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  • Maroc Leaks : C&I touchait 120.000€ par an pour espionner l’Algérie

    Maroc, Marocleaks, C&I, Communication&Institution, lobbying, Algérie, #Maroc, #Algérie,

    « COMMUNICATION&INSTITUTION »

    Olivier Le Picard et Gaëtan De Royer sont les responsables de la société de conseil en lobbying « COMMUNICATION &INSTITUTION », sise au 105 Boulevard Haussmann 75008 Paris, Cette société sert, depuis plusieurs années, de couverture aux activités de la DGED marocaine en France, activités dirigées contre l’Algérie et le Polisario, sous forme de campagnes médiatiques hostiles.

    Des documents récupérés dans une des boites mails, utilisées par Mourad El ghoul, Chef de cabinet du tortionnaire Yassine Mansouri, ont permis d’apprendre que les responsables de cette société travaillent depuis 2005 directement avec la DGED – le bureau marocain de renseignement extérieur – sous les clauses d’un contrat appelé « Programme de communication institutionnel en France pour le Royaume du Maroc ». (Voir contrat ci-dessous)

    “Monitoring sur l’Algérie” est le nom de code donné par la societé de lobbying “Communication & Institution” au travail visant à déformer l’image de l’Algérie et du Front Polisario et édulcorer celle du Maroc en France et ailleurs.

    Ils facturent aussi le « monitoring presse (alertes, commandes de vidéo et pages de textes), les « frais correspondant au sondage réalisé par TNS Sofres », la « revue de presse quotidienne » et la « mission assistance conseil », toute une panoplie de services pour lesquels ils touchent des sommes faramineuses.

    Les deux lascars recevaient des directives de Mourad El Ghoul, ainsi que de Mohamed Bellahrach, Laarbi Boucharaa, Youness Idrissi et Salem Mrani.

    A l’instar de tous les français qui faisaient du lobbying pour Mohammed VI, ils étaient récompensés aussi avec des « luxueux » tours dans les villes touristiques du Maroc où ils pouvaient, en toute liberté, s’adonner aux pratiques interdites à l’Hexagone (tourisme sexuel, pédophilie, adultère, etc).

    Ils étaient aussi invités à participer aux festivités du trône, aux rendez-vous sportifs tels que les trophées de Golf Hassan II ainsi qu’aux festivals de cinéma de Marrakech où ils étaient dans les hôtels les plus huppés du royaume.


    Budget 2010

    Programme de communication institutionnelle en France pour le Royaume du Maroc

    Le présent budget est établi sur la base des précédents budgets annuels et des missions définies par le Royaume du Maroc. Il comprend des honoraires pour les missions de conseil et d’accompagnement, ainsi que des frais liés au développement du programme en France (hors billets d’avion et logement au Maroc).

    1. Mission « Maroc »

    1.1. Assistance conseil :
    • mise à disposition d’une équipe de consultants sous la direction de MM. Olivier Le Picard et Gaëtan de Royer ;
    • contribution à l’élaboration de la stratégie de communication institutionnelle ; adaptation de la stratégie en fonction du contexte français (rédaction de notes / conseils) ;

    • études thématiques ponctuelles (analyse de perception de sujets liés à l’actualité politique et économique du Royaume auprès des prescripteurs et relais d’opinion ; évolution de cette perception dans le temps) ;
    • identification des circuits de propagation de l’information (rumeurs, polémiques,…) ;
    • construction d’argumentaires ;
    • entretien d’un réseau de contacts (leaders d’opinion, ONG, journalistes, universitaires et think tanks,…) alimentation de ce réseau en informations (plan de contacts à l’occasion de déplacements à Paris de personnalités marocaines,…) ;
    • communication de crise (polémiques intérieures ; événements exceptionnels…) ;
    • réunions de coordination à Paris et à Rabat.

    1.2. Monitoring « Maroc »

    • identification des sujets d’intérêt des médias concernant le Maroc ;
    • analyse de la forme et de l’ampleur de la couverture médiatique liée à l’actualité marocaine (synthèses hebdomadaires et alertes quotidiennes) ;
    • examen des éléments de perception / Royaume du Maroc ;
    • suivi des rumeurs, pour alertes et suivi.

    1.3. Opérations exceptionnelles :

    • organisation d’opérations de communication dans le cadre du programme, selon les besoins du Royaume du Maroc et/ou en cas de crise (voyage de presse, édition,…) ;

    TOTAL HONORAIRES ANNUELS « MAROC »

    1.1. Honoraires / Assistance conseil……………………………………..90 000 €
    1.2. Honoraires / Monitoring.…………………………..………………. 90 000 €
    Total « Maroc »………………………………………………………………. 180.000 €

    1.3. Budget provisionnel annexe, en fonction de l’actualité
    (réserve opérationnelle) ……………………………………………………………30.000 €

    Les frais spécifiques (déplacements au Maroc, hébergement, etc.) ou relevant d’opérations exceptionnelles (sondage, location de salle pour rencontres avec la presse, travaux d’impression, frais de surveillance en cas de circonstances exceptionnelles…) sont refacturés sur justificatifs à l’euro près, après acceptation préalable de devis par le responsable du budget.

    2. Mission de surveillance « Algérie »

    2.1. Monitoring « Algérie »

    • identification des sujets d’intérêt des médias concernant l’Algérie ;
    • analyse de la forme et de l’ampleur de la couverture médiatique liée à l’actualité algérienne (synthèses hebdomadaires et alertes quotidiennes) ;
    • examen des éléments de perception / République algérienne ;
    • comparaison des données obtenues entre le Maroc et l’Algérie ;
    • identification des circuits de propagation de l’information ;
    • études thématiques ponctuelles ;
    • suivi des rumeurs, pour alertes et suivi.

    TOTAL HONORAIRES ANNUELS « SURVEILLANCE ALGERIE »

    Total « surveillance Algérie »………………………………………120.000 €

    3. RECAPITULATIF ANNUEL (Honoraires + Frais)

    Honoraires « Maroc »…(assistance conseil et monitoring)………………………………………………………………… 180 000 €

    Honoraires « surveillance Algérie »………………………………120.000 €
    Frais courants forfaitaires………….……………………………………30.000 €
    Total réglé en quatre virements trimestriels de 85.000 € ……330.000 €

    + Budget provisionnel annexe, en fonction de l’actualité
    (réserve opérationnelle) …………………………………………………30.000 €



  • Sahara Occidental : L’ALPS boucle 50 jours de lutte au front

    Au cinquantième jour de guerre au Sahara occidental aucune pause des attaques de l’ALPS n’a été observée si ce n’est un roulement des effectifs au combat, sans interruption des opérations de harcèlement. Ainsi l’Armée de libération populaire sahraouie a effectué des bombardements, au quotidien, contre des sites marocains sur le mur militaire de défense marocain , qui ont causé des pertes confirmées ainsi que la destruction de plusieurs bases militaires marocaines. 

    Au terme de ces 50 jours de guerre, il y a eu un total d’environ 370 attaques aux obus et missiles contre une vingtaine de cibles, les unités sahraouies ont atteint presque toutes les cibles militaires marocaines sur le mur, de Tenuchad à Mahbes, à Tichla dans le sud, du Sahara occidental. Mahbes, en particulier dans les régions de Rus Sebti, Chedimiya, Tenuchad et Güerat Uld Blal, Um Rukba et Al Ariah, entre autres, ont été ceux qui ont été la cible de plusieurs attaques aux obus et missiles où se trouvent les bases militaires marocaines et dix points d’observation et retranchements qui ont été les principales cibles de l’ALPS , causant des dégâts importants. 
    À Hauza, les bases militaires marocaines n ° 4, n ° 7, n ° 8 et n ° 13, et le 70e corps de l’armée marocaine ainsi que le centre d’alerte n ° 71 sont établis. Les zones attaquées ont été Lejchaibi, Angab Al-Àabd simultanément bombardées alors qu’ à Fadret Tamat une position marocaine a été détruite. Les zones de Fadret Bruk, Russ Dirt, Fadret Al Ish, Tarf Lajchibi, Bin Zakka et Fadret Laghrab ont été aussi la cible des missiles des unités de la deuxième région militaire sahraouie. 
    Farsia a été la troisième localité sahraouie occupée la plus attaqué par l’APLS à partir 13 novembre 2020, date de reprise de la guerre après la rupture du cessez-le-feu par le Maroc. Dans cette région se trouvent les bases militaires marocaines numéro 25, appartenant au bataillon 40, situées à Um Legta. Le point d’alerte 191 a également été bombardé , tandis que la zone d’Alfeiyin et d’Um-Ejlud, ont été successivement bombardées sans répit. 
    D’autres zones attaquées sont Rus Udeyat Chdida et Agararat Al Ramth. À Amgala où se trouvent la base militaire n ° 04 appartenant au 29e corps d’armée marocain ainsi que le point d’observation n ° 51, les régions d’Amgali Echrif, Amgali Tamat et Amgali Al Nabka ont étÉ l’objet de l’intensification des bombardements nocturnes sahraouis. À Auserd, où se trouvent les bases n ° 17 et n ° 20 appartenant au 68e bataillon d’infanterie ont été attaquées par les combattants sahraouis alors qu’une concentration de troupes marocaines dans la région d’Adheim Um Jlud a été lourdement bombardée, et les régions de Galb Annas et de Gleibat Al-Aggaya ciblées par l’artillerie sahraouie. 
    Dans la zone d’Al-Bagari également attaquée, on a relevé des pertes humaines et matérielles. Le communiqué militaire sahraoui N° 50 a annoncé qu’après avoir attaqué des positions sur le mur avec des bombardements concentrés et destructeurs au cours de la semaine dernière, des attaques ont détruit complètement des bases ennemies situées le long du mur militaire marocain. vendredi 1er janvier 2021, des unités de l’Armée de libération sahraouie ont attaqué les bases suivantes de l’armée royale marocaine: zone de Chidhmiya dans le secteur de Mahbes et bombardement dévastateur contre des bases de Tinushad, dans le même secteur. Il faut rappeler que les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) « ont mené mercredi et jeudi dernier de nouvelles attaques contre des positions de l’armée de l’occupation marocaine le long du mur de la honte », a indiqué un communiqué du ministère de la Défense sahraouie. 
    Le ministère a précisé, dans son communiqué militaire n 49, que « des unités avancées de l’Armée populaire de libération sahraouie ont concentré, mardi 29 décembre, leurs attaques contre les tranchées de l’armée d’occupation marocaine dans la zone de Gleib Ans dans le secteur d’Aousserd ».
    M. B.
    Tags : Sahara Occidental, Polisario, Maroc,
  • Le Sahara Occidental sous les projecteurs

    par Hussein Flamand

    Dernière colonie d’Afrique sous occupation marocaine, le Sahara Occidental est depuis 1991 absent des titres de presse ainsi que des relations diplomatiques. Le 13 novembre, les forces coloniales marocaines décident de passer à l’offensive en expulsant des civils sahraouis de la ville de Guerguerat provoquant la rupture du cessez-le-feu et le retour aux combats entre les forces armées royales et l’armée du Front Polisario. Un mois plus tard, le 14 décembre, Trump annonce une reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental en échange d’une reprise des relations entre Rabat et Tel-Aviv. Malgré le geste de Trump, Mohammed 6 et ses conseillers ont tout simplement rendu service au Polisario et à son peuple : la médiatisation de la cause sahraouie avec des conséquences politiques, juridiques et économiques à terme.
    La communauté internationale derrière le principe d’autodétermination du peuple Sahraoui
    Très rapidement après l’annonce de Trump, de nombreuses chancelleries sont montées au créneau pour rappeler le principe immuable de l’autodétermination au Sahara Occidental. L’Espagne, ancienne puissance coloniale et qui s’était rapproché du Maroc dans sa thèse a immédiatement rappelé à travers la voix de sa ministre des affaires étrangères, le rôle exclusif de l’ONU dans le règlement du conflit entre le Maroc et le Front Polisario. Pris de court, Pedro Sanchez, premier ministre espagnol a renoncé à sa visite d’Etat au Maroc le 17 décembre 2020 tout en prenant contact avec l’équipe de Biden pour renverser la décision de l’administration de Trump. Partout en Europe, les diplomaties de ces pays ont rappelé le respect que le Maroc doit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Des nations comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suède, la Russie etc. ont défendu le principe d’autodétermination du peuple sahraoui en laissant les Etats-Unis sur le plan diplomatique complètement seuls.
    L’ONU par la voix de son porte-parole a considéré que la reconnaissance américaine était “sans effet”. En Afrique, le Maroc parait isolé malgré son coup de force à Guerguerat et la reconnaissance de Trump. Les grandes puissances du continent soutiennent massivement la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) comme c’est le cas avec l’Afrique du Sud, l’Algérie mais aussi l’Éthiopie, l’Angola, la Mozambique, le Nigeria, l’Ouganda, la Namibie, le Kenya… Bourita pourra toujours se contenter d’un “soutien” de l’Afrique en s’appuyant sur les récentes ouvertures “consulaires ” au Sahara Occidental occupé de pays en guerre comme la Somalie ou la Centrafrique.
    L’alliance israélo-marocaine rapproche les points communs de la cause Palestinienne et Sahraouie
    Après avoir reconnu Israël, Mohammed 6 a tenté au cours de 2 appels téléphoniques avec Mahmoud Abbas, le 10 décembre et le 23 décembre de rappeler le soutien “sacré” du Maroc à l’égard de la cause palestinienne. Le président de la Palestine par colère n’a même pas relayé dans les médias palestiniens, les échanges avec le souverain marocain. La rue palestinienne a copieusement insulté le roi du Maroc pour sa trahison à leur égard. Le Hamas et le Jihad Islamique ont également condamné la normalisation entre le Maroc et Israël comme une trahison à l’égard de la Palestine. Sans le vouloir, le roi marocain en reprenant contact avec Netanyahu a tout simplement confirmé les anciens propos de Bouteflika rappelant que la colonisation marocaine au Sahara Occidental était identique à celle des israéliens en Palestine. Ce rapprochement des deux causes a toujours été combattu par les marocains avec un accord tacite de l’autorité palestinienne. Mais, aujourd’hui, il est impossible pour cette dernière d’éviter le rapprochement entre les deux causes indépendantistes car le Maroc par sa normalisation l’a permis. Hanane Ashrawi désormais ex-membre du comité exécutif de l’OLP dans une interview le 11 décembre sur Democracy Now! avait expliqué que l’occupation israélienne en Palestine était identique à celle du Maroc au Sahara Occidental provoquant au passage la colère des agents du Makhzen sur les réseaux sociaux et de plusieurs partis politiques marocains.
    L’administration Biden renversera la décision de Trump
    Biden sera le nouveau président des Etats-Unis le 20 janvier après une campagne électorale mouvementée par la crise du Covid et la volonté affichée de Trump de détruire la transition avec la future administration. Démocrate et militant affiché du multilatéralisme, Biden a déjà annoncé qu’il changerait l’approche de la politique étrangère américaine durant les 4 prochaines années. Selon le New York Times, l’administration Biden reviendrait assez rapidement sur la reconnaissance américaine de la “marocanité” au Sahara Occidental afin de ne pas rompre une politique d’équilibre dans la région mais aussi pour permettre à l’ONU de continuer à régler pacifiquement le conflit. Cette décision de Biden est facilitée également par le faible statut juridique de la déclaration de Trump étant donné qu’une “proclamation” du président américain à force de loi seulement lorsque le congrès le ratifie par un Act of Congress ce qui ne sera pas le cas jusqu’à l’arrivée de Biden. Israël au courant de cette situation a déjà annoncé qu’elle ne reconnaîtrait pas la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental tant que la situation n’est pas clarifiée. Peut-être que la carte du Maroc séparé du Sahara Occidental par Netanyahu était déjà un signe de ce que sera le 20 janvier pour les stratèges du Makhzen…
    Hussein le Flamand
    Kassaman Times, 2 janvier 2021
    Tags : Sahara Occidental, Polisario, Maroc, Israël, Normalisation, Donald Trump,
  • Le Maroc sous la poudrière

    Qui sème le vent recolte la tempête. « La colère du peuple Marocain en plus de la misère peut exploser d’un jour à l’autre. Depuis la normalisation des relations avec le sionisme d’Israël, les jours du Makhzen sont comptés. Le silence ne veut pas dire accepter la réalité. Tout se vit et se fait à contre coeur révèle notre source bien informé de la situation Marocaine.

    Deuxième pays exportateur de drogue dans le monde, le Makhzen du roi mohamed Vl du Maroc, s’en prend à l’algerie, pays voisin qui défend la justesse de la cause du peuple Sahraoui qui lutte pour son indépendance depuis 1975. Soumise aux ordres dans sa majorité, la presse Marocaine officielle et officieuse et plus de 417 sites électroniques et réseaux sociaux, financés par l’argent de la drogue,s’en prend à l’algerie pour faire croire au monde que l’algerie fait fausse route alors que c’est tout a fait le contraire. » 
    Avec tout le respect que l’on doit au peuple Marocain, le makhzen se distingue par sa politique de fuite en avant et mensongère pour tenir l’image et l’action diplomatique de l’Algerie dans le monde, afin de maintenir sa colonisation du peuple Sahraoui, reconnue pourtant dans la charte de l’ONU depuis » souligné Abderrahmane Tim. Pis encore, très faible dans position, le makhzen, n’a pas trouvé mieux pour s’en sortir d’une crise politique et économique chronique qui risque de renverser son régime qui remonte au moyen moyen-âge, que de produire un film long métrage de trop à cout de milliards de dollars et qui sera diffusé prochainement dans plus de 120 pays, comme énièmes compagne d’informations et de désinformation au même temps, rien que pour faire la promotion du tourisme Marocain. 
    Ceci d’un côté, et d’un autre côté, semer la zizanie et l’amalgame contre son voisin l’algerie, paix de valeurs universellement reconnue à travers son principe et sa politique d’indépendance des peuples et de non-ingérence dans les affaires internes des pays, le makhzen, fait semblant de convaincre les autres démocraties et chancellerie, alors qu’il est entrain braver le droit international et par-delà, provoquer d’autres déstabilisations régionales et internationale qui vont se retourner tôt ou tard contre la propagation du mal qui suit son statut de deuxième pays exportateur de la drogue. Quand on dit » pays exportateur de drogue, cela veut dire tuer l’intelligence humaine, exploiter la faiblesse et la pauvreté des jeunes pour les enrôler dans des guerres malsaines et vaines ». 
    Vivant sous la poudrière depuis, le Maroc pense isoler l’algerie du monde, mais ce n’est pas le cas. L’Algerie est pays de paix et de valeurs humaines universelles.
    Algérie62, 1 jan 2021
    #Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara #Morocco #Marruecos #Polisario #Israël #DonaldTrump #Normalisation
  • Introduction à l’histoire du Chiisme (1)

    Le chiisme a vu le jour au cours du premier siècle de l’Hégire et plus exactement suite à « La Grande Discorde » qui opposa les musulmans du Cham (la Syrie aujourd’hui) partisans de Mouaouia aux musulmans de Basra et de Koufa (en Irak) partisans du 4ème Calife ‘‘bien guidé’’ Ali (cousin et gendre du Prophète).

    L’origine de ce mouvement fut politique et sa transformation en un mouvement politico-religieux ne s’effectuera que plus tardivement comme nous le verrons dans le cadre de cette introduction à l’histoire du Chiisme et des Chiites.

    J’attire votre attention dès maintenant sur le fait que le travail que vous allez lire n’est pas l’œuvre d’un historien et qu’il ne prétend pas dire la Vérité absolue sur ce mouvement d’autant plus que les sources écrites qui existent aujourd’hui et qui on servit à élaborer l’histoire du chiisme n’ont vus le jour qu’au 2ème siècle de l’Hégire, c’est à dire après plus de cent ans de l’existence effective de ce mouvement.

    Je ne rentrerai pas dans plus de détails quant aux conditions historiques de l’élaboration de l’histoire des Chiites mais j’ai simplement voulu attiré votre attention sur la relativité de certaines informations que vous pouvez lire dans cette introduction et ce malgré le fait que j’ai essayé de ne prendre en considération que les éléments les plus vraisemblables en érigeant la neutralité comme ma première référence.

    Après la mort de Uthman en 35 de l’Hégire (656), Ali prendra sa place en tend que Calife des musulmans. Seulement, son règne ne durera pas longtemps car il sera très vite contesté par Mouaouia contre lequel il mènera la bataille de Ciffin en 37 de l’Hégire.

    En l’an 40 de l’Hégire, Ali est assassiné par un Kharijite du nom d’Ibn Moljem et ce parce que les Kharijites considèrent que les deux parties qui ont provoqués la grande discorde des musulmans (Ali et Mouaouia) ainsi que leur partisans sont tous dans l’erreur, qu’ils étaient de grands pécheurs et qu’ils méritaient la mort et l’enfer.

    La constitution du chiisme en tant que mouvement politique réclamant le Califat pour Ali ne s’arrêtera pas pour autant avec la mort de ce dernier. Très vite, les Chiites prêteront allégeance à l’aîné de ses fils, Al Hassan pour succéder à son père. Et de la réclamation du Califat pour Ali, nous passerons à la réclamation du Califat pour Ahl Al Bayt (La famille du Prophète).

    Les historiens, relèvent qu’a part ces revendications, il n’y avait, à ce moment, entre les Chiites et le reste des musulmans aucune divergence doctrinal.

    Al Hassan qui estimait ne pas avoir les moyens pour combattre Mouaouia préféra lui prêter, en compagnie de ses partisans, allégeance, puis se réfugie, accompagné de son frère Al Hussein et de son demi frère Ibn al Hanafya, à Médine.

    Damas, ou le nouveau Calife compte le plus de partisans est devenue la capitale du Califat et les deux villes saintes de l’islam : La Mecque et Médine, céderont leur rôle politique à la nouvelle capitale et ne garderont qu’un rôle religieux.

    Suite à la victoire incontestée de Mouaouia -et même auparavant- une très grave pratique a vue le jour dans les mosquées : l’injure de Ali dans les prêches du vendredi. Une pratique qui renforcera davantage la haine que porte désormais les Chiites pour les Omeyyades (partisans de Mouaouia).

    En plus, l’allégeance de Al Hassan et de ses partisans ainsi que son ‘‘isolement’’ à

    Médine n’ont, semble-il, pas suffit à tranquilliser Mouaouia sur le sort du fils de son rival. Il donnera alors ses ordres pour la mise à mort du petit fils du Prophète.

    C’est ainsi que les agents de Mouaouia s’approchèrent de la femme d’Al Hassan et lui demandèrent de l’empoisonner en contre partie d’une très grande somme d’argent et du mariage avec le fils de Mouaouia Yazid.

    En homme de parole, et suite à l’empoisonnement d’Al Hassan par sa femme en 49 de l’Hégire, Mouaouia lui donnera ce qu’il lui avait promis en argent mais pas… son fils. Il avait très peur que son fils épouse une empoisonneuse !

    Avec la mort d’Al Hassan, c’est au tour d’Al Hussein de réclamer ‘‘l’héritage’’ de son Grand-père (le Prophète) et de son père (Ali).Mais il ne le fera pas aussitôt.

    D’abord, parce qu’à Médine ou il ne comptait que peu de partisans, Al Hussein ne pouvait pas déclarer les hostilités à Mouaouia.

    Ensuite, parce que, comme sot frère, il a jugé que les chiites n’avaient pas assez de moyens pour renverser les Omeyyades.


    Il fallait donc attendre le moment propice…

    C’est ce qui adviendra avec la mort de Mouaouia en l’an 60 de l’Hégire. Seulement, ce dernier avait préparé depuis quelques années son fils Yazid pour lui succéder. Mais ce Yazid passe auprès de beaucoup de musulmans pour un buveur de vin… et on lui impute tous les vices de la terre. C’est ce qui expliquera le fait que la majorité des fils des compagnons du Prophète refuseront de lui prêter allégeance.

    Seulement, si Yazid ne pouvait craindre l’ensemble des fils des compagnons du Prophète, tel ne pouvait être le cas du fils du rival de son père et qui dispose d’un nombre très important de partisans à Basra et à Koufa. C’est pour cette raison que le gouverneur de Médine, sous l’ordre de Yazid, pressa Al Hussein de prêter allégeance au nouveau Calife.

    Sans tempérer, ce dernier qui avait déjà reçu secrètement plusieurs missives lui demandant de rejoindre ses partisans (80.000 hommes armés) à Koufa et réclamer l’héritage de son père, rassura le gouverneur sur ses intentions et lui demanda qu’il le fasse le lendemain publiquement.

    Mais avant l’aube, Al Hussein quitta Médine avec ses femmes, ses enfants et certains de ses partisans pour rejoindre Koufa …à 1300 Km de Médine.

    Signalons ici que le demi frère d’Al Hussein, Ibn Al Hanafya, ainsi que son entourage à Médine, était opposé au ralliement d’Al Hussein aux opposants Chiites en avançant comme argument le fait que si vraiment insurrection il y avait, pourquoi les Chiites ne s’étaient pas révoltés contre le gouverneur de Koufa ?

    Que dire alors d’une révolte contre l’ensemble du royaume Omeyyade !

    Cette analyse pertinente ne sera pas entendue par Al Hussein.

    Alerté du départ de Al Hussein de Médine, Ibn Zied qui fut entre temps nommé par Yazid gouverneur de Koufa et chargé de mater l’insurrection, se prépara pour recevoir Al Hussein et ses quelques combattants après avoir tué le chef Koufi des Chiites Hani Ibn Arwa (jeté du haut du palais de Ibn Zied).

    L’insurrection était matée, les combattants chiites tués ou emprisonnés et la situation avait déjà tournée au profit des Omeyyades avant même l’arrivé de Al Hussein !

    Ibn Zied envoya à la rencontre de Al Hussein 4000 hommes afin de lui barrer la route de Koufa. Les informations dont nous disposons sont unanimes pour dire que le but n’était pas de tuer le petit fils du Prophète mais de lui faire prêter allégeance à Yazid. Pour cette raison les hommes de Ibn Zied laisseront Al Hussein et ses combattants se diriger vers Kerbala (50 km de Koufa).

    Seulement, après avoir refuser de prêter allégeance, et suite à l’ordre du Calife Yazid, les guerriers de Ibn Zied massacrèrent les combattants d’Al Hussein : tous les mâles, y compris les petits garçons, furent tués et décapités. Quant à Al Hussein, le petit fils du Prophète, en lui trancha la tête et en l’envoya en signe de victoire au Calife Yazid.

    Un seul miraculé a échappé à ce carnage : un jeune enfant d’Al Hussein, Ali, sauvé par sa tente.

    La vengeance des chiites

    Avec la mort d’Al Hussein, fils de Ali et petit-fils du Prophète, en 61 de l’Hégire, le Chiisme en tant que mouvement politico-religieux prendra naissance. Les Chiites ne veulent plus seulement remettre le Califat aux mains de Ahl Al Bayt mais ils incluent dans leur dogme la vengeance d’Al Hussein.

    Mais avec cet événement, le Chiisme connaîtra aussi des difficultés (Absence d’un chef charismatique d’une part et divergence sur le quatrième Imam d’autre part) ainsi que des transformations.

    En effet, pour ce qui est des difficultés, après la mort d’Al Hussein il n’y avait plus qu’un seul mâle dans la famille de Ali et de Fatima (fille du Prophète) susceptible de prétendre à l’Imamat : Ali Zine Al Abidine, qui fut le seul rescapé mâle de la bataille de Kerbala.

    Seulement, à la mort de son père, Ali n’était qu’un petit garçon incapable de conduire la révolte et la vengeance des Chiites. En plus, il n’était pas l’unique mâle dans la (grande) famille du Prophète. Il y avait aussi, Ibn Al Hanfya, qui est le fils de Ali -mais pas de Fatima- et qui prendra la direction spirituelle du mouvement.

    Et là réside l’un des premiers problèmes du Chiisme : en effet, alors que la définition de Ahl Al Bayt, devrait englober toute la famille du Prophète (cousins, oncles, tantes…) les Chiites ne considèrent membres de cette famille -et donc prétendants à l’Imamat- que les descendants mâles de Ali et Fatima.

    Nous verrons plus loin l’explication politique de l’exclusion du reste des membres de la famille (et notamment de Ibn Hanfya) qui ne verra le jour que suite à l’échec d’Ibn Hanfya à reconquérir l’Imamat.

    Car au temps de Ibn Hanafya, les Chiites le considéraient bien comme leur quatrième Imam.

    La preuve : après la mort d’Al Hussein, une délégation de Chiites est envoyée à Ibn Hanfya pour l’informer des préparatifs des Chiites et prendre son avis à propos de Al Mokhtar (duquel nous parlerons plus loin).

    Autrement dit, à cette époque, les Chiites considéraient que tant que Ibn Hanfya, le troisième fils de Ali était en vie, Ali Zine Al Abidine n’avait aucun droit à l’Imamat… une position qui changera par la suite.

    Pour ce qui est des nouveautés dans le Chiisme de cette époque on notera la nouvelle distinction faite entre le chef spirituel et le chef politique -ou guerrier- des Chiites :

    Ibn Hanfya et tous les Imams qui lui succéderont seront des chefs spirituels loin de la politique contrairement à Ali, Al Hassan et Al Hussein.

    ***

    Très vite -dès 62 de l’Hégire- les Chiites s’organisèrent sous l’égide de Soliman fils de Sourad et commencèrent à recruter de nouveaux partisans pour venger Al Hussein.

    En quelques années ils réussirent à rassembler plus de 15.000 combattants.

    Profitant de la mort accidentel du Calife Yazid en l’an 65 de l’Hégire, Ibn Sourad entra en guerre contre l’armée Omeyyade conduite par le gouverneur de Koufa, le sanguinaire, Ibn Zied. Mais des 15.000 combattants, il ne pourra compter que sur 3000 cavaliers. La mission de Ibn Zied fut donc facile et il n’aura pas beaucoup de peine à écraser la rébellion Chiite en tuant son chef politique Ibn Sourad.

    A ce moment précis, une étoile montante du chiisme, Al Mokhtar, prendra sa place dans la direction politique du mouvement. Il ferra allégeance au troisième fils de Ali, Ibn Al Hanfya, et se chargera de venger Al Hussein.

    Les historiens parlent à son propos d’un homme très intelligent ; rusé et opportuniste alors que les chiites l’élèvent au rang d’un saint à partir du moment ou il a réussit ou tous les autres faillirent : il a vengé Al Hussien.

    Après la mort de Ibn Sourad, en 65 de l’Hégire, Al Mokhtar réussit à réunir autour de lui plus de 24.000 soldats pour combattre Ibn Zied. Ce dernier sera en effet capturé par l’armée de Al Mokhtar, son armée vaincue et lui torturé puis décapité.

    Les narrations de la torture de l’ancien gouverneur de Koufa, Ibn Zied, sont insupportables : on lui enlevait des tranches de chair de sa cuisse qu’on l’obligeait à avaler après les avoir grillait !

    On en fit de même pour tous les responsables de la mort d’Al Hussein qui s’étaient réfugiaient dans l’armée de Ibn Zied.

    La tête d’Ibn Zied ainsi que les têtes de la majorité de ses soldats furent tranchées et envoyées en trophées de guerres à Koufa pour Al Mokhtar.

    Bilan : les sources Chiites parlent de quelques vingt mille têtes !

    Ainsi les Chiites vengèrent la mort d’Al Hussein.

    La consolidation du dogme

    Nous avons déjà vu, comment le Chiisme a commencé à se constituer en tant que mouvement politico-religieux dès l’an 61 de l’Hégire (date de l’assassinat d’Al Hussein) et ce en instaurant comme premiers éléments du dogme chiite : la vengeance d’Al Hussein et la revendication du Califat (devenu Imamat) pour Ahl Al Bayet.

    Avec Ibn Hanafya et Al Mokhtar, la construction se poursuivra et ces deux personnages auront beaucoup d’influence sur l’évolution postérieure du Chiisme.

    ***

    Nous sommes en 67 de l’Hégire lorsque l’armée d’Al Mokhtar livre bataille à celle de Abd Allah Ibn Zoubayr (le Calife du Hijaz qui avait profité de la faiblesse de la dynastie Omeyyade pour proclamer en 60 de l’H. son Califat et qui fut à cette époque militairement plus fort que les Omeyyades) conduite par son frère Mosab.

    Ibn Zoubayr avait peur de la nouvelle ‘‘puissance militaire’’ qui était entrain de se constituer entre les mains des Chiites.

    Seulement, les armées zoubayrites n’ont pas eu beaucoup de mal à écraser Al Mokhtar et son armée.

    ***

    Voila pour les événements politiques de cette époque. Voyant maintenant la situation sur le plan dogmatique.

    Ce qui est perceptible dans la constitution du Chiisme -et vous allez le remarquer- et que chaque fois que les Chiites perdent un Imam ou un dirigeant, leur dogme se radicalise de plus en plus…

    Cela va se vérifier encore après la défaite de Al Mokhtar :

    D’abord, Al Mokhtar qui est considéré par les Sunnites comme un charlatan, est pour les Chiites un saint serviteur du quatrième Imam.

    A coté du rôle politico-militaire qu’il joua (en tant que lieutenant de Ibn Hanafya), cet homme prétendait être capable d’illumination divine.

    Le grand historien Tabari nous raconte même que plusieurs de ses prédictions se révélèrent justes.

    Al Mokhtar sera ainsi derrière la naissance de l’un des principes du Chiisme : le Bida selon lequel Dieu aurait changé le cours des choses initialement prévues parce qu’il il a eu de nouvelles choses qui lui sont apparues.

    Pour les Sunnites, ce genre d’analyse est inadmissible : la science de Dieu ne saurait connaître d’altération ou de changement… et toute personne qui croit à la Bida est hérétique.

    Pour les Chiites par contre, la Bida (le changement) n’a pas lieu dans les sciences divines mais dans l’ordre des choses…

    Ensuite, quelques décennies après la mort d’Al Mokhtar, le Chiisme se radicalisera de plus en plus : les Chiites ne revendiquent plus seulement la vengeance d’Al Hussein et le retour du Califat aux mains de Ahl Al Bayt mais ils élargiront le cercle de leur ennemis : ce ne sont plus les Omeyyades seulement mais aussi et surtout les deux premiers Calife de l’Islam : Abou Bakr et Omar.

    Le pourquoi de cette évolution ?

    A cette époque, le Chiisme développa l’un de ses plus important principes : l’Imamat n’est pas un simple pouvoir politique, mais c’est aussi et surtout une continuation de la Prophétie.

    Sans Imamat, la Prophétie sera incomplète et le dessein de Dieu sur la terre inachevé : L’imamat est une pierre angulaire de l’islam.

    Pour son importance, l’Imamat ne peut pas être hérité et l’imam ne peut être choisi par les croyants. Il doit recevoir explicitement la mission de l’ancien Imam et doit être de la descendance de Ali et de Fatima.

    Poursuivant leur analyse, les Chiites considèrent que le Prophète aurait donc désigné l’Imam qui lui succéderait : Ali.

    Dans ce cas, Abou Bakr et Omar qui n’auraient pas donnés suites aux injonctions du Prophète, auraient commis un péché capital.

    Ainsi, nous remarquons que les premières divergences de taille entre les Sunnites et les Chiites remontent à cette époque (fin du premier siècle de l’Hégire – début du deuxième).

    A suivre…

    Tags : Religion, Islam, Sunnite, chiite, Maroc, Algérie, Tunisie, Arabie Saoudite, Irak, Iran,





  • Déclaration unilatérale de Trump sur le Sahara occidental: Entrave à l’action menée par l’ONU et l’UA

    Le Front Polisario a, dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité et adoptée comme «un document officiel» du Conseil, souligné que la récente décision du président américain sortant Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, «constitue une position unilatérale qui viole la Charte des Nations unies et les résolutions des organes de l’ONU», et «encourage le Maroc à poursuivre son occupation illégale». 

    «La décision prise (le 10 décembre) par le président sortant des Etats-Unis est regrettable et constitue une position unilatérale qui viole la Charte des Nations unies et les résolutions des organes de l’ONU, dont celles du Conseil de sécurité que les Etats-Unis avaient eux-mêmes rédigées et approuvées ces dernières décennies», regrette le Front Polisario dans la lettre adressée récemment au président du Conseil de sécurité par le Représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Omar.
    «Cela est d’autant plus regrettable que cette proclamation s’écarte de la politique traditionnelle des Etats-Unis concernant le Sahara occidental, rompt avec une position de longue date sur le droit à l’autodétermination, inscrit dans la Constitution des Etats-Unis, et remet en cause un de leurs principes cardinaux», déplore encore le Front Polisario. La décision prise par Trump, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste «entrave l’action menée par l’ONU et l’Union africaine (UA) pour parvenir à un règlement pacifique de la question du Sahara occidental. Elle encourage également l’état occupant marocain à poursuivre son occupation illégale et ses actes hostiles, qui ont déjà mené à son agression militaire du 13 novembre 2020 contre le Territoire sahraoui libéré (El-Guerguerat), rompant le cessez-le-feu mis en place depuis 1991», met-il-en garde. 
    La proclamation de Trump, ajoute le Front Polisario dans la lettre, méconnaît encore les résolutions de l’Assemblée générale, notamment la résolution 2625 (XXV) de 1970, qui dispose que nulle acquisition territoriale obtenue par la menace ou l’emploi de la force ne sera reconnue comme légale, et constitue par conséquent «une violation du droit international humanitaire et des obligations des Etats de ne se livrer à aucun acte et de n’apporter aucune forme d’assistance qui pourrait avoir pour effet de consolider une situation illégale créée par une contravention grave aux principes fondamentaux du droit international». De ce fait, «le Gouvernement de la République sahraouie et le Front Polisario espèrent que le Gouvernement entrant des Etats-Unis annulera la décision unilatérale prise par le Président sortant et veillera à ce que les Etats-Unis continuent d’apporter leur concours, de manière constructive, à l’action internationale visant à parvenir à une solution pacifique et durable, fondée sur l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance», a encore souligné le Front. Il rappelle dans sa lettre que «le statut juridique du Sahara occidental est indubitablement clair. 
    La Cour internationale de Justice, qui est l’organe judiciaire principal de l’ONU, a émis un avis consultatif sur le Sahara occidental le 16 octobre 1975 dans lequel elle a conclu que les éléments portés à sa connaissance n’établissaient l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume du Maroc». «En rejetant les revendications de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, la Cour a clairement établi que la souveraineté sur le Territoire incombait au peuple sahraoui, qui avait le droit, par l’expression libre et véritable de sa volonté, de décider le statut du Territoire, conformément à la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale et à d’autres résolutions relatives à la décolonisation. 
    APS
    #Maroc #Israel #SaharaOccidental #WesternSahara #DonaldTrump #Normalization
  • Velléités expansionnistes du Maroc : Rabat franchit de dangereuses lignes rouges

    Le Maroc ne sait plus dissimuler ses envies expansionnistes. Bien au contraire. Il les affiche à outrance.

    Le Maroc qui occupe en effet illégalement 80% des territoires du Sahara Occidental voulait faire de même avec l’Algérie, alors qu’elle sortait à peine du joug colonial français. C’était en octobre 1963 lorsque le Maroc tenait à annexer Bechar et Tindouf. Depuis, c’est la hantise du « Grand Maroc ».
    En 2013, pour ne rappeler que cet épisode, le secrétaire général du Parti l’Istiqlal, Hamid Chabat, a appelé clairement à mener une guerre contre l’Algérie afin de récupérer les régions de Tindouf et de Béchar.
    Les années passent, mais elles se ressemblent. En cette fin d’année 2020, marquée notamment par une normalisation décriée de toute part, par le Royaume de ses relations avec l’entité sioniste, le tracé des frontières entre (l’Algérie et le Maroc) est remis sur le tapis par nos voisins de l’Ouest, qui en revendique une bonne partie.
    Il s’agit notamment des régions entières du Sahara central algérien, comme la Saoura, dont Béchar mais également Timimoune, Tindouf, le Gourara, le Tidikelt…
    « Maroc Diplomatique », connu pour être proche du « Palais », accusant feu Houari Boumediene ainsi que tout le « Groupe d’Oujda » d’avoir trahi la fraternité avec le Maroc qui leur servait alors de base arrière, reproche également à la France (puissance coloniale) d’avoir « confisqué les archives attestant de la paternité du Maroc sur ces contrées, pourtant bien algériennes ».
    « Tous ces territoires du Sahara central appartiennent au Maroc de juré et de facto », écrit l’auteur du texte, Hassan Alaoui.
    Selon lui, « tous ces territoires ont été concédés arbitrairement par la France coloniale à l’Algérie en 1962, tout en soulignant que les « Archives historiques et les pièces officielles en témoignent ».
    C’est pourquoi, le même auteur « prie » la France de « dépoussiérer les archives coloniales enfouies au Centre historique du ministère français de la défense, à Vincennes, afin de mettre la lumière sur une partition arbitraire ».
    Une énième provocation marocaine. Pourtant, jusque-là, aucun des responsables algériens n’a voulu tomber dans la polémique, usant à chaque fois de sagesse devant les provocations répétitives des Marocains.
    Le 19 décembre 2019, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, Abdelmadjid Tebboune n’a pas omis dans son allocution prononcée après la cérémonie de prestation de serment, de noter encore une fois que le dossier du Sahara Occidental est une «question de décolonisation» relevant de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine, soulignant qu’elle ne doit «pas envenimer les relations avec les frères marocains».
    «L’Algérie œuvrera à préserver le bon voisinage et raffermir ses relations fraternelles avec les pays du Maghreb arabe», avait affirmé le Président Tebboune. Dieu seul, sait de quoi serait fait 2021. Les Marocains, viendront peut-être nous « revendiquer » cette fois-ci, Guelma et Souk Ahras…..
    La politique expansionniste du Maroc est basée sur « les allégations et la propagande », à travers « des thèses et des mensonges », assurait dernièrement Mustapha Adib, un militant au sein du Collectif pour la dénonciation de la dictature au Maroc.
    M.M.H
    La Patrie News, 30 déc 2020
    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #GrandMaroc
  • Maroc : El Othmani s’en prend à l’Algérie pour justifier les politiques d’El Makhzen

    Il l’accuse de mener des campagnes anti-Maroc : El Othmani s’en prend à l’Algérie pour justifier les politiques d’El Makhzen

    Face aux multiples critiques après la normalisation avec l’Etat sioniste, le chef du gouvernement marocain Saad Eddine El Othmani n’a visiblement rien trouvé de mieux que de s’attaquer de nouveau à l’Algérie et de l’accuser de mener une campagne médiatique hostile à son pays.
    Ce lundi, Saad Eddine El Othmani –signataire de l’accord de normalisation avec l’entité sioniste- a fait fi des campagnes médiatiques virulentes des médias pro-Makhzen ayant visé ces derniers jours l’Algérie, prétendant en revanche que celle-ci mobilise ses médias officiels pour diffuser, selon lui, de fausses informations sur la situation au Sahara occidental dans le cadre d’«une campagne étudiée».
    Ainsi, El Othmani justifie les attaques menées aussi bien par la presse marocaine que par son appareil diplomatique contre l’Algérie.
    Rappelons que Rabat a violé récemment l’accord de cessez-le-feu signé avec le Front Polisario en 1991.
    Echourouk, 29 déc 2020
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Polisario, Algérie, normalisation, Israël,
  • Sahara Occidental : L’Apartheid au Maghreb

    L’armée de libération sahraouie pilonne depuis plus d’un mois les positions de l’armée marocaine, le long du mur de la honte. Un véritable climat de guerre règne donc sur les frontières entre les deux pays. L’observateur non averti peut penser à une pulsion guerrière des militaires Sahraouis. Mais à regarder de plus près, l’on découvre qu’ils ne font rien d’autre que tenter de récupérer un territoire spolié par un Etat colonialiste aux desseins expansionnistes, dont l’ensemble des peuples de la région ont souffert.La détermination de libérer les territoires est adossée à la volonté de libérer tout un peuple, le leur. Et pour cause, les Sahraouis des territoires occupés par le Maroc vivent, comme au temps de la colonisation occidentale. Et ce ne sont pas les nombreuses ONG honnêtes qui démentiraient pareille assertion. On en veut pour preuve le témoignage d’une militante américaine qui a raconté une scène ahurissante qui s’est déroulée sous ses yeux. Des policiers marocains ont passé à tabac une militante sahraouie des droits de l’Homme. Cet acte d’une extrême gravité n’aurait-il pas pu être évité par les services de sécurité du royaume?

    Dans bons nombres de pays, pareils incidents n’auraient pas eu lieu pour la simple raison que des consignes auraient été données aux membres des services de sécurité. Mais il semble que, soit les policiers s’en fichaient des ordres qu’ils recevaient, soit ils pensaient qu’un passage à tabac ne relevait pas de l’atteinte aux droits de l’Homme. De plus, il est de notoriété public au Maroc que les services de renseignements sont tellement bien protégés par le Palais royal que ses éléments peuvent faire ce que bon leur semble, sans être inquiétés. Dans le l’échelle de « faire ce que bon leur semble », un passage à tabac est au niveau zéro.
    Si les policiers ont accompli un acte aussi féroce en présence d’une personnalité étrangère, qu’auraient-ils fait sans témoins ? On n’ose à peine y penser. C’est cela le véritable visage de la colonisation marocaine au Sahara occidental: une brutalité quasi animale. Il faut savoir que ce qu’a vu et raconté l’Américaine n’est qu’une minuscule portion de la partie apparente de l’Iceberg. Il est grand temps que l’humanité sache qu’un drame à la limite de l’apartheid est entrain de se dérouler sous ses yeux, avec la complicité et la passivité de la France et des Etats Unis, principaux soutiens du roi milliardaire. Il faut que cela cesse.
    Par Nabil G.
    Ouest Tribune, 29 déc 2020
    Tags : #SaharaOccidental #Maroc #Répression 
  • Quand le Maroc recrute des cyber-mercenaires pour nuire à l’image de l’Algérie

    Le Makhzen a recruté deux cyber-mercenaires pour nuire à l’image de l’Algérie : Des voyous au service de sa Majesté

    Chris Coleman ne parle pas en l’air, il donne l’adresse de l’entreprise et les deux responsables à l’origine des fake news ciblant l’Algérie. En effet, le siège de la boite de com se situe au 105 boulevard Haussman à Paris, et les principaux gérants répondent aux noms d’Olivier Le Picard et Gaétan de Royer.
    Une bonne partie des fake news concernant l’Algérie sont fabriqués à Paris pour le compte du Maroc. Le Makhzen paye grassement deux cyber-mercenaires français pour attenter à l’image de l’Algérie dans les réseaux sociaux. Ce n’est pas une déduction, mais un fait probant révélé par un hacker américain.
    Chris Coleman, c’est de lui qu’il s’agit, a mis à jour un plan démoniaque mis en œuvre par le Makhzen, dont le seul objectif est de diffamer l’Algérie et s’en prendre à sa stabilité. Le dispositif monté par les services de renseignements du roi Mohamed VI a d’abord consisté à créer une entreprise de communication basée à Paris. Sa mission est on ne peut plus simple : mener des campagnes d’hostilités à l’encontre du voisinage, notamment contre l’Algérie. Chris Coleman ne parle pas en l’air, il donne l’adresse de l’entreprise et les deux responsables à l’origine des fake news ciblant l’Algérie.
    En effet, le siège de la boite de com se situe au 105 boulevard Haussman à Paris, et les principaux gérants répondent aux noms d’Olivier Le Picard et Gaëtan de Royer.

    Le Haker américain abat donc les cartes et confond les initiateurs du projet et démonte l’organisation. Il met en évidence, preuve à l’appui, l’existence d’une coordination entre les responsables de la société et des hauts gradés marocains. «Bien des rencontres périodiques sont tenues entre les deux parties, et lors desquelles s’échangent les instructions et les rapports», souligne Chris Coleman. Il affirme que «les responsables de cette société sont depuis 2005 sous les ordres des renseignements extérieurs marocains, dans le cadre d’un contrat intitulé +programme de communication institutionnelle entre la France et le Royaume du Maroc+».
    Ce n’est pas sorti de son imagination, puisqu’il met en ligne des documents trouvés dans un des courriels utilisés par le fonctionnaire de la Cour royale, Mourad El Ghoul, instruisant de la nécessité de «surveiller l’Algérie». Dans le système Chris Coleman a décodé une phrase indiquant l’impératif de ternir l’image de l’Algérie et du Polisario.

    Par ailleurs, Olivier Le Picard et Gaëtan de Royer ont été chargés d’effectuer d’autres missions, notamment «le suivi de l’actualité et de l’évolution de la situation en Algérie, de ses relations avec les pays et de toutes ses activités politiques et économiques, ainsi que l’analyse et la fabrication de vidéos avec des images et des actualités, en sus d’autres tâches liées à l’examen et à la propagande». Un véritable travail d’analystes et de propagandistes au service du Makhzen. Le Haker US détient des preuves que les deux cyber-mercenaires français sont grassement rémunérés, en plus d’autres privilèges tels les appartements de luxe dans les tours des villes touristiques marocaines où ils sont autorisés à se livrer à des pratiques interdites comme «le tourisme sexuel et la toxicomanie», révèle le Hacker. Ces révélations montrent l’impact de la propagande marocaine anti-Algérie qui ne date pas d’hier.
    Anissa Mesdouf
    Ouest Tribune, 29 déc 2020
    Tags : #Maroc #Algérie #Espionnage #Lobbying #CommunicationAndInstitution