles dans les territoires sahraouis occupés », appelant à « mettre fin au pillage et à l’oppression quotidienne qui se sont dernièrement exacerbés en raison de l’état de guerre, et à libérer tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles marocaines ». 
    Le groupe de travail a exhorté l’ONU et l’Union européenne (UE) ainsi que les gouvernements espagnol et français à intervenir et à mettre un terme à l’occupation marocaine « sanglante », ajoutant que le peuple sahraoui subit « un génocide honteux ». L’EUCOCO a par ailleurs appelé à renforcer la coopération humanitaire en faveur des réfugiés autour des questions fondamentales telles la santé, l’éducation et les services publics de base, au regard de la propagation de la pandémie de Covid-19 qui a aggravé la situation. 
    Des participants de la RASD, du mouvement de solidarité d’Algérie, de Mauritanie, d’Italie, de France, d’Allemagne et de Belgique, ont pris part à cette réunion consacrée à l’évaluation de l’action menée en 2020 et à l’examen et la prise d’initiatives qui devraient être lancées tout au long de l’année 2021.
    M. Bendib
    Tags : Sahara Occidental, front Polisario, Maroc, Israël, Donald Trump, normalisation, 
  • Mohamed Taibi, sociologue : «D’un point de vue géopolitique, l’Algérie est une cible des fake news»

    Le sociologue Mohamed Taibi décortique, dans cet entretien, le sens donné à ce phénomène sociétal des fake news. C’est pour lui «une arme de diabolisation» que rien ne pourra arrêter. Il recommande à cet effet une immunisation de la société pour contrer ces ennemis dissimulés derrière ces fausses informations visant la déstabilisation des Etats. Il est indispensable, selon lui, de produire des «contre- attaques» du moment que les Algériens ont le potentiel de défense requis 

    Expliquez-nous un peu ce nouveau concept des fake news…
    Il s’agit d’une pratique qui s’installe dans le champ de la communication mondiale et aussi régionale. Pour résumer, c’est une arme dont le but serait de détruire les opinions, pour manipuler les valeurs, pour aussi pervertir les vérités humaines. C’est un phénomène qui se développe crescendo. Il est également un signe d’une faillite morale qui va creuser justement les fossés entre ceux qui font la modernité actuelle et ceux qui la subisse. Les fake news sont aussi l’expression de stratégies de puissances qui s’affrontent dans les logiques de la géopolitique moderne. La question de l’information est un enjeu qui peut endommager les relations humaines. Les sociétés telle que la nôtre sont traversées par des idéologies grégaires. Elles ne sont pas profondément cultivées, d’où leur vulnérabilité face à cette menace. L’Etat algérien a certainement légiféré dans le domaine, particulièrement celui de la criminalisation de ce genre de pratiques.
    Qu’en est-il de notre pays ?
    Dans les pays où les affrontements identitaires sont importants, ce genre de communication devient courant. A titre d’exemple, après le décès de l’ancien ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni, un déluge de fausses informations a occupé la toile alors qu’il a été parmi les patriotes les plus fidèles et les plus honnêtes. Les fake news sont une arme de diabolisation de l’ennemi. Parfois la loi elle même ne peut rien faire. Malgré les textes élaborés à cet effet, ces informations erronées vont demeurer sur la toile. C’est à la société de s’armer de patience, de dire sa vérité, et les choses vont peut être diminuer avec le temps pour l’Algérie. Tant qu’on traverse ce genre de situation politique et économique, les gens usent et abusent de l’information.
    On dit que l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique…
    Les fake news relèvent aussi des confrontations stratégiques. Celles-ci touchent l’opinion de chaque pays. L’Algérie, d’un point de vue géopolitique, est et sera la cible de ce genre de communication pour justement installer un climat de peur d’abord, de manque de confiance à l’intérieur du pays dans le but de déstabiliser les acteurs politiques. Ces fake news émanent surtout du Maroc et de ceux qui sont alliés au projet marocain. C’est de bonne guerre, les Algériens n’ont qu’à s’armer, qu’à équiper leurs réseaux sociaux, qu’à se défendre et à se battre. Il n’y a pas de toutes manières une autre solution.
    Comment contrer cette menace ?
    Pour contrer ces attaques, il faut renforcer d’une manière drastique nos réseaux et nos sites électroniques, nos médias et produire des contres attaques permanentes avec des leaders d’opinion algériens qui sont l’élite du pays. Le but étant de produire le discours qui va mettre en échec cette guerre médiatique qui s’impose et qui va s’imposer encore. Il faudrait également travailler la société algérienne et la rendre immunisée par le biais de nos intellectuels et de nos hommes politiques. Ils doivent être sur le front. Un ministre qui ne sait pas parler doit se taire. Quand il parle il fait des bêtises. Il ne faut pas donner des cartes toutes gratuites à nos ennemis. Ces arrivants qui prennent l’opinion publique pour des canards sauvages doivent disparaître. Les Algériens ont les armes requises. Nous avons une société pleine de courage. Ce n’est pas une société soumise comme disent certains. Les Algériens s’expriment. Ils son entiers. Ils disent ce qu’ils pensent et la preuve est palpable sur les réseaux sociaux. On a un potentiel de défense très important contrairement à d’autres pays. Les Algériens sont aujourd’hui libérés. Ils vivent cette confrontation avec beaucoup d’aisance comparativement à d’autres, aux Marocains par exemple. Ils n’insultent plus, ils sont calmes et cherchent à créer la fraternité algéro-marocaine. Ils ne sont pas tombés dans les pièges des ennemis. Seulement l’opinion algérienne n’a pas de guidance. Pour ce genre de missions, il faut des gens engagés à croiser le fer avec l’ennemi. Il faut aussi se doter des moyens nécessaires, tels que l’instauration d’un centre de recherche sur les médias. Il faut laisser ce pays devenir grand. Les jeunes doivent reprendre le flambeau. Il faut passer à l’acte. Quand on attend il faut s’attendre à autres choses. Cette question médiatique est très complexe. Il faut des efforts pour rendre la balle à ces forces hostiles qui guettent le pays. Il faut savoir réagir et parfois comment se taire.
    K. A.
    Horizons, 18 jan 2021
    Tags : Algérie, Maroc, fake news, désinformation, propagande, guerre médiatique, 
  • Jack Lang : Rattrapé par ses casseroles…

    Cette fois, c’est loupé : il ne sera pas le premier à occuper le poste de Défenseur des Droits.

    Ce poste, qui remplace celui de Médiateur de la République qu’occupait Jean Paul Delevoye, et qui en élargit les prérogatives, vient donc d’échapper à Jack Lang. Officiellement, c’est pour ne pas avoir su tenir sa langue au journal de France 2 au lendemain de la révélation de l’arrestation de DSK. Lang avait en effet cru bon de préciser qu’en l’occurrence, pour la victime présumée, «il n’y avait pas mort d’homme»…

    Mais ce n’est peut-être que la goutte qui a fait déborder un vase déjà bien trop plein.

    En effet, parmi les responsabilités du poste convoité, il y avait aussi le rôle de Défenseur des Enfants. Et depuis que le nom de Lang circulait, de nombreuses associations qui oeuvrent pour venir en aide aux enfants victimes d’abus sexuels s’insurgeaient contre cette éventuelle nomination. Notamment à cause de plusieurs prises de position et rumeurs pour le moins douteuses et toutes très concordantes dans leur état d’esprit.

    En 1977, Jack Lang a ainsi signé une pétition appelant à libérer 3 hommes emprisonnés pour avoir eu des relations sexuelles sans violence avec des mineurs de moins de 15 ans.

    Plus tard, en 1991, il déclare, lors d’une interview au magazine Gay Pied, que « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »

    En 1997, le Capitaine Barril, un des patrons de la cellule anti-terrorisme de l’Elysée, a déclaré, lors d’une audience publique « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. » Plus tard, il s’avèrera que le réseau Coral impliquait plus de 340 personnes issues du milieu des médias, de la politique, de la culture et du journalisme, qui auraient abusé d’enfants handicapés et autistes. Les noms de Jack Lang et de Frédéric Mitterand avaient été cités…

    Enfin, plus récemment, lors de l’arrestation de Roman Polanski, Jack Lang faisait partie de ceux qui ont plaidé haut et fort pour la relaxe de celui-ci. Et on retrouvera au sein du comité de soutien au cinéaste pas mal de noms qui figuraient déjà dans le dossier Coral…

    Bref, on voit bien que l’homme a de la suite dans les idées…

    Rappelons ici, pour compléter le portrait de ce triste sire, qu’il est Député de la 6ème circonscription du Pas de Calais depuis 2007, et qu’à ce titre, il n’a fait aucune intervention en séance, n’a publié aucun rapport ni aucune proposition de loi. Son absentéisme sur les bancs de l’Assemblée est notoire et prouvé par cette absence quasi totale d’activité parlementaire. Mais gageons qu’il reviendra trainer ses guêtres en 2012 pour se faire réélire par des électeurs du Parti Socialiste qui se laisseront encore attraper par ses belles paroles…

    Cela faisait déjà un bon moment que Jack Lang, prêt à tout pour continuer à grenouiller au plus haut de l’Etat, n’hésitait pas à accepter toutes les missions que pouvait lui confier Nicolas Sarkozy. Cette fois, c’est raté.

    Allez Jack, fiche le camp. Il n’y a plus rien à gratter pour toi par ici !!!

    Source


    Jack Lang accusé publiquement de pédophilie

    Roger Holeindre, journaliste et politique français, accuse ouvertement Jack Lang d’être un pédophile, il donne des détails sordides. Et il le défie publiquement de l’attaquer en justice s’il ment.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=OFFiqCrUHJo&w=560&h=315]


    Jack Lang a déjà menacé plusieurs fois de poursuivre en diffamation ceux qui l’accuseraient de pédophilie. On attend toujours sa réaction (pour attaquer en diffamation, il faut établir que les faits allégués sont mensongers!!)

    Malgrè les casseroles accumulées (voir aussi la plainte d’Emmanuel Verdun pour viol en réunion de sa fille), la presse ne bronche pas, et continue à clamer que Jack Lang est «le politique préféré des français». Omerta? Mais non…


    Jack Lang accusé de Pédophilie

    Après l’affaire DSK le parti socialiste va devoir certainement affronter une nouvelle tempête .

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=FlSs0jmKwsc&w=560&h=315]

    Jack Lang accusé de pédophilie par Luc Ferry .

    L’ancien ministre et philosophe Luc Ferry a lancé, sans le nommer, des accusations gravissimes à l’encontre de Jack Lang, qui aurait selon lui été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. Arrêt sur images a donné le nom de la personne visée.

    Si Luc Ferry n’a pas nommé Jack Lang, se contentant d’évoquer au cours du Grand Journal de Canal+ «un ancien ministre» dont il ne pouvait pas donner l’identité au nom du respect de la vie privée, la référence au député socialiste est plus qu’évidente et a même été soulignée sur le plateau par Alain Duhamel qui lui a répondu qu’il était « mauvaise Lang ».

    Luc Ferry affirme que « les plus hautes autorités de l’Etat », notamment le Premier ministre (que l’on imagine être Jean-Pierre Raffarin) lui ont confirmé cette arrestation et la libération en toute discrétion (orchestrée par l’Elysée) de cet ancien ministre » qui se serait fait « poisser dans une partouze avec des petits garçons à Marrakech ».

    Le philosophe poursuit en précisant que le tout-Paris est au courant de cette arrestation, mais qu’aucun journaliste n’a jamais écrit une ligne dessus au nom de la protection de la vie privée. Il a dénoncé du même coup (et à l’image de l’affaire DSK) l’hypocrisie de la presse française.

    Des accusations pas tout à fait correctes, puisque le recoupement entre les propos de l’ancien ministre et des « rumeurs » publiées dans les médias depuis plusieurs années est facile à opérer et saute même aux yeux après quelques secondes de recherche.

    Cette arrestation présumée de Jack Lang a été évoquée dès 2005 par L’Express et le site Arrêt sur Imagesfait également mention de la rumeur sur la pédophilie de Jack Lang. Le silence du reste des médias serait lié au fait qu’aucun élément tangible n’aurait été trouvé pour valider cette rumeur.

    Source

    Tags : Maroc, Jack Lang, Luc Ferry, Marrakech, pédophilie, partouze, YSL, Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé, Majorelle, Roman Polanski, Frédéric Mitterand, France, Roger Holeindre,