Étiquette : Normalisation
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Maroc : Le Makhzen, véritable menace sur le Maghreb
Ils sont de plus en plus nombreux, ces anciens officiers de l’armée marocaine, entrés en dissidence avec le régime du Makhzen, à monter au créneau pour dénoncer les velléités de la maison militaire alaouite. Aujourd’hui, en effet, l’impact de la menace du pacte maroco-israélien, conclu récemment, sur la stabilité du Maghreb, est un secret de Polichinelle.Abderrahim El Mernissi, ancien officier des Forces armées royales marocaines (FAR) a mis en garde contre le « complot qui se trame contre l’Algérie » par l’entité israélienne et le régime marocain, soulignant que le Makhzen était devenu une « véritable menace pour la sécurité et la stabilité du Maghreb ».« Le plus grand ennemi qui menace la stabilité dans la région du Maghreb est la monarchie marocaine, surtout après avoir ouvert la voie à l’entité sioniste avec tous les risques sécuritaires et socioéconomiques que ce pas implique pour le Maroc mais aussi pour ses pays voisins », a indiqué Abderrahim El Mernissi dans une déclaration à l’APS depuis la capitale française, Paris.Pour M. Abderrahim El Mernissi, l’Algérie est « la cible principale de cette normalisation, car elle constitue le plus grand obstacle face à l’entité israélienne qui tente de diverses manières, depuis des années, d’entamer sa stabilité », relevant que « les positions historiques de l’État algérien face aux desseins sionistes et son soutien aux mouvements de libération l’ont placée au cœur des conspirations israéliennes ». Il a également relevé « le danger des groupes extrémistes soutenus par l’entité israélienne en Afrique du Nord qui menacent la sécurité de toute la région », a-t-il fait remarquer ajoutant qu’ »Israël, avec la complicité du Makhzen, jouera toutes les cartes afin de semer la destruction dans la région qui ne supportera pas davantage de tensions ». « C’est le régime marocain qui est à l’origine de la dégradation que connait le Maroc et non pas l’Algérie », a-t-il affirmé , soulignant que « l’Algérie n’a pas ramené l’entité sioniste au Maroc et ne s’adonne pas au trafic de drogue, mais elle est plutôt le seul pays du Maghreb qui soutient toujours les peuples opprimés ».Selon lui la normalisation du Maroc avec l’entité sioniste accélèrera la chute de la monarchie marocaine car le » régime marocain est à la veille d’une chute historique « .« Menacées, les familles des soldats réduites au silence »Évoquant la situation militaire au Sahara occidental l’ancien officier des FAR , révèle que » Le Maroc tente de cacher la vérité sur le terrain ainsi que les pertes que subit son armée « .» Il y a un grande black out sur la guerre au point où les familles des soldats ont été menacées pour garder le silence quant aux décès de leurs enfants sous couvert de la sécurité nationale » , a-t-il encore révélé.Cependant, ajoute-t-il le black out n’est plus de mise à l’ère du numérique et des réseaux sociaux où l’on parle des pertes humaines et matérielles infligées par l’armée sahraouie dans les rangs des militaires marocains. Il a estimé que la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu, le 13 novembre dernier constituait pour le Maroc une «erreur stratégique fatale», a-t-il souligné, qualifiant l’action du Maroc à El-Guerguerat de «crime odieux» dont la responsabilité incombe aux dirigeants marocains. De son côté, Farid Boukas, chercheur, journaliste et ex-agent des services de renseignements marocains, a évoqué sur sa page Facebook une « baisse de confiance et de sérénité au sein du commandement de l’armée marocaine » après le déclenchement de la 2e guerre au Sahara occidental. Il a parlé sur sa chaîne youtube et sa page Facebook, du recrutement de 600 agents du Makhzen chargés de lancer des campagnes d’intox et de désinformation à travers les réseaux sociaux et de dénigrer la cause sahraouie, à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc.L’ancien agent des renseignements marocains a, lui aussi, révélé, citant des sources fiables, que l’armée marocaine a transféré plusieurs de ses soldats gravement blessés lors des affrontements militaires avec l’armée sahraouie vers les hôpitaux de Dakhla et de Smara occupées » dans la discrétion la plus totale et camouflant la réalité de leur état. » Farid Boukas a également parlé de plusieurs cas de désertions et de désobéissance dans les casernes marocaines des territoires occupés mais aussi au Maroc » et la » mise sur écoute de plusieurs officiers » marocains. Il a aussi évoqué les difficultés pour le commandement militaire marocain de dépêcher suffisamment de troupes au Sahara occidental et de graves problèmes de logistique dont l’armement et les munitions .Comme beaucoup d’opposants marocains et de nombreux anciens officiers marocains réfugiés à l’étranger, il a évoqué les pressions exercées sur lui par les services de renseignements marocains et les campagnes de diffamation menées sur les réseaux sociaux à leur encontre .M. BendibLe Courrier d’Algérie, 4 jan 2021#SaharaOccidental #Maroc #Makhzen #Maghreb #Israël #Normalisation #Algérie -
Maroc-Israèl: Le makhzen va regretter ses relations avec le sioniste
Le président de l’Observatoire Marocain Ahmed Wihame, averti d’emblée le danger qui menace la stabilité du maroc et de l’algerie. Ahmed Wihame, appel les peuples du Maghreb à contrer les plans sionistes qui vise la destabilisation de toute la région de l’Afrique du Nord.
« Nous sommes face à une menace sérieuse et existentielle tant pour le Maroc que l’Algérie, voire pour toute la région du Maghreb, a souligné M. Wihmane dans un entretien à l’APS depuis Rabat. Etayant son propos concernant les dangers de cette normalisation pour les pays du Maghreb et pour l’Algérie, en particulier, il a rappelé les allégations faites par le sioniste Bernard-Henri Lévy lors d’une conférence à Marseille France, affirmant que l’Algérie est juive et française. Pour le militant marocain, il n’est pas exagéré de dire que nous assistons à la préparation d’un transfert de l’Etat d’Israël vers le Maroc, d’où la percée sioniste sans précédent dans le Maghreb et principalement dans le royaume marocain.Les prémices du chao des pays maghrébinsIl a évoqué, à cet égard, plusieurs articles publiés par la presse israélienne et révélant un dangereux scénario visant la région, notamment l’article publié récemment par le journal Yediot Aharonot et faisant état d’un ancien plan sioniste remontant à 1903 et visant l’établissement de l’Etat d’Israël au Royaume du Maroc. Mis de côté après la mort du fondateur du mouvement sioniste Theodor Herzl, ce plan est exhumé aujourd’hui faute de perspectives en Palestine après l’expérience de soixante-dix ans de résistance, a expliqué le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation. S’agissant les revendications des « juifs marocains » relatives à la récupération de « leurs biens au Maroc » en engageant de grands cabinets d’avocats, l’activiste marocain a affirmé qu’ils ne se contenteront jamais de réparations pour des bien qu’ils n’ont même pas laissé puisque qu’ils ont vendu avant de partir pour la Palestine occupée.Ferhath Fekrach/APSAlgérie62, 4 jan 2021Tags : Algérie, Maroc, Maghreb, Israël, Normalisation, Sahara Occidental, -
Les accords d’Abraham ont sapé la paix indispensable avec les Palestiniens
Par Ghassan Michel Rubeiz
Depuis de nombreuses décennies, je préconise la paix entre Israël et les Palestiniens. ( Justice et Intifada: les Palestiniens et les Israéliens parlent de la paix, Friendship Press, 1991; Unified in Hope: les Arabes et les Juifs parlent de la paix , publications du COE, 1987). Malheureusement, j’ai vu le «processus de paix» être exploité, maintes et maintes fois, avec des tactiques évolutives pour adoucir les attitudes envers l’injustice.
Il est difficile d’imaginer que quelque chose de bon puisse sortir d’un projet politique dirigé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, gardien du statu quo, le président américain le plus unilatéraliste Donald Trump et certains dirigeants imprudents du Golfe arabe. Pourtant, le dernier produit de «paix» au Moyen-Orient récemment sorti de Tel-Aviv, de Washington et du Golfe a reçu une réaction plutôt favorable dans les médias occidentaux.
Je parle des soi-disant accords d’Abraham, une récente vague d’accords de «normalisation» entre Israël et les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc. Ces accords ont été intelligemment conçus pour influencer l’opinion publique. Ils sont présentés comme des initiatives de paix, de réconciliation (entre les communautés religieuses) et de mesures de défense justifiables contre un adversaire «belligérant» commun, à savoir l’Iran.
Tout en critiquant surtout le président Trump, les médias occidentaux ont été indulgents envers le président américain en ce qui concerne sa politique sur Israël. Et pour les accords d’Abraham, les commentateurs américains ont donné un soutien inhabituel; le message de «paix» a été efficace. Pour illustrer, dans le numéro du 1er janvier du Washington Post, Marc A. Thiessen met en évidence les 10 meilleures choses que Trump a faites en 2020. Le chroniqueur affirme que Trump a «transformé le Moyen-Orient» avec les accords d’Abraham: le président américain a «négocié» quatre Les accords de paix israéliens. Une telle réalisation «digne d’un prix Nobel» a démontré qu’il pouvait y avoir «une paix séparée sans les Palestiniens». Le parti pris de Thiessen devient clair quand on regarde le reste ses 10 «meilleures choses»; la réalisation la plus étonnante répertoriée est «l’amélioration de la vie d’une majorité d’Américains ».Comme le reste des analystes qui trouvent des signes d ‘«espoir» dans ces accords, Thiessen n’explique pas comment Israël fait progresser la paix dans la région. En ignorant le fait qui donne à réfléchir que la population palestinienne sous la sphère de contrôle d’Israël – c’est-à-dire ceux qui vivent entre le Jourdain et la mer Méditerranée – a déjà dépassé la population juive israélienne? L’apartheid doit-il être ignoré à jamais? Comment parvenir à la paix en élargissant constamment les colonies, en élargissant les annexions, en promulguant deux poids deux mesures et en violant les accords internationaux établis sur la guerre et la gouvernance? Cliquez ici .
On se demande comment Abraham-ic (œcuménique) sont ces accords. Le nom biblique Abraham est généralement utilisé pour mettre en évidence les points communs entre les trois religions monothéistes enracinées au Moyen-Orient: le judaïsme, le christianisme et l’islam. Les accords qui lient Israël fort à quatre pays arabes sunnites peu sûrs, censés affronter la République islamique (chiite) d’Iran, ne sont pas en harmonie avec l’esprit du patriarche de l’Ancien Testament. Abraham des temps modernes parle d’œcuménisme, pas d’accords politiques.
Et dans quelle mesure ces actes de normalisation sont-ils «normaux»? Les accords d’Abraham ne constituent pas un véritable mouvement de réconciliation entre Arabes et Juifs, comme ses auteurs le prétendent. Il n’y a absolument aucun remède contre les tensions régionales, ce que font ces accords. Depuis que ces accords ont émergé, les observateurs internationaux ont regardé si Trump et / ou Netanyahu lanceraient une attaque aérienne sur les sites nucléaires iraniens. Washington et Tel Aviv poussent de plus en plus Téhéran à riposter, peut-être pour préparer le terrain à une contre-attaque collective contre la République islamique. Regardez les nouvelles quotidiennes au cours des prochaines semaines alors que Trump et Netanyahu cherchent des moyens de maintenir la légitimité, le pouvoir et l’influence. Cliquez ici .
Chacun des cinq États impliqués dans les accords d’Abraham a ses propres raisons de normalisation. Israël parvient à détourner l’attention du monde de son occupation en concluant des «accords» de paix avec des «Arabes modérés», c’est-à-dire des sunnites non palestiniens. Bahreïn cherche à s’abriter de l’Iran et de la montée des troubles intérieurs; à Manama, la royauté sunnite règne sur une population majoritairement chiite. Le Maroc se normalise avec Israël, en partie, afin de recevoir la reconnaissance par le président Trump de sa prétendue souveraineté sur le territoire du Sahara occidental. Washington récompense le Soudan pour sa normalisation en le retirant de la liste des États terroristes. Et Washington récompense la conformité des Émirats arabes unis en vendant à Abu Dhabi des armes lourdes et meurtrières que les émirats fragiles ont utilisé imprudemment dans la guerre désastreuse au Yémen. Cliquez ici .
En résumé, les accords de normalisation entre Israël et les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc sont en fait des actes de normalisation de l’injustice.
Le printemps arabe sert de toile de fond aux accords d’Abraham. Les accords ressemblent à des mesures désespérées de la part de régimes arabes du Golfe très peu sûrs qui cherchent la protection d’un État colonial puissant. Et Israël, ironiquement l’agence de l’abri et du confort, légitime son occupation tout en se mobilisant avec les nations arabes sunnites contre l’Iran chiite.
Marc A. Thiessen rêve-t-il d’un prix Nobel pour les accords d’Abraham?The Arab Daily News, 3 jan 2021
Tags : Proche Orient, Palestine, Israël, normalisation, Maroc, Soudan, Emirats Arabes Unis, EAU, UAE, Sahara Occidental, Iran, sunnistes, chiites,
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Le Sahara Occidental sous les projecteurs
Dernière colonie d’Afrique sous occupation marocaine, le Sahara Occidental est depuis 1991 absent des titres de presse ainsi que des relations diplomatiques. Le 13 novembre, les forces coloniales marocaines décident de passer à l’offensive en expulsant des civils sahraouis de la ville de Guerguerat provoquant la rupture du cessez-le-feu et le retour aux combats entre les forces armées royales et l’armée du Front Polisario. Un mois plus tard, le 14 décembre, Trump annonce une reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental en échange d’une reprise des relations entre Rabat et Tel-Aviv. Malgré le geste de Trump, Mohammed 6 et ses conseillers ont tout simplement rendu service au Polisario et à son peuple : la médiatisation de la cause sahraouie avec des conséquences politiques, juridiques et économiques à terme.La communauté internationale derrière le principe d’autodétermination du peuple SahraouiTrès rapidement après l’annonce de Trump, de nombreuses chancelleries sont montées au créneau pour rappeler le principe immuable de l’autodétermination au Sahara Occidental. L’Espagne, ancienne puissance coloniale et qui s’était rapproché du Maroc dans sa thèse a immédiatement rappelé à travers la voix de sa ministre des affaires étrangères, le rôle exclusif de l’ONU dans le règlement du conflit entre le Maroc et le Front Polisario. Pris de court, Pedro Sanchez, premier ministre espagnol a renoncé à sa visite d’Etat au Maroc le 17 décembre 2020 tout en prenant contact avec l’équipe de Biden pour renverser la décision de l’administration de Trump. Partout en Europe, les diplomaties de ces pays ont rappelé le respect que le Maroc doit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Des nations comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suède, la Russie etc. ont défendu le principe d’autodétermination du peuple sahraoui en laissant les Etats-Unis sur le plan diplomatique complètement seuls.L’ONU par la voix de son porte-parole a considéré que la reconnaissance américaine était “sans effet”. En Afrique, le Maroc parait isolé malgré son coup de force à Guerguerat et la reconnaissance de Trump. Les grandes puissances du continent soutiennent massivement la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) comme c’est le cas avec l’Afrique du Sud, l’Algérie mais aussi l’Éthiopie, l’Angola, la Mozambique, le Nigeria, l’Ouganda, la Namibie, le Kenya… Bourita pourra toujours se contenter d’un “soutien” de l’Afrique en s’appuyant sur les récentes ouvertures “consulaires ” au Sahara Occidental occupé de pays en guerre comme la Somalie ou la Centrafrique.L’alliance israélo-marocaine rapproche les points communs de la cause Palestinienne et SahraouieAprès avoir reconnu Israël, Mohammed 6 a tenté au cours de 2 appels téléphoniques avec Mahmoud Abbas, le 10 décembre et le 23 décembre de rappeler le soutien “sacré” du Maroc à l’égard de la cause palestinienne. Le président de la Palestine par colère n’a même pas relayé dans les médias palestiniens, les échanges avec le souverain marocain. La rue palestinienne a copieusement insulté le roi du Maroc pour sa trahison à leur égard. Le Hamas et le Jihad Islamique ont également condamné la normalisation entre le Maroc et Israël comme une trahison à l’égard de la Palestine. Sans le vouloir, le roi marocain en reprenant contact avec Netanyahu a tout simplement confirmé les anciens propos de Bouteflika rappelant que la colonisation marocaine au Sahara Occidental était identique à celle des israéliens en Palestine. Ce rapprochement des deux causes a toujours été combattu par les marocains avec un accord tacite de l’autorité palestinienne. Mais, aujourd’hui, il est impossible pour cette dernière d’éviter le rapprochement entre les deux causes indépendantistes car le Maroc par sa normalisation l’a permis. Hanane Ashrawi désormais ex-membre du comité exécutif de l’OLP dans une interview le 11 décembre sur Democracy Now! avait expliqué que l’occupation israélienne en Palestine était identique à celle du Maroc au Sahara Occidental provoquant au passage la colère des agents du Makhzen sur les réseaux sociaux et de plusieurs partis politiques marocains.L’administration Biden renversera la décision de TrumpBiden sera le nouveau président des Etats-Unis le 20 janvier après une campagne électorale mouvementée par la crise du Covid et la volonté affichée de Trump de détruire la transition avec la future administration. Démocrate et militant affiché du multilatéralisme, Biden a déjà annoncé qu’il changerait l’approche de la politique étrangère américaine durant les 4 prochaines années. Selon le New York Times, l’administration Biden reviendrait assez rapidement sur la reconnaissance américaine de la “marocanité” au Sahara Occidental afin de ne pas rompre une politique d’équilibre dans la région mais aussi pour permettre à l’ONU de continuer à régler pacifiquement le conflit. Cette décision de Biden est facilitée également par le faible statut juridique de la déclaration de Trump étant donné qu’une “proclamation” du président américain à force de loi seulement lorsque le congrès le ratifie par un Act of Congress ce qui ne sera pas le cas jusqu’à l’arrivée de Biden. Israël au courant de cette situation a déjà annoncé qu’elle ne reconnaîtrait pas la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental tant que la situation n’est pas clarifiée. Peut-être que la carte du Maroc séparé du Sahara Occidental par Netanyahu était déjà un signe de ce que sera le 20 janvier pour les stratèges du Makhzen…Hussein le FlamandKassaman Times, 2 janvier 2021Tags : Sahara Occidental, Polisario, Maroc, Israël, Normalisation, Donald Trump, -
Déclaration unilatérale de Trump sur le Sahara occidental: Entrave à l’action menée par l’ONU et l’UA
Le Front Polisario a, dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité et adoptée comme «un document officiel» du Conseil, souligné que la récente décision du président américain sortant Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, «constitue une position unilatérale qui viole la Charte des Nations unies et les résolutions des organes de l’ONU», et «encourage le Maroc à poursuivre son occupation illégale».
«La décision prise (le 10 décembre) par le président sortant des Etats-Unis est regrettable et constitue une position unilatérale qui viole la Charte des Nations unies et les résolutions des organes de l’ONU, dont celles du Conseil de sécurité que les Etats-Unis avaient eux-mêmes rédigées et approuvées ces dernières décennies», regrette le Front Polisario dans la lettre adressée récemment au président du Conseil de sécurité par le Représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Omar.«Cela est d’autant plus regrettable que cette proclamation s’écarte de la politique traditionnelle des Etats-Unis concernant le Sahara occidental, rompt avec une position de longue date sur le droit à l’autodétermination, inscrit dans la Constitution des Etats-Unis, et remet en cause un de leurs principes cardinaux», déplore encore le Front Polisario. La décision prise par Trump, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste «entrave l’action menée par l’ONU et l’Union africaine (UA) pour parvenir à un règlement pacifique de la question du Sahara occidental. Elle encourage également l’état occupant marocain à poursuivre son occupation illégale et ses actes hostiles, qui ont déjà mené à son agression militaire du 13 novembre 2020 contre le Territoire sahraoui libéré (El-Guerguerat), rompant le cessez-le-feu mis en place depuis 1991», met-il-en garde.La proclamation de Trump, ajoute le Front Polisario dans la lettre, méconnaît encore les résolutions de l’Assemblée générale, notamment la résolution 2625 (XXV) de 1970, qui dispose que nulle acquisition territoriale obtenue par la menace ou l’emploi de la force ne sera reconnue comme légale, et constitue par conséquent «une violation du droit international humanitaire et des obligations des Etats de ne se livrer à aucun acte et de n’apporter aucune forme d’assistance qui pourrait avoir pour effet de consolider une situation illégale créée par une contravention grave aux principes fondamentaux du droit international». De ce fait, «le Gouvernement de la République sahraouie et le Front Polisario espèrent que le Gouvernement entrant des Etats-Unis annulera la décision unilatérale prise par le Président sortant et veillera à ce que les Etats-Unis continuent d’apporter leur concours, de manière constructive, à l’action internationale visant à parvenir à une solution pacifique et durable, fondée sur l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance», a encore souligné le Front. Il rappelle dans sa lettre que «le statut juridique du Sahara occidental est indubitablement clair.La Cour internationale de Justice, qui est l’organe judiciaire principal de l’ONU, a émis un avis consultatif sur le Sahara occidental le 16 octobre 1975 dans lequel elle a conclu que les éléments portés à sa connaissance n’établissaient l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume du Maroc». «En rejetant les revendications de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, la Cour a clairement établi que la souveraineté sur le Territoire incombait au peuple sahraoui, qui avait le droit, par l’expression libre et véritable de sa volonté, de décider le statut du Territoire, conformément à la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale et à d’autres résolutions relatives à la décolonisation.APS#Maroc #Israel #SaharaOccidental #WesternSahara #DonaldTrump #Normalization -
Maroc : El Othmani s’en prend à l’Algérie pour justifier les politiques d’El Makhzen
Il l’accuse de mener des campagnes anti-Maroc : El Othmani s’en prend à l’Algérie pour justifier les politiques d’El Makhzen
Face aux multiples critiques après la normalisation avec l’Etat sioniste, le chef du gouvernement marocain Saad Eddine El Othmani n’a visiblement rien trouvé de mieux que de s’attaquer de nouveau à l’Algérie et de l’accuser de mener une campagne médiatique hostile à son pays.Ce lundi, Saad Eddine El Othmani –signataire de l’accord de normalisation avec l’entité sioniste- a fait fi des campagnes médiatiques virulentes des médias pro-Makhzen ayant visé ces derniers jours l’Algérie, prétendant en revanche que celle-ci mobilise ses médias officiels pour diffuser, selon lui, de fausses informations sur la situation au Sahara occidental dans le cadre d’«une campagne étudiée».Ainsi, El Othmani justifie les attaques menées aussi bien par la presse marocaine que par son appareil diplomatique contre l’Algérie.Rappelons que Rabat a violé récemment l’accord de cessez-le-feu signé avec le Front Polisario en 1991.Echourouk, 29 déc 2020Tags : Sahara Occidental, Maroc, Polisario, Algérie, normalisation, Israël, -
Normalisation des relations entre le Maroc et Israël: Manifestations dans plusieurs villes marocaines
Qualifié de trahison par certains et de compromis cynique par d’autres, l’accord de normalisation des relations entre le Maroc et Israël suscite encore l’indignation de l’opinion publique, aussi bien au plan interne et régional qu’à l’échelle internationale.
Des centaines de Marocains se sont élevés contre cet accord en organisant de nouvelles manifestations de protestation dans plusieurs villes du pays tout en condamnant les crimes commis par l’occupant israélien en Palestine occupée. La normalisation des relations entre le Makhzen et l’entité sioniste a été officialisée après l’atterrissage, la semaine dernière à Rabat, du premier vol commercial en provenance d’Israël aux termes d’un accord annoncé le 10 décembre et conclu en échange d’une reconnaissance par le président américain sortant Donald Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. L’accord a été vivement dénoncé par le peuple marocain.Plusieurs sources médiatiques locales indiquent que des centaines de Marocains étaient sortis dimanche dernierà Casablanca en guise de contestation contre la normalisation brandissant l’emblème palestinien et des pancartes condamnant les crimes commis par l’occupant israélien en Palestine occupée. Des manifestations similaires ont eu lieu également dans la ville de Mohammedia sous le slogan «la normalisation est une trahison», en guise de soutien au peuple palestinien. Ces protestations ont eu lieu alors que les services de sécurité marocains à Rabat ont refusé, il y a deux semaines, d’autoriser la tenue d’un sit-in de dénonciation contre la normalisation prévue devant le Parlement. Le Maroc a déjà connu ces derniers jours une série de manifestations pour dénoncer l’accord de normalisation entre le régime et l’entité sioniste.Dans ce contexte, le parti marocain Annahj Addimocrati a vigoureusement condamné récemment la décision du Makhzen de normaliser les relations avec l’entité sioniste, appelant toutes les forces vives et l’ensemble des citoyens à la «rejeter» et à «s’unir pour la faire avorter». Pour cette formation politique, la normalisation est «une trahison et un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien et à sa cause juste», car il s’agit d’une décision qui, a-t-il expliqué, «fait fi de la position du peuple marocain et des forces vives et démocratiques qui soutiennent la cause palestinienne». Il a ainsi réitéré «sa solidarité et son soutien inconditionnels au peuple palestinien résistant, à travers ses factions de lutte, pour disposer de son avenir, établir son Etat démocratique et pour le retour des réfugiés», appelant «tous les peuples du monde à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte juste et légitime pour le recouvrement de ses droits entiers».Pour sa part, l’organisation marocaine de soutien aux causes de la nation a annoncé son rejet à l’accord de normalisation Maroc-Israël, y voyant une démarche «unilatérale et irréfléchie qui aura des incidences négatives sur la cause palestinienne ainsi que sur l’histoire, la stabilité, l’avenir et les relations régionales du Maroc». Plusieurs parties ont mis en garde contre les dangers de cette normalisation sur l’ensemble des pays du Maghreb notamment sur le plan sécuritaire.Pour bon nombre d’observateurs «l’entité sioniste a des visées expansionnistes dans la région du Maghreb à partir du Royaume du Maroc, ce qui représente un véritable danger pour l’Afrique du Nord, après que les services de renseignements israéliens ont pris pied au Maroc». Cependant,«l’appui israélien au Royaume du Maroc au sujet de la question du Sahara occidental ne fera qu’attiser le feu de la guerre entre les parties au conflit et aviver les attaques militaires entre le régime marocain et le front Polisario, compromettant la stabilité de la région toute entière». Une stabilité qui ne supportera pas «davantage de tensions, notamment avec la situation prévalant en Libye et au Sahel.APS#Maroc #Israël #Normalisation -
Sahara Occidental : L’Amérique à l’épreuve du droit à l’autodétermination
La cause est entendue. De retour à la légalité internationale, la question sahraouie a acquis une dimension à la hauteur des espoirs de paix et de liberté d’un peuple pacifique et fier. La bravade d’El Guerguerat et le troc de la honte ont révélé la conjuration internationale fondée sur le brigandage de l’administration Trump et les projets expansionnistes de l’Etat hors-la-loi du Moyen-Orient et de la monarchie capitularde aux liens séculiers très étroits.
L’onde de choc a provoqué un «désastre», selon le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Wihmane. De Fès à Rabat, prises en tenaille par un important dispositif sécuritaire, les manifestations populaires organisées contre la décision du Roi ont été réprimées.A l’image des journalistes Omar Radi et Slimane Rassouni, emprisonnés depuis l’été pour délit d’opinion, le bâillonnement de la presse atteste du recul des libertés démocratiques dénoncé par le président de l’Association marocaine des droits de l’homme, Aziz Ghali. Face à cette dérive, le consensus mondial a conforté la quête d’une solution légale, juste et durable, fondée sur le droit inaliénable à l’autodétermination.Le rappel à l’ordre du Conseil de sécurité marque un désaveu de la partialité de l’administration américaine désormais disqualifiée en sa qualité de porte-plume des résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental. Il a été clairement exprimé par l’ambassadeur allemand à l’ONU, Christoph Heusgen, affirmant qu’«il faut avoir à l’esprit l’intérêt légitime de toutes les parties» et agir dans le cadre du droit international.A un mois de son départ, le président Trump est aussi confronté à une levée de boucliers de l’Amérique républicaine et démocrate unie, soucieuse de préserver la crédibilité du rôle de leadership mondial des Etats-Unis. Cette position majoritaire interpelle le président élu, Joseph Robinette Biden, sur l’urgence d’un retour à la légalité internationale défendue depuis près de trois décennies par l’Amérique de toutes les obédiences, délégant deux illustres représentants du secrétaire général de l’ONU, en les personnes de l’ancien secrétaire d’Etat, James Baker, et du diplomate Christopher Ross.Selon l’influent quotidien, le New York Times, l’annulation de la décision unilatérale de Trump pourrait être prononcée par le président élu Biden. Elle s’explique, précise l’un des plus prestigieux journaux américains, par le fait que la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental est contraire à l’un des principes fondateurs des Etats-Unis : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique, cette réalité intrinsèque constitue un dénominateur commun, porteuse des espoirs de paix et de stabilité.Sud Horizons, 27 déc 2020#Algérie #Polisario #Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara#Israël #Normalisation #DonaldTrump #EtatsUnis -
Pourquoi Trump avait changé de ton sur la marocanité du Sahara Occidental?
«J’imagine que la diplomatie américaine a dû s’apercevoir que les autres puissances composant le conseil de sécurité ne la suivaient pas» sur la question de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, a déclaré à RFI un expert du Royaume, soulignant que c’était cela qui avait poussé les États-Unis à changer de ton.
Le 10 décembre, en annonçant la conclusion d’un accord de paix entre le royaume chérifien et l’État hébreu, Donald Trump a également signé une déclaration reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. En réaction, l’Allemagne a convoqué d’urgence une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l’Onu, qui s’est tenue le lundi 21 décembre.«C’est le combat armé qui déterminera la cause sahraouie», rétorque le Front Polisario à Trump – exclusifSuite à cette rencontre, la Maison-Blanche, qui s’est retrouvée dos au mur, a été obligée de revoir sa copie sur la question sahraouie, a affirmé lundi 28 décembre à RFI l’expert marocain Aboubakr Jamaï, directeur du programme des relations internationales à l’Institut américain universitaire (IAU College) d’Aix-en-Provence.«Un dialogue politique entre les différentes parties»Dimanche 27 décembre, s’exprimant au sujet de l’ouverture d’un consulat américain au Sahara occidental, Mike Pompeo a parlé de la nécessité «d’un dialogue politique entre les différentes parties» pour arriver à une résolution du conflit dans cette région.Ce rétropédalage du secrétaire d’État est lié, selon M.Jamaï, «à la réunion du Conseil de sécurité, lundi dernier, à la demande de l’Allemagne qui, loin d’entériner la nouvelle position américaine au sujet du Sahara occidental, a plutôt réaffirmé la position du Conseil par rapport au problème». «Une position en faveur du règlement du conflit dans le cadre des résolutions de l’Onu et dans un cadre concerté et de négociations entre les différentes parties», a ajouté le politologue.Et d’expliquer: «j’imagine que la diplomatie américaine a dû s’apercevoir que les autres puissances composant le Conseil de sécurité ne la suivaient pas».Que pourrait faire Joe Biden?Pour l’expert, cet état de fait serait probablement l’argument principal sur lequel pourrait s’appuyer Joe Biden pour annuler la décision de son prédécesseur sur la marocanité du Sahara occidental. En effet, le nouveau Président pourrait dire que la déclaration de Trump «est loin de faire l’unanimité parmi les grandes puissances qui vont décider du sort du Sahara occidental au Conseil de sécurité», a conclu Aboubakr Jamaï.Le chef de l’assemblée tunisienne s’exprime sur l’accord Maroc-Israël et appelle les pays du Maghreb à «l’unité»Dans une tribune publiée par la revue Foreign Policy, l’ex-conseiller à la Sécurité nationale du Président américain, John Bolton, a affirmé que Trump, qui ignore «l’existence du Sahara occidental», a non seulement sapé 30 ans de diplomatie américaine en faveur de la paix dans cette région, mais a même «mis en danger les intérêts vitaux des États-Unis» au sein de l’Otan.John Bolton regrette également le fait que «pour prendre sa décision irréfléchie, Trump n’ait consulté personne». «Ni le Front Polisario, ni l’Algérie et la Mauritanie, les deux pays voisins les plus concernés, ni personne d’autre».Echourouk, 27 déc 2020#Algérie #Polisario #Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara#Israël #Normalisation #DonaldTrump #EtatsUnis -
Maroc : L’accord de normalisation signé par le Maroc et les Emirats avec Israël risque d’être annulé, selon le New York Times
L’accord de normalisation des relations signé par le Maroc et les Emirats arabes unis avec Israël pourrait être abandonné en raison de la nature des contreparties proposées par le président américain sortant Donald Trump, estime le New York Times.
« Les contreparties miroitées par l’administration Trump» pour convaincre le Maroc et les Emirats arabes unis «pourraient être, soit rejetées par le Congrès soit abandonnées par l’Administration Biden», explique le journal dans sa livraison du mardi, qui rappelle que Trump avait promis au Maroc la reconnaissance de la prétendue souveraineté sur le Sahara occidental en contrepartie de la normalisation avec Israël au moment où il a promis des chasseurs furtifs F-35 aux Emirats. «Le Sénat a accepté difficilement, la semaine dernière, la vente, aux Emirats arabes unis, de chasseurs furtifs, de drones et autres armes de précision exprimant son inquiétude au sujet de la prolifération des armes dans la région du Golfe. Une décision qui pourrait être annulée si les Démocrates venaient à prendre le contrôle de cette institution (le Sénat)», indique le journal. Il ajoute, à ce propos, que «l’Administration Biden examinera cette décision pour s’assurer que la vente (d’équipements) pour 23 milliards de dollars, aux Emirats arabes unis, ne représentait pas une menace sur l’avantage militaire d’Israël dans la région». Selon le journal américain, la reconnaissance, par Trump, de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental pourrait elle aussi être annulée par le nouveau président qui prendra les commandes du pays à partir du 20 janvier prochain. La raison, explique le New York Times, en est que cette décision va à l’encontre du droit international. «La diplomatie est entièrement basée sur les transactions, mais ces transactions (dont ont bénéficié le Maroc et les Emirats) mettent ensemble des choses qui ne devraient pas être mises ensemble», a déclaré au New York Times, Robert Malley, président de l’ONG, International Crisis Group, un proche d’Anotony Blinken, secrétaire d’Etat à la future administration Biden. Robert Malley a dit s’attendre à ce que l’administration Biden «abandonne, dilue les parties de l’accord de normalisation (avec Israël) qui vont à contresens avec les normes internationales, à l’image de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ou qui sont contraire à la politique américaine comme la vente de F-35 aux Emirats».Le Bundestag allemand tiendra en janvier une session sur le Sahara occidentalLe Parlement fédéral allemand (Bundestag) a annoncé la tenue d’une session pour discuter de la question du Sahara occidental le 21 janvier 2021 et voter sur une proposition, présentée au Parlement par le groupe des Verts. Selon un communiqué publié par le Bundestag, cette proposition, enregistrée sous le numéro (8984 /19), qui est accompagnée d’une autre présentée par le parti de gauche (Die Linke), «a pour objectif d’éviter l’escalade militaire et l’aggravation de la situation à El-Guerguarat au Sahara occidental, ainsi que la réactivation du rôle du médiateur des Nations unies dans le conflit», a rapporté mardi l’agence de presse sahraouie SPS.Le même parti avait déjà présenté une proposition en 2019 appelant le gouvernement fédéral à «maintenir un plus grand engagement à promouvoir une solution au conflit au Sahara occidental à travers l’organisation d’un référendum libre et démocratique parrainé par les Nations Unies et à éviter de signer des accords commerciaux avec le Maroc qui incluent le territoire du Sahara occidental parce qu’ils violent le droit international». La proposition des Verts appelle également le gouvernement fédéral «à la nécessité de garantir que les futurs accords avec le Maroc n’incluent pas les territoires ou les eaux territoriales du Sahara occidental, jusqu’à la tenue du référendum d’autodétermination», et hâte les autorités allemande à «renégocier les accords commerciaux existants avec le Maroc et faire pression pour que la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) soit dotée d’un mandat pour surveiller la situation des droits de l’Homme». Il s’agit de la première session du genre tenue par le Bundestag sur le Sahara occidental et fait suite à plusieurs mises en garde de parlementaires et d’hommes politiques allemands sur la situation actuelle, notamment après l’escalade militaire que connaît le territoire depuis le 13 novembre 2020, après la violation marocaine du cessez-le-feu.Manifestation de femmes sahraouies à Laâyoune réprimée violement par les forces d’occupation marocainesLes forces de l’occupation marocaine ont réprimé violemment une manifestation mercredi de militantes sahraouies à Smara dans la ville occupée de Laâyoune pour réclamer la liberté et l’indépendance. Les militantes sahraouies, qui ont participé à la manifestation, ont hissé les drapeaux sahraouis et distribué des centaines de brochures scandant des slogans pour la liberté et l’indépendance, a rapporté l’agence de presse sahraouie (SPS). La manifestation a été violemment réprimée par les forces d’occupation marocaines représentées par la police marocaine en civil et en tenue officielle. Les militantes qui ont participé à la manifestation ont été frappées par des coups de mitraillette et ont subi des insultes, selon la même source. Cette manifestation est intervenue à la lumière de la reprise des affrontements entre les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, après que les forces militaires marocaines ont rompu le cessez-le-feu le 13 novembre dernier en agressant des manifestants sahraouis civils dans la zone tampon d’El-Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental. Elle est survenue également au lendemain de l’officialisation de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste après l’atterrissage, mardi à Rabat, du premier vol commercial en provenance d’Israël aux termes d’un accord violant le droit international et les décisions de l’ONU concernant les causes palestinienne et sahraouie.L’Echo d’Algérie, 26 déc 2020#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara#Palestine #Israël #Normalisation