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  • Sahara Occidental : Blinken rencontre Staffan de Mistura

    Sahara Occidental : Blinken rencontre Staffan de Mistura

    Sahara Occidental : Blinken rencontre Staffan de Mistura – Maroc, Algérie, Mauritanie, Front Polisario, ONU, processus de paix,

    Washington.- Le Secrétaire d’État américain Anthony Blinken a rencontré jeudi l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara Occidental, Staffan de Mistura.

    L’information a été rapportée par Blinken dans son compte twitter. « Une réunion intéressante avec l’envoyé personnel de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, pour discuter de notre soutien au processus politique mené par l’ONU pour le Sahara occidental, en vue de trouver une résolution durable et digne du conflit », a-t-il écrit dans un twit publié jeudi.

    Pour rappel, dans le but de relancer le processus de paix onusien, de Mistura vient d’effectuer une tournée en Afrique du Nord oú il s’est entretenu avec des responsables du Maroc, de l’Algérie, du Front Polisario et de la Mauritanie.

    #SaharaOccidental #FrontPolisario #Maroc #ONU #Anthony_Blinken #Staffan_de_Mistura

  • Maroc. L’amère vérité historique

    Maroc. L’amère vérité historique

    Maroc. L’amère vérité historique – Makhzen, Algérie, Israël, normalisation,

    « A bas la normalisation» est le hashtag qui a occupé la première place durant de nombreuses journées sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter, dans le cadre de la campagne populaire de rejet, lancée par des juristes marocains, à l’occasion du premier anniversaire de la signature de l’accord de normalisation entre le régime du makhzen et l’entité sioniste.

    Malgré le black-out médiatique et les restrictions sécuritaires imposées par le régime du makhzen au peuple marocain, les hommes libres marocains ont rejeté la politique du fait accompli suivie par le régime monarchique, considérant le sionisme comme un mal, source de désordre et de destruction là où il s’installe, et fermement convaincus que la normalisation avec des tueurs d’enfants était une trahison envers tous les peuples libres de par le monde. Le régime du Makhzen n’accorde aucune attention à son peuple, bien plus, il se complait dans son aplaventrisme et continue de céder le sort du Maroc à des mains tachées du sang d’innocents et d’une entité qui usurpe les territoires des autres et viole l’honneur des peuples.

    L’«émir des croyants» n’a pas dévié de la politique suivie par ses ancêtres, qui avaient trahi leur peuple, se sont alliés au colonialisme et cédé des îles et des villes en offrande à l’Espagne et au Portugal.

    Ainsi, l’histoire nous enseigne qu’en 1415, le roi du Portugal avait mené la bataille de la «conquête de Ceuta», lorsque ses forces ont pris, de nuit, la ville sans qu’il y ait eu à signaler la moindre résistance pendant que d’autres relèvent qu’il n’y a eu à déplorer guère plus de huit victimes dans les rangs portugais. Pour ce qui est de Melilla, elle a été prise en douceur et sans aucune violence par les Espagnols, en 1497.

    Outre Ceuta et Melilla, de nombreuses îles marocaines sont encore occupées par l’Espagne, ce qu’ignorent de nombreux Arabes et même des Marocains euxmêmes. Ces îles sont situées juste au large du Maroc, à quelques kilomètres de la ville marocaine de Ras El-Ma. Les îles Canaries sont un archipel de sept îles comptant une population de 2 millions d’habitants, situé à 100 km à l’ouest du Maroc, sur sa côte atlantique et à plus de 1000 kilomètres de son occupant l’Espagne !

    Après le rappel de ces quelques faits historiques que nul ne saurait nier ou ignorer, au lieu que le régime du «Prince des croyants» œuvre à la récupération de ses territoires et de ses droits, il ne trouve d’autre alternative que d’occuper le territoire des autres et la falsification des faits historiques à son avantage.

    Pas plus tard qu’hier, à l’accession de notre pays à l’indépendance, Hassan II avait manifesté des prétentions sur des territoires algériens arrosées du sang d’Algériens et qui avaient été défendus par des Algériens, croyant que par le recours à son arsenal militaire il pouvait tirer profit de la situation difficile dans laquelle se trouvait le jeune Etat algérien, laissé exsangue par l’occupation coloniale.

    Deux années plus tôt, précisément à l’annonce de l’accession à l’indépendance de la Mauritanie, le 28 novembre 1960, Mohammed V avait refusé de reconnaître l’indépendance de la Mauritanie qu’il considérait comme un territoire marocain et s’était empressé de contacter plusieurs pays, d’effectuer de nombreuses visites, de parcourir la planète de long en large pour s’assurer le soutien, l’amitié et l’appui des Etats dans le but d’annexer la Mauritanie à son royaume. Ceci, en dépit de la reconnaissance par la majorité des pays et des organisations internationales de l’indépendance de la Mauritanie, à l’exception de la Ligue arabe qui n’a accepté l’adhésion de la Mauritanie qu’à compter de 1973 !

    Aujourd’hui, le «petit-fils» n’a pas retenu la leçon et n’a pas tiré les leçons de l’histoire, ni des luttes des peuples épris de liberté et d’indépendance.

    Ainsi, le grand-père, le père et le fils ont hérité de pratiques les empruntant au banditisme et à l’art de spolier les droits des autres, et il n’est guère surprenant ni nouveau aujourd’hui de voir le petit-fils «Mohammed VI» suivre la politique des «bons ancêtres» qui ont volontairement et de bon cœur cédé la moitié de leurs terres, délaissé la moitié restante sans la protéger ni la défendre, et manifester toute honte bue et sans vergogne des velléités agressives à l’encontre de leur voisin du Sud, en plus de l’appauvrissement de leur peuple et de la normalisation avec l’entité sioniste, ennemie de la foi, des pays et de l’humanité.

    El Djeïch n°702, janvier 2022

  • Politique étrangère: 2021, l’année de tous les défis

    Politique étrangère: 2021, l’année de tous les défis – Algérie, diplomatie, Maroc, France, Macron, Libye, Tunisie, Sahara Occidental, Mauritanie, Niger, Mali, Sahel

    Est-il possible de rattraper de longues années d’absence sur la scène politique internationale ? C’est la problématique posée et à laquelle l’appareil diplomatique va s’atteler résolument et avec détermination dans plusieurs directions, africaine, arabe et internationale.

    On aura relevé cette « résurrection » depuis les sommets de Berlin I et II sur la crise libyenne à laquelle l’Algérie accorde une grande importance. « Une ligne rouge », déclarera le Président Abdelmadjid Tebboune aux médias. Pour autant, les escales sont nombreuses, aussi sensibles les unes que les autres, où il faudra défendre la doctrine algérienne en politique étrangère, faire entendre sa voix, défendre ses positions dans l’esprit du vivre-ensemble, de paix, de règlement des différends par les moyens pacifiques des crises et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États. Libye, Mali et le Sahel, Sahara Occidental, Palestine sont les dossiers lourds dans lesquels va s’investir la diplomatie algérienne.

    France : la gaffe de Macron
    La nomination de Ramtane Lamamra à la tête du ministère des Affaires étrangères, à la suite de Sabri Boukadoum, en juillet 2021, a pour objectif de donner plus de visibilité sur les positions de l’Algérie. De fait, il sera très vite confronté à deux crises d’importance. Tout d’abord avec la France, suite aux propos du Président Emmanuel Macron niant l’existence de la Nation algérienne avec l’invasion coloniale française de 1830 et la mise en avant d’une « rente mémorielle » dont se nourrit le régime algérien.

    Une série de mesures, en représailles, sera prise dont le rappel de l’ambassadeur, l’interdiction du survol des avions militaires français de l’espace aérien notamment. Des mesures qui surprendront les autorités françaises habituées au profil bas des régimes précédents. La réduction de 50% de la délivrance des visas aux Algériens, la volonté d’expulser 13 000 sans-papiers algériens dépasseront les classiques querelles entre les deux capitales. Il n’empêche que c’est dans ce contexte que Ramtane Lamamra fera le déplacement à Paris dans le cadre de la tenue de la Conférence internationale sur la Libye, le 21 novembre dernier.

    Emmanuel Macron ne revient pas sur ces déclarations mais charge son ministre des Affaires étrangères et de l’Europe Jean-Yves Le Drian de procéder à un rétropédalage à partir de Bruxelles, d’abord, où il déclare que son pays respecte « la souveraineté » de l’Algérie. Suivra une visite à Alger, mercredi 8 décembre, en vue d’« apaiser » une relation fortement en crise.

    Outre son collègue des AE, il sera reçu à El Mouradia, par le Président Abdelmadjid Tebboune. En parallèle, Macron multiplie les gestes de réconciliation.

    Maroc, le torchon brûle
    On retiendra que l’année 2021 sera fortement impactée par la brusque mais prévisible tension avec le Maroc. Résultat : rupture de toutes les relations dont celles diplomatiques, annoncée le 24 août dernier par Ramtane Lamamra au cours d’une conférence de presse. Les raisons à la base de cette grave crise tiennent des hostilités permanentes marocaines au soutien du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie), Rachad et les autres opposants.

    Outre le maintien de la fermeture des frontières déjà actée depuis de nombreuses années, l’interdiction de survol des avions civils et militaires marocains de l’espace aérien de l’Algérie. Plus encore, il s’ensuivra le non-renouvellement du contrat d’acheminement du gaz naturel vers l’Espagne par le gazoduc sur le territoire marocain. Un autre événement donnera une tournure plus dangereuse à la crise suite à l’assassinat, début novembre 2021, de trois chauffeurs algériens en route pour la Mauritanie.

    L’hostilité du Makhzen est maintenant ouverte depuis la « normalisation » avec l’État sioniste d’Israël qui sera suivie, une année plus tard, par des visites des officiels de l’État usurpateur. C’est l’escalade. Le Rubicon est franchi avec la déclaration du ministre de la Défense israélien menaçant, qui plus est du territoire marocain, l’Algérie.
    Par ailleurs, le Makhzen ne s’arrête pas là puisqu’il se fera l’avocat de l’entrée de l’État d’Israël à l’Union africaine (UA). L’Algérie va s’y opposer de toutes ses forces. Ramtane Lamamra se charge de sensibiliser ses homologues africains sur les dangers de l’initiative marocaine.

    Crises en Libye et au Mali
    Compte tenu du contexte historique et géographique, l’Algérie s’est largement impliquée dans la crise libyenne en encourageant les factions libyennes à se rencontrer à Alger et les incitant à trouver une solution politique au conflit qui les oppose. Dernières initiatives en date, il y a d’abord la réunion des sept États du voisinage de la Libye le 8 septembre 2021, suivie, le 1er novembre dernier, de celle de concertation ministérielle afin de sortir une feuille de route pour des élections générales le 24 de ce mois de décembre. Visiblement, la réconciliation n’est pas encore au rendez-vous.

    Au Mali, la diplomatie algérienne est très active et en contact permanent avec le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. 30 juin 2021, sous la conduite de l’ambassadeur algérien à Bamako, a été tenue la 43e session du CSA (Comité de suivi de l’Accord d’Alger) pour l’actualisation de la feuille de route issue du processus de l’accord.

    Égypte, Tunisie, Mauritanie, Niger
    Les quatre pays sont, directement ou indirectement, impliqués dans la crise du Sahel. Au centre des préoccupations, la lutte contre le terrorisme, le trafic transfrontalier de drogue et d’armes. Il s’agit de mettre en place des mécanismes pour promouvoir la sécurité collective. 31 juillet, Lamamra entreprend une visite de travail au Caire où il sera reçu par le Président égyptien. Cette visite intervient après la « normalisation » entre le Makhzen et l’État sioniste d’Israël et les tentatives de ce dernier de s’introduire dans l’Union africaine. Les discussions ont aussi porté sur les opportunités de coopération économique. C’est d’ailleurs l’objectif d’intenses échanges avec la Tunisie.
    Dernière visite en date, celle du Président Tebboune, le 16 décembre dernier, suivie de la signature de 27 accords touchant plusieurs domaines. Cette visite a été, rappelons-le, précédée par celle du Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.

    En Mauritanie, où il sera reçu par le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghezouani, Ramtane Lamamra effectuera une visite de travail de deux jours, les 7 et 8 septembre. A l’ordre du jour : situation au Maghreb et monde arabe ; les défis dans la région sahélo-saharienne en prévision du Sommet arabe d’Alger.
    Auparavant, le chef de la diplomatie algérienne a présidé le 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, à Oran. Devant les ministres des AE africains réunis, il les a invités à parler d’une seule voix au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Diplomatie économique
    En fin, il y a lieu de retenir cette date du 26 février où Sabri Boukadoum, prédécesseur de Lamamra, a eu à présider une rencontre qui a décidé d’une série de mesures portant sur « la création d’un réseau interactif pour les chargés d’affaires économiques et commerciales auprès de nos missions diplomatiques et consulaires à travers le monde, l’ouverture d’un bureau d’information au niveau du ministère des Affaires étrangères pour l’accueil des opérateurs et exportateurs algériens et le renforcement de la Direction de promotion et de soutien des échanges économiques, en tant que structure centrale et axiale de la diplomatie économique ».
    Brahim Taouchichet

    Le Soir d’Algérie, 30/12/2021

    #Algérie #Diplomatie #Maroc #Tunsie #Libye #Mali #Sahel #Mauritanie #Niger

  • Route Tindouf-Zouerate : Un projet d’envergure

    Route Tindouf-Zouerate : Un projet d’envergure – Algérie, Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani,

    Le projet de réalisation d’une route reliant Tindouf (Algérie) à Zouerate (Mauritanie), sur une longueur de 775 km, sera exécuté par des entreprises algériennes, permettant à l’Algérie d’édifier, pour la première fois depuis l’indépendance, un ouvrage d’une telle envergure en dehors de ses frontières.

    L’accord de réalisation de ce projet transfrontalier a été signé en marge de la visite d’Etat du Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, en Algérie, à l’invitation du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
    La visite a été couronnée par la signature de plusieurs accords, dans différents domaines de coopération entre les deux pays, dont celui de la réalisation d’une route reliant Tindouf à Zouerate qui demeure «le plus important» accord signé entre les deux gouvernements à cette occasion. Ce mémorandum d’entente a été signé, mardi, au siège du ministère des Travaux publics par le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri, représentant du Gouvernement algérien, et le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Mohamedou Ahmedou M’haïmid.

    Etalée sur une longueur de 775 km, sur le territoire mauritanien dans sa quasi-totalité, cette route permettra à l’Algérie de réaliser, pour la première depuis l’indépendance, un projet d’une telle envergure, dans le domaine des transports et des travaux publics, en dehors de ses frontières, à l’image des grandes sociétés chinoises ou encore turques, reconnues dans ce domaine. Il s’agit, en effet, d’une dizaine d’entreprises algériennes qui vont réaliser cette route, qui va transformer toute cette région et les régions limitrophes, entre autres, Cosider TP, EVSM, SNTP, EPTRC, ETTR Ouargla, EPTP Alger, SERA Oran. Le bureau d’études qui assurera le suivi de ce projet est également algérien, à savoir, SAEPI. Le Laboratoire des travaux publics du centre (LTPC), ainsi que le Laboratoire de l’habitat et de la construction (LNHC), seront également engagés dans ce projet, tandis que l’organisme de Contrôle des travaux publics (CTTP) est algérien.
    Une fois achevée, cette importante route sera exploitée par l’Algérie sous forme de concession de 10 ans avec une reconduction tacite. Le contrat de réalisation de cette infrastructure de base, qui a toujours constitué «un rêve» pour les habitants de ces régions, prendra effet dès l’achèvement des travaux.

    Les nombreux relais sur cette route, quant à eux, seront également réalisés et exploités par la société nationale NAFTAL.

    A l’issue de la signature de l’accord de réalisation de ce projet, M. Nasri s’est félicité de ce mémorandum qui vient marquer «une étape historique dans les relations algéro-mauritaniennes».

    Pour sa part, le ministre mauritanien a estimé que cet accord est «un moment historique», affirmant que «la route, qui ouvrira des axes routiers internationaux importants, devra permettre aux opérateurs algériens une ouverture économique sur les marchés africains en passant par la Mauritanie qui permettra, à son tour, de renforcer la coopération économique entre les opérateurs des deux pays».

    El Moudjahid, 29/12/2021

    #Algérie #Mauritanie #Route_Tindouf_Zouérate

  • Visite du président mauritanien a l’usine Ammoniac d’Arzew

    Visite du président mauritanien a l’usine Ammoniac d’Arzew – Algérie, Mauritanie, Mohamed Ould Cheiikh El Ghazouani,

    Pour une production de 185 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP) ; 132 milliards de m3 de gaz naturel, 900 millions tonnes de condensateurs ; 900 millions de tonnes de gaz liquéfié Et 144 000 de tonnes de produits pétrochimiques (notamment méthanol et le plastique).

    Sonatrach, Toufik Hakkar, a livré, au président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, lors de sa visite avant hier à la zone industrielle d’Arzew, en compagnie du Premier ministre ministre des Finances Aimene Benabderrahmane, la production de l’urée et d’ammoniac d’Arzew ainsi que les activités du groupes pétrolier national. Sonatrach produit, a-t-il indiqué dans son exposé devant les délégations des deux pays, 185 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP) ; 132 milliards de m3 de gaz naturel, 900 millions tonnes de condensateurs ; 900 millions de tonnes de gaz liquéfié Et 144 000 de tonnes de produits pétrochimiques (notamment méthanol et le plastique).

    Le patron du groupe a précisé à ses interlocuteurs que 28 millions TEP sont utilisées dans la production énergétique essentiellement les carburants. Approximativement 95 millions TEP sont réservées à l’exportation. Dans une présentation de la fiche technique du complexe d’Arzew, il a affirmé que depuis sa mise en exploitation, en 2018, le site a produit 6 millions de tonnes métriques d’ammoniac et 10 millions de tonnes métriques d’urée.

    Les capacités de production 90% de sa production, peuvent atteindre, en 24 heures, 4000 tonnes métriques d’ammoniac et 7000 tonnes métriques d’urée. L’usine a engrangé, en conséquence, des recettes évaluées à 2,7 milliards de dollars.

    Elle a largement amorti le coût de l’investissement dans sa construction, Soit 2,3 milliards dollars.Toufik Hakkar, a annoncé, en outre, des projets d’exportation de produits pétroliers et leurs dérivés vers la République islamique mauritanienne.
    MH

    Le Réveil d’Algérie, 30/12/2021

    #Algérie #Mauritanie #Mohamed_Ould_Ghazouani #Oran #Usine_ammoniac

  • Refonte du grand Maghreb…sans le Maroc

    Refonte du grand Maghreb…sans le Maroc – Algérie, Mauritanie, Libye, Tunisie, Sahara Occidental,

    Avec la visite d’État du président mauritanien en Algérie, et après celle effectué par le président algérien en Tunisie, c’est le grand Maghreb qui est en train de se former. Si la Libye arrive à se déjouer des pièges qui lui sont tendus par le jeu des stratégies des puissances, ce sera un grand pas fait dans la reconstruction du grand Maghreb. Et tant pis si le Maroc fait partie des retardataires.

    Les choix opérés par Rabat pour prendre de court et l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unis, en les mettant devant une situation de fait concernant la marocanité des territoires occupés, avec l’appui de l’administration américaine et la coopération active de l’entité sioniste, risquant de bloquer le grand Maghreb pour de longues années encore, il était temps de manœuvrer pour peser sur le cours des événements et stabiliser la région maghrébo-sahélienne, intimement liés au jeu géopolitique des stratégies.

    Avec un « surplus » de mécanismes militaires aux portes sud (Serval, puis Barkhane, Tabuka, Fama, G5-Sahel, contingents tchadiens, etc.), et une inquiétante présence israélienne aux frontières ouest, il était plus que temps pour l’Algérie de desserrer l’étau et de contracter des alliances au sein même de sa famille maghrébine naturelle pour éloigner le spectre d’un chambardement qui se faisait sentir de jour en jour.

    Il est certain que certaines parties, partie prenante du conflit, sont en train de miser sur le statuquo en Libye pour mener à la déconstruction du Maghreb ; cependant, les cartes que possèdent les alliés de l’Algérie dans la région, on pense à la Turquie et aux Russes, qui font pièce, dans d’autres registres, aux menées souterraines en Libye et au mali, font espérer que le plan de paix proposé par l’Algérie aboutisse. Car il y va de la sécurité de toute la région.

    L’Express, 29/12/2021

    #Maroc #Algérie #Mauritanie #Tunisie #Maghreb #Libye

  • Le Maghreb en 2021 : Fractures et  rapprochements

    Le Maghreb en 2021 : Fractures et rapprochements

    Le Maghreb en 2021 : Dynamiques de fractures et logiques de rapprochements – Algérie, Maroc, Mauritanie, Tunisie,

    Les lignes bougent au sein de l’arc nord-africain. Les pays du Maghreb achèvent une année 2021 très agitée, qui ouvre sur plein de méconnues. A l’évidence, le Maghreb a connu durant cette année des évolutions politiques et géopolitiques significatives. Il ressort, en effet, que cette région a été marquée par des évolutions inédites sous le sceau d’une crise multiforme et d’arrangements entre les Etats selon leurs intérêts.

    A l’orée du nouvel an, trois grandes données semblent caractériser la géopolitique maghrébine. Il y a, d’abord, l’aggravation des relations algéro-marocaines, rompues par Alger depuis le 24 août dernier et corsée par l’assassinat de trois camionneurs algériens sur l’axe routier Nouakchott-Ouargla le 1er novembre dernier. Incontestablement, la question la plus débattue et discutée est la dégradation de la relation déjà problématique entre Alger et Rabat. Car, si les deux pays ont rompu leurs relations à l’initiative d’Alger, leur contentieux a provoqué un bouleversement majeur dans la région, accompagné par l’émergence d’Israël et son rôle que lui a confié la normalisation de ses relations avec le royaume du Maroc. D’autant plus que l’irruption d’Israël dans le paysage maghrébin a eu des répliques même à l’échelle africaine dans la mesure où les «partenaires» de l’entité sioniste œuvrent à lui accorder une place au sein de l’organisation panafricaine. Le Maghreb durant l’année qui s’achève, c’est aussi la crise politique en Tunisie et la recherche d’un souffle économique qui s’accompagne d’un rapprochement avec Alger, qui cherche aussi à se positionner favorablement sur son flanc sud-ouest en multipliant les initiatives en direction de la Mauritanie, pays avec lequel, outre la nécessaire coordination sécuritaire, elle espère des échanges économiques et commerciaux consolidés.

    «La crise de gouvernance qui a vu le Président Kaïs Saïed s’emparer du pouvoir est l’aboutissement de mois de blocage institutionnel et de luttes politiques intestines. Celle-ci a largement opposé le Président au Premier ministre Hicham Mechichi et au président du Parlement Rached Ghannouchi au sujet de la répartition entre le pouvoir législatif et le rôle respectif de l’exécutif bicéphale – le Président et le Premier ministre», selon l’expert de l’Afrique du Nord, Anouar Boukhars.

    Ce dernier a fait observer au Centre d’études stratégiques de l’Afrique que, «depuis sa victoire écrasante au second tour de la présidentielle en 2019, Saïed, un homme politique sans étiquette, connu pour son mépris de la politique partisane, s’est amèrement plaint d’être paralysé par le système politique tunisien et ses règles constitutionnelles limitant le champ de ses pouvoirs à la défense et la politique étrangère».

    En Libye, l’impasse semble totale dans la mesure où l’espoir de voir le pays se doter d’institutions légitimes à la date du 24 décembre s’est évaporé laissant planer toutes les incertitudes. Le constat est que la Libye, qui n’arrive pas à boucler sa transition qui a connu du succès, a buté sur un calendrier électoral que chacune des parties veut à son profit. Ce qui risque de faire durer, malheureusement, l’impasse durant l’année 2022 pour un pays en crise politique depuis une décennie, aggravée par des interférences étrangères. «Ces élections pourraient permettre à la Libye de retrouver une certaine stabilité sous réserve que les acteurs internationaux, présents en Libye, se retirent, et ainsi de mettre fin à 10 années de conflit en territoire libyen», avait déjà fait observer Pascal Boniface, Directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), lequel a souligné que «ce conflit a déchiré et détruit le pays tout en déstabilisant l’ensemble de la région».

    PAR NAZIM BRAHIMI

    Reporters, 30/12/2021

    #Algérie #Maroc #Mauritanie #Tunisie #Israël #Maghreb #UnionAfricaine

  • Une passerelle établie entre l’Algérie et la Mauritanie

    Une passerelle établie entre l’Algérie et la Mauritanie – Route Tindouf-Zouérate, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, Abdelmadjid Tebboune,

    Au-delà de confirmer et de consolider davantage leurs relations de bon voisinage, les deux pays passent aussitôt que prévu au concret. Pour preuve, l’Algérie va réaliser un projet historique consistant en une route de 775 km devant relier Tindouf à Zouérate, nord de la Mauritanie. De bon augure pour l’avenir des relations entre l’Algérie et la Mauritanie tant cette nouvelle passerelle permettra, une fois réalisée, un échange soutenu pour les opérateurs des deux pays.

    Le projet de réalisation d’une route reliant Tindouf (Algérie) à Zouérate (Mauritanie), sur une longueur de 775 km, sera réalisé par des entreprises algériennes, permettant à l’Algérie d’édifier, pour la première fois depuis l’indépendance, un ouvrage d’une telle envergure en dehors de ses frontières.

    L’accord de la réalisation de ce projet transfrontalier a été signé en marge de la visite d’Etat du Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, en Algérie, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
    La visite a été couronnée par la signature de plusieurs accords, dans différents domaines de coopération entre les deux pays, dont celui de la réalisation d’une route reliant Tindouf à Zouérate qui demeure « le plus important » accord signé entre les deux gouvernements à cette occasion.

    Ce mémorandum d’entente a été signé, mardi dernier au siège du ministère des Travaux publics par le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri, représentant du Gouvernement algérien, et le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Mohamedou Ahmedou M’haïmid.

    Etalée sur une longueur de 775 Km, sur le territoire mauritanien dans sa quasi-totalité, cette route permettra à l’Algérie de réaliser, pour la première depuis l’indépendance, un projet d’une telle envergure, dans le domaine des transports et des travaux publics, en dehors de ses frontières, à l’image des grandes sociétés chinoises ou encore turques, reconnues dans ce domaine.

    Il s’agit, en effet, d’une dizaine d’entreprises algériennes qui vont réaliser cette route, qui va transformer toute cette région et les régions limitrophes, entre autres, Cosider TP, EVSM, SNTP, EPTRC, ETTR Ouargla, EPTP Alger, SERA Oran.
    Le bureau d’études qui assurera le suivi de ce projet est également algérien, à savoir, SAEPI. Le laboratoire des travaux publics du centre (LTPC), ainsi que le laboratoire de l’habitat et de la construction (LNHC), seront également engagés dans ce projet, tandis que l’organisme de contrôle des travaux publics (CTTP) est algérien. Une fois achevée, cette importante route sera exploitée par l’Algérie sous forme de concession de 10 ans avec une reconduction tacite.
    Le contrat de réalisation de cette infrastructure de base, qui a toujours constitué « un rêve » pour les habitants de ces régions, prendra effet dès l’achèvement des travaux.

    Les nombreux relais sur cette route, quant à eux, seront également réalisés et exploités par la société nationale NAFTAL. À rappeler qu’à l’issue de la signature de l’accord de réalisation de ce projet, Nasri s’est félicité de ce mémorandum qui vient marquer « une étape historique dans les relations algéro-mauritaniennes », selon lui.
    Pour sa part, le ministre mauritanien, a estimé que cet accord est « un moment historique », affirmant que « la route, qui ouvrira des axes routiers internationaux importants, devra permettre aux opérateurs algériens une ouverture économique sur les marchés africains en passant par la Mauritanie qui permettra, à son tour, de renforcer la coopération économique entre les opérateurs des deux pays ».
    F. G./APS

    Le Courrier d’Algérie, 30/12/2021

    #Algérie #Mauritanie #Tebboune #Ghazouani

  • Route Tindouf – Zouerate: Signature d’un protocole d’accord

    Route Tindouf – Zouerate: Signature d’un protocole d’accord – Algérie, Mauritanie,

    Le ministre de l’Equipement et des Transports, M. Mohamedou Ahmadou Mhaïmid, a signé, mardi après-midi à Alger, avec M. Kamel Nasseri, ministre algérien des Travaux publics, un protocole d’accord pour la construction de la route Tindouf – Zouerate.

    Le ministre de l’Equipement et des Transports, dans un discours à l’occasion, a indiqué que la signature du protocole d’accord pour la construction de la route Tindouf-Zouerate constitue un moment historique d’une grande importance qui vient en marge de la visite que Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani effectue actuellement en Algérie sur invitation de Son Excellence le Président Abdelmagid Tebboune.

    Il a ajouté que la route ouvrira des perspectives de coopération et d’échanges entre les deux pays frères, et permettra également à l’Algérie de se connecter avec les pays d’Afrique de l’Ouest.

    A son tour, le ministre algérien des Travaux publics a estimé que la route Tindouf-Zouerate, longue d’environ 800 km, sera l’une des routes les plus importantes qui reliera l’Algérie et la Mauritanie.

    Il a ajouté que cette route contribuera à renforcer les relations de coopération et d’échange entre les deux pays frères, qui ont connu des progrès remarquables au cours des dernières années, notamment après l’achèvement de la passe frontière.

    La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, M. Taleb Ould Sid Ahmed, M. Saleh Ould Dahmach, chargé de mission à la Présidence de la République, M. Hasni Ould Lefkih, du conseiller chargé de liaison avec le premier Ministère, de M. Mohamed Zeine El Abidine Ould Cheikh Ahmed, Président de la Fédération nationale du Patronat Mauritanien, en plus d’un certain nombre de cadres du Ministère algérien des Travaux Publics.

    AMI, 28/12/2021

    #Algérie #Mauritanie #Tindouf #Zouérate

  • Viste du président mauritanien: Le Maroc verse dans le mensonge

    Viste du président mauritanien: Le Maroc verse dans le mensonge – Algérie, Mauritanie, Mohamed Ould El Ghazouani, Abdelmadjid Tebboune,

    L’Algérie a affirmé, depuis des mois qu’elle refusait toute médiation avec le Maroc. Elle avait affirmé que Rabat a atteint, dans ses provocations et ses agressions, un seuil de non-retour que ne pourrait aplanir la médiation d’une tierce partie.

    Le Makhzen, fidèle à sa tradition tente de jeter le trouble en affirmant que la prochaine visite officielle, qu’effectuera le président mauritanien en Algérie, sera l’occasion de lancer une initiative de médiation entre Alger et Rabat. Rien que ça, question d’élucubrations on ne pourrait faire mieux. Curieusement, cette tentative du Maroc intervient au moment où il avait versé dans le mensonge en affirmant que la Ligue arabe a publié une carte du monde arabe dans laquelle le Maroc englobait les territoires sahraouis occupés. Nulle trace de cette carte dans les différents moteurs de recherche et même le secrétariat de la Ligue arabe n’a pas reconnu une telle assertion.

    La volonté de Rabat de torpiller le prochain sommet de la ligue arabe, prévu en mars 2022 à Alger est évidente. C’est une façon de torpiller l’activité diplomatique de l’Algérie qui a retrouvé tout son dynamisme et son statut d’interlocuteur respecté sur la scène internationale. Et pour appuyer l’action de parasitage initiée par le Makhzen et ses relais, son nouvel allié, Israël s’est mêlé au jeu en affirmant via sa chaine satellitaire I24News, que le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, abordera avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, lors de sa visite à Alger, une initiative de médiation avec Rabat.

    Le jeu de rôles auquel se livrent Tel Aviv et Rabat, est destiné à contrer l’action diplomatique en Algérie qui est en train de réaliser un véritable travail pour réussir le prochain sommet de la Ligue arabe, considéré par de nombreux analystes comme l’occasion de resserrer les rangs de cette organisation et surtout relancer son action unitaire dans le soutien à son initiative de paix au Proche-Orient qui s’articule autour de la solution du problème palestinien basée sur le principe des deux États. De plus, le travail de sape que tentent de mener sur le terrain diplomatique le Makhzen, ses relais et son nouvel allié, l’entité sioniste vise également à saborder l’initiative de l’Algérie et certains pays membres de l’Union africaine à contrer l’entrée d’Israël à l’UA en qualité d’observateur, une question laissée à l’appréciation du prochain sommet de l’organisation panafricaine prévu au mois de février 2022.

    L’Algérie a affirmé, par le passé, que le lourd contentieux avec le Maroc nécessite des négociations sincères et justes entre les deux pays, ce qui conforte sa position de refuser toute médiation entre elle et son voisin de l’Ouest réaffirmée récemment par le président de la République. Le Makhzen pourra continuer à gesticuler, son activisme ne pourra en aucun cas faire reculer l’Algérie de sa position de principe de soutien à des solutions justes au Sahara occidental et en Palestine qui reconnaissent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et le droit du peuple palestinien à édifier un Etat viable, conformément aux résolutions de la communauté internationale.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 28/12/2021

    #Algérie #Maroc #Mauritanie #Mohamed_Ould_El_Ghazouani