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  • Corruption au sein de l’Union européenne: un million et demi d’euros? Sans doute qu’un début, estime Vincent Van Quickenborne

    Corruption au sein de l’Union européenne: un million et demi d’euros? Sans doute qu’un début, estime Vincent Van Quickenborne

    Tags : Parlement Européen, Maroc, Catar, Eva Kaili, corruption, Pier Antonio Panzeri,

    Corruption au sein de l’Union européenne: un million et demi d’euros? Sans doute qu’un début, estime Vincent Van Quickenborne
    Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, s’attend à ce que les sommes en jeu dans l’enquête en cours sur des faits de corruption par le Qatar dépasse le million et demi d’euros dont parle le parquet fédéral jusqu’à présent.

    L’enquête qui a mené à l’arrestation de quatre personnes, dont une des vices-présidentes du parlement européen et un ancien député européen, est en cours depuis un certain temps, a reconnu le ministre.

    Ainsi que l’ont indiqué Le Soir et De Standaard, la Sûreté de l’Etat est à l’origine de l’affaire. Le service de renseignement belge avait déjà investigué ces soupçons de corruption avec les services d’autres pays, selon le ministre.

    Selon Le Soir, il est question d’une visite furtive -une information déjà entendue mardi de source non confirmée- au domicile de l’ancien député Antonio Panzeri, l’une des personnes sous mandat d’arrêt.

    Le Qatar n’est pas seul en cause, à entendre le ministre. Des médias évoquaient dans la matinée le Maroc. Le ministre n’a pas cité l’Etat en question mais a expliqué que, dans le passé, celui-ci avait été mentionné pour des cas d’immixtion dans les affaires belges (il avait notamment été mis en cause pour son ingérence dans le fonctionnement de l’Exécutif des musulmans).

    «Les intérêts peuvent être légion. Pour n’en citer qu’un: les droits de pêche. Dans ce dossier, il pourrait s’agir d’une immixtion par corruption. Ce sont des charges extrêmement sérieuses», a-t-il ajouté.

    Dans le passé, un accord de pêche conclu entre l’UE et le Maroc avait été contesté parce qu’il était susceptible de s’appliquer au Sahara occidental, une région dont Rabat revendique la souveraineté.

    Pour le ministre, quoi qu’il en soit, l’affaire en cours est des plus sérieuses. Il l’a comparée au dossier Sky-Ecc, qui a mené à des centaines d’arrestations dans le milieu du trafic de drogue. «Ce dossier pourrait signifier la même chose dans la lutte contre l’immixtion illicite par d’autres Etats», a-t-il dit.

    Et d’ajouter: «Un Etat mafieux commence quand des parlementaires, des élus du peuple, sont corrompus contre de l’argent pour tenir un discours et adopter un comportement de vote déterminé. C’est la fin de l’Etat de droit».

    Le Qatar s’est manifesté auprès de députés belges, notamment par des invitations dans le pays pour y montrer les progrès des droits de l’homme et des travailleurs étrangers. M. Cogolati, qui en a lui-même reçu et les a déclinées, a soumis le cas à la commission fédérale de déontologie. Le ministre de la Justice a indiqué que, selon ses informations, il n’y avait actuellement pas d’enquête ouverte à ce sujet.

    Source : Sudinfo, 14/12/2022

  • Le Maroc réécrit l’histoire de la Coupe du monde africaine

    Tags : Maroc, Coupe du Monde 2022, Mondial 2022, Qatar 2022, Afrique,


    DOHA, 12 décembre (Reuters) – Les équipes africaines ont obtenu plusieurs résultats de taille lors des Coupes du monde, mais rien de comparable au parcours sans précédent du Maroc au Qatar, qui alimente les espoirs d’une plus grande représentation lors des prochains tournois.

    Le Maroc a éliminé la Belgique, l’Espagne et le Portugal – tous classés dans le top 10 mondial – pour devenir la première équipe africaine à atteindre le dernier carré et il a maintenant en ligne de mire le scalp de la France, tenante du titre, mercredi.

    Le Cameroun a surpris l’Argentine, tenante du titre, lors du match d’ouverture de la Coupe du monde 1990 en Italie et a atteint les quarts de finale, tandis que le Sénégal a fait de même avec la France lorsqu’elle a commencé à défendre son titre en 2002.

    La défaite 1-0 de l’Algérie contre l’Allemagne de l’Ouest en 1982 est également l’un des résultats les plus surprenants de l’histoire du tournoi.

    Mais pour le reste, les réalisations du continent dans l’épreuve reine ont été limitées, raison pour laquelle le président de longue date de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou, a mis un frein aux demandes de ses membres pour obtenir davantage de places en phase finale.

    « Nous avons besoin du résultat afin de présenter un dossier solide », a-t-il déclaré à plusieurs reprises lors des réunions de la CAF.

    Sur les 160 matches joués par les équipes africaines à la Coupe du monde, seuls 37 ont été remportés, soit un taux de réussite inférieur à 25 %.

    LES PREMIERS PARTICIPANTS

    L’Égypte a été le premier participant africain en 1934, sous la direction de l’entraîneur écossais James McCrae, mais elle est rentrée chez elle après un seul match, perdu 4-2 contre la Hongrie à Naples.

    La majeure partie de l’Afrique était encore sous domination coloniale lorsque la Coupe du monde a repris après la Seconde Guerre mondiale, mais au fur et à mesure que les pays accédaient à l’indépendance, le nombre de membres de la CAF augmentait et l’Afrique commençait à montrer ses muscles.

    Le continent a boycotté la Coupe du monde de 1996 en Angleterre parce que l’Afrique n’a pas obtenu de place dans la phase finale à 16 équipes – elle doit jouer pour une place avec des équipes d’Asie et d’Océanie – et pour protester contre l’entrée de l’Afrique du Sud de l’apartheid dans les qualifications.

    Une seule place africaine a été accordée à Mexique 1970, où le Maroc a terminé dernier de son groupe, bien qu’il ait tenu la Bulgarie en échec lors de son dernier match.

    Le Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo, fait l’objet de moqueries en 1974 car il perd ses trois matches, dont un 9-0 contre la Yougoslavie. L’entraîneur yougoslave du Zaïre, Blagoje Vidinic, a changé de gardien de but après avoir été mené 4-0 en 22 minutes.
    DISGRÂCE DE GIJON

    En 1978, une victoire 3-1 de la Tunisie sur le Mexique en Argentine contribue largement à redonner le moral à l’Afrique. En 1982, deux équipes ont la malchance de ne pas se qualifier : le Cameroun rentre chez lui après trois matches nuls et l’Algérie est éliminée après la « honte de Gijon », lorsque l’Allemagne de l’Ouest bat l’Autriche 1-0 dans un résultat prétendument arrangé qui laisse les Nord-Africains à la troisième place du groupe.

    Les Allemands ont marqué très tôt et le match s’est progressivement détérioré jusqu’à devenir quasiment nul en seconde période. Par la suite, la FIFA a décidé que les deux derniers matchs de chaque groupe seraient joués simultanément pour éviter toute répétition.

    Le Maroc a été la première équipe africaine à se qualifier pour la deuxième phase à Mexico en 1986, en battant le Portugal pour terminer devant l’Angleterre dans son groupe.

    La qualification du Cameroun pour les quarts de finale en 1990 a captivé l’imagination du monde entier, en particulier les buts et les célébrations dansantes de Roger Milla, 38 ans, dont l’inclusion avait été ordonnée par le président du pays.
    HANDBALL

    Cet exploit laissait présager que l’Afrique ne tarderait pas à produire un vainqueur de la Coupe du monde, mais seuls le Sénégal, en 2002, et le Ghana, en 2010, ont réussi à atteindre les quarts de finale.

    Avec l’Afrique du Sud comme hôte en 2010, l’Afrique comptait six équipes, mais seul le Ghana a passé le premier tour, privé d’une place en demi-finale par une main controversée de l’Uruguayen Luis Suarez.

    La situation s’est encore aggravée en Russie en 2018, où aucune équipe africaine n’a atteint les huitièmes de finale, ce qui a suscité de sérieuses réflexions sur l’orientation du jeu sur le continent.

    Mais la promotion 2022 du Maroc a changé l’ambiance et sera célébrée dans les années à venir.

    L’Afrique dispose de neuf places – plus une éventuelle supplémentaire via les éliminatoires – pour la phase finale élargie à 48 équipes en 2026, mais il est désormais certain que des appels seront lancés pour en obtenir davantage lors des tournois suivants.

    Reuters

  • Maroc : Courriers confidentiels sur la Guinée-Bissau

    Maroc : Courriers confidentiels sur la Guinée-Bissau

    Tags : Guinée-Bissau, Maroc, Marocleaks, Sahara Occidental, RASD, Union Africaine,

    Septembre 2012 – Le Ministère marocaines des affaires étrangères a élaboré une fiche sur la Guinée-Bissau où il détaille les relations bilatérales entre les deux pays. Il y a lieu de relever le manque de véritables échanges économiques et de projets de coopération. On y trouve la signature d’accords et de conventions purement symboliques. Ce qui laisse présager que le secret du ralliement des responsables guinéens aux positions marocaines est à chercher dans le traitement qu’ils ont reçu lors de leurs visites au Maroc.

    Le 21 mai 2013, la Guinée rejoint la dénommée « déclaration du Sénégal » visant à empêcher l’Union Africaine de débattre sur le Sahara Occidental

    23 mai 2013 : La Guinée rejoint la dénommée « déclaration du Sénégal » visant à empêcher l’Union Africaine de débattre sur le Sahara Occidental

    8 juillet 2014 : A l’occasion de l’investiture du président José Mario Vaz, le roi du Maroc a ordonné la prise en charge de l’édification d’un grand Chapiteau pour assurer le déjeuner officiel et le cocktail de la soirée offerts aux invités de marque. L’exécution fut assurée par le traiteur Rahhal. « J’ai appris également, rapporte l’ambassadeur Taleb Barrada dans cette note, que le Royaume a fait un don de 15 véhicules qui sont en cours d’être acheminés ». « Auparavant, ajoute-t-il, j’ai été longuement reçu la veille, en sa résidence, par le Président José Mario Vaz, à qui j’ai remis la lettre de réponse de Sa Majesté le Roi assurant le Président de la volonté royale d’accéder à la requête d’inclure la Guinée-Bissau, tout en mettant en exergue lors du Sommet de l’Union Africaine dans un prochain périple de Sa Majesté le Roi ».

    Dans une autre notre datée du 18 juillet 2014, Barrada informe d’une « lettre de remerciements adressée au Ministre par l’ancien MAE de la Guinée-Bissau suite à l’appui accordé par Sa Majesté le Roi lors de la cérémonie d’investiture du nouveau président. Il a indiqué que « l’appui de votre pays a été la base de la réussite de cet événement historique ».

    Note du 16 juillet 2014 : Envoyée par l’Ambassade du Maroc à Dakar informant que « Cipriamo Cassama a adressé en juillet 2014 une lettre à Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des Représentants du Maroc dans laquelle il sollicite un soutien financier de la Chambre « d’au moins 600 millions de Francs CFA (soit 916.000 euros) et ce pour couvrir une partie des besoins en budget de fonctionnement et de remise en marche des services de son Institution, qui s’élèvent à 2 Milliard 500 millions de Francs CFA (soit 3816793 Euros) ».

    Le 11 août 2014, le Dr Bacio DJA, Ministre de la Présidence, du Conseil des Ministres et des Affaires Parlementaires (Porte-parole du Gouvernement), Commissaire National Chargé des Affaires du Pèlerinage, de la République de Guinée Bissau a adressé une lettre demandant près d’un million d’euros pour payer les frais de pèlerinage pour 1000 personnes.

    Traduction de la lettre :

    Objet : Demande de bourses d’études pour les migrants

    Bissau, 11 août 2014

    Excellence,

    Tout d’abord, je veux implorer notre Tout-Puissant de nous aider et de nous pardonner, je voudrais Vous remercier pour tout ce qui est fait par Vous au service de l’Islam.

    Tout d’abord, je voudrais souligner ici, le sens et la valeur du Pèlerinage que le peuple de Guinée-Bissau réserve, comme un moyen de consolider les liens avec le monde islamique. Ceci en tenant compte du fait que le pourcentage des musulmans guinéens a augmenté considérablement, de 12% à 60% dans les années soixante, malgré cette augmentation, au fil du temps ils n’ont jamais réussi à organiser le déplacement d’une caravane de musulmans de Bissau directement vers la Terre Sainte (Djedda), tout cela par manque de moyens financiers et de faibles revenus de mes compatriotes.

    Selon les données mondiales, c’est l’un des pays les plus pauvres de la planète, c’est très triste à dire mais c’est en fait une réalité que l’on ne peut même pas imaginer. De plus, ils n’ont jamais réussi à atteindre le nombre de personnes nécessaires pour justifier le vol, et cette pratique s’est répétée à plusieurs reprises, ce qui a provoqué le découragement des organisateurs, qui ont abandonné l’ornithologie, et de leur propre initiative, ils préfèrent se rendre en République du Sénégal et en Gambie pour rejoindre les pérégrins de ces pays.

    Compte tenu de ce qui précède, c’est dans cette perspective que j’adresse à Votre Excellence, au nom du peuple de Guinée-Bissau et de la communauté musulmane en particulier, des demandes de bourses de pèlerinage pour 100 personnes à raison de 5000 dollars (cinq mille dollars) pour chacune d’entre elles.

    Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute considération.

    Le 1er Septembre 2014, dans une lettre adressée à son homologue marocain, le ministre guinéen des affaires étrangères « exprime le souhait de voir le Maroc prendre en charge, à l’instar des années précédentes, la participation de la délégation de la Guinée-Bissau à la 69ème Assemblée Générale de l’ONU, composée de cinq responsables, dont le coût est estimé à 46964 USD, et ce, compte tenu des difficultés budgétaires que rencontrent les nouvelles autorités de Bissau.

    #Maroc #Guinée_Bissau #Union_Africaine #RASD #Sahara_Occidental #Marocleaks

  • Compte rendu du Conseil administratif de l’agence APA

    Tags : Agence Afrique Presse, APA TV, Maroc, Abdallahi Ould Mohamedy, Mauritanie,

     
    Présents
    1.   M. Mourad Bekkouri,  Président du Conseil Administratif de l’Agence Afrique Presse

    2.   M. Sidy Gaye, Administrateur Directeur Général

    3.   M. Hakim El Ghissassi, Administrateur

    4.   M. Abdallahi Ould Mohamedi, Administrateur
     
    11h : Ouverture de la séance par M. Mourad Bekkouri et Adoption de l’ordre du jour.

    Points traités dans l’ordre du jour

    1.   Approbation du PV du CA du 6 mars 2009 à l’unanimité des présents

    2.   Rapport du Directeur Général

    M. Sidy Gaye, Directeur Général (DG), a exposé les axes principaux du rapport de la société (p4-16 du rapport), les discussions se sont focalisées sur :
     
    A-   Les conditions du travail du personnel de l’APA,

    Le DG a fait remarquer ce qui suit :
     
    La contribution des actionnaires dans le compte courant de la société a été réduite de 30 %.

    APA emploie 25 personnes et 76 correspondant répartis sur l’ensemble du continent.

    Au cours des deux dernières années, 15 personnes ont quitté l’APA sans qu’elles soient remplacées (page 42).

    -Les 76 correspondants de l’agence accumulent un retard de 4 mois dans le payement des salaires.

    -Il a été procédé, sans l’accord du personnel, à une réduction, d’office, de l’ordre de 25% des salaires du personnel de l’agence.

    -La révision des salaires n’est pas acceptée par les salariés.

    -17 salariés ont adressé une pétition au DG remettant en cause la révision des salaires.

    B – prévision budgétaire

    Sidi Gaye demande une participation des actionnaires au compte courant de la société de l’ordre de 50.O00 euros mensuelle pour les six prochains mois et une régularisation des dettes. Avec une clarification des responsabilités au sein de l’APA TV

    C – APA TV

    En réaction à la partie du rapport concernant APA TV, M. Abdellahi, dans un premier temps, a déclaré que APA n’a pas investi dans la télévision. Le matériel mis à la disposition d’APA lui appartient. Il s’est rétracté ensuite pour confirmer que le matériel a été acquis pour le compte de l’APA il y a trois ans, mais faute de marché à Dakar il a été installé à Nouakchott et ensuite envoyé à Paris pour réparation. Le matériel a été rapatrié à Dakar au mois de janvier 2010.

    M. Abdellahi a déclaré qu’il est prêt à s’engager pour l’APA TV selon les conditions suivantes :

    -Toutes les décisions et les recrutements concernant APA TV doivent êtres prises par M.Abdellahi

    -Le payement des collaborateurs se fera par les propres ressources d’APA TV

    -APA TV et APA photo doivent être rassemblées en une seule entité.

    -Cependant selon M. Abdellahi, la rentabilité d’APA TV nécessite un investissement dans 3 ou 4 places sur le continent.
     
    Décisions prises :

    L’examen du Budget 2010 a été reporté au 2 avril 2010 MM. Sidy Gaye et Abdellahi présenteront au PCA à cette occasion un budget prévisionnel respectivement pour APA News et APA TV.
     
    3 – Questions diverses

    1 – Recapitalisation de APA

    Acceptation de la solution d’augmentation du capital pour être en conformité avec les lois locales et rejet de l’introduction de nouveau actionnaires. Lors de la prochaine réunion M. Sidy Gaye fera des propositions concernant les modalités d’augmentation du capital.

    2 – Acquisition d’un siège

    M. Sidy Gaye a proposé l’acquisition d’un siège pour APA en contractant un prêt bancaire avec des mensualités qui ne dépasseront pas les frais de la location actuelle. Une avance de 31000 euros est nécessaire, le programme de prêt sera sur 5 ans.

    3- Résiliation du contrat de M. Karamba Guirassy.

    Les administrateurs ont demandé à M. Sidy Gaye de procéder au licenciement de M. Guirassy qui n’a pas donné satisfaction. M. Sidy Gaye a annoncé que selon les engagements pris, il a une liberté dans le recrutement de ses collaborateurs et que les administrateurs ne doivent pas s’immiscer, et qu’il ne peut pas licencier un collaborateur n’ayant pas commis de fautes. Après discussion il a été décidé que désormais M. Guirassy n’assurera plus la fonction du directeur financier, Il sera rattaché au DG et son salaire ne sera plus au même niveau.

    A la fin de la rencontre M. Bekkouri s’est engagé au versement de 50.000 euros sur le compte d’APA pour le mois courant.

    La représente du commissaire au compte a insisté sur l’obligation de régulariser la situation financière de la société et procéder ainsi à une augmentation du capital pour couvrir les dettes qui dépassent les 2 milliards CFA.

    La rencontre a pris fin à 14h05.

    #APA_News #Maroc #Mauritanie

  • Parlement Européen : scandale de lobbying pour le Qatar et le Maroc

    Parlement Européen : scandale de lobbying pour le Qatar et le Maroc

    Tags : Union Européenne, Parlement Européen, Pier Antonio Panzeri, Eva Kaili, Maroc, Qatar,

    Le scandale du Qatar : Que vient-il de se passer au Parlement européen ?
    POLITICO répond à toutes vos questions sur le scandale d’influence qui secoue Bruxelles.

    Selon les observateurs, il pourrait s’agir du scandale de corruption « le plus sérieux », « le plus choquant » et « le plus flagrant » qui ait touché Bruxelles depuis des années.

    Une série d’au moins 16 perquisitions menées par la police fédérale belge vendredi a permis de mettre la main sur cinq personnes qui, selon elle, ont commis des « infractions présumées d’organisation criminelle, de corruption et de blanchiment d’argent ». Les perquisitions du matin ont permis de trouver 600 000 euros en espèces, ainsi que des téléphones et des ordinateurs.

    Au départ, les coupables n’étaient pas de grands noms selon les normes bruxelloises : Un ancien membre du Parlement européen, quelques assistants parlementaires et un patron de syndicat, tous censés être à la solde du Qatar, pays hôte de la Coupe du monde. Mais dans quel but, vraiment ? Certains se sont demandé si, si les accusations étaient fondées, Doha avait vraiment fait un investissement intelligent.

    Dans la soirée, cependant, il était clair qu’il ne s’agissait pas seulement de l’histoire de quelques has-been et wannabes se remplissant les poches. Eva Kaili, vice-présidente du Parlement européen et ardente défenseure de Doha, a été placée en garde à vue, selon la police fédérale belge. L’affaire concerne également une ONG qui, jusqu’à récemment, comptait parmi les membres de son conseil d’administration quelques-unes des plus grandes figures de la politique de gauche.

    « L’État du Qatar rejette catégoriquement toute tentative de l’associer à des accusations de mauvaise conduite », a déclaré un responsable qatari dans une déclaration envoyée par courrier électronique dimanche matin.

    Alors que ce scandale potentiellement superlatif continue de se dérouler, POLITICO répond à toutes vos questions sur la controverse qui secoue la capitale européenne.

    Q : Qui est Eva Kaili ?

    Eva Kaili est l’un des quatorze vice-présidents du Parlement européen et l’un des acteurs les plus puissants de l’institution. Ancienne présentatrice de journaux télévisés, elle est aussi l’une des personnalités les plus en vue de Bruxelles.

    Mais Kaili s’est également imposée comme l’un des plus ardents défenseurs du Qatar. Elle a récemment qualifié le pays de « pionnier en matière de droits du travail » après avoir rencontré le ministre du travail du pays, malgré les profondes inquiétudes internationales concernant les conditions de travail des ouvriers chargés de la construction du stade. Membre du parti socialiste et démocrate (S&D) de centre-gauche, son portefeuille comprend des responsabilités particulières liées au Moyen-Orient.

    Le partenaire et co-parent de Kaili, Francesco Giorgi, a également été placé en détention, selon la police et des personnes ayant une connaissance directe de la situation. Il est conseiller pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord au Parlement européen – et fondateur d’une ONG appelée Fight Impunity, qui vise à promouvoir « la responsabilité en tant que pilier central de l’architecture de la justice internationale ».

    Il est important de noter que le président de Fight Impunity est Pier Antonio Panzeri, une figure centrale dans cette affaire.

    Q : Qui d’autre est impliqué ?

    Panzeri, un ancien député européen italien également membre du S&D, faisait partie des personnes arrêtées vendredi matin. Dans la soirée, sa femme et sa fille ont également été arrêtées par la police italienne. Un mandat d’arrêt, vu par POLITICO, accuse Panzeri d’ »intervenir politiquement auprès de membres travaillant au Parlement européen au profit du Qatar et du Maroc ».

    Les anciens assistants parlementaires, en particulier ceux qui ont des liens avec Fight Impunity, font également l’objet d’un examen minutieux. Outre l’arrestation de Giorgi, la police a également mis sous scellés le bureau d’un autre assistant parlementaire ayant travaillé pour Fight Impunity, qui est actuellement l’assistant de l’eurodéputée belge S&D Marie Arena.

    Mme Arena, qui a hérité de la présidence de la sous-commission des droits de l’homme de M. Panzeri et travaille en étroite collaboration avec Fight Impunity, a confirmé que le bureau de son assistant était sous scellés. Mme Arena a déclaré qu’elle n’avait pas été interrogée par la police.

    Selon le fil de presse italien Ansa, Niccolò Figà-Talamanca a également été placé en détention. Il est le directeur général d’une autre ONG, No Peace Without Justice. Axée sur la justice pénale internationale, les droits de l’homme et la promotion de la démocratie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, cette organisation est officiellement basée à New York et à Rome. Elle a cependant la même adresse bruxelloise que Fight Impunity, au 41 rue Ducale.

    Emma Bonino, ancienne députée européenne libérale et ministre italienne des affaires étrangères, a fondé No Peace Without Justice. Elle est citée comme membre honoraire du conseil d’administration de Fight Impunity. Elle et Figà-Talamanca n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de Paix sans justice.

    Signe des relations de Panzeri, l’ancien Premier ministre français Bernard Cazeneuve, l’ancien commissaire européen à la migration Dimitris Avramopoulos, l’ancienne responsable de la politique étrangère de l’UE Federica Mogherini et l’ancienne députée européenne Cecilia Wikström figurent également sur la liste des membres honoraires du conseil d’administration.

    Mme Mogherini a démissionné du conseil d’administration samedi matin, selon un porte-parole du Collège d’Europe, dont elle est désormais le recteur. Avramopoulos a déclaré dans un courriel dimanche matin que lui, Cazeneuve et Wikström avaient également démissionné « immédiatement après avoir été informés vendredi ».

    La liste du personnel de Fight Impunity a apparemment été supprimée ; cependant, les archives web montrent que Giorgi et d’autres assistants parlementaires actuels ont tenu des rôles clés en janvier.

    Q : Cela se limite-t-il au Parlement européen ?

    Non. Également détenu : Luca Visentini, qui est devenu le mois dernier secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI). Avant cela, il était depuis longtemps le chef de la Confédération européenne des syndicats. (Il n’a pas eu à déménager pour ce nouveau rôle : Les deux organisations, mondiale et européenne, ont leur siège à la même adresse à Bruxelles, rue Albert II).

    Les syndicats de la construction ont été parmi les principaux détracteurs du Qatar en matière de droits des travailleurs dans la période précédant la Coupe du monde. Mais même avant l’arrivée de Visentini, la CSI était une exception notable. Sharan Burrow, l’ancien chef de la CSI, a exhorté les détracteurs externes de la législation du travail du pays à « aller voir ce qui a changé » dans une vidéo publiée par le ministère qatari du travail en juin.

    Q : Pourquoi le Qatar voudrait-il faire du lobbying ?

    L’émirat du Golfe accueille la Coupe du monde, mais plutôt qu’un coup d’éclat en termes de relations publiques, le tournoi s’est avéré braquer un projecteur négatif sur le pays. Des accusations de corruption dans le processus d’appel d’offres et de conditions d’esclavage pour les travailleurs étrangers ont jeté le doute sur le choix du pays, et les critiques libéraux ont profité de l’occasion pour attaquer la position du pays musulman conservateur sur les droits des femmes et des LGBTQ+.

    Le maintien d’une bonne réputation est crucial, car le Qatar s’efforce de conclure des accords avec les pays de l’UE pour son gaz naturel. Une proposition visant à permettre aux Qataris de se rendre sans visa dans l’espace Schengen de l’UE est également en cours d’examen au Parlement – du moins, elle l’ét ait.

    Q : Comment Kaili a-t-elle défendu les intérêts du Qatar ?

    Kaili a sans doute été la doyenne du groupe (assez important) de défenseurs de Doha au sein du S&D.

    Le 24 novembre, par exemple, alors que la plénière adoptait une résolution « déplorant la mort de milliers de travailleurs migrants », Kaili a pris la parole pour louer la « transformation historique » du Qatar provoquée par la Coupe du monde. De même, il y a 10 jours, elle s’est présentée pour voter en faveur de la libéralisation des visas pour le Qatar et le Koweït au sein de la commission de la justice et des affaires intérieures du Parlement – bien qu’elle ne soit pas membre de cette commission.

    Kaili s’est également aliéné les députés d’un groupe de travail consacré au Moyen-Orient en organisant son propre voyage après que Doha ait annulé la visite du groupe. La délégation du Parlement européen pour les relations avec la péninsule arabe (DARP) avait prévu de se rendre au Qatar juste avant la Coupe du monde de football en novembre, pour visiter les installations du tournoi et observer les changements dans le droit du travail.

    Toutefois, à peine un mois à l’avance, l’assemblée consultative du Qatar, connue sous le nom de Conseil de la Shura, a demandé le report de la visite. Au lieu de cela, Kaili s’est rendue au Qatar la semaine où l’ensemble de la délégation était censée s’y rendre et a fait l’éloge des réformes du droit du travail dans l’émirat. Selon la presse locale, elle a déclaré qu’elle était là pour représenter 500 millions de citoyens européens qui considèrent que les progrès du pays représentent des valeurs communes.

    « Elle agissait en quelque sorte dans mon dos », a déclaré l’eurodéputée Hannah Neumann, la verte allemande à la tête du DARP. Doha a « désinvité le groupe qui aurait eu une position équilibrée » et « a préféré l’inviter, sachant que ses déclarations seraient moins critiques. »

    Les appels répétés au téléphone portable de Kaili vendredi et samedi sont restés sans réponse.

    Q : Quelle est l’importance de l’affaire ?

    Les groupes de surveillance s’accordent sur les superlatifs. Le scandale du Qatar pourrait être « le cas le plus flagrant » de corruption présumée que le Parlement ait vu depuis des années, a déclaré Michiel van Hulten, chef de Transparency International. Alberto Alemanno, professeur de droit à HEC Paris, l’a qualifié de « scandale d’intégrité le plus choquant de l’histoire de l’UE ».

    L’eurodéputé vert allemand Daniel Freund, co-président de l’intergroupe anti-corruption du Parlement, l’a qualifié de « plus grave scandale de corruption à Bruxelles de ces dernières décennies ».

    Van Hulten a déclaré que le Parlement a créé une « culture de l’impunité … avec une combinaison de règles et de contrôles financiers laxistes et une absence totale de contrôle indépendant (ou même de contrôle éthique) ». Alemmano a également prédit que ce ne serait que la « pointe de l’iceberg », espérant qu’une accumulation de scandales créerait un élan politique en faveur d’un système d’éthique indépendant.

    Q. Qu’est-ce que les gens disent qu’on peut faire à ce sujet ?

    La Commission doit proposer un organe d’éthique indépendant qui s’appliquerait à toutes les institutions de l’UE, mais il est presque certain qu’il ne sera pas doté de pouvoirs d’enquête ou d’exécution.

    M. Freund a fait valoir que les pays qui ne font pas partie de l’UE devraient être tenus de suivre les « règles de lobbying relativement bonnes déjà en vigueur » à Bruxelles. À l’heure actuelle, les pays ne sont pas tenus de s’inscrire dans le registre de transparence des groupes d’intérêt de l’UE, par exemple, et les députés européens n’ont pas à signaler ces contacts. « L’UE doit améliorer cela immédiatement », a déclaré M. Freund.

    Par ailleurs, l’ONG de M. Panzeri, Fight Impunity, ne figure pas dans le registre de transparence. Il s’agit d’une violation apparente des règles existantes pour les groupes basés dans l’UE qui souhaitent faire valoir leurs arguments au Parlement. Selon les dernières directives relatives au registre de transparence, les ONG sont tenues de fournir des informations détaillées sur leur financement.

    Mme Arena, l’actuelle présidente de la sous-commission des droits de l’homme, a travaillé en étroite collaboration avec Mme Panzeri et Fight Impunity, incluant l’ONG dans des conférences de presse et voyageant avec Mme Panzeri pour des discussions sur les libertés civiles.

    Même si elle a défendu sa propre indépendance, Mme Arena a prédit que d’autres révélations seraient faites. « Si le Qatar agit ainsi, je sais que d’autres font exactement la même chose », a déclaré Mme Arena. « Et donc nous devons vraiment empêcher ce genre de capacité d’influence ».

    Le retour de flamme de ces accusations est déjà rapide.

    Le S&D a demandé que la proposition de libéralisation des visas soit mise en attente, et le rapporteur des Verts a déclaré qu’il voterait contre la mesure si elle était soumise au vote la semaine prochaine.

    Par ailleurs, la commission des affaires étrangères du Parlement avait prévu de se rendre en Arabie saoudite et au Qatar dans les semaines à venir. Cette dernière a été annulée, ce qui signifie qu’un grand rival de Doha bénéficie de toute l’attention.

    « Toute association du gouvernement qatari avec les allégations rapportées est sans fondement et gravement désinformée », indique le communiqué officiel qatari publié dimanche. « L’État du Qatar travaille par le biais d’un engagement d’institution à institution et opère dans le plein respect des lois et règlements internationaux. »

    Q : Quelle est la suite des événements au Parlement ?

    Samedi dernier, la présidente du Parlement, Roberta Metsola, a suspendu tous les « pouvoirs, devoirs et tâches » de Kaili liés à son statut de vice-président. Pour révoquer complètement le titre, il faudrait une décision de la conférence des présidents du Parlement, puis un vote en séance plénière.

    Lorsque la plénière se réunira à Strasbourg cette semaine, les députés européens sont susceptibles de révoquer l’immunité parlementaire de Kaili. La gauche a déjà demandé officiellement l’ajout d’un débat sur l’incident à l’ordre du jour, avec un vote prévu pour lundi soir.

    Kaili a également été suspendue du groupe S&D et de son parti national en Grèce, le Pasok.

    Source : Politico, 11/12/2022

    #UE #Parlement_européen #Eva_Kaili #Antonio_Panzieri #Lobbying #Maroc #Qatar

  • Pays Bas : Arrestation de deux suspects pour agression contre un policier après le match Maroc-Espagne

    Pays Bas : Arrestation de deux suspects pour agression contre un policier après le match Maroc-Espagne

    Tags : Maroc, Pays Bas, Coupe du Monde 2022, Mondial 2022, match Maroc-Espagne, Qatar 2022,

    La police a arrêté deux suspects soupçonnés d’avoir agressé un policier à moto à La Haye samedi matin. Il s’agit de deux jeunes de 16 ans et 19 ans, originaires de La Haye, rapporte De Telegraaf. Le duo aurait agressé l’officier avec un groupe lors des émeutes qui ont suivi le match de football Maroc-Espagne mardi dernier.

    Après le match, que le Maroc a remporté, des émeutes ont éclaté près de la Vaillantlaan à La Haye. Six personnes, portant des vêtements couvrant le visage, ont fait tomber le policier dans la Hobbemastraat vers 20h15 et l’ont agressé. Le policier a notamment été blessé à la jambe, a indiqué la police.

    L’identité de trois suspects est maintenant connue. Un jeune homme de 18 ans a déjà été arrêté pour suspicion de violence ouverte dans la nuit de mardi à mercredi. L’enquête sur les trois autres suspects « est toujours en cours ».

    #Maroc #Pays_Bas #Coupe_du_Monde #Mondial2022 #Qatar2022

  • Consultations intergouvernementales Maroco-Allemandes

    Tags : Maroc, Allemagne, relations bilatérales, Marocleaks,

    I. Introduction

    Les consultations intergouvernementales de coopération au développement maroco-allemandes se sont déroulées, les 18 et 19 mars 2014, au siège du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération à Rabat en vue de discuter de l’état et des perspectives de la coopération maroco-allemande, en prévision des prochaines Négociations intergouvernementales prévues en mai 2014.

    La délégation marocaine était présidée par M. Abdeljalil SAUBRY, Ambassadeur, Directeur des Affaires Européennes au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

    La délégation allemande a été présidée par M. Michael FIEBIG, Directeur du Département Maghreb au Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ).

    La séance d’ouverture plénière de ces consultations a été co-présidée par M. Abdeljalil SAUBRY, Ambassadeur, Directeur des Affaires Européennes au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, et S. E. M. Michael WITTER, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne à Rabat.

    Dans leurs interventions respectives, les deux hauts responsables ont souligné l’excellence des relations existant entre le Maroc et l’Allemagne et ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité de leur coopération bilatérale.

    La partie allemande a indiqué que toute manifestation de volonté quant aux futurs engagements est soumise à une réserve de disponibilité de fonds.

    Pour sa part, la partie marocaine présentera incessamment à la partie allemande l’ensemble des requêtes relatives à la coopération financière, toujours à l’étude, en prévision des prochaines négociations prévues au mois de mai 2014.

    II.1. Ressources en eau

    II.1.1 Ressources en eau : Dialogue stratégique

    Lors des discussions bilatérales menées en décembre 2013, la partie allemande a exprimé son souhait de maintenir ce pôle prioritaire dans la stratégie de la coopération maroco-allemande. Tout en l’orientant davantage sur l’approche de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE : programme « GIREAU » de la coopération financière et « AGIRE » de la coopération technique).

    Cette approche appuie la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de l’Eau marocaine (SNE) de 2009 qui vise à augmenter la disponibilité de l’eau, à protéger les ressources et à réduire la consommation à travers l’amélioration de la gestion, du suivi et du contrôle et de la participation des acteurs.

    Les projets en cours dans les sous-secteurs alimentation en eau potable, assainissement et irrigation avancent de façon satisfaisante pour la plupart et auront des effets positifs supplémentaires.

    La partie allemande considère que la poursuite de la mise en œuvre de la SNE devra aboutir à une plus grande intégration et harmonisation des politiques sectorielles en matière d’eau (agriculture, tourisme, eau potable, industrie, énergie solaire…) en vue d’une meilleure utilisation rationnelle des ressources en eau et de la limitation des impacts socio-économiques de la surexploitation de ces ressources.

    La partie allemande a rappelé l’importance particulière qu’elle accorde à l’équilibre financier de l’opérateur ONEE. Dans ce contexte, elle a souligné l’importance de la révision des tarifs d’eau potable et d’assainissement ainsi que de la conclusion du contrat-programme en cours de négociation entre l’ONEE et l’Etat marocain.

    Les deux parties ont noté l’avancement satisfaisant du Programme National d’Assainissement (PNA) appuyé par la Coopération financière allemande dans le cadre du co-financement européen.

    En se réjouissant du niveau satisfaisant et du bilan positif de la coopération maroco-allemande, la partie marocaine remercie l’Allemagne pour la priorité accordée au pôle eau et de son engagement dans ce secteur et réitère son souhait de consolider davantage à l’avenir la coopération maroco-allemande, notamment dans le cadre du renforcement de la gestion intégrée des ressources en eau, le développement de l’accès au service de l’eau potable et de l’assainissement.

    Par ailleurs, les deux parties se sont félicitées des progrès réalisés et ont confirmé l’importance particulière qu’elles accordent à la continuation des efforts pour mettre en œuvre une GIRE afin d’améliorer l’efficience de la gestion de l’eau et la coordination entre les sous-secteurs concernés. La partie allemande a émis le souhait que le nouveau programme GIREAU de la Coopération financière, qui se concentrera sur la région du Tensift, pourra faire l’objet de nouveaux engagements lors des négociations intergouvernementales de 2014.

    La partie marocaine a exprimé son souhait de continuer la coopération dans le secteur de l’assainissement liquide dans le cadre du co-financement européen par l’augmentation de l’enveloppe initialement allouée, vu le besoin d’investissement de l’ONEE.

    Elle a également exprimé son souhait pour que la partie allemande apporte son appui au programme national visant l’économie d’eau potable.

    II.1.2 Ressources en eau : Projets en cours

    • Programme d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE)

    Les deux parties se sont félicitées du succès du programme AGIRE, notamment dans les domaines du développement d’un système de contrôle de gestion des Agences des Bassins Hydrauliques (ABH) et de la formulation des indicateurs de performance, du renforcement des systèmes de suivi des ressources en eau et dans le développement des compétences concernant les bonnes pratiques de gestion des eaux pluviales et de la valorisation des eaux usées. Le programme « AGIRE » a contribué avec son appui continu et qualifié à la réussite de la Stratégie Nationale de l’Eau.

    La partie allemande a pris bonne note de la requête marocaine de poursuivre son engagement de renforcer les capacités marocaines dans le secteur de la gestion intégrée des ressources en eau. Les deux parties souhaitent poursuivre la mise en œuvre des actions visant l’amélioration de la gestion intégrée des ressources en eau et la mise en œuvre de la « Stratégie Nationale de l’Eau » selon les composantes du programme AGIRE.

    La partie allemande a pris note du souhait de la partie marocaine pour proroger le programme AGIRE au-delà de 2016.

    • Programme Intégré de Gestion des Ressources en Eau dans la région du Tensift, GIREau Tensift

    Les deux parties ont confirmé l’importance particulière qu’elles accordent à la continuation des efforts pour mettre en œuvre une GIRE dans la région du Tensift afin d’améliorer l’efficience de la gestion de l’eau dans et entre les sous-secteurs concernés.

    L’objectif de ce programme innovant est d’établir un bilan d’eau et parvenir à une utilisation durable de la ressource en eau dans le bassin hydraulique du Tensift, avec une attention particulière accordée à la stabilisation des nappes principales. Dans ses régions d’intervention, le programme améliorera la productivité de l’eau, augmentera sa disponibilité, introduira une approche GIRE à l’échelle locale et renforcera le système de suivi et de contrôle des prélèvements.

    • Programme sectoriel approvisionnement en eau

    Dans le but de soutenir le promoteur du projet, ONEE, dans la coordination de la première phase du programme d’amélioration des performances, ainsi que la planification, le suivi de la réalisation et la supervision des mesures de réhabilitation, des consultants ont été sélectionnés par voie de concours public international. Les travaux sont en cours. L’achèvement de ce projet est prévu d’ici 2016.

    Il a été convenu de proposer, lors des négociations intergouvernementales de 2014, une reprogrammation à partir du programme « Alimentation en eau potable dans la région de Loukkos » afin de combler le déficit de financement dans le programme sectoriel I.

    • Alimentation en eau potable (AEP) dans la région du Loukkos – reprogrammation de reliquats

    Les deux parties ont renouvelé leur souhait de concrétiser, lors des négociations intergouvernementales de 2014, la reprogrammation d´une grande partie des reliquats du Programme d’Alimentation en eau potable dans la région du Loukkos (AEP du Loukkos). Comme sollicité par la partie marocaine dans les négociations de l´année 2012, la reprogrammation se fera au profit du Programme Assainissement des Petits Centres III (APC III) ainsi que du Programme Sectoriel I ; les deux en cours d’exécution par l’ONEE et nécessitant des moyens financiers supplémentaires.

    • Projet Alimentation en eau potable rurale

    La partie allemande considère que la région de Sidi Bennour et El Jadida, retenue pour la construction des systèmes décentralisés ne convient plus à l’approche AoD car elle est désormais bien desservie par des systèmes d’alimentation en eau potable.

    • Les deux parties ont renouvelé leur volonté de concrétiser le Projet « Alimentation en eau potable rurale ». L’ONEE et la KfW comptent identifier une zone rurale dont une forte participation de la population est attendue.
    • Programme national d’assainissement II (PNA II)/Coopération financière

    Quant à un nouveau financement (« PNA II »), pour lequel une contribution de 20 millions d’euros est déjà réservée dans le cadre de Coopération financière allemande, les deux parties ont noté qu’à ce stade, celui-ci pourrait être envisagé pour 2015, avec une instruction à réaliser dans le courant de l’année 2014. La partie allemande a informé que la question de l’équilibre financier de l’ONEE et la signature du contrat programme fixant les engagements de l’Etat seront un élément à prendre en considération pour l’octroi d’un nouveau financement pour l’assainissement.

    II.1.3 Ressources en eau : Coopération future.

    La partie allemande a félicité la partie marocaine pour l’avancement de l’étude sur l’assainissement liquide en milieu rural. Elle a fait part de son espoir que le projet du « Programme national d’assainissement en milieu rural (PNAR) » sera validé et approuvé par les autorités concernées.

    Les deux parties ont confirmé être fortement intéressées par la poursuite de l’appui à la réalisation d’un programme national d’assainissement et de réutilisation des eaux usées en milieu rural (PNAR). La partie allemande a pris note d’une requête du Ministère délégué auprès du Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargé de l’Eau (MDE) pour l’assister dans le démarrage, l’opérationnalisation et la mise en œuvre du PNAR.

    Elle a également pris note des nouvelles requêtes soumises par les départements et organismes concernés par la coopération dans le domaine des ressources en eau, présentées comme suit :

    • Le Ministère délégué chargé de l’Eau
    • Le Ministère de l’Intérieur
    • L’Office National de l’Electricité, de l’Eau potable, Branche Eau.

    La partie allemande a émis le souhait que le nouveau programme GIREAU de la coopération financière, qui se concentrera sur la région du Tensift, pourra faire l’objet de nouveaux engagements lors des négociations intergouvernementales de 2014.

    II.2. Environnement, Energie et changement climatique 

    II.2.1. Dialogue sectoriel

    La partie marocaine a passé en revue les derniers développements dans le secteur de l’environnement au Maroc, notamment la création d’un Ministère dédié à l’environnement, l’adoption de la loi cadre portant charte de l’environnement et du développement durable, la préparation en cours de la stratégie nationale du développement durable ainsi que les nouvelles orientations du Ministère délégué chargé de l’environnement notamment en matière de développement des filières de valorisation des déchets, de contrôle environnemental et de partenariats avec la société civile.

    Le Maroc souligne son souhait de verdir son développement économique.

    Suite aux discussions menées en décembre 2013, les deux parties ont convenu de scinder l’ancien pôle prioritaire II (Environnement et changements climatiques y compris les énergies renouvelables) en deux nouveaux pôles prioritaires : Energie et Environnement, et ce, afin d’atteindre les objectifs du document stratégique 2010-2017 (signé en 2010)

    En matière d’environnement, l’adoption par le Parlement en février 2014 de la loi cadre portant Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable et l’entrée en vigueur de l’écotaxe sur les plastiques constituent des succès importants pour le Programme de Gestion et de Protection de l’Environnement (PGPE) qui poursuit ses efforts en matière d’instruments environnementaux, de renforcement des capacités et sensibilisation, de gestion intégrée des déchets et de gestion efficace des ressources à travers différents projets phares.

    La partie allemande a félicité la partie marocaine pour les efforts déployés dans la préparation et l’adoption par le parlement de la loi cadre portant Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable. Elle s’est réjouie de la mise en place d’un ministère délégué chargé de l’environnement.

    La Coopération technique allemande, quant à elle, compte poursuivre son appui et son assistance technique au secteur à travers un nouveau projet dans le secteur de l’énergie à partir de 2015 portant notamment sur la décentralisation de solutions de petite et de moyenne taille.

    II.2.2 Environnement

    II.2.2.1 Environnement : Projets en cours

    • Centre National d’élimination des déchets spéciaux (CNEDS)

    Les deux parties réaffirment l’importance des déchets dangereux en tant que thématique prioritaire de la coopération.

    La partie marocaine a proposé de réorienter la démarche d’élimination des déchets dangereux vers une nouvelle vision qui prend en compte les contraintes liées au choix du site et les nouvelles orientations du Ministère délégué chargé de l’environnement dans ce domaine, notamment à travers l’implication du secteur privé.

    A cet égard, la partie marocaine présentera à la partie allemande une requête dans ce sens, en perspective d’un appui pour son développement et sa mise en œuvre.

    • Programme de Gestion et de protection de l‘Environnement (PGPE)

    La partie allemande a salué l’engagement du Maroc en matière de changement climatique au niveau international (COP 19 à Varsovie, Forum Economique Mondial à Davos).

    La phase 2014-2015 du PGPE a démarré comme prévu en janvier 2014 et les deux parties ont confirmé les thématiques prioritaires comme suit :

    1. Développement et application d’instruments innovants de politique environnementale (par exemple: écotaxe, cadre légal pour l’évaluation environnementale stratégique)
    2. Mise en place de projets pilotes de formation initiale et continue dans le domaine des métiers verts
    3. Renforcement des capacités des acteurs publics et privés pour la mise en œuvre des plans de gestion des déchets dangereux et des textes réglementaires
    4. Renforcement de la sensibilisation et de l’éducation à l’environnement pour le développement d’une éthique environnementale et la consolidation des acquis
    5. Etablissement d’un processus de transition de la gestion des pertes et rejets polluants vers une gestion efficace des ressources dans le secteur industriel et développement de projets pilotes.
    • Adaptation au Changement Climatique et Valorisation de la Biodiversité/ Protocole de Nagoya au Maroc (ACCN)

    Ce projet a bien démarré en janvier 2013. La planification stratégique et opérationnelle a été élaborée avec une grande participation de tous les acteurs au niveau national et dans les deux régions pilotes (Souss Massa Drâa et Tadla Azilal).

    II.2.2.2. Environnement : Coopération future

    La partie allemande compte poursuivre son accompagnement du Maroc dans la mise en œuvre de sa politique en matière d’environnement et de développement durable.

    Elle a pris note de la nouvelle requête présentée par le Ministère délégué chargé de l’environnement qui s’appuie sur les acquis et les nouvelles orientations du Ministère et s’articule sur la mise en œuvre de la loi cadre, la stratégie nationale de développement durable, la politique du changement climatique du Maroc et le protocole de Nagoya.

    Dans le domaine de la lutte contre la désertification, la partie allemande a pris note également de la nouvelle requête présentée par le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification concernant l’appui à la mise en œuvre du programme national de lutte contre la désertification.

    II.2.3 Energie

    Les deux parties se sont félicitées des progrès réalisés dans la poursuite des anciens projets ainsi que dans la planification et le démarrage des nouveaux projets.

    A l’instar du financement d’un ensemble de projets dans le secteur des énergies renouvelables (solaire, éolien, réseau et hydraulique) et de l’efficacité énergétique, la coopération financière allemande compte poursuivre son soutien au gouvernement marocain pour la mise en œuvre de sa stratégie énergétique nationale à travers le financement du plan solaire marocain, la contribution au financement du programme éolien intégré marocain et le financement du projet renforcement du réseau électrique de l’ONEE. Au-delà, un nouvel engagement est envisagé pour promouvoir le programme photovoltaïque (PV) « Atlas » de l’ONEE.

    La Coopération technique allemande, quant à elle, compte poursuivre son appui et son assistance technique au secteur à travers un nouveau projet dans le secteur de l’énergie à partir de 2015 portant notamment sur la décentralisation de solutions de petite et de moyenne taille.

    La partie marocaine salue l’engagement financier et technique du côté allemand dans le secteur de l’énergie.

    Elle a précisé que le MEMEE est en charge de la mise en place de la stratégie énergétique. Pour réaliser cette stratégie, des organismes dédiés ont été créés ou vu leurs missions élargies dont :

    • L’ADEREE est en charge de l’efficacité énergétique, de la promotion des énergies renouvelables auprès des développeurs et de la promotion des projets pilotes.
    • L’IRESEN s’occupe de la recherche dans le domaine du solaire et des énergies renouvelables.
    • L’ONEE est en charge de la mise en œuvre du plan éolien et du photovoltaïque.
    • MASEN est en charge de la mise en œuvre du plan solaire marocain.

    La partie marocaine a informé la partie allemande sur l’état d’avancement des études pour la connexion du photovoltaïque aux réseaux basse et moyenne tensions.

    A propos de la mise en place des IFMEREE, un comité de pilotage des partenaires concernés a été mis en place. L’étude de faisabilité est en cours de finalisation.

    Par rapport aux conclusions du débat national lancé en 2013 sur la stratégie de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030, la partie marocaine a précisé que les ateliers ont abouti à 125 mesures qui seront présentées lors de la journée nationale sur l’efficacité énergétique.

    L’Allemagne a salué le rôle du MEMEE dans la coordination de tous ces acteurs dans le secteur de l’énergie en général et dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique marocaine en particulier ainsi que dans l’implémentation optimale des projets en cours et à venir comme PEREN, DKTI I-III, APSM et autres.

    II.2.3.1 Energie : Projets en cours

    • Accompagnement du Plan Solaire Marocain (APSM)

    Le cluster industriel en énergies solaires est une initiative structurante et stimulante pour ce secteur en développement. Pour accélérer la mise en œuvre du projet APSM qui se termine en décembre 2014, la création du cluster devrait être effectuée dans la première partie de cette année 2014 pour maintenir la dynamique des participants.

    Les programmes de mise en œuvre des technologies solaires à petite échelle permettraient aux PME marocaines de participer, de se rapprocher des technologies de production des composants ainsi que d’augmenter leur compétitivité.

    La coopération demandée entre les entreprises et le secteur académique pour créer des synergies et pour utiliser et valoriser les ressources reste encore à développer également entre des institutions structurantes dans le secteur des énergies solaires au Maroc. Une meilleure coopération par exemple dans le secteur de la recherche appliquée serait souhaitable.

    • Initiative allemande pour des technologies favorables au climat – DKTI

    Dans le cadre du plan solaire marocain, le projet « – Initiative allemande pour des technologies favorables au climat – DKTI » a été conçu comme une mesure intégrée (coopération financière/coopération technique) qui s’oriente vers des technologies solaires.

    Afin de pouvoir démarrer le projet DKTI I, le contrat d’exécution devrait être signé en mars 2014 et les autres partenaires marocains devraient être informés par le MEMEE du démarrage du projet afin que la GIZ puisse poursuivre la planification et les discussions avec ces derniers.

    Les deux parties ont convenu de l’exécution de la mission de préparation du projet DKTI II pour début avril.

    • Promotion des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (PEREN)

    La partie allemande a félicité le Maroc pour ses efforts en matière de législation et de promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique par des programmes d’incitation et des approches programmatiques plus orientés vers les citoyens et les acteurs locaux.

    Elle compte continuer à accompagner le Maroc dans la mise en œuvre de sa stratégie énergétique de 2009 par le soutien à un nouveau projet avec le département de l’énergie du MEMEE et des autres institutions marocaines dans ce secteur.

    Le Maroc a salué la volonté de la partie allemande de continuer à l’accompagner dans la mise en œuvre de sa stratégie énergétique.

    • Noor I, II et III

    La partie allemande a salué les avancées réalisées dans la construction de la centrale solaire Noor I.

    La partie allemande a, par ailleurs, pris connaissance de l’avancement des préparatifs de Noor II et III. Elle a exprimé le souhait que les contrats de prêts pour ces deux phases soient, comme prévu, signés au cours de l’année 2014. Du côté allemand, Noor I–II sont financés par le BMZ et Noor III par le BMUB (antérieurement BMU).

    La partie allemande a souligné que, vu le caractère spécifique des fonds concernés (DKTI crédits de paiement 2014) pour Noor III, le contrat de prêt devrait obligatoirement être signé avant leur échéance, à savoir fin 2014.

    II.2.3.2 Energie : Coopération future

    • Initiative allemande pour des technologies favorables au climat – DKTI

    L’Allemagne a proposé une assistance technique pour la préparation en 2014 et la mise en œuvre à partir de 2015 du troisième volet de DKTI en collaboration étroite avec la coopération financière.

    • Nouvel engagement : prêt bonifié pour la promotion du Programme photovoltaïque (PV) « Atlas » de l’ONEE

    La partie marocaine et la partie allemande ont convenu de l’allocation d’un financement concessionnel de la Coopération financière allemande, à travers la KfW, à titre de prêt bonifié pour le Programme PV « Atlas » de l’ONEE. Il est envisagé que cet engagement bénéficie de fonds additionnels dans le cadre de la Facilité d’Investissement de Voisinage (FIV) de l’Union Européenne qui comprend d’autres bailleurs de fonds européens. La KfW aura le rôle de chef de file dans le consortium des bailleurs de fonds.

    La partie marocaine a salué cette allocation de la partie allemande.

    Au-delà du financement du projet d’investissement, la Coopération financière allemande a mis à la disposition de l’ONEE un financement allant jusqu’à 1,7 million d’euros sous forme de don pour les études préparatoires principales (faisabilité et EIES) du Programme PV « Atlas ».

    • Nouvel engagement : programme Efficacité énergétique II

    Le Ministère de la santé a présenté une requête relative à l’efficacité énergétique dans les hôpitaux marocains dans le cadre d’un futur programme efficacité énergétique.

    La partie allemande a pris note de cette requête et a confirmé sa disposition à poursuivre son soutien financier dans le domaine de l’efficacité énergétique, notamment dans les bâtiments publics.

    Une étude est en cours de préparation qui permettra l’identification du potentiel d’économies à réaliser et le besoin en investissement correspondant. L’étude et les autres mesures préparatoires seront financées à travers un fonds spécial relevant des fonds de la Coopération financière allemande.

    • Nouvel engagement : Plan Solaire Marocain : prochaines centrales solaires

    La partie allemande a félicité la partie marocaine pour les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan Solaire Marocain (PSM). Elle a affirmé sa disposition à continuer son accompagnement du PSM en soutenant le Maroc dans la réalisation des centrales solaires avec des moyens de la facilité IKLU (Initiative pour la protection du climat et de l’environnement).

    Les deux parties ont convenu de négocier de nouveaux engagements dans le cadre de la centrale Noor IV et du prochain complexe lors des négociations intergouvernementales de 2014 pour un financement par la Coopération financière à travers la facilité IKLU.

    II.3 Développement économique durable

    II.3.1 Dialogue sectoriel

    L’Allemagne a encouragé le Maroc à renforcer ses efforts en matière d’augmentation de sa compétitivité, à continuer les efforts pour améliorer les conditions cadre pour le secteur privé et la promotion de modules de formation axées sur la demande du marché et qui sont étroitement liées au secteur privé.

    La partie allemande s’est félicitée de la création d’un nouveau Ministère délégué pour les petites entreprises et de l’intégration du secteur informel, auprès du Ministère de l’Industrie, du Commerce de l’Investissement et de l’Economie Numérique (MICIEN).

    Les deux parties ont salué l’adoption de la « Stratégie Nationale de la Promotion de la TPE » par le gouvernement et également le transfert de la responsabilité du programme au MICIEN qui se chargera, désormais, de la coordination du pôle prioritaire Développement Economique Durable.

    Le Ministère des Affaires Générales et de la gouvernance qui a coordonné avec succès la coopération avec l’Allemagne dans ce pôle depuis 2008, marque sa disposition à continuer d’apporter son soutien à ce programme.

    Les deux parties ont souligné l’importance de la coopération dans le secteur du développement économique durable en général et en particulier en matière des TPME et auto-entrepreneuriat, modèle qui vise à promouvoir l’intégration du secteur informel.

    Outre la compétitivité, il est important de mettre l´accent sur l´inclusion. Les deux parties ont encouragé la coopération dans la prochaine phase du projet « Promotion des TPME ».

    Les deux parties ont exprimé leur satisfaction concernant leur coopération en matière de financement des PME. L’Allemagne s’est dite disposée à augmenter son engagement au projet de PME-Croissance lors des négociations intergouvernementales 2014.

    Les deux partenaires ont souligné l’importance du fonds JAIDA pour le secteur de la micro-finance. Ce fonds agit en complémentarité avec l’engagement de la coopération technique à l’appui de la TPE.

    Les deux parties apprécient l’appui financier accordé à FINEA afin d’améliorer l’accès des PME aux marchés des capitaux.

    Les deux parties ont exprimé leur satisfaction de l’engagement continu au profit de la micro-finance et l’introduction d’instruments innovants dans le secteur financier. Ces engagements constituent une étape importante dans la mise en œuvre de la stratégie commune validée en 2008.

    II.3.2 Développement économique durable : Projets en cours

    • Programme d’Appui aux Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TAM PME-TPE)

    Les deux parties se sont félicitées de l’élaboration rapide du projet, élément clé de la stratégie nationale de la promotion des TPE et de la participation active des parties concernées (publiques, associatives et privées) à ce processus. Elles ont émis le souhait de voir la stratégie maintenir un rythme d’exécution soutenu.

    La partie allemande a souligné l’importance de la thématique de l’auto-entreprenariat au Maroc et a salué les progrès réalisés dans ce sens.

    • Prêt promotionnel de la KfW de 200 millions d’Euro à FINEA

    La partie allemande a informé la partie marocaine du soutien financier accordé par la KFW à FINEA, filiale de la CDG, fin 2013. Ainsi, l’accès des PME aux marchés des capitaux pourra être amélioré de façon significative. La mise en place de l’unité APEX au sein de FINEA sera assistée par une mesure d’accompagnement (A+F) financée par la partie allemande. Les deux parties ont confirmé l’importance de cette approche pour la création de l’emploi au Maroc et examineront la possibilité d’approfondir la coopération dans ce secteur dans l’avenir.

    II.3.3 Développement économique durable : Coopération future

    • Programme d’Appui aux Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TAM PME-TPE)

    Les deux parties ont confirmé être fortement intéressées par la poursuite du programme d’appui aux Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TAM PME-TPE).

    La partie allemande a pris note d’une nouvelle requête du Ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Investissement de l’Economie Numérique relative à l’assistance dans la mise en œuvre de la SNTPE, de l’appui au développement du statut de l’auto entrepreneur et de la promotion de la compétitivité globale de la PME.

    • Promotion de l’emploi en milieu rural en particulier pour les jeunes 

    La partie allemande a pris note de la requête du Ministère de l’emploi et des affaires sociales portant sur l’assistance en matière d’emploi et de lutte contre le chômage, notamment pour les jeunes en zones rurales.

    • PME Croissance

    Les deux parties apprécient l’engagement pour la promotion des PME marocaines avec le fonds PME Croissance. L’Allemagne s’est dite disposée à augmenter son engagement au projet de PME-Croissance lors des négociations intergouvernementales 2014.

    Par ailleurs, le Maroc est en train de mettre en œuvre de nouveaux fonds d’investissement dédiés à la promotion des start-up et souhaite que la partie allemande le soutienne dans cette initiative.

    En outre, les deux parties se sont félicitées de la coopération fructueuse dans les domaines de la promotion des clusters. La partie marocaine a émis le souhait de voir la protection du consommateur bénéficier d’un appui allemand additionnel en vue de consolider les chantiers déjà lancés.

    La partie allemande s’est également félicitée des projets réalisés, en coopération avec MASEN pour le développement économique et social à Ouarzazate et a encouragé la mise en œuvre des projets futurs en vue du développement inclusif de la région.

    II.4 Autres domaines d’engagement

    Le Maroc a exprimé son souhait de renforcer l’utilisation de l’instrument de la coopération tripartite avec l’Allemagne en mettant en place un fonds dédié à cette coopération.

    A cet égard, la partie allemande a pris note de la proposition marocaine concernant le développement de la coopération tripartite Maroc-Allemagne-pays de l’Afrique dans le domaine de l’environnement.

    Les deux parties ont convenu de continuer à explorer cette nouvelle piste de coopération y compris à travers la coopération régionale.

    La partie marocaine proposera des requêtes dans ce domaine en vue de leur examen par la partie allemande.

    II.4.1 Coopération hors pôles prioritaires

    • Fonds flexible de consultation en politique structurelle et réglementaire

    Après avoir confié le mandat pour la réalisation des mesures de ce fonds à la GIZ, cinq projets ont été préparés et quatre projets sont en cours de préparation.

    Projets en cours :

    • Mise en place d’une réglementation relative aux obligations sécurisées (OS)
    • Promotion des clusters dans les secteurs industriels et technologiques
    • Protection des consommateurs
    • Stratégie pour la promotion de l’entreprenariat social
    • Mise en place d’un modèle de l’auto entrepreneur

    D’autres projets sont en préparation, notamment :

    • Appui à la ville de Nador pour l’élaboration d’un budget du citoyen
    • Appui au Conseil de la concurrence en tant que nouvelle instance de lutte contre les concentrations économiques abusives (cartel) ayant pouvoirs décisionnels autonomes
    • Appui à la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP)
    • Appui au Ministère Chargé des Marocains Résidant à l’Étranger et des affaires de la migration (MMREAM) pour le développement des nouvelles conditions cadres pour la politique migratoire et d’asile marocaine.

    Les deux parties se sont mises d’accord sur l’importance de l’instrument et envisagent de s’en servir davantage à l’avenir. Des fonds supplémentaires et une prolongation de la durée du fonds peuvent être prévus lors des négociations en mai.

    • Intégration de l’approche genre dans les politiques du développement économique et social

    Ce projet prendra fin le 31 mars 2014, après 10 ans de coopération fructueuse avec le Ministère de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, ses partenaires étatiques, académiques et de la société civile.

    La mise en œuvre du Plan gouvernemental pour l’Egalité 2012-2016 est soutenue par l’Union européenne avec un appui budgétaire de 45 millions d’euros. La partie allemande a exprimé sa satisfaction de voir l’Union européenne suivre son engagement dans ce domaine.

    Dans le même cadre, un fonds régional a été mis en place permettant aux projets et programmes bilatéraux et régionaux d’intégrer la promotion de l’égalité et de la parité hommes-femmes dans leurs activités thématiques dans les pôles prioritaires de la coopération maroco-allemande.

    II.4.2 Coopération régionale (Afrique du Nord et Moyen Orient)

    La partie allemande a informé la partie marocaine des différents projets engagés par l’Allemagne au niveau régional au profit des pays de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient :

    • Intégration économique des Femmes dans la région MENA
    • Développement d’un dictionnaire-référentiel technique arabe-allemand (ARABTERM.org)
    • Coopération des Villes et des Municipalités au Maghreb (CoMun)
    • Promotion de l’emploi par l’élargissement des énergies renouvelables dans la région MENA
    • Adaptation au changement climatique des conditions régissant la politique forestière dans la Région MENA (Projet Régional Silva Mediterranea-PCFM)
    • Renforcement du contrôle de qualité des technologies solaires au Maghreb par l’Institut National de Métrologie allemand (Physikalisch-Technische Bundesanstalt – PTB)
    • Promotion de la métrologie au Maghreb pour le renforcement du commerce international par l’Institut National de Métrologie allemand (Physikalisch-Technische Bundesanstalt – PTB)
    • Coopération régionale pour une gestion durable des ressources en eau au Maghreb (CREM) – GIZ/BGR

    II.4.3 Fonds « Bonne Gouvernance »

    Le fonds « Bonne Gouvernance » appuie la modernisation des structures étatiques et le développement de relations entre l‘Etat et la société civile dans les pays de la région MENA.

    Projets en cours :

    • Renforcement du dialogue citoyen dans les villes marocaines
    • Gouvernance environnementale dans le Nord du Maroc
    • Gouvernance de l’eau dans les pays du Maghreb (Water TAP) – Promotion de la transparence, de la responsabilité et la participation au renforcement de l’intégrité de l’eau dans des entreprises sélectionnées dans le domaine de l’eau au Maroc et en Tunisie »
    • Appui à l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux
    • Renforcement des institutions nationales dédiées aux droits humains

    II.4.4 Fonds régional pour la promotion des femmes

    Le Fonds régional pour la promotion des femmes met à la disposition des pays de la région, pour la période allant de 01/2014 à 12/2016, en plus des ressources de la coopération bilatérale, des moyens financiers supplémentaires pour renforcer la participation des femmes aux tâches prioritaires de la coopération au développement.

    Avec ces moyens financiers, les projets en Algérie, au Maroc et en Tunisie pourront, conjointement avec leurs partenaires, étendre et approfondir la participation et la promotion des femmes, développer de nouvelles approches et échanger de bonnes pratiques. Les mesures entreprises serviront à soutenir les mutations et les efforts de réforme dans ces pays.

    II.4.5 Autres fonds

    La partie allemande évoque d’autres fonds existants, à savoir :

    • Fonds régional SANAD pour les PME
    • African Local Currency Bond Fund (ALBF)
    • Climate Finance Readiness Program

    II.4.6 Autres

    Centre de Migration internationale (CIM), GIZ

    • Programme Experts Intégrés

    Dans le cadre de son instrument « Experts Intégrés », le CIM met à la disposition des employeurs locaux des experts allemands ou européens pour des missions temporaires. En général, les Experts intégrés doivent travailler dans le cadre des projets de coopération maroco-allemande.

    Ces experts obtiennent un salaire de l’employeur local et un complément du CIM. Il a été constaté que la mise en œuvre de cet instrument rencontre des difficultés lorsque l’employeur local potentiel est une administration publique.

    • Programme Migration pour le Développement

    Dans le cadre de l’offre Retour des experts de CIM, le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne soutient actuellement 12 experts marocains retournés au Maroc après leurs études, formations ou activités professionnelles en Allemagne. Ils occupent aujourd’hui des postes dans les secteurs privé et public.

    Dans le contexte de « l’Appui et accompagnement de porteurs de projets », le CIM s’adresse aux Marocains résidents en Allemagne souhaitant créer des entreprises au Maroc.

    Dans le cadre de son offre « Appui aux organisations de migrants », le CIM soutient entre autres des associations de Marocains résidents en Allemagne qui réalisent des projets de développement dans leur pays d’origine.

    Dans le cadre du projet « Soutien au Partenariat pour la Mobilité UE-Maroc », financé par la Commission Européenne et géré par France Expertise Internationale, la GIZ compte déléguer un expert au sein de l’équipe du projet.

    • Accréditation du bureau de la KfW au Maroc :

    Dans le but de soutenir la coopération au développement entre les deux pays, les deux parties ont confirmé leur soutien à ce que le bureau de la KfW à Rabat obtienne une accréditation officielle dans les meilleurs délais.

    • Arrangements de coopération financière 2011, 2012, 2013 :

    La partie allemande a rappelé l’importance de procéder à la signature dans les meilleurs délais des arrangements de coopération financière 2011, 2012 et 2013.

    • Coopérations avec autres départements

    Lors de ces consultations, plusieurs départements marocains, dont le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, la Cour des comptes, le Ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, le Ministère de la justice et libertés publiques, ont présenté leurs visions d’une future coopération avec la partie allemande.

    Pour la délégation du Gouvernement Pour la délégation du Gouvernement

    du Royaume du Maroc de la République fédérale d’Allemagne

    M. Abdeljalil SAUBRY M. Michael FIEBIG

    —————————————————————

    Position de l’Allemagne sur les questions internationales

    Ukraine :

    Pour l’Allemagne, l’action militaire russe en Crimée est :

    -une violation du droit international

    -un non-respect du Mémorandum de Budapest signé en 1994 qui engage la Russie à respecter l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine ainsi que les frontières du pays.

    -une violation de l’accord sur la flotte de la Mer Noire de 1997

    -l’Allemagne est en train d’élaborer, avec les autres pays européens, un plan d’action pour apporter un soutien pratique à ce pays.

    -La position de l’Allemagne sur la crise ukrainienne demeure relativement modérée, eu égard au souci de sauvegarder ses intérêts économiques en Russie (+ 6000 entreprises allemandes opèrent en Russie) et d’assurer la continuité de son approvisionnement en gaz russe (1er client).

    Afrique

    Le 22 mai 2014, le Conseil des ministres fédéral a adopté des nouvelles « lignes directrices de la politique allemande en Afrique » se résumant comme suit :

    -Soutenir de manière plus ciblée les développements en cours et réagir plus rapidement et plus résolument aux crises et les dangers en Afrique.

    -Assurer une approche globale dans l’action de l’Allemagne au niveau de l’Afrique tenant compte à la fois des chances et des risques de la coopération.

    -Renforcer l’appropriation africaine et de l’intégration régionale ainsi que l’octroi d’une aide ciblée dans les domaines de la bonne gouvernance, de l’état de droit, du développement économique et de la prévention des crises.

    -Assurer une bonne coordination entre les différents ministères (Ministère des Affaires étrangères, Ministère de la coopération au Développement et le Ministère de la Défense) dans les actions de l’Allemagne en Afrique.AE, BMZ et Ministère.

    Mali

    L’Allemagne a participé à la résolution de la crise malienne par un soutien logistique seulement. 180 soldats allemands à l’EUTM et 150 soldats à MISMA

    Egypte

    L’Allemagne avait réagi négativement à la condamnation par le tribunal Egyptien à 5 ans de prison, de l’ancien directeur du bureau de la fondation politique allemande Kornard Adenaueur (proche du CDU, parti de la chancelière allemande).
    L’Allemagne avait rejeté la condamnation à la peine de mort des 500 personnes des frères musulmans par le tribunal égyptien.

    Syrie

    L’Allemagne s’est engagée, depuis le début de la crise politique en Syrie, à trouver une solution politique et rejetant fermement toute action militaire.

    Après le massacre de Houla, l’Allemagne a expulsé le 29 mai 2013 l’Ambassadeur syrien à Berlin.

    L’Allemagne est très active au sein du Groupe des Amis du peuple syrien
    Elle a débloqué 348,3 millions d’euros d’aide humanitaire aux réfugiés syriens et s’est engagé à accueillir en Allemagne 5 000 réfugiés.

    Elle a interdit à la communauté syrienne en Allemagne de voter lors des élections présidentielles organisées le 03 juin 2014, estimant qu’elles « sont illégitimes et anti-démocratiques ».

    Libye

    L’Allemagne s’est abstenue lors du vote sur la Résolution 1973 du CSNU autorisant l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye.

    Le Ministre a incité les pays de l’UE à « ouvrir leurs marchés » aux produits de toute l’Afrique du Nord, pour y aider le processus démocratique.

    Processus de Paix au Proche Orient

    -L’Allemagne soutient une solution à deux Etats, un Etat palestinien indépendant, souverain, contigu, démocratique et politiquement et économiquement viable à côté de l’Etat d’Israël duquel la sécurité est l’un des principes fondamentaux pour l’Allemagne.

    -L’Allemagne appuie les efforts déployés par le Secrétaire d’Etat américain pour parvenir à un accord entre les israéliens et les palestiniens.

    -L’Allemagne estime que la construction de colonies israéliennes en Cisjordanie ne doit pas entraver la conclusion d’un accord de paix et rejettent toute démarche visant à boycotter Israël pour sa politique de colonisation.

    -L’Allemagne a établi un Conseil Conjoint des Gouvernements avec l’Autorité palestinienne, qui est un mécanisme de concertation de haut niveau établi par l’Allemagne avec seulement ses partenaires stratégiques, à savoir Israël, la Russie, la Pologne, la France et les USA.

    Nucléaire iranien

    L’Allemagne estime qu’une solution à la question nucléaire iranienne contribuerait aux efforts mondiaux de non-prolifération.

    Elle déplore le fait que l’Iran n’ait pas pris les mesures que lui ont, à maintes reprises, demandé par l’UE, le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA et le Conseil de Sécurité

    Elle a favorablement accueilli l’adoption des résolutions 1737 et 1747 du Conseil de sécurité.

  • Note de la diplomatie marocaine sur le Cameroun

    Tags : Maroc, Cameroun, relations bilatérales, Marocleaks,

    Le système de gouvernement au Cameroun est très centralisé. Toutes les décisions, même les plus simples (nomination de commissaires, simple mouvement diplomatique …) sont soumises pour instruction explicite du Chef de l’Etat.

    Le Cameroun est connu pour adopter une politique étrangère très discrète qui évite de se prononcer sur des questions politiques internationales même celles liées à ses relations avec les pays voisins. Les différentes chancelleries accréditées à Yaoundé se plaignent de la lenteur qui caractérise les prises de positions camerounaises vis-à-vis des questions bilatérales, régionales et internationales.

    Le Ministre des Relations Extérieures, M. Pierre Moukoko Mbonjo, professeur universitaire de carrière, est un simple exécutant qui se réfère toujours à la hiérarchie pour toutes les questions les plus élémentaires.
    Il a refusé à cet effet de manière catégorique de mentionner dans la déclaration finale sanctionnant les travaux de la 2ème Session de la Commission Mixte maroco-camerounaire, organisée à Yaoundé au mois de septembre 2012, les questions politiques abordées, notamment la question de notre intégrité territoriale, avec M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.

    Il n’a pas répondu à l’invitation qui lui a été adressée concernant sa participation aux travaux du Conseil Exécutif de la CEN-SAD (Rabat, juin 2012). Le Cameron, par la voix du Ministre Délégué auprès du Ministre des Relations Extérieures Chargé de la Coopération avec le Monde Musulman avait, lors de son entretien avec le Directeur des Affaires Africaines à Yaoundé, donné son accord de principe pour adhérer au CEN-SAD, d’où l’invitation en question. La réponse par note verbale du Ministère camerounais des relations extérieures souligne qu’elle accuse réception de l’invitation et que la réaction à cette invitation sera connue après autorisation sollicitée, dans ce sens, à la Présidence de la République.

    Le Ministère camerounais des Relations Extérieures, invité à prendre part à la 4ème Conférence du groupe des amis du peuple syrien (Marrakech le 12/12/2012) n’a pas répondu à l’invitation sous prétexte qu’il n’a pas reçu les instructions du Chef de l’Etat.

    Si le volet économique a connu ces deux dernières années une nette amélioration à travers la présence d’opérateurs marocains au Cameroun, il y a lieu de constater la rareté des visites d’officiels marocains de haut niveau, dans un cadre bilatéral, depuis 2005.

    #Maroc #Cameroun #

  • La proposition du Maroc sur le Sahara occidental ignorée à Riyadh

    La proposition du Maroc sur le Sahara occidental ignorée à Riyadh

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Sommet Arabo-Chinois, Koweït, Liban, Afghanistan, Ukraine,

    Riyadh, 9 décembre (Prensa Latina) Le Maroc a échoué dans ses tentatives d’introduire la question du Sahara Occidental au Sommet Arabo-chinois qui s’est terminé aujourd’hui dans la capitale saoudienne.

    Selon les rapports, la délégation marocaine a essayé de mettre sur la table son prétendu droit sur les territoires occupés de la République arabe sahraouie démocratique, une proposition qui a été ignorée et exclue de l’ordre du jour et du document final.

    Le sommet, organisé par le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud d’Arabie saoudite et le président chinois Xi Jinping, a adopté un plan d’action conjoint pour la période 2023-2027, mettant l’accent sur la poursuite du dialogue et le soutien à la reprise économique internationale.

    Sur le plan politique, ils ont exprimé une condamnation unanime du terrorisme, quelle que soit son origine, et ont appelé à combattre l’extrémisme, ainsi qu’à empêcher le financement et le recrutement de groupes armés qui menacent la sécurité de la région et sa stabilité.

    La déclaration finale en 18 points incluait la nécessité de soutenir le traité de non-prolifération nucléaire et de parvenir à une solution juste à la cause du peuple palestinien, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies et à l’initiative de paix arabe.

    Ainsi que la situation au Yémen, en Irak, au Koweït, au Liban et en Afghanistan, et a exhorté à soutenir les efforts internationaux visant à calmer et à trouver une solution politique pour mettre fin au conflit en Ukraine.

    Pendant ce temps, ce vendredi, il a été connu que les organisations et organismes internationaux du Sud-Soudan ont demandé l’expulsion du Maroc de l’Union africaine pour ses violations constantes dans les territoires sahraouis occupés, violant les articles fondateurs de l’organisme et les résolutions des Nations Unies.

    ElPais.cr, 09/12/2022

    #Sahara_Occidental #Maroc #Sommet_arabo_chinois

  • Note sur la coopération pour le développement industriel

    Note sur la coopération pour le développement industriel

    Tags : Maroc, ONU, développement durable, pauvreté,

    L’industrialisation est un facteur essentiel de croissance économique, de développement durable et d’élimination de la pauvreté. Ainsi, la coopération internationale pour le développement industriel s’avère importante.

    Coopération pour le Développement Industriel

    L’Organisation des Nations Unies (ONU) encourage toujours la coopération pour le développement industriel et insiste que :

    1. Chaque pays est responsable au premier de son propre développement industriel et que les efforts entrepris à l’échelon national devraient être soutenus par les partenaires de développement, selon qu’il conviendra ;

    2. La mise en place d’un système commercial multilatéral réglementé facilitant le commerce et offrant aux pays en développement des possibilités de diversifier la gamme de leurs produits d’exportation, en renforçant leurs capacités et en facilitant la restructuration et la diversification de leurs économies ;

    3. Mettre l’aide publique au développement au service du développement industriel durable, et que l’on s’emploie à améliorer son efficacité et celle de la coopération pour le développement industriel entre les pays en développement et avec les pays en transition ;

    4. Mobiliser des ressources en vue d’assurer un développement industriel durable au niveau national ;

    5. Mettre les ressources privées ou publiques, étrangères ou nationales, au service du développement industriel des pays en développement et des pays en transition ;

    6. Promouvoir la création de petites et moyennes entreprises et leur expansion dans le cadre d’une stratégie de développement industriel, de dynamisme économique et d’élimination de la pauvreté, grâce notamment, à la mobilisation de ressources et à des mesures favorisant l’inclusion.

    Ces dernières années, l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) a renforcé sa coopération avec la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) pour améliorer le développement industriel dans les pays en développement.

    Aussi, en remarque pendant ces dernière 4 ans que l’ONUDI a donnée plus d’importance à la coopération Sud-Sud et à la coopération triangulaire, en mettant notamment à profit ses centres de coopération industrielle Sud-Sud, en favorisant diverses formes de partenariat entre les secteurs public et privé et en échangeant des données d’expérience sur le développement du secteur privé aux niveaux mondial, régional, sous-régional et national.

    ONU

    De ce fait l’ONU, pendant l’année 2011-2012, n’a pas cessée de renouvelle son soutien pour le développement industriel en jouant un rôle important dans les secteurs suivants :

    -Le développement des secteurs public et privé

    -La croissance de la productivité ;

    -Le renforcement des capacités commerciales ;

    -L’accès à l’énergie et son utilisation rationnelle ;

    -La promotion des sources d’énergie renouvelables ;

    -Les initiatives d’interconnexion énergétique entre les pays en développement.

    -La création d’un climat propice à un développement industriel durable repose essentiellement sur la responsabilité et l’estime que donne chaque pays à sa propre industrie en plus de l’aide des autres pays via le transfert et la diffusion de technologies à des conditions mutuellement acceptables.

    ONUDI

    Les actions de l’ONUDI sont axées sur trois thématiques dont l’impact s’observera à long terme :

    -La réduction de la pauvreté grâce à des activités productives ;

    -Le renforcement des capacités commerciales avec la promotion ;

    -L’énergie et l’environnement (Contribution sensible à la réalisation des OMD (OMD7, environnement durable)).

    Objectifs 2020-2021

    Continuer pendant la période 2020-2021 avec les objectifs suivants :

    -La promotion de l’emploi des jeunes ;

    -Promotion des investissements et de la technologie ;

    -La promotion d’un environnement durable.

    Approche de l’ONUDI

    Les services de l’ONUDI portent en particulier sur :

    -L’accès au financement ;

    -Le développement d’institutions de soutien ;

    -L’appui aux entreprises durant la phase d’harmonisation, le transfert de savoir-faire ;

    -Les formations à l’installation et la manipulation sécurisée de technologies ;

    -La formation sur l’entreprenariat et les meilleures pratiques ;

    -Le démarrage d’entreprises gérées par des jeunes ;

    -La mise en place d’entreprenariat sociaux gérées par des jeunes ;

    -La mise en place d’une plate-forme de communication.

    Le rapport sur le développement industriel 2011 intitulé « L’efficience énergétique industrielle pour une création durable de richesses : Récolter les dividendes environnementaux, économiques et sociaux » a expliqué que :

    -L’amélioration de l’efficience énergétique industrielle est la clé du développement industriel durable à travers le monde, en particulier dans les pays en développement ;

    -L’investissement dans des technologies, systèmes et processus économes en énergie peut s’accompagner de gains environnementaux, économiques et sociaux utilisables en faveur d’une croissance verte ;

    -Dans les pays tant développés qu’en développement, l’investissement dans l’efficience énergétique industrielle présente un intérêt financier évident ;

    -Des interventions en matière de politiques publiques seront nécessaires pour surmonter ces obstacles, en prenant appui sur des instruments fondés sur les réglementations, les marchés, le savoir et l’information ;

    -Un consensus mondial pourrait être recherché pour soutenir ces interventions à travers une action collective internationale, afin de réduire l’intensité énergétique de 3,4 % par an ou de 46 % au total, d’ici 2030.

    Afrique

    -Malgré ses nombreuses ressources naturelles et humaines, le développement industriel durable de l’Afrique ne peut passer que par l’incitation à des industries performantes. Cela nécessite le renforcement des efforts déjà déployés par les différents organismes spécialisés engagés dans le développement industriel accéléré de l’Afrique.

    -La mobilisation de tous les acteurs économiques de l’Afrique est souhaitée pour garantir son industrialisation. Les investissements dans les secteurs énergétiques (promotion des énergies renouvelables, transformation des ressources énergétiques) et des industries minières e manufacturières doivent être garanti car aucune industrie ne peut se développer sans énergie. Pour cela il faut :
    Renforcer les bases d’une gouvernance industrielle en Afrique ;

    -Développer une infrastructure de base propice au développement économique du continent ;

    -Promouvoir les ressources humaines permettra d’augmenter la valeur ajoutée de la production. ;

    -Echanger l’expertise et les technologies de l’Afrique du Nord vers les autres pays du continent permettra de booster sa croissance économique et d’améliorer les conditions de vie de ses populations ;

    -Inciter l’installation des industries qui lui sont favorables et garantir un partenariat de gagnant-gagnant avec les pays développés pour garantir son développement industriel durable.

    Le Rapport 2016 sur le développement économique en Afrique élaboré par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), a fait le point du développement industriel en Afrique, en mettant l’accent sur les « faits schématiques » observés en relation avec l’industrie manufacturière en Afrique.

    Ce rapport a fait valoir qu’une nouvelle politique industrielle est nécessaire pour favoriser une mutation structurelle et induire le développement économique en Afrique. Il encourage les pays africains à se lancer dans une nouvelle politique industrielle axée sur le développement des activités manufacturières :

    -renforcer la compétitivité et les capacités des entreprises nationales ;

    -promouvoir le changement structurel.

    -Approches à adopter

    Une nouvelle approche stratégique s’avère par conséquent nécessaire pour la définition des politiques industrielles. Celle-ci pourrait s’appuyer sur six éléments :

    -Un diagnostic industriel ou une évaluation approfondie de la base industrielle existante de chaque pays;

    -Un suivi de l’élaboration d’une stratégie d’industrialisation, dans le cadre de laquelle les gouvernements devront décider, en collaboration avec le secteur privé ;

    -Des industries existantes à développer (intensification industrielle) ;

    Des nouvelles industries à stimuler (diversification industrielle) ;

    -Des industries au sein desquelles ils souhaitent renforcer l’intégration interne des implications existantes (mise à niveau industrielle).

    -Prendre en compte dans la conception de ces stratégies les défis et les opportunités liés au nouvel environnement mondial, comme notamment les nouvelles règles du commerce et de l’investissement, le changement climatique, la coopération sud-sud et les possibilités d’intégration dans les chaînes de valeurs mondiales.

    Maroc

    Efforts marocains nationaux

    Au Maroc, le développement du secteur industriel est l’objectif du pacte national pour l’émergence industrielle lancé par le roi Mohammed VI en 2009 qui a signé un contrat de partenariat public-privé. 12 milliards 400 millions de Dirhams ont été investis, dont 34 pour cent dédiés à la formation et ressources humaines et 24 pour cent à l’incitation à l’investissement. Il s’agit de mobiliser et de coordonner les actions de l’état et des opérateurs économiques pour créer un secteur industriel fort et une dynamique de croissance.

    Le Maroc a clairement fait le choix du mouvement et de l’ouverture, tout d’abord avec la mise en place de réformes de fond comme les mesures liées aux privatisations et aux libéralisations systématiques, à la propriété intellectuelle, au droit des établissements, aux marchés publics ou encore aux mouvements de biens et de capitaux afin d’améliorer le climat des affaires.

    Engagé dans cette politique, le Maroc devrait réaliser à l’horizon 2015 une augmentation du PIB industriel de 50 milliards de plus. Un plan qui va également permettre la création de 220.000 emplois et la génération d’un volume supplémentaire d’exportation de 95 milliards de dirhams, ainsi que 50 autres milliards pour les investissements privés dont l’activité industriel fait partie.

    Avec le programme « Emergence », le Maroc renforce et consolide son approche de ciblage sectoriel pour optimiser ses atouts, assurer une meilleure allocation de ses ressources, tirer, se bénéficier de la globalisation des économies et créer les conditions d’accélération de la croissance. Ce programme qui s’est ajouter à ceux du tourisme « Plan AZUR », de l’agriculture « Plan Maroc Vert », de l’habitat « villes nouvelles », du Commerce intérieur et de l’artisanat, vise, d’une part, l’émergence de secteurs clés, moteurs de croissance à l’export, baptises les métiers mondiaux du Maroc, lui permettant de se positionner par rapport à la spécialisation internationale et, d’autre part, la modernisation compétitive du tissu industriel existant.

    Les efforts du Maroc ont été recomposés par son classement comme cinquième puissance économique d’Afrique, au même titre que la Chine, l’Inde, le Brésil ou la Pologne, est un pays émergent très dynamique. Durant les cinq dernières années, l’économie marocaine a été portée par une croissance moyenne de 5 % par an.

    Efforts marocains pour la coopération industrielle

    Concernant la coopération sud-sud, le Maroc a soutenu ces dernières années les projets entrepris par l’ONUDI dans ce domaine. Il accorde une grande importance à promouvoir son partenariat avec les pays du sud. Les pays du sud qui affrontent des obstacles structurels majeurs considérablement aggravées par des retraits massifs de capitaux étrangers dû à la crise économique mondiale.

    De nombreuses actions en attestent, l’annulation de la dette de certains pays parmi les moins avancés, l’exonération totale de leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain, la signature de l’accord avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, l’adhésion à la COMESSA …

    Le Maroc avait initié également avec les pays africains, de nombreuses actions de coopération dans des domaines d’intérêt commun. Des accords de coopération industrielle et commerciale ont été conclus et visent le développement de la coopération dans les domaines liés à l’amélioration de la compétitivité du secteur industriel et commercial et à la promotion de la PME.

    Dans le but d’activer la mise en œuvre des projets et programmes de coopération avec les pays du sud, l’ONUDI et le Ministère de 1 ‘Industrie du Commerce et des nouvelles Technologies ont enc1enche conjointement la procédure de création au Maroc d’un Centre de coopération sud-sud pour le développement durable.