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  • La lutte pour le leadership n’a pas lieu d’être

    La lutte pour le leadership n’a pas lieu d’être

    La lutte pour le leadership n’a pas lieu d’être – Algérie, Maroc, Palestine, Sahara Occidental, Israël, normalisation, armée, armement, ressources naturelles,

    Si certains experts mettent aujourd’hui, les divergences entre Alger et Rabat sur le compte d’une lutte pour le leadership régional, d’autres experts estiment que cette lutte n’a aucune raison d’être, car les deux pays voisins ne jouent pas dans la même division, et que ce serait mésestimer les cartes de l’un et surestimer celles de l’autre pour les mettre à égalité de chances et de performances. Or ce n’est le cas, l’Algérie étant dans un autre niveau de compétences, de performances, d’atouts géopolitiques et de crédit au sein du vaste monde arabo-musulman.

    Pour faire vite et court, il faut d’abord, garder en mémoire que l’Algérie est le plus grand pays d’Afrique, du monde arabe et du pourtour méditerranéen ; ce sont déjà là, trois points d’avance, quasi « irrattrapables ». A ces trois atouts s’ajoute un autre, d’une importance décisive : l’Algérie partage les frontières terrestres et maritimes de neuf pays : sept terrestres, avec la Tunisie, la Libye, le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Sahara occidental et le Maroc, ainsi que deux frontières maritimes avec l’Italie et l’Espagne. Ces frontières permettent d’être à cheval de deux continents, africain et européen, d’être l’axe des pays maghrébin et subsaharien, position privilégiée dont seule l’Algérie peut se prévaloir.

    Pour la puissance de feu, le classement fait par les revues militaires internationales spécialisées donnent une très large avance à l’Algérie ; sur le continent africain, seule l’Égypte peut se permettre la comparaison, et plus. Le Maroc se situant à des échelles plus bas.

    Pour les ressources naturelles, présentes et futures, avec une superficie de 2.381 741 km2, l’Algérie est un continent qui regorge de toutes les richesses naturelles imaginables. Les principaux gisements en Algérie sont parmi les plus importants dans le monde. Pétrole, gaz, fer, sel, zinc, plomb, barytine, marbre, or, tungstène, diamant, terres rares, métaux rares et pierres précieuses et semi-précieuses, plomb-zinc, bentonite, sel, phosphate, uranium, etc. Pour les énergies du futur, l’énergie solaire et les terres rares donnent une avance encore sur le Maroc. De même que les eaux souterraines du Sahara central, qui font de la région sud de l’Algérie le réservoir mondial de l’avenir.

    Avec plus de 43 millions d’habitants (bientôt le curseur pointera à 45), dont une large majorité de jeunes, c’est une force et une vitalité pleine de promesses totalement tournées vers l’avenir.

    Au plan de la référence politique et morale, l’Algérie peut se réclamer d’un crédit sans faille auprès des populations du monde arabe et musulman, pour au moins les deux dossiers dont elle s’est fait le chantre, le dossier palestinien et celui du Sahara occidental.

    La normalisation avec Israël n’a pas arrangé les choses pour Rabat, loin s’en faut. Les retombées escomptées par le Palais tardent à voir le jour, et le Maroc est en train de s’enliser, jour après jour, dans une logique de fait, qui lui sera préjudiciable, comme on peut le constater avec la montée au créneau du front social, la descente aux enfers du PJD, largement discrédité par les populations marocaines pour ses compromissions avec le Palais royal, les critiques de son propre camp et les remontées du djihadisme.

    Pour les casseroles qu’il traîne, le Maroc a perdu crédit et crédibilité auprès de ces mêmes populations arabes et musulmanes. Dernier pays colonisateur sur tout le continent africain, il se trouve en bon ménage avec Israël, colonisateur de la Terre sainte de la Palestine, cœur battant du monde de l’islam depuis quatorze siècles. A la longue, ce discrédit, peut être périlleux et les populations marocaines elles-mêmes ressentent ces frustrations et ce discrédit, car elles sont, au bout du compte, une pièce de ce bloc arabo-musulman.

    Si l’on ajoute le « paradoxe du sol » que vivent les Marocains, on en arrive à ces dix raisons invoquées et qui font que les deux pays voisins et frères ne jouent pas dans la même division. Par paradoxe du sol, on entend cette propension à coloniser un pays faible (Sahara occidental) alors que dans le même temps, ses propres terres (le littoral rifain) sont sous joug d’un pays plus fort depuis près de cinq longs siècles. Ce seul paradoxe marocain résume tout un univers de contradiction nourri par un expansionnisme qui cache de bien piètre manière les frustrations et les échecs dont il cherche à en atténuer les amertumes.

    ̈́L’Express, 30/12/2021

    #Algérie #Maroc #Palestine #SaharaOccidental #Israël #Normalisation #armée #RessourcesNaturelles

  • Maroc: 38 villes mobilisées contre la normalisation avec Israël

    Maroc: 38 villes mobilisées contre la normalisation avec Israël – Front marocain pour le soutien à la cause palestinienne

    RABAT – Le Front marocain pour le soutien à la cause palestinienne et contre la normalisation avec l’entité sioniste a annoncé l’organisation de sit-in de protestation mercredi après-midi, à travers 38 villes marocaines sous le slogan « notre bataille continuera jusqu’à annulation des accords de normalisation et de coopération militaire ».

    Cette organisation a indiqué que les sit-in de contestation ont pour objectif principal d’exprimer le rejet du peuple marocain de la politique de normalisation avec l’entité sioniste.

    Le Front marocain pour le soutien à la cause palestinienne et contre la normalisation a lancé un appel pour une participation massive à ces actions de protestation dans différentes villes marocaines, dans le cadre de la quatrième journée de contestation contre l’accord de normalisation avec l’entité sioniste conclu il y a une année.

    Parmi les 38 villes marocaines qui ont annoncé leur participation à cette action de protestation figurent Rabat, Marakech, Meknes, Casablanca, Fes, Agadir, Taroudant, Beni Mellal, Taza, Titouan, Oujda, Tanger, Hanifra, Sidi Kassem, El Khemissat, Djarssif, el Araich, Ben Sliman, Ouzan, Safrou, Asfi et Zakoura.

    Le Front marocain organisera également une action de protestation mercredi devant le parlement à Rabat en débit de la répression qui a marqué ses précédentes actions dénonçant la visite du ministre de la Guerre de l’entité sioniste.

    Face au black-out médiatique imposé par le Makhzen contre les mouvements de protestation, le Front marocain pour le soutien de la cause palestinienne et contre la normalisation avec l’Entité sioniste a décidé de rendre publiques ses actions en direct sur Facebook, ce mercredi à partir de 19 heures.

    Le Front s’est attardé, dans son appel au peuple marocain, sur le contexte de recrudescence de la « tyrannie sioniste » (dans les territoires palestiniens) ainsi que le déferlement d’un dangereux  » tsunami de normalisation ». Il a dénoncé le fait que le Maroc se jette dans les bras de l’Entité sioniste, à travers la multiplication et la consolidation de leurs relations dans divers domaines.

    Il a considéré cette normalisation comme un « outrage à la souveraineté nationale », particulièrement « à travers la signature d’accords militaire et de renseignements ».

    L’organisation a décidé de proclamer la journée du 22 décembre comme  » la journée nationale contre la normalisation, dans toutes les villes du royaume » sous le slogan  » notre lutte continuera jusqu’à annulation des accords militaires et de normalisation avec l’occupant israélien ».

    Le Front marocain pour le soutien de la cause palestinienne et contre la normalisation avec l’Entité sioniste a été fondé le 28 février dernier pour contester les accords de normalisation du régime marocain avec l’Entité sioniste. Ce front est composé d’une quinzaine d’organisations politiques, syndicales, et d’associations.

    APS

    #Maroc #Israël #Normalisation

  • Maroc: Appels à manifester dans diverses villes

    Maroc: Appels à manifester dans diverses villes – Israël, normalisation,

    Le Front marocain de soutien à la Palestine a appelé, mercredi , à des manifestations à travers plusieurs villes du Maroc, le 22 décembre, et renouvelé son rejet de l’accord de normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste scellé il y a une année.

    Dans son appel, le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation avec l’entité sioniste a indiqué que la date du 22 décembre intervient dans un contexte marqué par l’escalade de « la tyrannie sioniste » et « un dangereux tsunami de normalisation », considérant que « le Maroc a plongé honteusement dans les bras de l’entité sioniste, à travers la consolidation et l’approfondissement des relations dans tous les domaines ».

    Il a été décidé, à cet effet, de décréter, le 22 décembre, « Journée nationale contre la normalisation » dans toutes les villes du royaume en faisant de cette date une journée nationale de solidarité, sous le slogan: «Notre combat continue jusqu’à l’abandon des accords perfides de la normalisation et de la coopération militaire.»

    #Maroc #Israël #Normalisation

  • Algérie-Maroc: Bien plus qu’un simple match

    Algérie-Maroc: Bien plus qu’un simple match

    Algérie-Maroc: Bien plus qu’un simple match – FIFA, Coupe Arabe, CAN, Palestine, normalisation,

    L’acharnement des deux équipes algérienne et marocaine à gagner le match qui les a opposées l’une à l’autre, samedi soir au Qatar, avait certes un objectif sportif majeur mais il cachait mal un sentiment profond de cet appel de l’Algérie de remettre la question palestinienne au centre de l’action commune arabe.

    Ceci n’a rien d’une extrapolation insensée ou d’une élucubration passagère conséquence de 120 minutes d’affrontements intenses entre les ‘Combattants du désert’ et les ‘Lions de l’Atlas’. Un véritable derby maghrébin où les deux équipes ont mouillé leurs maillots jusqu’à la moelle. La conjoncture est devenue propice pour qu’Algériens et Marocains continuent et continueront pendant longtemps de se mesurer les uns aux autres en raison de dérives diplomatiques qui précipitent, désormais, l’Afrique du Nord dans un enchaînement de faits géopolitiques effrayants.

    Le match Algérie-Maroc a ressemblé de très près à un match Algérie-France qui a été enflammé par toute la charge historique qui oppose les deux pays. Match à propos duquel le grand Omar Betrouni a fait savoir que le Président Houari Boumediène a envoyé son chef du protocole, Abdelmadjid Allahoum, dans les vestiaires pour dire aux joueurs algériens «il n’est pas question que la Marseillaise (hymne national français ndlr) retentit dans le stade du 5 juillet».

    Comme pour convoquer l’histoire de «la Mecque des mouvements de libération», l’appel insistant de l’Algérie à remettre la question palestinienne au centre des préoccupations des Etats arabes a été traduit à la fin du match par l’explosion de la joie de milliers d’Algériens qui sont sortis dans les rues d’ici et d’ailleurs avec en main -grandeur nature- l’emblème national de la Palestine occupée. Parfois, on pouvait voir le drapeau palestinien flotter seul dans les airs sans le drapeau algérien, par la force de tous ceux qui ont voulu offrir cette victoire au peuple palestinien des territoires occupés, opprimé par l’entité sioniste. Justement, tout est dans cette forte symbolique qui départage profondément l’Algérie et le Maroc depuis que celui-ci a dévoilé officiellement son rapprochement de toujours avec les Israéliens.

    L’action magique de M’bolhi

    Sauf que pour cette fois, cet entrelacement des intérêts du royaume avec Israël fait peur tant il repose sur des visées d’un expansionnisme sioniste qui veut s’étaler du Moyen-Orient au Maghreb pour infiltrer et déstabiliser les Etats libres et souverains d’ici et atteindre les profondeurs de l’Afrique. Il est certes illusoire de croire que les services de renseignement du ‘Mossad’ n’ont pas encore franchi ce stade puisque le statut de membre observateur qu’il a réussi à décrocher au sein de l’Union africaine, le 22 juillet dernier ne peut être un fait du hasard.

    Les poulains de Madjid Bouguera ont arraché une victoire par un geste talentueux et une action magique de Mbolhi, l’homme qui a sauvé un match décisif sur tous les plans. A les voir courir dans tous les sens comme d’ailleurs tous les joueurs marocains, l’on ne peut s’empêcher de penser à tout cela, à ce maudit statut de l’entité sioniste dans l’institution panafricaine, au sommet de l’UA de février prochain et au sommet de la Ligue des Etats arabes qu’Alger va abriter en principe, au cours de la deuxième quinzaine de mars prochain, au nom d’un rôle tournant par ordre alphabétique des Etats membres.

    Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que Ramatane Lamamra a été le premier et le seul ministre du gouvernement d’Aymene Benabderrahmane à féliciter l’équipe algérienne pour son exploit sportif face à son homologue marocaine. «Félicitations à l’équipe nationale pour sa belle victoire et sa qualification méritée (…). Je suis très fier de nos jeunes, de leur remarquable prestation et leur esprit sportif de haut niveau. Je leur souhaite d’autres réussites durant ce qui reste de ce parcours (coupe arabe au Qatar ndlr)», a twitté le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, juste quelques minutes après la victoire algérienne.

    A travers ce message, le chef de la diplomatie algérienne laisse indéniablement penser qu’il a, lui aussi, des tests complexes à réussir pour toutes ces questions complexes et cruciales les unes tout autant que les autres. Les menaces qui pèsent sur le Maghreb et l’Afrique ont été largement évoquées lors de la rencontre de la diplomatie algérienne qui s’est tenue les 8, 9 et 10 novembre derniers au palais de Nations, à Club des pins. Menaces qui visent en particulier à «affaiblir l’Algérie de l’intérieur», avait souligné le président de la République. Les manœuvres pour atteindre ce but, sont multiples et variées.

    «Il n’y a pas de pays amis mais des intérêts à préserver»

    Des guerres par procuration jusqu’à la guerre de 4ème génération, du Sahel, de la bande sahélo sahélienne à toutes les frontières nationales, rien ne rassure à ce sujet. Les influences étrangères et la prolifération des groupes terroristes au Mali et à la frontière sud du pays, le conflit libyen à l’est dont la complexité et la gravité engendrées et entretenues par les ingérences étrangères et leurs bras armés qui risquent de renvoyer aux calendes grecques la tenue des élections du 24 décembre et même celles de février prochain ou du moins les reporter à des dates ultérieures difficiles à fixer, les frontières ouest qui, en plus du déversement de quantités énormes de drogues produites par le royaume marocain sur les territoires algériens, sont scrutées par les services de renseignement israélien pour répandre des actions hostiles contre l’Algérie et le Front Polisario. Et enfin en face, la mer Méditerranée où les harraga et l’émigration en général et en particulier celle algérienne, sont mis au-devant de la scène politique européenne pour régler des comptes claniques et idéologiques et aussi et en réalité pour mener la vie dure à des pays comme l’Algérie qui refusera toujours de monnayer ses intérêts en se constituant comme le veut l’Europe, en tant que zone tampon pour faire barrage aux flux migratoires africains. Si de la voix de ses responsables, «l’Algérie doit s’engager fermement pour répondre aux manœuvres qui la visent», elle appelle avec insistance les pays arabes à recentrer leurs efforts sur la question palestinienne dont la solution pourrait régler tous les problèmes du monde arabe. «Le Sommet arabe est une occasion importante pour faire preuve de cet engagement collectif à la Cause palestinienne», affirment les diplomates algériens. Alger appelle à cet effet à la convocation de l’initiative arabe de paix qui reconnaît certes Israël mais sous la stricte condition d’un règlement du conflit israélo-arabe (Palestine, Syrie, Liban…), sur la base du principe de «la terre contre la paix».

    En parallèle, elle interpelle régulièrement les Africains membres de l’UA pour s’engager à rétablir la paix et la sécurité dans les régions continentales en conflit et à se redresser face aux élans hégémonistes de la Cedeao. Elle œuvre tout autant pour siéger, durant une année, comme membre observateur au sein du Conseil de sécurité de l’ONU parce qu’elle se prépare sincèrement à travailler dur pour «renforcer le rôle de l’ONU, à travers l’exercice de ses responsabilités envers les peuples palestinien et sahraoui.

    A ceux qui pensent, ici et ailleurs, que «l’ennemi des Arabes et des musulmans n’est plus l’entité sioniste mais l’Iran et le chiisme» doivent se rendre compte que la propagande israélienne a atteint un niveau de dangerosité sans pareil mettant ainsi en confrontation sanglante l’islam chiite et sunnite. Le cas de la guerre contre le Yémen en témoigne tragiquement. Avant toute chose, Lamamra devra recentrer tous ces débordements pour pouvoir agir efficacement dans un contexte miné par les retournements, la normalisation, la redéfinition des positions et des rôles, les trahisons et les fausses amitiés. «Il n’y a pas de pays amis mais il y a des intérêts à préserver», semble-t-il dire devant ces divisions intempestives des Etats arabes et musulmans et les ingérences étrangères.

    Au milieu de tout ce marasme, on se permet une note d’optimisme à travers le fair-play dont ont fait preuve entre eux les joueurs algériens et marocains. Dans les tribunes du stade quatari, on voyait même mis côte à côte les drapeaux algérien et marocain…

    Ceci même si en recevant le président de l’Autorité palestinienne, des responsables algériens sont convaincus que «chacun a choisi son camp».

    Le Quotidien d’Oran, 13/12/2021

    #Algérie #Maroc #Match #Coupe_Arabe #FIFA

  • CAN: L’Algérie fête sa victoire drapeau palestinien en main

    CAN: L’Algérie fête sa victoire drapeau palestinien en main – Maroc, Israël, FIFA, normalisation,

    Coupe arabe de la Fifa : L’Algérie bat le Maroc et célèbre en brandissant le drapeau palestinien
    L’Algérie a montré un soutien constant à la Palestine, y compris sur le terrain de football où ses joueurs brandissent parfois le drapeau palestinien avec le leur.
    Un joueur algérien a brandi le drapeau palestinien sur le terrain après la victoire de son équipe contre le Maroc en Coupe arabe de la FIFA, vendredi. L’équipe algérienne a battu le Maroc aux tirs au but pour se qualifier pour les demi-finales, où elle affrontera le Qatar.

    Les images de ce geste ont été largement partagées sur les médias sociaux, suscitant les louanges de nombreux partisans de la cause palestinienne.

    Les joueurs algériens hissent fréquemment le drapeau palestinien à côté du leur, un signe de soutien que les joueurs de football palestiniens leur rendent parfois. En novembre, les joueurs d’un club de football palestinien ont porté le drapeau algérien lors d’un match de première division palestinienne.

    Le match de vendredi s’est déroulé dans un contexte de tensions croissantes entre l’Algérie et le Maroc au sujet du Sahara occidental contesté, qui a également influencé la position du Maroc sur la cause palestinienne. Le Maroc a récemment accepté de développer des liens officiels avec Israël en échange de la reconnaissance par les États-Unis du Sahara occidental comme faisant partie du royaume.

    Depuis, la police marocaine a réprimé les manifestants lors d’un rassemblement pro-palestinien.

    Contrairement à son rival marocain, l’Algérie a publiquement réaffirmé son soutien à la cause palestinienne et a promis 100 millions de dollars d’aide aux Palestiniens la semaine dernière lors d’une visite officielle du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à Alger.

    L’Algérie doit également accueillir le prochain sommet de la Ligue arabe en mars 2022, au cours duquel la cause palestinienne sera au centre de l’ordre du jour, dans le contexte d’une série d’accords de normalisation négociés par les États-Unis avec Israël.

    The new arab, 12/12/2021

    #Algérie #maroc #palestine #coupearabe #fifa

  • Algérie-Maroc. Wakha Moulay !

    Algérie-Maroc. Wakha Moulay ! – Israël Mohammed VI, Palestine, Al Qods, Commandeur des Croyants, normalisation,

    Destins (terriblement) croisés pour les deux grands pays du Maghreb. Alors que la monarchie marocaine dont le souverain qui s’est auto-proclamé «président du comité Al Qods», a commis le forfait de Judas, en se prosternant devant le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, qu’il a reçu à Rabat, l’Algérie elle, a accueilli hier le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour une visite d’Etat de trois jours. Notre pays sait pertinemment qu’il n’a absolument aucun gain économique et même politique à tirer de l’arrivée du président de la Palestine. Mais, pour le principe, c’est un accueil hautement significatif à savoir que l’Algérie ne marchandera jamais le sang et la terre des Palestiniens spoliés écrasés, et massacrés par l’entité sioniste. Vue sous cet angle, la visite d’Etat du président Abbas en Algérie s’apparente à une vive réprobation à l’endroit du royaume de M6 qui a déroulé le tapis rouge voilà seulement une dizaine de jours au ministre de la guerre d’Israël au nez et à la barbe de ses sujets réduits à crier dans la rue leur courroux sous les bastonnades de la flicaille du makhzen. Et plus indigne encore, en snobant le peuple palestinien !

    Plutôt que de suivre la meute des «normalisateurs» à la queue leu leu, l’Algérie est restée fidèle à ses principes et sa à position historique de défendre le droit du peuple palestinien à disposer de son Etat selon les frontières de 1967 conformément aux résolutions des Nations Unis.

    L’arrivée à Alger de Mahmoud Abbas est donc à la fois un rappel utile que notre pays ne reniera jamais ce qui fait partie des fondamentaux de sa politique étrangère héritée de la guerre de libération nationale, et dans le même temps une grosse pierre jetée dans le jardin fleuri de compromissions, de lâchetés et de servilités de la monarchie marocaine.

    Symboliquement, l’Algérie a assené un violent coup au makhzen qui a perdu la tête au point de s’acoquiner avec l’ennemi sioniste pour sauver un trône chancelant près à toutes vilénies pour se maintenir y compris en se mettant sous le parapluie de Tel Aviv. Signe de ce grand égarement du «commandeur des croyants» qu’on ne croit plus au Maroc, les barbouzes de sa majesté ont sauvagement réprimé les manifestants qui criaient leur douleur face à la «vente de la cause palestinienne», dans plusieurs villes du royaume.

    Sans doute que la honte ne fait que commencer pour le makhzen. Le roi et sa Cour vont subir inexorablement les dommages collatéraux de cette liaison dangereuse qui a violé tous les interdits. Mohamed VI aura fait reculer les limites de l’indécence et de l’immoralité diplomatiques. «Wakha Moulay !», devrait lui lancer le président Mahmoud Abbas à partir d’Alger !

    Par Imane B

    L’Est Républicain, 06/12/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Normalisation #Palestine #AlQods #Jérusalem #MohammedVI #Commandeursdescroyants

  • Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison

    Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison

    Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison – Maroc, Israël, PJD, normalisation, Palestine,

    Il y a quatre jours, au cours d’une réunion en interne du Parti de la justice et du développement (PJD), organisé à Rabat, le secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, a cherché à recoller les morceaux après la déconvenue sans pareille aux dernières élections, échec qui a mis le PJD à terre.

    Cette réunion l’avait mis en confrontation directe avec les membres de la Commission nationale, du secrétariat général et de l’administration générale du PJD. A cette occasion, il a prononcé un long discours pour répondre aux interventions des participants et réinitier un nouveau cap de la relance du parti.

    L’Algérie a été longuement abordée par Benkirane qu’il a accusé de gaspiller l’argent du pétrole pour s’attaquer au Maroc. Mêlant le discours politique au prêche religieux, il a appelé à revenir à meilleurs sentiments avec les Marocains, mais en mettant en garde que son parti, « en cas de guerre, se mettrait résolument aux cotés de son roi ». Voilà, en fait, où Benkirane voulait en venir et s’y arrêter : « être avec son roi ».

    Pourtant, le roi l’avait rabaissé et Sali comme jamais ne l’avait été auparavant le parti ; lui tout autant que Saad Dine El Otmani, autre leader du PJD, devenu, comme Benkirane, chef du gouvernement du roi. Les deux chefs du part ont été trainé dans la boue, contraint à accepter la « normalisation avec Israël, qui allait pourtant à l’encontre des principes fondateurs du parti, pour finaliser s’en débarrasser comme d’un vieux chiffon et faire en sorte de plébisciter un homme d’affaires réputé proche du Palais et de la DGED, Aziz Akhennouch.

    Concernant la Palestine, il dira, toute honte bue, que « la Palestine n’est pas uniquement une constante du parti », mais qu’elle « fait partie des références religieuses et spirituelles fondamentales du PJD », et que le parti portait cette cause « dans son cœur ».

    Triste fin de cycle pour Benkirane, qui devrait se retirer de la scène publique. Les Marocains eux-mêmes l’ont sévèrement jugé comme un « vendu », un « félon » et un « opportuniste ». Le score réalisé par le parti lors des dernières législatives marocaines du 8 septembre 2021 qui ont sonné comme une « fin de cycle » et un désastre pour le PJD, qui passe du premier parti du Maroc au 8e, perdant 90 % de ses sièges de députés. Pour un parti « islamiste », la chute avait été brutale et la sanction sans appel.

    Le PJD avait notamment déçu une partie de ses sympathisants en signant, en décembre 2020, l’accord tripartite relatif à la normalisation des relations avec Israël, puis en validant le projet de loi légalisant l’usage thérapeutique du cannabis. Après les élections, plusieurs dirigeants du parti démissionnent de leurs responsabilités et des tensions internes conduisent à la suspension de trois députés. Si on garde en mémoire toute cette déconvenue, on comprend dès lors la « danse du ventre » initiée par Benkirane à l’attention de Sa Majesté…

    L’Express, 10/12/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Normalisation #PJD #Benkirane #Palestine

  • Algérie. L’honneur des nations

    Algérie. L’honneur des nations – Palestine, Mahmoud Abbas, Israël, Sommet arabe, normalisation,

    Le mot est fort. L’engagement total. L’aide sincère. La position ferme. L’Algérie à travers le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a encore une fois rappelé que la cause palestinienne est au coeur des préoccupations du peuple et de l’Etat algérien. Rien ne pourra changer dans cette position, quels que soient les temps et les vents inverses. La position algérienne en faveur de la Palestine puise ses origines de la philosophie du combat du peuple algérien pour son indépendance. Elle est une constante forte dans la politique extérieure du pays.

    Une conviction qu’a su rappeler le président Tebboune avec force, déclarant que «L’Algérie qui a embrassé, peuple et gouvernement, la cause palestinienne …constitue pour nous une question de loyauté à notre glorieuse histoire de libération et aux lourds sacrifices consentis par nos prédécesseurs qui ont justement cru à la justesse de la cause palestinienne». Une position qui n’a jamais changé et des convictions qui n’ont jamais dévié.
    L’Algérie qui s’apprête à accueillir le prochain sommet de la Ligue arabe veut placer la cause palestinienne au coeur des priorités de ce Sommet arabe. Un sommet qui doit unifier les rangs des Arabes pour peser de manière conséquente sur les positions internationales et faire de l’initiative arabe de 2002 à Beyrouth le dénominateur commun de toutes les capitales arabes pour relancer le processus de paix au Moyen Orient.

    Les Palestiniens ont été trop longtemps laissé à leur triste sort, par la communauté internationale, mais surtout par les frères arabes, ce qui a permis à l’entité sioniste, qui a joué avec ruse sur la division arabe, de se permettre tous les dépassements et toutes les exactions, jusqu’à mener une politique de colonisation qui a dépouillé des milliers de Palestiniens de leur terre, et permis un peuplement sioniste au le cœur même des territoires palestiniens.

    Et au lieu d’isoler l’entité sioniste, certaines capitales arabes ont fait le choix d’engager des processus de normalisation avec le bourreau des frères palestiniens. Un état de fait qui a conforté les sionistes dans leur politique d’apartheid et d’agression contre le peuple palestinien. Une situation qu’il devient plus qu’urgent de changer en engageant une nouvelle trajectoire d’unifications de la position arabe et de défense de ce qui est notre cause sacrée à tous à savoir la cause palestinienne. Ce sera l’enjeu principal du sommet arabe qu’abritera Alger l’année prochaine.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 08/12/2021

    #Algérie #Palestine #Sommet_arabe #Israël #Normalisation

  • Sahara Occidental: Les 3 « non » américains au Maroc

    Sahara Occidental: Les 3 « non » américains au Maroc

    Sahara Occidental: Les 3 « non » américains au Maroc – Etats-Unis, Front Polisario, ONU, processus de paix, normalisation, Israël,

    Lors de la visite du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à Washington, le mois dernier, il a demandé à Anthony Blinken trois cas, qui ont tous été démentis, a rapporté le site d’information espagnol « El Confidencial », sous la plume du spécialiste Maghreb, Ignacio Cambrero.

    Bourita a demandé à Blinken de consolider la reconnaissance par les Allaouites de l’annexion du Sahara occidental en ouvrant un consulat américain à Dakhla. Anthony Blinken a déclaré à Bourita que les États-Unis n’annuleraient pas la décision de Trump, mais qu’il n’y aurait pas non plus de consulat américain au Sahara occidental.

    La deuxième demande de Bourita était la pression américaine sur ses partenaires, notamment européens, pour qu’ils reconnaissent l’annexion du Sahara occidental par les Allaouites. Cette demande a également été refusée par Anthony Blinken, écrit El Confidencial.

    Le troisième non que Nasser Bourita a entendu d’Anthony Blinken était après sa demande d’inviter le Maroc au Sommet virtuel des démocraties qui se tiendra les 9 et 10 décembre.

    Ainsi, comme on le vérifie jour après jour, Rabat ne s’encombre pas de préjugés pour faire entendre sa voix plus haut que celle de la logique politique. Sous les « influences toxiques » de son mauvais génie, Israël, le Maroc se fourvoie dans des impasses qui, à la longue vont lui coûter cher, tant sur le plan politique, militaire et économique que sur le plan social, spirituelle et religieux. Les turbulences qui agitent le Maroc risquent encore de grossir. Le temps ne joue pas en faveur du Palis : on sait que la lame de fond peut prendre des mois pour se former, mais quand elle est là, on ne pourra que constater l’étendue de ses dégâts.

    Ancien spécialiste du Maghreb, polémiste reconnu, Ignacio Cembrero, est devenu depuis quelques années la « bête noire » du Maroc, qu’il épingle très souvent dans ses articles de presse, en s’appuyant sur des sources crédibles et sérieuses, de quoi soulever la colère des officiels marocains plus que de mesure, allant jusqu’à chercher comment lui interdire de publier dans la presse espagnole.

    L’Express, 07/12/2021

    #Maroc #EtatsUnis #Sahara_Occidental #Front_Polisario #ONU #Processus_de_paix

  • Algérie: Les médias saluent la visite « historique » de Abbas

    Algérie: Les médias saluent la visite « historique » de Abbas – Maroc, Palestine, Israël, normalisation,

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a rencontré son homologue algérien et plusieurs hauts fonctionnaires lors de sa visite en Algérie, ont rapporté les médias.
    M. Abbas est arrivé à Alger le 5 décembre pour une visite de trois jours dans ce pays d’Afrique du Nord, ont rapporté le même jour l’agence de presse publique algérienne (APS) et l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.
    M. Abbas a rencontré le président Abdelmadjid Tebboune à son arrivée à l’aéroport, ainsi que le premier ministre et le chef de l’armée du pays, a indiqué l’APS.

    La cause palestinienne est sacrée
    La visite a fait la une des journaux télévisés de la télévision publique algérienne les 5 et 6 décembre, et a été rapportée par plusieurs médias nationaux. La couverture médiatique a souligné ce que les médias ont présenté comme le contraste entre le soutien de l’Algérie à la cause palestinienne et le récent mouvement de « normalisation » mené par plusieurs pays arabes avec Israël. « Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé à plusieurs reprises que la cause palestinienne est ‘une cause sacrée pour le peuple algérien’ et que les positions de l’Algérie sont ‘inébranlables’ vis-à-vis de cette cause. Il a insisté sur le fait que l’Algérie ne l’abandonnera jamais, quelles que soient les circonstances », a déclaré la radio publique algérienne dans son rapport du 5 décembre sur la visite, qu’elle a qualifiée d’ »historique ». « La cause palestinienne est la cause clé et centrale parmi les crises du Moyen-Orient. Il n’y aura pas de solution aux crises de la région sans le règlement de la cause [palestinienne] par la création d’un État palestinien indépendant », a également déclaré la radio, citant Tebboune.

    Le silence marocain
    La visite de M. Abbas représente un autre point de tension dans les relations entre l’Algérie et le Maroc voisin, qui s’est rapproché d’Israël. Le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, s’est rendu au Maroc le 24 novembre, où il a signé un accord de coopération en matière de défense avec son homologue marocain. Les deux pays ont normalisé leurs relations à la fin de l’année dernière.

    Depuis le 6 décembre, les médias marocains n’ont pratiquement pas parlé de la visite d’Abbas dans leur couverture. Au lieu de cela, la tournée du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman dans les États du Golfe et la visite à Téhéran du conseiller à la sécurité des Émirats arabes unis ont dominé la couverture internationale du site d’information privé Hespress le 6 décembre, tandis que la couverture internationale de Le360 s’est concentrée sur les derniers développements du Covid-19 en Europe et les élections libyennes.

    BBC, 07/12/2021

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