Étiquette : Maroc

  • Regard sur l’adversaire de la Belgique : Le Maroc

    Regard sur l’adversaire de la Belgique : Le Maroc

    Tags : Maroc, Belgique, Coupe du Monde, Mondiale, Qatar 2022, Lions de l’Atlas, Les Diables Rouges,

    Après le Canada, le Maroc sera le prochain adversaire des Diables Rouges au Qatar, dimanche après-midi. Les Marocains ont commencé leur Coupe du Monde par un match nul et chercheront à obtenir leur première victoire en Coupe du Monde depuis 1998. Que pouvons-nous attendre de cette nation et à quoi devons-nous faire attention ?

    Info générales :

    – 22e au classement mondial
    – En activité depuis 1955
    – Couleurs : Rouge-Vert
    – Surnom : les Lions de l’Atlas

    Lors de la Coupe du Monde 2018 en Russie, les Marocains n’avaient obtenu qu’un point sur neuf, synonyme de dernière place dans un groupe composé de l’Espagne, du Portugal et de l’Iran. Le Maroc rêve à présent d’atteindre le deuxième tour. Lors de la première journée, l’équipe de l’Entraîneur fédéral Hoalid Regragui a fait match nul contre la Croatie (0-0). Ce résultat signifie que tout est encore jouable pour le Maroc.

    Au Maroc, l’attention se porte particulièrement sur Hakim Ziyech et Achraf Hakimi. Hakimi est une menace offensive constante depuis son poste d’arrière droit. Après des passages au Real Madrid, à Dortmund et à l’Inter, Hakimi joue désormais au PSG. Malgré son âge de 24 ans, il a déjà un beau palmarès à son actif. Suite à une dispute avec l’entraîneur précédent, Ziyech a quant à lui été ressuscité par l’Entraîneur fédéral Regragui, qui n’est en poste que depuis la fin du mois d’août. La pression de la nation repose sur ses épaules. Le milieu de terrain offensif défend les couleurs de Chelsea.

    Union Royale Belge des Sociétés de Football-Association

    #Qatar2022 #Maroc #Belgique #Coupe_du_monde #Mondial

  • Droit de réponse à la déclaration du MAE algérien  sur les droits de l’homme au Sahara

    Droit de réponse à la déclaration du MAE algérien sur les droits de l’homme au Sahara

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, droits de l’homme,

    Son Excellence M. le Ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie a évoqué, hier, la question du Sahara en se référant a la recommandation du dernier rapport du SG de l’ONU, au sujet de la protection des droits de l’homme au Sahara.

    A cet égard, ma délégation voudrait apporter les clarifications suivantes :

    – le paragraphe 106 de la section des observations et recommandations du rapport en question précise que, je cite  » toutes les parties ont des responsabilités en matière de protection des droits de l’homme ». Par conséquent, cette recommandation s’adresse également a l’Algérie, en sa qualité de pays hôte des populations des camps de Tindouf, et ce conformément au droit international.

    A cet égard, je voudrais rappeler que l’Algérie est partie prenante a un triple titre:

    1- au processus politique pour la recherche d’une solution politique consensuelle a ce différend,

    2- dans le domaine humanitaire, pour la mise en œuvre des Mesures de confiance du HCR et

    3- dans le respect et la protection des droits de l’homme dans les camps de Tindouf.

    S’agissant de la situation des droits de l’homme au Sahara marocain, je voudrais rappeler que le Maroc assume pleinement ses engagements nationaux et internationaux pour garantir le respect des droits de l’homme pour tous ses citoyens et sur l’ensemble de son territoire national.

    C’est dans ce contexte que le Maroc a reçu, 5 procédures spéciales jusqu’en 2011, trois autres procédures, en 2012, et s’apprête a recevoir trois autres titulaires de mandat, en 2013.

    Ce qui a été confirmé par le SG de l’ONU, qui s’est félicité au paragraphe 121 du rapport du SG de l’ONU, d’avril 2011,  » de l’engagement du Maroc d’assurer un accès sans conditions et sans obstacles à tous les titulaires de mandat relevant des procédures spéciales du conseil des droits de l’homme. »

    Le respect par le Maroc de ses engagements a été également, reconnu et conforté par le Conseil de sécurité qui s’est félicité dans sa résolution 2044 d’avril dernier, de « l’installation à Dakhla et Laayoune, dans la région du Sahara, des commissions régionales du Conseil national des droits de l’homme, et des mesures que le Maroc a prises pour remplir l’engagement qu’il a pris d’assurer un accès sans réserves ni restrictions à tous les titulaires de mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies ».

    Je saisis cette occasion pour lancer un appel fraternel a l’Algérie afin de s’impliquer sincèrement dans la recherche d’une solution politique consensuelle a ce différend et ce conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, qui demandent, depuis avril 2007 « aux parties et aux Etats de la région de coopérer pleinement avec les Nations Unies et les uns avec les autres, pour parvenir a une solution politique.»

    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental #Droits_de_lhomme

  • Séminaire sur la promotion de la médiation en Méditerranée : Résultats du et perspectives

    Séminaire sur la promotion de la médiation en Méditerranée : Résultats du et perspectives

    Tags : Maroc, Espagne, Méditerranée, médiation,

    Me référant à la coprésidence de Monsieur le Ministre avec son homologue Espagnol du premier séminaire Maroco-Espagnol sur la promotion de la médiation en méditerranée, tenu à Madrid les 11 et 12 courant, j’ai l’honneur de vous soumettre, ci-après, une note analytique s’articulant autour des axes qui porteront sur le contenu des débats, les résultats du séminaire ainsi que les perspectives futures de cette initiative.

    Le séminaire a connu la participation du sous-secrétaire général des Nations Unies, du Haut Représentant de l´ONU pour l´Alliance des civilisations, du Secrétaire général de l´UpM, d’un haut responsable de la Ligue arabe, de l’UE, d’une cinquantaine de participants comprenant des représentants des pays des deux rives de la méditerranée et d’académiciens et experts en matière de médiation. La délégation conduite par Monsieur le Ministre comprenaient M. Azzeddine Farhane, Directeur des Nations Unies, M. Redouane HOUSSAINI, Chef de la Division des Nations Unies et Melle Soumaya Bouhamidi, Conseiller près de notre Mission à New York.

    Dans sa déclaration, Monsieur le Ministre a rappelé les trois objectifs de l’initiative maroco-espagnole pour la promotion de la médiation en méditerranée visant le renforcement de la prise de conscience du rôle de la médiation dans le règlement pacifique des différends, la contribution à la consolidation des capacités en matière de médiation aux niveaux national, régional et international, ainsi que la création de synergies entre les différents intervenants dans la sphère de la médiation.

    I- Principales idées et réflexions :

    Le séminaire qui s’est déroulé sous forme de quatre tables rondes en plénière, a abordé plusieurs aspects importants liés à la question de la médiation dans le contexte méditerranéen tels que :

    L’importance du renforcement des capacités locales et nationales, à travers l’éducation, la formation et les médias, pour approfondir la culture de la médiation dans l’espace méditerranéen ;

    Le rôle du partage des expériences et des meilleures pratiques en matière de médiation ;

    Les critères d’une médiation efficace par les Organisations internationales et régionales : Importance de la confiance et du consensus entre les parties,

    l’acceptation du médiateur par les parties, la crédibilité et le professionnalisme des médiateurs, l’inclusivité, l’encouragement du dialogue national etc ;

    L’importance des efforts « pré-médiation » pour encourager l’initiation du dialogue entre les parties avant de passer à la médiation et à la négociation de l’Accord politique ;

    L’impératif de développer un système d’alerte et de mobilisation précoce pour prévenir les conflits et les différends ;

    Le rôle des femmes dans le domaine de la médiation et la nécessité d’encourager la participation des femmes dans les processus de médiation ;

    Le besoin d’assurer la coordination et la cohérence entre les différents acteurs en matière de médiation (Etats, ONU, Organisations régionales et sous régionales, ONG).

    II- Résultats des travaux du séminaire :

    A l’issue des travaux du séminaire, plusieurs participants ont fait part de propositions qui peuvent être étudiées et approfondies, afin que le séminaire de Rabat puisse apporter une valeur ajoutée dans ce processus. Ci-après la synthèse des idées et propositions avancées :

    1) L’importance d’engager une réflexion pour la préparation d’une évaluation analytique du contexte conflictuel dans la région méditerranéenne qui peut bénéficier de la médiation ;

    2) Le besoin de l’établissement d’un inventaire régional sur l’expertise existante en méditerranée (médiateurs locaux, leurs profils et leurs expériences) ;

    3) L’identification des points forts et défaillants de l’expertise existante en se focalisant sur le rôle des femmes dans la médiation ;

    4) L’importance de parvenir à des propositions concrètes sur les voies et moyens d’améliorer et de renforcer les capacités existantes (éducation, formation etc ….)

    5) Le besoin de faire des propositions concrètes sur le rôle des médias dans le renforcement des capacités des médiateurs ;

    6) L’établissement d’un mécanisme régional (clearing house) pour le partage du savoir et des expériences entre les différents acteurs ;

    7) L’impératif d’assurer des ressources financières prévisibles pour garantir la bonne marche du mécanisme ou du centre régional méditerranéen.

    III- Perspectives de l’initiative maroco-espagnole :

    Comme annoncé par Monsieur le Ministre aussi bien lors de sa déclaration à l’ouverture du séminaire que lors de la conférence de presse avec son homologue espagnol, le Maroc abritera au début juillet 2013 le second séminaire sur la promotion de la médiation en méditerranée. Ce séminaire aura pour objectif de bâtir sur les résultats de Madrid et apporter une valeur ajoutée concrète dans ce processus.

    Dans ce cadre, la délégation marocaine a tenu une réunion de travail avec son homologue espagnole et se sont mis d’accord sur la feuille de route préliminaire suivante :

    Les conclusions de la réunion de Madrid seront présentées à New York par les experts des Missions Permanentes du Maroc et de l’Espagne aux membres de l’initiative et au Groupe des amis de la médiation (Initiative Turquie et Finlande) ;

    La Direction des Nations Unies préparera, sous peu, un concept paper qui sera examiné par les deux parties des capitales et de New York sur le séminaire de Rabat. Après sa finalisation, le document sera soumis à Monsieur le Ministre pour validation (aspects logistiques et questions de fond) ;

    Le Ministère devrait identifier un Centre de recherches marocain qui sera impliqué dans la préparation du 2ème séminaire de Rabat. Les espagnols qui ont engagé l’Institut International de Tolède (CITpax) ont exprimé leur disponibilité à partager leur expérience. L’IPI a exprimé également sa disponibilité à apporter sa contribution dans la concrétisation des propositions faites lors du séminaire de Madrid ;

    Les travaux du séminaire de Rabat devraient être plus interactifs, en optant pour une plénière et des Ateliers qui se pencheront sur des thématiques arrêtés et présenteront leur rapport à la session de clôture;

    Les thèmes seront choisis en commun accord et en tenant compte des résultats du séminaire de Madrid ;

    La partie espagnole a informé qu’elle a pris en charge les frais de participation des représentants de la société civile et des chercheurs étrangers. Le coût de l’opération serait de l’ordre de 50.000 euros.

    IV- Appréciations générales :

    Le Séminaire a jeté les bases d’une dynamique méditerranéenne en matière de médiation, et l’approfondissement de la réflexion sur les moyens de lui donner une identité propre, tout en assurant sa complémentarité avec les autres initiatives ;

    Le premier séminaire a été une occasion pour assurer un premier contact entre les différents responsables des pays méditerranéens avec les experts, les chercheurs et les représentants de la société civile, dans la perspective d’établir une sorte de « networking » ;

    La proposition de Monsieur le Ministre de réfléchir sur la mise en place d’une structure ou d’un Centre dédié à la promotion de la médiation dans la région méditerranéenne a été bien accueillie par la partie espagnole et nombreux participants. Monsieur le Ministre a précisé que l’objectif de ce centre serait de fédérer les efforts des différents acteurs impliqués dans les processus de la médiation, de développer des outils adaptés à la région méditerranéenne pour atténuer les conflits et assurer le partage des bonnes pratiques de médiation en méditerranée ;

    La participation active de la délégation marocaine en termes d’interventions constructives et de propositions réalistes a été appréciée particulièrement par nos partenaires espagnols

    Le Maroc a atteint, in fine, les objectifs suivants :

    Il a réaffirmé sa place sur l’échiquier méditerranéen en tant qu’acteur responsable en matière de diplomatie préventive et de médiation ;

    Il a confirmé sa volonté de jouer un rôle de premier plan dans le processus de renforcement de la médiation en tant qu’outil diplomatique capable de contribuer au règlement pacifique des différends ;

    Il a mis en avant une approche visant le renforcement de ce processus par des actions concrètes : Networking, mise en place, à terme, d’une structure dédiée à la promotion de la méditerranée, création d’un site web etc. Ces idées et propositions pourraient être élaborées davantage lors de la réunion de Rabat ;

    Le Maroc a pu injecter une « dose » multilatérale à ses relations avec le voisin espagnol, ce qui ne manquera pas de contribuer au renforcement du partenariat stratégique avec Madrid. Lors de la clôture du séminaire, le Directeur des Nations Unies de ce Département et son homologue espagnol ont réitéré la volonté de leurs pays d’élargir le champ de leur coopération dans le domaine multilatéral et de contribuer positivement et concrètement aux efforts visant à assurer la paix, la sécurité et la stabilité dans l’espace méditerranéen.

    #Maroc #Méditerranée #Médiation

  • Liste de personnalités de la société civile américaine invitées à visiter le Maroc

    Tags : Maroc, Etats-Unis, lobbying,

    1-Johari Abdul-Malik (Virginie)
    Porte-parole du Conseil de coordination des organisations musulmanes à Washington, DC
    (202) 345-5233, imamjohari@gmail.com

    2- Naeem Baig (Washington, DC)
    Directeur exécutif, Conseil pour la justice sociale
    Président, ICNA
    (917)202-2118, executivedirector@icnacsj.org

    3-Iman Awad (Maryland)
    Commission du gouverneur du Maryland sur les affaires américaines du Moyen-Orient
    (410) 446-4967, Iman.Awad@maryland.gov

    4-Nihad Awad
    Directeur exécutif, Conseil des relations américano-islamiques
    (202) 488-8787, nawad@cair.com

    5-Hatem Bazian (Californie)
    Professeur à l’université de Berkeley, académique
    Maître de conférences aux départements d’études proche-orientales et ethniques
    (510) 914-6722, hatemb@berkeley.edu

    6-Warren David (Washington, DC)
    Président, Comité anti-discrimination américano-arabe
    (202) 244-2990, wdavid@adc.org

    7-Randa Fahmy Hudome (Washington, DC)
    Fahmy Hudome International, LLC
    (202)352-2186, randa@fahmyhudome.com

    8-James Gomez (Washington, DC)
    Rainbow/Push, Directeur des affaires internationales
    (202) 549-0395, jgomez@rainbowpush.org

    9-Ibrahim Hooper (Washington, DC)
    Directeur national des communications, Council on American-Islamic Relations
    (202)744-7726, ihooper@cair.com

    10-Oussama Jammal (Washington, DC)
    Président du conseil d’action politique de la Muslim American Society
    (708) 288-1914, ojammal@maspace.org

    11-Steven Lassiter (Washington, DC)
    Bureau du représentant Keith Ellison
    (202)225-4755, Stephen.Lassiter@mail.house.gov

    12-Muhammad Magid (Virginie)
    Président, Société islamique d’Amérique du Nord
    (571) 969-5537, isnapresident@isna.net

    13-Sharaf Mowjood (New York)
    Journaliste (NBC Universal)
    (909)908-0888, sharaf.mowjood@nbcuni.com

    14-W.D. Muhammad II (Illinois)
    Leader national musulman
    wdmministry@sbcglobal.net

    15-Omar Sacirbey (Massachusetts)
    Correspondant, Religion News Service
    (617) 851-0345, osacirbey@hotmail.com

    16-Linda Sarsour (New York)
    Association arabo-américaine de New York
    (917)306-3323, lsarsour@accesscommunity.org

    17-Shakeel Syed (Californie)
    Directeur exécutif, Shura Council of Southern California
    (714) 239-6473, shakeel@shuracouncil.org

    18-Omar Zaki (Californie)
    Conseil des relations internationales,
    Président de l’initiative des villes jumelées islamiques.
    Président du CAIR
    (951)809-7736, oszaki@charter.net

    19-Shireen Zaman (Washington, DC)
    Directeur exécutif, Institut pour la compréhension de la politique sociale
    (301)367-5252, szaman@ispu.org

    20- Ziyad Jalambo (Californie)
    PDG, Smart Telecom, propriétaire d’entreprise et investisseur.
    (951) 545-2678, zj@stsprepaid.com

    21- Osama Aburshaid (Washington, DC)
    Journal Al-Mezan, Washington, DC Journaliste/analyste politique
    (571) 276-6030, abuirshaid@hotmail.com

    22- Dr. Mazen Hashem (Californie)
    Directeur, Centre américain d’études sur la culture et la civilisation
    Professeur/chercheur/écrivain en études sociales et politiques
    (818) 636-8493, mhashem@gmail.com

    23- Dr. Zahid Bukhari
    Coordinateur du projet American Muslims in Public Square, Université George Town.
    Politologue et chercheur.
    (202) 262-8113, zahid.bukhari@gmail.com

      #Maroc #Etats_Unis #Lobbying

    • Saint Vincent-et-les Grenadines gèle sa reconnaissance de la RASD

      Tags : Maroc, Saint Vincent-et-les Grenadines, Sahara Occidental, RASD, Trinidad-et-Tobago, Suriname, Jamaïque,

      1. Saint Vincent-et-les Grenadines devrait, en principe, confirmer, ce jour, sa décision de « geler sa reconnaissance de la « rasd » et de rompre toute relation diplomatique avec cette entité »;

      2. Le communiqué conjoint, qui sera signé par le Premier Ministre de ce pays M. Ralph Gonçalves devrait également « appeler toutes les parties à renforcer le momentum créé par l’Initiative marocaine d’autonomie et à s’engager dans des négociations substantielles sur la base du réalisme et de l’esprit du compromis ;

      3. Cette décision est le résultat de tractations qui ont duré cinq jours et que le Premier Ministre M. Gonçalves a tenu à mener en personne et en toute confidentialité ;

      4. Outre les arguments liés à l’évolution du dossier depuis la soumission de l’Initiative d’Autonomie, le Premier Ministre a sollicité une aide financière immédiate et une autre étalée sur trois ans, pour financer des projets de développement. De même, et à l’instar des autres pays de la région, Saint Vincent-et-les Grenadines bénéficiera d’une coopération technique, de bourses de formation et d’une dotation de fertilisants .

      5. La décision de Saint Vincent-et-les Grenadines de geler sa reconnaissance de la pseudo «rasd » tient son importance des éléments ci-après :

      C’est le dernier pays des Caraïbes à avoir reconnu l’entité fantoche (en 2002) ;

      Le Premier Ministre M. Ralph Gonçalves est un personnage central de la politique caribéenne ;
      Proche de la tendance « castro-chaviste » , il gère d’une main de fer ce pays, depuis plus de 16 ans ;

      Il compte se présenter à un 5ème mandat en 2014, avant de passer le relais à son fils, actuel RP du pays auprès de l’ONU à New York ;

      Malgré son âge avancé (plus de 70 ans), le Premier Ministre jouit d’une grande popularité auprès de la population, pour ses efforts pour le développement du pays. il souhaite faire de son pays une plateforme touristique importante de la région. A cette fin, il a entrepris, en 2009, la construction du premier aéroport international du pays, un ouvrage pharaonique, qui a nécessité un budget colossal en raison du terrain montagneux. Cet ouvrage, qu’il fait financer par divers moyens.

      Il dispose d’une influence certaine, qu’il a promis de mettre au service de notre pays, sur Trinidad-et-Tobago, Suriname et la Jamaïque, des pays qui continuent de reconnaitre la république fantoche.

      Avec cette décision de Saint Vincent-et-les Grenadines, notre pays conforte son offensive dans cette région, puisque 8 pays (comparés à 13, il y a deux ans) sur les 14 membres du CARICOM ont cessé de reconnaitre la « rasd ».

      Nasser Bourita

      Secrétaire Général

      MAED

      #Maroc #Saint_Vincent_Grenadines #Sahara_Occidental #RASD

    • Rapport de la « Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples » -Aide mémoire-

      Tags : Sahara Occidental, Maroc, Union Africaine, Rapport de la mission d’enquête en République Arabe Sahraouie Démocratique,

      Introduction :

      1. En décembre 2012, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) de l’Union Africaine a rendu public un document intitulé « Rapport de la mission d’enquête en République Arabe Sahraouie Démocratique » suite à une visite des membres de la Commission à Tindouf et Alger, du 24 au 28 septembre 2012.

      2. Ce rapport donne une lecture politisée des droits de l’homme au Sahara. Il révèle un net biais dans son approche ainsi que dans son objet, son contenu et ses conclusions.

      3. Il exprime la volonté d’exploiter des pans des organes de l’UA pour soutenir ces obsolètes, loin de la réalité du terrain et à contre-courant de l’évolution de la question du Sahara aux Nations Unies depuis plus d’une décennie.

      I Un rapport basé sur de fausses prémisses :

      4. Le Maroc n’est ni signataire ni partie à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. De plus, elle n’a pas été officiellement saisie d’une telle initiative.

      5. Le titre du rapport indique qu’il s’agit d’une « mission d’enquête en République arabe sahraouie démocratique ». Cependant, il fait référence à une entité qui n’a pas d’attributs étatiques en vertu du droit international et de la Charte des Nations Unies. Près des ¾ des États membres des Nations Unies  aucun Conseil de sécurité permanent des Nations Unies ou de l’UE ne reconnaît cette entité fictive. En outre, plusieurs avis juridiques d’organisations, dont l’UE et le gouvernement comme récemment la Suède, considèrent qu’une telle entité ne remplit pas les critères de reconnaissance en tant qu’Etat indépendant.

      II Une approche politiquement motivée :

      6. L’approche adoptée dans le rapport déroge aux normes les plus élémentaires d’objectivité, de rigueur et d’impartialité qui doivent prévaloir sur les missions des mécanismes des droits de l’homme.

      7. En effet, les sources manquent de crédibilité, les témoignages sont douteux et les engagements politiques d’un membre de la Commission (requérant à la quatrième Commission pour le Polisario) jettent un doute sur l’objectivité de cette mission et de son rapport.

      8. L’approche adoptée au cours de la mission de la CADHP est, en fait, politiquement motivée et reflète une volonté claire de défendre les conclusions et recommandations qui confortent les vues du polisario et servent son agenda politique.

      III. Un signalement sélectif des fraudes avec omissions et mensonges :

      9. Le rapport qui présente une lecture étroite du principe d’autodétermination, cache des aspects volontaires et essentiels, en particulier l’évolution récente de la question du Sahara :

      un. Faits historiques : le rapport ignore les aspects fondamentaux du différend sur le Sahara :

      *La question du Sahara n’est pas une affaire de décolonisation, telle qu’elle est présentée par ce rapport. la genèse du différend et son évolution, notamment les fondements historiques et juridiques des revendications du Maroc, la restauration progressive de l’intégrité territoriale du Maroc, etc. ;

      * l’inapplicabilité du Plan de règlement tel qu’établi par le Secrétaire général des Nations Unies en 2000 ; (rapport S/2000/131, 23 février 2000)

      * les efforts du Secrétaire général des Nations Unies et ceux de son Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, à travers l’Accord-cadre de 2001 rejeté par le polisario et le Plan de paix présenté en 2003 par James Baker, ancien envoyé personnel de le Secrétaire général des Nations Unies;

      * les appels contenus dans les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies depuis 2004 demandant aux parties et aux Etats de la région de coopérer avec les Nations unies pour parvenir à une « solution politique négociée » ;

      * les négociations lancées en 2007 sur la base de l’Initiative marocaine d’autonomie largement soutenue par la communauté internationale et que le Conseil de sécurité a qualifiées de « sérieuses et crédibles » ;

      * les appels contenus dans les résolutions adoptées depuis 2007 par le Conseil de sécurité des Nations unies demandant aux parties de « faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis ».

      b) Statistiques : le rapport contient des informations statistiques erronées qui contredisent les statistiques de l’ONU :

      * il mentionne « 165 000 réfugiés sahraouis vivant dans des camps en Algérie » alors que le HCR et le PAM estimaient conjointement en 2005 qu’il y avait 90 000 personnes dans les camps.

      * le rapport affirme que « 4 500 Sahraouis ont été victimes de disparitions forcées et que 500 ont été portés disparus ». Pourtant, ni les Nations Unies ni le CICR n’ont jamais fait de telles allégations. Par ailleurs, le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires qui s’est rendu au Maroc en 2009 a établi dans son rapport de 2012 que le nombre d’allégations de cas de disparitions forcées au Maroc, y compris au Sahara, était de 61.

      * Le rapport parle de « 5 millions de mines antipersonnel » alors que ce chiffre ne se trouve nulle part dans les rapports du Secrétaire général de l’ONU, de l’UN Mine Action Unit ou de l’ONG « Land Mine Monitor ». A cet égard, le Maroc mène une coopération fructueuse et responsable avec l’ONU dans le cadre de son programme de déminage.

      c) Allégations de violations des droits de l’homme au Sahara :

      * Le rapport soulève des allégations de violations des droits de l’homme au Sahara sur la base de récits donnés par des personnes dans les camps de Tindouf, sans vérifier leur véracité auprès de sources fiables et crédibles telles que des organisations internationales et des mécanismes des droits de l’homme de l’ONU.

      * Le rapport énumère un certain nombre de violations des droits de l’homme sans établir leur ampleur. Ce sont des erreurs. En effet, les libertés fondamentales au Sahara sont garanties par la Constitution marocaine, qualifiée de véritable charte des droits de l’homme par la communauté internationale.

      * Le rapport ne mentionne nulle part la pleine coopération du Maroc avec les mécanismes onusiens et internationaux des droits de l’homme, notamment les visites au Sahara des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme, parmi lesquelles le rapporteur spécial sur la torture (2012) et celle de l’expert indépendant sur la torture. Droits culturels (2011). En revanche, aucune procédure spéciale des Nations Unies n’a été autorisée par l’Algérie à Tindouf.

      * Le Sahara est ouvert aux visites d’organismes internationaux et de délégations s’intéressant aux droits de l’homme. Rien qu’en 2012, 22 délégations étrangères se sont rendues au Sahara, notamment des ONG internationales, des journalistes, des diplomates, des ambassadeurs africains et des parlementaires étrangers.

      * Le rapport affirme que les ressources naturelles du Sahara sont exploitées illégalement. Cette allégation est totalement infondée puisque les populations locales jouissent pleinement de ces ressources naturelles, conformément aux conseils juridiques fournis par Hans Correll, conseiller juridique des Nations Unies.

      * Le rapport affirme que le Maroc fait obstacle à un référendum et que le processus d’identification est terminé. Cette double assertion est fausse puisque :

      – c’est le Maroc, en 1982, qui proposa d’organiser un référendum pour régler le différend sur le Sahara. Par ailleurs, l’article 27 de l’Initiative marocaine d’autonomie de 2007 prévoit un « référendum libre » des populations concernées ;

      – le processus d’identification n’a pu être achevé en raison de difficultés liées à l’identification des électeurs. Cela a conduit le Secrétaire général des Nations Unies à déclarer en 2000 que le Plan de règlement était inapplicable.

      d) La situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf :

      * Le rapport est partial et complaisant en ce qui concerne la situation des droits de l’homme à Tindouf. Il occulte les violations des droits de l’homme commises dans ces camps et confirmées par plusieurs ONG internationales et Think Tanks dans leurs rapports (Human Rights Watch, Fédération internationale des droits de l’homme, Amnesty International, Comité américain pour les réfugiés et les migrants, etc.)

      * Le rapport prétend « examiner les conséquences de l’occupation du Sahara par le Maroc sur les droits humains des Sahraouis dans les camps de réfugiés » alors que la situation dans les camps de Tindouf est la conséquence directe du blocus qui affecte ces populations et les prive droits.

      * Le rapport oublie de mentionner que le polisario et l’Algérie enferment les populations des camps depuis 1976, empêchant toute liberté de mouvement et l’exercice de leur droit au rapatriement volontaire tel que prévu par le droit international humanitaire. Malgré ce bouclage des camps, plus de 10 000 personnes ont risqué leur vie pour fuir les camps pour se rendre au Maroc.

      * Le rapport évite de mentionner que le polisario refuse d’autoriser le Haut-Commissariat aux réfugiés à procéder à un recensement des populations dans les camps, malgré le droit international humanitaire et les innombrables appels dans les rapports du Secrétaire général de l’ONU et dans le résolutions du Conseil de sécurité.

      * Le rapport passe sous silence l’absence de liberté d’expression visible dans les persécutions contre les dissidents politiques du polisario (l’artiste Najem Maalainin a été persécuté pour ses chansons appelant au « printemps arabe » dans les camps de Tindouf ; Mr Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été arrêté, torturé et empêché de retrouver sa famille à Tindouf après avoir exprimé publiquement son soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie) ;

      * Le rapport dissimule le chantage exercé par le polisario à l’encontre des bénéficiaires du programme de visites familiales mis en place par le Haut Commissariat aux Réfugiés dans le cadre des mesures de confiance. Le Polisario a en effet retenu des membres des familles d’accueil pour s’assurer qu’ils retourneraient dans les camps.

      III. Des réalisations du Royaume du Maroc dissimulées dans le rapport

      10. Les populations du Sahara participent pleinement à la vie publique et politique de la région, ainsi qu’à son développement économique et culturel à travers leurs représentants élus au Parlement et dans les instances régionales et locales.

      11. Comme toutes les autres provinces du Royaume, le Sahara a bénéficié de réformes structurelles audacieuses menées pour consolider l’Etat de droit et la démocratie et assurer une plus grande liberté individuelle dans toutes les régions du Royaume.

      12. La création en 2011 de deux commissions régionales du Conseil national des droits de l’homme, habilitées à enquêter sur toutes les allégations de violation des droits de l’homme. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a salué cette décision dans les résolutions 1979 et 2044.

      13. Sur la période 2004-2010, le Royaume a alloué un milliard de dollars pour la mise à niveau socio-économique du Sahara, en plus des 50 millions de dollars alloués au développement humain de la région. Cela a permis de ramener le taux de pauvreté dans la région à 6% aujourd’hui, contre 30% en 1975.

      14. En vue de stimuler le développement humain au Sahara, le Conseil économique, social et environnemental a élaboré en décembre 2012 un mémorandum cadre sur un modèle de développement régional pour le Sahara afin de :

      * opérationnaliser les principes constitutionnels sur le respect et la promotion des droits humains fondamentaux fondés sur la responsabilité civique, en faisant de la garantie des droits humains un principe fondamental de la gouvernance économique et sociale ;

      * définir et mettre en œuvre un modèle de développement intégré et rigoureux pour la région du Sahara, qui place les citoyens au cœur des politiques publiques ;

      * consolider l’action de l’Etat et sa gestion locale démocratique pour créer une économie locale durable ;

      * mettre en place un système de gouvernance qui respecte pleinement les droits fondamentaux des populations et garantit leurs libertés individuelles.

      V. Conclusions anachroniques et recommandations contre-productives :

      15. Compte tenu de ce qui précède, les conclusions du rapport sont en porte-à-faux par rapport à la dynamique en cours et n’ont aucun avantage tangible pour la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara.

      16. Les recommandations de ce rapport pourraient être contre-productives car elles reposent sur une analyse tronquée de la réalité du terrain, une vision ancrée dans le passé, sans valeur ajoutée et en totale contradiction avec tous les mécanismes onusiens des droits de l’homme.

      17. Dans ce contexte, le Maroc appelle les pays africains frères à se mobiliser pour qu’aucune suite ne soit donnée au rapport, à l’esprit de sagesse et de pervaillance, afin de préserver le capital de crédibilité du continent africain et la pertinence de ses institutions.

      #Maroc #Sahara_Occidental #Union_Africaine

    • Pourquoi le Modèle de Développement Régional pour les Provinces du Sud constitue une amélioration du modèle actuel de développement humain ?

      Tags : Maroc, Sahara Occidental, développement régional, CESE,

      1 – Contexte Général :

      -La Note de Cadrage présentée à Sa Majesté le Roi le 02 janvier 2013 par le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) constitue la première étape dans le processus d’élaboration du nouveau modèle de développement des provinces du Sud;

      -La conception du nouveau modèle de développement régional pour les provinces du Sud s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations contenues dans le discours adressé par SM le Roi à la Nation, le 6 Novembre 2012, à l’occasion du 37ème anniversaire de la Marche Verte ;

      -Le CESE, qui représente toutes les catégories sociales, s’est appuyé, dans l’élaboration de cette Note de cadrage, sur l’analyse des principales études réalisées, sur les discussions avec le Gouvernement et une première série d’auditions des acteurs institutionnels des provinces du Sud du Royaume;

      -La note de cadrage a fait l’objet d’un large débat entre les membres de la Commission ad hoc créée par le CESE. Cette Commission propose d’analyser le modèle de développement en vigueur et les inflexions appropriées à y introduire pour atteindre les objectifs fixés par SM le Roi. Elle identifiera également les scénaris possibles de développement et les principaux projets pouvant leur donner corps, les modalités de réalisation du scénario recommandé, ainsi que les mécanismes de gouvernance dudit modèle de développement régional.

      -Le CESE s’est fixé comme objectif de produire la rapport final avant la fin du mois d’octobre 2013, avec un rapport intermédiaire à la fin du mois de Mars 2013.

      2- Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud est conforme au projet de régionalisation avancée :

      -Le CESE a inscrit ses travaux dans le cadre du projet de régionalisation avancée et s’intéressera à l’ensemble des provinces du Sud, avec une attention particulière aux provinces récupérées. L’objectif étant de constituer une plateforme facilitant la mobilisation des acteurs autour d’un projet de développement fédérateur qui recueille la confiance et l’adhésion de l’ensemble de la population;

      -Les premières réflexions du CESE soulignent que le Conseil préconisent une réforme progressive, mais profonde des conceptions et approches du développement des provinces du sud. Ces conceptions et approches seront articulées autour de cinq volets :

      1- Créer les conditions de l’émergence et la pérennité d’un secteur productif ;

      2- Jeter les bases d’une économie sociale et solidaire appuyée sur les traditions et le savoir faire local ;

      3- Définir des modalités transparentes pour une gestion transparente et rationnelle des ressources naturelles ;

      4- Faciliter le recours aux Investissements Directs Etrangers (IDE) dans le domaine de l’exploration et de valorisation de ces ressources pour contribuer au développement de la région ;

      5- Impacter le développement et les conditions de vie des populations locales.

      3- Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud découle d’une démarche participative pour une gestion transparente et optimale des ressources naturelles:

      -Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud découlera d’une démarche participative pour favoriser l’émergence d’une culture partagée du développement de la région et une forte implication des acteurs concernés et créer les conditions nécessaires d’une cohérence des politiques mises en œuvre;

      -La démarche participative envisage de faire des travaux relatives au nouveau modèle de développement régional une plate forme facilitant la mobilisation des acteurs autour d’un projet fédérateur, pouvant être mis en œuvre dans un horizon temporel de 10 à 15 ans, avec des premiers résultats dès son démarrage;

      -Le CESE accordera une importance particulière au domaine de la gouvernance à travers des politiques publiques cohérentes aux provinces du Sud, en proposant des mécanismes de pilotage institutionnel et de conduite des projets de développement qui s’appuient sur la participation effective des populations et la mobilisation des forces vives de la région;

      -L’amélioration des indicateurs du développement humain en termes d’éducation , de formation , de santé, ainsi que des politiques de lutte contre la pauvreté , l’exclusion , la marginalité , et la vulnérabilité pour garantir la dignité des populations locales, seraient au cœur des inflexions majeures du modèle de développement actuel ;

      -La garantie de cette approche participative se déclinera par l’organisation, tant au niveau national que régional, de plus d’une cinquantaine de réunions, ateliers et forums avec les institutions concernés, et recueillera les contributions des citoyens et des experts.

      4- Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud vise in fine la création des conditions adéquates pour l’intégration sociale :

      -Le volet social et culturel du modèle de développement régional pour les provinces du Sud consiste à :

      a- favoriser la mixité entre les différents segments de la population, définir des filets de sécurité pour les plus vulnérables,

      b- proposer des mesures positives en faveur des populations locales dans le domaine économique et social,

      c- favoriser un retour digne et une intégration réussie des populations sahraouies actuellement dans les camps de Tindouf.

      d- valoriser le patrimoine culturel de la région comme composante structurante de son identité et de levier de création de richesses ;

      e- mettre en œuvre une politique des villes qui prend en compte les exigences de l’aménagement du territoire et de la durabilité et sauvegarder les écosystèmes en péril, avec une priorité à la baie de Dakhla.

      #Maroc #Sahara_Occidental

    • Migration : Accord secret entre les Pays Bas et le Maroc

      Topics : Maroc, Pays Bas, Migration, droits de l’homme,

      Le ministre néerlandais d’affaires Etrangères, Wopke Hoekstra, a reconnu devant la Chambre des Représentants l’existence d’un accord secret entre les Pays Bas et le Maroc. « Oui, il y a un plan d’action », assure le ministre CDA. « Je n’ai jamais nié cela. Ce dont nous avons convenu diplomatiquement, c’est que nous ne jetterons pas ce genre de documents dans la rue. Cela fait partie de l’accord », a-t-il déclaré, rapporte De Telegraaf.

      Le plan d’action cité « contient des accords sur la migration, la justice et la coopération économique avec le Maroc », précise le média néerlandais. En échange de la coopération de Rabat, Amsterdam a promis de fermer les yeux sur les graves violations des droits humains au Maroc et soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara Occidental.

      Les parlementaires néerlandais font pression sur Hoekstra , pour qu’il révèle le contenu de cet accord secret. « La Chambre a le droit de savoir ce qui a été promis en échange de la reprise des demandeurs d’asile déboutés », réclame la député Kati Piri.

      Selon De Telegraaf, la réponse du ministre n’a pas satisfait la Chambre. «  »Le fait que le cabinet se tortille dans toutes sortes de recoins depuis un an pour garder les accords avec le Maroc secrets vis-à-vis de la Chambre n’est certainement pas rassurant », souligne Mme Piri.

      La même source rappelle que le mois dernier, il a été annoncé que les Pays-Bas seraient bientôt en mesure de renvoyer au Maroc les demandeurs d’asile marocains déboutés. Le gouvernement de Rabat coopère à la délivrance de documents de voyage pour ce groupe d’immigrants défavorisés. Selon le secrétaire d’État Van der Burg (Asile), les relations diplomatiques entre les Pays-Bas et le Maroc se sont considérablement améliorées récemment.

      #Maroc #PaysBas #Migration

    • Maroc : L’avenir c’est l’Afrique

      Topics : Maroc, Afrique, affaires, business,

      Le Maroc, déjà bien positionné sur le continent africain, pourra profiter d’un marché estimé à 300 milliards d’euros à l’horizon 2020, selon McKinsey, à condition que les entreprises nationales relèvent certains défis.

      L’essor démographique et la progression des revenus disponibles boostent la consommation africaine pour en faire un marché très porteur. En effet, l’étude « The rise of the African consumer », menée par McKinsey auprès de 13 000 consommateurs dans 15 grandes villes africaines, prévoit une croissance du marché de la consommation de plus de 300 milliards d’euros par an d’ici 2020, soit la moitié de la croissance totale du secteur privé sur le continent.

      Un énorme potentiel pour le Maroc

      « Cette évolution recèle des opportunités majeures pour l’économie marocaine. Le Maroc est en effet un hub africain pour bon nombre de multinationales et ses entreprises peuvent, elles-mêmes, se développer sur ces nouveaux marchés, à condition d’appréhender avec finesse les aspirations et usages des consommateurs africains » précise le cabinet dans un communiqué. Pour Mourad Taoufiki, DG Maroc de McKinsey, « La montée en puissance du consommateur africain est une bonne nouvelle pour l’Afrique, car elle confirme la robustesse de son essor économique. C’est également une bonne nouvelle pour le Maroc, puisque l’attractivité du pays, première destination des investissements étrangers en Afrique du Nord, est confortée pour les multinationales qui choisissent de s’y implanter en vue de rayonner dans la région ». Par ailleurs, Taoufiki ajoute que les enseignes marocaines, en quête de relais de croissance, doivent réexaminer les nouvelles opportunités qui s’offrent à elles dans tous les secteurs liés à la consommation, en particulier dans la distribution, les biens de consommation, les banques et assurances et les télécommunications.

      Les recommandations de McKinsey

      Pour mener à bien leurs missions de prospection et profiter de ce marché porteur, le cabinet McKinsey a présenté certaines recommandations. « Alors que l’Afrique compte 53 pays et plus de 2 000 dialectes et langues, les entreprises devront tout d’abord cibler les poches de croissance de manière fine. Les villes offrent notamment une opportunité majeure. Les 50 plus grandes villes africaines, alors qu’elles ne représentent que 13 % de la population du continent, devraient contribuer à près de 40 % de la croissance totale du PIB d’ici 2025 » peut-on lire dans ledit communiqué.

      Selon le cabinet, les dépenses des consommateurs africains sont passées de 860 milliards de dollars en 2008 à près de 1 trillion (1 000 milliards) actuellement, et atteindra 1,4 trillion de dollars en 2020. Pour sa part, Jonathan Worsley, président de Bench events, la société organisatrice d’AHIF, a déclaré, « La croissance du PIB en Afrique est d’environ 6% par an, ce qui est bien au-delà de la plupart des économies occidentales développées, mais on peut se demander combien de temps cela pourra continuer. C’est à cette question notamment qu’on essayera d’y répondre lors du forum. »

      #Maroc #Afrique #Affaires #Business

    • Entretien avec le Chef de la MINURSO -Procès verbal-

      Entretien avec le Chef de la MINURSO -Procès verbal-

      Topics : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, MINURSO, Wolfgang Weisbrod-Weber, Christopher Ross,

      J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu, le 7 novembre, une séance de travail avec M. Wolfgang Weisbrod-Weber, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, en présence de M. Larbi Mrabet, Gouverneur, chargé de la Coordination avec la MINURSO. La réunion a porté sur les deux points suivants :

      -La visite de l’Envoyé personnel dans les provinces du sud du Royaume;

      -La préparation du briefing du Conseil de sécurité du 28 courant.

      I- Visite de M. Ross dans les provinces du sud :

      a/Visite à Lâayoune :

      Pour le Représentant spécial :

      1- « La visite de M. Ross a été très importante pour le personnel de la MINURSO. Elle a constitué une occasion propice pour lui expliquer les conditions de travail de la Mission et de « sous-dimensionner » certains problèmes évoqués dans le rapport du Secrétaire général » ;

      2- « Il y a un grand désir chez les populations sahraouies de rencontrer les étrangers (diplomates, journalistes, personnel de l’ONU…etc) » ;

      3- « M. Ross a eu trois sortes de rencontres :

      -Avec l’Administration, notamment le Wali et le Maire de Lâayoune. Le message véhiculé par ces responsables visait à assurer que les autorités marocaines oeuvrent pour la promotion du développement économique et social du territoire ;

       -Avec les personnes et dignitaires « pro-autonomie » : le point de vue de ce groupe de personnes visait à démontrer, selon différents angles (religieux, sécuritaire, protection des droits de l’Homme et promotion des spécificités culturelles), que l’Initiative marocaine d’autonomie est la voie idéale pour le règlement définitif du différend sur le Sahara ;

      -Avec les personnes « pro-référendum » qui ont critiqué « l’exploitation illégale des ressources naturelles », les « violations » des droits de l’Homme et ont défendu l’option du référendum comme voie vers l’indépendance ».

      En réaction, j’ai fait les commentaires suivants :

      -La catégorisation des interlocuteurs des provinces du sud en « pro-autonomie » versus « pro-référendum » suscite de sérieuses interrogations. Elle donne l’impression que la population de ces provinces se positionne par rapport au Maroc (pour ou contre le Royaume). Or, il s’agit d’une composante de la nation marocaine qui a contribué à l’élaboration de la proposition d’autonomie.

      -Le discours de certaines entités comme ASVDH et CODESA est foncièrement politique. Elles épousent tout simplement les thèses de l’Algérie et du polisario (choix de l’indépendance à travers un référendum), ce qui discrédite leurs allégations relatives aux droits de l’homme.

      b/ Visite à Tifariti :

      Le Représentant spécial a fait part du récit suivant :

      -« La Minurso a choisi de visiter deux « Team sites », à l’ouest (Mahbès) et à l’est (Tifariti) du dispositif de défense ;

      -Le Coordonnateur du polisario avec la Minurso a contacté la Mission pour l’informer que le « commandant de la deuxième région » les accueillera à Tifariti. Le Représentant spécial a jugé que cette présence ne posait pas de problème particulier.

      -A l’arrivée à Tifariti, la délégation accompagnant Ross a été surprise par la présence du dénommé Bouhali soit disant « Ministre de la défense » des séparatistes ;

      -Le Représentant spécial a attiré l’attention de M .Ross, en lui indiquant qu’il a deux choix : « descendre de l’hélicoptère ou faire demi-tour ». M. Ross a pris la décision de descendre, tout en évitant de saluer les militaires polisario et leur drapeau. »

      En réaction, j’ai fait les commentaires suivants :

      -L’acceptation de la présence du soi-disant commandant de la 2ème région militaire  était déjà une grave erreur. A Mahbès, le Maroc a respecté la spécificité de la visite, il n’y avait pas de militaires sur place.

      -Plus grave est le fait que M. Ross soit tombé dans le piège tendu par les autres parties qui ont instrumentalisé politiquement et médiatiquement sa visite au « Team site » de Tifariti.

      -Le Représentant spécial a concédé qu’il s’agissait effectivement d’une erreur de jugement. Il a indiqué qu’il faudrait tirer les enseignements de cet incident et qu’il consulterait systématiquement le Bureau de Coordination avec la Minurso par rapport à ces questions.

      -Interrogé sur son intention d’aborder ce sujet lors du prochain briefing devant le Conseil de Sécurité, M. Wolfgang Weisbrod-Weber a souligné qu’il n’avait pas l’intention de le faire, mais que désormais il est disposé à donner les précisions sur ce qui s’est passé réellement à Tifariti, si un membre du conseil lui pose une question à ce sujet.

      « Incidents » survenus le 1er novembre à Lâayoune :

      -Le Représentant spécial a souligné que la Minurso « n’a pas des yeux et des oreilles à Lâayoune » et que sa fonction est essentiellement de surveiller le cessez-le-feu aux team-sites des deux côtés du dispositif de sécurité ;

      -Pour les incidents évoqués, la MINURSO s’est basée sur les rapports des médias et de quelques témoignages. Le caractère contradictoire de ces rapports ne lui permet pas de préciser les raisons, la nature et l’ampleur des ces incidents ;

      -La Minurso a pris note de l’intention des autorités marocaines de mener une enquête à ce sujet.

      II- Briefing du Conseil de sécurité :

      La présentation de M. Wolfgang Weisbrod-Weber devant le Conseil de sécurité s’articulerait autour de trois aspects :

      1- Le cessez-le-feu :

      Selon lui, le cessez-le-feu est bien respecté. Le principal défi réside dans les documents sur lesquels il se base et qui datent de 1998. Ces documents sont dépassés par les développements technologiques et par l’évolution du contexte stratégique et sécuritaire régional.

      Des mesures qui pourraient paraître nécessaires pour assurer la sécurité ou améliorer les capacités techniques sont, toutefois, considérées comme des violations des Accords militaires, alors qu’elles ne présentent pas de menace réelle pour le cessez-le-feu. Une réflexion devrait être menée pour la révision des Accords militaires pour tenir compte des évolutions et adapter les textes juridiques aux réalités sur le terrain.

      2- Les mesures de confiance et le déminage :

      La Minurso est satisfaite de l’acquis réalisé au niveau de la mise en œuvre des ces deux mesures.

      3- Le « reporting » :

      -M. Weisbrod-Weber devrait évoquer devant le Conseil les éléments suivants :

      -Il a multiplié les contacts avec les coordinations avec la Minurso ;

      -Il compte élargir, en consultation étroite avec le Bureau de Coordination avec la Minurso, le champ des interlocuteurs au niveau de l’Administration (Walis, Chiouks etc);

      -Il compte envoyer régulièrement un responsable politique (Political Officer) à Smara et Dakhla, en consultation avec le Bureau de coordination.

      En réaction, j’ai fait le commentaire suivant :

      -Le briefing intervient après la période de « tension » à la suite de la publication du rapport du Secrétaire général et des démarches du Maroc auprès du Secrétaire général en mai dernier ;

      -Il est important que les membres du Conseil puissent recevoir un message positif et de sérénité. Un message tourné vers l’avenir qui démontre qu’on entame une nouvelle étape dans le processus politique et dans la mise en œuvre du mandat, très clair par ailleurs, de la Minurso ;

      -La nécessité de ne pas « être en mode crise » mais en « mode relance ». Ainsi, M. Ross devrait partager avec le Conseil de sécurité les nouvelles voies pour la relance du processus politique. De même, le Représentant spécial devrait décrire l’esprit constructif qui prévaut dans les relations entre le Maroc et la Minurso pour consolider les acquis et poursuivre la réflexion sur ce qui pourrait être amélioré.

      Nasser Bourita

      Secrétaire Général

      MAED

      #Maroc #Sahara_Occidental #MINURSO #ONU