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  • Maroc : Malaise au Palais

    Maroc : Malaise au Palais

    Topics : Maroc, Sahara Occidental, Melilla, migration,

    Le malaise au Palais s’aiguise en proportion des sorties diplomatiques et spectacles médiatiques mensongers du souverain du royaume chérifien. Au moment où celui-ci décide de se rendre dans les territoires occupés du Sahara occidental pour évoquer, sans voile langagier mystificateur, un développement économique dans ces régions, l’Union européenne fustige quant à elle une marche en arrière dans ce pays.

    Fiasco après fiasco, voilà le régime de Rabat qui se voit accablé par la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen, à propos du drame migratoire de Nador-Melilla en juin dernier, quand au moins 23 migrants subsahariens ont été sauvagement tués par la police marocaine.

    Quelques semaines auparavant, Josep Borrell Fontelle, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a douché les espoirs du Makhzen en rappelant la nécessaire consultation du peuple sahraoui pour décider de son futur. Les Européens ne cessent d’anéantir l’espoir du Makhzen, dans sa vaine tentative de donner une belle image d’un royaume qui ressemble à la République de Platon en matière de respect des droits de l’homme. Mais quel paradoxe que de voir accepter par Rabat une aide de l’Espagne de 30 millions d’euros «pour lutter contre la migration clandestine», au moment où Melilla et Ceuta, sur la côte nord du Maroc, sont considérées comme les deux points de transit les plus sollicités par les migrants africains irréguliers vers l’Europe… sous occupation espagnole, que Rabat comme «avant-postes».

    Décidément, le Makhzen troque sa souveraineté dans le Nord, et confirme son impulsivité dans le Sud. Il y a, à peine une semaine, des parlementaires autrichiens ont appelé la Commission européenne et le Conseil de l’Europe à respecter les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui jugent nul et non avenu tout accord économique ou commercial entre l’Union européenne (UE) et le Maroc incluant le Sahara occidental. Par-delà, le vacarme quasi pavlovien d’un personnel diplomatique et médiatique à l’ordre, la question de l’autonomie du peuple sahraoui demande à être traitée en toute sérénité.

    Depuis la Grande-Bretagne, un autre désaveu pour le Palais : les autorités britanniques ont snobé une conférence marocaine tenue à Londres et dont l’objectif était de faire la «promotion» des investissements internationaux au Sahara occidental occupé. Notre « ami » le roi voit son anneau de Gygès sans aucun effet ! Le matraquage médiatique, que Rabat exerce pour manipuler l’opinion internationale, illustre que le locataire du Palais est un piètre tireur, et nous rappelle, hélas, que l’occupation ne rime pas avec développement.

    T. K.

    El Moudjahid, 18/11/2022

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    Droit à l’autodétermination : Plein soutien du président mexicain

    Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a réitéré «son plein soutien au peuple sahraoui et à son droit à l’autodétermination», affirmant que cette position est «immuable et définitive». «Nous avons la même politique concernant le droit à l’autodétermination des peuples», a-t-il déclaré, rappelant que le Mexique reconnaît la République arabe sahraouie démocratique (RASD) depuis 1979, a rapporté mercredi soir l’Agence de presse sahraouie SPS. Interrogé lors d’une conférence de presse sur si le soutien du Mexique à la RASD est «définitif», M. Lopez Obrador a répondu par l’affirmative. «Oui, il s’agit d’une politique d’Etat qui s’inscrit dans le temps», a-t-il indiqué, faisant observer que «le soutien du Mexique pour le peuple sahraoui date des années 1970 et se poursuit jusqu’à ce jour.» Le Mexique a été le deuxième pays latino-américain à établir des relations avec la RASD, et l’ambassade sahraouie à Mexico est l’une des plus importantes de la région.

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    La communauté algérienne en France réaffirme son soutien à la lutte du peuple sahraoui

    La communauté algérienne établie en France a réaffirmé, jeudi, sa solidarité avec le peuple sahraoui et son appui constant à son légitime combat pour l’autodétermination. Ce message a été transmis par une délégation du mouvement de solidarité reçu par l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Abdelkader Taleb Omar, également membre du Secrétariat national du Front Polisario. La délégation, conduite par le président fondateur du mouvement, Nacer Khabat, a exprimé son entière solidarité avec le peuple sahraoui et son soutien constant pour son légitime combat, insistant sur la nécessaire application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale des Nations unies relative à la décolonisation, en permettant au peuple sahraoui d’exprimer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance. Pour les membres de la délégation, «il est important que la France, qui dispose d’un droit de veto au Conseil de sécurité, traduise un certain nombre de déclarations sur l’humanité et les droits de l’Homme, en actes forts en lien avec cette résolution (1514)».


    #Maroc #Sahara_Occidental

  • Affaire Pegasus: Le Maroc attend la réaction de l’Espagne

    Topics : Maroc, Espagne, espionnage, Pegasus, Pedro Sanchez, Margarita Robles,

    Le 29 novembre, le gouvernement de Pedro Sánchez devra s’asseoir devant les membres de la commission d’enquête du Parlement européen qui enquête sur les responsables de l’espionnage du téléphone portable du président espagnol avec Pegasus et volé jusqu’à trois gigaoctets d’informations privées et confidentielles. L’exécutif espagnol sera obligé de déclarer s’il entend désigner le Maroc comme responsable de ces opérations illégales dans le téléphone portable de Sánchez, du ministre de la Défense, Margarita Robles, et du ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska.

    L’Union européenne a créé le 10 mars une commission d’enquêteen vue d’examiner les lois nationales existantes régissant la surveillance et déterminera si les logiciels espions ont été utilisés à des fins politiques contre, par exemple, des journalistes, des politiciens et des avocats. La dimension externe de l’enquête concerne les pays tiers et la question de savoir si leur utilisation de logiciels espions a eu une incidence sur les droits fondamentaux garantis par le droit de l’UE. La commission examinera également le rôle du gouvernement d’Israël et d’autres pays tiers dans la fourniture de Pegasus et de logiciels espions de surveillance équivalents aux États membres.

    Le 8 novembre dernier, la présidente de cette commission spéciale, l’eurodéputée néerlandaise Sophie int Veld, a donné une conférence de presse pour annoncer que le travail des 38 parlementaires qui ont enquêté sur la question a déjà un projet de rapport avec des conclusions préliminaires. Selon le rapport, dans le cas de Sánchez et Robles, ce sont leurs téléphones officiels qui ont été piratés. Dans le cas de Marlaska, il s’agit de son téléphone personnel. La responsabilité du Maroc est signalé, sans pour autant apporter des preuves confirmant l’accusation. La réponse du gouvernement espangol sera décisive et pourrait mettre en cause l’entente signée par Madrid et Rabat depuis la proclamation de la « marocanité du Sahara » par Pedro Sanchez.

    #Maroc #Espagne #Pegasus #Espionnage

  • Les prix des tomates battent des records cet automne

    Les prix des tomates battent des records cet automne

    Topics : Tomates, Europe, Pays Bas, Espagne, France, Maroc, Turquie,

    En ce qui concerne les coûts, le marché de la tomate connaît des difficultés et les prix continuent de battre des records. Cette tendance a également été observée en octobre. Dans toute l’Europe, les prix ont de nouveau été bien au-dessus de la moyenne quinquennale, et le prix maximum des cinq dernières années a également été largement dépassé.

    Les Pays-Bas ont enregistré le pic le plus élevé, même si, comme d’habitude, le prix au kilo ne correspond toujours pas à celui des autres pays. Tout cela a été révélé dans la dernière mise à jour des données sur le secteur de la tomate de la Commission européenne.

    La plus forte hausse aux Pays-Bas

    Le plus grand écart en pourcentage par rapport à la hausse habituelle des prix d’octobre a été observé aux Pays-Bas. Au cours des cinq dernières années, le prix a augmenté de 28 % en moyenne entre septembre et octobre. Cette année, la hausse a été de 54 %. L’Espagne (14 % en 2022, contre 8 % au cours des cinq dernières années) et l’Italie (34 %, contre 19 %) ont également connu des augmentations de prix en pourcentage plus élevées. En France, les prix ont tendance à baisser, mais dans ce cas la baisse a été plus faible (3% au lieu de 8%).

    Prix au kilo

    Malgré la hausse importante des prix aux Pays-Bas mais aussi en Espagne, les prix moyens au kilo dans les deux principaux pays producteurs de tomates sont inférieurs au prix moyen dans l’ensemble de l’Union européenne. Alors que ce dernier s’élève à 1,69 euro, au Pays-Bas est de 1,52, et de 1,50 en Espagne. Au cours des cinq dernières années, les prix les plus élevés en octobre étaient de 1,24 € aux Pays-Bas et de 1,35 € en Espagne.

    Les prix ont chuté à la mi-octobre

    Les données pour la Belgique n’ont pas été incluses dans les statistiques. Sur la page du ministère flamand de l’Agriculture et de la Pêche, les chiffres de la Fédération des coopératives horticoles belges donnent bel et bien une idée de la situation de la tomate en octobre. En septembre, les prix étaient bien au-dessus de la moyenne quinquennale, puis ils ont commencé à baisser à partir de la semaine 42. En semaine 44, dans la transition entre octobre et novembre, les prix sont brièvement passés sous la moyenne quinquennale. Les prix des tomates en vrac étaient légèrement inférieurs à ceux des tomates en grappe (il n’y a pas de différence dans les statistiques européennes). Plus tard, les prix ont légèrement rebondi.

    Moins de culture avec la lumière artificielle

    Dans les serres du nord-ouest de l’Europe, l’heure est à la rotation des cultures. En attendant surtout la situation énergétique et les accords de marché, certains planteurs travaillent déjà sur de nouvelles plantations, tandis que d’autres vont attendre encore un peu. La culture à la lumière artificielle se poursuit, mais considérablement moins que d’habitude. Il y a aussi des cultures d’automne, de sorte que les producteurs pourront toujours faire pousser des tomates au cours du premier mois d’hiver avec le moins d’énergie possible.

    Baisse en novembre ?

    Traditionnellement, le prix baisse légèrement en novembre, lorsque la culture du nord-ouest de l’Europe chevauche un peu celle du sud et aussi celle des importations du Maroc. Comme cette année la situation est (encore) différente que d’habitude, reste à savoir quel sera le bilan fin novembre. Pour le moment, les prix n’ont pas encore atteint les niveaux de la mi-octobre.

    L’année dernière, qui était une autre année inhabituelle pour les tomates, il y a eu une baisse en novembre, mais pas aussi forte que d’habitude. Par rapport à l’année dernière, la culture sous lumière artificielle a encore diminué dans le nord-ouest de l’Europe, tandis que la production en Espagne est plus élevée et que le Maroc (ainsi que la Turquie, selon les rapports du marché) gagne également du terrain.

    #Tomates #Europe #Maroc

  • Délivrance de visas Schengen : Macron campe sur ses positions

    Délivrance de visas Schengen : Macron campe sur ses positions

    Topics : France, Emmanuel Macron, visa, Algérie, Maroc, Tunisie,

    En marge du sommet sur la francophonie, accueilli cette année par la Tunisie, le président français a soutenu que la « politique de fermeté » en matière d’octroi des visas durera tant que les pays concernés par la mesure n’auront pas autorisé le retour sur leur territoire de leurs ressortissants expulsés de France.

    Malgré le réchauffement des relations algéro-françaises, Paris compte maintenir sa politique de fermeté en matière d’octroi de visas pour les Algériens. La dimension humaine entre les deux pays, liés entre autres par une très forte communauté algérienne établie en France, est pourtant l’un des six « piliers » de la Déclaration d’Alger, signée lors de la dernière visite de M. Macron. « L’Algérie et la France conviennent de favoriser le plus largement possible la mobilité entre les deux pays », y est-il écrit.

    Dans une déclaration faite samedi soir en marge du sommet sur la francophonie, accueilli cette année par la Tunisie, le président français a ainsi soutenu que cette politique de fermeté durera tant que les pays concernés par la mesure n’auront pas autorisé le retour sur leur territoire de leurs ressortissants expulsés de France. « Le refus de reprendre des ressortissants expulsés n’est pas acceptable. La susceptibilité est des deux côtés. La France a le droit d’être susceptible aussi», a-t-il insisté.

    Le président français s’est redit en revanche favorable «à la mobilité des étudiantes et étudiants, à la mobilité économique, académique, politique».

    A l’automne 2021, la France avait décidé de restreindre la délivrance de visas en Algérie, Maroc et Tunisie. Il s’agissait de les inciter à améliorer l’accueil de leurs ressortissants sous le coup d’une expulsion de France. Le taux de refus avait atteint 30 % en Tunisie et 50 % pour le Maroc et l’Algérie. Ce durcissement a déclenché des vagues d’indignation au Maghreb. Il avait été qualifié de « punition collective » injuste.

    Malgré cela, le chef de l’Etat français a défendu sa décision. Pour lui, cette politique de fermeté a même porté ses fruits puisque certains pays maghrébins ont commencé à faciliter les retours. «On voit que les retours (des migrants expulsés) sont facilités. Je pense qu’au moins on a eu un débat en vérité ces derniers mois sur le sujet des visas», expliquant que les personnes en situation irrégulière étaient le fruit de «trafics organisés».

    Emmanuel Macron parlait évidemment de la Tunisie qui a décidé d’assouplir les conditions de retour de ses ressortissants. Les ministres de l’intérieur français et tunisien ont d’ailleurs annoncé le 31 août dernier, dans un communiqué commun, la normalisation par la France de la délivrance de visas en Tunisie. Il était prévu que le dispositif de réduction du nombre de visas délivrés par la France aux ressortissants de ces pays pouvait être revu en fonction des « efforts » accomplis.

    Alger favorable à la relance du dialogue avec Paris

    Dans le cas de l’Algérie, il à prévoir aussi que la situation s’améliore durant les prochains mois. Lors de la tenue, le 9 octobre dernier, de la 5ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) algéro-français, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane s’était dit, devant son homologue française Elisabeth Borne, ouvert à la discussion sur ce dossier. « Le partenariat d’exception auquel nous aspirons ne doit pas buter sur des difficultés faciles à dépasser, comme la question de la délivrance des visas et celle de la carte sécuritaire établie par les autorités françaises et qui ne reflète pas la réalité de l’Algérie d’aujourd’hui », a déclaré le Premier ministre algérien, indiquant qu’il faut «relancer le dialogue» sur les questions des visas, de l’émigration et des reconduites aux frontières.

    Le Premier ministre a clairement insisté sur l’extension à d’autres franges des facilités accordées à certaines catégories, afin « de faciliter le contact entre les familles » établies de part et d’autre de la Méditerranée. « Malgré la crise sanitaire, l’Algérie n’a pas cessé de montrer sa réelle volonté de combattre le phénomène de la migration clandestine », a soutenu par ailleurs M. Benabderrahmane.

    Depuis, certaines sources affirment que les ministères algérien et français de l’Intérieur ont entrepris des contacts dans l’optique de commencer à travailler sur le dossier sensible. Il faut savoir que la France n’est pas la seule à poser des conditions. L’Algérie en a aussi un certain nombre. Pour Alger, il n’est par exemple pas question d’accueillir des binationaux (ou des Français d’origine algérienne), des Français déchus de leur nationalité pour cause de terrorisme ou encore des Algériens n’ayant pas rallié la France à partir d’Alger. Les autorités algériennes ne comprennent pas également pourquoi la France ne joue pas le jeu lorsqu’il s’agit d’extrader des citoyens algériens demandés par la justice algérienne. Pour nos sources, ce n’est qu’une fois que toutes ces problématiques auront trouvé des réponses satisfaisantes que la situation se normalisera.

    Khider Larbi

    La Sentinelle, 20/11/2022

    #France #Visa #Algérie #Maroc #Tunisie

  • La langue française en Algérie, en Tunisie et au Maroc

    Topics : Algérie, Tunisie, Maroc, Francophonie, Mauritanie, langue française,

    Selon les dernières statistiques pour 2022 publiées par l’Organisation internationale de la francophonie, la langue française est de moins en moins adoptée en Algérie. D’après la même source, il a été constaté que l’influence de la langue française en Algérie est moindre par rapport à ses voisins, et confirmé que plus de la moitié des Tunisiens parlent la langue française. Plus précisément 52%, ce qui équivaut à six millions et 321 mille, d’une population totale dans le pays de Bourguiba.

    Le Maroc détient le plus grand score : avec 36% du total des Marocains, soit 13 millions et 454 mille personnes sur un total de 37,7 millions d’habitants, puis l’Algérie avec 33%, soit l’équivalent de 14 millions et 904 mille personnes, d’une population totale de 45,3 millions.

    La Mauritanie occupe la quatrième place avec 13% de la population, ce qui équivaut à 656 mille francophones, sur un total de 4,9 millions de personnes, qui composent la population de ce pays situé sur le flanc ouest de la région du Maghreb.

    Malgré qu’elle n’est pas membre de l’OIF, l’Algérie participe aux sommets de la Francophonie en tant qu’invité spécial, ce qui semble déplaire un grand nombre de français.

    Dernièrement, l’apparition d’un billet de banque algérien de 2000 DZD, qui comportait une phrase en anglais, a déclenché un débat politique et médiatique en France, regrettant le déclin continu de la langue française sur la scène algérienne qui laisse place à l’anglais devenu matière d’enseignement dans les écoles primaires en Algérie.

    #France #Francophonie #Algérie #Maroc #Tunisie

  • Le Maroc accueillera un forum de l’ONU pour discuter du rôle de la jeunesse

    Le Maroc accueillera un forum de l’ONU pour discuter du rôle de la jeunesse

    Topics : Maroc, ONU, jeunesse, alliance des civilisations,

    Alors que la population croissante de jeunes en Afrique devrait doubler d’ici 2050, les jeunes occuperont le devant de la scène mardi lors d’un forum des Nations Unies sur la coexistence mondiale dans la ville septentrionale de Fès, au Maroc.

    Le Forum mondial annuel de l’Alliance des civilisations des Nations Unies devrait servir de plate-forme aux jeunes pour partager leurs points de vue et offrir leur contribution aux décideurs internationaux.

    Selon le Forum économique mondial, plus de 60 % de la population africaine a moins de 25 ans.

    Le roi Mohammed VI du Maroc veut soutenir les jeunes dans l’établissement de carrières, a déclaré un représentant du royaume au National.

    «Le roi soutient fortement les jeunes qui démarrent eux-mêmes et souhaite les aider à financer leurs projets entrepreneuriaux. Il aimerait leur fournir une formation professionnelle et des qualifications afin qu’ils deviennent employables », a déclaré le responsable.

    C’est la première fois que l’événement se tiendra en Afrique, décrite par le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita en octobre comme « un continent qui n’a pas encore gagné la place qui lui revient en matière d’action collective et de mobilisation mondiale ».

    L’Alliance des civilisations des Nations Unies a été créée immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001 en tant qu’initiative politique de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, visant à considérer les civilisations comme des catégories de la diplomatie internationale et à se concentrer sur la culture au sein des civilisations en tant que source potentielle de conflit et de paix.

    Le besoin international croissant de coopération et de dialogue était à l’honneur lors de la conférence sur le climat Cop27 à Charm el-Cheikh, en Égypte, qui s’est clôturée dimanche.

    « La nécessité de sauver la planète est souvent mentionnée, mais nous devons aussi apprendre à vivre ensemble, à nous respecter et à comprendre l’existence de différentes religions, cultures et civilisations », a déclaré Miguel Moratinos, haut représentant de l’ONU pour l’Alliance des civilisations.

    M. Moratinos a déclaré que la ville de Fès avait été choisie pour accueillir le forum en raison de son caractère ancestral et de sa symbolique spirituelle.

    #Maroc #ONU #Jeunesse

  • NewMed Energy va investir au Maroc

    Topics : Maroc, Israël, énergie, Sahara Occidental, gaz,

    Selon Yossi Abu, PDG de NewMed Energy, le Maroc est idéalement positionné pour devenir une plaque tournante mondiale de l’énergie, en raison de sa stabilité, de sa géographie et de son accès à l’Europe.

    A l’occasion de sa participation au Forum mondial sur l’investissement du Jerusalem Post à Marrakech, Abu a noté que NewMed Energy possède une vaste expérience dans la région, comme en témoigne le fait que la société a connecté les réseaux de gaz naturel entre Israël, la Jordanie et l’Égypte et le Maroc pourrait bénéficier de ses investissements. « Nous pensons que le Maroc a un vaste potentiel de découvertes de gaz naturel, principalement dans le Sahara marocain », a-t-il déclaré.

    NewMed a récemment signé un accord avec Enline, le leader israélien des énergies renouvelables, et travaillera avec eux dans les pays MENA, dont le Maroc. L’entreprise est également impliquée dans le vaste développement de l’hydrogène vert et bleu dans la région. « Nous fournissons énormément d’énergie à notre région, nous voulons être un acteur important au Maroc et nous venons pour investir », a-t-il déclaré.

    #Maroc #Energie #NewMed_Energy #Israël #Sahara_Occidental


  • Maroc : Fiche succincte sur la Pologne

    Maroc : Fiche succincte sur la Pologne

    Topics : Maroc, Pologne, Sahara Occidental, relations bilatérales, coopération,

    Sommaire :

    • Fiche succincte sur la Pologne
    • Maroc-Pologne : Relations Bilatérales
    • Thèmes d’entretiens
    • Biographie du Ministre polonais des Affaires Etrangères M.Radosław Sikorski

    République de Pologne

    Fiche succincte

    Carte :

    Situation Politique:

    • Pouvoir Exécutif

    Président de la République de Pologne : M. Bronislaw Komorowski (en fonction depuis le 6 août 2010).

    • Pouvoir législatif

    Le Parlement polonais se compose actuellement de deux corps législatifs :

    • La Diète: Chambre basse, compte 460 députés.
    • Le Sénat : Chambre haute, compte 100 sénateurs.
    • Principaux partis politiques(élections du 9 octobre 2011) :
    • Plateforme Civique (PO, droite libérale) : dirigé par le Premier ministre Donald Tusk (207 sièges, 39,2% des voix) ;
    • Droit et Justice (PiS, droite conservatrice) : dirigé par Jarosław Kaczyński (137 sièges, 29,9% des voix) ;
    • Mouvement de Palikot (RP, social-libéral) : dirigé par Janusz Palikot (40 sièges, 10 % des voix);
    • Parti populaire polonais (PSL – parti agrarien) : dirigé par le ministre de l’économie, Waldemar Pawlak (28 sièges, 8,4%) ;
    • Alliance de la gauche démocratique(SLD, social-démocrate) : dirigé par Grzegorz Napieralski (27 sièges, 8,2%) ;

    Politique intérieure

    La catastrophe de Smolensk : Depuis la catastrophe aérienne de Smolensk du 10 avril 2010, au cours de laquelle la Pologne a perdu des figures importantes de la vie politique et de la société civile (le président Lech Aleksander Kaczyński et son épouse ainsi que de nombreuses personnalités de premier plan), la donne politique a été profondément bouleversée. Conformément à la Constitution, l’intérim fut assuré par le maréchal de la Diète, Bronislaw Komorowski, désigné peu auparavant candidat officiel de la Plateforme civique (PO), à l’issue d’une primaire où il l’avait emporté sur le ministre des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski.

    Le gouvernement actuel : est l’un des deux gouvernements (avec celui de Jerzy Buzek, 1997-2001) ayant connu la plus grande longévité depuis le retour de la démocratie en 1989.

    En effet, depuis novembre 2007, la Pologne est gouvernée par une coalition associant les libéraux et les agrariens. Il sied de relever que la PO et son allié agrarien contrôlent la présidence de la République, le gouvernement, les deux chambres du parlement et la majorité des régions.

    Elections présidentielles du 4 juillet 2010 :Bronislaw Komorowski a été élu président de la République le 4 juillet 2010 avec 53,01% des votes au second tour face aucandidat du parti conservateur Droit et Justice (PiS), Jaroslaw Kaczynski, frère jumeau du président défunt. Cette élection est intervenue dans un climat particulier d’une Pologne en pleine préparation de la présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne qui s’est déroulée au second semestre 2011. Ce vote intervient également à la suite de la réussite du premier ministre Donald Tusk pour la politique menée depuis 2007 qui a permis à la Pologne d’éviter les effets négatifs de la crise économique mondiale.

    Les priorités gouvernementales actuelles : Donald Tusk sera jugé par l’opinion publique au cours de son nouveau mandat, sur sa capacité à maîtriser les finances publiques et à réformer le pays en profondeur, en particulier en matière sociale, de santé publique et de modernisation industrielle.

    La première grande réforme de son mandat a été adoptée le 1er juin 2012, avec la promulgation de la loi relevant l’âge de la retraite à 67 ans, malgré les critiques de l’opposition et de nombreuses manifestations.

    Les priorités gouvernementales de la Pologne sont : Le relèvement de l’âge de la retraite (67 ans pour les hommes (2020) et les femmes (2040)), la suppression de plusieurs abattements fiscaux et privilèges de certains groupes professionnels, la reprise du processus de privatisations, le renforcement de la sécurité énergétique et la mise en œuvre du programme nucléaire civil.

    Par ailleurs, une réforme des retraites a été adoptée en mars 2011 visant à réduire la contribution budgétaire au 1er pilier du système de retraite (par répartition), afin de consolider les finances publiques.

    Remaniement gouvernemental de 2013 :

    Le Premier ministre Donald Tusk a procédé à un remaniement ministériel, le 20 novembre 2013, qui a touché plusieurs portefeuilles dont celui des finances, de l’éducation nationale, du transport, du sport et du tourisme. Ce remaniement ministériel intervient à un moment où la croissance économique du pays connaît un entassement et la popularité du parti au pouvoir s’érode. Il s’explique par la volonté du Premier ministre de redorer le blason de son parti Plate-forme civique auprès de la population.

    Panorama économique

    Membre de l’Union européenne depuis 2004, la Pologne a vu sa situation économique se renforcer avec l’intégration communautaire en 2004. La croissance du PIB, robuste entre 2006 et 2008, a été affectée par la crise financière internationale, mais la Pologne fut tout de même le seul pays européen à connaître une croissance positive en 2009 (+1,7%). Elle pourrait être revue à la hausse : la Banque centrale polonaise (NBP) prévoit qu’elle pourrait atteindre 3,1%. Elle ralentit cependant par rapport à 2010 et 2011 (3,8 %). La croissance polonaise devrait s’élever aux alentours de 2,5% en 2012, d’après le gouvernement polonais, la Commission européenne et le FMI.

    L’autre explication à la bonne santé de l’économie polonaise est qu’elle est relativement fermée en comparaison avec d’autres pays de la région, et donc plus à même de résister aux secousses de la conjoncture économique mondiale. Ce qui permet une augmentation du pouvoir d’achat des polonais (le salaire brut mensuel moyen s’élève à 850 euros), et qui explique leur réticence à l’adhésion à la zone euro (annoncée pour le 1er janvier 2016), par peur de la flambée des prix que cela pourrait occasionner.

    En effet, la Pologne semble avoir réalisé que le maintien de sa monnaie le Zloty pourrait s’avérer bénéfique pour son économie qui a visiblement réussi à réaliser des taux de croissance honorables malgré la crise européenne.

    Selon les milieux économiques polonais, les principaux effets négatifs liés à cette adhésion porteraient sur une baisse de la compétitivité polonaise, une augmentation du coût de la main d’œuvre, le renchérissement des coûts des exportations, la perte de l’autonomie financière et une baisse généralisée des prix de la consommation.

    Le premier Ministre polonais a évoqué l’idée de l’organisation d’un référendum sur cette question pour éviter une impasse constitutionnelle sachant que le passage à l’euro nécessite un amendement de la loi fondamentale à une majorité des deux tiers.

    Mais une récente déclaration du nouveau Ministre des finances met cette option en veille. En effet, celui-ci a estimé que les bénéfices apportées par l’Euro se sont avérées être une fiction. Le Premier ministre, qui était pourtant un fervent défenseur de la monnaie unique, avait, lui-même, peu avant son Ministre, déclaré que l’échéance pour rejoindre l’euro sera retardée jusqu’aux prochaines élections générales de 2015.

    Principaux secteurs d’activités dans le PIB :

    En Pologne, l’agriculture emploie moins de 20% de la population active et contribue à environ 5% du PIB. Le pays est généralement autosuffisant sur le plan alimentaire. Les principales productions sont le seigle, les pommes de terre, les betteraves, le blé et les produits laitiers. Le pays pratique également l’élevage des porcs et des moutons. La Pologne est relativement riche en ressources naturelles et les principaux minerais produits sont le charbon, le soufre, le cuivre, le plomb et le zinc.

    L’industrie manufacturière est le moteur de l’économie, contribuant à environ 30% du PIB, tandis que le secteur tertiaire représente environ 65% du PIB. Les principaux secteurs industriels du pays sont la fabrication des machines, les télécommunications, l’environnement, le transport, la construction, la préparation industrielle des aliments et les technologies de l’information.

    L’industrie automobile polonaise connaît une baisse d’activité de l’ordre de 24% en premier trimestre 2013. Fiat Pologne, premier constructeur automobile du pays, a annoncé la suppression d’environ 1500 postes en raison d’une baisse de la demande en Europe.

    Les autres constructeurs présents en Pologne, tel que General motors ou volkswagen ont également baissé la production de leurs véhicules fabriqués en Pologne et destinés à l’exportation.

    La baisse de l’achat de la machine automobile aura comme première conséquence une chute de la production manufacturière du pays de l’ordre de 2.1% sachant que le secteur représente environ 7% de la production industrielle du pays.

    • Agriculture : 5% ;
    • Industrie manufacturière : 24,3% ;
    • Bâtiments et Travaux Publics : 8,3% ;
    • Transports télécoms : 6,4% ;
    • Commerce : 20,6% ;
    • Autres services : 36,4%

    Les trois principaux partenaires commerciaux du pays sont l’Union Européenne, la Russie et la Chine. L’Union européenne demeure tout de même, de loin le 1er fournisseur de la Pologne (61,5% du total) et absorbe 79,3 de ses exportations.

    Le retard dans la mise en oeuvre par la Pologne de la réglementation de l’UE concernant le contrôle des cultures des OGM, malgré les exhortations réitérées de la Commission européenne, pourrait avoir un effet négatif sur les exportations agricoles polonais au sein de ce regroupement régional. La Pologne a été traduite en justice par Commission Européenne pour n’avoir pas respecté cette réglementation.

    Les principaux clients de la Pologne se situent dans l’Union européenne (78,6% des exportations polonaises), et notamment dans la zone euro (55%), dont la croissance annuelle est estimée à 1,1% entre 2012 et 2016. Si l’Union européenne demeure de loin le 1er fournisseur de la Pologne (58,8% du total), sa part a connu une baisse de 3 points en 2010 au profit de la Russie et de la Chine. Le déficit de compte courant (4,5% en 2010, 5,2% en 2011) pourrait s’aggraver.

    Zone économiques spéciales :

    Les zones économiques spéciales ont été séparées administrativement du reste du territoire polonais en 1994, afin de jouer un rôle moteur dans l’activité économique grâce à un statut particulier. L’entreprise qui s’installe dans une zone économique spéciale bénéficie des allégements d’impôts et des infrastructures adaptées (terrain viabilisé).

    Points forts et points faibles de l’économie polonaise :

    L’un des points forts de la Pologne, réside en son ouverture sur l’extérieur. En effet, le secteur privé produit désormais plus de 80% du PIB et contribue à  l’exportation qui, depuis son adhésion à l’UE, a augmenté de plus de 30%, en particulier vers la Russie (de plus de 75%). 

    Par ailleurs, la situation géographique de la Pologne lui confère une importance stratégique. En effet, elle est située à mi-chemin entre Paris et Moscou et entre Stockholm et Budapest et possède des ports importants qui sont reliés à la Mer du Nord grâce à la Mer Baltique. De plus, le pays constitue un lieu favorable à l’exportation de marchandises vers les anciennes Républiques soviétiques.

    Par ailleurs au niveau des investissements, la Pologne fait figure d’un concurrent sérieux pour les autres pays qui ont érigé l’attraction des IED comme priorité gouvernementale. Les investissements étrangers ont considérablement augmenté en Pologne à la faveur d’une croissance régionale. A titre d’exemple l’investissement chinois a été multiplié par 18 depuis 2003, ce qui est un signe révélateur de l’engouement de plusieurs pays pour la Pologne qui offre , en plus d’être membre de l’UE, une main d’œuvre hautement qualifié et des coûts de production compétitifs au niveau européen.

    Cependant, le point faible essentiel du pays réside dans un manque de grandes industries d’envergure mondiale au capital polonais, ce qui entraîne une trop forte dépendance des investissements étrangers. Beaucoup d’économistes prévoient ainsi un ralentissement de la croissance à l’horizon 2013-2015.

    Fonds européens :

    Sur la période 2007-2013, la Pologne est le premier bénéficiaire des fonds européens (67,3 milliards d’euros), ce qui selon les économistes contribue à amener un point de croissance supplémentaire chaque année. Ces fonds avaient notamment pour principal objectif la réduction des disparités régionales en Pologne, en particulier entre l’est et l’ouest, entre Varsovie et le reste du pays et entre les grandes agglomérations et les zones rurales.

    Au titre de l’année 2013, les régions polonaises ont récu prés de 10 milliards d’euros d’aides supplémentaires de la part de l’UE visant l’augmentation de la compétitivité, l’amélioration de l’administration et l’optimisation de la cohésion sociale et territoriale.

    La Pologne devrait recevoir 10,05 milliards d’euros de Bruxelles au titre de la PAC et des fonds de cohésion.

    Politique économique actuelle :

    Certaines questions doivent encore être réglées avant l’intégration à la zone Euro à l’horizon 2014-2016 d’où l’entreprise du programme de réformes ambitieuses visant à combattre la crise économique.

    Concernant l’assainissement des finances publiques, malgré de bonnes prévisions de croissance, la Pologne sera confrontée à une progression de sa dette publique, au moins aussi longtemps que la question de la méthodologie de calcul de la dette n’aura pas été révisée.

    Le secteur bancaire reste solide et profitable bien que fragilisé par la crise des dettes souveraines de la zone euro, en raison de l’exposition des banques mère des filiales polonaises aux actifs grecs, portugais et irlandais.

    L’objectif du gouvernement en matière de déficit est d’atteindre 2,9% du PIB en 2012, contre encore 5,6% en 2011, et 7,9% en 2010.

    La question énergétique en Pologne :

    Bien qu’actuellement, la Pologne reste dépendante du pétrole sa source principale d’énergie (dépendance extérieure = 100%, utilisation à hauteur de 32% en 2009, 42% dans l’UE), du charbon (83% de sa production) et des énergies renouvelables plus précisément hydraulique (9%), du gaz (dépendance= 70%- approvisionnement par la Russie), le pays dispose tout de même de ressources importantes en gaz non conventionnel (gaz de schiste) soit 5,3 milliards de m³, estime l’AEIA. Son exploitation lui permettrait de concilier son objectif de diversification énergétique et son indépendance vis-à-vis de la Russie.

    Afin de rendre plus attractive son exploitation pour les sociétés étrangères, la Pologne a décidé de ne pas taxer la production de ce gaz avant 2020.

    Varsovie a également décidé de lancer la construction d’un terminal maritime de gaz liquéfié sur la base d’interconnexions aux systèmes gaziers des pays voisins.

    Au Conseil environnement du 9 mars 2012, la Pologne s’est désolidarisée des 26 autres Etats membres de l’UE, dont la politique énergétique vise la réduction des émissions de gaz a effet de serre, en refusant un engagement de 40% de réduction d’émissions d’ici 2030 par rapport aux émissions de 1990, engagement trop contraignant pour le pays, compte tenu de sa dépendance au charbon (elle produit 90% de son électricité du charbon).

    En effet, la Pologne maintient les centrales de charbon pour des raisons sociales évidentes sachant que les houillères emploient prés de 100.000 ouvriers.

    Si ses ressources en charbon lui procurent une certaine indépendance sur le plan électrique, leur impact carbone et la nécessité de diversifier le mix énergétique polonais ont ainsi amené la Pologne à envisager de se doter de deux centrales nucléaires à l’horizon 2022. Le gouvernement polonais a adopté le 13 janvier 2009 une résolution prévoyant la mise en place d’une filière nucléaire en Pologne, avec la construction d’au moins deux centrales d’une puissance initialement fixée à 3000 MW chacune, la première opérationnelle en 2022, la seconde vers 2025.

    De même, le Groupe GDF SUEZ a annoncé, au cours de l’année 2013, l’inauguration à Polaniec de la plus grande unité de production d’électricité au monde indépendamment alimentée en biomasse et composée de sous produits issus de l’arboriculture et de l’agriculture.

    Avec la réalisation de cette centrale, le groupe qui est le 5ème producteur énergétique de la Pologne a déclaré renforcer sa position dans le secteur des énergies renouvelables devenant le leader du pays dans ce domaine. D’une capacité de 40MW, cette unité permettra d’éviter 1,2 million de tonnes de CO2.

    Les priorités de la politique énergétique de la Pologne à horizon 2030 sont donc l’amélioration de l’efficacité énergétique, la diversification des sources d’énergies (gaz, renouvelables, nucléaire), et la réduction des émissions de CO2 grâce aux technologies de charbon propre, dont la capture et le stockage du carbone (CCS).

    La Pologne vise un objectif d’exportation de 15% d’énergies renouvelables d’ici 2020.

    Politique extérieure :

    La Pologne est membre de l’UE, de l’OCDE, de l’OMC et de l’OTAN. En matière de relations extérieures, la présidence polonaise a favorisé des progrès dans les relations de l’Union européenne avec son voisinage, notamment oriental. Le deuxième sommet du Partenariat oriental, dans le prolongement du sommet fondateur de Prague de mai 2009, s’est tenu à Varsovie les 28 et 29 septembre 2011.

    Union Européenne :

    • La Pologne dispose au Conseil d’un nombre de voix équivalent à celui de l’Espagne (27 sur 345). Elle a obtenu le maintien du système de vote du traité de Nice jusqu’en 2014, puis une période transitoire jusqu’en 2017 au cours de laquelle un Etat pourra encore demander lors d’un vote d’avoir recourir au système du traité de Nice.
    • Le gouvernement polonais compte 50 députés au Parlement européen, présidé par un ancien Premier Ministre polonais, Jerzy Buzek, depuis le 14 juillet 2009. M. Janusz Lewandowski (PPE, ancien président de la Commission des budgets du PE) est le commissaire polonais en charge du budget dans la Commission désignée en 2010.
    • La Pologne a présidé l’Union européenne durant le second semestre 2011. A l’occasion de sa présidence, le gouvernement polonais a réussi à mener à bien un certain nombre de priorités dont les défis auxquels l’Union européenne était confrontée (crise économique et financière, printemps arabes),  le renforcement du Fonds européen de stabilité financière, l’achèvement des travaux sur le paquet relatif à la gouvernance économique (« six pack »), les travaux destinés à mettre au point un traité intergouvernemental pour une Union économique renforcée. Par ailleurs, au cours de la présidence polonaise, a eu lieu la signature du Traité d’adhésion de la Croatie à l’Union européenne, le 9 décembre 2011.
    • Outre le Collège d’Europe à Natolin, la Pologne accueille à Varsovie le siège de l’Agence de coopération aux frontières extérieures de l’Union, Frontex, qui consiste à aider les États membres à mettre en œuvre les règles communautaires relatives aux frontières extérieures et de coordonner leurs opérations dans la gestion de ces frontières..

    Union pour la Méditerranée :

    La Pologne craint que l’initiative française ne remplace avec le soutien de l’Allemagne le processus de Barcelone auquel elle tient beaucoup et qu’elle ne creuse davantage le déséquilibre qui caractérise les relations des pays de l’Est/UE et les pays du sud de la méditerranée/UE dans le cadre de la politique économique de voisinage. Ces derniers reçoivent 69% des aides communautaires contre seulement 31% pour l’est.

    Groupements régionaux :

    Triangle de Weimar :

    Attachée au Triangle de Weimar, qui a fêté le 29 août 2011 son 20ème anniversaire, Varsovie aorganisé un Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Varsovie le 7 février 2011, puis une réunion des ministres des Affaires étrangères en format Weimar, le 20 mai 2011, à Bydgoszcz.

    Groupe de Visegrad :

    Varsovie cherche aussi à renforcer le poids politique du Groupe de Visegrad, format de coopération qui lui permet de mobiliser régulièrement ses trois alliés (République tchèque, Slovaquie, Hongrie) sur les sujets d’importance. La célébration du 20ème anniversaire du Groupe en présence des quatre présidents a eu lieu à Visegrad les 7 et 8 octobre 2011. La Pologne a assuré la présidence du groupe pour une année de juillet 2012 à juin 2013.

    Triangle de Kaliningrad

    Ce regroupement régional composé de la Russie, l’Allemagne et la Pologne connaît un développement remarquable des mouvements des biens et des personnes et un essor constant des échanges commerciaux, des investissements et du tourisme qui a enregistré, en ce qui concerne la Pologne, d’excellents résultats en raison de la hausse considérable de la clientèle russe. Dans ce contexte, ce pays et l’Allemagne envisagent la suppression des visas pour les touristes russes. La 3ème réunion de ce triangle s’est tenue le 10 mai 2013 à Varsovie.

    Relations bilatérales :

    Une relation complexe avec la Russie :

    Historiquement délicate, la relation avec la Russie s’est plus ou moins normalisée avec l’arrivée au pouvoir de Donald Tusk. Aujourd’hui, la Pologneest le second partenaire économique et commercial européen de la Russie après l’Allemagne.

    Au-delà des enjeux énergétiques (les Polonais ont mal vécu l’ouverture du gazoduc Nord Stream en novembre 2011, qui les contourne, voulu par Berlin et Moscou), la Russie est un marché significatif pour les exportations agricoles et les investisseurs polonais. Donald Tusk, en octobre 2007, qui a mis fin à un long embargo russe sur les viandes et certains produits d’origine végétale polonais, puis permis de lever la réserve polonaise à l’ouverture des négociations d’adhésion russe à l’OCDE.

    Les compagnies russe et polonaise, Gazprom et PGNiG, sont parvenues à un accord, le 17 octobre 2010, sur la fourniture de gaz à la Pologne (10,5 milliards de m3, dont 2,8 à travers le gazoduc Yamal) avec une échéance fixée à 2022. Le recours à Yamal pour la livraison de gaz est garanti jusqu’en 2019, avec possibilité de prolongation jusqu’en 2045.

    La signature d’un protocole d’entente , le 5 avril 2013, à Saint Petersbourg entre la société russe GAZPROM et EUROPOL GAZ, opérateur de « Yamal Europe » détenu par GAZPROM et PGNIG , sans informer le Premier Ministre polonais Donald tusk , a conduit ce dernier à destituer le Ministre du trésor.

    Si Varsovie a engagé un spectaculaire mouvement de réchauffement diplomatique avec Moscou, sa position n’a pas substantiellement évolué sur la négociation de l’accord de partenariat renforcé UE-Russie, le dialogue énergétique, la sécurité européenne et la perspective de suppression réciproque des visas de court séjour. Elle est réticente à la mise en place du comité politique et de sécurité ministériel euro-russe, proposé à Meseberg.

    Ukraine :

    A l’avant-poste du soutien à la « révolution orange » en décembre 2004, la Pologne soutient le rapprochement et, à terme, l’intégration de Kiev dans l’UE et l’OTAN. L’élection du Président Yanoukovitch et la signature d’accords privilégiés russo-ukrainiens à Kharkiv (gaz, flotte russe à Sébastopol) n’ont pas remis en cause cette dynamique. Les efforts entrepris par la Pologne pour aboutir à la signature d’un accord d’association entre l’UE et l’Ukraine devraient ainsi franchir une nouvelle étape avec le paraphe de l’accord le 30 mars 2012. Les deux pays ont co-organisé par ailleurs l’euro 2012 de football. Suite aux manifestions des ukrainiens pro-européens, la Pologne a, officiellement, demandé au Président ukrainien de ne pas recourir à la force pour disperser les manifestants et de respecter ses engagements quant au futur accord d’association avec l’UE.

    Biélorussie :

    En raison notamment, de la présence d’une minorité polonaise forte de plus de 400 000 personnes, la question biélorusse reste extrêmement sensible. Varsovie souhaite ainsi que l’UE alourdisse les sanctions contre le régime Loukachenko et intensifie parallèlement son soutien à la société civile ainsi qu’à l’opposition biélorusse. L’Union européenne a adopté la proposition de « Pacte pour la modernisation », présenté lors du sommet du Partenariat oriental par la Pologne, à Varsovie en septembre 2011.

    Moldavie :

    Depuis l’arrivée au pouvoir à Chisinau, à l’été 2009, de l’Alliance pour l’intégration européenne (AIE), Varsovie ne ménage pas ses efforts pour soutenir le camp pro-européen à Chisinau, accélérer les négociations UE-Moldavie et pousser en faveur de la reconnaissance par les pays membres de l’UE d’une perspective européenne pour la Moldavie.

    Turquie :

    Les autorités polonaises soutiennent, sans faille, l’adhésion de la Turquie à l’U.E, position rappelée lors du déplacement de M. Tusk en Turquie en décembre 2010.

    Algérie

    Dans le cadre de son programme général de promotion économique, pour la période 2013-2015, la Pologne qualifie l’Algérie comme pays important pour l’économie polonaise et s’intéresse à intensifier les échanges commerciaux et à développer son partenariat avec ce pays dans plusieurs domaines, notamment l’équipement médical, la construction, l’agroalimentaire et le BTP, mais l’intérêt polonais va davantage au secteur automobile, notamment l’industrie de la pièce automobile. En témoigne la présence en Algérie de la représentante de l’Association polonaise des producteurs des pièces automobiles qui compte 1.000 sociétés.

    En 2011, l’exportation des produits polonais vers l’Algérie a atteint la valeur de près de 267 millions d’euros. Ainsi la Pologne s’est trouvé à la 27e place des plus grands pays exportateurs vers le marché algérien. Le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays augmente  systématiquement. Entre 2007 et 2011 le volume de l’importation du marché polonais a augmenté de 74%. En ce qui concerne les exportations de l’Algérie vers la Pologne, il est chiffré à 37,6 millions d’euros, tels que le phosphate de calcium, 73% de l’exportation globale.

    Les produits polonais exportés vers l’Algérie sont principalement le lait et les produits dérivés (42%), suivis des céréales (31%) et des farines et préparations de céréales (17%).

    Coopération militaire

    Dans le cadre de sa nouvelle stratégie en matière d’achat de matériel militaire, tournée vers de nouveaux marchés : américain, italien, allemand et polonais, l’Algérie a passé commande avec la Pologne pour l’achat d’hélicoptères de type Sokol d’écolage fabriqués par Agusta Westland. La commande algérienne porterait sur 8 appareils à livrer dans les prochaines années et une option pour 15 autres. Cet hélicoptère devra remplacer les Mi 2 Hoplite qui sont utilisés pour l’écolage en Algérie depuis plusieurs décennies.

    Etats-Unis d’Amérique :

    Varsovie s’efforce de faire progresser sa coopération bilatérale sur la base de la déclaration de coopération stratégique polono-américaine du 20 août 2008. La Pologne a accepté, le 18 novembre 2010, la proposition américaine d’un stationnement rotatif de F-16 et d’Hercules ainsi que de leurs équipages sur son territoire. La Pologne et les pays baltes accueilleront en 2013 un exercice des Forces de réaction de l’OTAN (NRF).

    La visite du Président Obama à Varsovie, les 27 et 28 mai 2012, première visite en Pologne depuis son investiture, à l’occasion du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement d’Europe centrale et orientale, a marqué une évolution dans les relations bilatérales

    L’annulation du projet d’installation de boucliers anti-missile déployés par les Américains en Pologne, cause principale des objections de la Russie, a constitué une déception pour ce pays qui convoite à avoir des relations privilégiées avec les Etats-Unis. Le projet prévoyait la mise en place d’un bouclier antimissile sur la base de Redzikowo dans le nord du pays qui devait être pleinement opérationnel dès 2018.

    La Russie considère que la mise en place d’un bouclier antimissile de l’OTAN à proximité de ses frontières constituerait une menace pour sa sécurité nationale, car il peut avoir pour but de neutraliser le potentiel stratégique russe et non de contrer le programme balistique iranien.

    Ainsi, la Russie pose des conditions à sa coopération avec l’OTAN dans le domaine de défense antimissile, notamment un droit de regard sur le fonctionnement du bouclier et des garanties que ce dernier ne neutralise pas le potentiel nucléaire russe.

    Amérique Latine

    La Pologne adopte une politique globale de conquête des marchés latino-américaines et de l’Amérique du sud par les entreprises polonaises désireuses d’élargir leur rayon commercial géographique particulièrement dans le contexte de bonnes performances économiques.

    Questions internationales :

    Réforme du Conseil de Sécurité :

    La Pologne considère que l’ONU exige une réflexion approfondie et une adaptation systémique aux réalités du monde contemporain.

    Par ailleurs, Varsovie appuie l’élargissement du Conseil à six nouveaux membres permanents et soutient à cet égard l’attribution de sièges à l’Afrique et à l’Amérique Latine.

    En effet, le gouvernement polonais estime que l’examen proposé concernant l’attribution du droit de veto aux nouveaux membres dans 15 ans, serait une solution satisfaisante.

    Réforme de l’OTAN :

    Du point de vue polonais, la réforme de l’OTAN, à laquelle le pays a adhéré en 1999, n’a pas le même degré d’importance que la nouvelle conception stratégique adoptée lors du dernier sommet de l’Alliance atlantique à Lisbonne, les 19-20 novembre 2010. Favorable à l’idée d’une réduction ambitieuse de la structure de commandement (2 états-majors de niveau opérationnel au lieu de 3, effectifs réduits de 13000 à 8900 hommes), la Pologne souhaitait, en revanche, le maintien de structures plus modestes, comme le système de communication et d’information de l’OTAN et le « joint force training center » de Bydgoszcz.

    En outre, Varsovie est attachée au renforcement du rôle du commandement allié pour la transformation (ACT).

    La Pologne a contribué aux opérations de l’OTAN en Afghanistan (1800 militaires) et au Kosovo.

    La Pologne est considéré comme un « exemple fort » car elle maintient ses dépenses de défense proches de l’objectif des 2 % du produit intérieur brut que préconise l’OTAN.

    Dossier nucléaire iranien :

    La Pologne s’est déclarée inquiète par la tension provoquée par le programme nucléaire iranien et par la menace de plus en plus tangible de la prolifération des armes de destruction massive et de course aux armements accrue entre les pays du Golfe. En effet, Varsovie s’est toujours opposée à une attaque militaire contre l’Iran.

    La Pologne s’associe aux efforts dans ce domaine, entre autres dans le cadre de l’Initiative de prévention de la prolifération (ISP), annoncée par le Président Bush à Cracovie, en juin 2002.

    A cet égard, Varsovie considère qu’elle a un rôle particulier à jouer dans le dossier nucléaire iranien et dit espérer que dans le cadre des négociations menées par les six parties (Etats-Unis, Chine, Russie, Japon et les deux Corées), la crise autour du programme nucléaire nord-coréen connaîtra des progrès. En effet, Varsovie a soutenu, officiellement, l’accord intérimaire, signé le 24 novembre 2013, entre la République islamique et le groupe P5+1, en vue d’une réduction du programme nucléaire iranien en échange d’un assouplissement des sanctions économiques contre Téhéran.

    Néanmoins, la Pologne demeure sérieusement préoccupée par la stagnation qui affecte les mécanismes multilatéraux de désarmement, en particulier les abus des règles de procédure au sein de la Conférence de désarmement et est déterminée à contribuer sérieusement aux efforts destinés à dépasser l’impasse persistante au sein de la machine de désarmement onusienne.

    Dans ce sens, le gouvernement polonais préconise une réforme de la Conférence des Nations-Unies sur le désarmement.

    Terrorisme :

    La Pologne soutient la même vision de conduite en matière de lutte contre le terrorisme que l’UE et considère celui-ci comme une menace aux fondements de l’ordre social et civilisationnel. A cet égard, Varsovie renouvelle son engagement dans la coalition antiterroriste.

    Changements climatiques :

    La Pologne a ratifié le protocole de Kyoto le 13 décembre 2002 et s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 6% sur la période de 2008-2012 par rapport à l’année de référence de 1988. En outre, en tant que signataire du protocole de Kyoto, Varsovie a réitéré ses engagements dans la stratégie du développement durable de la Pologne jusqu’en 2025. Varsovie a abrité, en outre, du 11 au 22 novembre 2013, la 19e Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) appelée COP19, étape décisive préparant la grande conférence de Paris en 2015.

    Monde arabe :

    Les conclusions du Conseil européen du 26 octobre 2011 ont rappelé la résolution de l’Union européenne à soutenir les transitions et les réformes démocratiques dans les pays du Sud de la Méditerranée, dans le cadre de la Politique européenne de voisinage. La présidence polonaise a pleinement pris en compte le défi des transformations engendrées par le printemps arabe, notamment par l’organisation à Varsovie, les 1er et 2 décembre la même année, d’une conférence sur l’Union européenne et le Voisinage Sud, et par son implication particulière au sein de l’Union pour la Méditerranée.

    • Conflit israélo-palestinien :

    La Pologne s’aligne sur la position de l’UE concernant le conflit israélo-palestinien, condamnant la politique israélienne vis-à-vis des palestiniens et soutenant le processus de négociations et les efforts du quartet.

    • Syrie :
    • La Pologne a salué la publication, le 16 septembre 2013, du rapport des Nations Unies qui confirme l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien le 21 août 2013. La Pologne avait condamné dés le début ce crime commis en violation des règles du droit international et avait appelé à ce que les responsables de ce crime soient traduits devant les juridictions pénales internationales.
    • La Pologne se félicite de l’accord conclu par le Secrétaire d’Etat américain et le Ministre des Affaires étrangères de la Russie à la suite de leurs négociations à Genève du 14 septembre 2013 et de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU pour la destruction de l’arsenal chimique syrien ainsi que des décisions contraignantes l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) pour assurer la crédibilité du Processus.
    • La Pologne appelle la Syrie à mettre pleinement en œuvre la Convention sur les Armes Chimiques dont il a décidé d’adhérer et à assurer le plein accès de l’ONU à l’ensemble de ses sites.
    • En sa qualité de membre du Conseil exécutif de l’OIAC et en tant que sponsor de la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur la mise en œuvre de la Convention, la Pologne entend soutenir les efforts visant à détruire sans délai l’arsenal chimique de la Syrie.
    • Elle se déclare prête à fournir des experts polonais pour soutenir la vérification et la destruction des stocks d’armes chimiques de la Syrie.

    Maroc-Pologne

    Relations Bilatérales

    Dialogue politique

    • Les relations avec la Pologne sont anciennes et connaissent ces dernières années un dynamisme grâce à la multiplication et à l’intensification des contacts politiques ;
    • Un Protocole de coopération entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays existe depuis 1996 ;
    • L’ancien Premier ministre M. Abbas El Fassi a effectué une visite officielle en Pologne, du 27 au 29 janvier 2010, au cours de laquelle un mémorandum d’entente pour la promotion des relations commerciales bilatérales a été signé.
    • Sur instruction de Sa Majesté Le Roi que Dieu L’Assiste, M. Abbas EL Fassi avait assisté aux obsèques du Président M. Lech Kaczynski en avril 2010. Cette participation avait été très appréciée des autorités polonaises.
    • Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération d’alors, Monsieur Saad Dine El Otmani a effectué le 22 novembre 2012, une visite à Varsovie. Il a eu des entretiens avec son homologue Monsieur Radoslaw Sikorski et le Président du parlement, ainsi qu’avec les représentants du groupe d’amitié Pologne- Maroc ;
    • M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Salaheddine Mezour a rencontré son homologue polonais, le 16 décembre 2013, à Bruxelles, en marge du 11ème Conseil d’association Maroc-UE. Les entretiens ont porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale ainsi que sur plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun.
    • La coopération au sein des Organisations Internationales est fructueuse, cependant, les relations économiques et commerciales demeurent en deçà des possibilités réelles des deux pays;
    • La Pologne a soutenu la candidature du Maroc au Conseil de Sécurité de l’ONU au titre de la période 2012-2013. Pour sa part, la Pologne a demandé le soutien du Maroc à sa candidature pour un siège de membre non permanent au même organisme pour 2018-2019.

    Question nationale :

    • Les responsables polonais sont conscients des enjeux véritables dans la sous région Nord-africaine et maintiennent une attitude de « neutralité positive ».
    • La Pologne a voté en octobre 2006 en faveur de la résolution algérienne à la 4ème Commission. Elle s’est absentée lors du vote à la plénière de l’AG de l’ONU en décembre 2006.
    • Les autorités polonaises déclarent appuyer les efforts du Secrétaire Général l’ONU et de son envoyé personnel pour aboutir à une solution politique mutuellement acceptable.
    • Les responsables polonais au Département des Affaires Etrangères soulignent que la Pologne est très sensible aux efforts et au rôle sérieux et fiable du Maroc pour parvenir à une solution de la question du Sahara.
    • Le Ministre polonais des Affaires Etrangères a déclaré à Rabat en juin 2009, que la proposition marocaine d’autonomie aux provinces du Sud est « utile » et « facilitera la résolution de cette question ».
    • Absence de représentation du Polisario sur le territoire polonais. Les responsables du Ministère des Affaires Etrangères refusent de recevoir les représentants du Polisario malgré les pressions algériennes ;
    • La Pologne avait participé à la Minurso.

    Coopération Sécuritaire :

    • Cette coopération s’est traduite notamment par des échanges de visites entre responsables du domaine, avec l’objectif de s’informer de l’expérience polonaise en matière de lutte contre l’immigration clandestine, le terrorisme, le blanchiment des capitaux et la lutte contre le trafic de drogue.

    Coopération parlementaire :

    • Le poids politique des eurodéputés polonais est comparable à celui des députés espagnols. Parmi les nouveaux Etats membres de l’UE, la Pologne se situe en tête de liste, avec 51 députés au Parlement européen.
    • Sur les 39 eurodéputés présents leurs du vote, le 10 décembre 2013, du Protocole de Pêche Maroc-UE, 35 ont voté pour et 4 se sont abstenus ; ce qui témoigne de l’excellence des relations.
    • Des Groupes d’amitié parlementaire Maroc-Pologne existent au sein de la Diète polonaise et à la Chambre des Représentants. Les responsables parlementaires polonais sont favorables à l’instauration d’un dialogue politique permanent annuel au niveau des Présidents des Chambres des Représentants, des Commissions des Affaires Etrangères et des groupes d’amitié parlementaires.
    • Visite au Maroc en Février 2007 du Président de la Diète Polonaise M. Marek Jurek.
    • Visite en Pologne en novembre 2007, d’une délégation de la Chambre des Conseillers, conduite par son deuxième vice-président M. Mohamed Faouzi Ben Allal.
    • Visite au Maroc du Président du Groupe d’amitié parlementaire Maroc –Pologne, M.Marcin Luczak , du 10 au 13 juillet 2011.

    Dimensions Euro-méditerranéennes et Euro-africaines :

    • Les responsables polonais considèrent qu’ils doivent, certes, continuer leur « eastern Policy » mais qu’ils demeurent ouverts aux autres zones géographiques, notamment l’espace Euro-méditerranéen, en participant à la formulation d’idées et de propositions, de concert avec notre pays dont ils apprécient les positions.
    • Dans ce contexte, la Pologne a soutenu l’initiative de la « Conférence euro-africaine sur l’immigration » qui a eu lieu au Maroc les 10 et 11 juillet 2006 et s’est dite prête à apporter sa contribution en vue de trouver des solutions adéquates aux problèmes de l’immigration.

    Coopération économique :

    • Bien que les importations et les exportations aient marqué une certaine progression en enregistrant respectivement, 2196546 et 76 2892 en millions Dh en 2012, les résultats restent au dessous des potentialités des deux pays et les échanges commerciaux sont appelés à s’améliorer (le taux de couverture  s’est situé autour de 35%).
    • La Pologne a ouvert à Casablanca une section de promotion du commerce et des investissements, dirigé par Monsieur Jerzy Janiec.
    • Secteur Agroalimentaire :

    Maroc Export CMPE a organisé, les 13 et 14 mai 2013, une mission commerciale en Pologne, (Varsovie) qui avait pour objectif d’identifier de nouveaux créneaux sur le marché polonais et développer les exportations du secteur agroalimentaire sur ce marché ( plus de 40 millions de consommateurs). Cette visite, la troisième dans ce pays depuis 2008, a permis aux 15 hommes d’affaires marocains de rencontrer le opérateurs polonais dans ce domaine et examiner les opportunités de partenariat sachant que le secteur agroalimentaire polonais se développe de manière importante non seulement au sein de l’UE mais également dans le monde.

    • Pêche maritime :

    Des négociations exploratoires ont eu lieu entre les deux pays en vue d’une participation des promoteurs polonais à la création d’entreprises dans le domaine des industries de valorisation des produits de la mer et de la réparation navale.

    • Transports :

    La ligne directe RAM Casablanca-Agadir/Varsovie a été suspendue par une décision de la compagnie marocaine en mois d’octobre 2011. La décision d’arrêt comprend également tous les vols charters programmés sur Agadir.

    L’évolution positive des flux touristiques vers notre pays risque d’être affectée par la suppression de ses liaisons.

    • Tourisme :
    • Près de 50000 polonais visitent annuellement le Maroc (la Tunisie et l’Egypte accueillent respectivement 130 000 et 200 000 touristes polonais par an) ;
    • La décision du Maroc de dispenser les polonais de la formalité de visa (à partir du 1er janvier 2005) a contribué largement à l’augmentation du nombre des touristes ;
    • L’entrée en vigueur, le 07 mars 2003, de l’accord de coopération touristique entre la Pologne et le Maroc et le budget publicitaire accordé aux tours opérateurs en Pologne traduisent la volonté des pays de créer les conditions favorables à la promotion de la coopération dans ce secteur.
    • L’Office national du Tourisme participe annuellement au salon international du tourisme « TT WARSAW» et au salon de Poznan.
    • Louverture d’un bureau de l’Office national du Tourisme à Varsovie constitue une étape importante dans le cadre de la conquête du marché prometteur polonais. Une compagne promotionnelle sur la destination Maroc a déjà été lancée à Varsovie et l’organisation d’une soirée de gala est prévue à l’occasion de l’inauguration imminente du bureau de l’ONMT.
    • Energie et Mines :

    – Un projet d’étude géophysique aérien au Maroc, initié par le Ministère de l’Energie et des Mines, devait être réalisé par un consortium de Sociétés polonaises et canadiennes.

    Par ailleurs, des contacts ont eu lieu en 2004, entre l’Office National de Recherches et d’Exploitations pétrolières et certaines Entreprises polonaises spécialisées, notamment dans le domaine des ouvrages de transport et de distribution de gaz.

    Coopération culturelle :

    • La Pologne a proposé un projet de programme d’application de l’Accord de Coopération Culturelle, Scientifique et Technique, signé à Varsovie en avril 2004. La partie marocaine n’a pas encore réagi à cette proposition.
    • Dans le cadre de la promotion du Maroc en Pologne, la Maison marocaine de l’Artisan a organisé du 15 mai au 29 juin 2013, une caravane composée de 32 tentes exposant des produits variés d’artisanat marocain dans cinq villes polonaises notamment Cracovie, Rzeszów, Lodz, Varsovie et Gdynia.

    Cadre Juridique :

    Projets d’accords en cours de finalisation :

    • Projet d’Accord portant création d’une commission mixte consultative en matière civile (est chez la partie polonaise).
    • Projet d’accord sur l’exécution réciproque des décisions judiciaires en matière pénale (est chez la partie polonaise).
    • Protocole de coopération dans le domaine des affaires sociales (chez la partie marocaine).

    Principaux accords signés:

    • Accord sur la non–double imposition du 24 Octobre 1994.
    • Accord relatif à l’Encouragement et la Protection Réciproque des Investissements du 24 Octobre 1994.
    • Programme de la Coopération dans le domaine de protection de la santé.
    • Protocole de coopération entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays (1996).
    • Accord entre les deux pays relatif à l’institutionnalisation de la réunion intergouvernementale tous les deux ans (2000).
    • Accord sur le transport maritime (mai 2000).
    • Accord dans le domaine de l’environnement (2000)
    • Accord sur le Tourisme. (Signé le 05/05/2000-entrée en vigueur le 07/03/2003).
    • Accord de Coopération Culturelle, Scientifique et Educative signé en avril 2004 et entré en vigueur le 06 décembre 2013.
    • Convention sur le transfèrement des personnes condamnées signée à Rabat le 30 juin 2008.
    • Déclaration commune de coopération entre les Ministères de la Justice (30 juin 2008)
    • Accord de coopération économique signé à Varsovie le 6 juillet 2009.
    • Déclaration sur la coopération mutuelle entre le Ministère du Commerce Extérieur du Maroc et le Ministère de l’Economie de la Pologne, le 29 janvier 2010 ;
    • Accord de la Coopération dans le domaine du Tourisme, signée à Rabat le 30 juin 2008 et qui est entré en vigueur le 17 septembre 2012.
    • Convention sur l’investissement entre l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements et son homologue polonaise, signée à Rabat le 28 novembre 2013.

    Echange de visites :

    1. Principales visites effectuées :
    • Visite au Maroc du 24-26 juin 2009 de M. Radoslaw SIKORSKI, Ministre polonais des Affaires Etrangères, à l’invitation de Monsieur le Ministre.
    • Visite officielle du Premier Ministre M. Abbès EL FASSI en Pologne les 28 et 29 janvier 2010, à l’invitation de son homologue polonais.
    • Visite du Premier Ministre M. Abbès EL FASSI en Pologne à Cracovie le 17 avril 2010, pour représenter Sa Majesté le Roi aux funérailles du Président polonais.
    • Visite au Maroc d’une délégation du Groupe d’Amitié au sein de la Diète (Chambre basse) du Parlement polonais, le 18 juillet 2011. Ce Groupe d’Amitié a été reçu par Mme la Secrétaire d’Etat aux  Affaires Etrangères et de la Coopération.
    • Visite de Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération à Varsovie le 22 novembre 2012.
    • Visite au Maroc du Sous-Secrétaire d’Etat de l’Economie M. Dariusz Bogdan les 28 et 29 novembre 2013 au Maroc à la tête d’une délégation d’homme d’affaires polonais qui, outre des rencontres avec des Secrétaires Généraux des départements ministériels marocaines, a pris part à deux forums économiques B to B à Rabat et Casablanca.
    • visite à Varsovie de M. Mohammed Cheikh Biadillah, Président de la Chambre des Conseillers les 09 et 10 janvier 2014 à l’invitation de son homologue polonais.

    Maroc/Pologne Thèmes d’entretiens

    I-Relations bilatérales

    Relations politiques

    • Se féliciter de l’évolution notable dans les relations bilatérales et réitérer l’engagement du Maroc à les renforcer et les diversifier :
    • Consultations politiques régulières aussi bien dans les capitales respectives qu’au sein des foras internationaux ;
    • Implication d’autres acteurs nationaux dans le processus de coopération (partis politiques, institutions économiques, secteur privé, échanges entre les universités) ;
    • Se féliciter des arrangements de soutien réciproques apportés à nos candidatures respectives (candidature du Maroc au siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité 2011-2012) et celle de la Pologne pour le même siège pour la période 2018-2019) ;
    • Encourager les projets de coopération entre les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

    Coopération parlementaire

    • Visite au Maroc d’une délégation du Groupe d’Amitié au sein de la Diète (Chambre basse) du Parlement polonais présidée par M.Marcin Luczak, le 18 juillet 2011. Ce Groupe d’Amitié a été reçu par Mme la Secrétaire d’Etat aux  Affaires Etrangères, et de la Coopération. d’alors.
    • visite à Varsovie de M. le Président de la Chambre des Conseillers Mohammed Cheikh Biadillah les 08 et 09 janvier 2014.

    Coopération économique

    • Les échanges commerciaux entre les deux pays ont progressé à un rythme régulier de telle sorte que la Pologne est devenue , et de loin, le plus important partenaire commercial du Maroc parmi les dix pays nouveaux membres de l’UE. Néanmoins, et en dépit de cette dynamique, la coopération économique et les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent en deçà des potentialités des deux pays ;
    • Se féliciter de la visite au Maroc du Sous-Secrétaire d’Etat de l’Economie M. Dariusz Bogdan les 28 et 29 novembre 2013 au Maroc à la tête d’une délégation d’homme d’affaires polonais qui, outre des rencontres avec des Secrétaires Généraux des départements ministériels marocains, a pris part à deux forums économiques B to B à Rabat et Casablanca.
    • Présenter le Maroc comme plaque tournante pour le commerce et les services en Afrique. L’Afrique est un marché émergeant pour les produits  « made in Europe » bon marché mais de grande qualité ;
    • Le positionnement du Maroc comme plate forme commerciale avec en plus ses propres capacités de sourcing génère de nombreuses opportunités de coopération commerciale mais également d’investissements entre la Pologne et le Maroc

    Coopération culturelle :

    • Renforcer la coopération entre les universités et les écoles et les échanges entre étudiants et chercheurs notamment dans le domaine de la recherche scientifique ;
    • Encourager la coopération intercommunale par les jumelages des villes ;
    • Encourager l’organisation de manifestations et expositions à caractère culturel et artisanal entre les villes phares des deux pays ;
    • Exprimer l’ouverture du Maroc à toute proposition de coopération sectorielle avec la partie polonaise.
    • Le Maroc procédera à la ratification de l’Accord sur la Coopération culturelle signé en 2004 et déjà ratifié par la partie polonaise, pour ouvrir de nouveaux horizons aux échanges bilatéraux dans ce domaine.

    II- Question Nationale

    Depuis 2007, en réponse aux appels du Conseil de sécurité aux parties pour mettre fin à l’impasse politique, le Maroc a soumis au SG de l’ONU, «l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara.»

    • Il s’agit d’un compromis entre l’intégration et l’indépendance conçu comme une solution politique réaliste et réalisable en conformité avec la légalité internationale sachant que le statut d’autonomie de la région du Sahara fera l’objet de négociations et sera soumis à une libre consultation référendaire des populations concernées.
    • Depuis cette date, le CS a adopté une dizaine de résolutions successives, dont la dernière 2099 (avril 2013) qui :
    • appelle à l’urgence de trouver une solution politique à ce conflit.
    • demande aux parties et aux États voisins (dont l’Algérie), de coopérer et de s’impliquer pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique,
    • estime que la solution politique de ce différend et le renforcement de la coopération entre les pays de l’UMA contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel
    • Souligner les efforts fournis par le Maroc dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Conseil de sécurité:
    • renforcement des commissions régionales du CNDH
    • accueil des trois Procédures Spéciales des Droits de l’Homme et invitation de trois autres
    • Attirer l’attention des responsables polonais sur le manque de coopération des autres parties – rigidité de la position politique – refus du recensement des populations des camps – aucune mesure concrète pour la protection humanitaire des habitants des camps…

    III- Questions régionales :

    Union Européenne :

    • Le Maroc entretient des relations privilégiées avec l’UE à travers plusieurs instruments, notamment le statut avancé.
    • Le Maroc accorde une importance particulière à ses relations avec l’UE, non seulement sur le plan économique mais aussi politique, culturel et humain ;
    • Le Maroc a fait le choix stratégique de s’arrimer à l’UE parce qu’il s’agit pour lui d’un partenariat « exigent » basé sur des valeurs partagées de démocratie, des droits de l’Homme et de bonne gouvernance ;
    • Remercier le côté polonais pour son soutien au Maroc au sein de l’Union Européenne notamment pour la mise en œuvre du statut avancé ;
    • Renforcer la coopération et la concertation entre le Maroc et la Pologne en matière de politique méditerranéenne. L’expérience acquise par la Pologne en matière d’absorption de l’acquis communautaire pourrait bénéficier à notre pays ;
    • Encourager les eurodéputés hongrois à rejoindre le groupe d’amitié Maroc-UE au Parlement européen pour assurer un meilleur échange d’information et de points de vue ;
    • Le Maroc se félicite de la tenue du 24 au 27 juin 2013 du 2ème round de négociations sur l’Accord de Libre Echange Complet et Approfondi et compte sur le soutien de Varsovie dans ce processus de négociations.
    • Le Maroc se félicité du soutien de la Pologne à l’Accord agricole entre le Maroc et l’UE.
    • Le Maroc se félicite, tout aussi, du vote du parlement européen de l’Accord de pêche et du vote favorable des eurodéputés.

    UmP

    • Le Maroc conçoit cette Union comme un espace de dialogue et de partenariat, en complément des acquis du Traité de Barcelone ;
    • Une Union capable de réduire les disparités entre la rive Nord et Sud, sans pour autant, oublier le voisinage de l’Est de l’Europe

    Union du Maghreb Arab

    • Le Maroc appelle les cinq Etats maghrébins à rompre avec l’immobilisme qui hypothèque l’avenir de l’Union maghrébine et mettre en place une action maghrébine conjointe susceptible de mettre à niveau ce regroupement ;
    • La relance de l’UMA constitue un gain aussi bien pour les pays du Maghreb que pour l’Europe (stabilité, sécurité, immigration clandestine, opportunités d’affaires) ;
    • La réactivation de l’UMA offrira de grandes opportunités pour une coopération mutuellement bénéfique avec le Groupe de Visegrad ;
    • Mettre en exergue la position traditionnelle du Maroc qui a toujours voulu que les voisinages orientales et du sud ne soient pas antagonistes mais plutôt complémentaires.

    Afrique :

    • Convaincu de son intérêt stratégique, le Maroc a érigé la coopération Sud-Sud, en tant qu’axe principal de sa politique extérieure et s’emploie, par divers moyens, à renforcer cette coopération aux niveaux régional et interrégional ;
    • Le Maroc a établi des relations de coopération avec les pays du Continent dans divers secteurs (le commerce, la pêche, le transport, l’agriculture, la formation et la santé) ;
    • La présence du Maroc dans le continent est manifeste à travers les investissements réalisés par les entreprises marocaines dans les domaines des infrastructures et des services (banques, télécoms, transport aérien, BTP, assurances…) ;
    • Le Maroc est le 2ème investisseur sur le continent après l’Afrique du Sud ;
    • Le Maroc a initié avec les pays d’Europe et d’Asie, d’un côté et d’Afrique de l’autre, une coopération tripartite et fait bénéficier ces pays de son expertise et savoir-faire dans divers domaines de développement financés par des donateurs étrangers;
    • Le Maroc peut devenir pour la Pologne une porte d’accès à l’Afrique. L’expérience marocaine en matière de coopération triangulaire est porteuse de réelles opportunités de partenariat mutuellement avantageuses ;
    • Le Maroc salue l’engagement de la Pologne pour le développement de l’Afrique sub-saharienne et son assistance humanitaire aux pays africains.

    Mali

    • Le Maroc est profondément préoccupé par la gravité de la crise malienne et rappelle sans cesse son attachement à l’intégrité territoriale, à l’unité nationale et à la stabilité politique du Mali ;
    • Le Maroc en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité n’a ménagé aucun effort pour aider ce pays africain à préserver son intégrité territoriale contre la menace terroriste et séparatiste. La résolution 2085 a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité sous la présidence marocaine ;
    • Sur le plan humanitaire, le Maroc a apporté son aide aux réfugiés maliens établis en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso et a envoyé une aide similaire au Mali ;
    • Le Maroc a contribué aux efforts de financement de la MISMA lors des conférences internationales des donateurs sur le Mali (Addis-Abeba et Bruxelles)
    • Mise en place d’un hôpital militaire mobile au nord du pays ;
    • Formation de 500 Imams maliens pour contrer l’intégrisme dans le pays ;
    • Le Maroc enregistre avec satisfaction, la conclusion, le 18 juin 2013, de l’Accord préliminaire aux élections présidentielles et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali et se félicité de la tenue d’élections présidentielles et législatives libres et transparentes.

    IV- Questions internationales d’intérêt commun

    Syrie:

    • Le Maroc n’a cessé d’œuvrer pour une solution du conflit syrien aussi bien à travers ses contacts bilatéraux qu’au sein des instances internationales (réunions du Groupe des amis du peuple syrien.) notamment au sein du Conseil de Sécurité, au Conseil des Droits de l’Homme et à la Ligue Arabe ;
    • Le Maroc reste préoccupé par l’évolution de la situation en Syrie et l’augmentation du nombre des victimes ;
    • Le Maroc souhaite que les efforts soient accentués pour parvenir à une solution politique garantissant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie dans le cadre d’une transition démocratique pacifique et encourage, à cet effet, la tenue de la Conférence de paix Genève 2.
    • Sur le plan humanitaire, le Maroc a envoyé des aides aux réfugiés syriens et a installé un hôpital militaire dans le camp de Zaatari, en Jordanie depuis le mois d’août 2012 que Sa Majesté a visité.

    Iran :

    • Le Maroc comme la Pologne a enregistré avec intérêt l’accord de principe relatif au programme nucléaire iranien signé à Genève le 24 novembre entre le Groupe 5 et la République Islamique d’Iran.
    • Le Maroc, qui est, tout comme la Pologne d’ailleurs, attaché aux engagements et conventions internationaux ayant trait à la non prolifération des armes nucléaires considère cet accord comme un début constructif
    • Le Maroc plaide pour une zone exempte des armes de destruction massive au Proche-Orient, en tant qu’un des facteurs déterminants de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région.

    Proche Orient 

    • Le Maroc est profondément préoccupé par l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations de paix, conséquence de la politique expansionniste du gouvernement israélien, ce qui entrave tous les efforts visant à relancer le processus de paix ;
    • Il ne cesse d’appeler la communauté Internationale de faire pression sur Israël afin de cesser ses violations des droits de l’Homme et l’extension de ses colonies à Al Qods Acharif ;
    • Réitère son attachement à l`instauration d’une paix globale et juste qui permettra au peuple Palestinien d’exercer son droit légitime à un Etat indépendant avec Al-Qods Acharif comme capitale.

    Dialogue des civilisations

    • L’intérêt qu’accorde le Maroc au dialogue entre les civilisations s’est affirmé au regard d’une conjoncture marquée par la montée en puissance des manifestations d’intolérance, de xénophobie, d’antisémitisme et de discrimination ;
    • Le Maroc est convaincu que la préservation de la paix et de la sécurité mondiales est tributaire de la compréhension et de la cohabitation entre les religions et les cultures ;
    • Le Maroc a depuis toujours été une société multiculturelle et une terre d’accueil ouverte aux autres civilisations, cultures et religions comme peut l’attester la cohabitation pacifique séculaire (14 siècles) entre les marocains de confessions musulmane et juive ;
    • Le Maroc adopte une stratégie nationale de promotion de la diversité culturelle. Elle est consacrée par la nouvelle constitution qui prône la promotion de toutes les cultures et langues nationales ;
    • L’engagement inlassable du Maroc en faveur du rapprochement entre les différentes cultures et religions s’est manifesté par une implication dynamique au sein des instances internationales (Organisation des Nations Unies, Organisation de la Conférence Islamique, Ligue des Etats Arabes) ;
    • Le Maroc a été parmi les premiers pays rejoindre « L’Alliance des Civilisations » créée en 2004. Le Maroc est membre actif du Groupe des amis de cette alliance ;
    • L’élection du Maroc à la présidence du Conseil d’Administration de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures est une reconnaissance aux messages de paix et de tolérance qu’il a toujours véhiculé ;
    • Le Maroc a initié des relations très étroites avec le Saint Siége (Vatican), pour discuter sur la gestion pacifique des différends (le statut de la ville sainte de Jérusalem et le conflit israélo palestinien), ainsi que la nécessité de rapprocher les religions monothéistes (la visite de Sa Majesté le Roi Hassan II au Vatican en 1980, et du Pape Jean Paul II, au Maroc, en 1985).
    • Sikorski headed the students’ strike committee during the unrest in Bydgoszcz in March 1981. He was granted political asylum in Great Britain in 1982-89.
    • He was a war correspondent in Afghanistan and Angola in 1986-89. He won the World Press Photo award in 1987 for a photograph taken in Afghanistan.
    • As Deputy Minister of National Defence in 1992, Radosław Sikorski initiated Poland’s NATO accession campaign. In 1998-2001 he served as Deputy Minister of Foreign Affairs and Honorary Chairman of the Foundation for Assistance to Poles in the East.
    • From 2002 to 2005, he was resident fellow at the American Enterprise Institute in Washington, D.C. and executive director of the New Atlantic Initiative. He was editor of the analytical publication European Outlook and organized international conferences on topics such as UN reform and the 25th anniversary of the Solidarity movement. He appeared before the U.S. House of Representatives’ Committee on Foreign Affairs as an expert on Atlantic issues. In 2012 he was named one of the Top 100 Global Thinkers by the Foreign Policy magazine „for telling the truth, even when it’s not diplomatic”.
    • Radosław Sikorski was elected senator for Bydgoszcz in 2005 and served as Minister of National Defence in 2005-2007. In 2007, he was elected to the Lower House of the Polish Parliament (the Sejm) from the Civic Platform list.
    • He was sworn in as Minister of Foreign Affairs of the Republic of Poland on 16 November 2007.
    • He has been Chairman of the Committee on European Affairs since 1st January 2010.
    • He was elected Vice-Chairman of the Civic Platform in October 2010.
    • Sikorski is the author of several books, including Dust of the Saints, The Polish House: An Intimate History of Poland, and Strefa Zdekomunizowana [The Decommunized Zone].

    Awards:

    • Odznaka Zasłużony Działacz Kultury (Polish award for the promotion of culture);
    • Wiktor 2006 award for ‘most popular politician’;
    • Lithuanian ‘Millenium Star’ medal, 2008;
    • Ukrainian Order of Merit, first class (No. 407), 2009;
    • Maltese National Order of Merit, grade of ‘Companion’, 2009;
    • Gold Badge of the Union of Poles in Lithuania, 2010;
    • Royal Order of the Polar Star of Sweden, 2011;
    • On 16 November 2012, celebrated in Poland as Foreign Service Day, Minister Radosław Sikorski received the rank of the Grand Officer of the National Order of the Legion of Honour, awarded by the President of the French Republic;
    • Awarded the Belgian Grand Officer’s Cross of the Order of the Crown on 4 September 2013;
    • On 22 October 2013, he was awarded the Presidential Order of Excellence by Georgia’s President Mikheil Saakashvili.

    Radosław Sikorski is married to the American journalist and writer Anne Applebaum, who received the 2004 Pulitzer Prize for her book Gulag. They have two sons, Alexander and Tadeusz.

    #Maroc #Pologne #Sahara_Occidental

  • Relations bilatérales Maroc-Suisse

    Relations bilatérales Maroc-Suisse

    Tags : Maroc, Suisse, coopération, Sahara Occidental,

    Relations politiques :

    -La 1ère session des consultations politiques a eu lieu le 04 novembre 2009, à Rabat entre M. Michael AMBUHL alors, Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et Mme Latifa Akharbach, ex-Secrétaire d’État auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

    -La deuxième session a eu lieu, le 8 juin 2011, à Berne entre Mme Latifa AKHARBACH et son homologue, M. Peter MAURER, aujourd’hui Président du CICR.

    -La troisième session a eu lieu, le 9 janvier 2013, à Rabat entre l’ex Ministre-Délégué, M. Youssef Amrani et le Secrétaire d’État suisse aux Affaires étrangères M. Yves Rossier.

    Reformes démocratique au Maroc:

    Le porte parole du Département fédéral des Affaires étrangères avait déclaré que la Suisse « salue les reformes constitutionnelles annoncées par SM le Roi dans la mesure où elles prennent en compte certaines aspirations du peuple marocain en matière de démocratie et de libertés. »

    La question du Sahara :

    -La question du Sahara suscite un intérêt croissant dans l’opinion publique suisse du fait de l’activisme de plus en plus insistant du Polisario. La position des officiels suisses par rapport à cette question reste mesurée et fondée sur l’appui aux efforts de l’ONU, pour une solution conforme à la légalité internationale.

    -La Suisse contribue à l’aide humanitaire internationale dans les camps de Tindouf par le biais de certaines ONG

    -Au niveau des Nations Unies, la Suisse avait voté en 2006 en faveur du projet de résolution présenté par l’Algérie à la 4ème Commission de l’ONU et a reconduit son vote à la plénière de l’Assemblée Générale.

    -L’Ambassadeur de Suisse à Rabat, M. Bertrand LOUIS, a visité la MINURSO et le Bureau du HCR à Laâyoune en juin 2010 et a rencontré l’ex Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINURSO, Hany Abdelaziz, qui était également de nationalité suisse.
    Motion du parti socialiste suisse sur la distinction des produits originaires du Maroc et ceux des provinces du sud.

    -La Vice-présidente du parti socialiste suisse a introduit une motion au Parlement demandant au gouvernement de distinguer clairement entre les produits marocains et ceux en provenance des provinces du Sud : «Obligation de déclarer les marchandises provenant des territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc ».

    -Cette initiative est fondée sur la mobilisation d’un groupement de consommateurs exigeant la traçabilité des produits et la précision de l’origine du produit (tomates melons,….) dans l’étiquetage.

    -Le Conseil fédéral a émis un avis qu’il a rendu public et dans lequel :

    -Il adhère au principe de distinguer deux origines des produits provenant du Maroc, faisant prévaloir le fait que le « Sahara est, conformément aux résolutions des Nations Unies, considéré comme un territoire non autonome. ».

    -Il distingue l’étape de déclaration de l’origine à la douane et celle de l’étiquetage destiné à informer le consommateur.

    -Toutefois, il rejette le projet de motion du fait que l’étiquetage de tous les produits entraînerait une charge administrative supplémentaire considérable et disproportionnée.

    -Même si la motion a des chances d’être rejetée, il n’en demeure pas moins que l’avis de l’exécutif suisse porte un sérieux préjudice aux intérêts du Maroc et risque d’être invoqué par d’autres pays qui souhaiteraient établir une séparation entre les produits originaires du Maroc et les autres de ses provinces du sud.

    Principales visites récentes :

    -Visite au Maroc du Conseiller fédéral Chef du Département fédéral des Affaires étrangères suisse M. Didier Burkhalter, en septembre 2013.

    -Visite au Maroc (le 9 janvier 2013) du Secrétaire d’État suisse aux Affaires étrangères M. Yves Rossier.

    -Visite M. Filippo Lombardi, Président du Conseil des Etats Suisse, en novembre 2013

    -Visite officielle en Suisse (en juin 2010) du Président de la Chambre des Représentants, Monsieur Abdelwahad RADI, sur invitation de la Présidente du Conseil Nationale de Suisse, Madame Pascale BRUDER WYSS ;

    -Participation de Premier Ministre, Monsieur Abbas EL FASSI, (en octobre 2010) aux travaux de treizième Sommet de la Francophonie à Montreux ;

    -Visite au Maroc, en novembre 2009, du Secrétaire d’État suisse aux Affaires étrangères M. Michael Ambühl ;

    -Visite de travail au Maroc (en mars 2011) de Secrétaire d’État suisse à l’Économie, M. Jean-Daniel GERBER. Visite ayant pour objectifs (le soutien à l’industrie pharmaceutique suisse au Maroc et la révision des termes de l’accord de libre échange avec les pays de l’AELE).

    -Visite à Berne (en juin 2011) de la Secrétaire d’Etat auprès de Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa AKHARBACH, pour la tenue de la deuxième session des consultations politiques Maroc-Suisse.

    -Visite au Maroc (en novembre 2011) d’une délégation suisse composée du Chef de la Division Afrique et Moyen-Orient, l’Ambassadeur Marcel Stutz, et du Coordinateur régional adjoint pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord au Département fédéral des Affaires étrangères Monsieur Pascal Bornoz.

    -Sur invitation du Ministre de l’Intérieur, le Conseiller d’Etat en charge du Département de la Sécurité et de l’Economie du Canton de Genève, M. Pierre Maudet, se rendra au Maroc, du 19 au 22 juin 2014.

    Relations parlementaires :

    Cette coopération est marquée par l’échange de visites des parlementaires :

    LePrésident du Conseil des Etats Suisse M. Filippo Lombardi s’est rendu au Maroc en novembre 2013
    L’ex Président de la Chambre des Représentants M. Abdelwahad RADI, a effectué une visite de travail à Berne du 13 au 16 juin 2010, sur invitation de la Présidente du Conseil nationale suisse, Madame Pascale BRUDERER WYSS. Il a été reçu par la Présidente de la Confédération helvétique, Mme Doris LEUTHARD, et a eu des entretiens avec des responsables du Ministère helvétique des Affaires Etrangères axés notamment sur les moyens à même de renforcer la coopération bilatérale.

    Création de groupe d’amitié parlementaire Suisse-Maroc en 2010, présidé par Mme Christine Egerszegi-OBRIST.

    Autres :

    Une famille suisse de 5 personnes avait été expulsée en décembre 2009 du Maroc (Oujda) pour des raisons de prosélytisme. L’Ambassade de Suisse à Rabat avait adressé une note au Ministère par laquelle elle fait part notamment de «son extrême préoccupation concernant la célérité avec laquelle cette expulsion a eu lieu, empêchant tout recours à un avocat ».

    Relations économiques :

    -La Suisse est parmi les plus grands pays investisseurs au Maroc (5ème en 2010). Selon les chiffres de la Banque nationale suisse, le Maroc est la 2ème et 5ème destination des investissements directs suisses respectivement en Afrique du Nord, après l’Égypte, et en Afrique.

    -Les entreprises suisses établies au Maroc sont principalement actives dans les secteurs du ciment, de l’agro-alimentaire et de l’agro-industrie, de l’industrie pharmaceutique et chimique, de l’énergie électrique, du textile et des assurances. Les entreprises suisses emploient environ 5000 personnes au Maroc.

    -Le Maroc est le quatrième partenaire commercial de la Suisse en Afrique du Nord (après l’Egypte, l’Algérie, la Libye) et le cinquième du continent africain. En 2011, les échanges commerciaux se sont élevés à plus de 4 milliards de dirhams.

    -En 2011, les importations du Maroc en provenance de la Suisse ont atteint 2489,9 millions dhs et les exportations marocaines ont été de l’ordre de 2023,2 millions dhs.

    Tableau des échanges commerciaux

    Valeur en millions de DH201120122013
    EXPORTATIONS2 028,21 864,91404
    IMPORTATIONS2 489,91 994,51250


    -La Suisse occupe le 11ème rang parmi les pays clients du Maroc et le 25ème rang parmi les pays fournisseurs du Maroc.

    -Les principaux produits importés sont les produits chimiques, les machines, et les montres, tandis que les produits exportés sont essentiellement les produits agricoles, les métaux précieux, le textile et les bijoux.

    -80% des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Association européenne de libre-échange (AELE : Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse) se font avec la Suisse.

    -Lors des consultations politiques, il a été convenu d’explorer la niche des produits du terroir en Suisse. Le Maroc a alors participé à la 4ème édition du concours suisse des produits du Terroir les 1er et 2 octobre 2011 et au Salon suisse des Goûts et Terroir du 28 octobre au 1er novembre 2011.

    La Suisse et le Maroc ont conclu les trois principaux accords économiques suivants :

    -Accord du 17 décembre 1985 concernant la promotion et la protection réciproques des investissements (entré en vigueur le 12 avril 1991);

    -Convention du 31 mars 1993 en vue d’éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu (entrée en vigueur le 1er janvier 1995)

    -Accord de libre-échange du 19 juin 1997 entre les États de l’AELE et le Royaume de Maroc (entré en vigueur le 1er décembre 1999).

    Coopération douanière

    Les administrations des douanes marocaine et suisse ont signé, en octobre 2012, un accord de coopération douanière. L’objet de cet accord est l’élargissement du champ de coopération à d’autres domaines d’intérêt commun. Cet accord porte sur plusieurs volets de coopération douanière bilatérale : la facilitation du commerce entre les deux pays, l’assistance technique, notamment dans le domaine de la formation douanière, et l’intégration d’autres domaines d’activité susceptibles d’être identifiés par les représentants des deux parties lors de leurs échanges.

    Aide au développement :

    -A l’occasion de la visite au Maroc du Ministre des Affaires étrangères Didier Burkhalter, en septembre 2013, le Maroc et la Suisse ont signé l’Accord de Coopération technique, financière et l’aide humanitaire.

    -L’Aide humanitaire de la Confédération au Maroc réalise des projets de coopération depuis 2008.

    -Le montant global de l’engagement de Coopération bilatérale au développement est de 6.5 millions CHF en 2013.

    -La suisse est également engagée dans un nouveau programme d’aide au développement dédié à l’Afrique du Nord pour la période 2011-2016.

    -Le programme de la Suisse au Maroc (état en janvier 2012) touche les axes suivants:
    – Transition vers la démocratie et droits humains;
    – Développement économique et emplois;
    – Migration et protection.

    -Un cadre de coopération Maroco-Suisse en matière de protection civile, établi en 2007, a permis la réalisation de plusieurs actions au profit de la Protection Civile marocaine, à savoir :

    – Le financement de la construction d’un chenil à l’Ecole de la Protection Civile ;

    – La formation en matière de maître-chien ;

    – 81 actions de formations réalisées depuis 2008 pour 833 bénéficiaires ;

    – L’organisation d’exercices au Maroc ;

    – La création et formation de secouristes volontaires de proximité à Fès.

    Volet consulaire :

    -Le nombre de Marocains résidants en Suisse inscrits, à la date du 31 mai 2011, auprès du Service Consulaire près l’Ambassade du Maroc à Berne a atteint 7406 personnes (dont 4207 femmes et 3199 hommes)

    -La Suisse a exprimé sa volonté de nouer une coopération avec le Maroc dans le domaine de la migration sur une base bilatérale. Elle a présenté au Maroc un projet d’accord de réadmission de personnes en situation irrégulière en Suisse, en février 2002.

    -Une réunion de haut niveau sur la question de la migration s’est tenue à Rabat le 26 juin 2013 et un plan d’action a été retenu pour faire avancer les questions en suspens de ce dossier.

    -Des consultations consulaires maroco-suisses se sont tenues à Berne le 19 octobre 2009. Les deux parties ont convenu de ce qui suit :

    -Conclure un accord pour la facilitation des visas ;

    -Prévoir des mesures de réinsertion socioprofessionnelle en vue d’une collaboration en matière de réadmission ;

    -Mettre à la disposition du Maroc d’un appui technique pour la mise à niveau du cadre juridique et institutionnel des réfugiés ;

    -Renforcer les moyens de coopération existant entre les autorités suisses et l’Organisation Internationale de Migration en vue du retour des migrants illégaux subsahariens se trouvant au Maroc dans leur pays d’origine.

    Coopération culturelle :

    -La Suisse a offert au Maroc dix bourses au titre de l’année académique 2011-2012.

    -En 2011, le Maroc a participé aux manifestations culturelles suivantes :

    -La 6ème édition du Festival du Film Oriental de Genève, du 11 au 17 avril 2011, avec trois Films marocains ;

    -Le Salon International du Livre et de la Presse (PALEXPO), tenu à Genève, du 29 avril au 3 mai 2011;

    -Comme hôte d’honneur à la 4ème édition du Concours suisse des Produits de Terroir, qui s’est tenu le 1er et 2 octobre 2011 à Délémont-Coutemelon en Suisse.

    -Le Maroc a été l’invité d’honneur du « Salon International du Livre et de la Presse », à Genève, du 25 au 29 avril 2012.

    -Coopération dans le domaine des Droits de l’Homme
    -Le Maroc a été co-auteur, avec la Suisse, de la 1ère résolution sur le projet de la Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’Homme (DNUEFDH) en 2007, adoptée par le CDH le 23 mars 2011, et par l’Assemblée Générale le 19 décembre 2011.

    -Visite au Maroc de l’Ambassadeur Paul Koller, en charge de la politique des Droits de l’homme au Département fédéral des affaires étrangères, les 20 et 21 mars 2013. Cette visite avait pour objectif d’examiner les voies et moyens de développer une coopération bilatérale en matière des droits de l’homme.

    Coopération tripartite :

    -Sur demande de l’Ambassade suisse à Rabat, une mission composée de cadres et producteurs agricoles tchadiens (7 personnes) reçue à l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole (ORMVA) de Tafilalet, pendant le mois de mai 2012.

    Cadre Juridique

    -L’Accord de Coopération technique, financière et l’aide humanitaire est signé en signature 2014.

    -Projet d’Accord en cours de négociations

    -Projet d’Accord de coopération entre le Ministère de la Justice et des Libertés et le Département fédéral de Justice et de Police

    -Projet de protocole sur l’établissement de consultations entre les ministères des affaires étrangères des deux pays
    -Projet d’Accord de réadmission

    -Projet de protocole d’Entente pour la réalisation d’étude méso-économique

    -Projet d’accord maritime.

    #Maroc #Suisse #Sahara_Occidental

  • Maroc-Espagne: Relations consulaires et sociales

    Maroc-Espagne: Relations consulaires et sociales

    Tags : Espagne, Maroc, sécurité sociale, marocains résident en Espagne, mineurs non accompagnés, crise économique,

    I- Données statistiques

    1) Statistiques globales

    888937 ressortissants marocains résidaient en Espagne au 30 juin 2013 selon le Ministère espagnol du Travail et de la Sécurité Sociale ;

    792489 personnes sont effectivement immatriculées dans l’application consulaire du MAEC à la date du 29 janvier 2014.

    2) Statistiques par poste consulaire :

    Poste consulaireNombre d’immatriculés
    Algésiras48673
    Almeria69087
    Barcelone191041
    Bilbao50886
    Gerona9371
    Las Palmas27433
    Madrid127415
    Mallorca17587
    Séville39212
    Tarragona74961
    Valence136823
    Total792489

    *Source : Application consulaire du MAEC à la date du 29 janvier 2014 ;

    II – Principaux problèmes des Marocains résidant en Espagne

    1) Cas des mineurs non accompagnés :

    Selon un rapport sur la migration en méditerranée, réalisé par le CARIM, les statistiques espagnoles indiquent que le nombre de mineurs marocains qui résident d’une manière illégale en Espagne a connu une augmentation importante au cours des dix dernières années.

    Le Maroc a signé le 6 mars 2007, avec l’Espagne, un Accord de coopération dans le domaine de la prévention de l’immigration illégale des mineurs non accompagnés, leur protection et leur retour concerté. Cet accord remplace le mémorandum du 23 décembre 2003. Il a été ratifié par l’Espagne et vient d’être ratifié par le Maroc.

    L’Accord prévoit des mesures de prévention, d’assistance et de protection et se fixe comme objectif de favoriser le retour concerté, sur la base de la préservation de l’intérêt supérieur de l’enfant, à travers la mise en place d’un dispositif d’accueil et de réinsertion, l’institution d’un comité de suivi et le financement par l’Espagne d’actions de protection et de retour volontaire concerté, ainsi qu’un cofinancement d’actions de prévention.

    Les principales difficultés qui entravent l’application de cet Accord sont :

    – La difficulté rencontrée en matière d’identification des enfants ;

    – Le refus des enfants d’être rapatriés ;

    – La non collaboration des parents qui ont pu être localisés ;

    – La complexité de la procédure d’application.

    En conclusion, si aucun progrès n’a pu être enregistré à court terme en matière de rapatriement des mineurs, le Maroc et l’Espagne ont pu tout de même engager une coopération fructueuse dans le domaine de la prévention qui semble être le seul champ d’action pouvant donner des résultats positifs à moyen et à long terme. Dans ce cadre, des projets visant la construction de 4 centres de réinsertion des mineurs d’âge ont été lancés dont 02 sont menés avec la Communauté de Madrid (à Tanger et à Marrakech) et 02 avec le Gouvernement central (à Nador et à Beni Mellal). Un cinquième centre est en cours de réalisation avec la contribution du Gouvernement de Catalogne, en coopération avec l’Entraide Nationale.

    2) Poursuite et incarcération des délinquants marocains :

    25 % des étrangers incarcérés en Espagne sont d’origine marocaine (4719 personnes en 2012). Le trafic des stupéfiants, le vol et l’immigration clandestine constituent 73 % des délits commis par les détenus de nationalité marocaine.

    3) Problématique du renouvellement des cartes de séjour

    Si, auparavant, la seule inscription dans les bureaux de travail donnait le droit au renouvellement des cartes de séjour, actuellement les autorités espagnoles posent des difficultés énormes pour le renouvellement des autorisations temporaires de séjour, exigeant un contrat de travail en vigueur. Autrement dit, pour pouvoir renouveler sa carte de séjour, avec autorisation de travailler en Espagne, toute personne étrangère doit justifier d’un contrat de travail en vigueur et avoir payé ses cotisations à la Caisse de sécurité sociale.

    4) Impact de la crise économique sur les MRE

    La conjoncture économique très difficile que traverse l’Espagne qui connaît l’un des taux de chômage les plus élevés en Europe (plus de 26 %) affecte directement les communautés étrangères résidant en Espagne.

    Selon l’institut national espagnol (INE), le taux de chômage au sein de la communauté marocaine résidant en Espagne s’élève à 31%. Il touche plus de 80 000 personnes actives sur un total de 270 000 travailleurs réguliers.

    III -Coopération judiciaire

    La coopération judicaire entre les autorités marocaines et espagnoles sont très développées, eu égard aux relations humaines intenses entre les deux pays.

    Au cours de l’année 2013, deux dossiers ont revêtu une importance particulière :

    L’extradition du dénommé Daniel Galvan au Maroc pour purger le reste de la peine à laquelle il a été condamné, suite à l’annulation de la grâce royale en sa faveur. Les autorités espagnoles semblent opter pour une incarcération de l’intéressé en Espagne.

    La requête adressée par les autorités marocaines à leurs homologues espagnoles pour revoir la peine infligée au dénommé Haddou Chahid, incarcéré en Espagne pour enlèvement international de mineurs malgré sa collaboration dans la restitution de ses enfants à leur mère.

    IV- Dialogue sur la migration

    Un groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol, présidée pour la partie marocaine par le Ministre de l’Intérieur, tient des sessions régulières et se réunit également en sous-comités thématiques. La quinzième session devait se tenir en octobre dernier mais a été reportée en raison des nouveaux développements relatifs à la scène migratoire marocaine.

    #Maroc #Espagne #Communauté_marocaine_Espagne