Tags : Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, France, Espagne, ONU, MINURSO, droits de l’homme,
Le 07 avril 2012
A Monsieur l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc New York
Objet : Question Nationale / Rencontres de Monsieur le Ministre avec les Ambassadeurs des Etats-Unis, d’Espagne, et le Chargé d’Affaires a.i de l’Ambassade de France à Rabat.
Monsieur le Ministre a reçu ce matin Messieurs Samuel Kaplan, Ambassadeur des Etats-Unis, Alberto Navaro Gonzales, Ambassadeur d’Espagne et Monsieur Ludovic Pouille, Chargé d’Affaires a.i de l’ Ambassade de France et leur a fait part de ce qui suit :
1. Le Maroc rejette l’OP3 du projet de Résolution faisant référence aux contacts politiques de la Minurso avec la population locale et les groupes de la Société civile ;
2. Le Maroc souligne la confusion entre« extensive visit to Western Sahara» et les le terme de « to extend visit to Western Sahara » (Visite étendue au territoire su Sahara Occidental conformément au langage du communiqué de la neuvième réunion informelle),
3. L’importance pour le Maroc d’avoir un paragraphe dans la partie opérative de la résolution sur le recensement des populations des camps de Tindouf conformément aux appels du Secrétaire général des Nations Unies.
Réagissant aux propos de Monsieur le Ministre :
L’ambassadeur des Etats-Unis à souligné ce qui suit :
1. Les Etats-Unis soutiennent une résolution simple portant sur d’une reconduction technique (roll over) de la Minurso,
2. Il a souligné que l’ajout de nouveaux éléments risqueraient d’entraîner le Groupe des amis et les autres membres du Conseil de Sécurité dans des discussions contre productives,
3. Les Etats-Unis, qui sont en faveur d’une résolution simple, soutiendront le Maroc et comprennent sa préoccupation au sujet de l’élargissement du mandat de la Minurso à des contacts politiques,
L’ambassadeur d’Espagne a, quant à lui, souligné que :
1. L’Espagne est consciente des efforts du Maroc dans le domaine des Droits de l’Homme (ouvertures des Délégarion Régionales du CNDH au Sahara, visite des Procédure spéciale du CDH)
2. Il convient, avec le Maroc, de la confusion dans le langage de l’OP3 (extensive visit to W.S / extend visit to W.S)
3. Le Maroc peut compter sur le soutien de l’Espagne lors de la réunion du groupe des amis prévue le Mardi prochain.
Le Chargé d’Affaires a.i de l’Ambassade de France, a quant à lui réagit comme suit :
1. La France est convaincue que la Minurso doit garder son mandat initial et que toute référence à la résolution de 1996 dans l’OP3 est caduque du fait que cette mission est confiée à l’Envoyé personnel du SG,
2. Il a apprécié la précision apportée concernant la différence du langage utilisé dans l’OP3 avec celui du dernier Communiqué de la réunion informelle de Manhasset (extensive visit to W.S / extend visit to W.S),
3. La France soutient l’amendement du Maroc visant à avoir un paragraphe sur le recensement des populations des camps de Tindouf dans la partie opérative, même si les autres membres du groupe des amis s’opposent à cet amendement.
Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, RASD,
Todos los lunes, Eye in the Retro te hace revivir una historia significativa del pasado. Este lunes, rumbo a Marruecos. En medio de una investigación sobre la corrupción en el Parlamento Europeo por parte de Qatar y Marruecos, descubrimos que tenemos que remontarnos al 27 de febrero de 1976 para comprender las razones que pueden empujar a Marruecos a influir en los eurodiputados.
Ese día, el último soldado español abandonó lo que todavía se llamaba el Sáhara Español, provocando un espinoso problema internacional que aún hoy no está resuelto. Entonces, ¿de qué estamos hablando? Procedente de un territorio del noroeste de África que da al Atlántico, frente a las Islas Canarias, que aún son españolas.
Este territorio, que se españolizó a finales del siglo XIX, se convirtió en Sáhara Occidental en 1976. A diferencia de otras descolonizaciones, aquí, cuando el colono se va, los vecinos del Sáhara Occidental se reparten el territorio. Marruecos se apodera de dos tercios del Sáhara y Mauritania del tercio restante, en virtud de un acuerdo con España. Pero nadie pidió la opinión de los saharauis. Y el 27 de febrero de 1976, cuando partieron los últimos soldados españoles, el movimiento de liberación nacional, el Frente Polisario, declaró la independencia del Sáhara Occidental.
Entrará en lucha armada contra los que considera los nuevos ocupantes, Marruecos y Mauritania. Tres años después, en 1979, Mauritania abandonó la lucha y reconoció al Frente Polisario como soberano del territorio que ocupaba. Pero Marruecos aprovecha para apoderarse también de esta parte.
Desde entonces, el conflicto ha continuado, aunque en la práctica Marruecos ocupa ya el 80% del territorio protegido por un muro. Y detrás de este muro está la pequeña parte sin acceso al mar, bajo el control del Frente Polisario.
Para Marruecos, considerar el Sáhara Occidental como su territorio es obvio, una forma de consenso nacional. Es más, cuando se le pidió su opinión en 1975, la Corte Internacional de Justicia reconoció que cuando llegaron los colonizadores existían lazos legales de lealtad entre el sultán de Marruecos y ciertas tribus que vivían en el Sáhara occidental.
Sin embargo, en esta misma opinión, la Corte Internacional de Justicia dice otra cosa que no está de acuerdo con Marruecos: especifica que no se establece ningún vínculo de soberanía territorial entre el Sáhara Occidental y Marruecos. Por lo tanto, la ONU nunca ha reconocido esta anexión.
Hoy, el estatus internacional de este territorio sigue sin resolverse. Algunos estados reconocen la soberanía del Frente Polisario sobre el Sáhara Occidental y otros son más conciliadores con la posición marroquí. Por ejemplo, abogan por una forma de autonomía del Sáhara dentro de Marruecos. Este es particularmente el caso en los Estados Unidos, Francia, España y Bélgica.
Y a la vista del Qatargate, no se puede dejar de pensar en la influencia de los lobbies marroquíes, que sabemos están activos en el Parlamento de la misma manera que los qataríes, hasta el punto de que, sacudidos por sospechas de corrupción, los diputados europeos acaban de votar por última vez. mes por abrumadora mayoría un texto pidiendo a Marruecos que respete la libertad de expresión, lo que el Parlamento Europeo nunca ha hecho hasta ahora, votar un texto como este.
Lors de son 31e sommet à Nouakchott, en Mauritanie, l’Union africaine (UA) a décidé de limiter ses propres efforts de paix au Sahara occidental afin de soutenir le processus mené par les Nations unies (ONU). Ce soutien se fera par l’intermédiaire d’une troïka de chefs d’État, en collaboration avec le président de la Commission de l’UA (CUA). Cette décision est une grande victoire pour le Maroc, qui estime que les efforts menés par l’UA sont biaisés. Cependant, cela pourrait créer un précédent pour d’autres États membres de l’UA qui désapprouvent les interventions de l’UA.
Le retour du Maroc à l’UA et l’élection subséquente au Conseil de paix et de sécurité (CPS) en janvier 2018 ont apporté une nouvelle dimension à l’approche de l’UA face à la crise au Sahara occidental. Dans le passé, l’UA décrivait généralement cela comme une question de « décolonisation » et acceptait la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en tant que membre. Cette adhésion est toujours considérée par le Maroc comme la preuve que l’organisation n’est pas impartiale.
Le Maroc s’est souvent opposé à la manière dont le CPS – au niveau des ambassadeurs à Addis-Abeba – continue d’appeler à l’indépendance du territoire.
La décision de l’UA en juillet 2018 de soutenir pleinement le processus de l’ONU afin de résoudre les tensions entre les États membres pourrait donc être considérée comme une victoire pour le Maroc. L’assemblée a appelé les parties au conflit « à reprendre d’urgence les négociations sans conditions préalables et de bonne foi sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, dont le Conseil de sécurité est saisi de la question ».
Cette décision est également conforme au résultat de la réunion de l’ONU d’avril 2018 qui a exhorté les États membres à soutenir le processus de paix de l’ONU, qui implique des négociations entre les parties.
Certains considèrent la décision du 31e sommet sur le Sahara occidental comme un compromis pour empêcher la détérioration des relations entre les alliés du Maroc et les fervents partisans du Sahara occidental tels que l’Algérie, l’Afrique du Sud et d’autres pays d’Afrique australe. Garder les discussions hors du CPS pourrait être un moyen d’éviter la confrontation.
Cependant, la décision a de graves implications pour le CPS, en raison du précédent qu’elle crée pour les autres États membres.
Annulation des décisions antérieures de l’UA
La dernière décision d’apporter un soutien décisif au processus de l’ONU est un renversement de la décision de l’UA de janvier 2018, qui appelait à « des pourparlers conjoints facilités par l’UA et l’ONU pour un référendum libre et équitable pour le peuple du Sahara occidental ».
La nouvelle décision stipule également que l’UA abordera la question principalement au niveau de la troïka nouvellement établie, qui est composée des présidents sortant, actuel et entrant de l’UA et du président de la CUA. La troïka apportera son soutien au processus de l’ONU et rendra compte directement à l’Assemblée de l’UA et, le cas échéant, au CPS, mais uniquement au niveau des chefs d’État.
La décision annule le comité ad hoc des chefs d’État sur le Sahara occidental qui a été créé en 1978, au cours des premières années des affrontements violents. La décision de Nouakchott ne fait également aucune mention du haut représentant de l’UA pour le Sahara occidental, actuellement l’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano.
Un précédent pour d’autres États membres
Cette dernière décision concernant le Sahara Occidental est cruciale pour l’UA et le CPS car, pour la première fois, l’UA a pris une décision formelle pour limiter l’implication du CPS dans une crise en Afrique. Depuis la relance de l’organisme continental en tant qu’UA en 2002 et l’opérationnalisation du CPS en 2004, le CPS s’est considéré comme un acteur majeur dans toutes les questions de sécurité sur le continent.
Conformément au Protocole du CPS, les situations de conflit sur le continent sont discutées par les 15 membres du CPS à tous les niveaux. La plupart du temps, c’est au niveau des représentants permanents basés à Addis-Abeba, qui se réunissent régulièrement sur les questions de sécurité, que les processus de paix soient menés ou non par d’autres organisations intergouvernementales.
Par exemple, le CPS s’est engagé sur plusieurs questions, notamment les situations en Libye, en République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud, où l’ONU et les acteurs sous-régionaux jouent un rôle dominant. Bien que l’UA puisse jouer un rôle minime dans un processus de paix, les discussions du CPS complètent les processus traditionnels, permettant ainsi à l’UA de remplir son rôle quotidien de gestion des conflits.
Alors que le CPS a hésité à discuter de certaines menaces sécuritaires émergentes telles que le Cameroun et le Zimbabwe en raison de la pression politique des États membres, aucune décision formelle n’a jamais été prise à cet égard. En conséquence, rien n’empêche le CPS de l’inscrire à l’avenir à l’ordre du jour de ses délibérations au niveau des ambassadeurs.
Impact sur les méthodes de travail du COPS
La décision de l’assemblée de limiter le rôle du CPS au Sahara Occidental aux chefs d’État pourrait avoir un impact négatif sur les méthodes de travail du conseil. Les sommets du COPS au niveau des chefs d’État n’ont lieu qu’une ou deux fois par an et sont généralement programmés pour discuter d’une situation de crise brûlante. Les derniers sommets depuis 2016 ont été consacrés à la situation au Soudan du Sud.
Cela signifie que la question du Sahara occidental pourrait ne pas se rendre aux sommets du CPS et, même si c’est le cas, il se peut qu’il n’y ait pas de décisions contraignantes, étant donné que l’UA est censée soutenir le processus de l’ONU.
Les implications pour d’autres questions sont évidentes. À l’avenir, les États membres qui ne sont pas d’accord avec l’implication du CPS pourraient insister sur un processus de l’ONU avec le soutien des chefs d’État. Cela affecte non seulement les méthodes de travail du CPS, mais pourrait également nuire à sa pertinence pour faire face à certaines menaces à la sécurité sur le continent.
Limites de la troïka de l’UA
L’expérience montre également que les comités de chefs d’État manquent souvent de volonté politique pour faire face aux crises. En outre, la troïka des anciens, actuels et futurs présidents de l’UA est une notion qui n’est pas inscrite dans l’Acte constitutif de l’UA et qui n’a pas de pouvoirs réels en dehors de l’Assemblée de l’UA. Des comités de haut niveau similaires ont été mis en place dans le passé pour régler les conflits en Libye, au Burundi et au Soudan du Sud, mais n’ont enregistré aucune étape majeure dans la définition de l’agenda pour la paix ou la résolution efficace des crises dans ces pays.
À l’avenir, le président de la CUA a la responsabilité d’inscrire la question du Sahara occidental à l’ordre du jour de l’Assemblée de l’UA et des sommets des chefs d’État du CPS. Cela comprend l’élaboration d’une feuille de route pour que la troïka de l’UA se réunisse régulièrement pour exhorter l’ONU à accélérer les efforts pour résoudre l’une des crises de longue date en Afrique.
Tags : Afrique, Conseil de Sécurité, ONU, Algérie,
Par Amar R.
Le président Tebboune a souligné son attachement à la revendication africaine portant sur l’octroi au continent de deux sièges permanents au conseil de sécurité de l’ONU, réitérant son engagement à mettre à profit la présence de l’Algérie à partir de 2024 au sein de cette institution internationale pour réparer l’injustice historique faite à l’Afrique.
Dans une allocution lors des travaux de la réunion ministérielle du comité des dix de l’Union africaine (UA) sur la réforme du conseil de sécurité des Nations unies tenue à l’occasion du 36e commet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, lue en son nom hier à Addis-Abeba par le premier ministre, le président Tebboune a rappelé la nécessité de permettre au continent d’obtenir deux sièges permanents au sein de l’instance onusienne et d’accroître son quota de représentativité au niveau des sièges non permanents, de trois à cinq sièges, conformément à la teneur du « consensus d’Ezulwini » et de « la déclaration de Syrte ».
«Pour l’Algérie, la question de la réforme du conseil de sécurité est impérative pour parvenir à un ordre mondial plus représentatif, plus juste et plus équilibré», a indiqué le président Tebboune dans son allocution.
Et ce, en arguant par un contexte international délicat marqué par une succession de crises et leurs retombées porteuses de prémices de nouveaux changements dans les rapports de forces sur la scène internationale».
Mais aussi par les «menaces multiformes et multidimensionnelles qui entament la paix et la sécurité de l’Afrique, tels que le phénomène du terrorisme, les guerres, les changements climatiques, les crises alimentaires, énergétiques et sanitaires accentuées par la pandémie de Covid-19 et le conflit russo-ukrainien ».
«Maintenir cet élan de soutien international»
Face à cette situation délétère, le président Tebboune a souligné l’engagement de l’Algérie à mettre à profit son rôle pivot et ses atouts tant stratégiques que diplomatiques, en faveur du droit légitime de l’Afrique pour accéder au conseil de sécurité tel que stipulé dans la déclaration de Syrte et du consensus d’Ezulwini.
« Nous allons continuer à œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix de l’Afrique et ses revendications légitimes et réparer l’injustice historique faite à notre continent », a-t-il rassuré.
Il a, dans ce sens, réitéré « l’engagement de l’Algérie à œuvrer de concert avec les pays membres du comité à l’effet de maintenir cet élan de soutien international, important et de plus en plus croissant en faveur de la position africaine », et ce, dans l’objectif de « réaliser un progrès dans les pourparlers concernant la réforme du conseil de sécurité ».
Position africaine unifiée
Toutefois, l’obtention par le continent africain de la qualité de membre permanent au Conseil de sécurité est tributaire de la réussite des négociations intergouvernementales dans le cadre de l’assemblée générale de l’ONU, a fait observer Abdelmadjid Tebboune.
Il a souligné, dans ce contexte, l’impératif d’unification des rangs des pays africains, et leur parole sur la scène internationale et de s’engager au respect des décisions de l’UA (…) pour «parler d’une seule voix africaine» jusqu’à «satisfaction des exigences de la position africaine unifiée».
Crise libyenne : l’optimisme est de mise
S’agissant enfin de la crise libyenne, le président Tebboune a salué « la nouvelle dynamique lancée récemment pour activer le processus de dialogue inter-libyen et lancer les initiatives de dialogue entre les frères libyens visant à rapprocher les vues, établir la confiance mutuelle et élargir les consensus ».
En citant pour exemple le retour du comité militaire mixte 5+5 aux réunions pour le suivi de l’application des décisions convenues concernant le retrait des mercenaires et des combattants étrangers, le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, le président Tebboune a réitéré l’appel de l’Algérie pour le retrait des parties étrangères.
« L’Algérie ne ménagera aucun effort, dans le cadre du groupe des pays voisins de la Libye, en collaboration avec les organisations régionales et internationales concernées, afin de préserver la sécurité et la stabilité des pays du voisinage, directement impactés par la situation dans ce pays », a-t-il ajouté.
Aussi, l’Algérie insiste sur « l’impératif traitement des défis en suspens à travers l’unification des institutions militaires et financières en Libye », tout en affichant « sa disponibilité à contribuer à l’aboutissement du processus de réconciliation nationale libyenne, en collaboration avec l’UA, pour parvenir à un terrain d’entente renforçant l’unité nationale interne, à même de permettre à la Libye de recouvrer la place qui lui sied sur la scène internationale », a-t-il en outre insisté.
Tags : Maroc, ONU, développement durable, pauvreté,
L’industrialisation est un facteur essentiel de croissance économique, de développement durable et d’élimination de la pauvreté. Ainsi, la coopération internationale pour le développement industriel s’avère importante.
Coopération pour le Développement Industriel
L’Organisation des Nations Unies (ONU) encourage toujours la coopération pour le développement industriel et insiste que :
1. Chaque pays est responsable au premier de son propre développement industriel et que les efforts entrepris à l’échelon national devraient être soutenus par les partenaires de développement, selon qu’il conviendra ;
2. La mise en place d’un système commercial multilatéral réglementé facilitant le commerce et offrant aux pays en développement des possibilités de diversifier la gamme de leurs produits d’exportation, en renforçant leurs capacités et en facilitant la restructuration et la diversification de leurs économies ;
3. Mettre l’aide publique au développement au service du développement industriel durable, et que l’on s’emploie à améliorer son efficacité et celle de la coopération pour le développement industriel entre les pays en développement et avec les pays en transition ;
4. Mobiliser des ressources en vue d’assurer un développement industriel durable au niveau national ;
5. Mettre les ressources privées ou publiques, étrangères ou nationales, au service du développement industriel des pays en développement et des pays en transition ;
6. Promouvoir la création de petites et moyennes entreprises et leur expansion dans le cadre d’une stratégie de développement industriel, de dynamisme économique et d’élimination de la pauvreté, grâce notamment, à la mobilisation de ressources et à des mesures favorisant l’inclusion.
Ces dernières années, l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) a renforcé sa coopération avec la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) pour améliorer le développement industriel dans les pays en développement.
Aussi, en remarque pendant ces dernière 4 ans que l’ONUDI a donnée plus d’importance à la coopération Sud-Sud et à la coopération triangulaire, en mettant notamment à profit ses centres de coopération industrielle Sud-Sud, en favorisant diverses formes de partenariat entre les secteurs public et privé et en échangeant des données d’expérience sur le développement du secteur privé aux niveaux mondial, régional, sous-régional et national.
ONU
De ce fait l’ONU, pendant l’année 2011-2012, n’a pas cessée de renouvelle son soutien pour le développement industriel en jouant un rôle important dans les secteurs suivants :
-Le développement des secteurs public et privé
-La croissance de la productivité ;
-Le renforcement des capacités commerciales ;
-L’accès à l’énergie et son utilisation rationnelle ;
-La promotion des sources d’énergie renouvelables ;
-Les initiatives d’interconnexion énergétique entre les pays en développement.
-La création d’un climat propice à un développement industriel durable repose essentiellement sur la responsabilité et l’estime que donne chaque pays à sa propre industrie en plus de l’aide des autres pays via le transfert et la diffusion de technologies à des conditions mutuellement acceptables.
ONUDI
Les actions de l’ONUDI sont axées sur trois thématiques dont l’impact s’observera à long terme :
-La réduction de la pauvreté grâce à des activités productives ;
-Le renforcement des capacités commerciales avec la promotion ;
-L’énergie et l’environnement (Contribution sensible à la réalisation des OMD (OMD7, environnement durable)).
Objectifs 2020-2021
Continuer pendant la période 2020-2021 avec les objectifs suivants :
-La promotion de l’emploi des jeunes ;
-Promotion des investissements et de la technologie ;
-La promotion d’un environnement durable.
Approche de l’ONUDI
Les services de l’ONUDI portent en particulier sur :
-L’accès au financement ;
-Le développement d’institutions de soutien ;
-L’appui aux entreprises durant la phase d’harmonisation, le transfert de savoir-faire ;
-Les formations à l’installation et la manipulation sécurisée de technologies ;
-La formation sur l’entreprenariat et les meilleures pratiques ;
-Le démarrage d’entreprises gérées par des jeunes ;
-La mise en place d’entreprenariat sociaux gérées par des jeunes ;
-La mise en place d’une plate-forme de communication.
Le rapport sur le développement industriel 2011 intitulé « L’efficience énergétique industrielle pour une création durable de richesses : Récolter les dividendes environnementaux, économiques et sociaux » a expliqué que :
-L’amélioration de l’efficience énergétique industrielle est la clé du développement industriel durable à travers le monde, en particulier dans les pays en développement ;
-L’investissement dans des technologies, systèmes et processus économes en énergie peut s’accompagner de gains environnementaux, économiques et sociaux utilisables en faveur d’une croissance verte ;
-Dans les pays tant développés qu’en développement, l’investissement dans l’efficience énergétique industrielle présente un intérêt financier évident ;
-Des interventions en matière de politiques publiques seront nécessaires pour surmonter ces obstacles, en prenant appui sur des instruments fondés sur les réglementations, les marchés, le savoir et l’information ;
-Un consensus mondial pourrait être recherché pour soutenir ces interventions à travers une action collective internationale, afin de réduire l’intensité énergétique de 3,4 % par an ou de 46 % au total, d’ici 2030.
Afrique
-Malgré ses nombreuses ressources naturelles et humaines, le développement industriel durable de l’Afrique ne peut passer que par l’incitation à des industries performantes. Cela nécessite le renforcement des efforts déjà déployés par les différents organismes spécialisés engagés dans le développement industriel accéléré de l’Afrique.
-La mobilisation de tous les acteurs économiques de l’Afrique est souhaitée pour garantir son industrialisation. Les investissements dans les secteurs énergétiques (promotion des énergies renouvelables, transformation des ressources énergétiques) et des industries minières e manufacturières doivent être garanti car aucune industrie ne peut se développer sans énergie. Pour cela il faut : Renforcer les bases d’une gouvernance industrielle en Afrique ;
-Développer une infrastructure de base propice au développement économique du continent ;
-Promouvoir les ressources humaines permettra d’augmenter la valeur ajoutée de la production. ;
-Echanger l’expertise et les technologies de l’Afrique du Nord vers les autres pays du continent permettra de booster sa croissance économique et d’améliorer les conditions de vie de ses populations ;
-Inciter l’installation des industries qui lui sont favorables et garantir un partenariat de gagnant-gagnant avec les pays développés pour garantir son développement industriel durable.
Le Rapport 2016 sur le développement économique en Afrique élaboré par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), a fait le point du développement industriel en Afrique, en mettant l’accent sur les « faits schématiques » observés en relation avec l’industrie manufacturière en Afrique.
Ce rapport a fait valoir qu’une nouvelle politique industrielle est nécessaire pour favoriser une mutation structurelle et induire le développement économique en Afrique. Il encourage les pays africains à se lancer dans une nouvelle politique industrielle axée sur le développement des activités manufacturières :
-renforcer la compétitivité et les capacités des entreprises nationales ;
-promouvoir le changement structurel.
-Approches à adopter
Une nouvelle approche stratégique s’avère par conséquent nécessaire pour la définition des politiques industrielles. Celle-ci pourrait s’appuyer sur six éléments :
-Un diagnostic industriel ou une évaluation approfondie de la base industrielle existante de chaque pays;
-Un suivi de l’élaboration d’une stratégie d’industrialisation, dans le cadre de laquelle les gouvernements devront décider, en collaboration avec le secteur privé ;
-Des industries existantes à développer (intensification industrielle) ;
Des nouvelles industries à stimuler (diversification industrielle) ;
-Des industries au sein desquelles ils souhaitent renforcer l’intégration interne des implications existantes (mise à niveau industrielle).
-Prendre en compte dans la conception de ces stratégies les défis et les opportunités liés au nouvel environnement mondial, comme notamment les nouvelles règles du commerce et de l’investissement, le changement climatique, la coopération sud-sud et les possibilités d’intégration dans les chaînes de valeurs mondiales.
Maroc
Efforts marocains nationaux
Au Maroc, le développement du secteur industriel est l’objectif du pacte national pour l’émergence industrielle lancé par le roi Mohammed VI en 2009 qui a signé un contrat de partenariat public-privé. 12 milliards 400 millions de Dirhams ont été investis, dont 34 pour cent dédiés à la formation et ressources humaines et 24 pour cent à l’incitation à l’investissement. Il s’agit de mobiliser et de coordonner les actions de l’état et des opérateurs économiques pour créer un secteur industriel fort et une dynamique de croissance.
Le Maroc a clairement fait le choix du mouvement et de l’ouverture, tout d’abord avec la mise en place de réformes de fond comme les mesures liées aux privatisations et aux libéralisations systématiques, à la propriété intellectuelle, au droit des établissements, aux marchés publics ou encore aux mouvements de biens et de capitaux afin d’améliorer le climat des affaires.
Engagé dans cette politique, le Maroc devrait réaliser à l’horizon 2015 une augmentation du PIB industriel de 50 milliards de plus. Un plan qui va également permettre la création de 220.000 emplois et la génération d’un volume supplémentaire d’exportation de 95 milliards de dirhams, ainsi que 50 autres milliards pour les investissements privés dont l’activité industriel fait partie.
Avec le programme « Emergence », le Maroc renforce et consolide son approche de ciblage sectoriel pour optimiser ses atouts, assurer une meilleure allocation de ses ressources, tirer, se bénéficier de la globalisation des économies et créer les conditions d’accélération de la croissance. Ce programme qui s’est ajouter à ceux du tourisme « Plan AZUR », de l’agriculture « Plan Maroc Vert », de l’habitat « villes nouvelles », du Commerce intérieur et de l’artisanat, vise, d’une part, l’émergence de secteurs clés, moteurs de croissance à l’export, baptises les métiers mondiaux du Maroc, lui permettant de se positionner par rapport à la spécialisation internationale et, d’autre part, la modernisation compétitive du tissu industriel existant.
Les efforts du Maroc ont été recomposés par son classement comme cinquième puissance économique d’Afrique, au même titre que la Chine, l’Inde, le Brésil ou la Pologne, est un pays émergent très dynamique. Durant les cinq dernières années, l’économie marocaine a été portée par une croissance moyenne de 5 % par an.
Efforts marocains pour la coopération industrielle
Concernant la coopération sud-sud, le Maroc a soutenu ces dernières années les projets entrepris par l’ONUDI dans ce domaine. Il accorde une grande importance à promouvoir son partenariat avec les pays du sud. Les pays du sud qui affrontent des obstacles structurels majeurs considérablement aggravées par des retraits massifs de capitaux étrangers dû à la crise économique mondiale.
De nombreuses actions en attestent, l’annulation de la dette de certains pays parmi les moins avancés, l’exonération totale de leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain, la signature de l’accord avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, l’adhésion à la COMESSA …
Le Maroc avait initié également avec les pays africains, de nombreuses actions de coopération dans des domaines d’intérêt commun. Des accords de coopération industrielle et commerciale ont été conclus et visent le développement de la coopération dans les domaines liés à l’amélioration de la compétitivité du secteur industriel et commercial et à la promotion de la PME.
Dans le but d’activer la mise en œuvre des projets et programmes de coopération avec les pays du sud, l’ONUDI et le Ministère de 1 ‘Industrie du Commerce et des nouvelles Technologies ont enc1enche conjointement la procédure de création au Maroc d’un Centre de coopération sud-sud pour le développement durable.
Un expert de l’ONU reporte son voyage au Maroc en raison de désaccords avec les autorités marocaines
Genève, 8 décembre (EFE) – Un expert des droits de l’homme de l’ONU a déclaré aujourd’hui qu’il a dû reporter un voyage prévu au Maroc ce mois-ci parce que les autorités du pays n’ont pas accepté l’itinéraire qu’il voulait suivre.
Le rapporteur des Nations unies spécialisé dans l’extrême pauvreté et les droits de l’homme, Olivier De Schutter, devait se rendre au Maroc du 6 au 19 décembre afin d’examiner les efforts déployés par le gouvernement pour éradiquer la pauvreté.
La visite a été reportée à la demande du gouvernement marocain, selon un communiqué publié à Genève.
Joint par téléphone par EFE, M. De Schutter a déclaré qu’il était en correspondance confidentielle avec les autorités de Rabat, « ce qui m’empêche d’être plus explicite » sur les désaccords spécifiques qui l’ont empêché de mener à bien sa mission.
Les rapporteurs des Nations unies sont des experts indépendants et sont choisis par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour leur qualité professionnelle. Leur travail dans ce domaine s’effectue selon certains critères, qui impliquent qu’ils doivent disposer d’une liberté de mouvement et d’investigation lors de leurs visites dans les pays.
À cette fin, ils doivent avoir la garantie de pouvoir se rendre dans les lieux qu’ils jugent appropriés et de rencontrer les personnes de leur choix, en toute confidentialité et sans la supervision d’agents extérieurs.
Les autorités doivent également garantir qu’aucune personne ayant eu des contacts avec le rapporteur ne fera l’objet de menaces, de harcèlement ou de sanctions.
Schutter a assuré dans le communiqué qu’il coopérera à la recherche d’une solution acceptable pour les deux parties afin que sa visite au Maroc puisse avoir lieu à une date ultérieure.
Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, muro de defensa,
Nick Brooks
Es posible que haya escuchado o no que el alto el fuego que se ha mantenido durante casi 30 años en el Sáhara Occidental se rompió ayer y el territorio ahora está en guerra nuevamente. No hay nada en el sitio web de noticias de la BBC al respecto en el momento de escribir este artículo, aunque recibió una breve mención en el Servicio Mundial y hay un artículo del New York Times.
Ambos lados en el conflicto, Marruecos y el Polisario, tienen sus versiones de lo que sucedió, y es probable que Marruecos tenga la voz más alta. Así que aquí está mi opinión.
Marruecos invadió el Sáhara Occidental en 1975, cuando España se retiró. El Polisario, formado unos años antes para luchar por la independencia de España, se opuso a la ocupación de Marruecos. Se libró una guerra hasta 1991, cuando la ONU negoció un alto el fuego e instaló una fuerza de mantenimiento de la paz: la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental, conocida por su acrónimo en francés, MINURSO. Como su nombre lo indica, esta fuerza recibió el mandato de organizar un referéndum sobre la autodeterminación. Esto nunca ha sucedido y la MINURSO sigue siendo la única fuerza de mantenimiento de la paz sin un mandato de supervisión de los derechos humanos. El Sáhara Occidental sigue siendo un territorio no autónomo según lo definido por el Comité de Descolonización de la ONU. En otras palabras, el proceso de descolonizaciónaún no se ha competido. El Sáhara Occidental se conoce a menudo como la última colonia de África .
A lo largo del conflicto de 1975-1991, Marruecos aseguró el territorio que había tomado detrás de terraplenes defensivos o bermas . Para 1991, estos se habían fusionado en una sola estructura, The Berm , que se extiende 2700 km (alrededor de 1700 millas) a lo largo del territorio, dividiéndolo efectivamente en una zona controlada por Marruecos al oeste y al norte, y una zona controlada por el Polisario al este y al sur. (Figura 1). Garfi (2014) proporciona un análisis detallado de la berma y su evolución .
Figura 1 . Sáhara Occidental bajo el alto el fuego, que muestra la partición de la berma marroquí, las ubicaciones clave y el despliegue de las fuerzas de mantenimiento de la paz de la MINURSO. Mapa de MINURSO/ONU Mantenimiento de la paz.
i) una Franja de Amortiguamiento que se extiende por 5 km al este y al sur de la berma en el lado del Polisario, que es efectivamente una zona de exclusión o tierra de nadie, en la que no se permite personal o equipo militar;
ii) dos Áreas Restringidas, que se extienden por 30 km a ambos lados de la berma, en las que están prohibidas las actividades militares; y
iii) dos Áreas con Restricciones Limitadas, que incluyen todo el resto del territorio del Sáhara Occidental, en las que se pueden desarrollar actividades militares normales a excepción de aquellas que supongan una escalada de la situación militar.
Figura 2. Esquema que muestra las diferentes áreas definidas bajo el alto el fuego.
La información anterior, incluidos los mapas que muestran las diferentes zonas y el texto del alto el fuego ( Acuerdo Militar #1 ), solía estar en el sitio web de la MINURSO, pero se eliminó hace algunos años. Cuando se les preguntó, MINURSO y el mantenimiento de la paz de la ONU no explicaron por qué, lo que llevó a muchos a concluir que esto fue el resultado del cabildeo marroquí. La narrativa de Marruecos es que controla todo el Sáhara Occidental excepto una franja de seguridad establecida por la ONU para su protección, y que el Polisario no tiene presencia en el Sáhara Occidental. Los mapas y el acuerdo militar lo contradicen claramente.
Desde 1991, Marruecos ha estado afianzando su ocupación del Sáhara Occidental y desarrollando sus recursos naturales, en contra de las convenciones internacionales que prohíben a las potencias ocupantes explotar los recursos en los territorios ocupados para su propio beneficio. Estos recursos incluyen fosfatos, pesca y recursos hídricos: Marruecos ha desarrollado la agricultura en el Sáhara Occidental ocupado, incluida la producción de cultivos que requieren mucha agua, como los tomates (incluida la marca Azera).
Algunos de estos recursos y los productos derivados de ellos transitan por Mauritania hacia el sur, por ejemplo, los productos pesqueros de las aguas ocupadas del Sáhara Occidental que se destinan a los mercados africanos a través del puerto de Nouadhibouin Mauritania. Esta ruta involucra el tráfico que pasa a través de la berma al sur del asentamiento de Guergerat (Figura 3), luego atraviesa la franja de protección durante 5 km hasta la frontera con Mauritania (Figura 4).
Figura 3. Ubicación de Guergerat en el extremo suroeste del Sáhara Occidental.
A fines de octubre de 2020, los manifestantes saharauis comenzaron a bloquear la carretera entre el cruce de Guergerat Berm y la frontera con Mauritania (Figura 4), dentro de la franja de seguridad. Protestaban contra la exportación de recursos naturales, incluido el pescado destinado al puerto mauritano de Nouadhibou, desde el Sáhara Occidental ocupado por Marruecos. También acusaron a Marruecos de facilitar el tráfico de drogas y personas a través de Guergerat.
Figura 4. La carretera que atraviesa la berma (arriba) al sur de Guergerat, atravesando la franja de protección de 5 km establecida bajo el alto el fuego de 1991 , hasta la frontera entre el Sáhara Occidental y Mauritania. Ver figura
Los días 12 y 13 de noviembre, Marruecos envió tropas para dispersar a los manifestantes y tomar el control del tramo de carretera que atraviesa la Franja de Amortiguamiento. Simplemente entrando en la Franja de Amortiguamiento, Marruecos violó el alto el fuego. El 13 de noviembre, el Polisario declaró que esta ruptura marcaba el final del alto el fuego y la reanudación de las hostilidades, y que ahora estaban en guerra con Marruecos. Más tarde, el día 13, Marruecos informó de enfrentamientos a lo largo de la berma en el norte del Sáhara Occidental, y el 14 parecía que se estaban produciendo combates en las cercanías de Mahbes y Hauza en el norte del Sáhara Occidental, y Aouserd y Guergerat en el sur. .
Todo esto se produce en un contexto de 45 años de conflicto y exilio para los saharauis. En algún lugar alrededor de 100.000 saharauis viven bajo la ocupación marroquí, mientras que quizás alrededor de 200.000 viven en cinco campos de refugiados en el desierto de Argelia alrededor de la ciudad de Tinduf. Estos campos están gobernados por el Polisario y son efectivamente una sociedad y un estado en el exilio. El Polisario también controla las áreas al este y al sur de la Berma, conocidas por los saharauis como la Zona Libre.
Durante décadas, el descontento en los campamentos ha ido en aumento, particularmente entre los jóvenes saharauis, en respuesta al estancamiento, el fracaso de la ONU para organizar el referéndum largamente prometido y la comprensible percepción de que han sido olvidados y abandonados por el resto de mundo. Muchos ven el regreso a la guerra como la única forma de tener alguna esperanza de resolver el conflicto, ya sea a través de medios militares o como resultado de la diplomacia facilitada por lo que esperan sea un nuevo foco de atención en el territorio si se reanudan las hostilidades. Durante muchos años, el Polisario ha logrado contener este descontento y ha evitado el conflicto. Parece que la última provocación de Marruecos ha sido demasiado flagrante para que este enfoque siga siendo viable.
Nick Brooks ha viajado mucho por el Sáhara Occidental, como codirector del Proyecto del Sáhara Occidental , un proyecto de investigación centrado en la arqueología y el cambio ambiental pasado en el territorio. Entre 2002 y 2009 dirigió seis temporadas de trabajo de campo en la zona del Sáhara Occidental controlada por el Polisario, y viajó al territorio en siete ocasiones, pasando también un tiempo en los campos de refugiados saharauis alrededor de Tinduf. El trabajo de campo implicó frecuentes desvíos hacia Mauritania para evitar la berma marroquí.
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Vous avez peut-être ou pas entendu que le cessez-le-feu qui a tenu pendant près de 30 ans au Sahara Occidental a été rompu hier, et le territoire est maintenant de nouveau en guerre. Il n’y a rien sur le site de la BBC à ce sujet à l’heure où j’écris ces lignes, bien que cela ait été brièvement mentionné sur le World Service et qu’il y ait cet article du New York Times.
Les deux parties au conflit – le Maroc et le Polisario – ont leur version des faits, et le Maroc est susceptible d’avoir la voix la plus forte. Voici donc mon point de vue.
Le Maroc a envahi le Sahara Occidental en 1975, quand l’Espagne s’est retirée. Le Polisario, formé quelques années plus tôt pour lutter pour l’indépendance vis-à-vis de l’Espagne, s’est opposé à l’occupation marocaine. Une guerre a été menée jusqu’en 1991, lorsque les Nations unies ont négocié un cessez-le-feu et installé une force de maintien de la paix – la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, connue sous son acronyme français, MINURSO. Comme son nom l’indique, cette force avait pour mandat d’organiser un référendum d’autodétermination. Celui-ci n’a jamais eu lieu, et la MINURSO reste la seule force de maintien de la paix sans mandat de surveillance des droits de l’homme. Le Sahara occidental reste un territoire non autonome tel que défini par le Comité de décolonisation de l’ONU. En d’autres termes, le processus de décolonisation n’est pas encore achevé. Le Sahara Occidental est souvent appelé la dernière colonie d’Afrique.
Tout au long du conflit de 1975-1991, le Maroc a sécurisé le territoire qu’il avait pris derrière des remblais défensifs ou des bermes. En 1991, ceux-ci ont fusionné en une structure unique – le Berm – qui s’étend sur 2700 km (environ 1700 miles) à travers le territoire, le divisant effectivement en une zone contrôlée par le Maroc à l’ouest et au nord, et une zone contrôlée par le Polisario à l’est et au sud (Figure 1). Une analyse détaillée du Berm et de son évolution est fournie par Garfi (2014).
Figure 1 . Sahara occidental sous le cessez-le-feu, montrant la partition par le Berm marocain, les emplacements clés et le déploiement des soldats de la paix de la MINURSO. Carte de la MINURSO/Maintien de la paix des Nations Unies.
Selon les termes du cessez-le-feu, le Sahara occidental est divisé en trois zones (Figure 1) :
i) une bande tampon s’étendant sur 5 km à l’est et au sud du Berm du côté du Polisario, qui est effectivement une zone d’exclusion ou un no man’s land, dans lequel aucun personnel ou équipement militaire n’est autorisé ;
ii) deux zones à restrictions, s’étendant sur 30 km de part et d’autre du mur de sable, dans lesquelles les activités militaires sont interdites ; et
iii) deux zones à restrictions limitées, qui comprennent tout le territoire restant du Sahara occidental, dans lesquelles des activités militaires normales peuvent être menées, à l’exception de celles qui représentent une escalade de la situation militaire.
Figure 2. Schéma montrant les différentes zones définies dans le cadre du cessez-le-feu
Les informations ci-dessus, y compris les cartes montrant les différentes zones et le texte du cessez-le-feu (Accord Militaire #1) se trouvaient sur le site web de la MINURSO mais ont été retirées il y a quelques années. Lorsqu’on leur a demandé, la MINURSO et les forces de maintien de la paix de l’ONU n’ont pas voulu expliquer pourquoi, ce qui a amené beaucoup de gens à conclure que c’était le résultat du lobbying marocain. La version du Maroc est qu’il contrôle tout le Sahara Occidental à l’exception d’une bande tampon établie par l’ONU pour sa protection, et que le Polisario n’a aucune présence au Sahara Occidental. Les cartes et l’accord militaire le contredisent clairement.
Depuis 1991, le Maroc a consolidé son occupation du Sahara Occidental et a développé ses ressources naturelles, contre les conventions internationales qui interdisent aux puissances occupantes d’exploiter les ressources des territoires occupés pour leur propre bénéfice. Ces ressources incluent les phosphates, la pêche et les ressources en eau – Le Maroc a développé l’agriculture au Sahara Occidental occupé, y compris la production de cultures gourmandes en eau telles que les tomates (dont la marque Azera).
Certaines de ces ressources et les produits qui en sont dérivés transitent par la Mauritanie vers le sud, par exemple, les produits de la pêche provenant des eaux du Sahara Occidental occupé qui sont destinés aux marchés africains via le port de Nouadhibouin en Mauritanie. Cette route implique que le trafic passe par le mur de sable au sud de l’établissement de Guergerat (Figure 3), puis traverse la bande tampon sur 5 km jusqu’à la frontière avec la Mauritanie (Figure 4).
Figure 3. Emplacement de Guergerat dans l’extrême sud-ouest du Sahara occidental.
Fin octobre 2020, des manifestants sahraouis ont commencé à bloquer la route entre le passage du Berm de Guergerat et la frontière mauritanienne (Figure 4), à l’intérieur de la bande tampon. Ils protestaient contre l’exportation de ressources naturelles, notamment de poissons destinés au port mauritanien de Nouadhibou, depuis le Sahara occidental occupé par le Maroc. Ils ont également accusé le Maroc de faciliter le trafic de drogue et de personnes via Guergerat.
Figure 4. La route qui traverse la berme (en haut) au sud de Guergerat, traversant la bande tampon de 5 km établie sous le cessez-le-feu de 1991 , jusqu’à la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie. Voir la figure
Le 12/13 novembre, le Maroc a envoyé des troupes pour disperser les manifestants et prendre le contrôle de la section de la route traversant la bande tampon. En entrant simplement dans la bande tampon, le Maroc a rompu le cessez-le-feu. Le 13 novembre, le Polisario a déclaré que cette violation marquait la fin du cessez-le-feu et la reprise des hostilités, et qu’il était désormais en guerre avec le Maroc. Plus tard le 13, le Maroc a rapporté des affrontements le long du Berm dans le nord du Sahara Occidental, et le 14 il est apparu que des combats avaient lieu dans les environs de Mahbes et Hauza dans le nord du Sahara Occidental, et Aouserd et Guergerat dans le sud.
Tout ceci intervient dans un contexte de 45 ans de conflit et d’exil pour les Sahraouis. Environ 100 000 Sahraouis vivent sous l’occupation marocaine, tandis qu’environ 200 000 vivent dans cinq camps de réfugiés dans le désert algérien autour de la ville de Tindouf. Ces camps sont gouvernés par le Polisario, qui constitue en fait une société et un État en exil. Le Polisario contrôle également les zones situées à l’est et au sud du Berm, que les Sahraouis appellent la zone libre.
Depuis des décennies, le mécontentement dans les camps ne cesse de croître, en particulier chez les jeunes Sahraouis, en réaction à l’impasse, à l’incapacité des Nations unies à organiser le référendum promis depuis longtemps et à la perception compréhensible qu’ils ont été oubliés et abandonnés par le reste du monde. Beaucoup considèrent le retour à la guerre comme le seul moyen d’avoir un quelconque espoir de résoudre le conflit, que ce soit par des moyens militaires ou comme le résultat d’une diplomatie facilitée par ce qu’ils espèrent être un nouveau coup de projecteur sur le territoire si les hostilités reprennent. Pendant de nombreuses années, le Polisario a réussi à contenir ce mécontentement et à éviter le conflit. Il semble que la dernière provocation du Maroc ait été trop flagrante pour que cette approche reste viable.
Nick Brooks a beaucoup voyagé au Sahara occidental, en tant que co-directeur du Projet Sahara occidental, un projet de recherche axé sur l’archéologie et les changements environnementaux passés dans le territoire. Entre 2002 et 2009, il a dirigé six saisons de travail de terrain dans la zone du Sahara Occidental contrôlée par le Polisario, et a voyagé dans le territoire à sept reprises, passant également du temps dans les camps de réfugiés sahraouis autour de Tindouf. Le travail de terrain impliquait de fréquents détours par la Mauritanie pour éviter le mur de sable marocain.
La famille du Système des Nations Unies (SNU) au Maroc est composée de 16 Agences, Fonds et Programmes, disposant de Bureaux et assurant une présence continue. L’Organisation Internationale de la Migration (OIM), est une organisation partenaire du SNU, présente au Maroc depuis 2001 et disposant d’une Mission à Rabat depuis 2007.
A l’exception du FIDA, toutes ces agences fournissent principalement de l’assistance technique (innovations, bonnes pratiques…) qui contribue à développer les capacités nationales à mettre en œuvre les priorités nationales de développement.
Le Coordonnateur Résident du SNU est également accrédité en ses qualités de Représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de Chargé de la sécurité de l’ONU, de Directeur du Centre d’information des Nations Unies (CINU) et de Représentant, au Maroc, du Bureau des Nations Unies d’Appui aux Projets (UNOPS) dont le Bureau régional pour l’Afrique du Nord, se trouve à Tunis ;
Le Coordonnateur Résident des Nations Unies qui représente le Secrétaire Général des Nations Unies dans le pays, assure la coordination des activités opérationnelles des Agences et Institutions des Nations Unies au Maroc et veille à ce qu’elles conjuguent leurs efforts et mettent en commun leurs compétences et leur expertise en faveur du développement du pays.
Sous l’égide du Coordonnateur Résident, les Nations Unies fournissent une assistance technique, en appui aux efforts du Gouvernement pour le développement économique et social. Les Agences, à travers leurs efforts conjoints, contribuent davantage à l’accélération de l’atteinte des OMD, en tenant compte des priorités nationales. Ces priorités sont consignées dans un document intitulé le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF) qui constitue le cadre stratégique de référence pour les interventions coordonnées des Nations Unies au niveau du pays.
Le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF)
L’UNDAF est le cadre stratégique commun des activités opérationnelles des Nations Unies au niveau des pays. A ce jour, trois Plans Cadres ont été réalisés ou en cours de réalisation pour le Maroc :
1. le 1er UNDAF pour le cycle 2002-2006 : Ce cycle de coopération s’est fondé essentiellement sur les priorités nationales, contenues dans le Plan de Développement Economique et Social 2000-2004, axé sur la bonne gouvernance, la valorisation des ressources humaines, le développement social et la lutte contre la pauvreté à travers la réduction des disparités sociales;
3. le 3ème UNDAF pour le cycle 2012-2016 : L’UNDAFen cours actuellement propose des solutions adaptées aux priorités nationales selon une nouvelle méthode de travail, (Delivering As One ou Tous Unis dans l’Action), qui prévoit davantage de cohérence au niveau des activités opérationnelles.
L’UNDAF 2012-2016 a été élaboré en tenant compte aussi bien des priorités nationales que de celles des Nations Unies, dont les OMD que le Maroc s’est engagé de réaliser d’ici 2015, en privilégiant les domaines d’intervention où les Nations Unies disposent d’un avantage comparatif et en mettant l’accent sur la programmation conjointe entre les Agences.
Cinq principaux domaines ont été identifiés conjointement comme étant prioritaires et répondant aux impératifs de développement. Il s’agit des axes suivants:
renforcement de la qualité de l’éducation et de la formation ;
amélioration de la santé et de l’état nutritionnel de la population, dont celle de la mère et de l’enfant ;
développement socio-économique et réduction de la vulnérabilité et des inégalités ;
consolidation de la gouvernance démocratique sensible au genre ;
protection de l’environnement et développement durable.
L’UNDAF 2012-2016 a été signé le 31 mars 2011 par le Ministre des Affaires Etrangères et de Coopération et le Coordonnateur Résident du SNU au Maroc. Un budget prévisionnel de 147 millions de dollars US a été établi (ressources propres et à mobilier). De même un Plan d’Action Commun (PAC) a été signé le 13 décembre 20111 au siège de ce Ministère. Un
Un Fonds Commun, dont l’objectif est de mobiliser des ressources additionnelles, est également en cours de mise en œuvre.
A signaler que seulement 47,9% du Budget prévisionnel de l’UNDAF sont disponibles, soit 70.752.500 dollars sur un total de 147.732.000 dollars des Etats-Unis.
Fiche sur
l’Initiative « Delivering As One »
L’initiative onusienne « Delivering As One »
Suite au Programme de réformes lancé, en 1997, par le Secrétaire Général des Nations Unies en vue d’améliorer les résultats au niveau des initiatives de développement mises en œuvre par l’ensemble des Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies, ces derniers sont appelés à collaborer étroitement à travers des initiatives dûment harmonisées allant dans le sens d’une gestion plus rationnelle et efficiente du SNU.
Concernant le Maroc, la nouveauté pour le nouveau Cycle de Coopération 2012-2016, réside dans l’introduction d’un UNDAF allégé, flexible, qui, avec les Plan d’Action Commun (PAC) et la mise en place d’un Fonds Commun, devrait procurer davantage de cohérence entre les activités des différentes Agences, de simplifier les procédures d’exécution des programmes, de permettre une meilleure mobilisation des ressources et, surtout, de permettre aux activités opérationnelles d’accompagner et de consolider l’évolution rapide que connaît le Maroc au niveau du développement. Cette nouvelle approche, basé sur les trois piliers sus-mentionnés (UNDAF allégé, PAC, Fonds Commun) vise la consolidation et la mise en place progressive de l’approche « Delivering as One) ou « Tous Unis dans l’Action ».
Les Nations Unies avaient proposé que le Maroc fasse partie des pays pilotes (15 pays proposés initialement) disposés à mettre en place l’initiative « Delivering As One » dans sa globalité (« One UN »), basée sur les quatre principes suivants du processus de réforme des Nations Unies : un seul programme, une seule direction, un seul budget et un seul local. Le Maroc avait refusé cette approche qui n’avait pas encore fait ses preuves, préférant la mise en place
progressive des instruments pertinents décrits ci-dessus. 8 pays pilotes appliquent actuellement l’approche « Delivering As One » dans sa globalité.
« UN House »
Selon le coordonnateur Résident du SNU, la contribution aux frais locaux pourrait être substantiellement allégée à moyen et long terme, si le projet de « UN House », pour abriter l’ensemble des Agences opérant au Maroc, est mis en place. En plus de la quote-part du Gouvernement marocain qui serait réduite, des gains seront attendus au titre des frais de la sécurité et d’efficacité du travail en groupe. A rappeler que la question de « UN House » a été évoquée par le Secrétaire Général Ban Ki-moon, lors de ses entretiens, à Rabat en octobre 2010, avec Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste.
Les contributions
Les contributions envers les frais de fonctionnement bénéficient déjà d’une réduction de 50% conformément à l’Accord de siège signé en 1982 ; pour d’autres Agences, la contribution du Maroc se fait sous forme de fourniture des locaux et de personnel, de contributions obligatoires ou volontaires aux Agences (niveau global, dont une partie est déboursée au Maroc), et de contributions volontaires à la mise en œuvre de projets nationaux au Maroc, sous forme de coûts partagés («Government cost-sharing ») ;
Les contributions du Gouvernement envers les frais de fonctionnement des agences du SNU s’élèvent à près de 1 million de dollars par an, dont une bonne partie est destinée aux loyers et aux investissements dans l’infrastructure de sécurité.
Quant aux contributions aux Activités de programme, 12 millions de dollarsont été collectés par le PNUD en 2010 auprès de ses partenaires nationaux, alors que la contribution propre du PNUD («core contribution ») a atteint 1 million de dollars par an en moyenne, ces dernières années. S’agissant des principales Agences des Nations Unies, la contribution du Gouvernement aux programmes, sous forme de coûts partagés (« cost-sharing »), a dépassé17 millions de dollars en 2010, ce qui montre clairement que le Maroc, pays à revenu intermédiaire, assure en grande partie le financement de sa coopération multilatérale au développement.
Notre Ministère a décidé de réduire les contributions aux frais locaux de fonctionnement du PNUD et du FNUAP. Quant à l’UNICEF, il a été décidé de versé une contribution symbolique.
Tags : ONU, Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, HCDH, Olivier de Schutter, pauvreté,
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, Olivier De Schutter, se rendra au Maroc du 6 au 19 décembre 2022 pour examiner les efforts du gouvernement pour éradiquer la pauvreté, a rapporté mardi le HCDH.
Cité par l’instance onusienne, Olivier De Schutter a affirmé que « le Maroc, comme la plupart des pays, a dû subir le double choc du COVID-19 et de la montée en flèche de l’inflation, avec des années de progrès en matière de lutte contre la pauvreté maintenant en déclin.
Selon le site du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, qui cite le Haut-Commissariat au plan marocain, la combinaison de la pandémie et de la hausse des prix à la consommation a plongé 3,2 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté ou la vulnérabilité au Maroc.
« Alors que le Maroc est aux prises avec la crise du coût de la vie, j’examinerai de près comment son système de protection sociale protège les personnes en pauvreté et comment il peut être renforcé pour combler les écarts de richesse qui subsistent dans le pays », a déclaré De Schutter.
En plus d’examiner l’adéquation des prestations de protection sociale, l’expert évaluera la qualité des systèmes de santé, de logement et d’éducation du pays. Il passera également en revue la situation des groupes touchés de manière disproportionnée par la pauvreté, notamment les femmes, les enfants, les personnes en situations de handicap, les personnes âgées et les migrants, souligne la même source.