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  • Sahara Occidental, L'ambassadeur sahraoui au Nigeria : «L'Union africaine doit imposer des sanctions contre l'occupant»

    L’ambassadeur sahraoui au Nigeria, Brahim Slem Buseif, a affirmé que l’Union Africaine (UA) devrait imposer des sanctions contre le Maroc pour l’amener à respecter l’Acte constitutif de l’UA qui insiste sur le strict respect du principe d’intangibilité des frontières héritées à la colonisation et le non recours à l’usage de la force entre les Etats membres.

    «L’Union africaine devrait exercer plus de pression sur le Maroc pour le forcer à respecter la Charte de l’Union africaine, ou à imposer des sanctions», a indiqué le diplomate sahraoui dans un entretien au journal nigérian «Vanguard».
    M. Brahim Salem Buseif a, en outre, rappelé que le dernier Sommet extraordinaire de l’Union africaine «a demandé au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’amener les deux Etats membres de l’organisation, à savoir le Sahara occidental et le Royaume du Maroc, à la table des négociations, pour remédier à la situation et créer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu afin de parvenir à une solution juste et durable au conflit».
    L’ambassadeur sahraoui à Abuja a, dans ce cadre, condamné l’occupation marocaine du Sahara occidental ainsi que la récente agression militaire contre des civils sahraouis dans la zone tampon d’El-Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental, suite à la violation de l’accord de cessez-le-feu par le Maroc, estimant que «la situation actuelle est le résultat de la négligence des Nations unies et de l’aventurisme du régime marocain».
    Par ailleurs, l’ambassadeur sahraoui a exprimé «la gratitude du peuple sahraoui envers l’Afrique et ses peuples qui ont compris la quête du peuple sahraoui pour la liberté et soutenu ses droits à l’autodétermination et à l’indépendance, eux qui ont également subi le joug du colonialisme».
    Dans son intervention lors du 14e Sommet extraordinaire de l’UA, le président sahraoui Brahim Ghali avait insisté sur l’impératif de «faire taire les armes au Sahara occidental, à la faveur d’un effort exceptionnel et résolu pour rétablir la sécurité dans la région».
    Le Président Ghali avait assuré que «la responsabilité est grande, elle exige une position ferme pour faire face à l’agression et à l’expansion marocaine qui menace la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique», invitant l’UA à faire pression sur le Maroc afin de mettre un terme à «l’occupation militaire illégale de pans entiers des territoires sahraouis».
    «Membre fondateur de l’UA, et compte tenu de l’extrême gravité de cette nouvelle agression marocaine, la République sahraouie revendique, en urgence, l’obligation pour notre voisin le Royaume du Maroc, d’adhérer pleinement aux objectifs et principes de l’acte constitutif qu’il a signé et ratifié», a-t-il plaidé.
    Cette adhésion, «sans réserve aucune, induit la cessation de l’occupation militaire illégale de toutes les parties du territoire sahraoui», a-t-il martelé.
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara
  • Sahara Occidental / Agression contre des militants sahraouis : Journalistes et écrivains condamnent

    La Ligue des journalistes et écrivains sahraouis en Europe a condamné fermement l’agression barbare contre des militants sahraouis à Layoune et Boudjdour occupés par les forces de l’occupation marocaine, affirmant sa solidarité inconditionnelle avec toutes les victimes de la machine de répression marocaine.

    Dans un communiqué rendu public vendredi, la Ligue a dénoncé l’agression de la militante pour les droits de l’homme Sultana Khaya à la ville de Boudjdour occupée, appelant l’ONU à travers la Minurso et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ainsi que les organisations internationales des droits de l’homme à dépêcher des missions d’enquête sur les crimes horribles de l’occupant marocain commis contre les Sahraouis désarmés dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    «Des militantes sahraouie sont sorties mercredi à Layoune occupée pour manifester pacifiquement et réclamer l’organisation d’un référendum d’autodétermination libre et régulier», indique le communiqué.
    Et d’ajouter que le domicile de Khaya Sultana a fait l’objet d’une perquisition violente de la part de la police de l’occupation, ce qui a causé à elle et à sa soeur de graves blessures.
    La Ligue a également estimé que ces agressions criminelles ciblant les Sahraouis dans les territoires occupés témoignaient d’une politique systématique visant l’extermination des Sahraouis.
    Devant cette série d’agressions barbares de l’occupation marocaine contre les civils sahraouis, La ligue a appelé l’ONU à honorer ses engagements et ses promesses en mettant un terme aux pratiques du Royaume dans le Sahara Occidental. Elle a également exhorté le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à assumer ses responsabilités en prenant des mesures urgentes pour protéger les civils sahraouis qui souffrent des affres de l’occupation depuis plus de quatre décennies.
    La Ligue a aussi appelé les organisations et les instances internationales des droits de l’homme à dépêcher des missions pour s’enquérir de la situation des droits de l’homme dans la partie occupée du Sahara Occidental.
    Enfin, la même Ligue a exhorté les centres médiatiques et les médias nationaux à adhérer à la campagne internationale pour revendiquer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et dénoncer les pratiques de l’occupation marocaine au Sahara occidental.
    El Moudjahid, 27 déc 2020
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara
  • Sahara Occidental : « Le Maroc ne parviendra jamais à faire exclure la RASD de l’UA »

    Depuis quelques années le débat sur la possibilité que le Maroc parvienne à faire exclure la République arabe sahraouie démocratique de l’Union africaine ne cesse pas. En 2018, le royaume de Mohamed VI a affiché ses ambitions d’aller vers le dépôt d’une motion d’exclusion de l’UA à l’encontre de la RASD.

    Dans une déclaration à Dzair Tube, une source diplomatique algérienne, a démenti catégoriquement, la « teneur de toute discussion sur la possibilité de faire exclure la RASD de l’Union Africaine ». Car cette république démocratique occupée par le Maroc « est membre fondateur de l’UA, contrairement au Royaume marocain qui l’a rejoint en juillet 2017», a tenu à expliquer la même source.
    Selon notre source, « il est impossible à Rabat de faire pression pour suspendre l’adhésion à la RASD en introduisant des amendements constitutionnels à l’UA (exigeant une majorité des deux tiers), car elle devra faire face à une bataille féroce avec des pays qui soutiennent fermement le Sahara occidental, comme l’Algérie, le Nigéria, l’Afrique du Sud et de nombreux pays de l’Afrique australe ».
    La réadmission du Maroc par l’UA, poursuit notre source « a été saluée tant par la RASD que par l’Algérie, puisque les deux Républiques considèrent ce fait comme une reconnaissance implicite par Rabat de ses frontières internationales sans le Sahara occidental ». Elles décrivent la décision de Rabat, souligne notre source, « comme étant une preuve d’échec de ses manœuvres d’obstruction aux Nations Unies pour parvenir à une solution à la question sahraouie à travers laquelle elle impose ses propres conditions ».
    Conclusion en tant que membre de l’UA, le royaume de Mohamed VI « est tenu de reconnaitre la RASD ».
    « C’est plutôt le Maroc qui serait exclu de l’UA » :
    Lors de son intervention sur la chaine BBC sur la possibilité que le Maroc atteigne l’objectif de faire exclure la RASD de l’UA, le dirigeant du front Polisario, Bachir Mustapha Sayed a dit qu’il « s’agit d’un rêve qui ne se réalisera jamais ».
    « C’est plutôt le Maroc qui sera suspendu lors du prochain sommet », a clamé le même responsable sahraoui. « Soit il sera exclu, soit mis à la porte de la suspension », a-t-il ajouté.
    Dans ce sens, Mustapha Sayed a tenu à souligner que le Polisario « fait actuellement face à un pays qui le dépasse des centaines de fois en terme de capacité et d’expérience », accusant le Maroc de « verser dans la politique du chantage pour assurer sa présence sur l’échelle internationale en influant sur les Etats faibles ».
    Dzair-tube, 26 déc 2020
    #SaharaOccidental #Polisario #WesternSahara #Maroc #Morocco #Marruecos  #UnionAfricaine #UA
    • Sahara Occidental : Mensonges et contre-vérités

      PAR Zenan Mohamed Brahim, représentant du front Polisario en Slovénie

      Le représentant du Front Polisario en Slovénie, Zenan Mohamed Brahim a répondu, avec preuves à l’appui, au directeur de l’Institut international d’études sur le Moyen-Orient et les Balkans (IFIMES), Bakhtyar Aljaf dont l’analyse sur le conflit du Sahara Occidental est truffée de coquilles, voire de contre-vérités, intitulée «2020 Morocco-Western Sahara : un des conflits les plus anciens d’Afrique au bord d’une nouvelle guerre ?
      Dans cette réponse plusieurs questions ont été avancées sur la légitimité de l’indépendance du Sahara occidental, au premier paragraphe sous-titré «Les droits historiques du Maroc sur le Sahara occidental», IFIMES écrit : «Le Maroc a des droits historiques sur la région du Sahara Occidental qui remontent à plusieurs siècles», l’on se demande d’où et comment le centre slovène d’études a pu déterrer ces prétendus droits historiques que le Maroc en manque d’arguments découvre très tardivement dans cette analyse en ce XXIe siècle.
      Très sommairement, il y a lieu de rappeler, à ce titre, les nombreux témoignages des explorateurs et historiens occidentaux, notamment Portugais, Britanniques, espagnols, français, qui ont parcouru la région de long en large depuis le XVIe siècle, affirmant clairement que le Maroc n’a jamais exercé sa souveraineté sur le Sahara occidental. D’ailleurs, les Sultans marocains eux-mêmes reconnaissent cet état de fait. En effet, le Sultan du Maroc, Sidi Mohamed Ben Abdallah écrivit en mai 1767 au Roi Carlos III d’Espagne «Sa Majesté impériale (du Maroc) n’a pas d’opinion à formuler sur la traite que sa Majesté catholique (d’Espagne) souhaite établir au sud de l’Oued Noun car son autorité ne s’étend pas jusque là et par conséquent ne peut assumer la responsabilité des heurts et accidents qui peuvent s’y produire».
      L’Oued Noun marque la frontière méridionale du Maroc et se trouve à plus de 200 km de la frontière du Sahara occidental. Cette délimitation des frontières du Sahara Occidental est aussi soutenue et renforcée par les différents traités et conventions signés par les puissances coloniales de l’époque-France et Espagne fixant le pourtour des frontières actuelles du Sahara occidental, notamment les conventions de Paris du 27 juin 1900 et du 3 octobre 1904, ainsi que celle de Madrid du 27 novembre 1912.»
      Fermons cette parenthèse sur la littérature historique et tenons-nous seulement aux faits récents qui meublent de nos jours les manuels de l’histoire contemporaine :
      *La Cour internationale de justice (CIJ) qui regroupe d’éminents juristes reconnus pour leur probité intellectuelle, après avoir publié une dizaine de tomes volumineux sur la question sahraouie, en présence d’une panoplie d’avocats marocains, mauritaniens et espagnols et en l’ absence d’une représentation des Sahraouis, a rendu le 16 octobre 1975 son verdict solennel, affirmant sans ambages que «les renseignements et informations portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté entre le Maroc et le Sahara occidental d’une part ou avec l’ensemble mauritanien d’autre part, de nature à modifier l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU relative au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et que par conséquent le peuple sahraoui a droit l’autodétermination».
      *Depuis 1963, l’ONU a inscrit à son agenda le territoire du Sahara Occidental comme territoire non autonome et n’a cessé de réaffirmer résolution après résolution le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination. La quatrième commission de décolonisation a réitéré ce droit imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination et que le Sahara occidental figure toujours sur la liste des territoires non autonomes. D’ailleurs ce n’est pas sans raison que l’ONU a dépêché dans le territoire sa MINURSO (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental) en vertu du plan de paix qu’elle a signé conjointement en 1991 avec le Front Polisario et le Royaume du Maroc.
      *Le conseiller juridique du Secrétaire Général de l’ONU, Hans Corell, a publié en 2002 l’avis consultatif de l’ONU sur l’Etat du Sahara Occidental, affirmant clairement que le Maroc n’a aucun droit de souveraineté sur le Sahara Occidental, que l’Espagne reste, au vu des Nations unies et du Droit international, la puissance administrant du territoire et que les richesses sahraouies relèvent de la souveraineté du seul peuple sahraoui représenté par le Front Polisario.
      *La Cour de Justice de l’Union européenne a, elle aussi, rendu publique deux sentences, on ne peut plus claires, en 2016 et 2018 confirmant le caractère distinct et séparé du Sahara occidental et du Maroc et attirant l’attention sur l’interdiction d’exploiter les ressources naturelles du Sahara occidental sans le consentement préalable du peuple sahraoui.
      *La présence la République sahraouie à l’Union africaine siégeant aux côtés du Maroc avec les mêmes droits et devoirs et entretenant des relations diplomatiques suivies avec de nombreux pays dans le monde, est un coup dur qui enterre définitivement les prétendus droits historiques du Maroc, si besoin est.
      Aucun pays dans le monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental y compris ceux-là mêmes qui financent sa guerre d’agression contre le peuple sahraoui.
      Mais ce que beaucoup de monde ignore malheureusement, c’est que le Maroc a toujours été et demeure une source d’instabilité dans la région.
      Au lendemain de l’indépendance de la Mauritanie en 1960, il l’a revendiquée au nom des mêmes droits historiques. Trois années plus tard, brandissant le leitmotiv des supposés droits historiques, il poignarda dans le dos l’Algérie alors sortie exsangue d’une longue guerre de libération. Outre les points susmentionnés, des interrogations s’imposent d’elles mêmes pour connaître le non-fondé des prétentions marocaines des «droits historiques» : Si le Maroc est convaincu de la marocanité du Sahara Occidental, pourquoi alors le partager avec la Mauritanie suite aux accords tripartites de Madrid en novembre 1975 ? Il a agi tout simplement comme les anciennes puissances coloniales qui ont divisé, partagé les pays et peuples d’Afrique selon une règle de géométrie qu’aucun mathématicien ne peut comprendre ni imaginer. Si le Maroc est fort du bien-fondé de ses «droits historiques», pourquoi s’oppose-t-il au référendum d’autodétermination qu’il a pourtant accepté en vertu de l’accord de paix signé avec le Front Polisario en 1991 sous les auspices de l’ONU ? Si le Maroc est convaincu de la marocanité de ce qu’il appelle ses «provinces du Sud», pourquoi refuse-t-il leur accès aux observateurs internationaux ?
      Au paragraphe II du même libellé, l’institut slovène certifie, non sans zèle, «depuis 1999, lorsque le roi Mohammed VI est monté sur le trône, le Maroc a amélioré les normes des droits de l’homme au Sahara». Mais de quel Sahara s’agit-il ? Si l’institut omet par inadvertance le Sahara Occidental, il serait souhaitable de consulter d’abord les nombreux rapports accablants contre le Maroc des organisations internationales compétentes en matière des droit de l’homme, Amnesty International, Human Right Watch, Kennedy Center… Toutes ces organisations condamnent sévèrement le Maroc pour ses violations continues des droits de l’homme tant en territoires occupés du Sahara Occidental qu’à l’intérieur du Maroc même.
      Tout récemment, l’armée marocaine n’a-t-elle pas tiré le 13 novembre sur des manifestants sahraouis pacifiques à El Guergarat ? L’institut slovène s’est-il inquiété du sort des dizaines de détenus politiques sahraouis qui croupissent dans les geôles marocaines dont plusieurs ont perdu la vie sous la torture et autres traitements dégradants ? Comme institution respectée et respectable, le critère de l’objectivité impose à cette institut slovène d’envoyer une mission en territoire occupé du Sahara occidental pour s’enquérir sur la situation des droits de l’homme et vérifier sur le terrain si réellement le Maroc les respecte ou non.
      Dans d’autres passages, IFIMES prétend que le Maroc a investi de gros moyens financiers pour la modernisation des territoires occupés du Sahara occidental —qu’il s’obstine à désigner de «Sahara» tout court— et d’assurer l’emploi aux résidents-et souligne que n’eût été cet investissement «les habitants de la région ne pourraient pas survivre».
      Pour information à IFIMES qui paraît ignorer la réalité du conflit, le Sahara occidental est un pays très riche en minerais et en poissons pour subvenir aux besoins de ses habitants pour mieux vivre et non survivre. D’aucuns s’interrogent —hormis IFIMES—que le Maroc s’engage à investir des fonds colossaux dans un territoire objet d’un litige international et sur lequel il ne dispose juridiquement d’aucune souveraineté alors que les deux tiers de la population marocaine vit, selon les rapports de la Banque mondiale, au seuil de la pauvreté absolue.
      Durant 45 ans, le Maroc, dans sa trajectoire «modernisatrice», n’a pas pu construire une seule université. Des dizaines d’entreprise ou fermes opérant en territoire occupé, aucune n’appartient à un Sahraoui. Des permis de pêche on n’en n’attribue que moins de 4% aux Sahraouis alors que plus de 95% des prises se font en territoires sahraouis occupés.
      Les Sahraouis sont souvent confinés dans des occupations subalternes pour ceux qui ont le privilège de trouver un travail et représentent moins de 20%. Pour clore ce chapitre, on ne veut pas pour IFIMES que son image soit ternie ou exploitée à dessein par certains médias marocains qui viennent de publier dans leurs colonnes cette analyse, pensant y trouver un semblant de légitimité à l’occupation illégale par le Maroc du Sahara occidental.
      La déontologie et l’éthique exigent de tout centre de notoriété publique comme IFIMES, de consulter tout d’abord les sources dignes de foi, faire des recherches dans les archives universellement reconnues pour fonder ses analyses sur des bases solides, sérieuses et crédibles.
      Z. M. B.
      El Moudjahid, 25 déc 2020
      #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara
      #Palestine #Israël #Normalisation
    • Maroc : L’accord de normalisation signé par le Maroc et les Emirats avec Israël risque d’être annulé, selon le New York Times

      L’accord de normalisation des relations signé par le Maroc et les Emirats arabes unis avec Israël pourrait être abandonné en raison de la nature des contreparties proposées par le président américain sortant Donald Trump, estime le New York Times. 

      « Les contreparties miroitées par l’administration Trump» pour convaincre le Maroc et les Emirats arabes unis «pourraient être, soit rejetées par le Congrès soit abandonnées par l’Administration Biden», explique le journal dans sa livraison du mardi, qui rappelle que Trump avait promis au Maroc la reconnaissance de la prétendue souveraineté sur le Sahara occidental en contrepartie de la normalisation avec Israël au moment où il a promis des chasseurs furtifs F-35 aux Emirats. «Le Sénat a accepté difficilement, la semaine dernière, la vente, aux Emirats arabes unis, de chasseurs furtifs, de drones et autres armes de précision exprimant son inquiétude au sujet de la prolifération des armes dans la région du Golfe. Une décision qui pourrait être annulée si les Démocrates venaient à prendre le contrôle de cette institution (le Sénat)», indique le journal. Il ajoute, à ce propos, que «l’Administration Biden examinera cette décision pour s’assurer que la vente (d’équipements) pour 23 milliards de dollars, aux Emirats arabes unis, ne représentait pas une menace sur l’avantage militaire d’Israël dans la région». Selon le journal américain, la reconnaissance, par Trump, de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental pourrait elle aussi être annulée par le nouveau président qui prendra les commandes du pays à partir du 20 janvier prochain. La raison, explique le New York Times, en est que cette décision va à l’encontre du droit international. «La diplomatie est entièrement basée sur les transactions, mais ces transactions (dont ont bénéficié le Maroc et les Emirats) mettent ensemble des choses qui ne devraient pas être mises ensemble», a déclaré au New York Times, Robert Malley, président de l’ONG, International Crisis Group, un proche d’Anotony Blinken, secrétaire d’Etat à la future administration Biden. Robert Malley a dit s’attendre à ce que l’administration Biden «abandonne, dilue les parties de l’accord de normalisation (avec Israël) qui vont à contresens avec les normes internationales, à l’image de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ou qui sont contraire à la politique américaine comme la vente de F-35 aux Emirats». 
      Le Bundestag allemand tiendra en janvier une session sur le Sahara occidental 
      Le Parlement fédéral allemand (Bundestag) a annoncé la tenue d’une session pour discuter de la question du Sahara occidental le 21 janvier 2021 et voter sur une proposition, présentée au Parlement par le groupe des Verts. Selon un communiqué publié par le Bundestag, cette proposition, enregistrée sous le numéro (8984 /19), qui est accompagnée d’une autre présentée par le parti de gauche (Die Linke), «a pour objectif d’éviter l’escalade militaire et l’aggravation de la situation à El-Guerguarat au Sahara occidental, ainsi que la réactivation du rôle du médiateur des Nations unies dans le conflit», a rapporté mardi l’agence de presse sahraouie SPS.Le même parti avait déjà présenté une proposition en 2019 appelant le gouvernement fédéral à «maintenir un plus grand engagement à promouvoir une solution au conflit au Sahara occidental à travers l’organisation d’un référendum libre et démocratique parrainé par les Nations Unies et à éviter de signer des accords commerciaux avec le Maroc qui incluent le territoire du Sahara occidental parce qu’ils violent le droit international». La proposition des Verts appelle également le gouvernement fédéral «à la nécessité de garantir que les futurs accords avec le Maroc n’incluent pas les territoires ou les eaux territoriales du Sahara occidental, jusqu’à la tenue du référendum d’autodétermination», et hâte les autorités allemande à «renégocier les accords commerciaux existants avec le Maroc et faire pression pour que la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) soit dotée d’un mandat pour surveiller la situation des droits de l’Homme». Il s’agit de la première session du genre tenue par le Bundestag sur le Sahara occidental et fait suite à plusieurs mises en garde de parlementaires et d’hommes politiques allemands sur la situation actuelle, notamment après l’escalade militaire que connaît le territoire depuis le 13 novembre 2020, après la violation marocaine du cessez-le-feu. 
      Manifestation de femmes sahraouies à Laâyoune réprimée violement par les forces d’occupation marocaines 
      Les forces de l’occupation marocaine ont réprimé violemment une manifestation mercredi de militantes sahraouies à Smara dans la ville occupée de Laâyoune pour réclamer la liberté et l’indépendance. Les militantes sahraouies, qui ont participé à la manifestation, ont hissé les drapeaux sahraouis et distribué des centaines de brochures scandant des slogans pour la liberté et l’indépendance, a rapporté l’agence de presse sahraouie (SPS). La manifestation a été violemment réprimée par les forces d’occupation marocaines représentées par la police marocaine en civil et en tenue officielle. Les militantes qui ont participé à la manifestation ont été frappées par des coups de mitraillette et ont subi des insultes, selon la même source. Cette manifestation est intervenue à la lumière de la reprise des affrontements entre les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, après que les forces militaires marocaines ont rompu le cessez-le-feu le 13 novembre dernier en agressant des manifestants sahraouis civils dans la zone tampon d’El-Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental. Elle est survenue également au lendemain de l’officialisation de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste après l’atterrissage, mardi à Rabat, du premier vol commercial en provenance d’Israël aux termes d’un accord violant le droit international et les décisions de l’ONU concernant les causes palestinienne et sahraouie.
      L’Echo d’Algérie, 26 déc 2020
      #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara
      #Palestine #Israël #Normalisation
    • Sahara Occidental : Les familles des 15 jeunes disparus interpellent l'ONU

      Le Comité des familles des 15 Sahraouis enlevés a imputé de nouveau à l’État d’occupation marocain la responsabilité entière et directe de la disparition de leurs enfants depuis le 25 décembre 2005, exigeant, par là même, de dévoiler le lieu où ils se trouvent et les lieux de tous les Sahraouis victimes de disparition forcée. 

      Selon un communiqué rapporté, jeudi, par des sources médiatiques sahraouies et rendu public à l’occasion du 15e anniversaire de leur disparition, le Comité affirme que le classement sans suite de la plainte introduite par les familles contre la marine et la Gendarmerie marocaines, fait de la justice marocaine un complice. En ce sens que cette dernière a procédé à l’enregistrement de la plainte contre X, au lieu de l’enregistrer contre les autorités militaires, contrairement aux souhaits exprimés par les familles dans les déclarations faites lors du dépôt de la plainte. «Devant le refus et la connivence de l’appareil judiciaire marocain et face à la violence institutionnelle à laquelle se livre l’État d’occupation à l’encontre des familles des disparus, le Comité réaffirme son attachement à faire valoir le droit des familles à déposer plainte devant les différents tribunaux et instances judiciaires compétentes», précise-t-on dans le communiqué.
      Les familles soulignent, toutefois, que l’État d’occupation marocain doit assumer sa responsabilité pour le crime perpétré à l’encontre de leurs enfants et dévoiler le lieu où ils se trouvent, ainsi que les lieux de tous les Sahraouis victimes de disparition forcée depuis l’invasion marocaine du Sahara Occidental en 1975. Et de réaffirmer la poursuite de leur lutte pour connaître le sort de tous les disparus au Sahara Occidental, ainsi que leur estime pour toutes les personnes solidaires avec leur lutte.
      De même qu’elles réitèrent leur appel à la communauté internationale, en vue de mettre un terme à son silence face aux graves violations des droits de l’Homme perpétrées par le régime marocain contre les civils sahraouis dans les territoires occupés et à œuvrer à assurer l’existence d’un mécanisme international indépendant en vue de surveiller et protéger ces droits.
      Dans leur message à l’occasion du 15e anniversaire de leur enlèvement, les mères des kidnappés ont appelé les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à intervenir auprès des autorités marocaines, afin de faire la lumière sur le sort de leurs enfants. Elles ont en outre regretté l’absence d’une réaction de la part de la communauté internationale, notamment les organisations de défense des droits de l’Homme, face à la disparition de leurs enfants depuis 15 ans. «Alors que le monde célèbre le Nouvel An, les familles des kidnappés sahraouis reçoivent le 15e anniversaire de leur enlèvement comme un horrible souvenir car nous rappelant le cauchemar de la disparition de nos enfants en 2005, lequel a coïncidé avec le soulèvement pour l’indépendance qui a éclaté dans diverses villes du Sahara Occidental, soumis à l’occupation marocaine», a ajouté le message. En décembre 2005, rappelle-t-on, quinze jeunes Sahraouis avaient été portés disparus aux côtes sahraouies. 
      Tags : #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara

    • Sahara Occidental : Un média algérien filme une attaque sahraouie dans le secteur du Mahbes (vidéo)

      Pour la première depuis la rupture du cessez-le-feu par le Maroc dans la région d’El Guerguerate, la presse internationale est invitée à témoigner des attaques de l’armée sahraouie contre des positions marocaines situées dans le mur de la séparation et de la honte. 

      Des journalistes de la Chaîne 3 de la télévision algérienne ont eu l’occasion de voit et filmer in situ une attaque des combattants sahraouis contre des unités marocaines retranchées derrière les sables qui couvrent le mur de défense dans la région du Mahbes. 
      [youtube https://www.youtube.com/watch?v=ZpqJgmftaTg]
      L’attaque sahraouie a visé le 40ème bataillon d’infanterie, la 22ème et 23ème base de soutien et la sonnette 211. 
      Trois attaques consécutives ont été organisées par les combattants sahraouis en présence des journalistes et des caméras algériennes. Pendant une de ces attaques, le bombardement des objectifs ennemis a duré près de deux heures. 
      Pour rappel, les autorités marocaines tentent d’empêcher toute visibilité à la guerre qui a repris le 14 novembre 2020.
      #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara
    • Maroc : M6 cherche réconfort dans les propos de l’ambassadeur US à Rabat

      FACE À UNE OPINION MAROCAINE HOSTILE AUX RELATIONS MAROC-ISRAËL : M6 cherche réconfort dans les propos de l’ambassadeur US

      L’ambassadeur américain au Maroc, David T. Fischer, a exprimé son espoir de voir l’officialisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv contribuer à « mettre fin au conflit israélo-palestinien », dira, ce jeudi, cet ex-homme d’affaires de vocation, faut-il le souligner.
      Ce qui est en opposition, la communauté internationale et l’opinion mondiale incombent la responsabilité de l’échec de voir le peuple palestinien édifier son État Indépendant face au refus des autorités israéliennes. Alors que le président américain sortant, Donald Trump, a été le maître du jeu, non sans le rôle central, des responsables de l’entité sioniste de souffler et de tenter d’enterrer l’idée de voir le peuple palestinien se libérer du joug colonial israélien, à travers son plan « le deal du siècle », l’ambassadeur américain, David T. Fischer, use d’un langage diplomatique pour berner l’opinion marocaine. Déclarant qu’à travers l’officialisation des relations entre le royaume marocain et Israël, il espère que cela permettra de voir « la solution à deux États (Israël et la Palestine : NDLR) », le locataire de l’ambassade US au Maroc n’écarte pas la possibilité de voir « une autre solution » se profiler, sans aller jusqu’à révéler ses contours. 
      Ignorant que des années, depuis la normalisation des relations avec l’Égypte, durant la présidence d’Anouar El-Sadet, puis la Jordanie, durant le règne de Hussein, père du Roi Abdellah, miroitant les perspectives de voir le conflit israélo-palestinien se régler et les problèmes économiques de l’Égypte et de la Jordanie s’améliorer, le même discours américain et israélien refait surface, des décennies après, pour tenter en vain de leurrer l’opinion marocaine, qui voit dans l’officialisation des relations Maroc-Israël, « une trahison du peuple palestinien, de la cause palestinienne et l’abondon d’El-Qods ». Ne perdant pas de vue les conséquences du refus du peuple égyptien, des Accord de Camp David, depuis leur conclusion, entre l’ex-président égyptien, Sadat et Israël à ce jour, ainsi que les jordaniens, suite aux accords de Oued Araba, en plus de la persistance des palestiniens à mener leur combat libérateur, même après les Accods d’Oslo, favorable à l’occupant israélien, l’ambassadeur américain, David T. Fischer mise sur le rôle du Palais royal et son Makhzen, pour faire éloigner l’impact du refus des marocains d’avoir des relations avec l’entité sioniste, sur le plan israélo-américain, via Rabat, visant l’Afrique en général, et particulièrement sa partie Nord-africaine, en raison, de sa position géostratégique, sur fond de ses ressources naturelles et des voies d’approvisionnement et d’acheminement des sources énergétiques, pour ne citer qu’eux.
      Un homme d’affaires pour discourir des questions internationales encadrées par les textes et la Charte de l’ONU
      Pensant être plus convaincant que celui qui l’a nommé, à son poste, le président américain, Donald Trump, lequel a reçu une avalanche, y compris de son camp, de ses partenaires de Washington, sur les questions internationales et de surcroît de la communauté internationale et des pays membres de l’ONU. Le diplomate américain, qui est arrivé au Maroc, la veille du 21 janvier dernier, de sa prestation de serment, le 23 du même mois, au poste d’ambassadeur US au Royaume chérifien, a repris les propos de son président sortant, Donald Trump, pour rassurer, ne serait-ce un peu, le Palais royal, à leur tête le Roi, de la solidité de la posture américaine annoncée par celui qui prépare ses valises pour quitter le bureau ovale, avant le 20 janvier prochain. 
      Ficher reprend l’annonce de Trump, au monde, du 10 décembre dernier, dans une série de tweet, qu’il reconnait « la marocanité » du Sahara occidental, en violation du droit international, comme il avait, auparavant annoncé, décembre 2017, « El-Qods capitale d’Israël », en violation non seulement de la légalité internationale mais aussi de toute perspective de règlement du conflit israëlo-palestinien. Il est à rappeler, que dans la lettre de réaction , du Roi Mohamed VI, en 2017, à l’annonce de Trump, sur el-Qods, le document a été en premier temps, non sans hasard, publié par la chaîne de l’entité sioniste I24, avant même l’agence de presse officielle du Palais royal, la MAP. Homme d’affaires et dirigeant d’entreprise, David T. Ficher est connu pour être un donateur distingué, il est à se demander s’il a eu à débourser de l’argent, pour amener Rabat, à précipiter son pas vers l’officialisation de ses relations avec l’entité sioniste, en plus de l’annonce de Trump sur le Sahara occidental, en violation, faut-il le rappeler, de la légalité internationale. Il n’est pas à écarter que , l’homme d’affaires mise, par sa sortie médiatique, à propulser ses affaires, par les offres de l’occupant marocain, dans son exploitation illégale des richesses du Sahara occidental, au profit notamment de cet ex-Président et Directeur général de Suburban Collection Holdings, un conglomérat privé constitué de l’un des plus grands groupes américains de la concession automobile aux États Unis. 
      Pour cet ex-conseiller auprès de sociétés multinationales de fabrication d’automobile, nommé, janvier dernier, ambassadeur américain au Maroc, ne peut qu’ignorer que les annonces en question, par son pays et son président Trump, s’agissant d’el-Qods ou du Sahara occidental, n’impactent nullement la nature juridique de ces questions. Par contre elles ont eu le mérite de montrer le refus catégorique de la communauté internationale, dont les pays Membres du CS et l’opinion internationale de toute violation du Droit internationale et des textes de la Charte onusienne. À cela s’ajoute la détermination et la volonté, encore réaffirmées, des peuples palestinien et sahraoui, contre les pires systèmes politiques de nos jours, après l’esclavagisme, le colonialisme et l’apartheid.
      Karima Bennour
      #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara #Palestine #Israël #Normalisation
    • Sahara occidental: L’UA va engager le Maroc et la RASD à «préparer les conditions d’un cessez-le-feu»

      L’Union africaine (UA) a demandé au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’engager le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), de «préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu», devant aboutir à une solution assurant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.

      La décision finale adoptée par le 14e Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, le 6 décembre, sur le thème «Faire taire les armes», demande au CPS d’«apporter les contributions attendues de l’Union africaine en appui aux efforts de l’ONU et conformément aux dispositions pertinentes de son protocole», d’engager les deux parties au conflit, qui sont toutes deux des Etats membres de l’UA, à faire face à la situation actuelle afin de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution juste et durable du conflit».
      Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA appellent en outre à la «redynamisation du mécanisme de la Troïka» conformément à la décision 693 (31) (UA/Assemblée). Ils ont, par ailleurs, exprimé leur «profonde préoccupation face à l’escalade des tensions militaires entre le Royaume du Maroc et la République sahraouie survenue à El-Guerguerat», zone tampon du Sahara occidental entraînant la violation de l’accord de cessez-le-feu de 1991, notamment l’Accord militaire numéro 1, et «la regrettable reprise de la guerre, en conséquence». 
      Insistant sur une solution qui ouvre la voie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, demandent en outre dans leur décision finale, au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de «nommer un nouvel Envoyé spécial pour le Sahara occidental», devant contribuer à la reprise du processus politique, à l’arrêt depuis la démission de l’ancien émissaire, l’Allemand, Horst Köhler, en mai 2019, pour des raisons de santé. 
      Le 14e Sommet extraordinaire de l’UA sur «Faire taire les armes», avait décidé rappelle-t-on de réinscrire la question du Sahara occidental dans l’agenda du CPS de l’Union Africaine pour donner un «nouveau souffle» à ce dossier. 
      Par ailleurs, le communiqué final (Déclaration de Johannesburg) demande au CPS de l’UA avec le soutien du Président de la Commission de l’UA et le Groupe des Sages, de «veiller au strict respect de l’Acte constitutif de l’UA et du Protocole relatif à la création du CPS et d’autres Cadres politiques pertinents, et d’apporter une réponse rapide aux crises latentes sur le continent, afin d’éviter une escalade vers un conflit violent». 
      A cet égard, souligne le texte, il est nécessaire de «mandater le CPS de nommer et pointer du doigt les acteurs qui nient les crises émergentes, tel que prévu par la Feuille de route principale de l’UA sur l’initiative +Faire taire les armes+ et d’achever le processus de développement d’une plateforme/cadre d’engagement entre le CPS et les Etats membres dans les situations où une crise latente surgit». Et pour un continent exempt d’armes, les dirigeants de l’UA ont décidé de réaffirmer «la primauté des solutions politiques et du règlement pacifique de tous les conflits», et d’appliquer pleinement toutes les dispositions des accords de paix signés, en vue de faciliter des solutions amiables et durables aux conflits/crises sur le continent».
      APS
      #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara
    • Sahara Occidental : L’armée sahraouie poursuit ses attaques contre les positions marocaines

      Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre des positions de l’armée de l’occupation marocaine au long du mur du sable qui partage le Sahara occidental, indique un communiqué du ministère de la Défense sahraouie.

      L’Armée sahraouie a ciblé les positions de l’armée marocaine dans plusieurs régions dans les secteurs d’El Farsia et Tachla.
      Les attaques de l’APLS ont également touché les régions de Sebkha El Akriche dans le secteur de Semara, Alfin (EL Farsia), ainsi que Chaydamia dans le secteur de Mahbas et Rous Essabti dans le même secteur, ajoute la même source.
      APS
      #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara