Tags : Maroc, sécurité nucléaire, sûreté, lutte contre le terrorisme, non-prolifération d’armes nucléaires,AIEA,
Le Royaume du Maroc continuera, avec les autres membres de l’Organisation des Nations Unies, à apporter son soutien aux efforts internationaux et à la promotion de la coopération internationale, visant à renforcer la sûreté et la sécurité nucléaires et à promouvoir l’universalité du régime de non-prolifération.
Ainsi le Maroc réaffirmera, lors de la 67ème session de l’Assemblée générale, son engagement constant en faveur d’une approche proactive et multidimensionnelle aux plans régional et international pour la promotion de la sécurité nucléaire et la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes.
Il présentera également les progrès accomplis depuis le Sommet de Washington de 2010, sa doctrine en matière de non-prolifération et de sécurité nucléaires, sa vision sur l’interdépendance entre sûreté et sécurité nucléaire, ainsi que sa contribution aux efforts internationaux pour le renforcement du régime de la sécurité nucléaire.
I- Le rôle central de l’AIEA en matière de sûreté et de sécurité Nucléaires :
Le Maroc est convaincu que l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), dispose de l’expertise nécessaire et les outils appropriés lui permettant de jouer un rôle important dans la coordination de l’action internationale en matière de sûreté et de sécurité nucléaire.
Il découle de la conviction du Maroc, que l’AIEA joue un rôle central et a une responsabilité fondamentale dans le renforcement du cadre international en matière de sécurité nucléaire, à travers le développement de normes internationales relatives à ce champ d’action et l’apport de l’aide aux États membres, dans l’établissement d’infrastructure de sécurité nucléaire.
Le Maroc estime que la coordination et la coopération aux niveaux régional et bilatéral sont deux aspects très importants pour la mise en place d’une infrastructure de sûreté et de sécurité efficace. Ainsi, le Maroc, mettra l’accent sur l’impératif de soutenir la coopération sud-sud et à déployer plus d’efforts, pour consolider les programmes de coopération technique dans les pays en développement, en matière de transfert de technologies de pointe, pour la sécurité et la sûreté des activités et des installations nucléaires.
Dans cette optique, le Maroc organisera, conjointement avec l’AIEA, en 2013, un Exercice Convex, sur la réponse en cas de situation d’urgence radiologique, le premier en son genre dans le monde arabe et africain. La préparation et l’évaluation de cet exercice Convex sera coordonné par le Groupe de Travail « IACANE » (Inter-Agency Committee on radiological and Nuclear Emergencies). Les objectifs de cet exercice sont de permettre aux États et organisations intergouvernementales compétentes, de tester leur réaction face à un événement radiologique, d’évaluer la coordination des interventions entre les autorités de sûreté et de sécurité nucléaire, au niveau national et international et d’évaluer l’efficacité d’échange d’informations dans de telles circonstances, aux niveaux national et international.
II- Initiatives Internationales en matière de sécurité nucléaire :
Au cours de cette session, le Royaume du Maroc soulignera que le soutien aux initiatives internationales sur la sécurité nucléaire, est un moyen efficace pour renforcer le régime international de sécurité nucléaire. A ce titre, et en tant que membre fondateur de l’Initiative Globale de lutte contre le Terrorisme Nucléaire (IGLTN), le Maroc contribue à cette initiative et fait état de sa contribution.
Ainsi, à la veille de la tenue du Sommet de Séoul sur la Sécurité Nucléaire, le Maroc a organisé la 2ème réunion du Groupe d’Evaluation et de Mise en Œuvre (IAG), tenue à Marrakech. Cette conférence à connu, et pour la première fois, des documents de travail de deux groupes de travail de l’IAG, sur la Détection Nucléaire et la Criminalistique Nucléaire, présidés par les Pays-Bas et l’Australie, et un document des termes de références du troisième groupe de travail sur la Réponse et la Mitigation des Incidents Nucléaires et Radiologiques (RMWG), présidé par le Maroc. L’adoption finale de ce dernier est prévue en 2013, à Mexico, à l’occasion de la réunion plénière de l’IGLTN.
Les présentations ainsi que les discutions des documents qui constitueront la base des délibérations du groupe de travail RMWG, présidé par le Maroc, se sont tenues en août 2012 et ce, en perspective de la réunion de travail de ce groupe de Travail, prévue en Italie, Ispra, début octobre 2012, pour finaliser le document de travail sur la « Réponse et Mitigation », qui sera par la suite présenté lors de la 8ème réunion plénière de l’IGLTN, qui aura lieu à Mexico, en 2013.
S’agissant des Centre d’Excellence pour l’atténuation des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (NRBC), le Maroc mettra en exergue l’importance de ces Centres, étant entendue que les résolutions du Conseil de Sécurité 1540 (2004) et 1977 (2011), ainsi que les communiqués et le Plan d’Action des Sommets sur la Sécurité Nucléaire, sont mis en œuvre par le Maroc.
Convaincu que l’établissement de ces Centres d’Excellence sera de nature à renforcer les capacités nationales et régionales et à créer les synergies entre les différents pays d’une même région dans les domaines de prévention et de gestion des risques NRBC, le Royaume du Maroc a pris la décision d’abriter un Centre d’Excellence Régional NRBC, à Rabat, représentant les pays Africains de la Façade Atlantique, notamment la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée Equatoriale et le Gabon. Le Maroc est également membre du Centre d’Excellence Régional pour l’Afrique du Nord, basé à Alger.
Le Maroc a d’ores-et-déjà formé une Equipe d’Experts nationaux, appelée à coordonner les activités qui seront initiées dans le cadre de cette initiative et a désigné le Point Focal National qui assurera la fonction du Secrétariat. Sept projets de coopération sont en cours de mise en œuvre par l’UE / UNICRI.
En octobre 2014, le célèbre hacker français qui a sévi sous le pseudonyme de « Chris Coleman » a apporté des preuves irréfutables sur les liens des services secrets marocains avec le dénommé Abdallahi Ould Mohamedy, le patron du groupe et du site Sahara Media. Des communications fluides avec Mourad El Ghoul, le directeur de cabinet de Mohamed Yassine Mansouri, le patron de la DGED (Direction Générale des Etudes et Documentation). Il fait partie de la liste des contacts chargés de la médiatisation de la propagande marocaine sur le Front Polisario et l’Algérie dont celles accusant le Front Polisario de « collusion » avec la mouvance terroriste au Sahel (voir image).
Depuis l’apparition du hacker Chris Coleman, toutes les publications embarrassantes ont été supprimées. Cependant, la ligne éditoriale dénote une flagrante collusion avec le Maroc. Aucune dépêche sur les responsables sahraouis reçus par le président mauritanien. Que des articles dénigrant le Polisario et l’Algérie. C’est à confondre avec un des nombreux sites de désinformation de la MAP, l’agence d’information officielle du Makhzen. Ainsi, on trouve des titres comme ceux-ci :
-L’Alliance internationale pour la défense des droits et libertés saisit l’ONU et le Conseil de l’Europe au sujet de l’enrôlement militaire d’enfants sahraouis par le Polisario
-Le numéro 2 du Polisario avoue à OKDIARIO que Brahim Ghali envisage de s’échapper : « Il quittera l’Espagne, il n’ira pas devant le juge
-Le Président sud-africain et président en exercice de l’Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa, a désavoué, dimanche, les séparatistes du polisario,
-Une nouvelle affaire de détournement éclabousse le Polisario
-Le Maroc salue hautement l’appui de l’Espagne pour sa position sur le Sahara
-Deux chercheurs d’or sahraouis brûlés vifs par des militaires algériens
– La mosquée de Paris : un projet marocain que l’Algérie s’apprête à en commémorer le centenaire
-Une source marocaine : « si l’Algérie souhaite aller en guerre il n’en est pas de même pour le Maroc »
-Le roi du Maroc à l’occasion de la fête du trône : « Le Maroc et l’Algérie sont deux jumeaux complémentaires »
-Algérie Résolution d’urgence sur la situation des droits humains en Algérie : Le vote très révélateur du Parlement européen
La boîte mail de El Ghoul est pleine de réservations au nom de Abdallahi Ould Mohamedy vers de nombreuses destinations : Casablanca, Rabat, Madrid, Dakar, Dubaï… Il se rendait régulièrement à Dakar, au frais de ses amis marocains, dans sa qualité de membre du comité d’administration de l’agence APA dont les ficelles sont tirées depuis Rabat.
En 2011, Ould Mohamedy a fait des déclarations d’une rare violence contre l’Algérie et le Polisario à la Faculté de Communication Blanquerna Universitat Ramon Llull de Barcelone.
Abdallahi Ould Mohamedy n’est pas une exception. En Mauritanie, le Maroc finance de nombreux sites pour disséminer son poison visant à déstabiliser le Polisario et l’Algérie. Même d’anciens ministres ont été recrutés pour plaider la « cause » du Maroc. Parmi eux, Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou, ex-chef de la diplomatie mauritanienne de 2008 à 2009. Il agit en expert de terrorisme transnational et n’a pas hésité à accuser l’Algérie et le Polisario d’avoir des liens avec les mouvements terroristes qui sévissent au Mali. A l’instar de la plupart des mauritaniens, pour Mohamed Mahmoud, tout ce qui rapporte de l’oseille est « halal », même si les méthodes sont peu orthodoxes.
En suivant les directives de ses bienfaiteurs, Ould Mohamedou s’est déplacé aux Etats-Unis en vue de faire des déclarations incendiaires contre l’Algérie et le Polisario :
Un éminent expert espagnol met les pieds dans le plat : Ce n’est pas Pedro Sanchez qui a écrit sa lettre de trahison !
Question de Diarto Fuera Aventura : Situons-nous le 14 mars de cette année lorsque le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a envoyé une lettre au roi du Maroc, Mohamed VI, d’accord au millimètre près avec le gouvernement du Maroc, où il est dit que l’autonomie de le Sahara à l’intérieur du Maroc est l’option la plus réaliste et la plus crédible Quelle est la portée réelle de ce changement de position manifesté par le gouvernement espagnol ?
Réponse de Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle (USC) : Je suis clair que cette lettre a été signée par Sánchez, mais il ne l’a pas écrite. Il a été analysé et la syntaxe établit qu’il a été écrit par un Français arabophone, par les Marocains eux-mêmes. Il n’a été écrit par personne du gouvernement espagnol. Il lui a été attribué et il a été contraint de le signer. Il contient des erreurs si épaisses qu’elles montrent qu’il n’a pas été écrit en Espagne, de sorte que même le nom du ministère des Affaires étrangères a été mal orthographié.
Tout est dit. Ou presque. Cet éminent professeur, expert de la question sahraouie, nous suggère en filigrane que le chef du gouvernement espagnol est victime d’un odieux chantage de la part des responsables marocains. Peut-être pas seulement à cause des juteuses affaires de sa femme au Maroc. Avec l’aide du logiciel espion Pegasus, les services de Yacine Mansouri et Abdellatif Hammouchi ont dû récolter une information tellement compromettante qu’ils ont poussé Pedro Sanchez à accepter de s’humilier en signant cette lettre de capitulation que des inconnus ont écrite pour lui.
La meilleure preuve, c’est que Nasser Bourita et son ministère des Affaires Etrangère n’a pas pris la peine de respecter les convenances diplomatiques. Il a en effet rendu public cette humiliante lettre alors que Pedro Sanchez se trouvait encore en visite au Maroc, obligeant ce dernier à réintégrer en extrême urgence la Moncloa pour éteindre les débuts d’incendie politiques et institutionnels qui commençaient à se déclencher un peu partout. Bref, les exemples ne manquent pas, qui illustrent sinistre ascendant qu’a pris Rabat sur Madrid.
Cet éminent professeur en détaille quelques-uns dans cet entretien, où il parle aussi des manières à la hussarde adoptées par le Maroc dans ses négociations sur les frontières maritimes. La classe politique et la société civile doivent se réveiller enfin, et prendre conscience que leur royaume, bel exemple de monarchie démocratique et constitutionnelle, jadis puissance maritime incontournable, vient de tomber sous les fourches caudines d’une monarchie dictatoriale, belliqueuse, expansionniste et indigne de confiance. Avis!
El Ghayeb Lamine
N.B : Carlos Ruiz Miguel est professeur de droit constitutionnel à l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle (USC) et directeur du Centre d’études sur le Sahara occidental (CESO) de cette université. Auteur de divers ouvrages sur le Sahara Occidental.
-La Suisse considère que pour que le Conseil de sécurité puisse apporter une contribution efficace à la paix et à la sécurité internationales, il doit s’adapter aux nouvelles réalités, et refléter les nouveaux rapports de forces politiques du 21e siècle.
-La Suisse souhaite que le Conseil de sécurité soit plus transparent et plus ouvert et qu’il respecte son devoir de rendre compte aux Etats membres.
-La Suisse avec ses partenaires du groupe de pays dit des Small Five, plaide en faveur de l’amélioration des méthodes de travail du Conseil de sécurité.
Opérations de Maintien de la Paix (OMP) :
-La Suisse pense qu’il est plus pertinent pour la communauté internationale d’investir dans la médiation et la prévention des conflits que dans les opérations de maintien de la paix.
-La Suisse participe, avec du personnel civil et militaire, à des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (ONU), de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et de l’Union européenne (UE).
-Au 30 juin 2011, la Suisse ne déployait que 21 personnels sous la bannière de l’ONU, pointant au 90ème rang des pays fournisseurs de contingents. En revanche, le pays était, en 2011, le 14ème Etat contributeur au budget de l’ONU avec plus de 26 millions de dollars US (1,08% du budget total de l’ONU).
-Le pays participe actuellement à 6 opérations de maintien de la paix : MONUSCO (République Démocratique du Congo), UNTSO (Moyen Orient), BNUB (Burundi), MINUSS (Soudan du Sud), UNUCI (Côte d’Ivoire), et UNMIL (Libéria).
Désarmement :
-La Suisse considère que la prolifération des armes de destruction massive ainsi que des armes légères et de petit calibre représentent une grave menace à la paix et à la sécurité internationales.
Coopération internationale et gouvernance :
-La Suisse considère qu’une gouvernance globale à travers l’ONU, reflétant les réalités du monde actuel, est nécessaire pour répondre aux défis complexes auxquels fait face la communauté internationale, tels que le changement climatique, la crise financière et économique et la paix et la sécurité.
-Selon la Suisse, il est nécessaire que les Etats membres dépassent leurs divergences d’opinion et mettent en place des plans d’actions et de solutions globales afin de garantir et de renforcer la légitimité et l’efficacité de l’ONU.
-La Suisse considère que si l’ONU ne remplit pas son rôle sur la scène internationale, des groupes régionaux ne bénéficiant pas de la légitimité nécessaire du fait de leur composition, chercheront à jouer un rôle important dans la gouvernance globale, au détriment de la communauté internationale.
Terrorisme :
-La Suisse soutien, aux côtés d’autres pays, la stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies et considère que cette initiative fournit les cadres humanitaire et éducatif adéquats pour lutter contre le terrorisme.
Violence armée et développement :
-En 2006, la Suisse a organisé en collaboration avec le PNUD la conférence ministérielle à l’issue de laquelle la Déclaration de Genève sur la violence armée et le développement a été adoptée par 42 Etats, appelant les Etats à lutter contre les interactions négatives entre la violence armée et le développement socio-économique d’ici à 2015.
-La Suisse conduit le groupe de 14 Etats œuvrant pour la mise en œuvre de la Déclaration par les Etats signataires.
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) :
-La Suisse appelle la communauté internationale et l’ensemble des Etats membres de l’ONU à aider à la réalisation rapide des OMD.
Réchauffement climatique :
-Il est nécessaire, selon la Suisse, de définir des objectifs de réduction des émissions de CO2 et de mettre en place des mesures propres à chaque pays.
Dans ce sens, la Suisse a déclaré son objectif de réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre pour 2020.
Résolutions soutenues par le Maroc et la Suisse :
-En 2007, le Maroc et la Suisse ont présenté une résolution sur « l’éducation et la formation sur la nature des droits de l’homme », adoptée en 2008.
-Le Maroc a organisé un séminaire à Marrakech pour approfondir la réflexion sur les contours de la Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation en matière des droits de l’homme.
-En mars 2011 et à la 16ème session du Conseil des Droits de l’Homme (CDH), la Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation en matière des droits de l’homme a été adoptée par consensus et coparrainée par plus de 70 pays.
-La Suisse a soutenu et coparrainé la résolution présentée par le Maroc sur le rôle des Ombudsmans et des institutions de médiation dans la promotion des droits de l’homme.
Moyen-Orient
-La Suisse regrette que le printemps arabe n’ait pas permis de relancer le processus de paix au Proche-Orient.
-La Suisse a émis l’espoir de réussir conjointement avec la Palestine et Israël et de signer un traité qui aurait permis d’accueillir un Etat Palestinien souverain et indépendant, vivant en paix avec Israël, comme nouveau membre au sein de l’ONU.
Printemps Arabe
-La Suisse a déclaré que c’est le manque de liberté politique, allié à l’injustice sociale et à l’absence de perspectives économiques qui a déclenché les changements fondamentaux dans le monde arabe. Syrie :
-La Suisse a été l’un des premiers pays à avoir rappelé son Ambassadeur de Damas, et a soutenu le projet de résolution présenté par le Maroc au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Tags : Maroc, Union Africaine, Sahara Occidental, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Sommet de Malabo,
Planning entretiens Union Africaine pour Ministre Déléguée 28/01/2014 Pour votre information : En pièce jointe le plan de médiatisation que les ministres ont retenue en marge du sommet UA pour la Ministre Déléguée lors de son passage a Addis Abeba. Il s’agit d’un premier planning des entretiens de Madame la Ministre Bouaida à l’occasion de sa participation au sommet de l’Union Africaine. En rouge, les entretiens qui auront lieu sur place à Addis Abeba au centre des conférences, Madame la Ministre pourra si elle le souhaite changer de lieu. Tout le reste des autres entretiens, ça se fera par téléphone :
2 enregistrées dans les conditions du direct (Africa24 TV et Radio BBC Afrique). Pour ces 2 interviews les journalistes contacteront directement la Ministre.
Pour les autres entretiens téléphoniques, la mise en relation entre Madame la Ministre et les journalistes se fera par M. Benjamin Mampuya basé à Paris.
A votre disposition pour plus d’information. PS : Ce planning a deja été transmis à Monsieur le Ministre et Madame la Ministre Deleguée.
J’ai l’honneur de vous faire part de ce que le prochain Sommet de l’Union Africaine aura lieu à Malabo du 20 au 27 juin 2014. Conformément à la décision prise lors du Sommet de Janvier à Addis Abéba, le Rapport sur la question du Sahara demandé à la Présidente de la Commission, sera présenté à cette occasion.
Les travaux préparatoires au niveau d’Addis Abeba commenceront dès le 9 juin 2014.
Aussi et dans le but d’anticiper des décisions qui pourraient être prises lors du Sommet de Malabo, je vous suggère le programme de travail suivant :
1 Entreprendre dès que possible, une mission à Malabo pour examiner avec les autorités équato-guinéennes les modalités de la présence de la délégation marocaine en marge du Sommet (Appui, facilités etc.…)
Cette visite pourra être l’occasion de présider la 6ème Session de la Commission Mixte dont les travaux préparatoires avaient eu lieu à Malabo du 09 au 11 janvier dernier, et procéder à la signature des accords qui avaient été finalisés (liste en annexe).
2- Envoi d’une délégation dès le 4 juin 2014, à Addis-Abeba pour suivre le travail préparatoire au niveau des Ambassadeurs Représentants Permanents auprès de l’Union Africaine.
Cette délégation qui sera composée du Directeur des Affaires Africaines, de l’Inspecteur Général, du Directeur des Nations Unies, du Directeur Général de l’AMCI et du Chef de Cabinet de Madame la Ministre déléguée, aura pour mission de faire échec à toutes les tentatives du camp adverse de saper les acquis du Maroc au niveau des Nations Unies, sur la question du Sahara et d’empêcher aussi les modifications du format des partenariats bilatéraux avec l’Afrique.
Une fiche détaillée sur les aspects confidentiels de cette mission vous est présentée en annexe.
Une lettre de cadrage de la mission à destination de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Addis Abeba, vous sera également proposée.
—————————————————————————————— Fiche sur la Mission à Addis Abéba
⦁ Période : du 4 au 10 juin
⦁ Composition de la délégation : Directeur Afrique – Inspecteur Général – Directeur des Nations Unies – Directeur Général de l’AMCI – Chef de Cabinet de madame la ministre déléguée.
⦁ Objet : Mobilisation des Ambassadeurs Représentants des pays amis.
⦁ Objectifs : 1 Contrer toute décision contraire au processus onusien de recherche d’une solution politique au différend du Sahara. 2 Promouvoir et vulgariser la Résolution 2152 du 29 Avril 2014. 3 Empêcher la modification du format des Partenariats et l’atteinte au Format du Caire. 4 Continuer les contacts avec les délégations des pays qui reconnaissent encore l’entité fictive. 5 Maintenir la connivence avec les délégations amies. 6 Contacter les Représentants des autres pays extra-africains (France ; Espagne ; Etats-Unis ; Russie ; Chine, et plus si nécessaire). 7 Effectuer quelques visites de courtoisies à des responsables d’institutions telles que la CEA et du Ministère des Affaires Etrangères Ethiopien.
⦁ Déroulement : ⦁ Plusieurs visites. ⦁ Une ou deux réunions avec les Représentants Permanents. ⦁ Organisation de déjeuners : – avec le Groupe des Pays amis – avec certains leaders de ce groupe.
⦁ Moyens : ⦁ Prise en charge intégrale des frais d’hôtellerie. ⦁ Enveloppe pour les frais généraux : location d’un ou deux véhicules, déjeuners…. ⦁ Enveloppes individuelles de 5.000 Euros pour les amis dont la liste est ci- jointe (30 pays).
Liste des pays
Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comores, Djibouti, Niger, Mali, Erythrée, Gambie, Burundi, RDC, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale (Pays hôte du Sommet), Tchad, Sao Tomé et Principe, Sierra Léone, Liberia, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mauritanie (Préside le Conseil de l’UA).
Le 21ème Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba (22 au 28 Mai 2013), a été le révélateur de l’existence d’une véritable offensive, généralisée et planifiée par les adversaires du Maroc dont l’objectif est de faire d’abord adopter à l’UA une position prônant l’indépendance du sahara et de l’imposer, par la suite, au reste de la communauté internationale, comme seule et unique solution à ce conflit.
L’arrivée de Madame Zuma à la tête de la Commission de l’UA constitue un élément clé de la mise en œuvre de cette stratégie, conçue et mise en œuvre essentiellement par l’Algérie et l’Afrique du Sud, appuyés massivement et activement par la quasi-totalité des pays de la SADECet par certains pays de l’Afrique orientale.
Les travaux de ce Sommet ont dévoilé la collusion totale entre l’Afrique du Sud et l’Algérie d’une part et le Secrétariat de l’UA d’autre part qui d’ailleurs n’hésite plus à se départir ouvertement de la neutralité à laquelle il est normalement astreint. Cette collusion d’intérêt entre une partie des Etats membres et le Secrétariat de l’organisation, est un cas unique dans les annales des institutions internationales qu’il conviendra également de dénoncer.
Cette note se propose de faire le point sur les travaux du Conseil Exécutif au sujet du Sahara, d’en tirer quelques enseignements, de décrire la stratégie poursuivie par les adversaires du Maroc, de proposer les éléments de la contre-offensive de notre pays et un plan d’action pour la mener à bien.
Mission de la délégation marocaine à Addis-Abeba en marge des travaux du Sommet de l’UA
Une délégation conduite par le Ministre des Affaires Etrangères, a effectué une mission à Addis-Abeba à l’occasion de la tenue du Sommet de l’Union Africaine et de la célébration du cinquantenaire de l’unité africaine.
Cette mission intervenue dans un contexte très particulier, suite à l’inscription, pour la première fois, de la question du Sahara à l’ordre du jour de l’UA, s’est assigné trois objectifs essentiels :
⦁ Demander aux pays africains, amis du Maroc, d’exprimer leur refus de voir l’UA se saisir à nouveau de la question du Sahara et de demander, par conséquent, la suppression de ce point de l’ordre du jour du Conseil Exécutif de l’UA ;
⦁ Contrer l’adoption par l’UA de toute décision qui ne prendrait pas en considération l’évolution de la question du Sahara au Conseil de Sécurité des Nations Unies ;
⦁ Faire entendre solennellement au sein de l’UA, par l’entremise de pays amis, la position du Maroc sur cette question.
En préparation à ce Sommet, les démarches ci-après avaient été entreprises par le Maroc auprès des pays africains pour demander la suppression de ce point de l’ordre du jour du Conseil Exécutif de l’UA :
⦁ Des messages écrits ont été adressés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, aux Présidents du Sénégal, de la Cote d’Ivoire, du Gabon et du Burkina Faso.
⦁ Des lettres ont été adressées par le Ministre à l’ensemble des Ministres des Affaires Etrangères des pays africains ;
⦁ Les Ambassadeurs de Sa Majesté le Roi en Afrique ont été instruits pour entreprendre auprès de leurs pays d’accréditation, des démarches pour appuyer cette demande.
⦁ Une lettre de réponse a été adressée par le Ministre à la Présidente de la Commission de l’UA, lui expliquant les raisons pour lesquelles le Maroc considère qu’il n’est pas opportun pour l’UA de réintroduire dans son agenda l’examen de la question du Sahara.
Dans ces démarches, l’argumentaire du Maroc s’articulait essentiellement autour des points suivants :
L’OUA a échoué dans sa médiation pour résoudre le conflit du Sahara et s’est départie de son rôle d’arbitre en préjugeant de l’issue du processus d’autodétermination en admettant en son sein une entité ne disposant d’aucun attribut de souveraineté et ce en violation de sa propre Charte et du principe même de l’autodétermination ;
La question du Sahara a divisé et a failli faire éclater l’OUA et qu’il n’est pas opportun de réintroduire à nouveau cette question controversée au sein de l’organisation panafricaine ;
La question du Sahara est aujourd’hui du ressort du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui œuvre à la recherche d’une solution politique négociée et que l’UA devrait éviter d’être en déphasage avec le processus onusien et gagnerait au contraire, en crédibilité, à soutenir ce processus.
Au plan opérationnel et lors des travaux du Conseil Exécutif, la délégation du Sénégal a fait une déclaration demandant la suppression pure et simple de la question du Sahara de l’ordre du jour du Conseil. Le Sénégal a été appuyé par un grand nombre de pays amis, en l’occurrence, le Gabon, la Cote d’Ivoire, le Togo, la Guinée, la Gambie, le Benin, le Burkina Faso, Djibouti, la Lybie, la RDC, le Congo et les Comores.
Cette demande a été violemment combattue par les partisans du maintien de cette question à l’ordre du jour. Il s’agit des délégations de l’Algérie, de l’Afrique du Sud, de l’Angola, du Mozambique, de la Tanzanie, de la Namibie, du Zimbabwe, du Lesotho, de la Zambie, du Botswana, du Soudan du Sud, en plus de la pseudo « rasd ».
Devant cette division, un compromis a été trouvé consistant en l’adoption d’un projet de décision dont les éléments sont :
⦁ Maintien de la question du Sahara à l’ordre du jour et report de son examen à la prochaine session du Conseil Exécutif en Janvier 2014 ;
⦁ Suppression dans le projet de décision initial présenté par le Secrétariat, de deux paragraphes hostiles au Maroc ;
⦁ Demande à la Présidente de la Commission de l’UA de présenter à la prochaine session du Conseil Exécutif d’un rapport complet sur cette question, c’est-à-dire devant tenir compte du point de vue de toutes les parties ;
⦁ Introduction d’un paragraphe faisant référence à la résolution 20.99 du Conseil de Sécurité des Nations Unies du 25 avril 2013.
⦁ Soutien aux résolutions des Nations Unies sur la question pour parvenir à une solution politique à travers des négociations directes, comme moyen d’autodétermination.
A l’issue des travaux du Conseil Exécutif, il peut être avancé à juste titre que les démarches entreprises dans ce cadre ont permis la réalisation d’objectifs importants.
⦁ Le compromis arraché par les amis du Maroc est en soi une victoire notable ;
⦁ Les adversaires du Maroc ont échoué à faire adopter une décision préparée par la Présidente de la Commission de l’UA et qui était totalement en faveur des thèses séparatistes ;
⦁ Les débats qui ont eu lieu ont permis de constater que malgré son absence de l’OUA/UA depuis 1984, le Maroc continue de disposer d’importants appuis et soutiens en Afrique et d’une grande capacité de mobilisation de pays amis. Ces débats ont été une opportunité pour présenter, par le biais des pays amis, la position du Maroc sur la question du Sahara.
Au-delà des péripéties des travaux proprement dit du 21ème Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba (22 au 28 Mai 2013), un constat plus profond et alarmant s’impose qui décèle la présence d’une stratégie dangereuse menée par les adversaires du Maroc contre ses intérêts vitaux. L’arrivée de Madame Zuma à la tête de la Commission de l’UA et la tentative de reprise par l’UA de la question du Sahara, ne sont que les éléments apparents de ce puzzle.
La stratégie anti-marocaine menée par le biais de l’UA
La stratégie des adversaires du Maroc qui se joue sur plusieurs registres, vise comme objectifs principaux, de faire échouer le processus onusien de recherche d’une solution politique négociée, de dépasser la demande du référendum en la remplaçant par l’option de l’indépendance et d’imposer en fin de compte, celle-ci comme la seule et unique alternative possible.
A cette fin, les instigateurs de cette stratégie (Algérie – Afrique du Sud) entreprennent étape par étape avec la complicité avérée de la Présidente de la Commission de l’UA, la déconstruction de l’acquis du Maroc aux Nations Unies, l’imposition de l’UA, au demeurant acquise à leur cause, comme partie prenante du conflit en vue de l’adoption de l’option de l’indépendance comme position commune de l’Afrique pour la porter plus tard, quand les circonstances le permettront, au niveau de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
En vue d’atteindre ces objectifs, la stratégie adverse poursuit la réalisation de séquences qui peuvent être énumérées comme suit :
L’adoption par l’UA d’une position commune, radicale et hostile à l’intégrité territoriale de notre pays, vise à mettre fin à tout débat ou divergence au sein de la famille africaine sur la question du Sahara. L’adoption d’une telle position deviendrait ainsi un engagement contraignant qui obligerait tous les Etats membres à s’y conformer ;
L’anéantissement des positions du Maroc en Afrique et de ses soutiens au sein de l’UA à propos de la question de l’intégrité territoriale ;
L’utilisation de cette position, comme fondement politico-juridique, pour influer sur les décisions des institutions internationales et sur les opinions publiques.
La contre-offensive du Maroc Sur la base du constat décrit ci-dessus, le Maroc n’a d’autre choix que de mettre au point une contre-offensive d’envergure visant fondamentalement à faire échouer la stratégie adverse et à réaliser l’objectif d’évincer la prétendue « rasd » de l’UA et imposer la souveraineté du Maroc sur le Sahara. La contre-offensive du Maroc devra s’appuyer sur l’ensemble de ses atouts et capitaliser sur les acquis réalisés aux Nations Unies dans le cadre du règlement de la question du Sahara.
Une des conditions préalables pour amorcer cette contre-offensive, réside dans la prise de conscience par tous les décideurs du danger et des risques que comporte pour notre pays la stratégie des ennemis du Maroc.
La clé de réussite de la contre-offensive passe par l’organisation et le rassemblement des différents intervenants et la convergence de tous les efforts vers un seul et même objectif, celui de faire échec à la stratégie adverse et de faire consacrer par la communauté internationale, la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
La contre-offensive à engager, compte tenu des forces et des atouts dont dispose notre pays, et des handicaps et difficultés qu’il faudra surmonter, devra être menée sur les fronts diplomatiques et médiatiques et utiliser également la question des populations séquestrées dans les camps de Tindouf pour dénoncer, auprès du HCR, du Conseil des droits de l’homme, de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples et des ONG internationales, ce crime contre l’humanité dont sont coupables l’Algérie et le Polisario.
1/ Les atouts qui consolident la position du Maroc
⦁ La légitimité du recouvrement par le Maroc de son Sahara (fondements juridiques et historiques) ;
⦁ L’effectivité de la présence du Maroc sur le territoire (le processus d’intégration et d’inclusion des populations ainsi que les grandes réalisations économiques et d’infrastructures) ;
⦁ L’unanimité nationale autour de la question du Sahara, qui constitue une question vitale et déterminante pour l’ensemble des marocains ;
⦁ La pertinence et la crédibilité de l’initiative marocaine d’autonomie comme solution de compromis réaliste, viable et démocratique à la question du Sahara, qualifiée de sérieuse et crédible et soutenue par une grande majorité de pays ;
⦁ Le soutien implicite dont bénéficie le Maroc au niveau international en ce qui concerne la question du Sahara. Aucun pays européen, ni aucun membre permanent du conseil de Sécurité ne reconnaît la « rasd ». En Afrique, 35 pays sur 53, ne reconnaissent pas cette entité.
⦁ La solidité et la stabilité des institutions marocaines, qui lui permettent d’être cité en modèle dans un environnement régional instable et fragile ;
⦁ La crédibilité du Maroc au niveau international en tant que partenaire fiable et pôle de stabilité et de sécurité dans la région, ainsi que le rôle positif du Maroc en tant qu’acteur actif dans la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique ;
⦁ La vigueur et le dynamisme économique et social du pays et l’attractivité qu’exerce le modèle de développement politique, économique, social et culturel du Maroc, dans son environnement régional ;
⦁ La forte présence du Maroc en Afrique de l’Ouest et Centrale, où il compte des alliances sûres qui s’appuient sur les liens historiques ancestraux et sur des relations culturelles profondes, renforcés par une coopération et des partenariats économiques exemplaires.
2/ Les handicaps du Maroc en Afrique
⦁ Le retrait du Maroc de l’OUA/UA, tout en étant fondé, légitime et irréversible tant que dure l’illégalité qui a motivé ce retrait, laisse les mains libres à ses adversaires au sein des instances panafricaines.
⦁ Les effets de cette absence sont accentués par la réduction du niveau de l’Ambassade du Maroc à Addis-Abeba, au moment où il fallait au contraire le renforcer.
⦁ La sous-représentation du Maroc en Afrique Australe et Orientale (6 ambassades pour 24 pays), régions qui comptent le plus grand de pays hostiles à notre cause nationale, constitue une autre difficulté à laquelle il serait nécessaire d’y remédier.
⦁ Le faible poids sur l’échiquier africain des pays francophones qui composent le socle des soutiens du Maroc et qui se reflète par le niveau de moins en moins important de leur influence sur la scène africaine et au sein de l’UA. De plus, ce groupe fait montre d’une certaine mollesse, de timidité voire même d’une certaine indifférence pour défendre ses points de vue.
⦁ La montée en puissance des pays anglophones qui composent le socle des soutiens du clan hostile à notre pays et qui se traduit par le leadership et l’influence prépondérants qu’ils exercent sur l’agenda africain. En outre ce groupe fait montre d’une grande détermination et d’un engagement virulent et agressif voir d’un activisme pour imposer ses points de vue. Les péripéties de l’élection de Madame Zuma à la tête de la Commission de l’UA, en est une parfaite illustration.
⦁ La collusion manifeste entre les adversaires du Maroc et la Présidente de la Commission de l’UA, rend plus difficile la tâche de contrer l’offensive adverse.
⦁ L’enlisement du processus onusien de recherche d’une solution politique négociée à la question du Sahara, est présenté par les adversaires du Maroc comme étant un échec de la proposition marocaine du plan d’autonomie et leur sert d’argument pour demander la réappropriation par l’UA de cette question.
⦁ Le blocage à dessein de l’UMA, en tant qu’organisation africaine régionale, prive le Maroc d’un levier considérable, à travers lequel il pouvait contourner son absence de l’UA et influer sur la décision africaine.
Les éléments de la contre-offensive du Maroc
La contre-offensive que le Maroc est appelé à engager pourra être menée sur plusieurs niveaux et viser à mettre en échec les tentatives de l’implication de l’UA dans la question du sahara, faire reconnaître par l’UA la centralité du processus onusien de recherche d’une solution politique négociée au conflit et acculer l’Algérie sur la question des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Les actions pour contrer l’offensive au sein de l’UA
Le premier échelon de la contre-offensive marocaine devra viser d’abord de faire échec à la stratégie adverse à l’occasion de la prochaine session du Conseil Exécutif de l’UA en janvier 2014.
Un premier objectif consiste à empêcher l’adoption par ce conseil d’une décision qui réintroduit dans le débat le plan de règlement de l’OUA devenu caduc ainsi que les résolutions de l’UA de 2009 appelant à l’organisation d’un referendum d’autodétermination dans le territoire du sahara. La décision qui devra être adoptée à cette occasion devrait prendre en compte exclusivement, en les soutenant, les efforts de la communauté internationale visant la recherche d’une solution politique négociée.
Pour atteindre ce premier objectif, il est nécessaire d’entreprendre une vaste campagne diplomatique visant la mobilisation d’un maximum de pays africains y compris ceux qui ont montré un certain agacement à voir à nouveau l’UA s’embarquer dans des combats idéologiques d’un autre temps. Cette action devrait viser également la neutralisation de la Présidente de la Commission de l’UA par la dénonciation de son parti pris en faveur des adversaires du Maroc.
A cet effet, sur le plan opérationnel, il peut être procédé à l’engagement des actions suivantes :
Des émissaires porteurs de Messages Royaux pourraient être dépêchés auprès des Chefs d’Etat des pays amis, en l’occurrence, le Sénégal, la Cote d’Ivoire, le Burkina Faso, le Gabon, la Guinée, la Guinée Equatoriale, La Gambie, le Congo, la RDC, le Benin, du Cap Vert, le Togo, le Niger, le Tchad, Les Comores, Djibouti, de l’Erythrée, le Cameroun, les Seychelles, de la Lybie, de la Tunisie de l’Egypte, du Sierra Léone, du Liberia, du Soudan du Kenya et Rwanda.
Cette démarche devrait être relayée au niveau des Ministres des Affaires Etrangères de ces pays ainsi qu’auprès de tous les autres échelons : les Ambassadeurs africains à Rabat, les Ambassadeurs du Maroc en Afrique et les Représentants permanents à Addis-Abeba.
Un mémorandum complet sur la question du Sahara devra être préparé et remis à tous les interlocuteurs comme support à ces démarches.
Un rapport exhaustif sur la question du Sahara devra être adressé à la Présidence de l’UA et à la Présidente de la Commission de l’UA, pour qu’il soit pris en compte dans le rapport complet que cette dernière devra présenter devant le Conseil Exécutif en janvier 2014. Ce rapport devra également être remis aux représentants de tous les Etats membres, à l’exception de l’Algérie.
Il serait indiqué de faire en sorte de mieux organiser le groupe des pays amis du Maroc comme l’est celui des adversaires de notre pays, afin d’en faire le véritable relais de la stratégie marocaine. A cette fin, une réunion regroupant les Ministres des pays qui constituent le noyau dur des soutiens du Maroc, devrait être organisée dans une capitale africaine pour asseoir, de manière concertée, le plan d’action à engager au niveau de l’UA.
Cette action qui n’a comme but que de contrer l’offensive des adversaires du Maroc à l’UA, devrait être accompagnée par une contre-attaque sur d’autres fronts afin de mettre en difficulté l’Algérie et le Polisario.
2/ La contre-offensive du Maroc
⦁ La dénonciation de la situation des populations séquestrées à Tindouf
Le Maroc devra par l’intermédiaire des pays amis entreprendre une action auprès de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) pour l’amener à prendre en charge la question du déni de protection dont sont victimes les populations séquestrées dans les camps de Tindouf. Un mémorandum devrait être remis à cette instance sur cette question pour lui demander de s’acquitter de ses obligations à l’égard de ces populations maintenues de force dans ces camps.
Parallèlement, il faudrait entreprendre avec détermination des démarches auprès du HCR, du CDH et des ONG d’audience internationales pour les contraindre à se saisir sérieusement de la question de la violation des droits des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, à la protection internationale et de la responsabilité de l’Algérie et du Polisario sur ce crime. Cette démarche renforcée par les résolutions du Conseil de Sécurité, vise à acculer l’Algérie et à la mettre au banc des accusés sur une question où elle la plus inconfortable et la plus vulnérable.
La mobilisation des médias nationaux et internationaux ainsi que les ONG marocaines et internationales de défense des droits de l’homme, est à cet égard indispensable.
⦁ Les relations Maroc-Algérie
Dénoncer auprès des différents interlocuteurs africains et étrangers et à travers les médias l’attitude belliqueuse et hostile de l’Algérie à l’égard de l’intégrité territoriale du Maroc et dévoiler la duplicité de son langage tendant à faire le distinguo entre les relations de bon voisinage avec notre pays et la question du Sahara.
Cette posture de l’Algérie tend à faire croire aux pays amis du Maroc que la question du Sahara n’est pas un casus belli entre le Maroc et l’Algérie et vise en fin de compte à les démobiliser.
Le durcissement du ton à l’égard e l’Algérie accréditera la thèse que la question du Sahara est déterminante pour notre pays et que toute solution qui ne prend pas en compte les droits du Maroc sur son territoire constituera une menace pour la paix et la sécurité dans une région très fragilisée. L’objectif étant d’amener la communauté internationale à prendre ce risque très au sérieux.
⦁ La confirmation de la centralité du processus de l’ONU dans le règlement de la question du Sahara
Crédibiliser le processus onusien d’une solution politique en le remettant d’actualité et en évitant son enlisement afin de donner à la communauté internationale les raisons de continuer à y croire. Ce processus est actuellement en panne, ce qui tend à faire accréditer l’idée, véhiculée par l’Algérie, de son échec. Sa réactivation d’une façon ou d’une autre peut à ce titre ôter un argument de taille aux adversaires de notre pays.
Des démarches doivent être entreprises auprès du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’informer des manœuvres visant à saboter le processus de négociation et justifier ainsi la réappropriation par l’UA du dossier du Sahara. Il faudra également faire part au Secrétaire Général des Nations Unies du refus du Maroc de voir son Envoyé Personnel rendre compte à l’UA de son mandat.
La mise en œuvre de cette stratégie du Maroc devra s’appuyer sur une task force composée de diplomates chevronnés et de personnalités nationales et étrangères ayant une grande expérience de la politique régionale et internationale et d’académiciens. Cette task force devra disposer de ressources et moyens conséquents à la hauteur des enjeux.
Le succès de cette entreprise dépendra également dans une grande mesure du renforcement substantielles des capacités opérationnelles de l’appareil diplomatique marocain en Afrique et du renforcement de la présence marocaine dans les régions africaines ou notre pays est sous représentée. L’Ambassade du Royaume du Maroc à Addis-Abeba doit constituer un élément central de la mise en œuvre de cette stratégie et devra être dotée de ressources et de moyens lui permettant de jouer pleinement cette nouvelle mission.
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05/06/2014, Réunion avec les ambassadeurs du Sénégal et du Côte d’Ivoire
Honneur porter votre attention que nous avons Monsieur Sitri et moi-même en présence de l’Ambassadeur eu des entretiens approfondis avec les Ambassadeurs du Senegal et de la Cote d’Ivoire au sujet des préparatifs du Sommet de l’UA. Ces entretiens ont permis de savoir que le projet de l’Ordre du Jour adopté par le Comité des Représentants Permanents ne comporte pas de point concernant la question du Sahara. Malgré cela il n’y a aucune certitude qu’un Rapport distinct sur le Sahara prévu par la décision de Janvier 2013 ne soit présente par le Conseil Paix et Sécurité (CPS)qui est une instance a composition restreinte et dont le Commissaire est M. Chergui de nationalité algérienne et qui a succédé à Laamamra. C’est un risque toujours d’actualité. De commun accord les contacts seront poursuivis notamment avec les représentants des pays amis membres du CPS pour s’informer sur ce point particulier. Les Ambassadeurs du Senegal et de la Cote d’Ivoire nous ont renouvelé leur détermination à contrer toutes les manœuvres tendant a instrumentaliser l’UA sur la question. L’Ambassadeur du Senegal m’a affirmé avoir attiré l’attention de Mme Zuma sur le risque pour elle de s’embarquer dans une croisade contre notre pays. En outre un déjeuner de travail sera organisé a la Résidence du Senegal le Samedi auquel seront conviés un grand nombre d’Ambassadeurs des pays amis. Ce déjeuner sera déterminant pour la mobilisation des amis. M. Kadmiri qui a été retenu arrivera Jeudi. Une délégation est également attendue pour demain. Nous avons également rencontré la délégation du Ministère de l’Energie conduite par le Ministre Aamara venue dans le cadre du volet Énergie du Sommet USA-Afrique. Cette réunion se déroule sans accroc. Haute considération ———————————————————————- 06/06/2014 Dîner avec les pays du noyau central
Honneur porter votre connaissance qu’un diner en l’honneur des Ambassadeurs des pays africains représentant le noyau central des amis du Maroc a été organisé ce jour dans un restaurant de la ville. Étaient présents outre l’Ambassadeur Abdeljabar Brahim et les membres de la délégation marocaine, les ambassadeurs du Senegal,de Cote d’Ivoire, du Burkina Faso, du Benin et du Gabon, et les charges d’affaires du Niger, de la Guinee et de la Gambie. Les Ambassadeurs de ces derniers pays se trouvent à New York dans le cadre de la mission du CPS dont ils sont membres aux Nations Unies. L’Ambassadeur Abdeljabar Brahim a été désigné pour présider le diner dans le but renforcer sa position auprès de ces collègues. Mission dont il s’est acquitté avec beaucoup de talent. L’atmosphère était très cordiale et l’ambiance très détendue. Après avoir remercié les Ambassadeurs et Charges d’Affaires d’avoir répondu à l’invitation, notre délégation a souligné que notre pays les considère comme ses représentants et qu’il compte sur leur engagement pour la défense de sa juste cause et pour faire entendre la voix de la raison et de la justice et faire contrepoids aux manœuvres de ceux qui tendent a diviser les rangs de l’Afrique et a l’embarquer dans des querelles d’un autre temps. Tous ont été anonymes pour remercier notre pays et Sa Majesté le Roi pour son engagement pour la prospérité et la paix en Afrique et ont fait part de leur détermination sans faille a contrer toutes les tentatives visant à réintroduire la question du Sahara dans l’agenda de l’organisation panafricaine. Ils ont souligné toute leur détermination à rester vigilants face aux manœuvres occultes des adversaires dont ils ont saisi les motivations. Ils ont fait part de leur assurance et optimisme du fait que la question n’est pas inscrite à l’ordre du jour du Sommet et qu’il n’a pas encore été fait mention de la présentation du Rapport sur le Sahara pour le Sommet de Malabo. Ils n’ont cependant pas exclu que la question soit à nouveau évoquée au sein du CPS comme cela a été tenté l’année passée mais ils vont rester vigilants et prêts à rejeter toute tentative allant dans ce sens. Tous ont apprécié que notre pays ait délégué une délégation de haut niveau pour maintenir le contact avec eux et ont été très reconnaissants pour cette marque d’estime et de confiance. Demain un déjeuner plus élargi aura lieu à la résidence du Senegal qui a de sa propre initiative décidée d’y inviter le Kenya et le Ghana car a t il estime pour montrer que le Maroc n’exclut personne. Certains ambassadeurs en aparté ont estimé qu’il est nécessaire que le Maroc soit représenté à Malabo par une forte délégation pour continuer à marquer notre intérêt pour l’Afrique et aussi pour être en mesure de contrer toute tentative d’introduction de la question a la dernière minute devant les Chefs d’Etat. Le Senegal a cependant ajouté qu’étant membre du Comité de rédaction il sera aux aguets pour donner l’alerte à tout moment. En conclusion nous proposons que MMS Taleb chef de division et ancien d´Addis ainsi que Farahat chef de division se rendent à Addis des Mardi prochain pour assister l’Ambassadeur dans le suivi des travaux du COREP qui débutent dès le Lundi. Il serait également souhaitable de prévoir qu’un émissaire se rende en Guinee Équatoriale pour rencontrer le Président Obiang et s’assurer de sa coopération pendant le Sommet. L’optimisme reste de mise mais la vigilance est nécessaire pour faire face aux manœuvres adverses dans un terrain ou ils conservent l’initiative. Haute considération
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07/06/2014 Dîner organisé par l’ambassadeur du Sénégal
Honneur porter a votre connaissance que comme convenu l’Ambassadeur du Senegal a organisé aujourd’hui un déjeuner-debat auquel ont pris part les Ambassadeurs du Kenya (sœur du President), du Ghana, de Cote d’Ivoire, du Benin, de Mauritanie, de Guinee, du Gabon, du Burkina Faso, de Gambie, de Tunisie, du Niger et de Centrafrique, A cette occasion les membres de la délégation marocaine ont pris chacun la parole pour expliquer l’ensemble des aspects de la question nationale et de répondre aux nombreuses interrogations des diplomates precites . Les éclaircissements apportes par la délégation marocaine ont porté essentiellement sur la responsabilité de l’Algerie dans la persistance de ce differend , l’évolution du dossier au niveau des Nations Unies (résolution 2152), la situation des populations séquestrées dans les camps de Tindouf au mépris du Droit International humanitaire, et surtout des efforts déployés par le Maroc pour parvenir à une solution politique definitive . L’objectif principal de cet exercice consistait à démontrer le refus catégorique du Maroc de toute ingérence de l’Union Africaine dans le règlement de cette question et de sauvegarder le processus de négociation mene , exclusivement par les Nations Unies sous la responsabilité du Conseil de Sécurité La présence des Ambassadeurs du Kenya et du Ghana, voulue par l’Ambassadeur du Senegal a eu l’effet escompte dans la mesure où ils ont affirmé que ce débat leur a permis de saisir les enjeux de la question et de comprendre certains aspects qu’ils ignoraient. Tous ont promis d’oeuvrer pour que cette question ne soit pas réintroduite dans l’Agenda de l’Union Africaine. Les Ambassadeurs présents se sont felicités du role de Sa Majesté le Roi en Afrique et de l’impact très positif que les dernières visites Royales ont eu auprès des opinions publiques africaines. Ils ont également exprime leur satisfaction de l’initiative de la visite de la délégation et ont tous fait part de leur souhait de disposer de façon régulière de documents et d’informations sur la question du Sahara afin de mieux défendre la position de notre pays au sein des instances de l UA Cet exercice nous a permis de tirer les enseignements suivants : 1- L’Ambassadeur du Senegal , leader du camp des amis du Maroc , a été conforte dans cette position aux yeux de ses collègues 2-La présence de la délégation marocaine a été hautement appréciée par tous. Le groupe des amis s’est senti valorisé et renforcé. Les autres interlocuteurs ont saisi l’importance que le Maroc accorde à son Continent d’appartenance 3-Cet exercice a permis de relever le déficit en matière de communication qui handicape l’action du Maroc en Afrique ce qui nécessite qu’un effort substantiel soit fait dans ce domaine Il serait souhaitable d’envisager dans un proche avenir d’inviter un groupe d’Ambassadeurs en poste à Addis Abeba à effectuer une visite au Maroc y compris dans les provinces du Sud pour se rendre compte de la réalité sur le terrain et de démystifier la propagande des adversaires de intégrité territoriale de notre pays En conclusion on peut affirmer que cette visite a atteint ses objectifs à savoir mobiliser et sensibiliser le plus grand nombre possible des Ambassadeurs Représentants Permanents pour que la question du Sahara ne soit pas récupérée au sein de l UA par les adversaires du Maroc, et pour mieux défendre les positions et les intérêts de notre pays au sein de cette organisation notamment à l’occasion du Sommet de Malabo Haute consideration
J’ai l’honneur de porter a votre connaissance que suite a mon initiative de vouloir rencontrer M. Jean-Baptiste Natama, Chef de cabinet de Mme Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine (CUA), celui-ci a eu l’amabilité de répondre en m’invitant à déjeuner, ce jour, chez lui en famille.
Son compatriote, l’ambassadeur Malik Sarr Représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) auprès de l’UA a pris part également a ce déjeuner informel.
En aparté, et me basant sur les éléments d’information contenues dans les comptes-rendus de mission effectuée par M. l’Ambasadeur Moha Ouali Tagma, Directeur des Affaires africaines et le Chef de Cabinet de Madame la Ministre Déléguée, M. Mohammed Sitri, j’ai expose a M. Natama les points suivants :
Le rapport sur le Sahara devant être presente par Mme Zuma lors du XXIIIe Sommet de l’UA, prévu a Malabo du 23 au 28 juin 2014 ;
L’hégémonie montante du CPS au détriment des tentatives constructives du Maroc vis-à-vis de l’UA en privilégiant les intérêts du continent et au détriment des propres organes de l’UA qui sont en train d’être relégués au second plan, comme le COREP voire la CUA ;
La désignation de l’ex-Président mozambicain Chissano qui est appelée à un échec certain et qui ne fera qu’envenimer une ambiance déjà trouble par des actions téléguidées depuis l’Algérie et ses acolytes ;
Les tentatives du CPS de nuire au processus de règlement onusien en essayant vainement d’introduire la question du Sahara dans l’agenda de la 8eme réunion de consultations entre le CPS et le Conseil de sécurité de l’ONU, en debut du mois courant, s’il n’y avait la vigilance de la MP du Maroc a New York et la compréhension constructive des P5 et surtout du Président du CS.
En réponse, mon hôte a fait le commentaire suivant :
A supposer que rapport il y ait à Malabo, ce ne sera que de la « littérature de circonstance » sans importance ;
M. Natama a admis la montée en puissance du CPS sous Achergui. Il en veut au manque de vigilance et de perspicacité du groupe francophone de l’UA qui devait se manifester bien avant, à l’occasion de la passation du témoin par Laamamra. Dans tous les cas M. Natama reste optimiste pour la succession du Commissaire Achergui qui devrait revenir à la région Afrique du Nord ou mieux a celle de l’Ouest puisqu’il ne pense pas qu’il y ait un pays nord-africain qui « oserait » présenter une candidature. Il a concédé que le CPS reste motivé par des intentions hégémonistes et a admis que la question est évoquée mais pour le moment en sourdine. L’échéance des élections en 2016 s’annoncent déterminantes pour l’avenir cet organe et par ricochet de l’UA, selon M, Natama.
Mon interlocuteur a affirmé comprendre les appréhensions du Maroc quant a la nomination de Chissano mais a reconnu une tendance chez sa présidente à accepter, lors de ses déplacements certaines propositions qui lui sont faites par ses interlocuteurs et qu’il ne peut instruire ni donner son avis qu’a posteriori. En tout état de cause, cette nomination est à mettre sur le compte d’affinités partagées dans un passe « militantiste ».
M. Natama n’a pas caché sa surprise d’apprendre de moi la mission du CPS a New York et son ignorance d’un quelconque Communique publie a l’issue de cette réunion ni même ayant recu de compte-rendu qui devait normalement être adresse a la Présidente de la CUA. Il a mis la question sur le compte du constat fait de l’hégémonie du CPS.
En réaction, j’ai insisté auprès de M. Natama pour une bonne et intelligente prise en charge de la question du Rapport de sa presidente en continuant, comme il l’a toujours fait, à « le mettre sous le coude » ; ce qui, à terme, le viderait de toute substance et de s’interposer par tous les moyens en son pouvoir, à une présentation dudit rapport par le CPS, lors du XXIIIe Sommet de l’UA à Malabo.
M. Natama s’est montré compréhensif et a promis de faire tout ce qui est en ses moyens ; et ce, en « témoignage amitié sincere pour le Maroc, de la grande idee qu’il se fait de son Roi Sa Majesté Mohammed VI et des sentiments de fraternite non compromise pour les marocains ».
Dans cet élan affectif, j’ai pris sur moi d’inviter M. Natama en compagnie de son épouse au Maroc a une période de sa convenance et de lui organiser, à cette occasion, des contacts « a titre informel » avec des personnalités marocaines indépendantes qui seraient a meme échanger avec le brillant intellectuel qu’il était ; invitation qu’il a affirmé accepter avec joie.
Rendez-vous a été, ainsi, pris a Malabo pour une action concertée qui avortera toute intention velléitaire contre le Maroc.
J’ai pris congé de mon hôte en retenant idée de nous rencontrer avant mon départ d’Addis, le 18 juin, si le besoin se présentait.
Par ailleurs, a l’occasion de nos échanges à table, M. SARR, que j’ai eu l’occasion de côtoyer à l’occasion de mes fonctions à l’Ambassade du Maroc à Paris et de nos rencontres périodiques à l’Agence de la Francophonie, a émis le souhait d’avoir des contacts avec la délégation marocaine et m’a demandé de faire part des à présent du souhait du Conseiller spécial du Président Diouf d’avoir des entretiens avec des membres de la délégation marocaine qui sera présente à Malabo. Le propos est d’avoir un échange autour des possibilités qu’offrirait le Groupe des Ambassadeurs africains en termes de relais des attentes du Maroc.
Enfin, sauf objection éventuelle de votre part et en concertation avec M. l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Addis Abeba, je compte avoir des entretiens avec l’ambassadeur d’Afrique du sud dont notre relation remonte au temps où on exerçait ensemble à Pékin ainsi qu’avec les ambassadeurs de Tunisie, du Tchad et du Nigeria. L’objectif est d’attirer leur attention sur la dérive de certains organes de l’UA, le CPS en l’occurrence, des desseins et des attentes mis dans cette organisation pour servir les questions de développement, d’intégration régionale et continentale et les besoins en bonne gouvernance et en actions de proximité sociale dont le citoyen africain a le plus besoin comme nous le proclamons, d’ailleurs, ensemble sans discrimination dans le cadre des partenariats régionaux.
Honneur porter votre connaissance qu’en prévision du Sommet de l’Union Africaine la situation se présente comme suit :
-Le travail de lobbying qui a été effectué tant à Addis Abeba qu’à Rabat auprès des ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité et de l’Espagne a donné ses fruits.
La question du Sahara ne figure pas à l’Ordre du Jour du Sommet
-Le Rapport sur la question du Sahara a été différé à plus tard (Janvier 2015)
-Le Conseil de la Paix et de la Sécurité de l’UA (CPS) aborde la question et reprend comme on pouvait s’y attendre les points du dernier rapport du SG des NU qui sont favorables aux thèses de l’autre partie
-Le CPS dans son rapport essaie d’introduire la question du Sahara comme une question de décolonisation et de façon pernicieuse essaie de faire valider par les Chefs d’État les initiatives de Madame Zuma tendant à interférer dans le processus de règlement.
Malgré qu’il n’y a pas de risque de voir le Sommet traiter de la question il serait souhaitable de maintenir la pression et les contacts avec les pays amis .
Sur un plan pratique il est recommandé de réduire la voilure de la délégation et la limiter au strict minimum.
Des questions intéressant hautement notre pays seront également abordées au cours ou en marge du Sommet : -Partenariats USA/Afrique -Désignation du futur Secrétaire Général de l’OIF -Situation au MALI et dans le SAHEL -Situation dans le Nord du Nigeria
Au plan bilatéral le Gouvernement Equato Guinéen ne cesse de faire des relances concernant la visite de Monsieur le Ministre pour la tenue de la Commission Mixte
D’autres dossiers sont en instance : Partenariat dans le Transport Aérien, Partenariat dans le domaine portuaire, Projet de Visite Privée du Président de la République
Conformément à vos instructions je me rendrai à Malabo dès le 19 Juin pour maintenir le contact avec les pays amis et pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de surprise de dernière minute
Haute Considération
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Rapport de mission ( sommet UA de Malabo ,20-27/6/2014
Conformément au plan d’action et a la feuille de route découlant de la stratégie pour s’opposer aux manœuvres de l’UA d’interférer et de s’impliquer dans le processus onusien de règlement de la » question du Sahara » ,nous nous sommes rendus M.Kadmiri et moi même a Malabo des le 19 courant afin de suivre les travaux du 23eme sommet de l UA (20-27juin2014).
L’objectif étant d’assurer le suivi du travail déjà initie par la même délégation à Addis Abeba,une quinzaine de jours auparavant.
En effet,grâce à l’appui du noyau dur de nos amis (les RP des pays amis accrédités auprès de l’UA) avec le Sénégal comme chef de file et grâce a notre présence effective au sein du centre de conférences , les résultats suivants ont été atteints:
-Les dispositions contenues dans le « rapport du conseil de paix et de sécurité sur le Sahara « élaboré et adopté à Addis Abeba n’ont pas été amendées a Malabo
Haute considération
Le Sommet n’a pas été saisi d’une décision spécifique sur le Sahara -la Commission de l’UA n’a pas reçu de mandat pour interférer dans le processus onusien de règlement de la question du Sahara , -Le Rapport de la présidente de la commission de l’UA sur le Sahara a été reporte au prochain Sommet.
Néanmoins ,a l’instigation de la présidence ougandaise du CPS ,le qualificatif « illégales » a été ajoute a l’expression « l’exploitation des ressources naturelles » dans le texte qui a été soumis aux chefs d États .
Ce préjudice est le résultat de la présence majoritaire de nos adversaires au sein du CPS , lesquels sont : l’Ouganda , l’Algérie ,l’Afrique du sud , la Tanzanie, le Mozambique, la Namibie contre seulement la présence du Niger …. Des démarches seront entreprises auprès des délégations amies pour tenter de rejeter cet ajout.
Il est a souligner ,que bien que la question du Sahara n’ait pas figure ,officiellement ,dans l’ordre du jour du sommet , la Tanzanie dans son intervention lors de l’examen du point relatif a l’Agenda 2063, a évoqué la question comme étant « une affaire de décolonisation a laquelle il faudrait trouver une solution sans délai. » Par ailleurs , des contacts ont été principalement entrepris ,au sein de l’enceinte du palais abritant le sommet de l UA ,avec les Ministres et les membres des délégations des pays suivants : le Sénégal,le Niger ,le Kenya,la Gambie ,la Mauritanie et surtout avec le chef du cabinet Mme Zuma, le burkinabé Jean Baptiste Natama.
Ce dernier nous a été d un grand apport notamment en nous remettant a l’avance toute la documentation afférente aux travaux du sommet .A ce titre, je suggére Monsieur le Ministre de remettre au Burkinabé 2500 dollars à titre de prime d’encouragement, afin de l’amener à poursuivre sa collaboration avec nous.
Aussi peut il être avance que la mission a atteint ses objectifs .
Néanmoins des efforts accrus doivent être entrepris par la consolidation des relations et des rapports avec les pays traditionnellement amis et par une ouverture sur ceux de l’Afrique australe ,qui constituent la base des soutiens des adversaires de l’intégrité territoriale de notre pays.
Tags : Maroc, Israël, normalisation, Initiative N7, Daniel Shapiro, Conseil de l’Atlantique,
Le Maroc a accueilli lundi une conférence sur l’éducation et la coexistence avec la participation d’Israël et des pays arabes, malgré les protestations populaires.
Organisée par l’Initiative N7, qui cherche à élargir et à approfondir la normalisation entre Israël et ses voisins arabes, la conférence de trois jours a été suivie par des représentants du Soudan, de la Jordanie, de Bahreïn, des EAU, des États-Unis et d’Israël.
« Depuis les accords d’Abraham, les progrès dans les relations bilatérales israélo-arabes ont été impressionnants », a déclaré Daniel Shapiro, directeur de l’initiative N7 et ancien ambassadeur américain en Israël.
« Maintenant, ces progrès doivent s’accompagner de la mise en place de programmes et d’institutions multilatérales qui mènent à une véritable intégration régionale, et montrer les avantages de la normalisation aux citoyens de ces pays », a-t-il ajouté.
S’exprimant lors de la conférence, William Wechsler, directeur principal du Centre Rafik Hariri et des programmes pour le Moyen-Orient au Conseil de l’Atlantique, a déclaré que les gouvernements de la région et l’administration américaine considèrent l’Initiative N7 comme un « partenaire clé ».
« Il est important pour l’avenir de la normalisation que les jeunes générations de la région interagissent et apprennent les unes des autres », a-t-il ajouté.
Israël et le Maroc ont annoncé la reprise de leurs relations diplomatiques en décembre 2020, après leur suspension en 2000. Le Maroc est devenu le quatrième pays arabe à normaliser ses liens avec l’État d’occupation israélien, après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan.
Les organismes et partis marocains ont catégoriquement rejeté la normalisation des relations avec Israël et ont organisé de nombreuses manifestations contre cette décision.
Il est marocain et il se fait appeler Chris Coleman. Il donne des sueurs froides aux autorités marocaines qui essaient de le faire taire sur les réseaux sociaux en particulier sur Twitter qui a fermé dans un premier temps son compte avant de le réouvrir en donnant un avis favorable à son recours.
Chris Coleman a donc dévoilé plusieurs informations sensibles sur le Makhzen marocain, mails, ordre de virement, diverses correspondances concernant en particulier les activités de la DGED (Direction Générale des Études et de la Documentation) qui est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc. Ce service est rattaché directement au Palais royal. Depuis 2005, la DGED est dirigée par Mohamed Yassine Mansouri, mis en cause à plusieurs reprises par Chris Coleman.
Les documents dévoilés par Chris Coleman portent sur des virements de grosses sommes d’argent en dollars au profit d’un patron de presse, au Think Tank Républicain Center for the National Interest. 10 000 dollars pour une insertion publicitaire au profit d’une ONG spécialisée dans la résolution pacifique des conflits, 25 000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques.
Chris Coleman a en outre posté un avis de virement de 60.000 dollars au profit du journaliste Richard Miniter du New York Post accusé de commettre des articles anti-algériens et de faire un supposé lien entre le Front Polisario et Al Qaida.
On apprendra ainsi un peu plus sur les méthodes de la DGED pour corrompre les journalistes internationaux et surtout leur implication dans la création d’un site internet d’informations générales appelé ALGERIA TIMES.
Le document -émail- ci-dessous, s’il est authentifié démontre l’implication des services secrets de sa majesté dans la politique de déstabilisation à l’encontre de l’Algérie.
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De : raamc raamc@menara.ma Date : 13 septembre 2010 15:06 Objet : L’arrêt des activités du journal électronique ALGERIA TIMES. À : BELLAHRACH Mohamed m.bellahrach@gmail.com
Casablanca, le 13 septembre 2010
A Monsieur le Directeur Général S/C du Directeur du Cabinet Rabat
Objet : L’arrêt des activités du journal électronique ALGERIA TIMES…
Monsieur le Directeur Général,
J’ai le regret de vous annoncer que le journal électronique ALGERIA TIMES cesserait ses activités médiatiques et politiques à partir du 25 septembre 2010, selon les superviseurs basés aux USA. Depuis la rupture définitive avec Anouar Malek, il y a un an, selon vos instructions, le journal est devenu Marocain à 100%. Son staff est constitué du personnel suivant :
1- Fadel Mustapha, Coordonnateur général USA, chargé des affaires administratives et financières.
2- Abderrahmane Mekkaoui, Responsable des affaires politiques et porte parole du journal, Alias Ben-Younes Télémçani.
3- Abouferras Jalil, Chargé de la programmation et les affaires techniques (entretien,…)
4- Fadile Noureddine, Journaliste basé à Casablanca 5- Yassine Kerdoudi, Journaliste basé à Casablanca
Toutes les personnes indiquées travaillent dans l’anonymat et le secret absolu et portent des surnoms.
Ce journal se classe actuellement le quatrième dans la presse écrite arabe et francophone en Algérie. Il est devenu le porte-parole de toute l’opposition algérienne toutes tendances confondues (islamiste, laïc, nationaliste, officiers libres, etc..).
C’est une véritable arme politico-médiatique contre les ennemis du Maroc. Sa popularité dans toutes les couches sociales dépasse les pays du Maghreb, du Sahel, de l’Europe et de l’Amérique du Nord : 1,5 millions visiteurs/jour et 3000 commentaires/jour. Il a pu tenir pendant deux ans sans financement ni mécène malgré les offres alléchantes venues du DRS sous forme de sociétés de communication basées à Doubai ou à Paris (sa valeur marchande dans le marché des médias électroniques est 1.5 million $ !!).
Etant donné la sensibilité d’autres informations concernant ce sujet qui relève de la sécurité nationale, je vous demande de bien vouloir donner vos instructions à votre Chef de Secrétariat de prendre contact avec nous avant l’écroulement de ce dispositif précieux, qui sert notre CAUSE NATIONALE et notre COMBAT contre l’hégémonie et le séparatisme, Combat qui se situe au niveau du verbe et de l’image. Ce journal est un véritable fer de lance de la mobilisation de la société civile et de la diplomatie populaire mené par Sa Majesté le Roi que Dieu le Glorifie.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’assurance de ma très haute considération.
— En date de : Dim 24.10.10, haouari144@yahoo.fr haouari144@yahoo.fr a écrit :
De: haouari144@yahoo.fr <haouari144@yahoo.fr> Objet: Fw : hosting À: « Ghoul » <molva-canal@yahoo.fr> Date: Dimanche 24 octobre 2010, 19h18
Bjr
Veuillez trouver ci-après l’email adressé par le technicien informaticien à Mustapha au sujet du site A.T
Démarches entreprises par l’équipe pour trouver une autre société de hosting ce qui nécessitera des moyens car tout est à refaire.
Affaire suivie
Respectueusement —
— En date de : Sam 23.10.10, AlgeriaTimes <algeriatimes@gmail.com> a écrit :
De: AlgeriaTimes <algeriatimes@gmail.com> Objet: À: « hao » <haouari144@yahoo.fr> Date: Samedi 23 octobre 2010, 2h24
Mustafa – call me Bad news, they brought down thew new comapny too, http://www.host.com/
check out the Videos – example of DoS attack:
http://www.youtube.com/watch?v=fZm3JI1dS8w http://www.youtube.com/watch?v=WF_FkWYz2ow&feature=related Articles about DoS Attack http://www.suggestafix.com/index.php?showtopic=1622 http://searchsecurity.techtarget.com/sDefinition/0,,sid14_gci557336,00.html
Regarding our past emails, I know you’re in the process of getting this site moved to Network Solutions I believe it is. Do you know when that will be complete?
عاجل: تبرأ أنور مالك في حديث أدلى به الى قناة مونتي كارلو الدولية من التحقيق الذي نشرته الشروق منذ أيام، وأكد انور مالك أنه بالفعل كتب تحقيقا عن رحلته ولكن الشروق تدخلت في محتوياته، وغيرت العناوين بالرغم من أنها قدمت وعدا من قبل أن ينشر كما ورد، واضاف انور مالك أنه كان حياديا الى ابعد الحدود وأشاد بإنجازات المغرب في الصحراء. وجدد ايضا موقفه الداعم للحكم الذاتي. انور مالك قال بالحرف الواحد: لم ادخل المغرب في مهمة للشروق ولا كانت نيتي انجاز اي عمل صحفي لها لانني لست موظفا عندهم. واضاف انه بالفعل تواصل مع مدير الصحيفة من اجل ان ينشر له مذكراته في الداخلة ووعده بعدما اكد على انه سيكون نزيها ومستقلا. كما ان انور مالك قرر ان يرفع دعوى قضائية ضد الشروق ان لم تعتذر له على هذه الاساءة المتعمدة
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—– Mail transféré —– De : ÑÓÇáÉ ãä ãæÞÚ ÇÎÈÇÑ ÇáÌÒÇÆÑ ÊÇíãÒ AlgeriaTimes@gmail.com À : haouari144@yahoo.fr Envoyé le : Mardi 27 Septembre 2011 15h15 Objet : 昭 推 ( 圭步 嗡潛蛻 圳責楠 )
الفتنة نائمة لعنة الله على من أنقذها. شر يرحم الله والديك ( حرية التعبير ) * كاتب التعليق انور مالك يتبرئ من الجزائر تايمز * عنوان التعليق
كشف أنور مالك، الكاتب الجزائري المقيم بفرنسا، أنه لم يعد له علاقة لا من قريب ولا من بعيد مع الجريدة الإلكترونية \\ »الجزائر تايمز\\ » والتي أسسها هو بالفعل في جوان الماضي مع شخص جزائري متخصص في تصميم وإدارة المواقع الإلكترونية، قبل أن يقوم هذا الأخير وبعد نجاح الموقع في جلب عدد كبر من المهتمين من داخل الجزائر ومن خارجها ببيع الموقع إلى جهات فرنسية تقيم على صلة مباشرة بجهاز الاستخبارات الفرنسية وقال أنور مالك في اتصال هاتفي مع \\ »الشروق\\ » إن الشخص الجزائري الثاني الذي قام بالإشراف على تصميم وإدارة الموقع بحكم تخصصه قام بتغيير رمز الدخول إلى إدارة الموقع الإلكتروني، كما قام بتغيير الشركة التي كانت تستضيف الموقع بالخارج، مباشرة حتى لا يتمكن المالك الأصلي للجريدة من الدخول إليها والسيطرة على المادة التي تنشرها وتروجها الجهات الحالية التي سيطرت على الموقع، مضيفا أن الموقع أصبح فرنسيا قلبا وقالبا يديره ويشرف عليه أعضاء من \\ »المخابرات الفرنسية\\ » وهذا بعد السيطرة نهائيا على الموقع الذي أصبح لا يوجد فيه أي شخص من جنسية جزائرية، يضيف مالك، الذي أشار إلى أن المخابرات الفرنسية شرعت في بث أخبار ملفقة ضد الجزائر أيضا مستغلة الاعتقاد السائد لدى الزوار بأنه موقع جزائري تديره المعارضة، وعليه تسارع المخابرات الفرنسية إلى نقل المعلومات الصادرة عن الموقع من طرف وكالة أنباء الفرنسية ( فرنس برس ) لإعطائها المزيد من المصداقية، وخاصة ما تعلق بالمعلومات الأمنية. ورفض مالك الزج باسمه في معارك هامشية لتصفية الحسابات ضد الجزائر بما في ذلك ما يسمى بالمعارضة الجزائرية في الخارج التي تتخذ من سويسرا ولـــــــــــــــــــــــــــــــنــــــــــــدن (العربي زيتوت ) مقرا لها، مضيفا أنه يرفض هذا النوع من المعارضة بحكم أنه خبرها على أرض الواقع اذا كانت هذه جريدة ديمقراطية فانشر يرحم الله والديك
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NY le 23/2/11
— En date de : Mer 23.2.11, ÑÓÇáÉ ãä ãæÞÚ ÇÎÈÇÑ ÇáÌÒÇÆÑ ÊÇíãÒ <AlgeriaTimes@gmail.com> a écrit :
De: ÑÓÇáÉ ãä ãæÞÚ ÇÎÈÇÑ ÇáÌÒÇÆÑ ÊÇíãÒ AlgeriaTimes@gmail.com Objet: яо зД ( гДугщ гФ мяч гАогй ) À: haouari144@yahoo.fr Date: Mercredi 23 février 2011, 5h31
بسم الله الرحمان الرحيم انا المعطل الصحراوي الحسني محمودمن مواليد سنة 1973م باقليم الصحراء الغربية حامل شهادة ديبلوم نقني شعبة الكهرباء وبعدماقدمت على حرق الدات يوم الاربعاء 26/1/2011م بشارع مزوار باقليم العيون .ضمن وقفة احتجاجية لمجموعة الامل للمعطلين الصحراويين التي فاجات المجموعة والمسؤوليين الامنيين وعلى راسهم والي ولاية جهة العيون بوجدور الساقية الحمراء بعدماتمت مراسلة هدا الاخير تحت السلم الاداري عبر السيد قائد المقاطعة الحضرية 17 نفود الدائرة السادسة. والتي تتمتل في حقي الكامل في الوظيفة العمومية خصوصا وانا في صفوف العطالة مند سنة 2001م ولدي اخت حاصلة على الاجازة شعبة التاريخ سنة 2006م ولدي عائلة تتكون من 12 فردا .كمااطالب باسترجاع حقوق الوالد التي سلبت منه ابان الكفاح ضد المستعمر الاجنبي سنة 1956م وتتمثل في وثائق المقاومة وعدم تعويضه المادي كباقي المقاومين والاستلاء التام على منزله الدي كان بحوزته بحي الخرسيتو بالعيون ولناكبد هدا الخبر يرجى من الطاقم المسؤول بالجريدة تصفح موقع جريدة الهسبريس الالكترونية .وصحراء بريس تحت عنوان / معطل صحراوي يهدد باحراق الدات اوالانصاف/ بيوم 26/01/2011مرقم الهاتف 00212677299742 كما اتوسل من جريدتكم الموقرة الوقوف بجانبي ونشر هدا الخبر في جميع المواقع الرسمية والجرائد الوطنية الجزائرية لاانني فعلا مقبل على حرق الدات ان لم اتوصل بحقوقي وحقوق العائلة كاملة وتقبلو مني فائق التقدير والاحترام
بعد التحية والسلام نخبركم بان الوضع في المخيمات متوتر بعد قرار الشباب الصحراوي الثورة ضد القيادة يوم 5 ماري المقبل، والشباب مهددون بعيدا عن نظرة وسائل اإعلام…. لهذا الرجاء مساعدتنا بالنشر والترجمة والتوزيع على وسائل الإعلام لكي لا تنفرد بهم القيادة ومن ورائها الجزائر وشكرا…
Tags : Maroc, Pays Bas, plan d’action Pays Bas-Maroc, Woepke Hoekstra,
Dans une lettre ouverte, plusieurs organismes maroco-néerlandais expriment leurs préoccupations et leurs objections à l’égard du plan d’action Pays-Bas-Maroc, qui, selon eux, est un diktat visant uniquement à faciliter le long bras du Maroc aux Pays-Bas.
Les signataires et tous ceux qu’ils représentent ont noté avec consternation la capitulation éhontée dont a fait preuve le ministre Hoekstra pour parvenir au soi-disant « plan d’action Pays-Bas-Maroc ».
Selon cette lettre, « ce plan parle de « partenaires égaux s’efforçant d’intensifier les relations dans tous les domaines au profit de leurs pays ». Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Quiconque lit ce plan ne peut s’empêcher de conclure qu’il s’agit d’un diktat des autorités marocaines et que les Pays-Bas ont dilapidé tout ce que nous représentons en termes de droits de l’homme, de normes et de valeurs, ainsi que la liberté d’expression universellement louée, afin de favoriser le Maroc ».
« Non seulement il est répréhensible et tout à fait indésirable que les Pays-Bas aient un traité légal avec le Maroc depuis des années, mais le marchandage effectué ici par le ministre pour arriver à ce plan a des conséquences directes et très graves pour tous les citoyens néerlandais marocains et leur intégration dans notre société néerlandaise », ajoutent-t-il.
« Il est honteux que les Pays-Bas en arrivent à un tel plan avec un régime non démocratique qui commet quotidiennement des violations des droits de l’homme. Il convient de rappeler qu’Amnesty International et Human Rights Watch, entre autres, ont présenté des rapports accablants qui dépeignent sans fard la véritable nature du régime marocain », précisent-ils.
Tags : Maroc, Qatar 2022, Coupe du monde, mondial, Espagne, match,
Le Maroc devient la 4e équipe africaine à atteindre les quarts de finale d’une Coupe du monde, après le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010.
Inédit! Il y aura bien un représentant africain en quarts de finale de la Coupe du monde 2022. Surprise des poules, le Maroc a sorti l’Espagne aux tirs au but (0-0, 3-0 t.a.b), hier, en 8es de finale du Mondial qatari. Le gardien Yacine Bounou a repoussé deux tirs espagnols pour envoyer les Lions de l’Atlas en quarts de finale pour la première fois de leur histoire. Une première pour le Maroc qui se qualifie pour la première fois de son histoire en quarts de finale d’un Mondial. Après un match âprement disputé (0-0), les Marocains auront été les plus adroits face au but lors de la séance de penalties. Les Lions de l’Atlas ont pris le dessus sur la Roja, Championne du monde 2010, dans une séance où trois Espagnols ont manqué leurs tentatives.
Seul représentant africain, encore en lice, le Maroc affrontera le vainqueur du dernier huitième entre le Portugal et la Suisse. Héroïque pendant 120 minutes, le Maroc a accompli un immense exploit. Le Maroc devient la 4e équipe africaine à atteindre les quarts de finale d’une Coupe du monde, après le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010.
Dans un match relativement fermé, les Espagnols ont comme souvent eu le ballon la plupart du temps mais ont cette fois eu du mal à en faire quelque chose. Pendant toute la première mi-temps, les hommes de Luis Enrique se sont heurtés au bloc très compact des Marocains, qui se sont montrés plus dangereux que leurs adversaires par leur jeu en transition, mené notamment par un Sofiane Boufal intenable sur son côté gauche. Avec quelques rares occasions des deux côtés, les deux équipes rentrent aux vestiaires sur un score nul et vierge.
Le deuxième acte repart sur les mêmes bases, et si l’Espagne tente d’apporter de la vitesse et du tranchant dans ses offensives avec les entrées d’Alvaro Morata, Carlos Soler ou encore Nico Williams, ils ne parviennent pas à faire sauter le verrou marocain, qui reste très solide. La Roja peine à trouver ses attaquants. La rencontre s’ouvre un peu en prolongations.
Malgré les derniers efforts de l’Espagne, très poussive dans la seconde période des prolongations face à une défense marocaine héroïque, aucune des deux équipes n’arrive à faire la différence, c’est donc aux tirs aux buts qu’elles se sont départagées au grand bonheur des Lions de l’Atlas qui poursuivent leur rugissement. En fin de compte, l’Ibère n’est pas aussi rude que ça!
I- Introduction : Principaux repères sur l’Afrique :
– La superficie de l’Afrique est de 30 millions de krn², soit 20,3 % des terres émergées. La population est estimée à près d’un milliard d’habitants soit 1/6 de la population mondiale.
– Un tiers des ressources minières mondiales se trouve en Afrique. Le continent produit 10 % de pétrole et 20 % de l’or.
– L’Afrique abrite 60 % du total mondial des terres arables et non encore cultivées.
– L’Afrique réalise 2 000 milliards du PIS soit plus que l’Inde et moins que le Brésil. La taille de l’économie africaine a triplé depuis 2000 notamment grâce à l’Afrique subsaharienne qui a vu sa production quadruplée sur la même période.
– La part de l’Afrique dans les projets IDE (Investissements Directs Etrangers) est passée de 3,2 % en 2007 à 5,6 % en 2012.
– 35 pays africains sont classés devant la Chine selon l’indice de démocratie.
– 35 des pays africains sont classés devant la Russie selon l’indice de perception de la corruption.
– 17 des pays africains sont classés devant l’Inde selon l’indice « Doing Business » de la Banque Mondiale.
Pendant longtemps, l’Afrique a été perçue comme un continent à la dérive, en proie aux conflits armés, aux troubles sociaux, aux endémies et aux catastrophes naturelles (sécheresse, inondations, etc.). Depuis une dizaine d’années, l’afro-pessimisme a cédé le pas à l’afro-optimisme. L’Afrique est devenue un continent courtisé, à forte attractivité pour les investissements.
II – Défense des Intérêts du Maroc en Afrique :
Volet Economique :
– L’Afrique sub-saharienne constitue une profondeur stratégique pour notre pays. La vingtaine de visites que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a effectuées dans une quinzaine de pays africains illustre cette réalité géopolitique.
– Ces visites ont drainé dans leur sillage une présence de plus en plus croissante du secteur privé marocain. Les domaines concernés par cet engouement pour l’Afrique ont trait aux BTP, aux télécoms, la Banque, l’assurance, les Mines, le transport aérien, l’agro-industrie, l’eau et l’électricité et les produits pharmaceutiques.
Cette présence est dictée par le besoin de nos groupes de s’ouvrir à l’international pour pouvoir assurer leur développement et maintenir leur compétitivité. L’Afrique offre également un espace approprié du fait de sa proximité géographique, des liens séculaires entretenus par notre pays avec de nombreux Etats sub-sahariens et de l’attractivité du continent africain.
Cette attractivité peut être appréhendée à travers les quelques indicateurs ci-après :
– L’Afrique réalise depuis plusieurs années une forte croissance du PIB de l’ordre de 5 %.
– D’après la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), la rentabilité des IDE en Afrique est plus importante que dans n’importe quelle autre région. Une part significative de la croissance africaine tire son origine de la consommation domestique et ne dépend plus de la seule exportation des ressources naturelles.
– Il est désormais admis que l’Afrique sera à l’avenir le moteur de la croissance mondiale, ce qui incite de plus en plus d -investisseurs à parier sur la rentabilité de l’Afrique. Le nombre de projets d’investissements directs étrangers a bondi de 87 % en moins de 10 ans et la tendance,’ devrait s’accentuer. 150 milliards de dollars d’investissements sont attendus en 2015. Selon une étude du Cabinet Ernest & Young réalisée en 2012, l’Afrique continuera à attirer les investisseurs étrangers en raison du fort potentiel de croissance de ce continent. L’étude attribue cette croissance à un processus de démocratisation qui s’enracine dans la plus grande partie du continent, à des améliorations constantes du climat des affaires, à une augmentation exponentielle du commerce et à des améliorations des conditions de vie des populations. Aujourd’hui on estime à 300 millions le nombre de la classe moyenne en Afrique. Ce nombre pourra doubler dans les 20 années à venir.
– Le Maroc est sur la bonne voie. Il est devenu le 2ème investisseur africain sur le continent avec un montant de 2,2 milliards de dirhams et le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest.
Au Plan Commercial :
– Il existe un fort potentiel de croissance pour notre commerce extérieur qui enregistre lin déficit chronique. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique sub-saharienne ont représenté 11,7 milliards de dirhams en 2010 contre 3,6 milliards en 2000, soit trois fois plus en une décennie. Le solde commercial s’est amélioré passant d’un déficit de près de 7,2 milliards de dirhams en 2000 à un excédent de 2,7 milliards de dirhams. Toutefois, ces échanges restent faibles et ne représentent que 2,6 % de la valeur globale de la balance extérieure du Royaume.
– Les processus d’intégration régionaux offrent à notre pays de réelles opportunités de croissance pour son commerce extérieur. Le Maroc a négocié un accord de libre – échange avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Toutefois, cet accord, déjà paraphé, tarde à être signé en raison de divergences sur les listes de produits devant bénéficier d’une exonération progressive des droits de douane.
Quelques Propositions pour améliorer notre présence économique en Afrique :
– Nécessité d’élaborer une stratégie globale et intégrée qui serait le fruit d’un travail en commun mené par les institutionnels gouvernementaux et les institutionnels du privé. Cette stratégie, sorte de feuille de route, donnerait plus de visibilité et d’efficacité à notre présence en Afrique.
– L’investissement en Afrique est le moyen le plus approprié pour défendre nos intérêts y compris politiques en Afrique. Ce moyen rendrait notre pays moins dépendant des aléas politiques et des soubresauts qui affectent le continent.
– Le Maroc est appelé à tirer profit de sa position géographique en tant que trait d’union entre l’Afrique, l’Europe, la Méditerranée et les pays arabes. Cette position offre des perspectives prometteuses à notre pays.
– L’expertise et le savoir-faire acquis par nos opérateurs économiques notamment en Afrique de l’Ouest et Centrale devraient être mis au service d’une coopération triangulaire.
– Nécessité d’opérer une refondation de notre coopération qui la départirait de la logique de l’assistanat au profit d’une logique de partenariat gagnant-gagnant. A cet effet, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCl) est appelée à jouer un rôle prépondérant et novateur. La valorisation des ressources humaines devra continuer à être un secteur stratégique. En effet, les cadres africains – formés au Maroc – sont les meilleurs relais pour la promotion de notre pays.
– Pour aller vers davantage d’investissements en Afrique, il serait utile de mettre en place une banque destinée à accompagner nos opérateurs économiques.
III- Volet Politique des Relations du Maroc avec l’Afrique
– L’Afrique représente un enjeu considérable pour notre cause nationale.
-L’OUA, devenue ensuite UA, est la seule organisation au monde à admettre en son sein la prétendue «rasd ». Le plus grand nombre de reconnaissances de cette entité fantoche est en Afrique : 18 reconnaissances. Certes des progrès importants ont été réalisés par notre diplomatie qui se sont traduits par des retraits ou des gels de reconnaissances, mais la tâche demeure encore rude.
– Les préoccupations majeures concernant notre cause nationale sont encore intimement liées à l’Afrique. La voix de l’UA est écoutée dans le reste du monde notamment aux Nations Unies.
– La majorité de nos adversaires sur la question du Sahara se recrutent en Afrique et au sein de cette majorité, les pays africains anglophones sont les plus virulents à notre égard.
– Sur les 18 reconnaissances en Afrique sub-saharienne, 14 sont le fait de pays anglophones et parmi ces pays, il y a le noyau dur formé par l’Afrique du Sud et le Nigéria. Ces derniers exercent une influence néfaste sur la scène régionale et internationale. Les deux pays, perçus comme des leaders sur le continent africain, agissent contre nos intérêts. L’Afrique du Sud a une capacité de nuisance dont elle use au niveau continental et international. Les Etats de l’Afrique australe sont devenus pratiquement des satellites de l’Afrique du Sud.
– C’est en Afrique francophone que le Maroc compte le plus grand nombre d’amis qui le soutiennent sur la question du Sahara. Sur les 15 pays francophones, seul le Mali maintient encore sa reconnaissance de la prétendue « rasd ». Les menaces que représente le voisinage algérien dissuadent tout changement de position.
– Il existe une corrélation entre le niveau de représentation diplomatique de notre pays en Afrique et le nombre de reconnaissances. Là où nous sommes davantage présents, c’est-à-dire en Afrique francophone, la quasi-totalité des pays de cette zone n’a jamais reconnu ou a retiré sa reconnaissance de la soi-disant « rasd ».
– A contrario, là où nous avons un déficit de présence diplomatique, le nombre de reconnaissances est plus important. Notre appareil diplomatique ne couvre que 5 pays anglophones sur 18 alors qu’il en couvre 12 pays francophones sur 15.
– L’apport de la diplomatie parlementaire et des acteurs non étatiques tels que les partis politiques, les ONG pourra s’avérer utile dans nos démarches visant à convaincre les pays hostiles ou hésitants du bienfondé de notre cause nationale.
– Il existe un fort déséquilibre en matière d’échanges de visites avec les pays africains. Le Maroc est appelé à faire des efforts supplémentaires pour combler le déficit enregistré dans ce domaine.
– L’absence de notre pays de l’UA nous interpelle car elle nous met dans une position inconfortable pour la défense de nos intérêts et de notre cause nationale. Le Maroc est contraint de recourir à des pays amis pour agir à sa place.
– De même, le Maroc est amené, au prix d’efforts sans cesse croissants, à mobiliser ses amis pour faire valoir son droit à participer à des fora bi-régionaux UA/partenaires bilatéraux ou multilatéraux.
– Les manœuvres de la nouvelle direction de la Commission de l’UA tendant à réserver la participation à ces exercices aux seuls Etats membres de l’UA est de nature à nous compliquer la tâche.
– Dans ces conditions, la question se pose de savoir si notre pays doit continuer à rester en dehors de I’UA ou si le temps est venu de revoir cette position. Les deux options ne sont pas dénuées de risques. Maintenir le statu quo implique pour notre pays d’évoluer dans un environnement hostile.
– A l’inverse, réintégrer ru A est également porteur de risques dont le premier et non des moindre est celui de légitimer et de banaliser la présence de la prétendue « rasd », au sein de l’UA. Notre pays aurait du mal à convaincre les Etats qui ne l’ont pas encore fait de retirer leurs reconnaissances.
– Faire dépendre cette réintégration de l’exclusion de la « rasd » de l’UA est un exercice difficile. L’Algérie et ses soutiens ne se laisseront pas faire d’autant que notre voisin de l’Est dispose d’un atout majeur : Le Commissaire en charge de la Paix et de la Sécurité est un algérien, en la personne de M. Lamamra Ramtane, ancien Secrétaire Général du Ministère des Affaires Étrangères. Par sa présence à ce poste stratégique, l’Algérie a la mainmise sur toutes les questions ayant trait à notre cause nationale.
– Nonobstant ce qui précède, notre pays pourrait explorer la voie du gel de la présence de la « rasd ».
– Enfin, l’Afrique continuera à représenter un grand défi pour notre pays et notre diplomatie. Nous devons donc redoubler d’efforts pour faire valoir notre position sur la question du Sahara.