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  • L'occupant marocain fait la promotion de victoires fictives au Sahara occidental

    BIR LAHLOU (Territoires sahraouis libérés) – L’occupant marocain fait la promotion de victoires fictives au Sahara occidental pour absorber la colère du peuple marocain qui rejette la normalisation avec l’entité sioniste, et couvrir les lourdes pertes subies par son armée, a affirmé samedi le ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement sahraoui, Hamada Salma Daf. 

    Dans une déclaration à l’APS, M. Hamada Salma a précisé que le régime marocain « est au bord du gouffre en raison du rejet du peuple marocain de l’accord de normalisation avec l’entité sioniste, ce qui a amené le Makhzen à faire la promotion d’acquis fictifs en usant de la désinformation ».
    Dans cette optique, le responsable sahraoui s’est interrogé « si la violation marocaine de l’accord de cessez-le-feu, le 13 novembre dernier, dans la région d’El Guerguerat et la construction d’un mur de sable, ceinturé de mines, était vraiment une victoire militaire, tel qu’avancé par
    le Maroc, et si l’attaque contre des civils sahraouis sans défense, en faisant fi de la légitimité internationale était une victoire ou un nouveau crime à inscrire dans le registre des violations continues des droits du peuple sahraoui ».
    « Faire la promotion de l’ouverture de consulats dans les villes sahraouies occupées comme étant une victoire diplomatique est une grande supercherie à laquelle les médias du Makhzen et certains porte-voix médiatiques français veulent donner une importance exagérée », a mis en exergue le responsable sahraoui, indiquant que « l’ouverture des représentations diplomatiques dans les villes sahraouies occupées, ou la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis ne changera pas la nature juridique du conflit dans la région ».
    Et de poursuivre que « toutes les résolutions onusiennes soulignent la nécessité de respecter le droit des peuples à l’autodétermination et que la souveraineté d’un pays sur les territoires qu’il a occupés par la force ne peut être établie », rappelant la résolution N37/34 de l’Assemblée générale de l’ONU en 1979, qui a reconnu que le Maroc est une puissance d’occupation, et partant « aucun pays n’a le pouvoir légal d’accorder le Sahara occidental au Maroc ».
    Le même responsable a fait savoir que le Maroc tente de corrompre des pays pour ouvrir des consulats dans les villes occupées, et ce en dépit du fait que ces pays ne comptent aucune communauté dans les territoires sahraouis, rappelant les déclarations de la secrétaire générale de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFSPA), Michèle Decaster qui a relevé que « le Maroc a payé pour l’ouverture de consulats à Dakhla et à Laâyoune alors qu’aucune communauté appartenant aux pays (ayant ouvert ces consulats) ne vit dans ces zones ».
    Evoquant la déclaration du président américain sortant, Donald Trump, concernant la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, le responsable sahraoui a déclaré : »d’aucuns ignorent que l’annonce de Trump intervient dans le cadre d’un deal prévoyant une normalisation des relations, ôtant ainsi toute légitimité à cette reconnaissance car étant une transaction commerciale ».
    « Les américains étaient les premiers à dénoncer ce deal, par la voix de plusieurs personnalités connues, à l’instar de John Bolton, car portant atteinte à la place des Etats-Unis au sein de la communauté internationale, étant un membre au Conseil de sécurité se devant de respecter la légalité internationale », a-t-il poursuivi dans ce sens.
    Misant sur l’UA pour le règlement de la question sahraouie, M. Salma Daf a formé le vœux de voir l’UA s’acquitter de son rôle et a dit attendre la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA avant la tenue du Sommet africain en février prochain notamment après la récente décision du 14e Sommet extraordinaire de l’UA. « L’Afrique est capable de résoudre ses problèmes toute seule », a-t-il affirmé.
    « Nous pouvons réaliser au niveau du Conseil de paix et de sécurité de l’UA ce que nous n’avons pas réussi à atteindre au niveau du Conseil de sécurité onusien, en raison des entraves dressées par certains de ses membres », a-t-il dit, soulignant que « certaines grandes puissance sont attirées par les richesses africaines au lieu des intérêts de ses peuples ».
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, 
  • Maroc : Le mensonge érigé en principe

    Colonialisme marocain : Ou le mensonge hitlérien de Goebbels

    « Plus le mensonge est gros plus il passe », disait le chef de la propagande hitlérien, Joseph Goebbels. Le Maroc a depuis sa création basé toute sa politique sur la perfidie mensongère, le Makhzen n’en revient pas dans les campagnes de désinformations qu’il lance dés que le Palais Royal soit mis à rude épreuve et bousculé par ce qu’il qualifié de ses «sujets », son peuple. Il crée un événement pour qu’il gère pour camoufler la crise à laquelle il ne peut pas apporter des solutions.
    Le Palais royal n’a, depuis Hassan II, pas dérobé à cette astucieuse règle qu’il a, par le temps, dressé comme règle. Si le monde entier reconnait que le Maroc est leader dans ces manœuvres sournoises, des voix libres provenant de l’intérieur du Maroc le mettant à l’index l’accusant de tous les maux antimoraux. Un ex-militaire marocain, Mustapha Adib, a réaffirmé que «la désinformation est le pilier de la politique de propagande du régime marocain « ajoutant que «le régime installé au Maroc n’est pas transparent avec le peuple marocain ».
    «Il a recours souvent à la désinformation qui est le pilier de la politique de propagande que déploie le Makhzen dans sa guerre illégitime, illégale et inhumaine envers le peuple sahraoui », a-t-il déclaré ajoutant que «comme toute propagande, elle vise à remonter le moral des troupes marocaines, déjà démoralisées et aussi à garder le peuple marocain uni autour de l’unificateur du Royaume qu’est le roi Mohamed VI ».
    Il a souligné que «cette politique du Makhzen « rentre dans une sorte de jeu où il va falloir désinformer la population pour que ce régime puisse perdurer et puisse espérer gagner des guerres où au moins dissimuler les pertes et se maintenir en vie le plus longtemps possible».
    «Il y a eu beaucoup de sites et de pages crées qui désinforment le peuple marocain, il y a une sorte d’omerta sur l’information, même les militaires dans les bases ne sont pas informés de ce qui se passe le long du mur de sable (mur de la honte) où l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) continue ses attaques contre les positions des soldats de l’occupation marocaine », a-t-il expliqué soulignant que «tout le monde se retrouve dans une sorte d’obscurité ».
    L’ancien officier marocain a souligné que «cette crise est mal gérée car, amplifiée par l’omerta et la désinformation que mène le régime marocain », faisant référence à un dispositif » mis en place par le Makhzen pour mener une véritable guerre de l’information en investissant les réseaux sociaux et les sites spécialisés dans la question ».
    Sur les pertes essuyées par l’armée d’occupation dans les combats avec l’armée sahraouie, déclenchés à la suite de l’agression marocaine contre les civils sahraouis, le 13 novembre à El-Guerguuerat (sud-ouest du Sahara occidental), Mustapha Adib, ancien officier de l’armée de l’air marocaine, a réaffirmé que Rabat «cache ses pertes pour remonter le moral des troupes qui est déjà en dessous de zéro».
    «Le royaume est un habitué de la tergiversation et de l’improvisation, qui a toujours utilisé cette méthode de cacher la réalité des choses », car le régime marocain, a-t-il expliqué, «recourt à des méthodes illégales et interdites que ce soit moralement ou par les textes des lois internationales pour faire taire aussi bien les Sahraouis qui veulent leur indépendance que les Marocains qui soutiennent les Sahraouis pour s’autodéterminer».
    «La seule chose où le Maroc a progressé c’est dans l’omerta c’est de faire taire et cacher la réalité de ce qui se passe dans les territoires sahraouis occupés», a-t-il dit. Nombreux sont aujourd’hui ces marocaines qui ne cessent des diatribes au Roi n’ayant de Roi que le nom si ce n’est du mensonge.
    Sinon comme capituler aussi facilement et cédant à la tentation «Trumpiste», alors que ce dernier est honni dans le monde entier y compris dans les rangs de son parti.
    Yacine Bouali
    La Patrie News, 16 jan 2021
    Tags : Maroc, Sahara Occidental, désinformation, Makhzen, Mustapha Adib, 
  • Le conflit renouvelé au Sahara occidental: risques et implications

    Le Sahara occidental est un territoire de la côte nord-ouest de l’Afrique, situé entre le Maroc et la Mauritanie. Son statut politique actuel est contesté. Depuis 1975, les Nations Unies ont inscrit le Sahara occidental comme un territoire non autonome (NSGT). C’est la seule partie de l’Afrique avec un tel statut, souvent appelée «la dernière colonie de l’Afrique».

    Le Maroc considère le Sahara occidental comme faisant partie de son territoire national et de 1975 à 1991, il a combattu le groupe indépendantiste local, le Front Polisario, pour contrôler la région. Les deux parties ont signé un cessez-le-feu en 1991 et l’ONU a créé une mission, la MINURSO, dans le but d’organiser un référendum pour l’autodétermination du Sahara occidental. Cependant, les tentatives pour organiser un plébiscite et décoloniser le territoire ont échoué et, finalement, le statut du Sahara occidental n’a pas changé depuis près de 30 ans.
    Aujourd’hui, cette crise diplomatique sur le Sahara occidental, fruit de la guerre froide et de la décolonisation africaine, refait surface, mettant en péril l’implication des entreprises dans les entreprises de la région. Les conséquences juridiques et économiques du différend se sont amplifiées ces dernières années, en particulier à la suite de deux verdicts de la Cour de justice de l’Union européenne (UE), qui a déclaré que le Sahara occidental a un statut séparé et distinct du Maroc et que, par conséquent, le Maroc ne pas avoir la personnalité juridique pour conclure des accords commerciaux concernant les ressources du Sahara occidental.
    Cependant, à la fin de son mandat, le président Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur la région contestée du Sahara occidental, en échange de l’ouverture des relations diplomatiques du Maroc avec Israël. Si cette décision pourrait favoriser les relations entre le pays arabe et l’État juif, elle pourrait également nuire à la sécurité dans la région au sens large et alimenter le réseau criminel au Sahel. 
    La reconnaissance par les États-Unis des revendications marocaines n’implique pas un changement du statut du territoire selon le droit international. Ni l’ONU, qui a renouvelé sa mission sur le territoire pour une autre année, ni l’UE n’ont soutenu la décision de Trump; au lieu de cela, ils ont souligné l’importance de la reprise des négociations pour éviter une escalade de la violence dans la région. 
    Plusieurs raisons géopolitiques et historiques ont déterminé l’impasse de 45 ans, mais aujourd’hui elle tourne principalement autour de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental. La NSGT est en effet riche en phosphates, sable et poisson et est récemment devenue une destination importante pour les grands projets d’énergie verte. Cet article décrit les principaux aspects de cette impasse, soulignant ses récents développements juridiques au niveau de l’UE et les risques commerciaux qu’ils présentent.
    Contexte historique
    Territoire essentiellement désertique mais stratégique pour sa proximité avec les îles Canaries, le Sahara occidental est devenu une colonie espagnole à la suite du Congrès de Berlin de 1884. Ce n’est qu’en 1947 que l’Espagne découvrit l’importante réserve de phosphate de la mine de Bou Craa, qualifiée de «parmi les le plus grand au monde. » [1]
    Cependant, en 1963, l’ONU a déclaré le Sahara Occidental «NSGT à décoloniser», demandant à l’Espagne de quitter le territoire. Pourtant, l’Espagne a essayé de garder le contrôle sur le territoire [1] , étant donné la richesse du sous-sol, son importance stratégique pour le commerce avec les îles Canaries et l’Afrique et à cause de la pression que l’armée et les Espagnols employaient dans les mines exercées sur Madrid. Le général Franco proposa ainsi un statut d’autonomie en 1973, pour lequel l’assemblée sahraouie pro-espagnole vota et accepta.
    Pendant ce temps, le Maroc était accablé par une instabilité interne considérable (c’est-à-dire que le roi Hassan II a été victime de deux coups d’État militaires ratés en 1971 et 1972 [2] ). Afin de surmonter la crise et de prendre le contrôle du territoire, la monarchie a décidé de relancer le «Grand Maroc», suffisamment appelant pour relancer le nationalisme dans le pays. [3]
    De l’autre côté, les Sahraouis ont fondé le Frente Popular para la Liberación de Saguia el-Hamra y Río de Oro , connu sous le nom de Front Polisario, dans le but d’obtenir l’indépendance du Sahara Occidental de l’Espagne.
    Alors que la Cour internationale de Justice déclarait en 1975 que le territoire n’appartenait ni au Maroc ni à la Mauritanie avant la colonisation espagnole et que le droit à l’autodétermination devait s’appliquer, l’Espagne, la Mauritanie et le Maroc ont signé l’Arrangement de Madrid sans consulter les Sahraouis ou l’ONU . L’Espagne a accepté de céder le contrôle administratif au Maroc et à la Mauritanie tout en conservant une part de 35 pour cent de la mine de Bou Craa. L’Arrangement de Madrid n’était pas conforme au droit international [4] (résolution 3458A, 3458B de l’Assemblée générale des Nations Unies) et quelques mois après, une guerre a éclaté entre le Maroc et le Front Polisario, qui avait entre-temps déclaré la République arabe sahraouie démocratique (RASD ).
    Les hostilités ont duré plus d’une décennie, jusqu’à ce que les parties signent un cessez-le-feu en 1991, acceptant d’organiser un référendum d’indépendance avec la MINURSO nouvellement créée. Les négociations depuis 1991 n’ont pas permis de parvenir à un compromis, maintenant ainsi le statu quo.
    Accords commerciaux défectueux
    Au cours des dernières décennies, le Maroc a consolidé sa présence sur le territoire en concluant des accords commerciaux impliquant des ressources du Sahara occidental. Devenu le deuxième exportateur mondial de phosphates, il a également entrepris de nombreux projets de parcs d’énergies renouvelables au Sahara Occidental. Le Front Polisario a attaqué ces accords devant les tribunaux parce qu’ils ne respectent pas les résolutions de l’ONU, le principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles et le principe d’autodétermination des peuples, entre autres. Les poursuites ont débuté en Europe et ont causé des problèmes de réputation, de chaîne d’approvisionnement et juridiques pour de nombreuses entreprises ailleurs.
    La réémergence du conflit interrompt trois décennies de paix relative dans un territoire crucial pour la sécurité nord-africaine et rouvre la tension régionale de longue date entre le Maroc et l’Algérie, deux alliés importants de l’UE et des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme et l’endiguement des flux migratoires. De plus, cela augmente le niveau de risque commercial dans la zone.
    Les accords UE-Maroc en question
    L’UE a conclu plusieurs accords commerciaux avec le Maroc, actuellement le principal partenaire commercial de l’UE dans la région du Maghreb. Mais au cours des années 2000, le Front Polisario, avec diverses ONG, a assumé la question des ressources territoriales comme l’arme majeure de l’opposition politique et juridique à la consolidation de l’occupation marocaine du Sahara occidental.
    À ce jour, la Cour européenne de justice a rendu des arrêts sur l’affaire du Front Polisario concernant l’accord agricole UE-Maroc (affaire C-104/16 P en 2016) et au nom de Western Sahara Campaign UK, une ONG qui a intenté une action en justice. au Royaume-Uni qui a ensuite été renvoyé à la CJE, sur l’accord de pêche (affaire 266/16 en 2018), indiquant que les accords de l’UE avec le Maroc ne peuvent pas inclure dans leur champ d’application le territoire du Sahara occidental, Droit européen et international. 
    Les deux décisions ont la même base juridique: le principe d’autodétermination, le principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles (carte des Nations Unies) et l’effet relatif d’un traité (convention de Vienne). Selon ces principes contraignants du droit international, tout accord impliquant les ressources du Sahara occidental doit obtenir le consentement du peuple du territoire et le Maroc n’a pas la personnalité juridique pour conclure un accord au nom du peuple du Sahara occidental (puisque le territoire a un et statut distinct du Maroc). D’autres décisions sont toujours pendantes devant le tribunal.
    Considérations commerciales importantes
    Cette crise politique et diplomatique de longue date est complexe et peut entraîner des risques accrus pour la chaîne d’approvisionnement, la conformité, la sécurité et les affaires pour les entreprises, les tiers et les particuliers opérant sur le territoire ou commercialisant ses ressources.
    Implications juridiques et commerciales: Les affaires portées devant la CJE ont créé des précédents juridiques considérables dans les relations commerciales avec le Maroc qui ont déjà affecté plusieurs entreprises ces dernières années. Par exemple:
    En mai 2017, la Haute Cour d’Afrique du Sud a arrêté le navire NM Cherry Blossom appartenant à l’OCP et saisi sa cargaison de phosphate de roche . En février 2018, la Haute Cour sud-africaine (se référant aux arrêts de la CJE) a déclaré que «la propriété du phosphate n’a jamais été légalement dévolue au cinquième [OCP] et / ou au sixième [Phosphates De Boucraa] accusés, et ils étaient et sont , n’a pas le droit de vendre le phosphate au quatrième défendeur [Ballance Agri-Nutrients Limited]. »
    Le danois Ultra Innovation , un autre navire transportant de la roche phosphatée du Sahara occidental à l’usine d’engrais Redwater d’Agrium au Canada, a été arrêté en mai 2017 puis relâché par les autorités panaméennes.
    Les vices juridiques affectant les accords entre l’UE et le Maroc ont provoqué des poursuites judiciaires contre des compagnies agricoles et aériennes opérant au Sahara ou important en Europe des produits du Sahara occidental. En octobre 2018, le Front Polisario a dénoncé six grandes entreprises (BNP Paribas, Société générale, Crédit Agricole, Axa Assurances, Transavia, UCPA) devant les tribunaux français, les accusant de crimes de colonisation (qualifiés de crimes de guerre en droit français).
    Risques opérationnels: L’intensification des hostilités signifie une augmentation des incertitudes quant à la conduite des affaires au Sahara occidental. Par exemple, le 13 novembre 2020, 19 eurodéputés ont exhorté l’UE à « avertir les entreprises européennes telles que Siemens ou Enel des risques juridiques et moraux élevés de faire des affaires avec un occupant illégal». Ces entreprises sont actuellement impliquées dans des projets d’énergie verte à grande échelle dans la NSGT.
    En outre, une guerre dans le territoire pourrait entraîner davantage de problèmes liés au vide que le crime organisé comblerait. Comme en Libye et ailleurs dans la région MENA , les trafiquants et les groupes terroristes peuvent exploiter l’anarchie. 
    Risques de sanctions: compte tenu de l’incertitude morale entourant les accords commerciaux dans la région, il existe également un risque d’imposition de sanctions. Récemment, 53 ONG norvégiennes ont appelé leur gouvernement à agir sur la question au Conseil de sécurité de l’ONU, tandis que d’autres organisations demandent aux institutions d’ imposer des sanctions au Maroc pour la violation des droits de l’homme sur le territoire, comme le Parlement panafricain l’a fait en 2011 . 
    Des informations fiables pour des décisions complexes
    Pour faire face aux menaces complexes que présente le conflit au Sahara occidental, les entreprises ont besoin d’informations fiables. Tout d’abord, il est important de comprendre les risques apparents et d’être conscient de la situation politique, élaborant ainsi des plans de continuité d’activité et des protocoles d’urgence. Les entreprises sont invitées à se tenir au courant des développements en surveillant la situation par le biais des médias, des communications d’entreprise et institutionnelles et de la diligence raisonnable renforcée ( EDD ). 
    Les services de filtrage des médias indésirables ( AMS ) et les rapports de diligence raisonnable peuvent être coûteux, mais ils pourraient garantir une mesure de défense et de prévention solide pour éviter les violations de la réglementation et les problèmes de réputation. Dow Jones fournit aux entreprises du monde entier des informations fiables dans plus de 26 langues et peut aider à évaluer et à prévenir les risques grâce à sa base de données sur les risques et la conformité, des rapports de diligence raisonnable et une analyse avancée des médias indésirables.
    [1] Note du MAE pour la Direction des affaires économiques et financières, 3 février 1969 Paris, AN 19899566/65. Pierrefitte-sur-Seine. Paris.
    [2] Baroudi, A. (1979) Le complot «saharien» contre l’armée et le peuple marocains (première partie). Les Temps Modernes. 394. (5). Pp.1805-1842; Vermeren, P. (2010) Histoire du Maroc depuis l’indépendance. 3ème éd. Paris: La Découverte.
    [3] Barbier, M. (1982) Le conflit du Sahara Occidental. Paris: L’Harmattan;
    [4] Premièrement, parce qu’aucun des États signataires n’a une personnalité juridique telle qu’elle puisse décider du statut d’un territoire non autonome; deuxièmement, parce qu’il n’est pas possible de conclure des accords sur les ressources territoriales sans interroger les habitants de ce territoire; troisièmement, parce que l’autodétermination des peuples est une règle de jus cogens et est, par conséquent, une cause de nullité de tout traité qui ne la respecte pas.
    A propos de l’auteur

    Davide Contini est chercheur pour l’unité des entités médiatiques défavorables de Dow Jones Risk & Compliance, qui utilise des informations négatives provenant de sources réputées pour évaluer les risques pour les entreprises. Il couvre principalement les sources italiennes et francophones. Davide est un expert en recherche en anglais, en français, en espagnol et en italien et possède une vaste connaissance des environnements politiques de l’Afrique du Nord et francophone. Depuis 2018, il est membre du conseil d’administration de l’ONG bruxelloise Western Sahara Resource Watch, pour laquelle il travaille également en tant que lobbyiste. Il est titulaire d’une maîtrise en relations internationales et affaires diplomatiques de l’Université de Bologne.


    Source : Dow Jones, janvier 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, 
  • Sahara occidental/Maroc : Des militantes sahraouies parviennent à briser le blocus imposées à Sultana Khaya

    Des militantes sahraouies sont parvenues à briser le blocus imposé depuis plus de 50 jours par les autorités d’occupation marocaines sur le domicile de la militante Sultana Khaya, provoquant ainsi l’hystérie des forces marocaines qui menacent de durcir l’oppression contre les militants sahraouis.

    Selon des médias sahraouis, les forces d’occupation marocaines poursuivent leur blocus sur les domiciles des militants sahraouis dans la ville occupée de Boujdour, notamment celui de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya, encerclé par des éléments de l’oppression marocaine en vue d’interdire toute visite à la famille.
    Les rapports médiatiques ont également indiqué qu’un groupe de militantes sahraouies «ont pu rendre visite à la famille, défiant la volonté des tortionnaires, afin de consacrer l’esprit de résistance et de solidarité parmi le peuple sahraoui».
    Les Sahraouis dans les territoires occupés, notamment les militants des droits de l’homme et des journalistes qui cherchent à faire entendre la voix du peuple sahraoui et à dénoncer les violations dont il souffre, vivent une situation marquée par des violations quotidiennes des droits de l’homme et de l’oppression continue.
    Ceci intervient au moment où les forces d’occupation marocaines imposent un blocus militaire et médiatique et interdisent l’accès des observateurs, des journalistes et des organisations étrangères à la région pour éviter la mise à nu de leurs graves violations des droits de l’Homme.
    Halim O.
    APS
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Jaya,
  • Maroc: Un diplomate marocain revient sur les années de torture dans les geôles du Makhzen

    L’ancien conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Yémen, Jamal Benomar, a livré un témoignage de son expérience amère de la détention dans les geôles marocaines dans les années 1970 en raison de son militantisme pour le changement démocratique au Maroc, disant ne pas regretter son engagement malgré le lourd tribut qu’il a payé.

    Par Amel N.
    «Quelle ignominie que de jeunes manifestants pacifiques soient emprisonnés alors que nos bourreaux sont en liberté. C’est injustifiable et il faut que ça cesse immédiatement, car persister sur cette voie c’est faire injure à tous ceux qui se sont sacrifiés pour la liberté et la dignité», a écrit M. Benomar sur sa page Facebook, 45 ans après avoir été emprisonné et torturé au Maroc.
    Jamal Benomar a été arrêté en 1976 avec le groupe «Ila Al Amam» (En avant) dont le militant politique Abraham Serfaty était l’un des piliers, au cours des «années de plomb» au Maroc. Il avait alors été accusé de complot contre le régime.
    Jamal Benomar s’est remémoré, avec beaucoup d’amertume, son arrestation.
    «Il y a 45 ans jour pour jour, j’ai été enlevé par la sécurité politique marocaine et emmené au poste de police de Rabat où j’ai été torturé toute la nuit», a-t-il précisé.
    Durant toutes ces années, il n’est pas parvenu à effacer l’image de ce bourreau qu’il garde toujours en mémoire.
    «Ce n’était autre que le dénommé Mohamed El Khalti qui avait torturé et supervisé la torture de dizaines d’activistes dans les années 70», a-t-il dit. Il subit, par la suite, une interminable torture après son transfert dans un centre de détention secret à Casablanca «Derb Moulay Cherif» où il a été détenu, des mois durant, menotté et les yeux bandés à longueur de journée.
    Benomar a de nouveau subi une humiliation et une torture barbare du principal bourreau El Youssoufi Kaddour qu’il a dénoncé aux journalistes au milieu des années 90, étonné de le voir au siège de l’ONU à Genève parmi une délégation gouvernementale officielle qui venait présenter un rapport à la commission de l’ONU chargée de la torture.
    Benomar est resté prisonnier des autorités marocaines, huit années durant, juste pour s’être opposé pacifiquement à un régime tyrannique et avoir aspiré à la justice et à la liberté.
    Tous ses droits légitimes ont été déniés, de même qu’il n’a pas été autorisé à jeter un dernier regard sur son père avant sa mort ni à assister aux obsèques.
    L’exil, une solution pour fuir la prison et l’humiliation
    Il est libéré en 1983, suite aux pressions exercées sur le Maroc par des organisations des droits de l’Homme, dont Amnesty international.
    L’ex-opposant quitte son pays clandestinement pour rejoindre Amnesty international à Londres avant de se rendre aux Etats-Unis où il est passé d’opposant qui a fui la tyrannie des autorités de son pays au cercle de la diplomatie internationale.
    Le diplomate rappelle qu’il n’a pas tourné la page de ces années d’intimidation après sa libération, tel qu’il le croyait, le harcèlement et la persécution s’étant poursuivis.
    «J’ai été incarcéré une seconde fois suite aux massacres perpétrés par l’armée dans certaines villes du nord du Maroc en janvier 1984 lorsque la population est sortie dans les rues pour protester», a-t-il précisé.
    Ensuite, il a été contraint de fuir le pays secrètement dans un bateau de pêche pour rester en exil pendant plus de 20 ans, et là il s’est rappelé d’un souvenir malheureux lié à la mort de sa mère, déplorant le fait de ne pas l’avoir vue au cours des cinq dernières années de sa vie car, a-t-il dit, sa santé ne lui permettait pas de lui rendre visite à New York.
    M. Benomar a par ailleurs affirmé «ne pas regretter du tout son militantisme dont il a payé un lourd tribut», ajoutant : «Je suis fier d’avoir soutenu les militants engagés contre la tyrannie et d’avoir contribué de manière très modeste à notre lutte pour le changement démocratique».
    Il a en outre regretté que beaucoup de ses camarades détenus d’opinion aient été tués avant de voir le véritable changement politique auquel ils aspiraient, mais nombre de nos tortionnaires sont toujours en vie, profitant de leur retraite et bénéficiant de la protection de l’Etat et d’une impunité honteuse, a-t-il dit.
    «Je ressens un mélange de chagrin et de colère, car après 45 ans de la terrible nuit durant laquelle j’ai été arrêté, il y a encore des prisonniers d’opinion au Maroc», a-t-il ajouté. Dénonçant la peine de 20 ans de prison confirmée pour les manifestants pacifiques dans la région du Rif qui réclamaient l’amélioration des prestations gouvernementales en matière de santé et d’éducation, Djamel Benomar a indiqué qu’il «est dommage que les jeunes manifestants pacifiques soient emprisonnés alors que nos tortionnaires restent en liberté. C’est injustifiable et il faut y mettre fin immédiatement, car sa poursuite est une insulte pour nous et pour tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté et la dignité», a-t-il conclu.
    A. N.
    Tags : Maroc, Jamal Benomar, répression, années de plomb, Hassan II,
  • Pierre Galand : « Le Sahara occidental sera le Vietnam du Maroc »

    PIERRE GALAND, DÉFENSEUR DES CAUSES JUSTES : « Le Sahara occidental sera le Vietnam du Maroc »

    Le président de la coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), Pierre Galand, a déclaré que « le piège » de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste dans le but d’imposer au monde la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, expose la région du Maghreb au risque d’un nouveau foyer de guerre.
    Dans une lettre, rendue publique mercredi, Pierre Galand, a soutenu qu’aux yeux du peuple marocain, « le gouvernement marocain et le roi ont trahi la solidarité indéfectible de celui-ci avec les droits les plus légitimes du peuple palestinien à un État souverain avec El-Qods-Est pour capitale ». « Votre peuple n’acceptera pas le marchandage honteux du Sahara occidental contre El-Qods et sa grande mosquée Al-Aqsa. Les conseillers du roi, le Makhzen, ont pris le risque de mettre leurs privilèges et la couronne de leur chef en péril », a-t-il jugé. Le président de l’EUCOCO, a estimé en outre, que « le Maroc a fait entrer le loup dans la bergerie, car ni les États-Unis, ni Israël ne se soucient de l’avenir du Maroc (…) parce que vous êtes des pions dans leur stratégie globale et vous risquez vite d’en faire les frais ». « En laissant les USA et Israël s’installer chez vous, (…), vous prenez le risque d’ouvrir un nouveau foyer de guerre et d’instabilité dans la région dont vous ne mesurez pas les conséquences pour votre peuple et ceux du Maghreb », a encore écrit Pierre Galand qui fut sénateur belge et grand militant des causes palestinienne et sahraouie.
    En tournant le dos à la légalité internationale, aux résolutions des Nations unies et à la charte de l’Union africaine (UA), « le gouvernement marocain et le roi, bafouent les droits fondamentaux du peuple du Sahara occidental. Or celui-ci, comme en 1974, lors des accords passés avec la puissance coloniale, l’Espagne, ne s’est pas laissé faire et il prit les armes à l’appel de son mouvement de libération nationale, le Front Polisario », a-t-il dit . Aujourd’hui, plus de 45 ans plus tard, insiste M. Galand, « les Sahraouis ont clairement dit qu’ils ne se laisseraient pas faire. (…) les Sahraouis vont vous mener la vie dure jusqu’à l’obtention du respect de leur droit inaliénable à l’autodétermination » qui dit à l’adresse du Maroc que le « Sahara occidental sera le Viêtnam » de l’armée marocaine.
    Le président de l’EUCOCO, ne doute pas, par ailleurs, que « nombreux sont les démocrates du Maroc qui aspirent à la paix et qui peuvent mesurer le piège qui vous a été tendu et dans lequel vos gouvernants sont tombés ». « Les conseillers du roi, alléchés par l’offre américaine, ont vendu à votre pays un cadeau empoisonné, un risque de guerre et de déstabilisation qui aura un coût humain inacceptable », a-t-il poursuivi. Enfin, M. Galand suggère de faire en sorte avec l’Union africaine, que « l’ONU redevienne le cénacle au sein duquel des initiatives urgentes et audacieuses, conformes à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes des Nations unies, soient prises pour l’application aux Palestiniens et aux Sahraouis de leur droit à l’autodétermination sous contrôle international et qu’enfin ce droit soit respecté et appliqué ».
    M. Bendib
    MONTÉE EN PUISSANCE DES ATTAQUES SAHRAOUIES
    L’ALPS cible les militaires marocains retranchés derrière le mur
    Les attaques militaires des unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) se poursuivent sans relâche et augmentent en intensité. Ces attaques ciblent les positions où sont retranchées les soldats de l’occupation marocaine le long du « mur de la honte », a indiqué le ministère sahraoui de la Défense. Il a précisé, dans son communiqué militaire N63, que « les combattants sahraouis ont mené mercredi un bombardement contre des positions de l’armée royale marocaine dans la zone d’Adhim Oum Adjloud, relevant du secteur d’Aousserd, et un autre bombardement ciblant la région de Kelb Ennos du même secteur ». Le communiqué ajoute que jeudi, « les attaques sahraouies ont visé les positions marocaines dans la région d’Echadhimiya du secteur de Mahbès et la zone de Fedret Elach du secteur de Houza ». 
    Le ministère de la Défense sahraouie a souligné que les « attaques des combattants de l’Armée populaire de libération sahraouie ont continué de cibler les positions de l’armée d’occupation, qui a subi des pertes en vies humaines et en matériel le long du mur de la honte ». Ces dernières quarante-huit heures, Mahbès a été attaqué quatre fois au total, l’une de ces attaques étant celle menée sur la région de Chedhmiya la plus violente puisqu’elle a été à répétition consécutive et a provoqué la destruction d’une base militaire marocaine. Par ailleurs des témoins oculaires dans la région libérée de Tifariti ont indiqué que des drones marocains avaient violé l’espace aérien des territoires sahraouis libérés et ont survolé la localité. Ces observations militaires du Maroc aux drones, alors qu’il persiste à nier officiellement l’ampleur des attaques militaires sahraouies au quotidien contre ses positions et ses troupes tout au long du « mur de la honte », interviennent alors que l’on a relevé une intensification des bombardements et des attaques de missiles par l’armée sahraouie qui ont causé de graves dommages aux FAR.
     M. B.
    Le président de la coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), Pierre Galand, a déclaré que « le piège » de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste dans le but d’imposer au monde la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, expose la région du Maghreb au risque d’un nouveau foyer de guerre.
    Dans une lettre, rendue publique mercredi, Pierre Galand, a soutenu qu’aux yeux du peuple marocain, « le gouvernement marocain et le roi ont trahi la solidarité indéfectible de celui-ci avec les droits les plus légitimes du peuple palestinien à un État souverain avec El-Qods-Est pour capitale ». « Votre peuple n’acceptera pas le marchandage honteux du Sahara occidental contre El-Qods et sa grande mosquée Al-Aqsa. Les conseillers du roi, le Makhzen, ont pris le risque de mettre leurs privilèges et la couronne de leur chef en péril », a-t-il jugé. Le président de l’EUCOCO, a estimé en outre, que « le Maroc a fait entrer le loup dans la bergerie, car ni les États-Unis, ni Israël ne se soucient de l’avenir du Maroc (…) parce que vous êtes des pions dans leur stratégie globale et vous risquez vite d’en faire les frais ». « En laissant les USA et Israël s’installer chez vous, (…), vous prenez le risque d’ouvrir un nouveau foyer de guerre et d’instabilité dans la région dont vous ne mesurez pas les conséquences pour votre peuple et ceux du Maghreb », a encore écrit Pierre Galand qui fut sénateur belge et grand militant des causes palestinienne et sahraouie.
    En tournant le dos à la légalité internationale, aux résolutions des Nations unies et à la charte de l’Union africaine (UA), « le gouvernement marocain et le roi, bafouent les droits fondamentaux du peuple du Sahara occidental. Or celui-ci, comme en 1974, lors des accords passés avec la puissance coloniale, l’Espagne, ne s’est pas laissé faire et il prit les armes à l’appel de son mouvement de libération nationale, le Front Polisario », a-t-il dit . Aujourd’hui, plus de 45 ans plus tard, insiste M. Galand, « les Sahraouis ont clairement dit qu’ils ne se laisseraient pas faire. (…) les Sahraouis vont vous mener la vie dure jusqu’à l’obtention du respect de leur droit inaliénable à l’autodétermination » qui dit à l’adresse du Maroc que le « Sahara occidental sera le Viêtnam » de l’armée marocaine.
    Le président de l’EUCOCO, ne doute pas, par ailleurs, que « nombreux sont les démocrates du Maroc qui aspirent à la paix et qui peuvent mesurer le piège qui vous a été tendu et dans lequel vos gouvernants sont tombés ». « Les conseillers du roi, alléchés par l’offre américaine, ont vendu à votre pays un cadeau empoisonné, un risque de guerre et de déstabilisation qui aura un coût humain inacceptable », a-t-il poursuivi. Enfin, M. Galand suggère de faire en sorte avec l’Union africaine, que « l’ONU redevienne le cénacle au sein duquel des initiatives urgentes et audacieuses, conformes à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes des Nations unies, soient prises pour l’application aux Palestiniens et aux Sahraouis de leur droit à l’autodétermination sous contrôle international et qu’enfin ce droit soit respecté et appliqué ».
    M. Bendib
    MONTÉE EN PUISSANCE DES ATTAQUES SAHRAOUIES
    L’ALPS cible les militaires marocains retranchés derrière le mur
    Les attaques militaires des unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) se poursuivent sans relâche et augmentent en intensité. Ces attaques ciblent les positions où sont retranchées les soldats de l’occupation marocaine le long du « mur de la honte », a indiqué le ministère sahraoui de la Défense. Il a précisé, dans son communiqué militaire N63, que « les combattants sahraouis ont mené mercredi un bombardement contre des positions de l’armée royale marocaine dans la zone d’Adhim Oum Adjloud, relevant du secteur d’Aousserd, et un autre bombardement ciblant la région de Kelb Ennos du même secteur ». Le communiqué ajoute que jeudi, « les attaques sahraouies ont visé les positions marocaines dans la région d’Echadhimiya du secteur de Mahbès et la zone de Fedret Elach du secteur de Houza ». Le ministère de la Défense sahraouie a souligné que les « attaques des combattants de l’Armée populaire de libération sahraouie ont continué de cibler les positions de l’armée d’occupation, qui a subi des pertes en vies humaines et en matériel le long du mur de la honte ». Ces dernières quarante-huit heures, Mahbès a été attaqué quatre fois au total, l’une de ces attaques étant celle menée sur la région de Chedhmiya la plus violente puisqu’elle a été à répétition consécutive et a provoqué la destruction d’une base militaire marocaine. Par ailleurs des témoins oculaires dans la région libérée de Tifariti ont indiqué que des drones marocains avaient violé l’espace aérien des territoires sahraouis libérés et ont survolé la localité. Ces observations militaires du Maroc aux drones, alors qu’il persiste à nier officiellement l’ampleur des attaques militaires sahraouies au quotidien contre ses positions et ses troupes tout au long du « mur de la honte », interviennent alors que l’on a relevé une intensification des bombardements et des attaques de missiles par l’armée sahraouie qui ont causé de graves dommages aux FAR.
     M. B.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Palestine, Israël, normalisation, Donald Trump,
  • Sahara Occidental : L’occupant marocain sème la terreur

    GRAVE SITUATION DANS LES VILLES SAHRAOUIES OCCUPÉES : L’occupant marocain sème la terreur

    Le ministre sahraoui des territoires occupés et des communautés sahraouies à l’étranger, Mohamed El-Ouali Akik, a qualifié jeudi de « très grave » la situation prévalant dans les villes et les territoires sahraouis occupés, en raison des « pratiques répressives et de la terreur semée par les forces d’occupation marocaines ».
    Il a exhorté les organisations internationales des droits de l’Homme à intervenir en urgence pour protéger le peuple sahraoui en cette période difficile. Depuis sa violation abjecte de l’accord de cessez-le-feu le 13 novembre dernier, « le Maroc durcit, de jour en jour, le blocus imposé aux villes sahraouies occupées », a déclaré M. El-Ouali Akik, estimant que les civils sahraouis, désarmés, « payent aujourd’hui le prix des grandes victoires réalisées sur le terrain par leur armée pour recouvrer la souveraineté sur l’ensemble des territoires sahraouis occupés ». Il a ajouté que « la situation est très grave, en raison de la pression et du blocus imposé en interne et en externe aux villes sahraouies occupées, de par le recours à tous les moyens répressifs et à la terreur pour effrayer les civils désarmés qui vivent dans une grande prison ». 
    « Les familles sahraouies vivent dans l’épouvante, en raison des pratiques horrifiantes des forces d’occupation », d’autant que les autorités marocaines « profitent de la conjoncture sanitaire induite par la pandémie du nouveau coronavirus pour imposer leur diktat aux citoyens et leur interdire de circuler », a indiqué le ministre sahraoui, relevant le grand impact psychologique de cette situation sur les familles sahraouies. « Ce qui est encore plus grave, c’est que les forces d’occupation s’en prennent désormais aux familles, à travers les coupures intermittentes d’électricité », et si jamais ces dernières songeaient à sortir « elles sont persécutées », poursuit le responsable sahraoui. Il a déploré, en outre, le traitement abusif infligé aux jeunes sahraouis, « réprimés et pourchassés dans les rues, puis arrêtés et soumis aux tortures et aux interrogatoires ». 
    Concernant les détenus sahraouis dans les geôles marocaines, M. El-Ouali Akik a souligné que ces derniers qui « vivent dans des mauvaises conditions sont privées des visites de leurs familles ». Il a déploré les pratiques auxquelles s’adonne la communauté internationale, notamment les instances spécialisées dans les droits de l’homme en continuant à ignorer la situation au Sahara occidental occupé en dépit des pactes internationaux relatifs à la protection des civils désarmés durant les guerres. « Ce qui se passe dans les territoires sahraouis occupés est une guerre au sens propre du terme. Rien n’empêche ces instances d’assumer leurs responsabilités et défendre les innocents et les civils désarmés dans les zones de guerre », a-t-il ajouté. 
    Le ministre sahraoui a appelé la communauté internationale, les instances et les peuples à travers le monde à soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte légitime contre l’occupant marocain, réaffirmant que le peuple sahraoui ne renoncera jamais à son droit à l’organisation d’un référendum d’autodétermination libre, régulier et transparent ».
    Mokhtar B.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, territoires occupés,
  • Sahara Occidental: Le makhzen impose un blocus aux militants sahraouis

    Cela fait plus de cinquante jours que les autorités d’occupation marocaines imposent un blocus total sur le domicile de la militante Sultana
    Khaya à Boujdour dans les territoires sahraouis occupés. Une politique d’oppression qui s’est durcie ces dernières semaines et élargie à d’autres militants, à qui on refuse toute visite ou rencontre. Sorte de résidence surveillée dénoncée par les mouvements de défense des droits de l’homme à travers le monde. 

    Cependant, ces derniers jours, des militantes sahraouis ont réussi à briser ce blocus, déclenchant l’hystérie des forces d’occupation. Selon des médias sahraouis, les forces d’occupation marocaines poursuivent leur blocus sur les domiciles des militants sahraouis dans la ville occupée de Boujdour, notamment celui de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya, encerclé par des éléments de l’oppression marocaine en vue d’interdire toute visite à la famille.
    Les rapports médiatiques ont également indiqué qu’un groupe de militantes sahraouies “ont pu rendre visite à la famille, défiant la volonté des tortionnaires, afin de consacrer l’esprit de résistance et de solidarité parmi le peuple sahraoui”.
    Les Sahraouis dans les territoires occupés, notamment les militants des droits de l’homme et des journalistes qui cherchent à faire entendre la voix du peuple sahraoui et à dénoncer les violations dont il souffre, vivent une situation marquée par des violations quotidiennes des droits de l’homme et de l’oppression continue.
    Ceci intervient au moment où les forces d’occupation marocaine imposent un blocus militaire et médiatique et interdisent l’accès des observateurs, des journalistes et des organisations étrangères à la région pour éviter la mise à nu de leurs graves violations des droits de l’Homme.
    Sur le terrain militaire, l’armée de libération sahraouie poursuit ses attaques contre les positions des forces royales marocaines, le long du mur des sables. Plusieurs bases ou cantonnements ont été ciblés par des tirs intenses. Des dégâts importants sont signalés par des sources sahraouies, notamment la destruction d’engins ou des fortifications érigées autour des camps de retranchements des forces d’occupation.
    La semaine dernière, une équipe de la télévision algérienne a filmé des combats et des échanges de tirs entre l’armée sahraouie et les unités des FAR. Ces combats ont eu lieu dans le secteur de Mahbes, au nord du territoire, non loin du mur des sables.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, territoires occupés,
  • Maroc : Quand Jack Lang fut accusé de pédophilie

    Tags : Maroc, Jack Lang, pédophilie, tourisme sexuel, viol, partouze, Marrakech, Tags : #Maroc, #pédophilie, pédocriminalité, viols, abus, sexe, mineurs, Yves Saint Laurent, Pierre Bergé, Luc Ferry, Majorelle, Makhzen, #JackLang

    JACK LANG ACCUSE DE PEDOPHILIE !

    Jack Lang se retrouve embarqué à son corps défendant dans une sale histoire qui vient ajouter une nouvelle rumeur aux supposées activités pédophiles de l’ancien ministre, dont certaines sont exposées sur le Net depuis des années. Après les sombres histoires du Coral et la mystérieuse exfiltration secrète au Maroc suite à une partouze pédophile ayant mal tourné, c’est un quidam, Emmanuel Verdin, qui accuse maintenant l’ancien ministre d’avoir abusé de sa fille à au moins deux reprises dans les années 2000.

    Depuis quelques jours, une mystérieuse vidéo se répand sur le Net comme une traînée de poudre. On y voit un père, Emmanuel Verdin, tenir de graves propos accusant Jack Lang d’avoir commis des “viols en réunion” sur la petite Laureen, fille d’Emmanuel Verdin, alors âgée de 4 ans, lors de soirées pédophiles organisées sur une péniche parisienne dans les années 1999 et 2000. Outre ces deux soirées, Emmanuel Verdin fait également référence dans son témoignage à des voyages au Maroc et en Thaïlande, où la petite Laureen aurait été convoyée par sa mère et son compagnon de l’époque afin d’être livrée à des désaxés pédocriminels.



    Du lourd, du très, très lourd donc.

    Précisons également que, si l’histoire est sordide, sa fin en est tragique: Laureen est décédée en 2003 des suites d’une “infection”, selon un rapport médical qui n’en précise pas l’origine.

    Depuis lors, Emmanuel Verdin se bat pour faire connaître son affaire et rendre justice à sa fille. Jusqu’à présent, seuls les médias du Net commencent à relayer l’information. Le silence de la presse “respectable” est à ce jour assourdissant. Pas facile sans doute, dans un microcosme journalistique composé à 90% d’électeurs socialistes, de s’intéresser aux casseroles du camarade Jack Lang, vache sacrée de la mitterrandie, surtout après le répugnant déballage de l’affaire DSK.

    Interview exclusive l’Organe !

    Pourtant, les faits sont là. Un journaliste de l’Organe a rencontré Emmanuel Verdin le jeudi 27 novembre dans les jardins de la gare Montparnasse et a réalisé la longue interview vidéo (28 minutes) ci-dessous, relayée aujourd’hui par de nombreux sites. A ceux qui accuseraient Verdin d’être un mytho, nous confirmons d’emblée avoir vu l’original du récépissé de plainte transmis par le procureur, ainsi que l’extrait de naissance et de décès de la petite Laureen. Surtout, dans son récit, Emmanuel Verdin cite de nombreux témoins ayant assisté et participé à ces supposées soirées pédophiles en compagnie de l’ancien ministre. Il affirme connaître l’identité de ces témoins et être prêt à les fournir à la police et à la justice. Ne manque donc plus qu’une enquête préliminaire soit ouverte, qu’Emmanuel Verdin soit entendu… et que la justice se mette au travail pour tenter d’établir la vérité.



    Convoqué à la gendarmerie le 8 novembre… et défendu par maÎtre Jacques Trémolet de Villers.

    Il semble que les choses soient aujourd’hui en bonne voie puisque monsieur Verdin vient de recevoir une convocation à la gendarmerie, où il sera entendu le mardi 8 novembre.

    Autre nouveauté dans cette affaire: le jeudi 15 décembre, maître Jacques Trémolet de Villers nous informe qu’il accepte officiellement d’assurer la défense d’Emmanuel Verdin.

    Bien sûr, comme souvent au démarrage d’affaires pédocriminelles, les preuves directes (photos, vidéos, CD/DVDs, traces, témoignages à visage découvert…) manquent, et les détracteurs d’Emmanuel Verdin auront beau jeu de crier à la rumeur et à la manipulation. Il appartient donc à l’instruction judiciaire de retrouver les témoins directs des faits dont il parle… et en l’occurrence ceux-ci semblent ne pas manquer.

    Laissons la parole à Emmanuel Verdin:

    Partouzes pédos pour bobos gauchos à QQ Coral

    Claude Sigala et ses potes babas-cool du Coral militaient, entre autre, pour l’abaissement de la majorité sexuelle.
    Claude Sigala et ses potes babas-cool du Coral militaient, entre autre, pour l’abaissement de la majorité sexuelle.

    Alors, rumeur, intox, manipulation, mythomanie ou pas, espérons que la justice tranchera. En attendant, on ne prête qu’aux riches, et en matière de soupçons de pédophilie, il faut constater que Jack Lang est multimillionnaire: son nom est cité des dizaines de fois dans de multiples affaires déballées sur tout l’internet depuis des années, et il est vrai que les faits et témoignages rapportés dans certains dossiers ont de quoi troubler.



    L’affaire la plus célèbre remonte à 1982. C’est celle dite du “Coral”, un foyer pour jeunes handicapés basé à Aimargues, dans le Gard. A cette époque où l’idéologie soixanthuitarde tenait lieu de tables de la loi, les intellectuels militaient volontiers pour l’abaissement de l’âge de la majorité sexuelle. C’est dans ce contexte que le Coral recevait la visite notoire de nombreuses personnalités parmi lesquelles, outre Jack Lang, le philosphe René Schérer, l’écrivain Gabriel Matzneff, Frédéric Mittérrand… ainsi qu’un juge pour enfants du tribunal de Bobigny, aujourd’hui toujours en poste bien que des photos de lui en train de masturber un enfant de 11 ans aient été découvertes ! Au total, près de 340 personnalités (hommes politiques, artistes, journalistes, magistrats, policiers, prêtres…) auraient été impliquées de près ou de loin dans l’affaire Coral, dont on découvre par ailleurs aujourd’hui qu’elle a des ramifications avec d’autres affaires de pédocriminalité célèbres (Zandwoort, Dutroux, école en bateau…).

    Sur le plan judiciaire, l’affaire Coral est un vaste déni de justice. Bien que de nombreuses photos d’activités pédocriminelles aient été saisies, et que de nombreux témoins aient affirmé avoir assisté à des scènes pédocriminelles au Coral, seuls une poignée de lampistes (dont le directeur du Coral, Claude Sigala) seront au final condamnés, en mars 1987, à quelques légères peines de prison, toutes assorties de sursis curieusement clément. Des peines ridicules au regard des faits, du nombre de personnes impliquées, et du scandale énorme que l’affaire avait provoqué à l’époque.

    Il faut dire que, en 1982, nous sommes en pleine euphorie post élection mitterrandienne, et que le pouvoir voit naturellement d’un très mauvais oeil l’implication dans ce scandale de hautes personnalités, d’autant que la plupart des mis en cause affichent des sympathies socialistes. De là à envisager un étouffement volontaire de l’affaire par le pouvoir et ses serviteurs, le pas est d’autant plus vite franchi que des témoignages précis sont apparus sur cette affaire au fil des années:



    Rumeurs en série depuis des années

    – En 1997, le capitaine Paul Barril, subordonné du Commandant Prouteau, créateur de la cellule anti-terroriste de l’Elysée, déclare: « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. »

    – Une vidéo montrant Roger Holleindre accuser très violemment Jack Lang d’actes pédocriminels est diffusée et répliquée sur Internet par de nombreux internautes depuis des mois.

    – Le 22/09/2005, l’Express publie un article sur la vie privée de Jack Lang faisant état de nombreuses rumeurs sur sa supposée pédophilie, basée sur des “blancs” des Renseignements Généraux.

    – Au cours de l’émission « Les Grandes Gueules », diffusée sur RMC les 27/11/2008 et 09/09/2009, Yves Bertrand, ancien patron des Renseignements Généraux, évoque “un ministre soupçonné de pédophilie dans les années 80. Celui-ci n’aurait jamais été inquiété”. Dans l’original manuscrit de ses Carnets, Yves Bertrand cite également nommément Jack Lang comme étant le ministre pris dans une partouze pédophile au palace La Mamounia, à Marrakech (Maroc) et ayant été exfiltré discrètement sur ordre de l’Elysée.

    – En mai 2011, en pleine affaire DSK, Luc Ferry lâche sur le plateau du Grand Journal (Canal +) la bombe verbale qui lui a valu les foudres de toute la bien-pensance journalistico-politique: un “ancien ministre qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons (…) Probablement nous savons tous ici de qui il s’agit. (…) Je sais, je pense que je ne suis pas le seul (…) L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat”. Les faits et les dates des évènements étant identiques dans leurs récits, on peut imaginer que Luc Ferry et Yves Bertrand parlaient de la même personne. A noter aussi, dans cette même émission, le jeu de mots prononcé à mi-voix par Alain Duhamel, accusant Luc Ferry d’être “Mauvaise Lang”.

    – Ni Bertrand ni Ferry ne lâchent le nom à l’antenne, mais Arrêt sur images le fait sur son site dans un article daté du 31/05/2011.

    – … et n’oublions pas les lyriques et imprudents propos de Jack Lang lui-même, confiés au magazine Gay Pied le 31/01/1991: “La sexualité puérile est encore un continent interdit. Aux découvreurs du 21ème siècle d’en explorer les rivages.”

    Bien entendu, à chacun maintenant de se faire son opinion sur cette nouvelle “affaire” éclaboussant Jack Lang. Peut-être que le témoignage d’Emmanuel Verdin ne fait qu’ajouter la rumeur à la rumeur. Peut-être que les témoins qu’il cite n’existent que dans son imagination. Peut-ês tre aussi, si ce n’est pas son imagination, que ces témoins indispensables à la manifestation de la vérité ne voudront pas parler. Peut-être. C’est possible, car chacun sait qu’on ne s’attaque pas à un personnage aussi puissant sans courir de grands risques.

    Mais peut-être pas. Alors, pour le savoir, répétons qu’il convient désormais simplement que la justice fasse son travail.

    Je n’ai plus (du tout) confiance en la justice de mon pays !

    Aucune haute personnalité pédophile n’a jamais été condamnée en France !

    Aucune haute personnalité pédophile n’a jamais été condamnée en France !

    Le problème est que, en matière d’instruction des affaires pédocriminelles, les citoyens n’ont aujourd’hui plus aucune confiance en “la justice de leur pays”. Trop d’affaires de ce type ont jusque là été étouffées. Trop de pièces à conviction ont mystérieusement disparu dans les bureaux mêmes des juges d’instruction. Trop de témoins importants se sont curieusement évaporés, disparus corps et biens quand ils ne se sont pas suicidés… parfois de plusieurs balles dans la tête.

    Mais, aujourd’hui, les choses sont différentes. Car l’époque a changé. Internet est arrivé. L’information alternative, dérangeante, subversive, peut se diffuser et trouver une audience. Les “grands” médias ne sont plus les seuls à diffuser une information monopolistique que l’on est prié de gober bien sagement sans la remettre en question. Ce sont des citoyens du Net, organisés en un comité de soutien informel à Emmanuel Verdin, qui se sont les premiers emparés de l’affaire. Ce sont eux qui ont contribué à la médiatiser de blogs en sites de partage de vidéo, et à lui donner l’importance qu’elle mérite pendant que les médias mainstream continuent de faire la sourde oreille.



    Justice, police, médias: les citoyens du Net ont l’oeil sur vous !

    Ces citoyens du Net, eux, en revanche et à la différence des médias institutionnels, sont libres, divers, curieux, indépendants, hermétiques aux pressions… et obstinés. Ecoeurés, scandalisés, révoltés aussi de constater qu’aucune affaire de pédocriminalité ayant impliqué des personnalités n’a jamais abouti, dans notre pays, à la moindre condamnation de l’une d’entre elles. Mieux, ils sont convaincus que le pouvoir et la justice ont toujours tout fait pour protéger et couvrir ces puissants désaxés.

    Or, ces dénis de justice multiples en ce qui concerne ces affaires confinent au crime puisque les spécialistes et experts en criminologie savent que tous les criminels sexuels (pédophiles, violeurs, tueurs en série…) ont tous, sans aucune exception, été eux-mêmes victimes d’abus sexuels dans leur enfance. Les pédocriminels ne font donc en réalité – au delà des sophismes libertaires énoncés par certains pédomanes mondains pour justifier leurs vices – que perpétuer le cercle infernal de la criminalité sexuelle, et c’est bien pour cela que la société doit s’en protéger.

    Aujourd’hui, dans ce climat pré-apocalyptique qui plane sur notre pays rongé par les affaires en tous genres, l’argent-roi et la corruption, ces citoyens du Net estiment que, en matière de pédocriminalité comme ailleurs, le temps du grand nettoyage est venu. Ils ont décidé de se lever et de combattre avec leurs armes – le Net en premier lieu, mais aussi leurs ordinateurs et leurs caméras – contre les puissants corrupteurs d’enfants. Ils veulent croire, cette fois, en la possibilité d’une enquête précise et complète, menée par des enquêteurs et magistrats honnêtes et intègres, soucieux du bien public plutôt que de la protection de leurs amis de partouzes.

    Ces citoyens du Net, le pouvoir comme la justice auront désormais beaucoup de mal à les faire taire. En tout cas, ils veilleront à maintenir la pression jusqu’à ce que la Vérité – et la Justice – soient faites, sur cette affaire comme sur d’autres de même nature qui pourraient survenir. Ne serait-ce que par respect pour la mémoire d’une petite fille qui, du fond de sa tombe dans un cimetière de la Roche-sur-Yon, réclame de comprendre pourquoi elle est morte.



    Vendredi 4 Novembre 2011

    John-Paul Le Poulpe

    Source : L’organe

    Tags : Maroc, Jack Lang, pédophilie, tourisme sexuel, viol, partouze, Marrakech, Tags : Maroc, pédophilie, pédocriminalité, viols, abus, sexe, mineurs, Yves Saint Laurent, Pierre Bergé, Luc Ferry, Majorelle, Makhzen,

  • Lettre à un ami marocain (Pierre Galand)

    Cher ami, chère amie,

    Le Sahara Occidental sera votre Vietnam et donc méfiez-vous de vos amis américains.
    Avant le scandaleux marchandage de Mr Trump qui, se pensant maître du monde, vous a vendu le Sahara Occidental en échange de l’allégeance de votre roi à Mr Netanyahou d’Israël et de la promesse de quelques milliards de dollars, c’est à la France que le Maroc avait confié ses projets d’annexion du Sahara Occidental. C’est en effet, la France qui bloquait toute négociation au Conseil de sécurité des Nations Unies en tentant d’imposer un projet d’autonomie sensé permettre au Maroc d’officialiser son annexion du territoire du Sahara Occidental où vit un peuple qui, lui, revendique son droit à l’autodétermination conformément au droit des peuples colonisés et qui lui est garanti par la Résolution XV 14 des Nations Unies. Cette résolution date de 1960 et est le résultat des luttes des peuples pour leur émancipation de la tutelle coloniale.
    Aujourd’hui, votre gouvernement et le roi lâchent votre protecteur français pour vous aliéner aux promesses de feu le président Trump dans l’espoir d’imposer à la communauté internationale et au peuple sahraoui la « marocanité » du Sahara Occidental.
    L’histoire se répète.
    Français et Américains ont tenté de la même manière d’annexer le Vietnam et ce furent, rappelez-vous, des guerres foisonnant d’horreurs et de crimes contre l’humanité.
    Aujourd’hui, la prise en main de votre destinée par les Américains et leurs deux principaux alliés Israël et l’Arabie Saoudite vous expose à un triple et inquiétant risque.
    Le premier : votre gouvernement et votre roi ont trahi aux yeux du peuple marocain la solidarité indéfectible de celui-ci avec les droits les plus légitimes du peuple palestinien à un État souverain avec Jérusalem-Est pour capitale. Votre peuple a cette promesse inscrite dans ses gènes et n’acceptera pas le marchandage honteux du Sahara Occidental contre Al-Quds et sa grande mosquée Al-Aqsa. Les conseillers du roi, le Makhzen, ont ainsi joué à la roulette russe et pris le risque de mettre leurs privilèges et la couronne de leur chef en péril.
    Le deuxième : le Maroc a fait entrer le loup dans la bergerie (1) car ni les États-Unis, ni Israël ne se soucient de votre avenir ni de celui du Maghreb car vous êtes des pions dans leur stratégie globale et vous risquez vite d’en faire les frais.
    Rappelez-vous, déjà le Français Sarkozy n’avait eu le moindre scrupule lorsqu’il a engagé sa guerre funeste et aux conséquences tragiques contre Kadhafi, pas plus que son successeur, en lançant des appels à la guerre contre la Syrie. Alors pensez donc un instant : en laissant les USA et Israël s’installer chez vous, avec les conseils éclairés de votre allié M.B.S., vous prenez le risque d’ouvrir un nouveau foyer de guerre et d’instabilité dans la région dont vous ne mesurez pas les conséquences pour votre peuple et ceux du Maghreb.
    Le troisième : le gouvernement marocain et le roi, en tournant le dos à la légalité internationale, aux résolutions des N.U. et à la charte de l’U.A., bafouent les droits fondamentaux d’un petit peuple, celui du Sahara Occidental. Or celui-ci, comme en 1974, lors des accords passés avec la puissance coloniale, l’Espagne (2), ne s’est pas laissé faire et il prit les armes à l’appel de son mouvement de libération nationale, le Front Polisario. Aujourd’hui, plus de 45 ans plus tard, les Sahraouis ont clairement dit qu’ils ne se laisseraient pas faire.
    Malgré les conseillers israéliens et américains et les armes sophistiquées saoudiennes et françaises, les Sahraouis vont vous mener la vie dure jusqu’à l’obtention du respect de leu droit inaliénable à l’autodétermination.
    Cher ami, chère amie,
    Je suis certain que, nombreux sont les démocrates de votre pays qui aspirent à la paix et qui peuvent mesurer le piège qui vous a été tendu et dans lequel vos gouvernants sont tombés. Les conseillers du roi, alléchés par l’offre américaine, ont vendu à votre pays un cadeau empoisonné, un risque de guerre et de déstabilisation qui aura un coût humain inacceptable.
    La puissance américaine a, vous le savez son propre agenda et le sort du peuple palestinien ni celui du peuple sahraoui ne la préoccupe pas. Mais avez-vous pensé qu’en cette circonstance le sort du peuple marocain est lui-même mis en péril ?
    Tant qu’il est encore temps, faisons appel ensemble pour qu’avec l’Union Africaine, l’ONU redevienne le cénacle au sein duquel des initiatives urgentes et audacieuses, conformes à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes des N.U., soient prises pour l’application aux Palestiniens et aux Sahraouis de leur droit à l’autodétermination sous contrôle international et qu’enfin ce droit soit respecté et appliqué.
    Croyez en mes cordiales salutations,
    Pierre Galand
    Le 11/01/2021
    (1) Le 2 oct. 2020 le Maroc et les USA ont signé un accord de coopération militaire et, depuis, négocient l’installation d’une base américaine au Maroc… Dans le S.O. ?
    (2) Accord de Madrid du 14 nov. 1974 : l’Espagne puissance coloniale, plutôt que de répondre à l’injonction des N.U de se retirer du Sahara et de rendre sa souveraineté au peuple sahraoui, signe un accord de rétrocession de la puissance administrative du S.O. pour moitié avec le Maroc et pour l’autre moitié avec la Mauritanie. Cet accord ne sera jamais reconnus ni par l’ONU ni par l’OUA qui accueillera en son sein la R.A.S.D. comme membre à part entière.
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