Étiquette : Minurso

  • ONU : Ivanko n’a pas acheté une maison à Laayoune

    ONU, Sahara Occidental, MINURSO, Maroc, Alexander Ivanko, maison à El Aaiun, Laayoune,

    L’ONU a démenti officiellement l’info sur la prétendue maison achetée par le Chef de la MINURSO à El Aaiun, chef-lieu du territoire sahraoui occupée par le Maroc.

    Dans un point de presse organisé mardi, le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stephane Dujarric a indiqué que l’information « a été rapporté par erreur par un certain nombre de médias ».

    « Je voulais corriger une chose, qui a été rapportée par erreur par certains médias la semaine dernière. Le représentant spécial de la mission de l’ONU au Sahara Occidental (MINURSO) n’a pas acheté une maison à Laayoune, comme cela a été erronément rapporté par un certain nombre de médias », a-t-il déclaré.

    #ONU #MINURSO #AlexanderIvanko #Laayoune #SaharaOccidental #WesternSahara

  • Le Maroc, tente-t-il de discréditer le chef de la MINURSO?

    Le Maroc, tente-t-il de discréditer le chef de la MINURSO?

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, Alexander Ivanko, corruption,

    La question a été soulevée vendredi dernier par une journaliste basée à New York lors du briefing quotidien du porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU Stephane Dujarric. Voici la transcription de la question:

    Question : Stéphane, au Sahara Occidental, Alexander Ivanko, le SRSG [Représentant Spécial du Secrétaire Général] aurait acheté une propriété à Laayoune. Est-ce éthique ou légal selon les règles de l’ONU ?

    Porte-parole : Je n’en ai littéralement aucune idée. Je veux dire… C’est la première fois que j’en entends parler. Je ne vais pas commencer à commenter sur… sur les gens… ce que les gens achètent.

    Journaliste : Oui, mais il peut acheter, mais je veux savoir si c’est légal.

    Porte-parole : Je veux dire, je… je ne peux pas parler de ce cas particulier, mais il est légal pour les membres du personnel de l’ONU d’acheter des biens.

    Commentaire :

    S’agit-il d’une tentative de corrompre le responsable onusien ou juste une tentative marocaine de discréditer le chef russe de la MINURSO?

    Depuis l’admission de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), proclamée par le Front Polisario en 1976, à l’OUA en 1984, l’ONU a assumé la responsabilité de trouver un règlement pacifique au différend entre le Front Polisario et le Maroc concernant le statut du Sahara occidental.

    Le plan de paix de l’ONU, approuvé par la résolution 658 (1990) du Conseil de sécurité, prévoyait l’application d’un cessez-le-feu, suivi en janvier 1992 d’un référendum sous les auspices de l’ONU, au cours duquel les Sahraouis pourraient voter pour l’indépendance ou l’intégration au Maroc. En 1991, la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) a été créée. Cependant, le référendum lui-même n’a, à ce jour, pas encore eu lieu, et de graves allégations de corruption concernant la Minurso sont apparues.

    Selon plusieurs observateurs, l’ONU devrait adopter une approche plus énergique à l’égard du Maroc, qui entrave l’effort de l’ONU et contrecarre l’exercice du droit à l’autodétermination.

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #MINURSO #AlexanderIvanko


  • Sahara Occidental : Parfum de scandale à la Minurso

    Sahara Occidental : Parfum de scandale à la Minurso

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, Alexander Ivanko, corruption,

    Son responsable est accusé d’être corrompu par le Maroc : Parfum de scandale à la Minurso

    Le premier responsable de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO) fait face à des graves accusations. Le russe Alexander Ivanko, représentant du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental et chef de la MINURSO, aurait acquis un bien immobilier à Laayoune occupée. Est-ce éthique ou légal?

    Interrogé par les journalistes, le porte-parole de l’ONU s’est montré très évasif sur le sujet. Il est légal pour les membres du personnel de l’ONU d’acheter des biens…Je ne poursuivrais pas sur le sujet », a-t-il répondu aux journalistes.

    La crédibilité de la MINURSO en prend un sérieux coup
    Parfum de scandale à la MINURSO. Un article d’Abla Chérif à lire dans la version papier du Soir d’Algérie

    Le Soir d’Algérie, 29 mai 2022

    LIRE AUSSI : Corruption scandaleuse au bureau du HCDH à Genève

    LIRE AUSSI : L’ONU et la mauvaise gestion de la question du Sahara occidental

    LIRE AUSSI : Intérêts économiques et géostratégiques empêchant la célébration du référendum au Sahara Occidental

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #MINURSO #Alexander_Ivanko #Corruption

  • Sahara: Surveiller les droits de l’homme pour prévenir le terrorisme

    Sahara: Surveiller les droits de l’homme pour prévenir le terrorisme

    Maroc, Sahara Occidental, ONU, MINURSO, droits de l’homme, Peter van Walsum,

    L’ancien émissaire des Nations unies pour l’ex-colonie demande de prendre des mesures pour que les Sahraouis n’optent pas pour la violence

    Peter van Walsum , un diplomate néerlandais de 79 ans, a toujours été réticent à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental que l’Espagne a remis au Maroc en 1975. « Je n’y crois pas parce que c’est irréaliste et insister sur l’appeler ne servira qu’à prolonger le conflit », m’a-t-il écrit la semaine dernière dans un e-mail.

    Cette condamnation a valu à Van Walsum la perte du poste d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour le Sahara. Mohamed Abdelaziz, le chef du Front Polisario luttant pour l’indépendance du Sahara, a écrit une lettre en août 2008 à Ban Ki-moon dans laquelle il affirmait que le Néerlandais s’était « disqualifié » pour le poste. Le secrétaire général lui prête attention et choisit de ne pas prolonger le mandat (2005-2008) de son médiateur dans le conflit.

    Six ans après son limogeage, celui qui a été l’envoyé spécial le plus en phase avec les thèses marocaines réapparaît mais désormais pour marquer les distances avec Rabat. Lui et Frank Ruddy, ancien ambassadeur américain et chef adjoint de la MINURSO (le contingent de l’ONU déployé au Sahara) ont envoyé la semaine dernière une lettre au président français François Hollande.

    Ils y mettent en avant la « frustration » générée par « le grand nombre de violations des droits de l’homme perpétrées par les autorités marocaines contre les Sahraouis ». Ils se souviennent au passage du dernier rapport du rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Juan Méndez, qui s’était rendu à El Aaiún en 2012. « Nous sommes profondément préoccupés par la colère et le ressentiment que ces crimes suscitent », ajoutent-ils.

    Comme les Touareg du Mali au Sahara Occidental « il existe un groupe différent de personnes – les Sahraouis – qui ne se considèrent pas politiquement ou culturellement liés au Maroc et qui ont une histoire de résistance armée », poursuivent-ils. « Il est essentiel que nous prenions des mesures préventives pour désamorcer les tensions au Sahara occidental et éviter une répétition de ce qui s’est passé au Mali et qui pourrait mettre en danger la sécurité française et occidentale (…) », préviennent-ils.

    La branche nord-africaine d’Al-Qaïda et ses alliés touaregs radicaux, qui constituent un groupe ethnique distinct au Mali, ont pris le contrôle du nord du pays en mars 2012, d’où ils ont été expulsés un an plus tard par une intervention militaire française. Pour que ce qui s’est passé au Mali ne se reproduise pas au Sahara, « pour réduire la frustration des Sahraouis » et éviter qu’ils ne se laissent séduire par le terrorisme, les signataires exhortent Hollande à « œuvrer pour l’inclusion de la surveillance des droits de l’homme » dans le mandat de la MINURSO.

    Créée en 1991, la MINURSO est le seul contingent de maintien de la paix de l’ONU qui n’a pas de compétences en matière de droits de l’homme. Le Conseil de sécurité entame jeudi prochain (17 avril) des consultations en vue du renouvellement de son mandat. L’année dernière, l’ambassadrice américaine de l’époque à l’ONU, Susan Rice, avait proposé d’élargir le mandat des casques bleus dans l’ancienne colonie espagnole afin que leurs pouvoirs incluent le contrôle du respect des droits de l’homme au Sahara et dans les camps de réfugiés de Tindouf (sud -ouest de l’Algérie).

    Rice a d’abord soumis cette proposition au soi-disant Groupe des amis du Sahara occidental et la France a ensuite été la première à la rejeter en réponse à une demande du Maroc. L’Espagne et la Russie secondaient la France. Le cinquième membre du groupe, le Royaume-Uni, s’est en revanche montré plus réceptif. C’est pourquoi Van Walsum et Ruddy envoient leur lettre à Hollande car ils savent qu’il est le plus fort pour imposer au Maroc cette tutelle des droits de l’homme à laquelle le Front Polisario a donné son accord.

    Source : Orilla Sur, 10 avril 2014

    #Maroc #SaharaOccidental #ONU #MINURSO #Droits_de_lhomme

  • Maroc : Le Makhzen rattrapé par ses mensonges

    Maroc : Le Makhzen rattrapé par ses mensonges – Sahara Occidental, ONU, MINURSO, Alexander Ivanko,

    La guerre médiatique bâtie sur des fake news relayées par des sites électroniques de propagande, que mène le Maroc, est toujours battue en brèche par la réalité du terrain notamment dans les territoires du Sahara occidental qu’il occupe et qu’il s’entête à vouloir spolier.

    La presse marocaine, « briefée » par le Makhzen est en train de verser dans des mensonges éhontés qu’elle veut, contre vents et marées présenter comme des vérités. À grands renforts de mouches électroniques de sites Internet et de pages Facebook les services de propagande marocains ont tenté, au cours des derniers jours de dédouaner l’armée marocaine, qui a délibérément assassiné, dans le territoire d’un pays voisin, trois ressortissants étrangers en usant de munitions de guerre. L’incident qui a fait la Une des médias internationaux, a mis dans la gêne le palais royal d’où l’appel « à l’aide » lancé au Makhzen pour sauver le gouvernement de Aziz Akhennouch Et après la première salve de mensonges tirée, la réaction de l’ONU ne s’est pas fait attendre.

    L’ONU a démenti les fausses informations colportées par des médias marocains concernant des propos attribués au représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko selon lesquels une prétendue « frappe aérienne avait touché un convoi de véhicules du Front Polisario transportant des armements ». L’ONU a reçu des éclaircissements de sa Mission pour l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental (MINURSO), « concernant un certain nombre de reportages dans les médias marocains suggérant que le représentant spécial Alexander Ivanko a déclaré qu’une frappe aérienne avait touché un convoi de véhicules du Front Polisario qui transportait des armements », a indiqué le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq lors d’un point de presse, mardi assurant que « le représentant spécial n’a pas dit cela ».

    Les médias marocains ont tenté de monter tout un scénario pour faire croire que les véhicules ciblés par l’attaque appartenaient au front Polisario et transportaient des armes. Et plus perfide encore, ils ont tenté de Faire endosser au chef de la Minurso Alexander Ivanko, des propos qui appuient cette thèse alors que les preuves indiquant qu’il s’agissait d’un convoi civil, bombardé loin des frontières marocaines sont présentes. Par son jeu perfide et ses manœuvres éhontées, le Maroc, veut discréditer la Minurso et par extension l’ONU en lui faisant tenir des propos qui soutiennent sa thèse d’un règlement du conflit du Sahara occidental dans le strict cadre de l’autonomie.

    La Minurso a pu se rendre sur les lieux de l’attaque présumée du 13 avril et a trouvé trois véhicules, deux camions et un véhicule léger, qui semblaient avoir été touchés par des munitions aéroportées », a ajouté Alexander Ivanko, relevant qu’il y’a eu des victimes dans l’incident et que cette information a été dûment communiquée au Conseil de sécurité le 20 avril ». C’est un véritable camouflet que vient de subir le Maroc qui est rattrapé par ses mensonges et qui voit le montage grossier de faits mensongers lui revenir, tel un boomerang, à la face. Et plus récent encore, Rabat et ses Goebbels en herbe a reçu une autre gifle.

    En effet, jeudi dernier, le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric avait démenti le contenu d’un article alléguant que l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, aurait « applaudi » en privé la récente annonce par l’Espagne concernant son revirement dans la question sahraouie.

    « Je vais réitérer ce que j’ai déjà dit, à savoir que toute déclaration sur la position de De Mistura ou ses activités qui n’est pas publiée par lui ou mon bureau est trop souvent une déformation des faits », avait déclaré Stéphane Dujarric lors de son point de presse quotidien. Ce qui veut dire en un mot comme en mille, que le Maroc est sommé, par la Minurso et l’ONU, de fermer sa gueule.
    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 28/04/2022

    #Maroc #SaharaOccidental #MINURSO #ONU #AlexanderIvanko

  • Sahara occidental: L’Onu dément et accule le Maroc

    Sahara occidental: L’Onu dément et accule le Maroc

    Sahara occidental: L’Onu dément et accule le Maroc – Front Polisario, MINURSO, Alexander Ivanko, Staffan de Mistura,

    L’Organisation des Nations unies s’est vue obligée de monter au créneau pour la deuxième fois en quelques jours pour démentir des propos prêtés à ses responsables sur le conflit au Sahara occidental.

    Cette fois-ci, c’est à une contre-vérité concernant l’attaque contre des civils au Sahara occidental, qui a été menée par l’armée marocaine le 13 avril dernier, que le porte-parole adjoint de l’Onu tord le cou. Vendredi 21 avril, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a qualifié de « déformation des faits » une information de la presse espagnole faisant état de la prétendue satisfaction de Staffan De Mistura, envoyé personnel du SG, quant au revirement de l’Espagne sur la question du Sahara occidental. Mardi 26 avril, un porte-parole adjoint des Nations unies a démenti d’autres propos mensongers, cette fois prêtées par la presse marocaine au chef de sa mission au Sahara occidental (Minurso), Alexander Ivanko. Ce dernier aurait déclaré, selon des médias marocains, que ses services se sont rendus sur les lieux de l’attaque qui a ciblé le 13 avril des civils au Sahara occidental et ont conclu que l’attaque, menée par l’armée marocaine, a visé une colonne du Front Polisario transportant des armes.

    Attaque aérienne contre un convoi de trois véhicules

    « Nous avons reçu des précisions de notre mission de maintien de la paix au Sahara occidental concernant des comptes rendus dans la presse marocaine indiquant que le représentant spécial et chef de la mission, Alexander Ivanko, a déclaré qu’un raid aérien a ciblé des véhicules du front polisario transportant des armes. Le représentant spécial n’a pas déclaré cela », a indiqué le porte-parole adjoint dans un communiqué lu en conférence de presse mardi. Il a ensuite donné la version de la Minurso concernant cette attaque : « Une délégation de la Minurso a pu se rendre sur les lieux de l’attaque présumée du 13 avril où elle a constaté trois véhicules (deux camions et un véhicule léger) qui semblent touchés par des armes aériennes. La mission n’a pas pu confirmer s’il y avait des personnes atteintes dans cet incident. Le conseil de sécurité a été informé le 20 avril. » Le 21 avril, M. Dujarric avait précisé que « toute déclaration sur la position de M. De Mistura ou ses activités qui n’est pas publiée par lui ou mon bureau est trop souvent une déformation des faits ».

    Un organe onusien condamne le Maroc pour faits de torture

    Le Comité des Nations unies contre la torture (CAT) a condamné le royaume du Maroc pour faits de torture et de mauvais traitements, sur le prisonnier sahraoui du groupe de Gdeim Izik, Mohamed Bourial, l’appelant à « indemniser équitablement le détenu et à ouvrir une enquête impartiale » pour juger les tortionnaires. Mohamed Bourial, né en 1970 au Sahara occidental, a été arrêté le 8 novembre 2010, le jour où les forces marocaines ont démantelé sauvagement le campement de Gdeim Izik, qui comprenait environ 6.500 tentes installées par des Sahraouis u mois plus tôt pour protester contre les mauvaises conditions socio-économiques au Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975.

    Il affirme être victime de violations par le Maroc de ses droits protégés au titre des articles 1, 2, 11, 12, 13, 14, 15 et 16 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Le détenu sahraoui « a été victime de torture, il doit être indemnisé de façon adéquate et équitable, y compris avec les moyens nécessaires à une réadaptation la plus complète possible, et recevoir un traitement de réhabilitation », selon la décision adoptée par le CAT en vertu de l’article 22 de la Convention, concernant la communication n 923/2019 relative à la plainte de Mohamed Bourial, déposée par l’avocat de la défense du groupe Gdeim Izik, Olfa Ouled. Le Comité appelle également Rabat à l’ »ouverture d’une enquête impartiale et approfondie sur les événements en question (torture et mauvais traitements), conformément au protocole d’Istanbul, pour juger les tortionnaires et les responsables » de ces faits.

    Il exhorte aussi les autorités d’occupation marocaines à « mener une enquête immédiate et effective concernant les allégations de représailles dénoncées par le requérant (Bourial) et à s’abstenir de tout acte de pression, d’intimidation ou de représailles susceptible de nuire à l’intégrité physique et morale du prisonnier, qui constituerait autrement une violation des obligations du Maroc au titre de la Convention de coopérer de bonne foi avec le Comité pour l’application des dispositions ». Le détenu Mohamed Bourial doit « recevoir la visite d’un médecin de son choix, recevoir la visite de sa famille et de son avocat et être transféré dans une prison plus proche de sa famille » au Sahara occidental occupé, recommande le CAT. Et de préciser dans ce sens que « le Maroc dispose de 90 jours à compter de la date de la décision pour l’informer des mesures qu’il aura prises pour donner suite aux observations cidessus. Si le Maroc ne se conforme pas à la décision du CAT, il viole son engagement envers la Convention contre la torture et le protocole additionnel à la convention, qui ont tous deux été ratifiés par le royaume », avertit-il.

    Dans sa requête, le plaignant Mohamed Bourial indique, entre autres, qu’il a été soumis à de mauvais traitements pendant sa détention, sans accès à un médecin de son choix en dépit de son mauvais état de santé, a été placé en conditions d’isolementet a été privé de recevoir régulièrement la visite de sa famille. En outre, le détenu de Gdeim Izik a indiqué que sa condamnation était uniquement fondée sur des aveux obtenus par la torture alors même qu’il affirme n’avoir rien avoué, mais avoir été contraint d’apposer sa signature sur un document dont il ne connaissait pas le contenu, alors qu’il était menotté et avait les yeux bandés.

    En ne procédant à aucune vérification et en utilisant de telles déclarations dans la procédure judiciaire contre le requérant, le Maroc a manifestement violé ses obligations au regard de l’article 15 de la Convention. Par ailleurs, l’avocate Olfa Ouled a indiqué qu’elle espérait, à court terme, que les « conditions de détention de l’ensemble des prisonniers sahraouis s’améliorent et que c’était le combat actuel de leur familles ». Pour rappel, la Cour de cassation marocaine avait condamné en novembre 2020 « définitivement » tous les prisonniers de Gdeim Izik à une peine allant de 20 ans à la perpétuité. Depuis, de nombreux appels ont été lancés par des organisations internationales, des militants et des activistes pro-sahraouis étrangers pour la libération des détenus politiques sahraouis qui font l’objet de traitements « cruels et inhumains » dans les prisons marocaines.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 28/04/2022

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #ONU #MINURSO #Alexander_Ivanko

  • L’ONU dément des déclarations attribuées au chef de la MINURSO

    L’ONU dément des déclarations attribuées au chef de la MINURSO – Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Alexander Ivanko, convoi d’armes,

    Sahara occidental

    Nous avons reçu des éclaircissements de notre mission de maintien de la paix au Sahara occidental, la MINURSO, concernant un certain nombre de reportages dans les médias marocains suggérant que le Représentant spécial Alexander Ivanko a déclaré qu’une frappe aérienne avait touché un convoi de véhicules du Front Polisario qui transportait des armements. Le Représentant spécial n’a pas dit cela.

    La MINURSO a pu se rendre sur les lieux de l’attaque présumée du 13 avril et a trouvé trois véhicules — deux camions et un véhicule léger — qui semblaient avoir été touchés par des munitions aéroportées. La MINURSO n’a pas pu confirmer de manière indépendante s’il y avait eu des victimes dans l’incident. Cette information a été dûment communiquée au Conseil de sécurité le 20 avril.

    Source: Point de presse quotidien du Bureau du porte-parole du Secrétaire général, 26/04/2022

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #ONU #MINURSO #

  • Sahara Occidental : Le rôle de la MINURSO questionné

    Sahara Occidental : Le rôle de la MINURSO questionné – Maroc, ONU, Algérie,

    Selon le porte-parole adjoint des Nations Unies, Farhan Haq, la MINURSO continue de rapporter sur es violations du cessez-le-feu auSahara Occidental.

    Transcritpion de la déclaration:

    Question : Merci. Aujourd’hui, un fonctionnaire algérien du ministère des affaires étrangères a publié une déclaration accusant le Maroc de violer le cessez-le-feu, citant qu’une personne et un enfant ont été tués après avoir été attaqués par un drone marocain.

    Et je continue à demander quel est le rôle de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Sahara Occidental). Pourquoi ne signalent-ils pas ces violations ? Y a-t-il des violations de la ligne de cessez-le-feu ou non ? Est-elle calme ou a-t-elle été violée ? Au moins nous devrions… nous devons savoir ce que fait la MINURSO et pourquoi elle ne nous fait pas de rapport. Fréquemment, ils continuent à surveiller le cessez-le-feu. Merci.

    Porte-parole adjoint : En ce qui concerne cette question, le point essentiel est que la MINURSO rend compte de tout ce qui constitue une violation dans sa zone d’opérations. Nous obtenons des détails lorsque cela se produit. S’il n’y a pas de violations dans sa propre zone d’opérations, nous n’avons rien à partager à ce sujet.

    Bien sûr, le Secrétaire général fait régulièrement rapport sur le travail effectué par la MINURSO, et ensuite vous obtenez… le Conseil de sécurité obtient les informations de cette façon.

    #SaharaOccidental #FrontPolisario #Algérie #Maroc #MINURSO #ONU

  • Mort des camionneurs algériens: Les révélations de l’ONU

    Tags : Algérie, Maroc, camionneurs algériens, ONU, MINURSO, Mort des camionneurs algériens: Les révélations de l’ONU

    L’assassinat, par le Maroc, de trois camionneurs algériens par un armement sophistiqué meurtrier a eu lieu dans le territoire sahraoui, près de Bir Lahlou, a confirmé l’ONU, apportant un démenti cinglant aux mensonges relayés par les médias marocains sur le lieu de l’agression pour occulter la responsabilité du Maroc dans ce crime : »Nous pouvons maintenant confirmer que le site (du bombardement) se trouve dans la partie orientale du Sahara occidental près de Bir Lahlou », a déclaré le porte parole adjoint du SG de l’ONU, Farhan Haq, au cours d’un point de presse.

    « La Mission (Minurso) a observé deux camions portant des plaques d’immatriculation algériennes stationnés parallèlement l’un à l’autre. Les deux camions ont subi d’importants dommages et ont été carbonisés », a-t-il ajouté à une question biaisée d’un journaliste qui a tenté sciemment de semer l’amalgame sur le lieu du bombardement des trois citoyens algériens.

    Ce constat a été établi par une patrouille de la Minurso, dépêchée au lieu de l’attaque le 3 novembre, soit 24 heures après en avoir été informé, selon le porte-parole adjoint.

    Les précisions apportées par l’ONU démasquent les médias marocains qui ont tenté, en vain, de dégager la responsabilité du Maroc dans cette attaque ignoble contre des civils, en prétendant que les trois camionneurs algériens se trouvaient dans la zone tampon démilitarisé, sous surveillance de l’ONU, qui divise le Sahara Occidental.

    Des mensonges grossiers, si on considère que la zone de Bir Lahlou est située à plus de 70 Km du mur de sable érigé par le Maroc d’où commence la zone tampon, précise à l’APS l’ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Taleb Omar.

    Le bombardement des camionneurs algériens s’est produit exactement à Bentili au sud du territoire sahraoui libéré de Bir Lahlou, plus loin encore de la zone tampon et du mur de la honte marocain.

    Selon le diplomate sahraoui, l’accord militaire n1 conclu entre la Minurso et le Front Polisario en décembre 1997 d’une part, et la Minurso et le Maroc en janvier 1998 d’autre part, a institué une zone tampon de 5 kilomètres à l’Est du Mur où toute présence ou activité militaire y est interdite en plus de zones restreintes de 25 kilomètres à l’Est et 30 kilomètres à l’Ouest du Mur qui sont également soumises à plusieurs restrictions, relatives notamment aux activités et au renforcement des infrastructures militaires, précise le diplomate sahraoui.

    On serait bien avancé si on pouvait prédire de quoi sera fait demain pour le Maroc, après cette énième confusion auprès des instances internationales, quelques petits mois uniquement après le scandale Pegasus. Mais il y a fort à craindre que là encore, Rabat saura trouver les lobbys sionistes qui ont tempérer la fougue du président français Macron, qui avait appris à ses dépens qu’il avait été lui aussi la cible du logiciel espion maroco-israélien. Mais ici comme là-bas, le cumul de ces mauvaises notes risque d’éclabousser le Maroc, qui sera, dorénavant, tenu pour être un « pion turbulent » dans ce curieux jeu de Monopoly qui se déroule sous nos yeux.

    L’Express, 08/11/2021

    #Algérie #Maroc #ONU #MINURSO #Camionneurs_Algériens

  • Algérie-Maroc: Une équipe sur les lieux de l’attaque barbare

    Tags : Maroc, Algérie, camionneurs algériens, ONU, MINURSO,

    Les premières révélations de la Minurso. Dans un contexte bouillonnant, l’Algérie abritera, à partir d’aujourd’hui, les travaux de la première session de la Commission bilatérale frontalière algéro-mauritanienne.

    Les fonctionnaires de l’ONU ont très officiellement confirmé l’endroit exact, théâtre du bombardement des camions algériens. Le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, est on ne peut plus clair. Le bombardement s’est produit exactement à Bentili au sud du territoire sahraoui libéré de Bir Lahlou. Cet endroit est distant de plus de 70 km du mur de sable érigé par le Maroc. La zone tampon dont font référence certains écrits de presse marocains, débute justement à partir du mur de la Honte et s’étend à 5 kilomètres à l’intérieur des territoires libérés du Sahara occidental. Dans ce périmètre il a été convenu au terme de l’accord militaire n°1 conclu entre la Minurso et le Front Polisario en décembre 1997, et la Minurso et le Maroc en janvier 1998, que cette zone soit une sorte de no man’s land,de même que l’interdiction de toute activité militaire de 25 kilomètres à l’est et 30 kilomètres à l’ouest du mur. Il convient de souligner que ces restrictions concernent spécifiquement les activités militaires. C’est là le pacte conclu par l’ONU pour s’assurer du cessez-le-feu signé en 1991 et récemment violé par le Maroc. Les médias marocains ont tenté de faire accréditer la thèse d’une intrusion des camionneurs algériens dans cette zone de conflit. Le porte-parole adjoint de l’ONU déconstruit cette thèse et affirme avec assurance: «Nous pouvons maintenant confirmer que le site (du bombardement) se trouve dans la partie orientale du Sahara occidental près de Bir Lahlou», a déclaré Farhan Haq. Le collaborateur d’Antonio Guterres a précisé dans un point de presse que «la Minurso a observé deux camions portant des plaques d’immatriculation algériennes stationnés parallèlement l’un à l’autre. Les deux camions ont subi d’importants dommages et ont été carbonisés».

    C’est, d’ailleurs, ce qu’a constaté une patrouille de la Minurso, qui s’est déplacée sur les lieux du bombardement 24 heures après en avoir été informée, le 2 novembre dernier. Les précisions sur l’endroit de l’attaque, situé à des dizaines de kilomètres de toute zone susceptible de faire passer les camions pour des cibles militaires, crédite la version de l’Algérie qui, du reste s’est d’abord informée sur les circonstances exactes de l’agression avant de la rendre publique. Farhan Haq s’est appuyé, non pas sur le communiqué de la Présidence algérienne, mais sur un rapport réalisé par des agents impartiaux. Ces derniers ont relevé l’exacte vérité de ce qu’ils ont eux-mêmes observé.


    Ce premier constat des circonstances de l’assassinat de trois Algériens, en territoire sahraoui libéré, par une arme sophistiquée, sera certainement suivi par une investigation détaillée qui mettra en lumière tout le scénario de cet acte relevant du terrorisme d’Etat. Officiellement saisi par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le secrétariat général de l’ONU, en charge du dossier, est dans l’obligation d’agir dans le sens de tirer au clair cette gravissime affaire. D’autres investigations spécialisées seront certainement entreprises pour connaître la nature de la minution qui a détruit les camions algériens, sachant que la piste de l’arme sophistiquée est déjà privilégiée par les experts en armement.

    Il est entendu que l’Algérie ne se contentera pas de simples missives transmises à l’ONU, l’UA, l’OCI et la Ligue arabe. Il faut s’attendre à ce que, dans un avenir proche, d’autres initiatives seront prises par la diplomatie algérienne pour exiger la diligence d’une enquête impartiale et sérieuse sur cette attaque. On retiendra d’ailleurs dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public jeudi dernier, la conviction de l’Algérie que «l’emploi par l’Etat occupant d’un armement sophistiqué meurtrier pour entraver la libre circulation de véhicules commerciaux dans un espace territorial sur lequel il n’a aucun droit, constitue un acte de fuite en avant porteur de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara occidental et dans toute la région». C’est dire que l’affaire ne s’arrêtera pas là. Elle connaîtra certainement d’autres développements. Dans ce contexte bouillonnant, l’Algérie abritera à, partir d’aujourd’hui, les travaux de la première session de la Commission bilatérale frontalière algéro-mauritanienne. Les travaux de cette Commission seront coprésidés par le ministre de l’Intérieur et son homologue mauritanien.

    Saïd BOUCETTA

    Mohammed VI: le roi de la dérobade

    Dans son discours à l’occasion du 46e anniversaire de la Marche verte, le roi du Maroc, Mohammed VI, a sciemment éludé l’assassinat des trois camionneurs algériens, commis par son armée sur le territoire sahraoui libéré. Une fuite en avant? Sûrement, puisqu’en la matière, Mohammed VI est un redoutable sprinter. Il l’a déjà démontré, il n’ y pas a si longtemps, en tendant une fausse main à l’Algérie et invitant même le président Tebboune à faire confiance à son voisin de l’Ouest.

    Lors de ce discours, prononcé à l’occasion de la fête du Trône, Mohammed VI avait délibérément négligé la sommation d’Alger de donner des explications claires sur les déclarations de son ambassadeur aux Nations unies qui avait soutenu «l’autodétermination du peuple kabyle». Mais entre les deux agressions, il y a tout un monde. Car si pour le soutien du Makhzen à une prétendue «autodétermination du peuple kabyle» -une dérive qui s’ajoutait à une longue liste d’agressions et d’actes hostiles- l’Algérie a décidé de rompre définitivement ses relations diplomatiques avec le royaume chérifien, dans la dernière provocation du Maroc, il y a mort d’hommes et cela ne peut pas «rester impuni» comme l’a déclaré le chef de l’Etat.

    Le roi n’a pas répondu à une accusation directe dont il fait l’objet mais n’a pas manqué de lancer des messages détournés à son voisin de l’Est. En évoquant la question du Sahara occidental qui est une question de décolonisation, comme l’ont reconnu le droit et la légalité internationale à travers les résolutions du Conseil de sécurité, Mohammed VI va s’attaquer non seulement à l’Algérie, visée pour son soutien aux causes justes, mais au monde entier qui refuse de reconnaître la marocanité du Sahara. Le roi va commencer par bomber le torse et s’enorgueillir de la reconnaissance de l’administration Trump de «la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara» affirmant que cette décision «est le corollaire naturel de l’appui constant des administrations américaines antérieures». Il lance de ce fait, un affront direct à l’actuel président américain, Joe Biden qui a décidé de rééquilibrer la politique américaine sur le dossier du Sahara occidental notamment avec la dernière décision du Sénat.

    La chambre haute américaine a opposé son veto à l’ouverture d’un consulat dans la ville occupée de Dakhla affectant les fonds destinés initialement à la construction du consulat pour la recherche d’une solution politique au conflit. Il va ensuite exiger des pays arabes et africains d’afficher publiquement leur soutien et défier la Cour de justice européenne en annonçant à ses partenaires «le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commerciale qui exclurait le Sahara marocain». En fait, le roi sait pertinemment que la dernière décision de la Cour annulant deux contrats du Maroc avec l’UE et donnant gain de cause au Front Polisario, est une éclatante victoire pour ce dernier. Le Tribunal de l’UE a affirmé que le Front Polisario «est reconnu sur le plan international en tant que représentant du peuple du Sahara occidental».

    En invitant l’Europe à l’appuyer pour aller à l’encontre du droit international, le roi risque de se retrouver seul! Qu’importe, cela n’est pas le problème de l’Algérie mais c’est plutôt l’insistance de Mohammed VI à déclarer à répétition que le «Sahara est marocain et que les provinces du Sud constituent une partie intégrante du territoire national». N’est- ce pas là une anticipation du roi pour justifier, une fois les conclusions de l’enquête menée par la Minurso rendues publiques et confirmant l’implication de l’armée royale dans l’assassinat des trois Algériens dans un territoire libéré sahraoui, qu’il ne s’agissait que d’une défense puisque des Algériens ont transgressé un territoire qui fait partie «intégrante du Maroc». Mais cela ne se passe que dans la petite tête du roi qui cherche désespérément à se voiler la face en refusant de voir la vérité du droit et de la légalité internationale. Il peut, autant qu’il veut pratiquer la politique de l’autruche, la réalité ne changera pas pour autant. 

    Hasna YACOUB

    L’Expression, 08/11/2021

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