Étiquette : Maroc

  • Maroc-Espagne : L’opportunité de bâtir un partenariat d’avant-garde

    Maroc-Espagne : L’opportunité de bâtir un partenariat d’avant-garde

    Tags : Maroc, Espagne, relations bilatérales, coopération,

    La géographie et l’histoire donnent au Maroc et à l’Espagne l’opportunité de bâtir un partenariat d’avant-garde dans la région euro-méditerranéenne.

    Les deux pays ont en commun un héritage culturel partagé et des intérêts bien compris. Ils ont surtout des aspirations pour un avenir commun.

    De par la similarité de leur structure étatique, les deux Royaumes du Maroc et de l’Espagne sont tout à fait prédestinés à travailler étroitement ensemble et à capitaliser sur les atouts qui les singularisent à l’échelle de la Méditerranée :

    Les deux pays ont développé une vision du long terme et un horizon temporel très large pour traiter les enjeux bilatéraux et régionaux. Quelles que soient la sensibilité de la thématique à traiter, le Maroc et l’Espagne ont toujours veillé à ce que l’avenir soit préservé.

    La relation maroco-espagnole se caractérise aussi par le développement d’une culture de négociation et d’appropriation, dans laquelle responsables gouvernementaux et parlementaires, acteurs de la société civile et représentants des entités territoriales, académiciens et représentants des diasporas dans les deux pays… sont impliqués, instituant ainsi une véritable culture de dialogue et d’ouverture sur l’autre.

    Cette double particularité a permis l’établissement d’un maillage de plus en plus dense, d’un matelas d’intérêts de plus en plus imbriqués, et a permis surtout la création d’un socle de confiance renforcée entre les deux pays.

    Cette confiance se reflète sur le terrain économique, eu égard à la densité, à la diversité et à la vitesse de la relation économique bilatérale. L’Espagne est devenue en 2012 le premier partenaire commercial du Maroc. Des investissements de grande ampleur sont programmés. De gros contrats publics sont conclus.

    Pour la période à venir, le Maroc et l’Espagne ont tout le potentiel pour constituer un binôme économique, s’articulant, tout à la fois, sur l’attractivité conjointe des IED, sur la compétitivité partagée et sur une articulation optimale des systèmes productifs respectifs. Ils devraient, pour ce faire, s’inspirer des mécanismes de convergence qui ont fonctionné dans d’autres régions du monde, à l’instar du Mexique-États-Unis ou de l’Allemagne-Pologne.

    C’est de cette manière que le Maroc et l’Espagne sauront relever ensemble les enjeux auxquels ils sont confrontés, certes avec des intensités différentes : l’enjeu de la croissance, l’employabilité de la jeunesse, la création de la richesse, la solidarité intergénérationnelle, la cohésion spatiale et territoriale, la sécurité énergétique….

    Le rapprochement entre le Maroc et l’Espagne devrait s’articuler aussi sur une nouvelle « infrastructure humaine » (jumelages de villes, mobilité des étudiants, création de comités d’étude et d’instituts) et sur un paradigme davantage ambitieux en matière de coopération décentralisée, au moment où le Maroc entame le chantier de la régionalisation avancée.

    Également, les deux pays sont appelés à s’ouvrir sur d’autres régions du monde et travailler en commun avec l’Afrique, avec les pays d’Amérique latine et avec les pays arabes.

    C’est de cette manière que le Maroc et l’Espagne vont démontrer comment deux pays voisins sont en mesure de faire une lecture vertueuse de la géopolitique, en adoptant « un jeu à somme positive », et en s’écartant des schémas tordus de l’exacerbation de la rivalité et de l’antagonisme stérile.

  • Fiche sur le Système des Nations Unies au Maroc

    Fiche sur le Système des Nations Unies au Maroc

    Tags : Maroc, ONU, OIM, PNUD,CINU, UNOPS, UNDAF, PAC, Delivering As One,

    • La famille du Système des Nations Unies (SNU) au Maroc est composée de 16 Agences, Fonds et Programmes, disposant de Bureaux et assurant une présence continue. L’Organisation Internationale de la Migration (OIM), est une organisation partenaire du SNU, présente au Maroc depuis 2001 et disposant d’une Mission à Rabat depuis 2007.
    • A l’exception du FIDA, toutes ces agences fournissent principalement de l’assistance technique (innovations, bonnes pratiques…) qui contribue à développer les capacités nationales à mettre en œuvre les priorités nationales de développement.
    • Le Coordonnateur Résident du SNU est également accrédité en ses qualités de Représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de Chargé de la sécurité de l’ONU, de Directeur du Centre d’information des Nations Unies (CINU) et de Représentant, au Maroc, du Bureau des Nations Unies d’Appui aux Projets (UNOPS) dont le Bureau régional pour l’Afrique du Nord, se trouve à Tunis ;
    • Le Coordonnateur Résident des Nations Unies qui représente le Secrétaire Général des Nations Unies dans le pays, assure la coordination des activités opérationnelles des Agences et Institutions des Nations Unies au Maroc et veille à ce qu’elles conjuguent leurs efforts et mettent en commun leurs compétences et leur expertise en faveur du développement du pays.

    Sous l’égide du Coordonnateur Résident, les Nations Unies fournissent une assistance technique, en appui aux efforts du Gouvernement pour le développement économique et social. Les Agences, à travers leurs efforts conjoints, contribuent davantage à l’accélération de l’atteinte des OMD, en tenant compte des priorités nationales. Ces priorités sont consignées dans un document intitulé le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF) qui constitue le cadre stratégique de référence pour les interventions coordonnées des Nations Unies au niveau du pays.

    Le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF)

    • L’UNDAF est le cadre stratégique commun des activités opérationnelles des Nations Unies au niveau des pays. A ce jour, trois Plans Cadres ont été réalisés ou en cours de réalisation pour le Maroc :

    1. le 1er UNDAF pour le cycle 2002-2006 : Ce cycle  de coopération s’est fondé essentiellement sur les priorités nationales, contenues dans le Plan de Développement Economique et Social 2000-2004, axé sur la bonne gouvernance, la valorisation des ressources humaines, le développement social et la lutte contre la pauvreté à travers la réduction des disparités sociales;

    2. le 2ème UNDAF pour le cycle 2007-2011 : Ce cycle  est Fondé sur le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) et les OMD;

    3. le 3ème UNDAF pour le cycle 2012-2016 : L’UNDAFen cours actuellement propose des solutions adaptées aux priorités nationales selon une nouvelle méthode de travail, (Delivering As One ou Tous Unis dans l’Action), qui prévoit davantage de cohérence au niveau des activités opérationnelles.

    • L’UNDAF 2012-2016 a été élaboré en tenant compte aussi bien des priorités nationales que de celles des Nations Unies, dont les OMD que le Maroc s’est engagé de réaliser d’ici 2015, en privilégiant les domaines d’intervention où les Nations Unies disposent d’un avantage comparatif et en mettant l’accent sur la programmation conjointe entre les Agences.

    Cinq principaux domaines ont été identifiés conjointement comme étant prioritaires et répondant aux impératifs de développement. Il s’agit des axes suivants:

    • renforcement de la qualité de l’éducation et de la formation ;
    • amélioration de la santé et de l’état nutritionnel de la population, dont celle de la mère et de l’enfant ;
    • développement socio-économique et réduction de la vulnérabilité et des inégalités ;
    • consolidation de la gouvernance démocratique sensible au genre ;
    • protection de l’environnement et développement durable.

    L’UNDAF 2012-2016 a été signé le 31 mars 2011 par le Ministre des Affaires Etrangères et de Coopération et le Coordonnateur Résident du SNU au Maroc. Un budget prévisionnel de 147 millions de dollars US a été établi (ressources propres et à mobilier). De même un Plan d’Action Commun (PAC) a été signé le 13 décembre 20111 au siège de ce Ministère. Un

    Un Fonds Commun, dont l’objectif est de mobiliser des ressources additionnelles, est également en cours de mise en œuvre.

    A signaler que seulement 47,9% du Budget prévisionnel de l’UNDAF sont disponibles, soit 70.752.500 dollars sur un total de 147.732.000 dollars des Etats-Unis.

    Fiche sur

    l’Initiative « Delivering As One »

    • L’initiative onusienne « Delivering As One »

    Suite au Programme de réformes lancé, en 1997, par le Secrétaire Général des Nations Unies en vue d’améliorer les résultats au niveau des initiatives de développement mises en œuvre par l’ensemble des Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies, ces derniers sont appelés à collaborer étroitement à travers des initiatives dûment harmonisées allant dans le sens d’une gestion plus rationnelle et efficiente du SNU.

    • Concernant le Maroc, la nouveauté pour le nouveau Cycle de Coopération 2012-2016, réside dans l’introduction d’un UNDAF allégé, flexible, qui, avec les Plan d’Action Commun (PAC) et la mise en place d’un Fonds Commun, devrait procurer davantage de cohérence entre les activités des différentes Agences, de simplifier les procédures d’exécution des programmes, de permettre une meilleure mobilisation des ressources et, surtout, de permettre aux activités opérationnelles d’accompagner et de consolider l’évolution rapide que connaît le Maroc au niveau du développement. Cette nouvelle approche, basé sur les trois piliers sus-mentionnés (UNDAF allégé, PAC, Fonds Commun) vise la consolidation et la mise en place progressive de l’approche « Delivering as One) ou « Tous Unis dans l’Action ».
      • Les Nations Unies avaient proposé que le Maroc fasse partie des pays pilotes (15 pays proposés initialement) disposés à mettre en place l’initiative « Delivering As One » dans sa globalité (« One UN »), basée sur les quatre principes suivants du processus de réforme des Nations Unies : un seul programme, une seule direction, un seul budget et un seul local. Le Maroc avait refusé cette approche qui n’avait pas encore fait ses preuves, préférant la mise en place
      • progressive des instruments pertinents décrits ci-dessus. 8 pays pilotes appliquent actuellement l’approche « Delivering As One » dans sa globalité.
      • « UN House »
      • Selon le coordonnateur Résident du SNU, la contribution aux frais locaux pourrait être substantiellement allégée à moyen et long terme, si le projet de « UN House », pour abriter l’ensemble des Agences opérant au Maroc, est mis en place. En plus de la quote-part du Gouvernement marocain qui serait réduite, des gains seront attendus au titre des frais de la sécurité et d’efficacité du travail en groupe. A rappeler que la question de « UN House » a été évoquée par le Secrétaire Général Ban Ki-moon, lors de ses entretiens, à Rabat en octobre 2010, avec Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste.

      Les contributions

      • Les contributions envers les frais de fonctionnement bénéficient déjà d’une réduction de 50% conformément à l’Accord de siège signé en 1982 ; pour d’autres Agences, la contribution du Maroc se fait sous forme de fourniture des locaux et de personnel, de contributions obligatoires ou volontaires aux Agences (niveau global, dont une partie est déboursée au Maroc), et de contributions volontaires à la mise en œuvre de projets nationaux au Maroc, sous forme de coûts partagés («Government cost-sharing ») ;
      • Les contributions du Gouvernement envers les frais de fonctionnement des agences du SNU s’élèvent à près de 1 million de dollars par an, dont une bonne partie est destinée aux loyers et aux investissements dans l’infrastructure de sécurité.

      • Quant aux contributions aux Activités de programme, 12 millions de dollars ont été collectés par le PNUD en 2010 auprès de ses partenaires nationaux, alors que la contribution propre du PNUD core contribution ») a atteint 1 million de dollars par an en moyenne, ces dernières années. S’agissant des principales Agences des Nations Unies, la contribution du Gouvernement aux programmes, sous forme de coûts partagés (« cost-sharing »), a dépassé 17 millions de dollars en 2010, ce qui montre clairement que le Maroc, pays à revenu intermédiaire, assure en grande partie le financement de sa coopération multilatérale au développement.

      • Notre Ministère a décidé de réduire les contributions aux frais locaux de fonctionnement du PNUD et du FNUAP. Quant à l’UNICEF, il a été décidé de versé une contribution symbolique.

    • Au Maroc, le pouvoir ne veut pas que les marocains soient intégrés en Europe

      Au Maroc, le pouvoir ne veut pas que les marocains soient intégrés en Europe

      Tags : Maroc, Hassan II, RME, intégration, marocains à l’étranger, binationaux,

      Hassan II l’a clairement exprimé lors d’une interview accordée à une chaîne de télévision française, Feu le Roi Hassan II du Maroc s’exprime sur les réalités liées à l’intégration des ressortissants marocains installés en France. Pour lui, l’intégration est un détournement de nationalité et il ne veut pas que la France cherche à faire des immigrés Marocains des Français parce qu’ils « ne seront jamais 100% français ».

      Transcription de l’interview :

      Q.- Est-ce que vous aimeriez qu’ils soient intégrés en France ? Le principe de l’intégration, est-ce vous être pour ou contre?

      R.– Je n’appellerais même pas cela « intégration » et je n’aimerais pas qu’ils soient l’obejt d’une tentative d’intégration car ils ne seront jamais intégrés.

      Q.– Vous croyez qu’eux ne le veulent pas ou c’est les français qui les le refusent ?

      R.– L’exprimeront-ils qu’ils ne le pourront pas ! C’est possible entre européens, la trame est la même. Les mouvements dans l’histoire européenne ont été Est-Ouest. Et les mouvements humains, la religion… le reste…tout un tas de choses. C’est un autre continent. Vous n’en avez que faire ! Ce seront de mauvais français !

      Q.– Vous nous découragez de chercher à les intégrer ?

      R.– Je vous décourage en ce qui concerne les miens, les marocains. D’essayer des détournements de nationalité car ils ne seront jamais 100% français. Ça, je peux vous l’assurer.

      [youtube https://www.youtube.com/watch?v=qoAXNBgrnKY&w=560&h=315]

      #Maroc #France #Belgique #Migration #Intégration #HassanII

    • Vidéo : Une estafette de la police marocaine filmée à Anvers

      Tags : Maroc, Belgique, match, Qatar 2022, Coupe du Monde, police marocaine,

      Une estafette de la police du Maroc circule dans les rues de la ville flamande d’Anvers, depuis les émeutes survenues après le match qui a réuni les équipes du Maroc et de la Belgique au Qatar. Les services de sécurité belges auraient-ils demandé le soutien de la police marocaine pour mettre fin aux émeutes qui ont accompagné les matches de l’équipe marocaine à Qatar?

      Certains commentateurs se demandent si Anvers n’est pas devenu une province marocaine délocalisée du territoire marocain ? « Il y a des raisons pour y croire », affirme le journaliste marocain Ali Lmrabet. « Pauvres amis flamands de Belgique, qui ont besoin qu’une estafette de la police marocaine vienne faire du maintien de l’ordre dans leur cité, synonyme de l’un des plus grands ports d’Europe », conclue-t-il.

      #Belgique #Maroc #Match #Qatar2022

    • Diables Rouges: Bagarre dans les vestiaires après la défaite contre le Maroc

      Diables Rouges: Bagarre dans les vestiaires après la défaite contre le Maroc

      Tags : Belgique, Maroc, match, Qatar 2022, Coupe du Monde, Mondial,

      Coupe du monde: De Bruyne et Hazard s’affrontent dans les vestiaires après la défaite choc du Maroc

      Un certain nombre de joueurs belges ont été impliqués dans une crise au vestiaire après leur défaite choc 2-0 contre le Maroc lors de la Coupe du monde 2022.

      Selon RTL Sport, Kevin de Bruyne, Jan Vertonghen et le capitaine Eden Hazard se sont affrontés après le match.

      Les tensions étaient déjà fortes après que De Bruyne ait déclaré aux journalistes avant le match que l’équipe était « probablement trop vieille » pour remporter le trophée.

      Ces tensions semblent maintenant avoir atteint un point d’ébullition, alors que les trois joueurs ont laissé leur colère éclater après la défaite.

      Il est entendu que De Bruyne, Hazard et Vertonghen ont dû être séparés par l’attaquant de Chelsea, Romelu Lukaku.

      Le vestiaire chargé d’émotion pourrait s’avérer désastreux avant leur dernier match de phase de groupes contre la Croatie.

      Daily Post, 29/11/2022

      #Belgique #Maroc #Match #Qatar2022 #Coupe_du_monde #Mondial

    • L’Espagne ne doit pas contribuer aux violations des droits de l’homme commises par le Maroc : Conseil de l’Europe

      Tags : Maroc, Espagne, Conseil de l’Europe, Ceuta, Melilla, migration, droits de l’homme, asile,

      La commissaire aux droits de l’homme déclare qu’il n’y a pas d’accès réel et effectif à l’asile à la frontière entre la ville de Nador au Maroc et Melilla.

      La commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a exhorté mardi l’Espagne à ne pas contribuer aux violations des droits de l’homme commises par le Maroc dans le cadre de la tragédie des migrants de Melilla.

      « L’Espagne, comme les autres États membres du Conseil de l’Europe, ne devrait pas contribuer directement ou indirectement à des violations des droits de l’homme par des mesures prises pour mettre en œuvre leur coopération en matière de migration avec des pays tiers », a déclaré Dunja Mijatovic dans un communiqué.

      La situation aux frontières entre le Maroc et l’Espagne « prouve une fois de plus l’urgence d’améliorer le partage des responsabilités et les mesures de solidarité entre les États membres du Conseil de l’Europe », a-t-elle ajouté, rappelant l’incident du 24 juin où au moins 23 personnes sont mortes en sautant la barrière de Melilla.

      Il n’existe « aucun accès véritable et efficace » à l’asile à la frontière entre la ville marocaine de Nador et Melilla, a ajouté Mme Mijatovic.

      « Dans la pratique, il semble qu’il n’y ait pas d’autre moyen d’entrer à Melilla et de demander une protection auprès des autorités compétentes que de nager ou de sauter la clôture, au péril de sa vie », a-t-elle déclaré. « Cette situation doit être traitée de manière globale afin de s’assurer que les personnes ayant besoin de protection puissent accéder au territoire par des voies légales et sûres. »

      La commissaire a salué l’ouverture d’enquêtes par le procureur général et le médiateur espagnol sur la tragédie de Melilla, mais elle s’est dite préoccupée par les premières conclusions selon lesquelles « à cette date, 470 personnes ont été renvoyées au Maroc sans qu’aucune procédure légale ne soit respectée. »

      « Si tous les États ont le droit de contrôler leurs frontières et de coopérer avec d’autres États pour ce faire, cela doit être fait dans le plein respect de toutes les normes internationales applicables en matière de droits de l’homme », a déclaré Mme Mijatovic.

      #Maroc #Espagne #Migration #Ceuta #Melilla

    • La plupart des supporters marocains ont fait la fête pacifiquement, certains ont même nettoyé les rues

      La plupart des supporters marocains ont fait la fête pacifiquement, certains ont même nettoyé les rues

      Tags : Maroc, Belgique, match, Qatar 2022, Coupe du Monde, Mondial, émeutes,

      Après la victoire 2-0 du Maroc en Coupe du monde contre la Belgique, les supporters sont descendus dans les rues de Bruxelles pour fêter l’événement, mais ils ont été accueillis par la police anti-émeute qui s’était tenue prête à intervenir, ce qui a provoqué une flambée de violence dans la capitale. À la suite de ces troubles, la communauté marocaine a condamné les émeutes.

      Au coup de sifflet final, vers 16 heures dimanche, les Diables rouges de Belgique sont restés abasourdis par la manière dont ils ont perdu 2-0 contre le Maroc dans leur deuxième match de groupe de la Coupe du monde 2022.

      Cependant, au lieu d’une enquête sur la défaite de la Belgique ou d’une évaluation du plan de jeu de l’entraîneur marocain, les journaux de ce matin ont été dominés par les scènes qui se sont déroulées dans la capitale belge après le match.

      Alors que les supporters de l’équipe nationale marocaine sont descendus dans les rues du centre-ville pour célébrer la victoire, ils ont été accueillis par la police anti-émeute, qui était déjà en place avant même qu’un ballon ait été frappé.

      Un supporter de 24 ans présent a déclaré au journal flamand De Standaard : « Nous voulions faire la fête mais nous n’étions pas autorisés à le faire. La police voulait nous arrêter, ce qui a créé des tensions ». S’en sont suivis des affrontements entre des dizaines d’ »émeutiers » et des agents. Face aux projectiles lancés dans leur direction, les policiers ont déployé des canons à eau et des gaz lacrymogènes.

      Une fois l’atmosphère calmée, des images ont émergé de supporters nettoyant les rues qui avaient été vandalisées à la suite du match, les personnes âgées du centre-ville sortant de chez elles pour éteindre les ordures en feu et libérer le passage pour les passants.

      Traduction du tweet : « Certains enfants ont peut-être cassé des choses et mis le feu à des poubelles, mais c’est aussi à cela que ressemble la Belgique ! (Pour nettoyer après ceux qui ont semé la pagaille) ».

      Par ailleurs, les membres de la communauté marocaine ont fermement condamné les incidents de dimanche, tout en critiquant la stigmatisation raciale dont les supporters marocains ont fait l’objet par la suite, comme cela arrive souvent selon l’expert en droits de l’homme et militant politique Yassine Boubout.

      Lorsque des actes « violents » sont commis par des personnes issues de l’immigration, leur communauté dans son ensemble se sent obligée de condamner leurs actions, a expliqué Boubout dans un tweet lundi. « Il est ridicule que des personnes doivent répondre d’un petit pourcentage d’une population ».

      En outre, il a expliqué que « ce n’est pas comme si les hooligans des matchs d’Anvers ou du Club Bruges représentaient tous les fans non plus », faisant référence aux chants racistes de ces derniers.

      En réponse aux incidents d’hier, la ministre fédérale de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) a donné son propre avis sur l’émission de radio flamande De Ochtend et a déclaré qu’ils « n’avaient rien à voir avec le football. »

      Quoi qu’il en soit, le gouvernement fédéral devra une fois de plus s’attaquer de front au hooliganisme lié au football, puisqu’il a déjà élaboré deux lois sur ces questions au cours de l’année.

      #Maroc #Qatar2022 #Coupe_du_monde #Mondial #match_belgique_maroc

    • L’Afrique et son émancipation

      L’Afrique et son émancipation

      Tags : Afrique, Maroc, développement durable, économie, investissement,

      Après cinquante ans d’indépendance, l’Afrique ne veut plus rester dépendante de l’aide et de l’esprit négatif d’assistanat, d’autant plus qu’elle dispose de tous les atouts d’entreprendre et de réussir à commencer par fructifier ses partenariats et ses complémentarités internes entre le Nord, le Centre, le Sud, l’Est et l’Ouest de l’Afrique.

      Si l’Afrique s’est longtemps confiné aux produits primaires, elle peut désormais investir de nouveaux secteurs et miser le talent, la compétence et la polyvalence de son capital humain dans un nouveau contexte mondial qui permet à l’Afrique de diversifier ses partenaires sur la base de la réciprocité des intérêts et la parité des engagements pour favoriser le développement durable et l’investissement responsable.

      Le développement de l’Afrique dépend de plusieurs facteurs, d’abord politique et de la nécessité de la bonne gouvernance et du respect des droits de l’homme et des normes sociales et environnementales même si certains partenaires de l’Afrique des nouvelles puissances émergentes comme la Chine sont peu regardant sur ces considérations.

      Ensuite l’enjeu économique pour évaluer les possibilités des transferts de technologies et d’innovation adaptées et délocalisation et de relocalisation d’unités productives en Afrique, notamment pour pénétrer les marchés nord-américain et européen.

      La montée en gamme de produits et la diversification des productions supposeraient à la fois des pôles de compétitivité autour des territoires et des insertions dans les segments intégrés aux processus productifs techniques et cognitifs mondiaux, notamment par le biais des firmes multinationales. Pour exercer des effets d’entraînement et non d’enclave, ces insertions doivent s’articuler avec le tissu productif local.

      Enfin la dimension géopolitique car de très nombreux problèmes d’envergure planétaire comme le changement climatique, l’instabilité des marchés, les risques épidémiologiques, l’immigration et le terrorisme concernent l’Afrique. Or celle-ci, exception faite de l’Afrique du Sud, demeure absente des lieux de gouvernance mondiale, que ce soit le G-20 ou le futur G-14 qui inclura, outre les huit pays du G-8, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Egypte, l’Inde et le Mexique.

      Les relations entre les pays africains et les nouveaux partenaires modifient les rapports de pouvoir et les jeux d’alliance au sein de l’architecture internationale. La question est savoir comment l’Afrique sera entendue et respectée dans les instances régionales et internationales, et quel rôle elle peut jouer dans les nouveaux forums de la nouvelle gouvernance mondiale.

      Ce sont des questions de fonds qui conditionnent le développement et l’émancipation de l’Afrique qui traduisent aussi l’engagement du Maroc pour défendre les intérêts africains sur la scène mondiale notamment à travers son siège non permanent au Conseil de Sécurité.

      C’est le sens de l’enracinement marocain dans son milieu africain et la richesse des relations maroco-africaines multiséculaires qui n’ont d’égal que les promesses d’un avenir meilleur de coopération, de développement et de solidarité pour hisser ce continent au-devant de la scène mondiale pas uniquement par la rareté des ressources qu’il recèle mais par la qualité des valeurs qu’il enseigne.

      Au XIIème siècle le Maroc servait déjà de carrefour commercial entre l’Europe et l’Afrique, avec l’avènement des Almohades et de l’Espagne musulmane, une grande voie de commerce reliait le sud de l’Europe au Niger, via le Maroc.

      Par ailleurs, le Maroc est aussi le seul pays du Maghreb à avoir eu des relations commerciales depuis des siècles avec l’Afrique subsaharienne, notamment via les routes commerciales partant de Sijilmassa au Tafilalet vers le sud de l’actuelle Mauritanie et allant jusqu’au Ghana.

      En plus de ce lien historique, le Maroc dispose de certains atouts lui permettant de prétendre à ce rôle régional. En effet, le Maroc bénéficie d’un partenariat privilégié avec les Etats-Unis, l’Europe et d’autres pays arabes et méditerranéens moyennant les accords de libre-échange signés. Ce ce qui constitue un tremplin pour les investisseurs africains désireux de conquérir les marchés européens, arabes ou américains en partant de la plate-forme marocaine.

      Ensuite, l’expertise marocaine commence à être reconnue en Afrique au regard de son bon rapport qualité-prix, notamment dans les domaines bancaires, des infrastructures, de l’Agro- alimentaire, de la distribution, des télécommunications et de l’exploitation minière, etc.

      Enfin, de par sa position géostratégique à la fois portes d’Afrique et d’Europe, le Maroc dispose de son port Tanger Med, se situant sur la seconde voie maritime la plus fréquentée au monde, à savoir le détroit de Gibraltar qui représente 20% du trafic mondial de conteneurs.

      Ces atouts prédisposent le Maroc à devenir un hub régional à condition de mieux maitriser la chaine logistique de l’acheminement, le transit, l’assurance, la gestion documentaire, du dédouanement, du transport local à le traitement des stocks et réduire les coûts logistiques et les rendre plus compétitifs pour s’aligner sur la concurrence internationale.

      On dit que l’Afrique est le berceau anthropologique de l’humanité où l’on a trouvé les premières traces de l’homme, elle est aussi l’avenir du monde par l’humanisme qui la distingue et les valeurs de patience, de générosité et de pardon qu’elle inspire.

      L’Afrique est à l’honneur à un moment où la crise systémique interpelle d’abord la conscience pour mieux canaliser la puissance et faire du développement durable et des échanges équitables le corollaire de la paix, de la justice et la stabilité dans le monde en particulier l’Afrique longtemps pillée et livrée à son sort de sous-développement.

      L’Occident comme l’Orient doivent en partie leur richesse à l’Afrique. Et en cela nous avons tous une dette vis-à-vis de l’Afrique à laquelle aussi bien le monde moderne que l’ancien sont tous redevables.

      Et le Maroc en terre de rencontre et de dialogue à l’interface de l’Europe et de l’Afrique ce veut l’artisan d’un nouveau rapprochement fondé sur le respect, la dignité, la parité, la complémentarité et la solidarité. D’où l’utilité et l’actualité de ce dossier sur l’évolution des relations historiques entre le Maroc et l’Afrique vers un partenariat stratégique qui joint l’utile des intérêts et des relations à l’agréable de l’éthique et de la considération.

      #Maroc #Afrique

    • Success stories des groupes marocains en Afrique

      Tags : Maroc, Afrique, Attijariwafa bank, BMCE Bank, Banque Centrale Populaire, Gemadec, M2M Group, ONE,

      Le marché africain constitue un relais de croissance important pour les groupes marocains et même si certaines difficultés subsistent encore et que les entraves ne sont pas totalement levées pour investir dans le continent africain, elles ne semblent plus être totalement un motif pour repousser les investisseurs, en particulier les Marocains. D’où l’intérêt de se positionner tôt avant que les multinationales ne s’intéressent de plus près au continent.

      Banque et Assurance :

      Selon la presse économique marocaine spécialisée notamment l’Economiste, la Vie économique et le magazine les Afriques que l’on cite, les grands groupes marocains ont fait du continent l’une de leur priorité dans la bataille de la croissance. A commencer par Attijariwafa bank, BMCE Bank et la Banque Centrale Populaire qui disposent aujourd’hui d’un large réseau sur le continent.

      Attijariwafa bank ambitionne de couvrir 16 à 20 pays subsahariens d’ici 2015. Pour l’heure, le premier groupe bancaire marocain est présent dans 11 pays moins de dix ans après sa première acquisition sur le continent. Au-delà de l’Afrique de l’Ouest et centrale où il détient des intérêts (il a également une filiale en Tunisie), l’opérateur n’exclut pas aujourd’hui de s’attaquer au marché anglophone.

      Présent sur le continent depuis le début des années 90 avec des filiales en Guinée et en Centrafrique, la Banque Centrale Populaire a frappé un grand coup cette année avec l’acquisition de 7 banques après un accord avec l’ivoirien Atlantic Financial Group. Cette opération permet au groupe marocain de se positionner d’un coup dans sept pays (Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Togo, Burkina Faso, Mali et Niger).

      Côté business, les sept banques devraient générer un produit net bancaire de 1,48 milliard de DH et des profits de l’ordre de 261 millions de DH en 2012. Les prévisions pour 2015 tablent sur un PNB de 2,5 milliards de DH et un résultat net de 769 millions de DH. Comme la Banque Centrale Populaire, la présence de BMCE Bank sur le continent remonte aux années 90.

      La BMCE couvre aujourd’hui le plus grand nombre de pays sur le continent parmi les trois
      principaux groupes bancaires marocains. Il le doit principalement à une participation de

      généré à cette échéance 252 millions d’euros de produit net bancaire, l’équivalent de 2,7 milliards de DH et des profits de près de 58 millions d’euros (640 millions de DH). Après 2010, les filiales subsahariennes ont été l’un des principaux moteurs de la croissance du groupe. BMCE Bank ambitionne de couvrir l’ensemble des pays du continent d’ici 2020-2025.

      Dans le secteur des assurances, le rachat de Colina en 2011 avait permis à Saham Finances de se positionner sur ce créneau dans pas moins de 13 pays sur le continent. Après la levée de 250 millions de DH (plus de 2 milliards de DH) auprès de la SFI et d’Abraaj Capital, Saham Finances a résolument accéléré son développement sur le continent étant donné que le taux de pénétration de l’assurance y est encore très faible.

      Plusieurs marchés sont dans son viseur: Nigéria, Congo, Ouganda, Kenya, Rwanda, Tanzanie, Mozambique ou encore la Zambie. En 2011, le groupe Colina a émis 2,4 milliards de DH de primes soit plus de 41% du chiffre d’affaires de Saham Finances. De quoi laisser entrevoir un avenir radieux!

      Informatique et Monétique :

      Mauritanie, Sénégal, Mali, Gabon, Côte d’Ivoire, Togo, Burkina Faso, Madagascar… Gemadec est partout en Afrique. Créée en 1977, l’entreprise est spécialisée dans l’édition de solutions informatiques. L’opérateur marocain ne s’est pas contenté de petits projets. En 2009, il décroche le marché de recensement des fonctionnaires au Gabon. Une année après une opération similaire est menée en Côte d’Ivoire.

      Le plus grand projet réalisé par Gemadec en Afrique en dehors du Maroc est celui accompli en 2009 pour le compte de la Poste du Sénégal d’un montant de 3,1 millions d’euros. Le contrat portait sur la mise en place d’un système de courrier hybride dans un périmètre comparable à celui de la Poste de Côte d’Ivoire.

      Le spécialiste en monétique M2M a très vite misé sur l’internationalisation avec 50 pays à accueillir l’expertise de l’entreprise. L’Afrique a depuis quelques années émergée comme une véritable opportunité. Faible taux de bancarisation mais véritable volonté de développement monétique. Le dernier marché conclu par M2M était en Afrique de l’Est.

      M2M Group et la Commercial Bank of Ethiopia (CBE) ont signé un contrat d’un montant de 70 millions de DH pour la mise en œuvre de la deuxième phase du plan monétique de la banque. Le partenariat avec la banque éthiopienne remonte à 2009 avec un premier projet de fourniture, d’intégration et de déploiement d’une solution globale de paiement électronique à base de cartes. CBE n’est autre que la première banque d’Ethiopie.

      Mars dernier, M2M finalisait dans des délais record de 4 mois, la nouvelle plateforme multi- produits, multiservices et multi-applications de la BCDC (Banque Commerciale Du Congo). M2M a également réussi à prendre pied en Algérie. En 2007, l’entreprise signe un important contrat avec Algérie Poste. Il s’agit d’un projet de mutualisation des plateformes d’Algérie Poste et de Mobilis, qui a permis à des millions d’abonnés Mobilis de recharger automatiquement leurs comptes prépayés ou celui d’un tiers abonné.

      Electricité et Eau :

      La plus grande percée de l’Office national d’électricité (ONE) en Afrique s’est faite en mai 2008. L’ONE a signé, avec le gouvernement du Sénégal, le premier contrat de concession d’électrification rurale qui couvre les départements du nord du Sénégal. Le contrat portait sur Saint-Louis, Dagana et Podor. L’Office est en charge de l’électrification et la gestion de la distribution pendant 25 ans. Les zones rurales de ces trois départements couvrant plus de 550 villages. Une année plus tard, l’ONE décroche une deuxième concession qui couvre les départements de Louga, Kébémér et Linguére au centre-nord du Sénégal.

      A cette époque, l’Office s’est engagé à raccorder plus de 11.000 foyers ruraux situés dans 372 villages. Cependant, l’essentiel de l’activité de l’Office en Afrique porte sur le conseil et l’ingénierie. En 2006, l’ONE a réalisé une mission d’appui d’urgence à la société mauritanienne d’électricité pour sauver Nouadhibou d’une situation électrique précaire à cause d’importants délestages.

      En 2007, un groupement marocain a été déclaré adjudicataire de l’appel d’offres international pour la production, le transport et la distribution d’eau au Cameroun. Il s’agit

      de l’Office national d’eau potable (Onep), Delta Holding, Ingema et Med Z, filiale de la CDG. Le consortium est également en charge d’un programme de densification qui s’étend sur 10 ans à l’horizon 2020. L’Onep opère via sa filiale Cameroun des eaux (CDE). Les derniers chiffres montrent que 7,2 millions des 20 millions de Camerounais sont desservis par le réseau de la CDE. L’Onep a pu décrocher ce contrat grâce à une première expérience en Mauritanie en 2006. L’Office devrait alimenter la capitale du pays en eau potable à partir du fleuve Sénégal.

      Télécommunications :

      C’est, en partie, grâce à la contribution de ses filiales que Maroc Telecom parvient à maintenir un niveau élevé de résultats. Fort d’une première expérience réussie en 2001 en Mauritanie avec Mauritel, l’opérateur historique de Mauritanie, IAM a vite concrétisé son développement dans le continent. Il prend, ensuite, des participations majoritaires dans les opérateurs historiques Onatel au Burkina Faso en décembre 2006, Gabon Telecom au Gabon en février 2007 et Sotelma au Mali en juillet 2009.

      L’objectif pour l’ensemble de ces filiales c’est d’être un opérateur de référence dans leur région et contribuer à y développer les Technologies de l’Information et de la Communication. Grâce à la modernisation des infrastructures (près de 32% du chiffre d’affaires des filiales sont consacrés aux investissements), à une politique d’innovation et de promotions régulières sur les prix ainsi qu’à l’amélioration dans la gestion des différents domaines d’activités, les filiales de Maroc Telecom en Afrique réalisent de bonnes performances, notamment en termes de qualité de service, d’amélioration de leurs parts de marché et de croissance de leur chiffre d’affaires.

      En 2011, le parc mobile des filiales atteint près de 10 millions de clients, en hausse de près de 39% par rapport à 2010, après avoir presque doublé au Mali et a connu une croissance de près de 24% au Burkina Faso et d’environ 11% en Mauritanie. De quoi faire pousser des ailes au groupe qui envisage de poursuivre sa rentable offensive africaine.

      Mines et Ressources Naturelles :

      L’aventure africaine pour Managem a démarré en 1997, avec les premiers permis d’exploration acquis en Guinée. Aujourd’hui, acteur à dimension régionale, Managem développe plusieurs projets dans le continent. A commencer par celui des fours de production des alliages en République Démocratique du Congo. Situé à Lubumbashi, il consiste en la valorisation par voie pyrométallurgique des minerais cupro-cobaltifères.

      En RDC toujours, le groupe dispose du projet Pumpi de cobalt & cuivre situé sur le territoire de Kolwezi au Katanga. Il a pour vocation de mettre en exploitation un gisement cuprifère et cobaltifère. Les ressources minières de ce projet sont en cours de certification. Autre projet celui de l’or au Soudan. Il a pour objectif de découvrir des permis au nord du pays.

      Des permis qui font actuellement l’objet d’étude de faisabilité et de travaux d’exploration. Le second projet, situé dans la région de Mouila au Gabon, est actuellement en phase d’exploration. Enfin, des permis aurifères sont actuellement en phase d’exploration en République du Congo, en Mauritanie et en Ethiopie. En 2011, 857 millions de DH ont été alloués au développement des nouveaux projets.

      Les entreprises marocains sont partout présentes en Afrique et œuvrent concrètement pour améliorer la qualité et le niveau de vie des africains dans tous les secteurs d’activité où les marocains apportent un savoir-faire professionnel et un savoir-être relationnel essentiel pour joindre l’utile des intérêts communs à l’agréable du respect de la culture et du patrimoine commun.

      (Les Données sur les groupes marocains issues de synthèses des dossiers de la presse marocaine spécialisée notamment la Vie Economique, l’Economiste, Challenge, Economie-Entreprise).

      #Maroc #Afrique #Mines #Ressources

    • Le Maroc le futur hub régional de l’Afrique

      Tags : Afrique, Maroc, Afrique subsaharienne, Afrique de l’Ouest,

      Le Maroc est en pole position sur l’Afrique qui est la 2ème zone géographique la plus dynamique en termes de croissance après l’Asie, avec un marché qui croît à plus de 300 milliards d’euros par an d’ici 2020.

      Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ont triplé entre 2000 et 2010, grâce à une diplomatie économique pragmatique amorcée depuis la fin des années 90, pour marquer le retour du Maroc en Afrique après son son départ de l’OUA en 1984.

      Le Maroc a multiplié les initiatives en faveur de l’Afrique de l’annulation de la dette aux renforcements des accords régionaux de libre-échange, à exonération des produits des pays subsahariens de droits de douane à l’entrée du marché marocain, tous les moyens sont bons pour dynamiser les échanges sud-sud.

      En 2004 le Maroc a signé avec plusieurs États (Bénin, Cameroun, Gabon, Niger et Sénégal) des conventions portant sur la «non-double imposition » et encourageant les investissements.

      De ce fait, le Maroc est devenu le second investisseur africain dans le continent noir après l’Afrique du Sud. Mais avec à peine 5% des exportations du royaume qui se dirigent vers le sud du Sahara, il y a encore de la marge. Pour profiter pleinement du potentiel africain, le Maroc est en passe de devenir un hub régional, courroie de transmission entre l’Afrique et l’Europe.

      De la même manière, l’accélération des réformes financières permettrait de faire du Maroc un hub financier régional, capable de drainer les capitaux étrangers pour les canaliser vers les terres africaines. Casablanca Finance City a certainement une carte à jouer en se focalisant sur toute la partie «Grand Nord-Ouest» du continent.

      Parallèlement, le Maroc se mobilise pour la conclusion d’accords de libre-échange avec les blocs régionaux africains pour favoriser une intégration économique régionale dont il serait à la fois le moteur et la passerelle vers l’Union européenne et l’Amérique en améliorant constamment l’environnement des des affaires favorable à la circulation des personnes, des biens et services et des capitaux dans l’espace euro-méditerranéen et africain.

      #Maroc #Afrique