Étiquette : Maroc

  • Affaire Luc Ferry : L'audition secrète de Jack Lang (RTL, 14 jan 2013)

    C’est une information RTL signée Georges Brenier : l’ancien ministre de la culture Jack Lang a été entendu comme simple témoin en novembre dernier par la Brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne dans leur enquête sur les propos de Luc Ferry. Audition libre, ultra-discrète, suivie de très près par les autorités policières et judiciaires parisiennes.

    L’enquête préliminaire avait été lancée à l’été 2011, après une interview de l’ancien ministre de l’Éducation sur le plateau du Grand journal de Canal +. Luc Ferry avait alors affirmé qu’un « ancien ministre », dont il n’a jamais donné le nom, s’était « fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons », assurant tenir cela des « plus hautes autorités de l’État ».
    Les policiers espéraient que l’audition de Jack Lang puisse les éclaircir sur la scène de « partouze » décrite par Luc Ferry. Mais l’ancien ministre socialiste de la culture a répété n’être au courant de rien. Interrogé par RTL, il parle d’une « histoire à dormir debout ».
    De nombreux diplomates, journalistes et policiers ont été entendus dans ce dossier, tout comme l’ancien patron des Renseignements généraux, Yves Bertrand. Le dossier a finalement été classé sans suite fin novembre par le parquet de Paris.
    Source: Pedopolis
    Tags : Maroc, Jack Lang, Marrakech, pédophilie, pédocrminalité,
  • JACK LANG : «orgie avec des petits garçons» au Maroc

    L’un des partisans les plus proches de scandale a frappé le politicien français Dominique Strauss-Kahn est aujourd’hui liée à «une orgie avec des petits garçons» au Maroc.

    Jack Lang, l’ancienne culture socialiste et secrétaire à l’éducation, se battait pour sauver sa réputation après Luc Ferry, un autre ex-ministre, a révélé le crime à la télévision.
    Briser la loi du silence qui permet traditionnellement de telles infractions à conserver un secret, M. Ferry a déclaré: «Nous tous ici le savez probablement tous qui je parle.»
    M. Ferry revendiqué l’attaque du sexe de l’homme sur les garçons – qui aurait eu lieu dans la ville touristique de Marrakech et a été découvert par la police qui ont fait irruption «palmeraie ‘a – a été un secret de polichinelle qui a été discuté ouvertement par un ancien Premier ministre.
    Prié de dire s’il avait aucune preuve, M. Ferry a déclaré: «Bien sûr que non. Mais j’ai des témoignages de membres du cabinet au plus haut niveau, les pouvoirs publics au plus haut niveau. «
    M. Ferry dit co-panélistes sur le Grand Canal Plus du jury mardi qu’il n’avait pas l’intention de nommer l’ancien ministre, en disant: «Si je laisse son nom à maintenant, c’est moi qui va être chargée et sans doute condamné, même si je sais que l’histoire est vraie. «
    Tags : Maroc, Jack Lang, DSK, Luc Ferry, Marrakech, prostitution, pédophilie, 

  • Appel urgent pour Mohamed Lamine Aabidin Haddi, prisonnier civil sahraoui en grève de la faim

    LPPS  رابطة حماية السجناء الصحراويين بالسجون المغربية

    La Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) a reçu l’appel ci-dessous de la famille du prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Aabidin Haddi, à toutes les consciences vivantes et aux organisations internationales concernées par les droits de l’homme afin de soutenir ce dernier dans sa grève de la faim, qu’il a entamé le mercredi 13 janvier 2021 à la prison locale Tiflet 2 :
    Nous, la famille du prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Aabidin Haddi, membre du groupe de Gdeim Izik, qui a été injustement condamné par la justice marocaine à une peine de vingt-cinq ans et vit dans des conditions de détention inhumaines dans la prison locale de Tiflet 2, sommes profondément préoccupés. Notre fils entame une grève de la faim illimitée, à partir du mercredi 13 janvier 2021, jusqu’à ce que toutes ses justes revendications soient satisfaites malgré l’isolement et les conditions de santé impératives dont il souffre et l’incapacité dans laquelle nous sommes de faire une visite familiale pour nous assurer de ses conditions de détention.
    Notre fils Mohamed Lamine Aabidin Haddi a déjà mené plusieurs actions de protestations , y compris entamer des grèves de la faim limitées, en plus de s’abstenir de quitter la cellule et de refuser de recevoir des repas, à cause procédures suivies à son encontre et les traitements cruels auxquels il est soumis. Le 14 décembre 2020, le personnel de la prison a fait une descente dans la sa cellule pendant sa pause quotidienne et a volé et détruit tous ses effets personnels, y compris des couvertures, des vêtements et quelques livres qu’il utilisait pour lire et se préparer aux examens, y compris des livres religieux et un Coran.
    À ce jour, notre fils est toujours soumis à de nombreuses pratiques agressives et à une provocation délibérée de la part du directeur de la prison, qui a refusé à notre fils de l’eau et des repas chauds, ainsi que des vêtements et des couvertures pour résister au froid de l’hiver. Il n’a pas quitté sa cellule pendant près de deux semaines après les plaintes qu’il avait déposées auprès de toutes les parties concernées, et nous ne connaissons pas la réalité des conditions dans lesquelles il se trouve, vu la suspension des visites familiales et le durcissement du contrôle sur les communications téléphoniques.
    C’est pourquoi nous, la famille du prisonnier civil sahraoui, Mohamed Lamine Aabidin Haddi, adressons notre appel à toutes les consciences vivantes du monde entier, à commencer par l’Organisation des Nations Unies, le Comité international de la Croix-Rouge et toutes les organisations internationales concernées par les droits de l’homme, afin d’intervenir d’urgence et de protéger et soutenir notre fils en grève de la faim et d’exercer en plus toutes les pressions nécessaires sur l’État marocain pour qu’il réponde aux revendications légitimes de notre fils, en particulier le droit aux traitements médicaux adéquats et le droit d’être dans une prison proche de sa famille dans le territoire du Sahara Occidental. 
    La famille du prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Aabidin Haddi
    12 janvier 2021
    El Aaiun occupée, Sahara occidental
    Source : Tlaxcala, 14 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, Mohamed Lamine Aabidin Haddi,
  • Télévision israélienne : Les 9 mystères du roi du Maroc Mohammed VI

    MAROC : UNE CHAÎNE DE TÉLÉVISION ISRAÉLIENNE DIVULGUE LES SECRETS DE MOHAMED VI

    La chaîne de télévision israélienne “Channel 12” a diffusé un long reportage dévoilant des secrets du roi marocain Mohamed VI sous le titre « Les 9 mystères de Mohamed VI ».
    Nonobstant l’accorde de normalisation signé, il y a environ un mois, entre Rabat et Tel-Aviv, les médias sionistes ne se sont pas empêchés de pencher sur des « intimités » de la famille royale marocaine et d’El Makhzen en général.
    «Il est assis sur le trône depuis 21 ans, mais que savons-nous vraiment du roi du Maroc? Quelle était l’histoire de l’étrange disparition de sa femme? Que s’est-il passé entre elle et sa sœur qui a engendré des rumeurs de violence à la cour royale? Pourquoi le roi a-t-il payé des millions pour mettre un livre sur les tablettes? Que fait-il dans les cours de Gemara? Et comment joue-t-il réellement sur les réseaux sociaux sans en être membre?», ont écrit les deux journalistes ayant réalisé ce reportage dans l’introduction.
    Le rapport est revenu sur l’affaire des 2 millions d’euros versés par le souverain chérifien à deux journalistes français Laurent et Catherine Graciet contre la non-publication de leur livre sur lui intitulé «Le Roi prédateur».
    Le rapport de “Channel 12” s’est attardé sur la grande influence de l’homme d’affaires André Azoulay sur le roi du Maroc.
    En outre, le document est revenu sur les liens étroits qu’entretiennent les services secrets marocains et le Mossad et la coopération de Rabat ayant permis à ce dernier d’espionner les sommets arabes tenus au Maroc, dont le sommet de la Ligue arabe en 1965.
    Le goût du luxe
    Le rapport a estimé la fortune de Mohamed VI à 8.5 milliards de dollars et qu’il détient un portefeuille d’investissement avec des parts dans des sociétés internationales dans le domaine de l’énergie et des infrastructures.
    Le roi possède, selon toujours la même source, des dizaines d’appartements et de châteaux au Maroc et en France et dispose d’une flotte de yachts, d’une collection de dizaines de voitures et d’une collection complète de montres “Rolex” d’une valeur de 170 millions de dollars. Il y a environ un an, 36 d’entre eux ont été volés dans le palais de Marrakech sous le nez des gardes.
    Le rapport est revenu également sur la vie conjugale du souverain chérifien et sa relation douteuse avec la femme qui l’a répudiée et le conflit entre cette dernière et la sœur de Mohamed VI. Certaines sources sur les réseaux sociaux auraient même relayé que cette dernière “Lala Hasna” aurait poignardé sa belle-sœur “Lalla Salma”.
    Echourouk, 17 jan 2021
    Tags : Maroc, Lalla Salma, Mohammed VI, Mossad, luxe, Channel 12, Israël,

  • Sahara Occidental : Le Maroc dénoncé à Bruxelles

    LEVÉE DE BOUCLIERS DES COMITÉS DE SOUTIEN À LA CAUSE SAHRAOUIE : Le Maroc dénoncé à Bruxelles

    Un rassemblement de solidarité a été organisé, à Bruxelles, pour condamner la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu au Sahara occidental, au vu et au su de la Minurso restée inerte et la complicité persistante du royaume avec certains pays de l’UE pour entraver le règlement onusien de la question sahraouie.
    Lors de ce rassemblement organisé par le Comité belge de solidarité avec le peuple sahraoui et l’association de la diaspora sahraouie en Belgique, samedi dernier à Bruxelles, les participants ont mis l’accent sur les violations perpétrées par l’occupation marocaine à l’encontre des Sahraouis dans les territoires occupés, assurant leur soutien au combat du peuple sahraoui et à la reprise du processus de paix, le Maroc persistant, avec ses alliés, à entraver tous les efforts déployés par l’ONU depuis 1991. Interpellant le Conseil de sécurité à l’effet d’exiger du Maroc le respect du droit international, les participants à ce rassemblement ont appelé les organisations des droits de l’Homme, particulièrement le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à protéger les civils sahraouis et à dépêcher une mission aux territoires occupés du Sahara occidental pour se rendre auprès des détenus civils sahraouis dans les geôles marocaines et ouvrir une enquête sur ces actes de représailles. Les manifestants ont condamné l’ouverture par certains États de « consulats » au Sahara occidental, ainsi que la dernière annonce du président sortant, Donald Trump, concernant la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    Ceci constitue, selon ces manifestants, une violation flagrante du Droit international et des deux chartes des Nations unies et de l’Union africaine (UA). La Connivence de l’Union européenne (UE) qui a ratifié des accords commerciaux illégaux avec le Maroc portant sur le Sahara occidental a fait également l’objet d’une large condamnation lors du sit-in. Cette connivence est considérée comme un financement du Maroc dans son occupation militaire et une violation des décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), lesquelles stipulent que la Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires distincts et séparés. Les participants au sit-in ont vivement déploré « la tentative du régime despotique marocain de semer, depuis 54 ans, le chauvinisme et de créer le faux ennemi entre les deux peuples marocain et sahraoui ».
    « Le régime marocain est au bord du gouffre »
    Par ailleurs, pour le gouvernement sahraoui, l’occupant marocain fait la promotion de victoires fictives au Sahara occidental pour cacher la colère du peuple marocain, qui rejette la normalisation avec l’entité sioniste, et couvrir les lourdes pertes subies par son armée, a affirmé le ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement sahraoui, Hamada Salma Daf. Dans une déclaration à l’APS, M. Hamada Salma a précisé que le régime marocain « est au bord du gouffre en raison du rejet du peuple marocain de l’accord de normalisation avec l’entité sioniste, ce qui a amené le Makhzen à faire la promotion d’acquis fictifs en usant de la désinformation ».
    Le responsable sahraoui s’est demandé « si la violation marocaine de l’accord de cessez-le-feu, le 13 novembre dernier, dans la région d’El-Guerguerat et la construction d’un mur de sable, ceinturé de mines, était vraiment une victoire militaire, tel qu’avancé par le Maroc, et si l’attaque contre des civils sahraouis sans défense, en faisant fi de la légitimité internationale était une victoire ou un nouveau crime à inscrire dans le registre des violations continues des droits du peuple sahraoui ». « Faire la promotion de l’ouverture de « consulats » dans les villes sahraouies occupées comme étant une victoire diplomatique est une grande supercherie à laquelle les médias du Makhzen et certains porte-voix médiatiques français veulent donner une importance exagérée », a souligné le responsable sahraoui, indiquant que « l’ouverture des représentations diplomatiques dans les villes sahraouies occupées, ou la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis ne changera pas la nature juridique du conflit dans la région ».
    Le même responsable a fait savoir que le Maroc tente de corrompre des pays pour ouvrir des « consulats » fictifs dans les villes occupées, et ce en dépit du fait que ces pays ne comptent aucun citoyen les territoires sahraouis, rappelant les déclarations de la Secrétaire générale de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFSPA), Michèle Decaster qui a relevé que « le Maroc a payé pour l’ouverture de soi-disant «consulats» à Dakhla et à Laâyoune, alors qu’aucune communauté appartenant aux pays (ayant ouvert ces consulats) ne vit dans ces zones ». Misant sur l’UA pour le règlement de la question sahraouie, M. Salma Daf a émis le vœu de voir l’UA s’acquitter de son rôle, et à dit attendre la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA avant la tenue du Sommet africain en février prochain, notamment après la récente décision du 14e Sommet extraordinaire de l’UA. « Nous pouvons réaliser au niveau du Conseil de paix et de sécurité de l’UA ce que nous n’avons pas réussi à atteindre au niveau du Conseil de sécurité onusien, en raison des entraves dressées par certains de ses membres », a-t-il dit, soulignant que « certaines grandes puissances sont attirées par les richesses africaines au lieu des intérêts de leurs peuples ».
    M. B.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, 
  • Sahara Occidental : De nouvelles propositions attendues pour le conflit sahraoui au Sommet de l’UA

    Le sommet de l’Union africaine (UA), prévu la première semaine de février, se penchera sur la situation au Sahara occidental. Ça sera un tournant politique décisif dans le traitement de ce dossier de décolonisation, et dont la situation est tendue. La guerre s’est de nouveau installée, suite à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu de septembre 1991. Une violation qui poussa les sahraouis à dénoncer ce cessez-le-feu et mettre fin à leurs exaspération et une attente d’un référendum d’autodétermination qui dure depuis trente ans.

    Ce sommet, qui abordera d’autres questions sensibles, sera dominé cependant par le dossier sahraoui et les affrontements qui se déroulent depuis le 13 novembre dernier, notamment tout au long du mur des sables, long de 2500 km érigé par des fortifications et des zones infestées de milliers de mines. Les chefs d’État africains attendent la finalisation d’un rapport du CPS, conseil de paix et sécurité, dont les membres ont multiplié les consultations. D’ailleurs, des propositions pour le règlement de la question seront remises sur la table par le CPS.
    Déjà que le SG de l’ONU n’arrive plus à désigner un envoyé spécial au Sahara occidental, que la Minurso s’est confinée dans un rôle mineur, que Rabat refuse l’envoi d’observateurs de l’UA ou d’une quelconque mission d’observation sur la situation, le dossier est devenu épineux. Le ralliement de certains pays occidentaux aux thèses du makhzen ne facilite guère la résolution du conflit.
    Mais, signe de l’incapacité de l’ONU dans ce dossier, c’est le Conseil de sécurité qui vient de diffuser, il y a trois jours, les propositions de l’Union africaine concernant le règlement du conflit au Sahara occidental. Ces propositions visent à réunir les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et à parvenir à une solution juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Le document diffusé ce vendredi par le Conseil de sécurité souligne l’inquiétude de l’Union africaine quant à la situation dans la région d’El-Guerguerat, à l’extrême sud sur Sahara occidental, à nouveau en proie à la guerre suite à l’agression militaire marocaine et à la violation de l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
    Le document évoque également la contribution attendue de l’UA en appui aux efforts de l’ONU, à travers l’organisation par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA d’un dialogue avec les deux parties, RASD et Maroc, tous deux membres de l’organisation panafricaine, pour “réunir les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et parvenir à une solution juste et durable au conflit qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux décisions et résolutions pertinentes de l’Union africaine et de l’ONU et des objectifs et principes de l’Acte constitutif de l’UA”, selon des sources médiatiques sahraouies.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, Algérie, Union Africaine, Afrique,
  • Sahara Occidental / Tournée africaine de Boukadoum : Le rôle de l’UA dans le dossier sahraoui confirmé

    Le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, a effectué, la semaine dernière, une tournée en Afrique, au cours de laquelle une grande convergence de vues et de positions a été notée avec les dirigeants africains concernant différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment sur le rôle de l’Union africaine (UA) dans le règlement politique du conflit du Sahara occidental.

    Après l’Afrique du Sud, le Lesotho et l’Angola, le chef de la diplomatie a effectué une visite au Kenya en prélude au 34e sommet de l’UA prévu le mois de février prochain. La pandémie de Covid-19, la situation au Sahel, en Libye, en Afrique centrale, au RD Congo et en République centrafricaine (RCA), ainsi que la menace croissante du terrorisme sur le continent, ont été au centre des discussions. Les derniers développements au Sahara occidental ont été également au cœur de toutes les attentions du ministre et ses interlocuteurs africains.
    Le ministre, qui a entamé son périple à Pretoria, a été reçu par le président sud-africain, M. Cyril Ramaphosa, à qui il a transmis «le ferme attachement du Président de la République, Abdelmadjid
    Tebboune, au renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays et son engagement à insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale». Pour sa part, Ramaphosa a exprimé «sa volonté d’œuvrer de concert avec son frère, Abdelmadjid Tebboune, au développement de la coopération bilatérale dans ses dimensions politique, sécuritaire, économique et culturel, en vue d’une exploitation optimale des opportunités offertes de part et d’autre». Toujours à Pretoria, le chef de la diplomatie et son homologue sud-africaine, Naledi Pandor, «ont souligné l’importance stratégique de la commission binationale (BNC) en tant que mécanisme bilatéral structuré pour coordonner et forger une coopération bilatérale et un partenariat entre les deux pays». En outre,
    M. Boukadoum et son homologue Mme Pandor, ont discuté des derniers développements en Libye et passé en revue le processus politique mené par l’ONU, soulignant l’impératif pour l’UA, à travers le comité de haut niveau sur la Libye, d’«accroître son implication pour garantir un processus politique dirigé par les Libyens, qui préserve l’unité et l’intégrité territoriales du pays et mette fin à l’ingérence étrangère». Concernant la question du Sahara occidental, les deux parties se sont déclarées «gravement préoccupées» par l’escalade des tensions militaires dans les territoires occupés et ont réaffirmé, à cet égard, leur position qui consiste à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. M. Boukadoum et
    Mme Pandor ont, dans ce même contexte, exprimé leur «plein appui» à la nomination immédiate par le Secrétaire général des Nations unies de son Envoyé personnel pour le Sahara occidental».
    Approfondir la coordination au sein des organisations régionales et internationales
    Après l’Afrique du Sud, le ministre Boukadoum a été accueilli au Royaume du Lesotho. Il a été question pour lui et les responsables de ce pays, le Premier ministre, M. Moeketsi Majoro et la ministre des Affaires étrangères et des relations internationales, Matsepo Ramakoae, de mettre en avant la nécessité de finaliser le cadre juridique et redynamiser les contacts à tous les niveaux en perspective de la tenue de la session inaugurale de la commission mixte. Les deux parties ont convenu d’approfondir la coordination au sein des organisations régionales et internationales en vue de défendre les principes de droit international et réaliser les objectifs de l’organisation continentale dans les domaines de la paix, la sécurité et du développement.
    S’agissant du conflit au Sahara occidental, les deux parties ont souligné l’impératif pour l’UA et les Nations unies d’œuvrer, de concert, pour le lancement d’un véritable processus politique à même de permettre le parachèvement du processus de décolonisation.
    En visite en Angola à l’invitation de son homologue, M. Antonio Tete, ministre des Relations extérieures, M. Boukadoum a été reçu, en audience, par le président angolais, M. Joao Lourenço.
    Lors de cette audience, M. Boukadoum a assuré au chef d’Etat angolais de «la volonté du Président Tebboune de consolider davantage les liens historiques d’amitié, de fraternité et de solidarité existants entre les deux pays, et d’approfondir le dialogue politique sur les questions importantes d’intérêt commun, au service de la paix, de la stabilité et du développement économique et social du continent africain».
    De son côté, le président Laurenço a exprimé tout le respect et l’estime qu’il voue à l’Algérie et au Président Abdelmadjid Tebboune.
    Cette audience a été précédée d’une réunion de travail entre les deux chefs de diplomatie, qui a porté notamment sur l’évaluation de l’état de la coopération bilatérale et les perspectives de son développement.
    En outre, la réunion a donné lieu à un échange approfondi sur les questions politiques, de paix et de sécurité en Afrique, particulièrement les situations prévalant respectivement en Libye, au Mali, au Sahara occidental (…)
    Avec son homologue kenyane, Raychelle Omamo, le ministre a évoqué les relations bilatérales ainsi que les principaux foyers de tension sur le continent africain.
    Au titre des questions régionales et internationales, les deux ministres ont relevé avec «satisfaction la convergence de leurs positions privilégiant le respect des principes du droit international et le règlement pacifique» des crises et conflits. Ils ont passé en revue les derniers développements des «principaux foyers de tension sur le continent africain.
    El Moudjahid, 17 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, Algérie, Union Africaine, Afrique,
  • Sahara Occidental : Un ancien militaire marocain dénonce la désinformation du Makhzen

    L’accord de normalisation fait délier les langues au Maroc. Un ancien militaire, Mustapha Adib, pointe les mensonges des médias du Makhzen qui induisent en erreur les Marocains quant à leur perception de « la guerre illégitime et inhumaine » menée contre le peuple sahraoui.

    Un ex-militaire marocain, Mustapha Adib, a réaffirmé que la désinformation est “le pilier de la politique de propagande” du régime marocain dans sa “guerre illégitime et inhumaine” envers le peuple du Sahara occidental.
    “Le régime installé au Maroc n’est pas transparent avec le peuple marocain et a recours souvent à la désinformation qui est le pilier de la politique de propagande que déploie le Makhzen dans sa guerre illégitime, illégale et inhumaine envers le peuple sahraoui”, a déclaré Mustapha Adib, invité de l’émission “Visions” diffusée jeudi sur Canal Algérie.
    “Comme toute propagande, elle vise à remonter le moral des troupes marocaines, déjà démoralisées et aussi à garder le peuple marocain uni autour de l’unificateur du Royaume qu’est le roi Mohamed VI”, a-t-il ajouté.
    Il a souligné que cette politique du Makhzen “rentre dans une sorte de jeu où il va falloir désinformer la population pour que ce régime puisse perdurer et puisse espérer gagner des guerres où au moins dissimuler les pertes et se maintenir en vie le plus longtemps possible”.
    Mêmes les militaires sont victimes de désinformation
    Donc, a-t-il poursuivi dans le même contexte, “il y a eu beaucoup de sites et de pages crées qui désinforment le peuple marocain, il y a une sorte d’omerta sur l’information, même les militaires dans les bases ne sont pas informés de ce qui se passe” le long du mur de sable (mur de la honte) où l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) continue ses attaques contre les positions des soldats de l’occupation marocaine.
    “Tout le monde se retrouve dans une sorte d’obscurité”, a encore relevé l’ancien officier marocain, soulignant encore que “cette crise est mal gérée car, amplifiée par l’omerta et la désinformation que mène le régime marocain”, faisant référence à un “dispositif” mis en place par le Makhzen pour mener une “véritable guerre de l’information en investissant les réseaux sociaux et les sites spécialisés dans la question”.
    Revenant longuement sur les pertes essuyées par l’armée d’occupation dans les combats avec l’armée sahraouie, déclenchés à la suite de l’agression marocaine contre les civils sahraouis, le 13 novembre à El-Guerguuerat (sud-ouest du Sahara occidental), Mustapha Adib, ancien officier de l’armée de l’air marocaine, a réaffirmé que Rabat “cache ses pertes pour remonter le moral des troupes qui est déjà en dessous de zéro”.
    “Le royaume est un habitué de la tergiversation et de l’improvisation”, qui a “toujours utilisé cette méthode de cacher la réalité des choses”, car le régime marocain, a-t-il expliqué, “recourt à des méthodes illégales et interdites que ce soit moralement ou par les textes des lois internationales pour faire taire aussi bien les Sahraouis qui veulent leur indépendance que les Marocains qui soutiennent les Sahraouis pour s’autodéterminer”.
    Mustapha Adib a expliqué ensuite les raisons des pertes cumulées par l’armée marocaine dans la guerre contre les Sahraouis, en disant que l’armée sahraouie “a pu se développer et a pu acquérir de nouvelles armes, de nouveaux outils d’artillerie, de nouvelles techniques d’approche et d’intrusion alors que la seule chose où le Maroc a progressé c’est dans l’omerta c’est de faire taire et cacher la réalité” de ce qui se passe dans les territoires sahraouis occupés.
    L’autre raison de ces “défaites” dans les rangs de l’armée marocaine c’est que “le régime marocain n’a jamais eu de plan précis ou de stratégie précise, de plan à long terme”, a tenu à signaler l’ancien officier marocain.
    De plus, a-t-il expliqué, il y’a eu de jeunes militaires “sans aucune expérience” déployés dans la région. Pour M. Adib, “ces militaires là ne savent pas gérer la guerre parce qu’ils ne sont pas entrainés à mener ce genre de combats et de guerre aussi bien aux plans offensif que défensif c’est des jeunes qui, à la première crise, vont lâcher”.
    Algérie Actu, 16 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc,
  • Etats-Unis: Biden nomme Samantha Power à la tête de l’Agence pour le développement international

    Le président américain élu, Joe Biden, a nommé l’ardente partisane de l’élargissement du mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) aux droits de l’Homme, Samantha Power, au poste de directrice de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), avec un rôle renforcé par rapport à ses prédécesseurs. 

    Si le Sénat confirme sa nomination comme administratrice de l’Agence USAID, Samantha Power, ex-ambassadrice à l’ONU (2013-2017) et militante de la diplomatie humanitaire, siègera au sein du Conseil de sécurité nationale – signe de l’importance inédite que le démocrate Biden veut donner à ce dossier. Et elle sera la personnalité la plus connue jamais désignée pour ce rôle. 
    « Samantha Power est une voix de la conscience et de la clarté morale mondialement connue, qui stimule et rassemble la communauté internationale pour défendre la dignité et l’humanité de tout le monde », a déclaré Joe Biden dans un communiqué. « En tant qu’administratrice de l’USAID, l’ambassadrice Power sera une force puissante en faveur des vulnérables, favorisant une nouvelle ère de progrès humain et de développement tout en faisant la promotion des intérêts américains », a-t-il ajouté. Selon des sources diplomatiques citées par le Elportal diplomatico, « la nomination de Power est un signe que la politique américaine envers le Sahara occidental adoptée par Trump a pris fin ». 
    Aussi, selon les sources, la confiance accordée par Biden en les fonctionnaires faisant partie de l’administration Obama, pour occuper des postes clés, est une indication claire du changement de la politique étrangère américaine envers la question du Sahara Occidental ». L’un des aspects les plus connus de la ligne politique défendue par Power durant son passage à l’ONU, en ce qui concerne le Sahara occidental, est sa défense de l’extension du mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso) aux droits de l’Homme dans les zones occupées par Maroc. 
    Après son enfance en Irlande, cette immigrée devient journaliste de guerre et remporte le prestigieux Prix Pulitzer pour son livre de 2002 « A Problem from Hell », dans lequel elle critique la timidité américaine face aux génocides dans le monde. Elle soutient ensuite Barack Obama, qui la nomme ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies lors de son second mandat. 
    En 2019, elle publie un nouveau livre publié en 2019, intitulé « The Education of an Idealist » (L’éducation d’une idéaliste). Samantha Power, 50 ans, doit succéder à l’administrateur par intérim de l’USAID John Barsa.
    Reporters DZ, 16 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Joe Biden, Samantha Power, USAID, Barack Obama,
  • Sahara Occidental : L'APLS poursuit ses attaques ciblant les retranchements des forces de l'occupation marocaine

    L’APLS poursuit ses attaques ciblant les retranchements des forces de l’occupation marocaine

    BIR LEHLOU – L’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) a poursuivi ses attaques contre les positions et les retranchements des forces d’occupation marocaine, derrière le mur de sable marocain, pour le 65e jour consécutif, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense.
    Selon le communiqué numéro 65 rapporté, samedi, par l’Agence de presse sahraouie (SPS), « des unités de l’Armée sahraouie ont lancé de nouvelles attaques ciblant les positions de l’armée d’occupation marocaine dans les secteurs de Kelta, El Fersia, Haouza, Tichla et Mehbes ».
    Le communiqué militaire a également fait état d’un bombardement intense mené vendredi par les forces de l’Armée sahraouie contre les positions de l’occupant marocain dans deux autres régions du secteur de Kelta.
    L’APLS a en outre bombardé « les positions des forces d’occupation marocaine dans les régions Hedjour et Elfaaiin (secteur d’El Farsia) et Ras Fedret Laktitra (secteur de Haouza) ».
    Samedi, deux autres attaques ont ciblé une zone dans le secteur de Tichla et deux autres dans le secteur de Mehbes.
    Les attaques de l’APLS se poursuivent, ciblant les positions et les retranchements des forces d’occupation marocaine qui ont été infligées de lourdes pertes humaines et matérielles, le long du mur de la honte.
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