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  • Quand le Maroc conviait la France à la réunion du Comité Al Qods

    Quand le Maroc conviait la France à la réunion du Comité Al Qods

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    Quand le Maroc conviait les membres du Conseil de Sécurité à la réunion du Comité Al Qods

    Dans un courrier en date du 14 janvier 2014, le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, répodait à l’invitation du Maroc adressée à la France à participer à la réunion du Comité Al Qods présidée par le roi Mohammed VI.

    « je suis convaincum dit-il, que les travaux du Comité permettront d’accompagner efficaceñent les efforts menés par le Secrétaire d’Etat américain afin de parvenir à un règlement définitif du conflit israélo-palestinien ».

    « Comme l’a rappelé le Président de la République, M. François Hollande, lors de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens en novembre dernier, la France est déterminée à faciliter, avec ses partenaires européens, l’aboutissement d’une solution négociée et à particper, le moment venu, à la mise en œuvre d’un accord de paix, dont le statut de Jérusalem constitue un paramètre essentiel. Il ne pourra y avoir de paix excluant Jérusalem qui a vocation à devenir la capitale des deux Etats, Israël et la Palestine », ajoute Fabius.

    Selon le chef de la diplomatie française, « nous devons, par ailleurs, maintenir les équilibres au sein de la ville sainte. Cela implique qu’il soit mis fin aux expulsions de résident palestiniens, aux destructions de maisons et aux restrictions qux mouvements des personnes et des marchandises entre Jérusalem-Est et le reste de la Cisjordanie, ainsi qu’à la colonisation qui met en péril la solution des deux Etats et constitute un obstacle à la paix ».

    « Nous devons également veiller à préserver la dimenstion multiculturelle et religieuse de Jérusalem, son importance pour le judaïsme, le christianisme et l’Islam. Il est primordial, et la France le rappelle régulièrement, que la liberté de culte et l’accès aux Lieux saints soient garantis pour les croyants de toutes les religions, qujourd’hui comme dans le cadre d’un futur accord de paix », affirme-t-il.

    Six ans après, l’obsession du Sahara Occidental a poussé le roi du Maroc à changer de veste et vendre la cause palestinienne pour le prix d’une reconnaissance de Donald Trump de la pseudo-souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole. Et dix ans après, il s’opposa à la réunion du Comité Al Qods à la suite de la proposition formulée par l’Algérie d’inviter le Comité à se réunir sans délai afin d’assumer ses responsabilités et faire face aux graves violations commises par les forces d’occupation sionistes à l’encontre des Palestiniens.

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    #Maroc #Palestine #SaharaOccidental #Israël #Normalisation #MohammedVI #ComitéAlQods

  • Le Maroc, la Babel des drones de guerre israéliens et turcs

    Le Maroc, la Babel des drones de guerre israéliens et turcs

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    Deux nouvelles simultanées proviennent du Maroc. La première, rapportée par le quotidien arabe Middle East Monitor, nous informe que le roi et despote Moḥammed VI a conclu un accord avec Israël pour la création de deux unités de production de drones de guerre. La seconde, rapportée par Reuters, révèle un accord de 78,6 millions de dollars signé avec la Turquie pour l’achat de drones, d’armements connexes et de systèmes de contrôle à distance.

    La joint venture entre le Maroc et Israël pour la création de deux usines de production de drones de guerre a été annoncée en avant-première par le site israélien Israel24, puis reprise par le Middle East Monitor et les médias marocains. La construction des unités de production est au stade de l’étude de conception. Il convient d’examiner la possibilité d’utiliser les technologies israéliennes, les zones disposant des infrastructures nécessaires pour accueillir les deux usines, qui doivent être situées dans des zones sécurisées à proximité de ports ou d’aéroports.

    La joint venture des deux industries militaires s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération sécuritaire signé le mercredi 24 novembre entre le Maroc et Israël, lors de la visite du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, à Rabat. L’accord décrit la coopération en matière de sécurité entre les deux pays « sous toutes ses formes » face aux « menaces et défis régionaux ».

    Selon des rapports israéliens, le Royaume du Maroc a entamé des discussions très avancées avec des sociétés israéliennes sur un certain nombre de questions, notamment le transfert de technologie pour développer et produire localement des types spécifiques de drones, ainsi que l’achat du système israélien de défense aérienne Barak 8, l’étude de la possibilité de développer des avions de combat F5 et l’achat de plus de drones.

    Avec ces deux unités de production, le despote Moḥammed VI entend renforcer la protection territoriale contre les menaces terroristes, résoudre définitivement le conflit qui dure depuis des décennies au Sahara occidental en détruisant le Front Polisario, en anéantissant la République arabe sahraouie démocratique, et devenir le premier exportateur de drones sur les marchés d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne.

    En attendant que ces rêves deviennent réalité, le despote marocain a acheté à la Turquie des drones de combat, des armements connexes et des systèmes de contrôle à distance pour une valeur de 78,6 millions de dollars. La Turquie et le Maroc n’ont pas officiellement annoncé d’accord pour l’achat de drones armés, mais plusieurs sources familières avec les transactions ont donné des détails à Reuters. Un responsable turc a déclaré que le Maroc avait demandé l’achat de drones Kayraktar TB2 (conçus par le gendre du président Tayyip Erdogan et donc strictement une affaire de la famille du dictateur ottoman), demandant également des garanties sur les pièces de rechange, la formation et les munitions. Un diplomate requérant l’anonymat a déclaré séparément à Reuters que le Maroc avait reçu le premier lot de drones armés qu’il avait commandé en mai dernier.

    Avec cet accord, la Turquie cherche à concurrencer Israël, la Chine et les États-Unis en jouant sur le fait que ses drones de combat sont moins chers que ceux vendus par ses rivaux. Les chiffres officiels montrent que les exportations turques de défense et d’aviation ont augmenté de manière significative au Maroc et en Éthiopie. Selon l’Assemblée des exportateurs turcs, le total des exportations turques dans le domaine de la défense et de l’aviation a atteint 2,1 milliards de dollars au cours des trois premiers trimestres de cette année, soit une augmentation de 39 % par rapport aux 1,5 milliard de dollars de l’année dernière.

    L’Éthiopie, dont l’économie est pourtant brisée par la pandémie de Covid19 et la guerre civile qui a débuté en novembre 2020, devrait 51 millions de dollars à la Turquie pour l’achat de drones de combat. Il n’y a pas de rapports indiquant que ces drones ont déjà été livrés. Lors de la récente offensive contre le TPLF et l’OLA dans les régions d’Amhara et d’Afar, le régime fasciste d’Amhara a principalement utilisé des drones de fabrication iranienne et chinoise achetés grâce à des triangulations et des garanties financières des Émirats arabes unis.

    Toute livraison de drones à l’Éthiopie risque d’alimenter les frictions dans les relations déjà tendues entre Ankara et Le Caire, qui est en désaccord avec Addis-Abeba au sujet du méga-barrage hydroélectrique GERD sur le Nil Bleu. Deux sources de sécurité égyptiennes ont déclaré que Le Caire avait demandé aux États-Unis et à certains pays européens de l’aider à geler tout accord en vigueur entre la Turquie et l’Éthiopie. Une troisième source égyptienne a déclaré que tout accord devrait être révélé et clarifié dans le cadre des discussions en cours entre Le Caire et Ankara pour tenter de normaliser les relations.

    Les drones, ou UAV, combinent plusieurs fonctionnalités souhaitables en un seul appareil. Il s’agit principalement de caméras de sécurité dans le ciel, capables de transmettre des images haute définition en temps réel au quartier général. Une fois qu’une cible a été identifiée, elle peut être détruite sur place par des munitions guidées transportées par les drones.

    Ce puissant mélange de collecte de renseignements, de reconnaissance et de capacité de frappe peut être décisif dans un conflit si les drones sont utilisés correctement. Les pays ayant le plus d’expérience opérationnelle dans l’utilisation de drones dans des conflits militaires conventionnels sont Israël et la Turquie, qui sont engagés dans une bataille commerciale à mort pour l’hégémonie sur les marchés africains.

    Les drones sont présentés comme des armes bon marché et leur efficacité aurait été démontrée dans divers changements de combat, du Caucase au Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord à l’Éthiopie. Des véhicules téléguidés destinés à devenir des armes décisives dans tout conflit moderne. C’est du moins ce que dit la propagande des fabricants de drones.

    En réalité, les drones ne peuvent être une arme décisive que dans les batailles rangées contre un ennemi ne disposant pas de drones ou de systèmes de défense anti-drones, comme ce fut le cas récemment en Éthiopie. Ils ne peuvent être utilisés que contre les chars, les camions et l’artillerie lourde. Ils sont inefficaces contre les unités d’infanterie en raison de leur armement limité. Leur efficacité tombe à zéro contre les tactiques de guérilla. Il y a également beaucoup à dire sur leur rapport coût-efficacité. Leur coût (tenu secret) est estimé entre 45 000 et 80 000 dollars par véhicule. Les drones nécessitent un approvisionnement continu en munitions de missiles.

    Les fabricants ont suivi la même logique que les fabricants d’imprimantes bon marché qui nécessitent sans cesse des recharges d’encre coûteuses. Le faible coût (par rapport à l’achat d’avions de combat traditionnels) sert d’appât. Les drones peuvent transporter un maximum de deux missiles et doivent constamment retourner à leur base pour recharger les munitions dont le coût est prohibitif. Comme pour le fusil d’assaut russe AK47, l’argent se trouve dans les munitions. Enfin, de nombreux pays du tiers-monde, dont l’Éthiopie, n’ont pas d’experts pour les piloter et ont besoin d’une assistance technique permanente en faisant appel à des mercenaires pour piloter à distance les drones pour les clients.

    Les contrats de vente prévoient la formation de pilotes locaux, mais les constructeurs se montrent très réticents à transférer intégralement les connaissances technologiques nécessaires pour agir de manière autonome. C’est notamment le cas des ventes réalisées pendant les conflits. Le gouvernement de Tripoli ou le régime fasciste Amhara n’ont ni le temps ni la force d’exiger une formation adéquate, ils paient donc aux fabricants plusieurs millions supplémentaires pour pouvoir utiliser les services de techniciens mercenaires et tenter de vaincre l’ennemi avant qu’il ne soit vaincu.

    Les fabricants de drones de combat israéliens et turcs s’accordent à dire que les meilleurs accords sont ceux conclus avec des régimes dictatoriaux faibles et menacés. Pour obtenir des victoires immédiates, éphémères ou réelles, ils ne discutent pas du prix et tombent dans les pièges des munitions (non produites localement) et des mercenaires pilotés à distance. Les fabricants vendent des quantités de drones et d’armes jusqu’à ce qu’ils estiment que la capacité financière de la dictature est épuisée. Ensuite, les ventes ne se font que si un pays tiers assure les fonds nécessaires à la dictature (dans le cas de l’Éthiopie, les Émirats arabes unis) ou en échange d’accords (d’aubaine) pour exploiter les ressources naturelles de l’acheteur.

    Le risque pour de nombreuses dictatures, dont l’Éthiopie, est de dépenser des fortunes en drones et en armements en bradant les ressources naturelles destinées au développement de leur pays et en effondrant leur économie, sans garantie de victoires définitives et durables. Une fois le ravitaillement interrompu, l’ennemi a de grandes chances de regagner le terrain perdu et de vaincre l’adversaire. Les drones, sans une armée appropriée, bien armée et motivée, ne sont pas en mesure d’assurer la victoire finale par eux-mêmes.

    Fulvio Beltrami

    Focus on Africa, 11 déc 2021

    #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #FrontPolisario #Maghreb #Isrël

  • Maroc : Le Makhzen malade de son roi

    Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Israël, normalisation, crise sociale,

    Visite « médicale » de Mohamed VI en France : le makhzen malade de son roi

    Le roi du Maroc, Mohamed VI s’est envolé pour la France, mercredi 1er juin dans le cadre d’un déplacement privé. Ce voyage, dont la durée n’a pas été précisée, pour un pays européen est la première sortie du monarque chérifien depuis la fin du Covid-19, intervient dans une conjoncture bien particulière sur les plans économique et social. Le front social bouillonne depuis des mois et l’économie est durement frappée par la pandémie du Covid-19.

    Toujours est-il que ce voyage en France, privé insiste-t-on du côté du Makhzen, pose de nombreuses questions, surtout en cette période désolation socio-économique que traverse le royaume chérifien. Les mouvements de grève et de protestation impliquant plusieurs secteurs sont loin de s’estomper. La colère du front social monte crescendo. Une grève nationale dans la fonction publique, prévue le 20 juin.

    La décision de l’Algérie de rompre ses relations avec le Maroc a un réel impact sur la santé économique du royaume. Que cache, alors, cette escapade gauloise ? Serait-t-elle liée à son état de santé qui s‘est de nouveau dégradé ? La santé du roi Mohammed VI inquiète. Le souverain est apparu récemment amaigri et très fatigué, illustré par sa politique douteuse et parfois franchement hasardeuse et le transfert du centre de décision vers les services de sécurité.

    L’affaire du Sahara Occidental, hante la monarchie, jusqu’à l’obsession, et les services. Elle est devenue référent central de la politique intérieure et extérieure et un test qui sert à jauger l’amour du pays des uns et la déloyauté des autres. Une fièvre obsessionnelle qui est axée autour du Sahara est au centre de toute la politique sécuritaire et des relations avec les autres nations.

    La sortie de l’ambassadeur du Maroc aux Nations-Unies avec «l’indépendance» de la Kabylie. Des guerres diplomatiques vaines contre l’Allemagne d’abord, ensuite l’Espagne ayant pour cause les positions de ces deux européens vis-à-vis de la question du Sahara Occidental. Avec les espagnols ce fut lors du débarquement juvénile à Ceuta et une humiliation de voir ses enfants jetés à la mer pour exercer une pression sur Madrid concernant l’immigration clandestine.

    L’affaire Pegasus vient encore prouver que la même fièvre obsessionnelle autour du Sahara. Le célèbre journaliste marocain, Ali Lamrabet, repris par les médias, est catégorique. «Les vents ne sont pas favorables au régime. Le Palais royal et ses services secrets sont sortis affaiblis des multiples fronts qu’ils ont ouverts ces derniers mois», retient le journaliste qui pointe les travers d’un régime très peu enclin à des pratiques démocratiques.

    «Les violations systématiques des droits humains et les grossières accusations visant des journalistes indépendants ont donné une bien piètre image d’un Maroc allié et soutien de l’Occident», révèle le journaliste, qui met en évidence l’échec des deux offensives diplomatiques contre l’Allemagne et l’Espagne.

    «Le bras de fer avec Madrid après l’hospitalisation du chef du Front Polisario Brahim Ghali en Espagne et le déferlement provoqué par Rabat de citoyens marocains sur Ceuta a aussi été remporté par l’Espagne», constate-t-il. Face à l’Allemagne, Lamrabet souligne l’attitude ferme de Berlin qui a refusé «de faire pression sur sa magistrature pour que des poursuites criminelles soient engagées contre le Germano-Marocain Mohamed Hajib, bête noire des services secrets marocains».

    Ce revers diplomatico-judiciaire vient s’ajouter au refus de l’administration Biden d’ouvrir un consulat à Dakhla, «comme cela avait été promis par Donald Trump, ni reconnaître explicitement la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental», indique le journaliste. La Confédération générale du travail (CGT), l’Organisation démocratique du travail (ODT) et la Fédération des syndicats démocratiques (FSD) viennent pour leur part d’appeler à une grève nationale le 20 juin.

    Les secteurs qui risquent d’être touchés par cette paralysie sont les établissements publics, les collectivités territoriales et le secteur du transport et de la logistique. Cette action a pour objectif de protester contre la flambée des prix et de « commémorer l’anniversaire du mouvement du 20 juin 1981, connu sous le nom des émeutes du pain ».

    Dans un communiqué conjoint, ces trois syndicats critiquent le gouvernement dont la politique « anéantit les acquis de la classe ouvrière et son droit à un niveau de vie décent ». Ils tiennent pour responsable l’Exécutif de « l’atteinte à la stabilité sociale » et protestent contre la « régression des conditions de vie des classes pauvres de la société et les hausses continues des prix du carburant et des produits de consommation ».

    Ces mouvements de contestation font suite à d’autres actions initiées depuis plusieurs jours pour dénoncer la politique du Makhzen. Le 29 mai dernier, des milliers de Marocains sont sortis manifester à Casablanca contre la cherté de la vie, l’oppression et la normalisation des relations avec l’entité sioniste malgré l’interdiction et un lourd dispositif sécuritaire. Le 20 juin 20’22 risque d’être particulièrement chaud dans le royaume de notre « ami » le roi.

    Fil d-Algérie, 16/06/2022

    #Maroc #MohammedVI #Algérie #SaharaOccidental #Israël #Normalisation

  • Guerre des 6 jours: lorsque le Maroc offre la victoire à Israël

    Maroc, Israël, Guerre des Six jours, normalisation, Palestine, Al Qods, Algérie,

    La Palestine commémore, ce dimanche, le 55e anniversaire de la Guerre des Six jours de juin 1967, avec l’escalade lancée par l’entité sioniste contre la Mosquée Al Qods.

    A la lumière de «l’incapacité» de la communauté internationale à obliger l’entité sioniste à «respecter le droit international et les résolutions internationales», les dirigeants palestiniens sont en train de prendre des mesures pour faire face à l’escalade sioniste, avait déclaré mardi, le président palestinien, Mahmoud Abbas, au cours d’une rencontre à Ramallah, avec le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi.

    Ce dimanche, le Secrétariat général de la Ligue arabe a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à mettre fin à l’occupation sioniste et assurer la sécurité et la paix au peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.

    La Guerre des Six jours avait eu lieu en juin 1967 entre l’entité sioniste d’une part et l’Egypte, la Syrie et la Jordanie d’autre part. Elle avait permis aux sionistes de parachever l’occupation du reste des territoires palestiniens, y compris la bande de Ghaza, la Cisjordanie, dont Al-Qods Al-Chérif (5 878 km²), les hauteurs du Golan de Syrie et le Sinaï (Egypte).

    Et après le retrait des forces jordaniennes et leur retour à l’est du Jourdain, la frontière avec la Jordanie a été réduite de 650 à 480 km.

    La victoire de l’entité sioniste sur les pays arabes est due au Maroc, témoigne l’entité le colonisateur.

    « Israël devrait largement remercier le Maroc pour sa victoire contre les ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens, note le journal de l’ entité sioniste « The Times Of Israël », en octobre 2016.

    « En 1965, le roi Hassan II a transmis à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes où ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël », note ce journal.

    Cette rencontre a non seulement révélé que les rangs arabes étaient divisés – d’importantes disputes ont éclaté, par exemple, entre le président égyptien Gamal Abdel-Nasser, et le roi Hussein de Jordanie, mais aussi que les pays arabes étaient mal préparés à la guerre, a déclaré le général Shlomo Gazit au quotidien Yedioth Ahronoth, note ce journal.

    En se fondant sur ces enregistrements, ainsi que d’autres renseignements rassemblés dans les années précédant la guerre, Israël a lancé une frappe préventive au matin du 5 juin 1967, bombardant les aérodromes égyptiens et détruisant presque tous les avions de chasse de l’Egypte, note « The Times Of Israel ».

    Le roi avait initialement autorisé une équipe commune des renseignements intérieurs et extérieurs israéliens, le Shin Bet et le Mossad, connue sous le nom des « Oiseaux », à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca où se déroulait la conférence. Cependant, craignant que les agents ne soient remarqués par les invités arabes, le roi leur avait demandé de partir à la veille de la conférence, note le journal de l’ entité sioniste.

    Le Maroc a toujours reconnu qu’il coopère avec Israël.

    Aujourd’hui, le roi du Maroc qui, comble de l’ironie, préside le Comité Al Qods, coopère avec l’entité sioniste contre l’Algérie.

    Le Maroc a recouru au logiciel Pegasus crée par l’entité sioniste et espionné de nombreuses personnalités dont de l’Algérie.

    Le Maroc qui a procédé à la normalisation de ses relations avec l’ entité sioniste en contrepartie de l’ illégale reconnaissance par Washington de la souveraineté sur le Sahara Occidental, a refusé une réunion du Comité Al Qods a laquelle a appelé l’ Algérie.

    Le Maroc refuse que l’escalade lancée par l’entité sioniste contre les palestiniens soit dénoncée.

    L’ entité sioniste et le Maroc qui coopéraient, en 1967, contre les pays arabes, font, aujourd’ hui, dans la coopération contre l’ Algérie et la Palestine.

    Mounir Abi

    AL24 News, 05/06/2022

    #Maroc #Israël #Guerre_Six_Jours #Palestine #Algérie #Normalisation

  • Maroc: Déclarer le Polisario groupe terroriste et attaquer l’Algérie

    Maroc: Déclarer le Polisario groupe terroriste et attaquer l’Algérie

    Maroc, Algérie, Israël, normalisation, Accords d’Abraham, Front Polisario, Sahara Occidental,

    Les Accords D’Abraham. Diplomatie de feux et de sang

    Pays: Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Bahreïn, Soudan, Maroc, Israël.

    Contre l’Iran, l’Algerie et la RASD

    Première manoeuvre:

    Détourner l’attention de la population arabe du Moyen-Orient.

    4 août 2020: Explosion de Beyrouth.

    a) Affaiblissement du gouvernement libanais. b) Un avertissement à l’Iran

    13 août 2020: Déclaration commune sur les accords d’Abraham.

    15 septembre 2020: Israël, les EAU et Bahreïn signent l’accord.

    Deuxième manoeuve:

    Affaiblir L’Éthiopie, pays hôte de l’Union africaine. Distraire l’attention de la population africaine.

    23 octobre 2020 Israël-Soudan a annoncé un accord de normalisation.

    3 novembre 2020 en Ethiopie, le massacre de la région d’Oromia.

    9 novembre 2020 en Éthiopie, conflit dans la région du Tigré.

    6 janvier 2021 Le Soudan a discrètement signé l’accord.

    Troisième manoeuve: Détourner l’attention de la population algérienne:

    Le 6 novembre 2020, 41 feux sauvages d’intention criminelle ont été allumés dans 8 wilayas du pays.

    13 nov 2020, Guerguerat: le Maroc a rompu le cessez-le-feu.

    10 déc 2020, le Maroc accepte de rejoindre les accords d’Abraham.

    22 décembre 2020, le Maroc a signé les accords d’Abraham.

    LA PROCHAINE ÉTAPE SERA DU MAROC & ALLIÉS DÉCLARER LE POLISARIO COMME GROUPE TERRORISTE ET ATTAQUER L’ALGERIE

    Source : 411 Algeria, 13 mars 2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Normalisation #Polisario #SaharaOccidental

  • Maroc: L’état d’urgence sanitaire pour accélérer la normalisation et la répression

    Maroc: L’état d’urgence sanitaire pour accélérer la normalisation et la répression

    Maroc, état d’urgence sanitaire, normalisation, Israël, répression,

    L’Espace marocain des droits humains a dénoncé le recours continu du Makhzen à l’état d’urgence sanitaire, instauré dans le cadre de la lutte anti-Covid, pour accélérer sa politique de normalisation avec l’entité sioniste dans tous les domaines et réduire à néant les droits et libertés fondamentaux des Marocains.

    Dans un communiqué sanctionnant les travaux de la session extraordinaire de son Bureau national consacrés à l’évaluation de la situation des droits de l’Homme au royaume, l’association a condamné « fermement l’interdiction par les autorités du pays de la marche du Front social marocain à laquelle il a appelé, dimanche, dans le but de dénoncer la flambée des prix touchant l’ensemble des produits de base et les carburants ».

    Elle a indiqué que « le droit à la manifestation, tout comme le respect des autres libertés fondamentales des Marocains doivent être obligatoirement protégés et garantis par les autorités et non l’inverse ».

    Dénonçant, dans le même contexte, la poursuite de la hausse vertigineuse des prix de la totalité des produits de base et des carburants qui est venue à bout du pouvoir d’achat des Marocains, l’Espace marocain des droits humains a affirmé que cette situation « résulte de la politique d’austérité sciemment suivie par les autorités, afin d’en finir avec la politique sociale et d’instaurer l’économie de la rente ».

    Poursuivant dans le même registre, l’organisation a condamné particulièrement « le recours continu des autorités à l’état d’urgence sanitaire pour l’utiliser comme alibi et restreindre les libertés fondamentales, harceler les opposants, blogueurs, journalistes et militants, ainsi que d’empêcher les manifestations ».

    Citant, à ce sujet, « l’enlèvement et la torture de l’étudiant marocain Issam Al-Husseini, membre de la section estudiantine du mouvement Al-Adl Wa Al-Ihsan, par des étudiants d’une autre section à Nador », l’Espace a interpellé le ministère public pour « ouvrir en urgence une enquête impartiale et à traduire devant la justice les auteurs de ce crime odieux ».

    Evoquant, par ailleurs, le 11e anniversaire de l’assassinat du jeune Marocain Kamal Ammari lors de la marche du Mouvement 20-Février, à Safi en 2011, l’organisation de défense des droits de l’Homme a appelé les autorités marocaines à « assumer leurs responsabilités, en révélant toute la vérité sur cette affaire et en punissant les personnes impliquées dans ce crime ».

    Times Algérie, 01 juin 2022

    #Maroc #Normalisation #Etat_urgence_sanitaire #Répression #Israël

  • Protestations : Les Marocains défient le Makhzen

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    Le mouvement de protestation populaire prend de l’ampleur au Maroc, secouant plusieurs départements et plusieurs secteurs. Le front social est en ébullition et l’approfondissement de la normalisation avec l’entité sioniste ne fait qu’alimenter la colère des Marocains, conscients des dangers qui les guettent.

    Après les manifestations organisées par le front social et les organisations anti-normalisation et de soutien à la cause palestinienne, ce sont aujourd’hui les secteurs de l’enseignement supérieur et de la formation qui rejoignent la protesta. Le Syndicat marocain de l’enseignement supérieur envisage d’organiser une grève nationale de trois jours au cours du mois de juin. Simultanément, l’Université marocaine de la formation professionnelle a décidé de mettre en place un programme de lutte qui commencera ce jeudi. Les médias marocains ont rapporté que «le Syndicat marocain de l’enseignement supérieur avait décidé d’entamer une grève nationale les 7, 8 et 9 juin, en réponse aux batailles de lutte en cours menées par des professeurs et des chercheurs dans un certain nombre d’universités et d’institutions de l’enseignement supérieur et de l’éducation, protestant contre le projet de loi réglementant l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et dénonçant « les tergiversations » observées par le ministère dans ses négociations avec le Bureau national du syndicat.

    Le Syndicat a souligné «la nécessité de «s’en tenir à toutes les revendications contenues dans le dossier de revendications du Syndicat», et que «la véritable réforme de l’enseignement supérieur doit partir d’une réforme globale du système éducatif dans son ensemble, et qu’elle ne doit pas avoir lieu en dehors des structures universitaires, et sans la participation effective des enseignants-chercheurs». Elle a également condamné «l’empêchement de la tenue d’une conférence internationale sur le droit médical à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, ainsi que l’empêchement de la manifestation sur la hausse des prix élevés et de normalisation avec l’entité sioniste, ainsi que la fermeture du ministère de l’Éducation nationale de la porte du dialogue sur les centres régionaux d’éducation et de formation.

    Pour maintenir l’escalade, le même syndicat a décidé de garder sa réunion ouverte, soulignant qu’«un grand nombre d’universités et leurs institutions affiliées ont été témoins, ces dernières semaines, d’une vague massive de protestations, représentée par des grèves régionales et locales». L’Université marocaine de la formation professionnelle a décidé d’élaborer un programme de lutte à partir de la région de Casablanca-Settat, où le badge rouge sera porté tout au long de jeudi prochain dans tous les établissements de formation et intérêts administratifs de la même région.

    La Coordination Marocaine des Enseignants contraints à la contractualisation a élaboré «un nouveau programme de protestation pour les trois prochains mois, à partir d’aujourd’hui, et ce pour exiger la suppression de la contractualisation, et dénoncer les procès fictifs des leurs collègues en raison de leur participation dans des manifestations réclamant leurs droits légitimes». Les contractuels organiseront des formes locales de protestation et des protestations régionales ou régionales selon la spécificité de chaque partie, les 1e, 2 et 3 juillet prochains. Pour sa part, le président de l’Observatoire marocain anti-normalisation, Ahmed Ouihmane, a dénoncé la conclusion d’un protocole d’accord dans le domaine de la recherche scientifique et de la technologie entre le ministère de l’Enseignement supérieur marocain et son homologue sioniste, appelant les Marocains à « prendre connaissance du péril de l’intrusion sioniste au Maroc qui a, d’ores et déjà, enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume ».

    Il a en conséquence prévenu que «si les choses continuaient à ce rythme, dans peu de temps, la nation marocaine appartiendra au passé et les Marocains n’auront que des regrets », affirmant que «l’objectif principal de l’entité sioniste à travers son projet de normalisation avec le Maroc est de se placer dans cette partie du monde en substitution à la Palestine, où elle ne cesse de faire face à une résistance farouche». Ahmed Ouihmane a rappelé qu’«en 1903, le mouvement sioniste mondial, dirigé par Theodor Herzl, a discuté de l’idée de faire du Maroc un pays alternatif pour tous les Sionistes du monde, avant même la Palestine».

    Amar Malki

    La Sentinelle, 01 juin 2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #Alqods

  • Maroc : M6 paralyse le Comité d’El-Qods et trahit la cause

    Maroc, Palestine, Sahara Occidental, Israël, Comité Al Qods, normalisation,

    Le Maroc, l’alter-ego d’Israël depuis la marche qui lui avait permis d’envahir le Sahara occidental et d’annexer ses territoires, est devenu aujourd’hui le nervi des sionistes et leur porte-parole dans la région. Sa souveraineté est aujourd’hui sérieusement compromise comme l’appréhendent de nombreux défenseurs des droits de l’Homme et des militants anti-normalisation qui ne ratent aucune occasion pour dénoncer la soumission du gouvernement Akhenouch, du palais royal et de certains cercles proches de la famille aux désidérata de l’entité sioniste.

    L’à-plat-ventrisme du palais royal a, aujourd’hui, atteint son paroxysme, à la faveur du silence complice du commandeur des croyants, président du comité El-Qods face aux atteintes à la mosquée Al-Aqsa et à la ville sainte perpétrées par des colons orthodoxes, des personnalités politiques à l’instar de Ehud Barack ou encore le rabbin Yehudah Joshua Glick un député qui représente le courant ségrégationniste au Knesset.

    Cette provocation israélienne intervient à l’occasion de la marche des drapeaux qui célèbre la création de l’État d’Israël. Elle est un véritable déni à la légalité internationale qui ne reconnait pas l’annexion d’El-Qods par l’entité sioniste. Elle intervient également alors que le commandeur des croyants, président du comité El-qods se complait dans un silence complice. Et que pourrait-il dire lui qui a arrimé sa politique étrangère au train de la diplomatie israélienne qui fait de l’annexion des territoires occupés un principe, des crimes de guerre un « hobby », et de la négation des droits de l’Homme une doctrine ? Il faut savoir que Naftaly Bennet, le Premier ministre israélien a lancé un véritable défi à la communauté internationale en affirmant qu’il fait le serment, à l’occasion de cette journée, de refuser toute partition d’El-Qods, capitale éternelle d’Israël. Quelle sera la réaction de la communauté internationale qui ferme les yeux sur les atteintes aux droits de l’Homme des peuples Palestinien et Sahraoui et quelle sera la réaction des pays arabes qui ont vendu leur âme au diable en acceptant une normalisation, sans condition, de leurs relations diplomatiques avec l’État hébreu ?

    La complicité des Occidentaux dans la négation des droits du peuple palestinien est évidente et leur soutien à la politique expansionniste du Maroc l’est encore plus. Le commandeur des croyants qui a paralysé le Comité El-Qods porte la responsabilité historique dans la énième trahison de la cause du peuple palestinien.

    Le peuple marocain n’est pas dupe et il refuse de faire carpette devant les colombes et les faucons du Likoud. Il crie chaque jour son soutien à la cause du peuple palestinien et quels que soient les subterfuges du palais et son makhzen ou la répression sa révolte lui permettra de s’affranchir un jour, du joug qui l’empêche de jouir de son indépendance et qui hypothèque sa souveraineté.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 02 juin 2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #ComitéAlqods #Palestine #SaharaOccidental

  • i24News s’installe au Maroc: « Ici Rabat … Ici Israël »

    i24News s’installe au Maroc: « Ici Rabat … Ici Israël »

    Maroc, Israël, i24News, normalisation, Sahara Occidental, Algérie, Afrique,

    Le Makhzen pousse la normalisation avec l’entité sioniste à un point de non-retour. L’ouverture, le 30 mai, par la chaine israélienne I24News de deux bureaux à Rabat et à Casablanca, renseigne sur les desseins inavoués du Maroc : se transformer en véritable plateforme pour la propagande sioniste non seulement en Afrique du Nord, mais également en direction de l’Afrique francophone. L’Algérie se retrouve ainsi, encore une fois, en première ligne face à un voisin inamical et à son nouveau parrain, véritable Etat terroriste.

    Ainsi, I24News, la chaîne d’information internationale du groupe franco-israélien Altice, a annoncé par la voix de son PDG Frank Melloul, l’ouverture de deux bureaux au Maroc, lors d’un gala qui s’est tenu le 30 mai dernier à Rabat. C’est la preuve supplémentaire que le makhzen ne se voit plus sans l’entité sioniste, le couplage maroco-israélien est désormais vital pour le trône de Mohamed VI.

    S’incliner, voir se prosterner et bien plus qu’une culture makhzanienne ! Non seulement le royaume, dit chérifien, devint la terre où la production cinématographique israélienne prospère, il devient aussi une tribune médiatique pour Israël en Afrique. Le Maroc est de facto le porte-parole d’Israël en Afrique. Même idéologie colonialiste, frontières symboliques, mêmes outils de répression. Finalement, qui se ressemble s’assemble !

    Lors du gala d’ouverture à Rabat, Frank Melloul, PDG d’I24News a déclaré «avant même la signature des Accords d’Abraham et la normalisation des relations entre Israël et le Maroc, nous avions conscience de l’engagement des Marocains envers I24News sur les réseaux sociaux». Le propos de Frank Melloul ne souffre d’aucune ambiguïté : les Marocains relayaient la propagande de la chaine israélienne sur les réseaux sociaux, et ce depuis longtemps déjà.

    Et afin de parfaire cette collaboration médiatique et propagandiste maroco-israélienne, la nouvelle étape était d’installer directement au Maroc.

    A ce propos, le PDG d’I24News ajoute : «nous répondons donc à l’attente du public marocain en ouvrant deux nouveaux studios dans le pays. Nos bureaux à travers le monde et maintenant ceux à Rabat et Casablanca nous permettent de traiter l’ensemble des sujets d’actualité sous différents angles et points de vue, en mettant en avant du contenu éditorial varié et en nous appuyant sur la diversité de nos journalistes. Je suis convaincu qu’I24News peut devenir un acteur de premier plan dans le paysage audiovisuel marocain».

    Quand le monde se révolte contre les pratiques sionistes, contre le vrai visage de cette entité qui prétend être la seule démocratie dans une région de tyrannie, contre l’assassinat de Shereen Abu Akleh, le Makhzen tourne le dos à tout ça. Pis, au lieu de condamner les assassins de journalistes, hier encore, une jeune journaliste de 31 ans, Ghofrane Worasna, a été froidement abattue aux abords de la ville d’El-Khalil en Cisjordanie occupée, ce système colonial applaudi cet autre système colonial en lui permettant d’ouvrir des bureaux pour sa chaine de propagande I24News.

    Et comme les Israéliens ne laissent rien au hasard, ils ont fait coïncider ce lancement avec l’agression permanente des Palestiniens à El-Qods occupée à l’occasion de la marche des drapeaux, la célébration de la spoliation de la Palestine, la Nakba en mai 1948, la défaite durant la Guerre des Six jours en juin 1967, et la nouvelle offensive sioniste en Afrique avec l’aide du Makhzen. Reste qu’en termes de normalisation, le Maroc est en passe de surclasser les autres pays arabes qui ont normalisé depuis des décennies soit l’Egypte et la Jordanie, en signant des accords de coopération dans le secteur de l’enseignement supérieur et des universités notamment avec les conventions entre les universités marocaines et celles du Néguev et de Bar Ilan.

    L’Afrique l’obsession d’Israël…l’Algérie encore plus

    Et pour couronner le tout, l’ambassade d’Israël à Paris a organisé, le 31 mai dernier, un séminaire intitulé «Israël de retour en Afrique ? Défis et opportunités», avec la participation du ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid. L’offensive israélienne en Afrique se confirme avec la complicité de la France, mais surtout du Maroc. Ce dernier avait fait un véritable forcing afin que l’Union africaine admette l’entité sioniste en tant que membre observateur au sein de ses instances. Quelques pays africains menés par l’Algérie avaient fait campagne afin de déjouer le plan maroco-israélien.

    Hasard du calendrier, le veille était organisé, à Alger, par la commission Défense nationale de l’APN, une journée d’étude intitulée «Algérie et Afrique : opportunités et défis». Réponse du berger à la bergère ? L’entité sioniste sait pertinemment que la diplomatie algérienne est un écueil insurmontable en Afrique et que toutes les manœuvres du Maroc et de ses alliés dans le continent sont vouées à l’échec.

    Aujourd’hui, ce qui est certain c’est qu’on peut plus parler du Makhzen comme entité seule, mais d’une connivence menaçante à toute l’Afrique. Aujourd’hui, ce n’est pas le lancement du I24News seulement mais la naissance d’une doctrine dangereuse: le «Makhzionisme». Cette doctrine est déjà à l’œuvre au Sahara occidental occupé, et les Palestiniens l’expérimentent dans le cadre de l’inaction complice du président du Comité Al-Qods, le roi du Maroc. Pis, Alger avait accusé, il y a un mois, Rabat d’entraver toute réunion du dit Comité afin de ne pas débattre dans les instances internationales, des exactions quotidiennes de l’entité sioniste contre le peuple palestinien.

    Le Makhzen oublie que histoire ne pardonne pas. Que seule la lutte des peuples triomphera. Les Sahraouis et les Palestiniens sont dans la marche de l’histoire contrairement aux obligés marocains des Sionistes. D’ailleurs, l’éditorialiste du quotidien Haaretz l’avait prédit dans un article intitulé «Dictators aren’t forever», paru le 17 janvier 2011. Aluf Benn a insisté sur le fait qu’Israël sera contrait de rendre les colonies de la Cisjordanie aux Palestiniens comme la France s’est retirée, défaite en 1962, d’Algérie. Le Maroc l’apprendra à ses dépens. Il sera trop tard pour lui.

    L’Algérie seule contre tous. Que faut-il faire ?

    Nul ne peut nier le rôle important que l’Algérie exerce dans la région. Nul ne peut également nier les efforts des cadres honnêtes de la nation, nul ne peut nier l’existence d’une volonté sincère, de l’envie de relever les défis et de préserver la Nation algérienne. Surtout, nul ne peut nier les efforts des hommes de l’ombre, et le fait que l’Algérien est capable de faire des miracles. Mais si on revient un peu à la réalité en faisant un diagnostic de notre quotidien, de conjuguer la situation actuelle au réflexif laissant pour un instant derrière nous toutes ces émotions. Le constat est sans appel.

    Focalisons-nous sur les médias. Une chaine israélienne vient d’ouvrir ses bureaux à 1 139,5 km d’Alger, à 11h de route par voiture, soit l’équivalent du trajet Alger-El Goléa. Une tribune israélienne vient s’ajouter à un arsenal médiatique makhzanien qui ne cesse de manipuler ses réseaux à travers le monde. L’agence de presse marocaine MAP dispose de 120 correspondants à travers le monde.

    On est plus dans la phase qui stipule que «la vraie bataille est la bataille de l’information». Il s’agit de s’interroger sur le degré de cette conscience, de s’interroger sur nos priorités ? Avons-nous un paysage médiatique national et même international qui peut porter la voix de l’Algérie haut et fort ? Où sont passés les amis de l’Algérie dans le monde ? Où sont passés les réseaux de l’Algérie dans le monde?

    Une chose est sûre : nous n’allons nul part avec un discours médiatique de propagande archaïque tel qu’il est produit actuellement, fruit de l’incompétence, de se contenter d’être réactif, des publications infantiles sur les réseaux sociaux ! Il est temps de se réveiller et de laisser les compétents patriotes relever les plus grands défis digne de cette Nation, digne de son histoire, digne des sacrifices des martyrs. Fini les plaidoiries, fini le discours de victimisation ! Aujourd’hui, plus que jamais l’Algérie est face à un ennemi conjugué, le «Makhzionisme». Il y va de sa survie en tant que Nation.

    Par Leïla Al-Attar

    Le Jeune Indépendant, 01 juin 2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #i24News #Algérie #Afrique #SaharaOccidental

  • La normalisation va effondrer le Maroc -Ouihman-

    La normalisation va effondrer le Maroc -Ouihman-

    Maroc, Ahmed Ouihmane, Observatoire marocain anti-normalisation, Israël, normalisation, Enseignement supérieur,

    Selon le président de l’Observatoire marocain anti-normalisation / « L’intrusion sioniste au Maroc a enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume »

    La démarche du ministère de l’Enseignement supérieur, « qui s’inscrit tout droit dans le processus de normalisation avec l’entité sioniste, est dangereuse et aux conséquences désastreuses.

    Par Tinhinane Ait Afrah

    Les Marocains doivent prendre conscience de ce péril qui a, d’ores et déjà, enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume, avec tout ce qu’il a de si précieux, son histoire et son honneur », a déclaré Ouihmane aux médias locaux. Ainsi, a averti le président de l’Observatoire marocain anti-normalisation, Ahmed Ouihmane, dénonçant la conclusion d’un protocole d’accord dans le domaine de la recherche scientifique et de la technologie entre le ministère de l’Enseignement supérieur marocain et son homologue sioniste, appelant les Marocains à « prendre connaissance du péril de l’intrusion sioniste au Maroc qui a, d’ores et déjà, enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume ».

    Faisant observer que la normalisation dans le secteur de l’Enseignement supérieur n’est que la partie visible du projet de l’entité sioniste de s’”accaparer” tous les domaines, le président de l’Observatoire marocain a prévenu que “si les choses continuaient à ce rythme, dans peu de temps, la nation marocaine appartiendra au passé et les Marocains n’auront que des regrets”.

    Il a affirmé, à cet égard, que “l’objectif principal de l’entité sioniste à travers son projet de normalisation avec le Maroc est de se placer dans cette partie du monde en substitution à la Palestine, où elle ne cesse de faire face à une résistance farouche”. Ahmed Ouihmane a rappelé qu’”en 1903, le mouvement sioniste mondial, dirigé par Theodor Herzl, a discuté de l’idée de faire du Maroc un pays alternatif pour tous les Sionistes du monde, avant même la Palestine”.

    Le militant n’a pas manqué, par ailleurs, de dénoncer la récente célébration par le Makhzen de l’anniversaire du “viol” de la terre palestinienne par les Sionistes (Al-Nakba, ndlr), en y concoctant un programme riche en festivités.

    APS

    #Maroc #Israël #Normalisation #EnseignementSupérieur #AhmedOuihman