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  • La normalisation et la trahison de la Palestine par les despotes arabes

    La normalisation et la trahison de la Palestine par les despotes arabes

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    Maintenir les Palestiniens à terre tout en appliquant des mesures sévères de répression violente, accompagnées d’un mouvement fanatique de colons archi-racistes qui ont le champ libre pour attaquer et piller, est un jeu notoire dont Israël a fait un rituel quotidien.

    En fait, la routine consistant à infliger des crimes de guerre a toutes les caractéristiques d’un régime voyou entièrement prisonnier d’une croyance déplacée selon laquelle s’engager dans le nettoyage ethnique est une obligation religieuse.

    Confondre le judaïsme avec l’idéologie politique raciste du sionisme fait partie d’une stratégie conçue pour tromper, déformer et détourner. Elle trouve ses racines dans le premier congrès sioniste tenu à la veille du 19e siècle.

    Ce fait est bien documenté et largement connu. En effet, la conscience de l’objectif du sionisme de démembrer et de déloger les Palestiniens de leur patrie séculaire et d’imposer par la force une entité étrangère connue sous le nom d’Israël, a toujours été un fondement de la résistance.

    Israël a donc toujours été considéré comme un ennemi imposé à une population autochtone par le biais des formes les plus horribles de terrorisme. Les souvenirs de Deir Yassin rappellent au monde les massacres sanglants commis par les terroristes sionistes qui ont anéanti des centaines de villages pour coloniser la Palestine.

    Plus de sept décennies plus tard, les objectifs expansionnistes du sionisme sont toujours poursuivis au prix d’un lourd tribut humain pour les générations successives de Palestiniens autochtones, comme en témoignent les atrocités quotidiennes.

    Aucun de ces faits – attestés par les historiens ainsi que par les Nations unies – n’est contesté, même si, bien entendu, Israël et ses partisans cherchent à déformer ces vérités en les qualifiant d’antisémites.

    Pourtant, dans ce contexte de terrorisme et de conditions actuelles de siège, d’occupation, de meurtres et d’emprisonnements massifs – enregistrés et diffusés par les médias grand public pour que le monde entier en soit témoin – il est étrange qu’une poignée de régimes arabes aient rompu le rang avec la lutte pour la liberté de la Palestine. Et ce, à une époque où même le quotidien israélien Haaretz qualifie les atrocités commises par Israël de « pogrom ».

    La trahison associée à ce que l’on appelle désormais la « normalisation » est une manifestation scandaleuse de trahison et de collaboration. Les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont en effet avoué que la protection de leurs trônes chancelants compte plus que les droits légitimes des Palestiniens.

    En tant que despotes non élus, auto-imposés et craignant les valeurs démocratiques, ils ont négocié que la « normalisation » avec l’usurpateur de la Palestine « garantira » leur sécurité et leur protection. En d’autres termes, à l’instar de l’Égypte, ces oligarques ont externalisé leurs réseaux de renseignements et leur appareil de sécurité vers Israël, sachant pertinemment qu’en agissant ainsi, ils ont abandonné la Palestine.

    Bien que l’anormalité de la reconnaissance implicite d’une entreprise coloniale illégale ait tranché avec d’innombrables résolutions de la Ligue arabe, l’accord de « normalisation » poussé par Trump et vigoureusement soutenu par l’administration Biden a exposé ces dirigeants comme des substituts de l’impérialisme occidental.

    Le cas du rôle de Bahreïn dans les « accords d’Abraham » révèle le ventre mou des dictatures arabes. En plus d’être financièrement dépendant de ses voisins, en particulier des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite, l’alliance de Bahreïn avec Israël vise à asseoir son pouvoir et à écraser toute résistance à l’autoritarisme ou aux efforts en faveur de la liberté et de la démocratie.

    Dans ce contexte, on peut à juste titre condamner l’insensibilité flagrante de Bahreïn et son abdication abjecte de la lutte pour la liberté de la Palestine comme une trahison.

    La présentation de la visite du criminel de guerre israélien Lapid à Manama où il a ouvert l’ambassade israélienne est tout à fait scandaleuse. Cela fait suite à l’ouverture d’une ambassade sioniste à Abu Dhabi et une autre est susceptible d’être établie à Rabat. Le Soudan aurait déclaré ne pas avoir l’intention d’ouvrir une ambassade à Khartoum.

    Il n’est donc pas surprenant que la rue arabe dans ces capitales ait juré de mettre fin à la « normalisation ». Malgré la main de fer des despotes arabes, les mouvements de défense des droits de l’homme (dont beaucoup sont interdits et dont les dirigeants sont exilés) ont déclaré qu’ils rejetaient catégoriquement les accords d’Abraham tant vantés par les Américains.

    Au Soudan, les mouvements se font de plus en plus entendre, malgré les tentatives de Khartoum de faire taire les critiques. Au Bahreïn, le principal groupe d’opposition, la Société nationale islamique Al-Wefaq, a déclaré que le voyage de Lapid constituait une « menace » : « Il s’agit d’une nouvelle provocatrice et ce voyage est totalement rejeté, et il (Lapid) ne devrait pas poser le pied sur le sol bahreïni. »

    Leur message est clair : « Toute présence (israélienne) sur le sol bahreïni signifie une incitation. »

    Middle East Monitor, 01/10/2021

  • Le roi du Maroc refuse la « normalisation » avec Hedva, sa sœur israélienne

    Le roi du Maroc refuse la « normalisation » avec Hedva, sa sœur israélienne

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    La presse française dont les accointances avec la secte franc-maçonne ne sont plus à prouver, ne cesse de louer les relations « exemplaires » de la monarchie marocaine avec les juifs d’origine marocaine. Voici quelques exemple des titres de cette presse :

    – La culture juive au programme scolaire marocain
    – Le judaïsme au Maroc : Une histoire millénaire
    – le Sultan Mohammed V a refusé de signer les décrets imposant le port de l’étoile juive
    – Juifs et musulmans réunis autour d’un f’tour au Maroc

    – Les juifs marocains renouent avec leur histoire


    Au moment où cette même presse loue la décision de Rabat d’établir officiellement les relations diplomatiques avec Israël, elle se tait sur le refus de Mohammed VI à répondre à l’appel de sa sœur israélienne Hedva Selaa

    Hedva avait 53 ans lorsqu’en 2005 elle a raconté son histoire au journal israélien Yedioth Aharonot.

    Elle porte le nom de son mari, Selaa, puisque, selon sa confession, son père n’est autre que le défunt roi Hassan II.

    L’ancienne soldate de Tsahal et plus tard réceptionniste dans un hôtel à Eilat a posé pour le journal avec une photo de celui dont elle revendique la paternalité pour prouver leur ressemblance.

    Mohamed IV, roi du Maroc refuse de rencontrer sa demi-sœur Israélienne.

    Selon sa version, sa mère Anita Benzaquen a eu, en 1952, une amourette avec Moulay Hassan, qui, à l’époque était le prince héritier. De cette relation, deux enfants sont nés dont le grand-père maternel n’est autre que Léon Benzaquen, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT.

    Jacky, l’aîné, refuse d’en parler à la presse et « a brûlé toutes les archives de notre mère après sa mort », indique Hedva qui «  n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures », selon l’AFP.

    Si Hedva a décidé de révéler leur histoire à la presse ce n’est pas pour demander quelque chose. rce que elle souhaite. Je veux juste “rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI”, dit-elle.

    Yedioth Aharonot a décidé de donner une suite à la demande de Hedva en prenant contact avec les autorités marocaines. Plus précisément avec Badreddine Radi, un fonctionnaire du ministère de la Communication à Rabat. Après “24 heures de réflexion”, dit le quotidien israélien, M. Radi a répondu que le Maroc “ne donnera aucune réponse officielle à ce récit”.

  • NYP: Biden érode le pacte de paix de Trump au Moyen-Orient

    NYP: Biden érode le pacte de paix de Trump au Moyen-Orient

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    Biden érode le pacte de paix de Trump au Moyen-Orient – ​​et met les États-Unis en danger

    La semaine dernière, la Grèce a annoncé qu’elle enverrait des batteries anti-missiles Patriot de fabrication américaine et des soldats en Arabie saoudite, pour remplacer les Patriots américains que l’administration Biden a retirés en avril.

    Ce fut un développement capital dans l’environnement géopolitique en évolution rapide du Moyen-Orient, et n’a reçu aucune couverture dans les médias d’entreprise aux États-Unis. Lorsque la Grèce s’apprête à combler le vide laissé par un retrait américain, cela vous donne une mesure de l’éloignement des États-Unis de la scène mondiale au cours des neuf derniers mois.

    Ce n’est pas la Grèce d’Alexandre le Grand, mais la Grèce d’aujourd’hui. Presque en faillite il y a quelques années à peine, la Grèce a désormais remplacé les États-Unis en tant que défenseur du premier producteur mondial de pétrole. Aie.

    L’équipe Biden a été en colère contre l’Arabie saoudite dès le premier jour. En février, ils ont réprimandé les Saoudiens pour leur guerre contre les rebelles Houthis soutenus par l’Iran au Yémen voisin et ont interrompu les livraisons d’armes américaines au Royaume. Ils ont également snobé le prince héritier Mohammad Bin Salman pour son implication dans le meurtre macabre du chroniqueur du Washington Post Jamal Ahmad Khashoggi, un dissident saoudien aligné sur le Qatar.

    Bien que le prince héritier ne soit certainement pas un ange, la décision de Biden de s’aliéner extérieurement les Saoudiens a des implications dans le monde réel. Avec le transfert américain de l’Afghanistan aux talibans, un autre allié du Qatar, un schéma commence à se dessiner : cette administration préfère bêtement les djihadistes sunnites et les mollahs iraniens qui fabriquent des armes nucléaires aux alliés traditionnels des États-Unis qui s’opposent à un Iran doté de l’arme nucléaire.

    Le limogeage de ces alliés pourrait également être vu dans la façon dont Washington a tout simplement ignoré le premier anniversaire des accords révolutionnaires d’Abraham négociés par l’administration Trump et les gouvernements d’Israël, des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc l’année dernière.

    Présentés au public avec faste et cérémonie par le président de l’époque, Donald Trump, à la Maison Blanche le 15 septembre 2020, personne à Washington ne semblait les rappeler un an plus tard.

    La seule cérémonie officielle à laquelle a assisté un représentant de l’administration Biden a eu lieu aux Nations Unies à New York parmi les ambassadeurs de l’ONU.

    Alors que l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a murmuré des louanges pour l’accord, elle s’est « délibérément abstenue » d’utiliser le terme « Accords d’Abraham », selon le Times of Israel, et s’est rapidement tournée vers le conflit israélo-palestinien. C’est précisément le manque de progrès dans ces pourparlers – bloqués pendant des années en raison du refus palestinien d’accepter l’État juif, de freiner le terrorisme et les enseignements antisémites dans les écoles publiques – qui a conduit l’assistant de Trump, Jared Kushner, à chercher plus loin pour élargir le cercle des paix.

    Déjà en 2018, le dirigeant des Émirats arabes unis, Mohammad bin Zayed, disait à l’auteur américain et leader évangélique Joel Rosenberg qu’il voulait « être le prochain » à faire la paix avec l’État juif.

    En seulement un an, le commerce entre Israël et les Émirats arabes unis a explosé, passant de 51 millions de dollars pour les sept premiers mois de 2020, avant les accords, à près de 614 millions de dollars au cours de la même période cette année. Et même si l’Arabie saoudite n’a pas adhéré à l’accord, le Royaume a autorisé des avions commerciaux israéliens et émiratis à survoler son territoire quelques semaines après sa signature.

    Ce ne sont pas de simples coïncidences, mais font partie d’une vision du monde géopolitique détenue par Team Biden qui subordonne la sécurité des États-Unis et de nos alliés à des ennemis déclarés tels que la République islamique d’Iran et le nouvel émirat islamique d’Afghanistan.

    À son honneur, la Maison Blanche Biden – jusqu’à présent, du moins – n’a pas critiqué la Grèce pour avoir aidé l’Arabie saoudite à se défendre contre les missiles iraniens frappant sa capitale. Peut-être que le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan essaie toujours de comprendre comment une petite île du parti comme Mykonos a acquis des missiles Patriot.

    Kenneth R. Timmerman*

    *Kenneth R. Timmerman est l’auteur à succès de « ISIS Begins : A Novel of the Iraq War ». Il a donné des conférences sur l’Iran à la Joint Counter-Intelligence Training Academy du Pentagone de 2010 à 2016.

    New York Post, 25/09/2021

  • Israël flirte avec le Maghreb

    Israël flirte avec le Maghreb

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    Après l’obtention d’un siège à l’union Africaine et divers traités avec la monarchie alaouite au Maghreb, voici que les responsables de l’espionnage israélien cherchent à soutenir un candidat à la présidentielle libyenne.

    Des responsables du renseignement israélien ont rencontré en privé ce mois-ci le fils du plus haut chef de guerre libyen pour discuter de sa candidature à la présidence de 2021, signe qu’Israël soutient sa candidature, a déclaré une source proche de la réunion au Washington Free Beacon.

    Saddam Haftar recherche discrètement le soutien de l’Occident pour sa campagne, qui devrait l’opposer à Saif al-Islam Kadhafi, le fils de l’ancien homme fort Mouammar Kadhafi. Haftar est considéré comme un mandataire de son père Khalifa Haftar, un double citoyen américano-libyen et commandant de l’armée nationale libyenne.

    Une victoire de Haftar pourrait conduire à des relations plus étroites entre Israël et la Libye, qui ne reconnaît pas l’Etat juif. L’année dernière, le Maroc, le Soudan, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont tous accepté de normaliser leurs relations avec Israël.

    Lors de la rencontre avec des responsables du renseignement israélien, qui a eu lieu au début du mois, le jeune Haftar a discuté de « la situation dans la région » et de « son aspiration à la stabilité de son pays », ainsi que de son soutien déclaré à « la démocratie dans son pays, l’ordre public”, selon la source proche de la rencontre. « Les Israéliens le soutiennent.

    L’ambassade d’Israël n’a pas répondu à une demande de commentaire. On pense depuis longtemps que les agences de renseignement israéliennes soutiennent le père de Haftar, mais le gouvernement israélien ne l’a pas déclaré publiquement.

    Les élections générales libyennes sont prévues pour le 24 décembre 2021, les premières depuis 2014. Les tentatives de programmation des élections en 2018 et 2019 ont été retardées en raison de la guerre civile dans le pays. Plus tôt ce mois-ci, le parlement libyen a confirmé un gouvernement intérimaire avec un Premier ministre temporaire et un conseil présidentiel.

    Des sources du renseignement israélien s’attendent à ce que l’élection soit une bataille entre Haftar et Saif Al-Islam Kadhafi, selon un rapport d’Israël Hayom. La candidature de Kadhafi serait soutenue par l’administration de Vladimir Poutine, qui aurait rencontré le candidat à Moscou en septembre, selon le journal italien Corriere della Sera. Kadhafi, qui a servi comme « Premier ministre de facto » à la fin du régime de son père, est en cavale de la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.

    Un porte-parole du département d’État a déclaré que les États-Unis ne prenaient pas position sur les candidats libyens potentiels, mais a ajouté que Kadhafi restait toujours sur la liste des sanctions américaines.

    “Bien que nous ne prenons aucune position sur les candidats, nous voudrions noter que Saif al-Islam Kadhafi est désigné sous les sanctions de l’ONU et des États-Unis, et reste également soumis à un mandat d’arrêt en suspens émis par la Cour pénale internationale”, a déclaré le porte-parole.

    Haftar, capitaine de l’armée nationale libyenne, affirme avoir une vision laïque et pro-démocratique de la Libye, dans la lignée de son père. Mais il s’est également attiré les critiques des Nations Unies et d’activistes libyens pour avoir dirigé un bataillon qui aurait fait une descente de près d’un demi-milliard de dollars auprès de la Banque centrale de Libye en 2017.

    Le père de Haftar, Khalifa Haftar, était un ancien chef militaire de confiance sous Mouammar Kadhafi avant de faire défection et de devenir un atout de la CIA dans les années 1990. Il a passé près de 20 ans à vivre dans le nord de la Virginie et est retourné en Libye en 2011.

    En tant que chef de l’armée nationale libyenne, l’aîné Haftar bénéficie du soutien occidental depuis des années. Mais ces alliances ont été compromises après qu’il a lancé un siège militaire en 2019 contre le gouvernement intérimaire soutenu par les Nations Unies à Tripoli.

    Mounir M.

    Aldjazair, 16/09/2021

  • Maroc-Israël: La normalisation se concrétise au fil des mois

    Maroc-Israël: La normalisation se concrétise au fil des mois

    Maroc, Israël, Sahara Occidental, #Maroc, #Israël, #sahara, normalisation,

    SUR RADIO J. La normalisation des relations entre le Maroc et Israël se concrétise au fil des mois.

    1. Des accords multiples,

    2. Des vols commerciaux directs entre les deux pays et

    3. L’ouverture réciproque d’ambassades dans « quelques mois », selon le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid qui a effectué, le 11 août 2021, sa première visite officielle à Rabat.

    A savoir : Selon un sondage récent, plus de 40% des Marocains soutiennent l’accord.

    Source : francetvinfo.fr

    LE PLUS. Coopération politique et cybersécurité.

    A. Coopération politique, aviation, culture, sport … Plusieurs accords ont été signés lors de la première visite officielle au Maroc du ministre israélien des affaires étrangères, Yaïr Lapid qui a salué « la restauration de la paix et l’amitié ».

    B. L’une des premières concrétisations est sans doute le lancement des lignes aériennes commerciales directes entre les deux pays. Avant la pandémie, des dizaines de milliers d’Israéliens, pour la plupart d’origine marocaine, visitaient chaque année le royaume, mais devaient transiter par d’autres pays.

    C. Le Maroc et Israël avaient par ailleurs signé en juillet dernier à Rabat un accord de coopération en matière de cyberdéfense, portant sur « la coopération opérationnelle, la recherche, le développement et le partage d’informations« , comme l’avait indiqué la direction nationale israélienne de la cybersécurité.

    Récemment, le royaume a été accusé d’avoir eu recours au logiciel d’espionnage Pegasus, conçu par la société israélienne NSO. Rabat a catégoriquement démenti « ces allégations mensongères et infondées » et enclenché des procédures judiciaires.

    Source :

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    LE PLUS. Que sait-on sur la normalisation entre les deux pays et que change-t-elle vraiment ?

    Normalisation contre Sahara occidental.

    La question de la normalisation des relations entre Rabat et Tel Aviv a été relancée en février 2020 à l’occasion d’une visite officielle au Maroc de l’ancien chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Le Maroc s’était montré prêt à faire un geste en contrepartie d’un soutien américain à la question du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole revendiquée à la fois par les Marocains et les indépendantistes du Polisario soutenus par l’Algérie.

    En décembre, Washington reconnaît officiellement et pour la première fois de son histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur le territoire disputé du Sahara occidental. Le Maroc s’engage sur la voie de la normalisation.

    Nouveau pays arabe sur la liste.

    Le Maroc est le quatrième pays arabe après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, à avoir normalisé ses relations avec Israël en 2020 sous l’impulsion des États-Unis. Avant eux, il y a eu l’Égypte en 1979, puis la Jordanie en 1994 dans le cadre d’accords de paix.

    Ce n’est pas la première fois que le Maroc se rapproche d’Israël. Les deux pays ont entretenu des relations officielles de 1993 à 2000. Il n’y avait pas d’ambassades, mais des « bureaux de liaison » qui ont fermé suite à la seconde intifada (soulèvement) des Palestiniens. Ces derniers voient d’un mauvais œil le rapprochement avec Israël et le qualifie de « trahison ». Au Maroc, une partie de la population reste opposée à toute normalisation avec l’Etat hébreu. Selon un sondage récent, plus de 40% des Marocains soutiennent l’accord.

    Une importante communauté juive

    La communauté juive du Maroc, présente depuis l’Antiquité, est la plus importante d’Afrique du Nord avec près de 3 000 personnes. Un nombre qui semble dérisoire en 2021 quand on sait que le royaume compte plus de 30 millions d’habitants. Pourtant dans les années 1940, ils étaient près de 250 000, soit 10% de la population.

    Mais beaucoup sont partis après la fondation d’Israël, en 1948. Aujourd’hui, plus de 700 000 Israéliens sont d’ascendance marocaine et ont souvent gardé des liens forts avec leur pays d’origine.

    Avant même de normaliser ses relations diplomatiques avec Israël, le Maroc a lancé une réforme scolaire qui intègre l’enseignement de l’histoire et de la culture de la communauté juive. Une première dans le monde arabe.

    francetvinfo.fr

    Israel Valley, 20/09/2021

  • Etats-Unis: Naissance d'un nouveau collectif prosahraoui

                           Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, normalisation, #Sahara, #Maroc,


    UN COLLECTIF POUR LA DÉFENSE DU DROIT A L’AUTODÉTERMINATION VOIT LE JOUR AUX ÉTATS-UNIS : En finir avec l’occupation marocaine au Sahara occidental
    Un nouveau collectif pour la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination a été créé aux États-Unis avec pour objectif primordial d’inverser la décision de l’ex-président américain Donald Trump sur le Sahara occidental occupé et reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
    « La campagne pour mettre fin à l’occupation marocaine du Sahara occidental a annoncé officiellement sa formation en tant que collectif de défense du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole », indique le collectif dans un communiqué relayé par Freewesternsahara.org.
    « Notre campagne est unique car elle dépasse la sphère partisane aux États-Unis et rassemble un groupe d’activistes, d’universitaires et de célébrités qui sont convaincus non seulement que les Sahraouis doivent retrouver la liberté, mais qu’il n’y aura pas de paix dans le nord-ouest de l’Afrique, en l’absence de l’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental », explique le co-président du collectif Bill Fletcher, Jr, ancien président du Forum TransAfrica, cité dans le communiqué. 
    Bien que les membres appartiennent à des univers différents, ils partagent beaucoup de choses en commun : « Nous croyons au droit à l’autodétermination, que le chemin de la paix et de la sécurité en Afrique du Nord commence par le respect des libertés fondamentales que tous les peuples méritent, y compris les Sahraouis. Les Sahraouis ont inclus dans leur propre constitution l’égalité en droit pour les femmes et d’autres libertés fondamentales, ils méritent bien notre soutien », affirme de son coté la co-présidente Suzanne Scholte, militante de longue date des droits de l’homme et présidente de la Defense Forum Foundation. » 
    La formation de la campagne a été catalysée par plusieurs facteurs, notamment la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu de 1991 de l’ONU, la reprise du conflit armé et la reconnaissance unilatérale de l’ex-président des États-Unis, Donald Trump, de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », explique le collectif. 
    « Nous, les gens de conscience, avons décidé que c’était assez », ont déclaré Fletcher et Scholte. La preuve est que » la Campagne a déjà attiré des membres distingués de gauche et de droite », relèvent-ils.
    Le nouveau collectif pour la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination s’est assigné des objectifs primordiaux qui portent sur le retrait du Maroc du Sahara occidental, le transfert de l’autorité à la République sahraouie conformément à la Charte de l’Union africaine, et le retour rapide des réfugiés sahraouis et de la diaspora sahraouie dans leur pays.
    Les membres appellent également à mettre fin à l’aide américaine au Maroc qui pourrait être utilisée pour faire avancer une revendication illégale au Sahara occidental ou nuire au peuple sahraoui.
    Et définissent trois objectifs immédiats: ‘inverser la décision de Trump sur le Sahara occidental, reconnaître la République sahraouie, bloquer toute vente à caractère militaire ou aide étrangère au Maroc qui pourrait être utilisée contre les Sahraouis et pour contrôler le territoire et encourager les organisations internationales, y compris le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à dépêcher des missions au Sahara occidental pour assurer la protection de la population civile.
    M. B.
  • Algérie-Maroc : La fable d'une médiation

                       Algérie, Maroc, Israël, Pegasus, normalisation, Kabylie, MAK, Rachad,

    Comment ose-t-on parler de normalisation avec un pays qui a fait de son territoire national une tête de pont, pour planifier une série d’actions hostiles contre l’Algérie?
    Brahim TAKHEROUBT

    Assommé par la décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le royaume, le Makhzen s’affole. Comme le pressing, les fausses annonces n’ayant pas suffi, il active son plan «B» en rameutant tous ses soutiens et sponsors pour faire aboutir, coûte que coûte, une médiation entre Alger et Rabat. 
    Des officiels algériens se disent,d’ailleurs, intrigués par le comportement de certains pays qui croient à cette fable de la médiation. «Il est regrettable de constater, aujourd’hui, que ces pays voulant jouer aux bons offices se sont tus pendant des décennies face aux graves provocations marocaines à l’endroit de l’Algérie», regrette un diplomate algérien très au fait de ce dossier. 
    «Qui ne dit mot consent. Par leurs silences complices, ces pays n’ont-ils pas encouragé le Maroc à persister dans ces dérapages?», s’interroge le même diplomate rappelant qu’il n’est pas question pour les autorités algériennes de revenir sur leur décision quel qu’en soit le prix à payer. 
    La fable de la médiation est exactement comme celle de la réouverture des frontières ressassée depuis des années par les responsables marocains à chaque occasion. Peine perdue, l’Algérie, pays souverain, en a décidé autrement. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a tranché dans le vif et de manière irrévocable. 
    Lors d’une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères tenue, il y a quelques jours, Lamamra a souligné le fait que «la décision de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc n’est pas sujette à discussion ou à délibération, car il s’agit d’une décision souveraine, définitive et irréversible». 
    Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que toute initiative de médiation, «quelle que soit sa nature, est réductrice et superficielle si elle ignore l’entière responsabilité du Maroc dans la détérioration des relations bilatérales». 
    La décision algérienne entérinée par le Haut Conseil de Sécurité, présidé par Abdelmadjid Tebboune, n’est pas venue du néant, mais elle répond aux desiderata des populations algériennes agacées par des décennies de provocations. 
    Habitué à l’indulgence du peuple et de l’État algériens qui ont une haute considération pour le peuple marocain, le Makhzen croyait fermement que l’Algérie allait éternellement ignorer ses agressions et sa dangereuse fuite en avant. Comment ose-t-on parler de normalisation avec un pays, le royaume du Maroc,qui a fait de son territoire national une tête de pont pour planifier, organiser et soutenir une série d’actions hostiles contre l’Algérie? 
    Les dernières en date concernent les accusations insensées et les menaces à peine voilées proférées par le ministre israélien des Affaires étrangères en visite officielle au Maroc et en présence de son homologue marocain. Jamais depuis 1948, un officiel israélien n’a été entendu émettre des jugements et proférer des messages contre un pays arabe à partir du territoire d’un autre pays arabe. Une inégalable performance marocaine révélatrice d’une hostilité extrême envers son voisin de l’Est. 
    Comment normaliser avec un pays dont les appareils sécuritaires et de propagande mènent une guerre médiatique de bas niveau et de grande envergure contre l’Algérie, son peuple et ses dirigeants? Que dire de l’affaire, non moins grave, du scandale Pegasus qui a révélé au grand jour l’espionnage massif auquel ont été soumis des responsables et des citoyens algériens ciblés par les services de renseignement marocains? Où en sont les choses avec la dérive particulièrement dangereuse et irresponsable en invoquant un prétendu «droit à l’autodétermination du vaillant peuple kabyle»? 
    À défaut de réponses à toutes ces questions qu’attend toujours le peuple algérien, le Makhzen nous sert la balle de la normalisation.
    L’Expression, 16/09/2021
  • Normalisation entre Israël et Etats arabes : Un an après, clash au Maghreb

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    Il y a une année, les Emirats et le Bahreïn décidaient d’ouvrir des canaux diplomatiques officiels avec Israël, emboitant le pas à l’Egypte et la Jordanie. Trois mois après, ils étaient suivis par le Maroc, provoquant des développements menaçants au Maghreb et un séisme dans le bilatéral déjà précaire entre Alger et Rabat…

    Par Lyes Sakhi

    Lundi, 13 septembre, les ambassadeurs aux Nations unies d’Israël, des Emirats, du Bahreïn et du Maroc ont célébré deux jours avant le premier anniversaire de la signature des accords dits d’Abraham. L’évènement a été organisé par la mission israélienne auprès de l’ONU au Musée du patrimoine juif de Manhattan. Il s’est déroulé en l’absence du représentant du Soudan signataire lui aussi d’un accord de normalisation qui attend sa ratification par son parlement, mais en présence du numéro deux de la représentation diplomatique omanaise auprès de l’ONU, Ahmed Dawood Ali Al-Zadjal. Mascate n’a pas encore de relations diplomatiques officielles avec l’Etat hébreu, mais les deux parties échangent régulièrement sur différents dossiers notamment sensibles tels que la sécurité et l’antiterrorisme.

    L’aspect remarquable lors de cette cérémonie a résidé dans la déclaration de l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’Organisation internationale multilatérale.

    Linda Thomas-Greenfield a félicité les parties prenantes aux accords dits d’Abraham pour avoir transformé «l’encre sur une page en achèvements concrets entre les pays».

    Elle a salué l’ouverture réciproques d’ambassades, les nominations de diplomates et la mise en service de liaisons aériennes directes entre ces parties. Elle s’est surtout engagée à travailler au «développement» des accords existants et à soutenir l’établissement de nouvelles relations entre Israël et d’autres pays du monde arabe et musulman.

    Les mots prononcés par Mme Thomas-Greenfield ont rappelé que ce sont les Etats-Unis, sous la présidence de l’administration de l’ancien président Donald Trump, qui ont pesé de tout leur poids géostratégique pour le rapprochement entre Israël et les Etats arabes signataires des accords d’Abraham et qui ont accepté de rejoindre l’Egypte (1979) et la Jordanie (1994) dans la reconnaissance officielle de l’Etat hébreu. «Après des décennies de divisions et de conflits, nous sommes témoins de l’aube d’un nouveau Moyen-Orient», déclarait, le 15 septembre 2020, l’ex-chef de la Maison Blanche lors d’une cérémonie à Washington.

    Les propos que la diplomate américaine a tenus ont indiqué aussi que la nouvelle administration de Joe Biden continuera à soutenir ce processus. Mais comment et jusqu’où ? Au Moyen-Orient, les relations déjà secrètement anciennes entre Israël et les pétromonarchies, Arabie Saoudite comprise, ne semblent pas bouleverser des données et des lignes de partage en cours depuis des années. Ces questions sur les intentions de l’administration Biden vis-à-vis de l’héritage que lui a laissé celle de son prédécesseur, l’ex-président Trump, en ce qui concerne la normalisation israélo-arabe, ne résonne, donc, pas aussi gravement en tout cas qu’au Maghreb.

    Dans la sous-région, en effet, l’ouverture officielle de canaux diplomatiques entre le Maroc et Israël à partir du 10 décembre 2020, jour où M. Trump avait annoncé l’engagement du royaume voisin à standardiser ses échanges autrefois discrets avec l’Etat hébreu en contrepartie notamment de la reconnaissance par les Etats-Unis de sa «souveraineté» sur le Sahara occidental, a fait piétiner la légalité internationale et la feuille de route de l’ONU pour un règlement pacifique et politique d’une question de décolonisation.

    Elle a rendu plus manifeste l’option militaire longtemps mise de côté par les indépendantistes sahraouis et ébranlé un équilibre déjà précaire dans les relations entre l’Algérie et le Maroc. Elle risque de brouiller davantage les cartes à l’échelle de l’Union africaine (UA) au sein de laquelle Rabat compte parmi les fervents partisans de la candidature d’Israël en tant qu’Etat observateur.

    Le poids américain

    La conséquence a été la perception par l’Algérie de la normalisation israélo-marocaine comme une menace à sa sécurité. La conclusion a été la rupture par Alger de ses relations avec Rabat, le 24 août dernier, en réaction aux «actions hostiles» que le royaume «n’a jamais cessé de mener», allusion notamment à sa surveillance des lignes téléphoniques d’officiels algériens via le logiciel espion israélien Pegasus et au soutien qu’il apporte au Mouvement sécessionniste d’autonomie de la Kabylie (MAK). Elle a été d’envenimer davantage le climat de guerre froide qui oppose depuis longtemps les deux capitales maghrébines et de braquer à nouveau les regards sur les Etats-Unis. Mais que feront-ils ?

    Jusqu’à présent, l’administration Biden à Washington, qui est aujourd’hui confrontée aux priorités liées à son désengagement d’Afghanistan entre autres, ne semble pas pressée de clarifier sa position sur l’engagement de l’ancien président Trump de reconnaitre la «souveraineté» marocaine sur le Sahara occidental. Sur le dossier, le chef de la diplomatie Ramtane Lamamra a dit percevoir une différence d’appréciation entre les deux administrations et un retour de la Maison Blanche à la doxa onusienne pour une solution acceptée par les parties en conflit. Dans la réalité, on a eu droit à quelques déclarations pour le moins difficiles à déchiffrer comme celles tenues le 27 juillet 2021 à Alger par le secrétaire d’Etat adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, Joey Hood, qui a surtout insisté sur la convergence de vues entre l’Algérie et son pays sur la Libye et le processus de sortie de crise en cours dans ce pays.

    Dans la réalité, toujours, la déclaration de l’ambassadrice US auprès l’ONU Linda Thomas-Greenfield, lundi dernier à New York, sur l’encouragement par son pays du processus de normalisation avec Israël mérite un examen plus sérieux en fonction des développements propres à la scène sous-régionale et du résultat des dynamiques déclenchées par l’aggravation du contentieux entre Alger, plus ferme que jamais dans ses positions de ne pas transiger avec ses principes sur le Sahara occidental et contre la normalisation avec l’Etat hébreu, et Rabat qui espère en tirer profit auprès de la puissance étasunienne qui restera un acteur géostratégique clé au Maghreb. Cet examen sera peut-être établi dans les prochains mois lorsque le président Biden s’exprimera à l’ONU le 21 septembre prochain et, plus sûrement, à l’arrivée en poste de la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Elizabeth Moore Aubin qui attend le feu vert du sénat de son pays.

    Reporters, 15/09/2021

  • Les fruits de la normalisation entre Israël et les Emirats un an plus tard

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    Un an s’est écoulé depuis qu’Israël et les Émirats arabes unis ont normalisé leurs relations grâce à un accord négocié par les États-Unis, qui a abouti à une série d’accords allant du tourisme et de l’aviation à la technologie de pointe.

    Le 15 septembre 2020, les Émirats sont devenus le premier pays du Golfe à établir des relations formelles avec Israël, et le troisième pays arabe à le faire après l’Égypte, en 1979, et la Jordanie, en 1994.

    Bahreïn a signé le même jour et plus tard le Soudan et le Maroc ont rejoint les accords d’Abraham, négociés par Washington, pour normaliser les relations avec Israël.

    Ce sont là quelques aspects clés de l’accord historique.

    – Quels sont les avantages économiques ? –

    Emirates et Israël veulent maximiser les avantages économiques de la normalisation, en particulier Dubaï, qui souhaite étendre ses secteurs du tourisme et de la technologie.


    Les deux parties ont ouvert des ambassades dans l’autre pays et signé une pléthore d’accords commerciaux.

    Depuis l’année dernière, plusieurs sociétés israéliennes d’intelligence artificielle, de technologie financière et d’agriculture se sont installées aux Emirats.

    Les échanges entre les deux pays, dont les économies ont été frappées par la pandémie de coronavirus, ont atteint 500 millions de dollars en août, hors investissements, grâce à des accords dans le tourisme, l’aviation et les services financiers.

    De leur côté, les États-Unis, un fidèle allié d’Israël, ont approuvé la vente d’avions de chasse F-35 aux Émirats pour 23 milliards de dollars après que Dubaï a reconnu Israël.

    « Le principal avantage pour les Emirats a été économique », a déclaré à l’AFP Elham Fakhro, analyste à l’International Crisis Group.

    « Le tourisme, les échanges culturels, les accords de cybersécurité et les échanges diplomatiques ont profité aux deux États », a-t-il ajouté.

    Selon le consulat israélien à Dubaï, près de 200 000 Israéliens ont visité les Émirats depuis l’établissement des relations.

    – Que fera l’Arabie saoudite ? –

    L’Arabie saoudite, une puissance du Golfe, a insisté sur le fait qu’elle maintiendrait sa politique de ne pas établir de liens formels avec Israël jusqu’à ce que le conflit avec les Palestiniens soit résolu.

    Le commerce équitable est possible, si vous voulez
    Ce contenu a été publié le 31 août. 202131 août 2021 Si l’Europe ne pense pas au-delà de son propre continent, c’est l’agriculture du Sud qui en souffrira, estime la députée écologiste Christine Badertscher.

    Mais l’inquiétude mutuelle au sujet de l’Iran a progressivement rapproché Israël des pays arabes du Golfe, et Riyad a noué des relations avec Israël depuis des années.

    Suite à l’accord EAU-Israël, l’Arabie saoudite a des survols depuis Israël, mais les analystes disent que la normalisation entre les deux n’est pas en vue.

    « Riyad ne semble pas enclin à normaliser formellement les relations avec Israël sous le roi Salmane », a déclaré à l’AFP Hugh Lovatt du Conseil européen des relations étrangères.

    « Mais il est clair que les deux pays ont déjà un niveau important de dialogue politique et sécuritaire », a-t-il ajouté.

    Et selon Fakhro, si l’Arabie saoudite normalise ses relations, ce sera « à ses propres conditions… et selon des calculs internes ».

    – Et les Palestiniens ? –

    Les Palestiniens critiques de l’accord ont déclaré que toute normalisation avec Israël légitime l’occupation des territoires palestiniens.

    Selon les Emiratis, Israël a accepté de suspendre l’annexion des territoires occupés de Cisjordanie, bien que le Premier ministre de l’époque, Benjamin Netanyahu, ait précisé que le plan n’était pas exclu à long terme.

    En mai, les nouveaux alliés d’Israël se sont retrouvés dans une situation complexe, publiant des déclarations condamnant l’escalade de la violence entre Israël et les Palestiniens.

    La violence à Jérusalem, en particulier sur l’Esplanade des Mosquées, a été la pire depuis 2017 et a été alimentée par les tentatives des colons juifs d’occuper des maisons palestiniennes.

    Mais selon les analystes, les affrontements n’ont pas affecté les accords de normalisation et Fakhro a maintenu que les accords « ne concernaient jamais les Palestiniens ».

    Pour Lovatt, les accords de normalisation avec les Emirats et Bahreïn n’ont jamais été compromis.

    « Ils sont basés sur des intérêts bilatéraux importants qui n’ont vraiment rien à voir avec la question palestinienne », a-t-il déclaré.

    « Ces événements montrent plutôt à quel point ces relations sont solides », a ajouté Lovatt.

  • Le Maroc face au chaos économique

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    Le magazine allemand « International Politik » se dit convaincu que l’économie marocaine, sera impactée négativement par les derniers développements de la scène géopolitique.
    Pour le magazine allemand, le régime du Makhzen a tenté vainement de faire chantage sur l’Europe, en envoyant des milliers de migrants, après avoir échoué dans son action de violation de cessez-le feu au Sahara occidental.
    La brouille avec Berlin et Madrid, dans le sillage de la normalisation avec l’entité sioniste, n’a pas eu l’effet escompté pour détourner l’opinion publique marocaine sur les réels problèmes que traverse le royaume alaouite. 
    Cette diversion et fuite en avant d’un régime aux abois, risque de lui coûter cher, avec l’éventuelle suspension de l’aide de l’Union Européenne d’un montant de 346 millions d’euros octroyée par Bruxelles ces deux dernières années. 
    C’est dire que le chantage marocain vient de se retourner contre lui et comme dit l’adage, à force de jouer avec le feu, on se brule les doigts. Un adage qui s’applique bien à son jeu malsain de gabegie avec Alger, qui vient de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat, et de décider de revoir ses relations économiques. 
    Cette révision touchera inéluctablement la non-reconduction du contrat d’approvisionnement du Maroc en gaz, via le Gazoduc Maghreb-Europe, qui expire le 31 octobre prochain et qui permet au royaume d’engranger 200 millions de dollars chaque année, comme droit de transit estimé à 7%, en plus de l’interdiction d’utilisation des espaces aérien et maritime algériens par les avions et navires marocains et vont certainement augmenter les dépenses marocaines.
    La stratégie de la communication et de bluff menée par ses instruments de propagande à l’égard d’Alger, a été contre-productive et a dévoilé le visage d’un régime réellement aux abois.
    Le recours de l’Algérie à remplacer le GME par le Medgaz pour honorer les engagements de l’Algérie vis à vis de ses partenaires européens, en particulier les partenaires espagnol et portugais, a surpris le Makhzen et a eu raison de ses mensonges confirmés par l’appareil médiatique de la propagande du Palais Royal, et qui note que l’hiver sera rude dans la mesure où Rabat ne peut assurer plus que 10% de ses besoins en énergie. 
    Rabat a-t-il les moyens d’affronter une nouvelle crise énergétique qui s’ajoutent aux effets dévastateurs de la dette extérieure, la faiblesse des rentrées du tourisme liée à la crise sanitaire, et à la réduction des transferts des avoirs de la diaspora marocaine. 
    La normalisation avec l’ennemi sioniste pour sauver le trône s’avère, un pas pour la disparition du royaume.
    Algérie54, 30/08/2021