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  • Normalisation des relations entre le Maroc et Israël: Manifestations dans plusieurs villes marocaines

    Qualifié de trahison par certains et de compromis cynique par d’autres, l’accord de normalisation des relations entre le Maroc et Israël suscite encore l’indignation de l’opinion publique, aussi bien au plan interne et régional qu’à l’échelle internationale.

    Des centaines de Marocains se sont élevés contre cet accord en organisant de nouvelles manifestations de protestation dans plusieurs villes du pays tout en condamnant les crimes commis par l’occupant israélien en Palestine occupée. La normalisation des relations entre le Makhzen et l’entité sioniste a été officialisée après l’atterrissage, la semaine dernière à Rabat, du premier vol commercial en provenance d’Israël aux termes d’un accord annoncé le 10 décembre et conclu en échange d’une reconnaissance par le président américain sortant Donald Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. L’accord a été vivement dénoncé par le peuple marocain.
    Plusieurs sources médiatiques locales indiquent que des centaines de Marocains étaient sortis dimanche dernierà Casablanca en guise de contestation contre la normalisation brandissant l’emblème palestinien et des pancartes condamnant les crimes commis par l’occupant israélien en Palestine occupée. Des manifestations similaires ont eu lieu également dans la ville de Mohammedia sous le slogan «la normalisation est une trahison», en guise de soutien au peuple palestinien. Ces protestations ont eu lieu alors que les services de sécurité marocains à Rabat ont refusé, il y a deux semaines, d’autoriser la tenue d’un sit-in de dénonciation contre la normalisation prévue devant le Parlement. Le Maroc a déjà connu ces derniers jours une série de manifestations pour dénoncer l’accord de normalisation entre le régime et l’entité sioniste. 
    Dans ce contexte, le parti marocain Annahj Addimocrati a vigoureusement condamné récemment la décision du Makhzen de normaliser les relations avec l’entité sioniste, appelant toutes les forces vives et l’ensemble des citoyens à la «rejeter» et à «s’unir pour la faire avorter». Pour cette formation politique, la normalisation est «une trahison et un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien et à sa cause juste», car il s’agit d’une décision qui, a-t-il expliqué, «fait fi de la position du peuple marocain et des forces vives et démocratiques qui soutiennent la cause palestinienne». Il a ainsi réitéré «sa solidarité et son soutien inconditionnels au peuple palestinien résistant, à travers ses factions de lutte, pour disposer de son avenir, établir son Etat démocratique et pour le retour des réfugiés», appelant «tous les peuples du monde à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte juste et légitime pour le recouvrement de ses droits entiers». 
    Pour sa part, l’organisation marocaine de soutien aux causes de la nation a annoncé son rejet à l’accord de normalisation Maroc-Israël, y voyant une démarche «unilatérale et irréfléchie qui aura des incidences négatives sur la cause palestinienne ainsi que sur l’histoire, la stabilité, l’avenir et les relations régionales du Maroc». Plusieurs parties ont mis en garde contre les dangers de cette normalisation sur l’ensemble des pays du Maghreb notamment sur le plan sécuritaire. 
    Pour bon nombre d’observateurs «l’entité sioniste a des visées expansionnistes dans la région du Maghreb à partir du Royaume du Maroc, ce qui représente un véritable danger pour l’Afrique du Nord, après que les services de renseignements israéliens ont pris pied au Maroc». Cependant,«l’appui israélien au Royaume du Maroc au sujet de la question du Sahara occidental ne fera qu’attiser le feu de la guerre entre les parties au conflit et aviver les attaques militaires entre le régime marocain et le front Polisario, compromettant la stabilité de la région toute entière». Une stabilité qui ne supportera pas «davantage de tensions, notamment avec la situation prévalant en Libye et au Sahel.
    APS
    #Maroc #Israël #Normalisation
  • Sahara Occidental : L’Amérique à l’épreuve du droit à l’autodétermination

    La cause est entendue. De retour à la légalité internationale, la question sahraouie a acquis une dimension à la hauteur des espoirs de paix et de liberté d’un peuple pacifique et fier. La bravade d’El Guerguerat et le troc de la honte ont révélé la conjuration internationale fondée sur le brigandage de l’administration Trump et les projets expansionnistes de l’Etat hors-la-loi du Moyen-Orient et de la monarchie capitularde aux liens séculiers très étroits. 

    L’onde de choc a provoqué un «désastre», selon le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Wihmane. De Fès à Rabat, prises en tenaille par un important dispositif sécuritaire, les manifestations populaires organisées contre la décision du Roi ont été réprimées. 
    A l’image des journalistes Omar Radi et Slimane Rassouni, emprisonnés depuis l’été pour délit d’opinion, le bâillonnement de la presse atteste du recul des libertés démocratiques dénoncé par le président de l’Association marocaine des droits de l’homme, Aziz Ghali. Face à cette dérive, le consensus mondial a conforté la quête d’une solution légale, juste et durable, fondée sur le droit inaliénable à l’autodétermination. 
    Le rappel à l’ordre du Conseil de sécurité marque un désaveu de la partialité de l’administration américaine désormais disqualifiée en sa qualité de porte-plume des résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental. Il a été clairement exprimé par l’ambassadeur allemand à l’ONU, Christoph Heusgen, affirmant qu’«il faut avoir à l’esprit l’intérêt légitime de toutes les parties» et agir dans le cadre du droit international. 
    A un mois de son départ, le président Trump est aussi confronté à une levée de boucliers de l’Amérique républicaine et démocrate unie, soucieuse de préserver la crédibilité du rôle de leadership mondial des Etats-Unis. Cette position majoritaire interpelle le président élu, Joseph Robinette Biden, sur l’urgence d’un retour à la légalité internationale défendue depuis près de trois décennies par l’Amérique de toutes les obédiences, délégant deux illustres représentants du secrétaire général de l’ONU, en les personnes de l’ancien secrétaire d’Etat, James Baker, et du diplomate Christopher Ross. 
    Selon l’influent quotidien, le New York Times, l’annulation de la décision unilatérale de Trump pourrait être prononcée par le président élu Biden. Elle s’explique, précise l’un des plus prestigieux journaux américains, par le fait que la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental est contraire à l’un des principes fondateurs des Etats-Unis : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique, cette réalité intrinsèque constitue un dénominateur commun, porteuse des espoirs de paix et de stabilité.
    Sud Horizons, 27 déc 2020
    #Algérie #Polisario #Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara 
    #Israël #Normalisation #DonaldTrump #EtatsUnis
  • Pourquoi Trump avait changé de ton sur la marocanité du Sahara Occidental?

    «J’imagine que la diplomatie américaine a dû s’apercevoir que les autres puissances composant le conseil de sécurité ne la suivaient pas» sur la question de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, a déclaré à RFI un expert du Royaume, soulignant que c’était cela qui avait poussé les États-Unis à changer de ton.

    Le 10 décembre, en annonçant la conclusion d’un accord de paix entre le royaume chérifien et l’État hébreu, Donald Trump a également signé une déclaration reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. En réaction, l’Allemagne a convoqué d’urgence une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l’Onu, qui s’est tenue le lundi 21 décembre.
    «C’est le combat armé qui déterminera la cause sahraouie», rétorque le Front Polisario à Trump – exclusif
    Suite à cette rencontre, la Maison-Blanche, qui s’est retrouvée dos au mur, a été obligée de revoir sa copie sur la question sahraouie, a affirmé lundi 28 décembre à RFI l’expert marocain Aboubakr Jamaï, directeur du programme des relations internationales à l’Institut américain universitaire (IAU College) d’Aix-en-Provence.
    «Un dialogue politique entre les différentes parties»
    Dimanche 27 décembre, s’exprimant au sujet de l’ouverture d’un consulat américain au Sahara occidental, Mike Pompeo a parlé de la nécessité «d’un dialogue politique entre les différentes parties» pour arriver à une résolution du conflit dans cette région.
    Ce rétropédalage du secrétaire d’État est lié, selon M.Jamaï, «à la réunion du Conseil de sécurité, lundi dernier, à la demande de l’Allemagne qui, loin d’entériner la nouvelle position américaine au sujet du Sahara occidental, a plutôt réaffirmé la position du Conseil par rapport au problème». «Une position en faveur du règlement du conflit dans le cadre des résolutions de l’Onu et dans un cadre concerté et de négociations entre les différentes parties», a ajouté le politologue.
    Et d’expliquer: «j’imagine que la diplomatie américaine a dû s’apercevoir que les autres puissances composant le Conseil de sécurité ne la suivaient pas».
    Que pourrait faire Joe Biden?
    Pour l’expert, cet état de fait serait probablement l’argument principal sur lequel pourrait s’appuyer Joe Biden pour annuler la décision de son prédécesseur sur la marocanité du Sahara occidental. En effet, le nouveau Président pourrait dire que la déclaration de Trump «est loin de faire l’unanimité parmi les grandes puissances qui vont décider du sort du Sahara occidental au Conseil de sécurité», a conclu Aboubakr Jamaï.
    Le chef de l’assemblée tunisienne s’exprime sur l’accord Maroc-Israël et appelle les pays du Maghreb à «l’unité»
    Dans une tribune publiée par la revue Foreign Policy, l’ex-conseiller à la Sécurité nationale du Président américain, John Bolton, a affirmé que Trump, qui ignore «l’existence du Sahara occidental», a non seulement sapé 30 ans de diplomatie américaine en faveur de la paix dans cette région, mais a même «mis en danger les intérêts vitaux des États-Unis» au sein de l’Otan.
    John Bolton regrette également le fait que «pour prendre sa décision irréfléchie, Trump n’ait consulté personne». «Ni le Front Polisario, ni l’Algérie et la Mauritanie, les deux pays voisins les plus concernés, ni personne d’autre».
    Echourouk, 27 déc 2020
    #Algérie #Polisario #Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara 
    #Israël #Normalisation #DonaldTrump #EtatsUnis
  • Sahara Occidental : 10 bases marocaines partiellement détruites

    L’ARMÉE SAHRAOUIE POURSUIT SA RIPOSTE MILITAIRE : 10 bases marocaines partiellement détruites

    Les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de « nouvelles attaques contre des positions de l’armée de l’occupation marocaine au long du mur de la honte », indique un communiqué du ministère de la Défense Sahraoui.
    Le ministère a précisé dans son communiqué militaire N44, que « l’Armée sahraouie a ciblé des positions de l’armée d’occupation dans la zone de Rouss Cheidhmia dans le secteur de Mahbes à deux reprises ».
    Les attaques de l’ALPS ont également touché les positions de l’occupant dans les zones de Tenouachad et Khanguet Cheidhmia du même secteur, selon le communiqué, précisant que « les unités de l’ALPS ont bombardé, les bases des soldats d’occupation marocaine dans les zones de Ros Frairina dans le secteur de Smara et à Fedret Ettemat et Fedret Leghrab dans le secteur de Haouza. »
    « D’autres bombardements ont visé les positions des forces ennemies dans la zone d’al-Feiyin dans le secteur El Farsia », a ajouté le communiqué citant la destruction totale d’un radar des forces marocaines dans la zone de Tenyileg secteur Elbagari par les unités de l’ALPS », ajoute-t-on.
    Les unités de l’ALPS ont ciblé aussi des positions de l’armée d’occupation dans la zone Rouss Lefrarin et Rouss Oudei Sfa dans le secteur de Smara, ainsi qu’à al-Feiyin dans le secteur El Farsia, a indiqué également le communiqué du ministère de la Défense sahraoui .
    Après sept semaines d’ attaques contre l’armée marocaine on relève que les combats se sont à nouveau intensifiés ces derniers jours après que les forces d’occupation marocaines ont bombardé les positions de civils sahraouis dans la région de Mahbes .
    « En réponse à cet acte, l’Armée populaire de libération sahraouie, par le biais du sixième régiment militaire, a coordonné une contre-offensive à Mahbes dirigée contre les positions marocaines, déclenchant une bataille contre le 40e bataillon d’infanterie des FAR qui a duré deux jours et s’est terminé avec la destruction partielle de la base militaire marocaine n ° 23, appartenant au même corps », a précisé le MDN sahraoui. Un responsable du ministère sahraoui de la Défense a précisé que la dernière attaque contre les positions de l’armée marocaine «a endommagé certains systèmes de défense dans plusieurs bases marocaines.
    Lors d’un bombardement effectué hier par l’Armée de libération sahraouie dirigée contre des points de concentration des troupes marocaines dans la zone de Tineilg appartenant à la région d’Al Bagari, les combattants sahraouis ont réussi à détruire complètement le radar de l’armée marocaine qui couvre cette zone.
    Selon le communiqué « les bombardements ont été couronnés de succès, outre un radar complètement détruit, plus de 10 bases partiellement détruites et des pertes en matériel militaire, le long du mur de la honte ».
    M. B.
    #SaharaOccidental #Maroc #Polisario #WesternSahara
  • Sahara Occidental : « Le Makhzen tente toujours de cacher les réalités du terrain » (diplomate)

    ABDELKADER TALEB OMAR, AMBASSADEUR DE LA RASD À ALGER : « Le Makhzen tente toujours de cacher les réalités du terrain »

    L’ambassadeur de la RASD en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a affirmé, dans une déclaration à l’APS, que les frappes militaires contre les positions des forces marocaines « se poursuivent et ne s’arrêteront pas, jusqu’à ce que le peuple sahraoui obtienne la libération de ses territoires occupés », soulignant que le Maroc tente de cacher ces réalités sur le terrain « pour induire en erreur ceux avec qui il veut conclure des accords politiques et économiques dans la région ».
    S’exprimant en marge de sa participation à la conférence organisée à l’occasion de la commémoration du 42e anniversaire de la mort du président Houari Boumediène, M. Taleb Omar a indiqué que les frappes militaires « menées par l’armée sahraouie contre les positions des forces marocaines, le long de la ceinture de défense, se poursuivent », ajoutant que « les Sahraouis demeurent unis et déterminés à poursuivre leur lutte pour mettre fin à l’occupation marocaine ».
    « Le Makhzen tente toujours de cacher les réalités du terrain pour induire en erreur ceux avec qui il veut conclure des accords politiques et économiques dans la région », a-t-il précisé.
    Il a souligné que le peuple sahraoui « n’a plus confiance aux promesses et revendique à présent du concret », expliquant que « le régime marocain a tout gâché, du plan de paix au cessez-le-feu, et qu’à l’heure actuelle, il n’a d’autre volonté que l’escalade « . Pour M. Taleb Omar « les pratiques du régime marocain font peser sur la région des risques de confrontation », estimant « plus judicieux pour lui de tirer les leçons du passé au lieu de persister dans sa tyrannie et de continuer à jouer l’escalade, en se vantant d’alliances à même de l’aider à réaliser son rêve ».
    « Face à cet état de fait, nous ne voyons à l’horizon aucune disponibilité de la part du Maroc ni un changement radical au niveau du Conseil de sécurité pour imposer l’acceptation de ce droit », a expliqué le diplomate sahraoui.
    Par ailleurs, M. Taleb Omar a souhaité voir la nouvelle administration américaine, sous la conduite de Joe Biden, « prendre des décisions à même de lever les obstacles au niveau du Conseil de sécurité pour amener le Maroc à avancer sur la voie d’un règlement pacifique ».
    Il a rappelé, « l’échec essuyé lors de la dernière séance du Conseil de sécurité par le régime marocain en ne parvenant pas à obtenir un cessez-le-feu et un soutien à la décision du président américain sortant, Donald Trump, sur le Sahara occidental ».
    Concernant le rôle de l’Union Africaine (UA), l’ambassadeur de la RASD a mis en avant la décision du dernier sommet extraordinaire relative à la réinscription de la question sahraouie à l’agenda du Conseil de paix et sécurité (CPS), rappelant qu’un rapport sera présenté au prochain sommet.
    M. B.
    #SaharaOccidental #Maroc #Polisario #WesternSahara
  • Algérie : L’action de Houari Boumediène au goût du jour

    MOUVEMENT DE LIBÉRATION NATIONALE : L’action de Houari Boumediène au goût du jour

    Cette année, pour la commémoration de la mort de feu le président Houari Boumediène, l’accent est mis sur son action déterminante en faveur des mouvements de libération nationale, l’occasion de réaffirmer le soutien indéfectible de l’Algérie et son peuple aux causes justes du combat libérateur des peuples palestinien et sahraoui.
    Le choix de ce thème est d’autant plus opportun que deux révolutions qu’il avait particulièrement à cœur, le combat du peuple sahraoui pour sa liberté et son indépendance et celui du peuple palestinien pour l’aboutissement du fait national palestinien et l’édification d’un État avec Al Quods pour capitale sont d’une actualité brûlante.
    Sahraouis et Palestiniens se retrouvent dans la même tranchée face à la trahison de régimes, à l’image de la monarchie marocaine qui n’a cessé depuis Hassan II de trahir la nation arabe en agent patenté du sionisme .
    Si au lendemain de l’indépendance de l’Algérie on voit accourir à Alger de nombreux révolutionnaires pour en faire leur base arrière , Alger devenant selon la belle formule du leader du PAIGC , Amilcar Cabral la « Mecque des révolutionnaires », le président Boumediene va élargir le soutien de l’Algérie au mouvement de libération mondiale jusqu’ au Black Panther américain et aux mouvements révolutionnaires des trois continents.
    L’action du président Boumediène , nourri des théories de Frantz fanon , de Mao Tse Toung de Fidel Castro qui fera une visite triomphale à Alger en 1972 , est consacrée en septembre 1973, par la réussite de la conférence des » Non-alignés « , où plus de soixante-dix chefs d’État – une assemblée, à ce niveau, sans précédent- sont présents à Alger . S’ensuivit aux Nations unies l’Assemblée extraordinaire convoquée à sa demande et consacrée aux rapports entre les États industrialisés et ceux qui doivent compter sur la vente de leurs matières premières pour leur développement .
    D’un autre côté, un soutien politique et matériel est accordé aux mouvements de libération d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine et c’est en véritable leader du Tiers-Monde en lutte pour un ordre équitable entre les nations du Nord et du Sud, que notre pays s’est investi au nom du droit des peuples à l’indépendance et aux côtés des opprimés . Le soutien inconditionnel de l’Algérie à toutes les causes justes de par le monde sera inconditionnel, et notre pays mettra un point d’honneur à ne s’ingérer d’aucune façon dans la prise de décisions des mouvements de libération. l’Algérie participe à la libération des peuples opprimés, notamment en Afrique et en Palestine occupée, et les révolutions mozambicaine , angolaise et sud-africaine pour ne citer que celles-là sont alimentées en moyens militaires par l’Algérie qui a aussi créé des centres d’entraînement pour former au combat des militants africains indépendantistes, tel le regretté Samora Machel, chef du Front de libération du Mozambique (FRELIMO). Aujourd’hui, l’Algérie fidèle à ses principes d’aide et soutien aux causes justes, est aux côtés de deux peuples qui subissent le joug de l’oppression coloniale au Sahara occidental et en Palestine L’Algérie a défendu et défend le droit des Palestiniens dans tous les forums internationaux, une position saluée et qui traduit la fidélité à la voie tracée par le président Boumediène. Tout comme elle défend la cause du peuple sahraoui qui affronte un néocolonialisme d’arrière -garde appuyé par Israël et le sionisme international.
    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique à Alger, Abdelkader Taleb Omar, soulignant l’engagement jamais démenti de Houari Boumediène en faveur des peuples opprimés, souligne que son action alliait la théorie à la pratique, avec une vision claire des relations internationales, plaidant pour un nouvel ordre économique mondial et soutenant sans réserve les mouvements de libération. Le diplomate sahraoui rappelle qu’en 1975 l’Algérie avait recueilli les Sahraouis victimes de la féroce répression marocaine, spoliant le territoire sahraoui; tout comme il appuiera la proclamation de la RASD, devenue membre fondateur de l’Union africaine et engrangeant les succès diplomatiques en dépit de l’appui du sionisme mondial et des errements d’un Donald Trump défait électoralement et manipulé par Israël. Pour Taleb Omar, le combat du peuple sahraoui contre le Maroc à permis de dévoiler au grand jour la vraie nature du Makhzen et son rôle dangereux dans la région du Maghreb.
    M. Bendib
    Un homme d’État affirmé
    Dictateur éclairé pour certains, homme d’État affirmé pour d’autres, le défunt Houari Boumediene ne laissait personne indifférent. Tous s’accordaient à reconnaitre à l’homme son charisme et surtout son esprit visionnaire qui lui avait permis de donner à l’Algérie une stature de pays réellement engagé sur la voie du développement. Intronisé président du Conseil de la révolution au lendemain du sursaut révolutionnaire du 19 juin 1965, il avait fait du développement rural l’outil pour garantir d’autosuffisance alimentaire, des hydrocarbures le moyen de financer ses programmes de développement et de l’industrie le moyen de réduire la dépendance à la dictature du camp occidental. Aussi intransigeant qu’il était, Boumediene savait écoutait. Ses rencontres avec les étudiants sont encore aujourd’hui un souvenir encore bien ancré dans l’esprit des jeunes de l’époque aujourd’hui septuagénaires. Ils sont même une référence pour toute une génération d’algériens. Ses causeries lui avaient permis de gagner les étudiants et les jeunes à sa cause et les faire adhérer, via des comités à la mise en oeuvre de la révolution agraire et les villages agricoles inscrits dans le sillage de cette dynamique. Cette révolution avait permis de limiter l’exode rural en créant les conditions de vie meilleures pour les agriculteurs restés au contact de leurs terres. Mieux encore et malgré les nombreuses critiques qu’on pouvait formuler à l’encontre de cette politique, il faut reconnaitre qu’elle avait permis au pays de limiter certaines importations de produits alimentaires et même de développer certaines filières agricoles à l’instar de l’aviculture entre autres. La politique de l’industrie industrialisante, pensée par Boumediene et mise en œuvre par Belaïd Abdeslam, avait permis de doter le pays de grands complexes industriels à l’image d’El-hadjar, les usines de montage d’équipements électroniques ou encore les raffineries implantées à Arzew et Hassi Messaoud. C’était l’époque des usines clé en main qui avait même permis au pays d’exporter certains de ses produits. Sur le plan diplomatique, la grande victoire de Boumediene est l’accord de paix entre l’Irak et l’Iran en 1973, le sommet des pays Non alignés organisé au Club des pins à Alger (1973)ou encore la création du front du refus après les accords de Camp David (17 septembre 1978) et la normalisation des relations entre l’Egypte et l’entité sioniste, et qui comptait cinq pays (Algérie, Irak, Syrie, Libye, la Mauritanie et l’OLP).
    D’ailleurs on raconte qu’il aurait fait l’objet d’un attentat lors d’une conférence de presse organisée à la fin du sommet de Damas, en utilisant un rayon produit par le flash d’un appareil photo. Aussi farfelue soit cette thèse, ll faut dire que ce fut la dernière sortie du président Boumediene à l’étranger. Il fut l’architecte de l’embargo pétrolier décrété en 1973 par l’OPAEP, contre certains pays qui soutenaient Israël. L’histoire retiendra que lors de la guerre du 6 juin 1973 (Youm Kippour), qui avait permis à l’armée égyptienne de franchir le canal de Suez et de libérer des territoires dans le Sinaï occupé, il s’était rendu en URSS, pour demander aux responsables soviétiques de fournir des armes à l’Egypte ? Il avait même proposé de financer ces achats grâce au budget du deuxième plan quadriennal de développement. Sur le plan politique, les algériens retiendront les grands débats populaires organisés à l’occasion de l’adoption de la charte nationale et la première constitution en 1976. Malgré l’étau de l’ex-SM (sécurité militaire), les débats ont été empreints de démocratie et de liberté sur instruction du président Boumediene qui voulait un véritable débat libre et inclusif.
    Sa mort a poussé de nombreux pans de la société dans une tristesse qui reste encore vivace dans les esprits. Ses funérailles furent un véritable moment de communion entre le peuple et l’esprit du défunt dont la pensée et l’œuvre furent l’objet de conférences, annuelles organisées par l’UNJA, mais qui n’ont jamais pu traduire comme il se doit sa philosophie. L’Algérie toute entière l’avait pleuré. Sa disparition n’a pas ébranlé uniquement les algériens mais tous les mouvements de lutte. Le front du refus qui devait servir de socle pour opposer une véritable opposition à la dynamique de normalisation des pays arabes avec l’entité sioniste, s’est effondré quelques mois plus tard, l’Irak et l’Iran avaient repris la guerre et les mouvements de libération se sont retrouvés orphelins.
    Slimane Ben
    #SaharaOccidental #Maroc #Polisario #WesternSahara #Algérie  #HouariBoumediene
  • Sahara Occidental : Des sanctions africaines s’imposent contre le Maroc

    Non-respect de l’acte constitutif de l’ua

    Des sanctions africaines s’imposent contre le Makhzen
    27 Décembre 2020
    L’ambassadeur sahraoui au Nigéria, Brahim Salem Bousseif a affirmé que l’Union africaine (UA) devrait imposer des sanctions contre le Maroc pour l’amener à respecter l’Acte constitutif de l’UA…
    L’Acte constitutif de l’UA insiste en effet sur le strict respect du principe d’intangibilité des frontières héritées à la colonisation et le non recours à l’usage de la force entre les États membres. « L’Union africaine devrait exercer plus de pression sur le Maroc, pour le forcer à respecter la Charte de l’Union africaine, ou à imposer des sanctions », a indiqué le diplomate sahraoui, dans un entretien au journal nigérian,
    Vanguard. Brahim Salem Bousseif a, en outre, rappelé que le dernier Sommet extraordinaire de l’Union africaine « a demandé au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’amener les deux États membres de l’organisation, à savoir le Sahara occidental et le royaume du Maroc à la table des négociations, pour remédier à la situation et créer les conditions d’un nouveau cessez- le-feu afin de parvenir à une solution juste et durable au conflit ». L’ambassadeur sahraoui à Abuja a, dans ce cadre, condamné l’occupation marocaine du Sahara occidental, ainsi que la récente agression militaire contre des civils sahraouis dans la zone tampon d’El- Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental, suite à la violation de l’accord de cessez-le-feu par le Maroc, estimant que, « la situation actuelle est le résultat de la négligence des Nations unies et de l’aventurisme du régime marocain ». Par ailleurs, l’ambassadeur sahraoui a exprimé « la gratitude du peuple sahraoui envers l’Afrique et ses peuples qui ont compris la quête du peuple sahraoui pour la liberté et soutenu ses droits à l’autodétermination et à l’indépendance, eux qui ont également subi le joug du colonialisme ». Dans son intervention lors du 14e sommet extraordinaire de l’UA, le président de la République, Brahim Ghali avait insisté sur l’impératif de « faire taire les armes au Sahara occidental, à la faveur d’un effort exceptionnel et résolu pour rétablir la sécurité dans la région ».
    Le Président Ghali avait assuré que « la responsabilité est grande, elle exige une position ferme pour faire face à l’agression et àl’expansion marocaine qui menace la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique », invitant l’UA à faire pression sur leMaroc afin de mettre un terme à « l’occupation militaire illégale de pans entiers des territoires sahraouis ». « Membre fondateur de l’UA, et compte tenu de l’extrême gravité de cette nouvelle agression marocaine, la République sahraouie revendique, en urgence, l’obligation pour notre voisin le royaume du Maroc, d’adhérer pleinement aux objectifs et principes de l’acte constitutif qu’il a signé et ratifié », a-t-il plaidé. Cette adhésion, « sans réserve aucune, induit la cessation de l’occupation militaire illégale de toutes les parties du territoire sahraoui », a-t-il martelé.
    Par : LAKHDARI BRAHIM
    Le Midi Libre, 27 déc 2020
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara #African Union #AU
  • Algérie-Sahara occidental : Une caravane d’aides alimentaires se dirigera le 7 janvier vers les camps des réfugiés sahraouis

    Une caravane d’aides alimentaires au profit des réfugiés sahraouis se dirigera le 7 janvier prochain vers les camps des réfugiés à Tindouf, ont annoncé, ce samedi, des représentants de la société civile et de l’Union des paysans algériens (Unpa) lors d’un sit-in de solidarité avec le peuple sahraoui au siège de l’ambassade sahraouie à Alger. 

    La caravane, composée de 300 tonnes de denrées alimentaires, sera lancée «instantanément à partir de 6 wilayas à savoir Biskra, Oued Souf, Oran, Alger, Ghardaïa et Batna», a indiqué le secrétaire général de l’association de bienfaisance algéro-sahraouie, Abdellah Ghorabi. «Cette opération qui s’inscrit dans l’élan de solidarité du peuple algérien avec le peuple sahraoui, sera accompagnée aussi de plusieurs bénévoles qui procéderont sur place à la réalisation de plusieurs projets d’utilité publique», a indiqué pour sa part, Tahar Chihat, président de la Fédération nationale de la société civile. 
    De son côté, le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (Unpa), Mohamed Alioui, a fait savoir que les «paysans algériens ont adhéré volontiers à cette initiative qui ne sera pas la dernière», rappelant «que la solidarité de l’Algérie avec le peuple sahraoui est une solidarité avec la légalité internationale». 
    Pour le président du Comité national de solidarité peuple sahraoui (Cnsps), Saïd El Ayachi, cette «caravane de denrées alimentaires se veut comme une résistance contre la volonté du Maroc de vouloir affamer le peuple sahraoui afin de le dissuader dans sa lutte pour le recouvrement des ses territoires et son indépendance». Il a rappelé que l’Algérie, qui a toujours affiché sa solidarité et son soutien avec le peuple sahraoui, veillera à ce que «rien ne lui manquera», at-il assuré. 
    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a indiqué quant à lui que cette caravane de solidarité de la société civile algérienne à l’endroit du peuple sahraoui « n’est pas nouvelle». «La solidarité du peuple algérien à tous les niveaux confirme pour la énième fois l’ancrage des valeurs de solidarité, de bienfaisance, de la justice auprès des Algériens à l’endroit de leurs frères sahraouis», a affirmé Taleb Omar, soulignant «que la position et la solidarité des Algériens a un impact des plus positifs auprès des Sahraouis».
    L’Echo d’Algérie; 28 déc 2020
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara #Algérie
  • Sahara Occidental-Palestine: Le pacte scellé de deux colonisateurs

    FACE AUX RÉSISTANCES DES PEUPLES PALESTINIEN ET SAHRAOUI : Le pacte scellé de deux colonisateurs

    En acceptant de sortir les relations, entre le royaume chérifien et l’entité sioniste, de l’ombre, le roi Mohammed VI n’a fait qu’échanger l’acceptation par les États-Unis de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc, contre l’acceptation du souverain marocain de l’occupation israélienne de la Palestine, posture toutes les deux contraires et en violation du droit international.
    Si du côté d’une large opinion marocaine, les condamnations et les dénonciations de ce qu’il est qualifié, non seulement, au Maroc, de « une trahison » du royaume chérifien de la cause du peuple palestinien et de posture de Rabat en violation marocaine, les capitales, les ONG ainsi que les Institutions internationales et continentales affirment que les positions de Rabat comme de l’Administration américaine « n’ont aucune valeur juridique ». Tout comme l’annonce en grande pompe par le président américain sortant, Donald Trump, « El-Qods capitale d’Israël » n’a pas été pour faire renoncer les palestiniens à leur combat libérateur, à Ghaza, Cisjordanie, et dans les territoires occupés en 1948, par divers moyens, la reconnaissance par Trump de la « marocanité » du Sahara occidental n’ayant non seulement « aucune valeur juridique», comme l’a affirmé le professeur Jacob Mundy, agrégé d’études sur la paix et les conflits à l’université de Colgate (États-Unis), dans une tribune publiée dans le Washington Post, mais sans impact sur le traitement de la question sahraouie, au Conseil de sécurité. 
    Par les déclarations successives en réaction à l’annonce en question de Trump, de Moscou à Berlin, de Londres à Oslo, d’ Addis-abbeba à Pretoriat, d’Alger à Sidney, et de l’Asie à l’Amérique Latine, l’annonce de Trump au profit de la colonisation marocaine au Sahara occidental « est une violation du droit international ». Plus récemment encore, la délégation diplomatique allemande aux Nations unies (ONU) a mis en garde contre l’annonce des États-Unis. Déclarant qu’ « être porte-plume vient avec de la responsabilité » l’ambassadeur allemand Christoph Heusgen souligne que « cela s’accompagne d’un engagement fort pour résoudre un problème » insistant qu’ « il faut être juste, il faut être impartial, il faut avoir à l’esprit l’intérêt légitime de toutes les parties » et d’affirmer « il faut agir dans le cadre du droit international ».
    « Les États-Unis dépassent le cadre du droit international »
    Un droit international sur la base duquel les États Unis, comme le royaume marocain n’ignorent pas qu’il consacre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, lequel est incontournable au Sahara occidental, question de décolonisation inscrite à l’ONU. Le représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov, a de son côté, réaffirmé la position de Moscou sur le Sahara occidental, exprimée, le 11 décembre dernier, en réaction de l’annonce, la veille, du président américain, Donald Trump, sur le conflit opposant le Front Polisario au Maroc. Mikhaïl Bogdanov affirme que «les États-Unis avaient dépassé le cadre du droit international en reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental » et de souligner que «tout ce que les Américains viennent de faire est une décision unilatérale » qui dépasse absolument, poursuit-il, « le cadre du droit international et des résolutions du conseil de sécurité de l’Onu que les États-Unis ont eux-mêmes appuyées», a-t-il souligné. Si pour Israël la sortie de la clandestinité de ses relations avec le royaume chérifien lui a été bénéfique, sur fond des dessous du « deal du siècle », de son plan d’extension de ses colonies, rendant impossible l’édification d’un État palestinien ayant pour capitale El-Qods, le Maroc espère faire perdurer sa présence illégale au Sahara occidental à travers un rôle plus pesant des lobbies sionistes et par un éventuel rôle américain au Conseil de sécurité, en violation du droit international, suite à l’annonce de Trump, en phase de quitter le 20 janvier prochain la Maison Blanche. 
    Dans sa tribune, parue à Washington Post, «Les Etats-Unis ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, voici ce que cela signifie», le Professeur Mundy estime que « tout comme pour la reconnaissance de l’administration Trump du contrôle d’Israël sur le Golan et sur El-Qods occupé, la proclamation de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental n’aura aucune valeur juridique et ne changera en rien le statut de ce territoire que la Cour internationale de justice ainsi que la Cour européenne, l’Union africaine et l’ensemble des résolutions pertinentes de l’ONU considèrent occupé ». Une occupation qui a perduré dans le temps, mettant l’ensemble de la région dans des risques d’instabilité, en raison de la persistance du Maroc à refuser d’y renoncer, par l’acceptation du référendum, comme le stipule la légalité internationale, pour une question de décolonisation. Il est à rappeler que l’annonce de Trump a été faite, moins d’un mois après la reprise, le 13 novembre dernier, de la guerre entre le Maroc et l’armée de libération du peuple sahraoui (ALPS), suite à la violation par l’armée marocain de l’Accord de cessez-le-feu de l’ONU, signé en 1991 entre les deux parties précitées.
    Karima Bennour
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara
  • Sahara Occidental : Des cantonnements des FAR attaqués par l’armée sahraouie

    Plusieurs positions de l’armée d’occupation marocaine ont été attaquées avant-hier par des unités de l’armée populaire de libération sahraouie. Ces cibles étaient localisées tout au long du mur de la honte qui partage le Sahara occidental. 

    Du côté marocain, le palais royal a imposé le black-out médiatique sur tout ce qui se passe sur le front. L’interdiction est totale sur toute diffusion des informations relatant les combats ou rapportant des témoignages. Les autorités marocaines refusent d’apporter la moindre clarification sur des cas de décès ou de blessés parmi ses soldats auprès de leurs familles. Des témoignages font état toutefois de plusieurs évacuations d’officiers et de militaires des FAR dans des hôpitaux situés au sud du territoire marocain. 
    Pour sa part, le ministère de la défense sahraouie a précisé dans son communiqué militaire n 43, que «l’Armée sahraouie a ciblé des positions de l’armée d’occupation dans les zones d’Adhim Oum el Djeloud dans le secteur d’Aoussard et dans la zone de Kelb Adlim dans le secteur de Tachla». 
    Les attaques de l’APLS ont également touché les positions de l’occupant dans la région de Tenyalik dans le secteur al-Bikari. Vendredi, les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie ont bombardé, les bases des soldats d’occupation dans les zones Ros El Ferarin dans le secteur Es-Smara et à Tandekma dans le secteur El Bikari», indique le communiqué. «D’autres bombardements ont visé les positions des forces ennemies dans la zone d’al-Feiyin dans le secteur El Fersia «, a-t-on ajouté. 
    Le ministère de la Défense sahraouie a souligné que les «attaques des combattants de l’Armée populaire de libération sahraouie ont continué de cibler les sites des soldats d’occupation, qui ont subi davantage de pertes en vies humaines et en matériel le long du mur de le honte». Sur le plan diplomatique, les observateurs attendent toujours deux actions d’envergure qui pourront changer la donne dans la région. La première devrait venir du SG de l’ONU, qui est interpellé depuis deux ans pour désigner rapidement un envoyé spécial pour la région. Cette initiative est primordiale, car elle permettra de relancer les négociations, et le processus menant à la concrétisation des résolutions onusiennes. 
    La seconde action est attendue de la part du Conseil de paix et sécurité de l’Union Africaine, qui prévoit une réunion d’urgence sur la question. Des membres de l’instance panafricaine insiste sur le rétablissement du cessez-le-feu sur de nouvelles bases, autres que celui de 1991, et l’entame de pourparlers entre la RASD et le Maroc. 
    Mohamed K. 
    Le Jeune Indépendant, 27 déc 2020
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara