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  • Maroc-France : Un ministre pédophile dans les années 80

    L’affaire lancée par Luc Ferry, sur le plateau de Canal+ à propos d’un ancien ministre impliqué dans une affaire de pédophilie à Marrakech protégé par « les plus hautes instances de l’Etat. Retour sur de vieilles histoires que les politiques et leurs complices médiatiques, la presse aux ordres, ont toujours éssayé de cacher.

    L’ancien ministre et philosophe a lancé, sans le nommer, des accusations graves à l’encontre d’un ancien ministre qui aurait, selon lui, été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. L »affaire avait été discrètement révélée dans l’encart suivant publié dans le Figaro

    Mais l’information fut cependant fort peu relayée pour des faits tout de même particulièrement sordides.

    « Si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen »

    « L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat, en particulier par le Premier ministre » (Jean-Pierre Raffarin), affirme Luc Ferry, qui refuse cependant de citer quelque nom que ce soit. Au passage on notera le grand courage du dénonciateur qui fut un temps en charge de nos chers têtes blondes.

    Déclarant n’avoir aucune preuve de ce qu’il avance, l’ex-ministre assure pourtant détenir « des témoignages des membres de cabinet au plus haut niveau » qui. lui ont confirmé cette arrestation et la libération probablement gérée en secret par l’Elysée de cet individu qui se serait fait « poisser dans une partouze avec des petits garçons à Marrakech ».

    Tout celà nous ramène sous la Présidence de François Mitterand où la pédophilie supposée de Jack Lang, alors ministre de la culture, avait déjà été évoquée.

    Nous tenons à préciser que la présomption d’innocence est un droit fondamental, celui à l’information aussi. Avant de poursuivre, sur les propos même de Ferry, deux réactions à chaud : la députée socialiste d’Indre-et-Loire, Marisol Tourraine a déclarée sur RMC: « Ou les choses sont avérées, et alors il est inacceptable qu’un premier ministre et des ministres aient couvert des agissements pénalement réprimés par la loi; ou il s’agit simplement d’alimenter une espèce de discours ambiant sur le fait que la dépravation des moeurs dans la classe politique serait absolument spectaculaire. Donc moi je ne sais pas. Je trouve que M. Ferry en dit trop ou pas assez ». L’ancienne ministre de la Justice – et magistrate – Rachida Dati, a estimé pour sa part que « juridiquement, il s’agit de non-dénonciation d’un crime ».
    – L’affaire dite du Coral désigne une affaire politico-judiciaire de pédophilie qui éclata en 1982, impliquant plusieurs personnalités politiques ou intellectuelles.

    En mai 1982 , un animateur de vingt et un ans, qui avait séjourné quelques semaines au Coral peu de temps auparavant, Jean-Claude Krief accuse de nombreuses personnalités politiques ou intellectuelles, dont le ministre Jack Lang et les écrivains Gabriel Matzneff et René Schérer d’actes de pédophilie avant de complètement se rétracter en novembre 1982.

    La procès correctionnel tenu en janvier 1986 ne verrra l’accusation d’aucune personnalité politique ou intellectuelle. Le verdict du tribunal conclut que « des mineurs du Coral avaient été incités à la débauche sans violence, ni contrainte et se soldera par les condamnations de quelques membres de la communauté, dont le directeur Claude Sigala, à trois ans de prison avec un ou deux ans de sursis.

    Révélation d’Yves Bertrand. C’est pendant l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC en 2009 que l’ancien directeur central des Renseignements généraux évoque un ministre soupçonné de pédophilie dans les années 80. Celui-ci n’aurait jamais été inquiété.

    Jack Lang a adressé ses « sentiments d’amitié, de solidarité et de soutien » à Frédéric Mitterrand face à « la campagne orchestrée » contre lui. Il avait également défendu le cinéaste pédophile Roman Polanski.

    Lang déclarait aussi le 31 janvier 1991 à Gay Pied : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »

    Dès le 4 avril 1981, il s’affiche publiquement en faveur d’une marche homosexuelle, fréquentant le Palace, boite parisienne où se déroulaient de fameuses orgies homosexuelles. Il aurait participé à des soirées pédophiles où des jeunes mongoliens auraient été abusés, en compagnie de Gilbert Durand, Willy Marceau, et, petit clin-d’œil à mes amis philosophes : René Schérer, le célèbre traducteur des Recherches logiques.

    Schérer, Durand et Marceau sont inquiétés par la justice. Les pétitionnaires de l’époque se mobilisent : Deleuze, Glucksmann, Sartre, Kouchner, Sollers, Catherine Millet, lesquels « ne comprendraient pas que trois pédophiles ne recouvrent pas la liberté. » (p96) prennent la défense des pédophiles. Schérer en profite pour publier un Emile perverti, manifeste apologétique de la pédophilie. Jack a évidemment signé la pétition. Il sera encore un peu plus associé à la pédophilie.

    En 1996 avait à nouveau explosé une affaire de pédophilie autour de Jack et de son épouse. « En 1996, un «blanc» – document non signé – des Renseignements généraux fait allusion à une vraie affaire de pédophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et évoque, avec force détails scabreux, le couple Lang, citant des écoutes téléphoniques que personne n’a jamais entendues et qui ont été, selon la note… détruites depuis. » (L’Express du 22 novembre 2005;

    Observatoire des conspirations

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  • France : Y’a-t-il un lobby pédophile qui agit en coulisse ?

    Pierre Bergé et ses amis ne sont pas avares de condamnations contre ceux qui s’opposent à leur projet sociétal : «Pierre Bergé parle d’ »humus antisémite« en désignant les opposants au mariage gay (sans rougir pourtant de savoir que le Grand Rabbin de France s’y oppose également et publiquement), Bernard Henri-Lévy, lui, évoque « une marée noire de l’homophobie ancestrale« et Jean-Michel Ribes moque les « cervelles gelées« » – (source)

    Leurs valeurs confirment être véritablement inversées, quand on voit certains d’entre eux, monter au créneau sans hésitation, pour défendre des pédophiles comme Polanski (sous mandat d’arrêt international, accusé d’avoir sodomisé une gamine, il a plaidé coupable) : « Polański, ce qu’il a fait, ce n’est pas bien, mais vous , mettez la en veilleuse » (BHL) «Quand bien même Polański a commis un viol, il n ’y a nul vengeur masqué ». (BHL) « Et vouloir tout mélanger, essayer de nous faire croire qu’un viol serait un crime de même nature» (BHL) etc… [on fera l’économie des nombreuses citations de leur prise de défense en faveur de tous ceux qui ont pu faire la polémique : Polanski, Jack Lang, Cohn Bendit ou autres…]

    Dans les autres épisodes consistant à « manifester son soutien aux pédophiles » on notera également :

    L’affaire Sounalet : « Lorsque la nouvelle de l’incarcération de Sounalet pour perversions sexuelles et corruption de mineurs atteignait la France, le jet privé de Bernard Kouchner atterrissait en Roumanie pour plaider à sa défense. » (pedocriminel.blogspot)

    Le Gag de Frédéric Mitterrand venu se porter « témoin de moralité« (!) dans une affaire de viol collectif aux Antilles (2009) sur une adolescente de 16 ans.

    Actualités Enfant et justice

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  • Maroc : 30 euros pour passer la nuit avec un enfant

    Le Maroc est un eldorado pour pédophiles et touristes sexuels. De Marrakech à Agadir, des milliers de jeunes sont exploités avec la complicité de rabatteurs marocains.

    Le tourisme représente la première source de revenus au Maroc : Les jeunes très durement frappés par le chômage, se tournent parfois, par désespoir, vers le tourisme sexuel : 30 euros la nuit, c’est le tarif, mais 30 euros c’est beaucoup au Maroc lorsqu’on sait que le salaire moyen est de 200 euros par mois.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=jVym1t3ggsk]

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  • Maroc : Quand la presse dénonce les crimes sexuels des élites françaises

    Le Maroc détient des armes de destruction massive contre les élites françaises coutumières des pratiques du tourisme sexuel. Ces armes sont soigneusement gardés pour une utilisation au moment opportun pour faire pression sur le pouvoir profond français.

    Le 26 mars 2014, le ministre marocain des affaires étrangères à l’époque Salaheddine Mezouar est soumis à un contrôle policier lors d’un transit à l’aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle. A Rabat, l’affaire a été considéré comme une « humiliation » alors que les relations bilatérales traversent un froid glacial à la suite de plaintes en France pour tortures à l’encontre du patron des services secrets marocains Abdellatif Hammouchi.

    Si le Maroc a réagi à l’affaire El Hammouchi en suspendant la coopération judiciaire avec Paris, la riposte à la fouille du chef de la diplomatie marocaine a été d’un autre genre : un média marocain proche du pouvoir, cité par Alif Post, n’a pas hésité à rappeler « rappelle le traitement très hospitalier et combien respectueux réservé aux responsables français, anciens et actuels, lors de leurs séjours au Maroc ». « Cette hospitalité prend des tournures spéciales lorsque la justice marocaine ferme les yeux sur leurs crimes sexuels dont les victimes sont des mineurs Marocains » a-t-ajouté.

    Alif Post indique que « c’est l’occasion de s’interroger sur les multiples faveurs accordées par le Pouvoir Marocain aux responsables français en visite au Maroc, qui va de la mise à disposition de jets privés aux invitations tous frais payés dans des hôtels de luxe dans la cadre de la “diplomatie de la Mamounia”.

    Article du Figaro sur l’affaire

    « Cette générosité, souligne-t-il, peut choquer l’opinion publique lorsqu’elle devient juridiquement inadmissible et moralement inacceptable. Pourtant, c’est ce qui est arrivé quand la police marocaine est tombée sur un ancien ministre français qui abusait sexuellement d’enfants marocains mineurs dans la ville Marrakech. Au lieu de le déférer devant la justice, elle a couvert le crime ».

    Selon la même source, « le Maroc officiel a préféré le silence, mais des journalistes et des hommes politiques français ont révélé le scandale et dévoilé le nom du ministre qui fréquentait Marrakech. Par la suite, des associations des droits de l’Homme et des acteurs de la société civile ont exigé de la justice marocaine l’ouverture d’une enquête après ces déclarations publiées par les médias français. En vain ».

    « Dans ce cas, c’est le silence du Maroc officiel qui a été un vrai complot contre la dignité et l’honneur du Maroc et des Marocains », conclue le média marocain.

    Sur les antennes de Canal+, Luc Ferry, ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche de 2002 à 2004 a parlé de l’affaire dénoncée par le journal marocain. Sans toutefois citer le nom du ministre concerné, il a affirmé qu’un ancien ministre « s’était fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ». « L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’État, en particulier par le Premier ministre », avait-il ajouté, précisant qu’il ne disposait « évidemment pas » de preuves mais de « témoignages ». Si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen et à coup sûr condamné, même si je sais que l’histoire est vraie », avait-il expliqué.

    Cités par Libération, des touristes, présents au Maroc à l’époque des faits présumés, sont venus raconter comment ils se sont retrouvés «bloqués» par la police marocaine. Les forces de l’ordre du royaume, visiblement, avaient «bouclé» un quartier, expliquant que leur intervention était liée à la découverte de «faits criminels commis sur des mineurs». « Il s’agirait d’une histoire remontant, selon les uns, à novembre 2001, selon les autres, au printemps 2002 (ces dates impliquant des éventuelles interventions politiques différentes, il n’est pas étonnant qu’elles divergent selon les sources). Un ancien ministre français, habitué des séjours au Maroc, hébergé dans le luxueux hôtel de Marrakech La Mamounia, aurait participé à une fête où les adultes avaient des relations sexuelles avec des garçons marocains mineurs. La police marocaine fait irruption, interpelle le ministre, qui demande à être relâché en invoquant sa fonction. Il obtient gain de cause, est «exfiltré» du quartier bouclé par la police, et remis dans un avion », ajoute-t-il.

    En France, l’Etat profond continue de protéger les pédophiles et les pervers du système. Espérons que la campagne #Metooinceste fera le nécessaire pour dénoncer les pratiques honteuses des élites de la SciencePo.

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  • Lorsque la gauche confondait pédophilie et homosexualité

    QUAND LA GAUCHE VOULAIT CONFONDRE LA PÉDOPHILIE AVEC L’HOMOSEXUALITÉ.

    Peter Techet

    Alors que la droite hongroise traite actuellement la lutte contre la pédophilie et l’homosexualité dans la même loi, c’est la gauche qui avait l’habitude de présenter les deux questions ensemble. Dans les années 1980, les intellectuels et les partis de gauche d’Europe occidentale ont voulu dépénaliser l’homosexualité et la pédophilie.

    En 1980, les Verts allemands ne tenaient que leur deuxième congrès de parti, mais déjà un débat acharné avait lieu. Alors que le parti était uni dans son soutien à l’interdiction de l’avortement et à la levée de la discrimination contre les homosexuels, un groupe plus restreint au sein du parti a également soulevé une autre question : la légalisation des relations sexuelles avec des mineurs.

    En cause, les articles 174 et 176 du code pénal allemand, qui – dans certains milieux 16 ou 18 ans – criminalisent généralement les rapports sexuels avec des personnes de moins de 14 ans. Selon une plate-forme des Verts de l’époque, il s’agissait d’une violation de la liberté sexuelle.

    Il a été avancé que les moins de 14 ans pouvaient avoir le libre arbitre quant à savoir si (et avec qui) ils voulaient avoir des rapports sexuels, c’est-à-dire que dans leur cas, comme dans tous les autres, les rapports sexuels ne seraient interdits que s’ils ne sont pas fondés sur le consentement des deux parties. Le Congrès des Verts a acquiescé et jusqu’en 1993, le programme des Verts incluait la légalisation des relations sexuelles avec des mineurs, avec le libre consentement des deux parties.

    Le fait que l’homosexualité et la pédophilie aient été confondues sur cette question apparaît clairement dans le nom de la plateforme : il s’agissait de la  » Gay, Lesbian and Transgender Alliance « , qui aurait fait du libre arbitre la seule exigence pour les relations sexuelles dans tous les sens, non seulement sur la question de l’homosexualité mais aussi sur celle des mineurs.

    Même les Grecs anciens, mais encore plus les années 60

    L’idée d’étendre la liberté sexuelle aux mineurs n’était pas inconnue, et était déjà évoquée dans les cercles éducatifs réformistes au début du XXe siècle. Si la pédophilie était déjà présente chez les Grecs et les Romains de l’Antiquité – nombre de leurs philosophes étaient d’ailleurs pédophiles -, ce sont les mouvements naturalistes, amoureux de la nature et autres mouvements de réforme du siècle dernier qui se sont emparés du sujet. Dans le mouvement allemand dit « Wandervogel », qui encourageait le rapprochement avec la nature non seulement par des excursions mais aussi, par exemple, par la promotion du nudisme, plusieurs psychologues préconisaient la libre expérience de la sexualité infantile. Hans Blüher, l’un des idéologues du mouvement Wandervogel, était un pédéraste avoué, comme on l’appelait à l’époque, c’est-à-dire qu’il avait des relations sexuelles avec des mineurs.

    La pédophilie apparaît également dans les écoles de réforme de l’époque

    Le fondateur de la première école de réforme allemande, Gustav Wyneken, a été condamné en 1921 pour abus sexuels sur des enfants.

    Le sujet a été réintroduit dans le sillage de la révolution sexuelle de 1968. C’est la communauté germano-indienne qui a promu un mode de vie alternatif, prônant notamment l’ »amour libre » entre enfants et adultes.

    La demande a également été entendue dans une communauté chrétienne alternative : à Dachsberg, dans l’ouest de l’Allemagne, la communauté chrétienne Emmaüs a créé un camp pour enfants où, comme cela a maintenant été révélé, les dirigeants, qui étaient principalement associés aux Verts alors en formation, molestaient ou violaient régulièrement des enfants.

    Un lien important entre le monde pédophile et les Verts était Werner Vogel, un ancien membre du parti nazi, qui, prétendant être un « militant des droits de l’enfant », a prôné – et malheureusement pratiqué – la pédophilie. M. Vogel, ancien nazi, a été élu au Bundestag en tant qu’homme politique vert en 1983 – c’était la première fois que le parti vert entrait au parlement de Bonn – et c’est en tant que membre le plus âgé qu’il a prononcé le discours d’ouverture.

    L’accusation de pédagogie réformiste a également été portée contre l’ancien député européen vert Daniel Cohn-Bendit. Dans un de ses livres, Cohn-Bendit a écrit que lorsqu’il était instituteur de maternelle à Francfort, il a observé que les petites filles prenaient plaisir à remonter sa braguette.

    Le livre n’a pas fait grand scandale lors de sa publication, mais a été utilisé par la suite contre Cohn-Bendit, l’accusant de pédophilie, même si l’homme politique n’a pas écrit qu’il appréciait le comportement des petites filles.

    Cependant, un autre politicien des Verts, l’homosexuel Volker Beck, aujourd’hui démissionnaire (en raison de son affaire de drogue), a effectivement appelé clairement dans une analyse à la dépénalisation de la sexualité infantile, conformément au programme de son parti. Beck, dans sa lutte pour les droits des homosexuels comme une étape vers la « libération » de la pédosexualité.

    Selon M. Beck, la légalisation de l’homosexualité modifierait le « climat de répression sexuelle » qui a conduit la législation allemande à interdire tout contact sexuel avec les enfants, déjà à l’époque – et encore aujourd’hui.

    Volker Beck lui-même a admis dans une interview en 2013 que dans le mouvement 608, toutes les idées concernant la libération de la sexualité étaient acceptées sans critique. Dans ce contexte, il a affirmé que le premier mouvement gay ne s’est pas distancé nettement des pédophiles, mais a prétendu que la liberté sexuelle des personnes du même sexe devait être combattue au même titre que la sexualité des enfants.

    Cas français et italiens

    La demande de légalisation de la pédophilie est également apparue dans la gauche française – et là, elle était liée à la légalisation de l’homosexualité. L’un des scandales les plus connus est lié à Gabriel Matzneff, issu d’une famille aristocratique russe. En 1974, l’écrivain a publié un livre (The Under-16s) dans lequel il plaide clairement en faveur de la pédophilie. Et en 1977 publie dans le quotidien Le Monde une lettre ouverte en faveur de la légalisation de la pédophilie, signée par des philosophes tels que Jean-Paul Sartre, la philosophe féministe Simone de Beauvoir (épouse de Sartre) et le futur ministre socialiste de la Culture, Jack Lang.

    Il n’a toutefois été confronté à la possibilité de poursuites pénales qu’en 2019, lorsque l’écrivaine française Vanessa Springora a affirmé dans son livre avoir eu une relation sexuelle avec Matzneff alors qu’elle avait 14 ans (alors que l’âge du consentement est de 15 ans en droit français). Si dans ce cas précis, le parquet n’a pas pu agir en raison de la prescription, depuis 2020, plusieurs affaires sont en cours d’instruction contre Matznieff, qui est depuis accusé d’avoir des relations sexuelles avec des mineurs. L’affaire Matznieff a été une bonne occasion pour la droite française d’accuser à nouveau la gauche de pédophilie.

    Comme le rapporte Azonnali, l’ancien philosophe français homosexuel Michel Foucault, qui considérait l’hétéronormativité comme un instrument d’oppression sociale, a également été soupçonné de payer des mineurs pour avoir des relations sexuelles avec lui dans des cimetières lorsqu’il vivait en Tunisie. Mais l’accusation était fondée sur des ouï-dire, selon un célèbre critique littéraire conservateur. Lorsque l’hebdomadaire Jeune Afrique a interrogé des habitants qui auraient pu connaître Foucault, personne ne s’est souvenu d’actes pédophiles, bien que Foucault ait fait l’éloge des beaux corps des garçons arabes.

    Des cas similaires ont été signalés au sein de la gauche italienne. Là-bas, les centres de jeunesse étaient le principal vecteur d’apparition des pédophiles sous couvert de pédagogie réformatrice. Un cas bien connu est celui de Rodolfo Fiesoli, condamné en 2017 pour pédophilie, dont le centre de jeunesse alternatif de gauche avait été soutenu par le gouvernement toscan de gauche entre 1997 et 2010.

    Pas besoin de libre arbitre

    Cependant, non seulement la pédophilie était encouragée – et malheureusement pratiquée – dans certains milieux si l’enfant avait donné son consentement, pour ainsi dire (ignorons maintenant la gravité d’un tel consentement), mais il y avait aussi plusieurs cas – principalement dans les écoles réformistes et alternatives chrétiennes de l’Occident – où des viols explicites ont eu lieu.

    L’un des exemples les plus célèbres est le pensionnat allemand Odenwald, qui était également très populaire parmi l’élite allemande. En 1999, il est apparu que derrière la façade des attitudes libérales et réformistes, il y avait une hiérarchie sévère, de la violence, de la brutalité et du harcèlement homo- ou hétérosexuel et de l’homosexualité homosexuelle ou hétérosexuelle.

    Mais il est également apparu que de nombreux centres pour enfants de gauche – dans le quartier berlinois de Kreuzberg, par exemple – étaient effectivement aux mains de pédophiles. Il faut l’ajouter : ce sont les cercles verts de gauche qui sont en première ligne des scandales.

    Ces cas ont été rapportés par le journal social-démocrate Frankfurter Rundschau et le journal vert-alternatif Die Tageszeitung (taz). Le taz, qui était le journal interne du 60E, a également mis en place une commission spéciale pour enquêter sur son propre passé pédophile.

    Les Verts allemands, quant à eux, ont publié un document de 300 pages dans lequel ils traitent – et condamnent fermement – leurs propres activités passées dans ce domaine. Le monde alternatif de gauche commence à se rendre compte qu’en demandant la légalisation conjointe de l’homosexualité et de la pédophilie, il a donné des arguments aux milieux d’extrême droite qui se plaisent déjà à confondre les deux phénomènes.

    Azonnali, 26 juin 2021

    Etiquettes : Pédophilie, pédocriminalité, homosexualité,

  • Pédophilie : Le lobby médiatique protège-t-il Jack Lang?

    « De nombreux éditorialistes français estiment que les accusations de pédophilie avancées sans preuves par l’ex-ministre, Luc Ferry, à l’encontre d’un homme politique relèvent de la dénonciation calomnieuse », écrivait France24 dans un article sous le titre de « Entre sarcasmes et mépris, la presse française se déchaîne contre Luc Ferry ». C’était le lendemain de la bombe jetée par Luc Ferry sur les antennes de Canal+. France 24 dénonçait ainsi la protection médiatique dont a bénéficié Jack Lang.

    Onze ans après l’histoire se répète. La presse française a ignoré l’incident vécu par l’ancien ministre de la culture et directeur de l’Institut du Monde Arabe à Montpellier lorsqu’il a été abordé par deux dames qui le traitait de « pedophile » et « pédocriminel ». Encore une fois, Jack Lang semble protégé par les médias français.

    Voici un rappel des faits rédigé, à l’époque, par le blog « Pédocriminalités« .

    Luc Ferry : Un ancien ministre dans une partouze pédophile avec des petits garçons à Marrakech ?

    2011 Scandale : Un ancien ministre qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons (…) Probablement nous savons tous ici de qui il s’agit. Se contentant d’évoquer au cours du Grand Journal de Canal+ »un ancien ministre » dont il ne pouvait pas donner l’identité au nom du respect de la vie privée, la référence au député socialiste est plus qu’évidente et a même été soulignée sur le plateau par Alain Duhamel qui lui a répondu qu’il était « mauvaise Lang ».

    24/06/11 :
    Accusations de pédophilie : des témoins étayent les déclarations de Luc Ferry. Plusieurs personnes ont raconté aux policiers que leurs vacances au Maroc avaient été perturbées par des affaires d’agressions sur mineurs. (…) Ces témoins ont livré des éléments « concrets » aux enquêteurs, notamment sur les dates et les lieux des faits relayés par Luc Ferry, le 30 mai sur les plateaux de Canal +. (Le Parisien)
    RMC : Des touristes ont été bloqués dans un hôtel par la police marocaine entre 2001 et 2002 après la découverte de faits criminels impliquant des mineurs.
    Écouter sur RMC :

    23/06/11 : La police veut entendre des diplomates français. Les policiers chargés de l’enquête sur des accusations d’actes de pédophilie lancées par Luc Ferry contre un ancien ministre veulent entendre les diplomates français en poste au Maroc à l’époque des faits présumés. (Le Progrès).

    11/06/11 : L’ex-patron des RG en avait informé Lionel Jospin. Il a explique en avoir parlé en 2001 aux «autorités de tutelle». Il s’agissait de Lionel Jospin, Premier ministre de 1997 à 2002 et de Daniel Vaillant, ministre de l’Intérieur. Une assertion aussitôt démentie par les deux intéressés. (Le parisien).

    10/06/2011 : Yves Bertrand, est actuellement entendu comme témoin par la police dans l’enquête ouverte à la suite d’accusations d’actes de pédophilie lancées par le philosophe contre un ex-ministre, indique une source proche de l’enquête. Cette audition était attendue. Mis en cause par le philosophe, Yves Bertrand avait déclaré au début du mois au Figaro : «Je n’ai rien à voir avec cette histoire. Je ne connais pas Luc Ferry. Qu’il prenne ses responsabilités au lieu de se défausser.» (Le figaro).

    L’ex-patron des Renseignements Généraux Yves Bertrand a prévenu qu’il ne donnerait aucun nom aux policiers, dans un entretien à l’AFPTV avant son audition vendredi à Paris dans l’enquête sur les accusations de pédophilie contre un ancien ministre portées par Luc Ferry. (Le figaro).


    Revoir : Yves Bertrand sur RMC le 27 novembre 2008.

    08/06/2011: Le gouvernement marocain ouvre une enquête. Une semaine après les révélations fracassantes de Luc Ferry accusant un ancien ministre français d’actes pédophiles à Marrakech, le gouvernement marocain se saisit de l’affaire. (Le Parisien).(France24)

    06/06/11 : Pédophilie au Maroc : Trois associations vont porter plainte. (francesoir).

    03/06/11 : Luc Ferry a répété ses accusations devant les enquêteurs. (Le Parisien)

    02/06/11 : Demain Online, (ndlr : site marocain) affirme dans son édition de ce matin au sujet de l’ancien ministre pédophile cité par Luc Ferry : « Il n’est pas le seul. Un mécène, un directeur de théâtre et d’autres, tous Français, ont été épinglés pour des histoires de h’chouma (littéralement, sexualité honteuse en arabe, ndlr) ».

    Le site poursuit : « En tout cas, et pas seulement à Marrakech, tout le monde sait qui est cet ex-ministre. »
    Demain Online cite même le nom d’un directeur de théâtre, qui aurait tourné l’affaire en sa faveur en défendant une relation homosexuelle alors que son partenaire était mineur, il n’y a jamais eu de suites judiciaires. (Midi Libre)
    Luc Ferry s’explique et dénonce « le bal des faux-culs ».

    01/06/11 : Jack Lang se dit prêt à attaquer pénalement « ceux qui mettront son honneur en cause », et ce, après les sous-entendus et ambiguïtés de l’ancien ministre de l’Education. (Midi Libre).

    Une enquête préliminaire a été ouverte ce mercredi par le parquet de Paris après les accusations de pédophilie lancées par Luc Ferry contre un ancien ministre non identifié (sic), afin que le philosophe précise ses déclarations, a annoncé le parquet.

    31/05/11, 22h14 : Presque 24 heures après la diffusion sur Pédocriminalités de la vidéo des accusations de Luc Ferry et du scan de l’article du Figaro Magazine, Le Parisien.fr relaie l’information. 21h23 : selon les sites 24 heures actu et Arrêt sur Images, Luc Ferry visait sans le nommer l’ancien ministre socialiste Jack Lang.

    31/05/2011 10h15 : Les Grandes Gueules sur RMC reviennent sur les déclarations de Luc Ferry : Écouter :
    « Luc Ferry est extrêmement condamnable pour ce qu’il vient de faire et de dire ».
    « S’il a connaissance de faits et qu’il ne les dénonce pas, c’est un complice ».
    « Le déni de cette réalité là est en réalité le meilleur carburant de l’extrême droite ».

    30/05/11 : Dans le Grand Journal de Canal+ diffusé lundi 30 mai 2011, Luc Ferry a affirmé qu’un ancien ministre français avait eu des relations pédophiles au Maroc.

    Scandale : Luc Ferry accuse Jack Lang de pédophilie au Maroc. L’ancien ministre et philosophe Luc Ferry a lancé, sans le nommer, des accusations gravissimes à l’encontre de Jack Lang, qui aurait selon lui été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. Arrêt sur images a donné le nom de la personne visée. De quoi, ou de qui, parle-t-on ? Jusqu’ici, ni Le Figaro Magazine ni Ferry n’ont cité de nom. Voici donc le troisième temps: comme le souligne sur Twitter Guy Birenbaum, ces rumeurs avaient été évoquées, et « évacuées », par L’Express en 2005, dans un article entièrement consacré aux rumeurs sur la vie privée de Lang : « A l’approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mœurs, suivie d’une exfiltration discrète organisée par l’Elysée.

    Luc Ferry sur Canal+ le 30 mai 2011 :
    L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat.
    Luc Ferry
    « Les journalistes ne peuvent pas dire les choses qu’il savent parce qu’ils tombent sous le coup de la diffamation (…) Regardez, le dernier exemple en date est frappant. Dans les pages du Figaro Magazine de cette semaine, vous avez un épisode qui est raconté d’un ancien ministre, qui s’est fait poisser à Marrakech, au Maroc, dans une partouze avec des petits garçons. »

    Lu sur le Figaro Magazine :
    À Marrakech, un ex-ministre « s’amuse »

    La loi du silence peut aussi couvrir des crimes à l’étranger. Il y a quelques années, des policiers de Marrakech effectuent une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où une fête bien spéciale bat son plein. Les participants, des Français, sont surpris alors qu’ils « s’amusent » avec de jeunes garçons. Comme il se doit, la police embarque les adultes pris en flagrant délit. Parmi eux, un personnage proteste avec véhémence.


    Au commissariat, son identité est confirmée : il s’agit d’un ancien ministre français.


    Le consul de France local est aussitôt avisé, qui informe à son tour l’ambassade à Rabat. L’affaire est rapidement arrangée et « l’excellence », libérée sur-le-champ, peut embarquer dans un avion pour la France. Aucune procédure ne sera engagée contre quiconque au Maroc. Et, bien que le tourisme sexuel soit, en principe, poursuivi par la justice française, cet homme n’aura aucun ennui à son retour.


    Notre source marocaine craint pour sa carrière, l’affaire a été étouffée. Faute d’éléments de procédure ou de témoignage, la loi nous interdit légitimement de nommer le personnage.

    Etiquettes : Pédophilie, pédocriminalité, Jack Lang, Luc Ferry, Maroc, Marrakech, lobby médiatique, presse française, France,

  • Les casseroles traînées par Jack Lang, du Coral au Maroc

    « Un matin de juillet 1977, un garçon âgé de dix ans, Marc, pensionnaire du Coral, est retrouvé mort, la tête plongée dans un seau d’eau javellisée. Les gendarmes prennent aussitôt les dépositions des éducateurs et des enfants présents. M. Sigala et sa femme sont en voyage en Italie. M. Mignacca, coresponsable du centre, est également absent. Les témoignages concordent : il s’agit d’un accident. Mais une information est ouverte. Le juge d’instruction demande une expertise médicale. Elle prouve que l’enfant n’est pas mort noyé mais qu’il a eu les vertèbres cervicales cassées et qu’il a été sodomisé. » (Le Monde du 18 novembre 1982).

    L’affaire commence le 13 octobre 1982 avec une perquisition de gendarmes dans le Coral situé à Aimargues, dans une vieille ferme du Gard.

    Trois membres du Coral sont mis en examen pour « attentat à la pudeur sans violence sur mineurs de quinze ans et incitation de mineur à la débauche ». Des noms de personnalités sont citées dans cette affaire. Parmi eux, le nom de Jack Lang, alors ministre de la Culture. Mais le magistrat se méfie : aucune preuve ne vient étayer la liste de noms, sinon des faisceaux de soupçons.

    Le nom de Jack Lang a été lié à d’autres affaires de pédophilie que celle du Coral. En 1988 à Cannes, l’école de danse de Rosella Hightower, une ancienne danseuse, était suspectée d’abriter des enseignants pédophiles. Au final, personne n’a été condamnée. L’Adjudant en charge de l’affaire aurait dit que l’enquête avait été sabotée par le magistrat instructeur, car des enfants auraient été fournis à des personnalités pédophiles. Jack Lang aurait fait partie des coupables présumés grâce à des écoutes téléphoniques le mettant en cause.

    En 2011, l’ancien ministre Luc Ferry révélait sur un plateau de télévision que les plus gautes autorités de l’Etat lui avaient rapporté le fait qu’un ministre se serait fait attraper par la police à Marrakech lors d’une orgie avec des enfants. Une enquête a été ouverte suite à ces propos. Elle a alors tourné autour de la personne de Jack Lang. Dans des carnets d’Yves Bertrand, le patron des RG, saisis dans le cadre d’une autre enquête, il était inscrit que Jack Lang avait eu des relations avec de petits garçons au Maroc en novembre 2001, mais Yves Bertrand aurait en fait juste reporté des rumerus.

    De fait, des rumeurs circulaient dans le tout Paris dès 2001 : Jack Lang, après s’être fait prendre aurait été exfiltré par l’Etat français. Une dépêche AFP aurait même été publiée sur internet au moment des faits tard le soir, mais elle ne serait restée en ligne qu’un court instant. Jack Lang a d’ailleurs été entendu par les enquêteurs en tant que témoin. L’affaire débouchera finalement sur un non-lieu.

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  • Giflés, enfarinés, insultés… La série des politiciens français

    Macron giflé, de Rugy et Melenchon enfarinés, Dupont- Moretti Dupond-Moretti s’est fait malmener verbalement par des opposants politiques sur un marché… Une semaine d’enfer, c’est le moins que l’on puisse dire ! Et pour couronner le tout, le directeur de l’Institut du Monde Arabe, Jack Lang est pris à partie en pleine rue par deux dames qui le traitent de « pedophile » et de « pédocriminel » alors qu’il se baladait avec sa femme sans masque dans les rues de Montpellier.

    Pourquoi Jack Lang?

    L’ancien ministre de la culture de François Mittérand traîne de nombreuses accusations qui n’ont jamais été prouvées, mais qui ont été alimentées par des vérités :

    -En 1977, Jack Lang signait une pétition publiée dans Le Monde appelant à libérer trois hommes ayant eu des relations sexuelles avec des mineurs.

    -En 1991, il déclarait à Gai Pied : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »

    -En 1995 pendant des primaires socialistes pour la présidentielle, des soutiens de Lionel Jospin répandent les rumeurs sur ses prétendus penchants pédophiles.

    -En 2002, des rumeurs auraient été véhiculées par des partisans de Jacques Chirac. Ceux-ci lieraient Jack Lang à une affaire de tourisme sexuel avec des mineurs au Maroc.

    -En 2010, il prend la défense de Roman Polanski, poursuivi pour crime sexuel sur une mineure de 13 ans. 

    – En 2020, il est cité dans une affaire de financement d’une association par Jeffery Epstein.

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  • «Pédophile», «pédocriminel» : Jack Lang insulté en pleine rue

    Alors qu’il était venu assister au festival du Printemps des comédiens avec son épouse, l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang, s’est fait prendre à partie par deux femmes qui l’ont traité de «pédophile» et de «pédocriminel». L’ancien ministre de la Culture Jack Lang a été houspillé en pleine rue dans la ville de Montpellier (Hérault) comme le rapporte le Midi Libre. L’actuel président de l’Institut du monde arabe était venu assister au festival du Printemps des comédiens.

    Alors qu’il déambulait près du quartier Gambetta, il a été soudainement pris à parti par deux jeunes femmes, l’une d’entre elles prenant soin de filmer la scène relayée le 13 juin sur les réseaux sociaux. «Vous êtes mariée avec le diable», s’est alors écriée l’une des jeunes femmes auprès de Monique Lang, l’épouse de Jack Lang, après avoir insulté l’ancien ministre en le traitant de «pédophile» et de «pédocriminel».

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    D’après le quotidien régional, les deux femmes faisaient référence à une rumeur qui circule depuis des années sur la supposée participation de Jack Lang à une orgie pédophile à Marrakech durant laquelle il aurait été arrêté par les forces de l’ordre.

    S’exprimant fin mai 2011 sur le plateau du Grand Journal (Canal +), le philosophe Luc Ferry avait confirmé l’existence de ce récit mais le nom de l’ancien ministre en question n’avait jamais été révélé. Le mois suivant, Jack Lang avait annoncé au Figaro qu’il entendait poursuivre pénalement ceux «qui mettront [son] honneur en cause».

    Selon RTL, Jack Lang avait été entendu en novembre 2012 lors d’une audition «ultra-discrète» par la brigade de protection des mineurs de la police parisienne dans le cadre d’une enquête lancée après les propos tenus par Luc Ferry. L’affaire a été classée sans suite.

    RT, 15 juin 2021

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  • Jack Lang: De Marrakech à Epstein

    Jack Lang, #JackLang, Jeffrey Epstein, #JeffreyEpstein, pédophilie, #Pédophilie,

    Décidement, l’ancien ministre socialiste et directeur de l’Insititut du Monde Arabe arrive toujours à s’en tirer d’affaire. Des rumeurs de partouze pédophile à Marrakech, signataire de la pétition de 1977 et grand ami de Woody Allen, Jack Lang n’est pas sorti de l’auberge. Les détails dans cet article de The Daily Beast

    Epstein a financé une fondation étrange liée à un célèbre politicien français, Jack Lang.

    Le Daily Beast a appris qu’Epstein a financé une organisation française dont les dirigeants ont des liens avec Jack Lang, qui a défendu des pédophiles il y a plusieurs décennies et qui est un ami de Woody Allen.

    Kate Briquelet, Erin Zaleski, William Bredderman

    Au printemps 2019, Jeffrey Epstein était persona non grata en Amérique. Le Miami Herald avait publié un exposé sur les abus du financier sur des mineures, le ministère de la Justice avait ouvert une enquête sur son accord de plaidoyer secret de 2008, et les procureurs fédéraux de Manhattan construisaient discrètement de nouvelles charges criminelles contre lui.

    C’est peut-être pour cette raison qu’Epstein s’est réfugié à Paris, où tout le monde ne fuyait pas le riche délinquant sexuel. Le politicien français Jack Lang, ancien ministre de la culture et ministre de l’éducation du pays, a déclaré au média Franceinfo basé à Paris que lui et Epstein ont assisté à une fête pour le 30e anniversaire de la pyramide du Louvre en mars 2019 – environ quatre mois avant que le FBI n’arrête Epstein. Lang aurait invité le trafiquant sexuel, qu’il a décrit comme « une personne charmante, courtoise et agréable. »

    Maintenant, le Daily Beast a appris qu’Epstein a financé une organisation française dont les dirigeants ont des liens avec Lang, qui, il y a des décennies, a approuvé une opinion dérangeante concernant le sexe avec des enfants de 13 ans et, comme Epstein, est ami avec le réalisateur en difficulté Woody Allen.

    Le nom du groupe, L’Association Pour La Promotion De La Politique Culturelle Nationale Menée Dans Les Années 80 Et 90 Du Xxème Siècle, se traduit par « Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du vingtième siècle ». La mission du groupe, énumérée dans les documents d’incorporation français, est aussi vague que son titre : promouvoir les principaux leaders et les réalisations de la politique culturelle de ces décennies.

    Pourtant, Lang est réputé pour son influence culturelle à cette époque. Un profil publié en 2016 dans Apollo notait : « La nomination de Jack Lang en 1981 est, avec le recul, la plus déterminante dans l’élaboration de la forme que prend aujourd’hui le ministère de la culture. Les années de Lang à la tête du ministère ont été mémorables, colorées et source de divisions. » Les politiques de Lang « ont également donné un véritable coup de fouet à la créativité et à sa libre expression », note le magazine. Un article du New York Times de 1985 a salué Lang comme une « superstar de la culture française » pour son attrait auprès des jeunes électeurs.

    Avant son arrestation en juillet 2019, l’association à but non lucratif Gratitude America Ltd. d’Epstein a versé des fonds à cet obscur projet parisien et à deux autres groupes internationaux : une clinique sexuelle à Rome et une compagnie de ballet lituanienne.

    L’organisation française, qui n’a pas de site Web ou de présence sur les médias sociaux, a été lancée en 2018 – la même année où elle a reçu 57 897 dollars de Gratitude America. Deux des anciens assistants de Lang sont des dirigeants de l’association, tandis qu’un employé actuel du bureau de Lang est un représentant du groupe.

    Jacques Renard, le trésorier du groupe, était directeur adjoint et chef de cabinet du ministère de la culture de Lang dans les années 1980 et au début des années 1990. Christophe Degruelle, président de l’association, est un conseiller municipal de Blois qui a été chef de cabinet de Lang au ministère de l’éducation de 2000 à 2002.

    En 1977, il a signé une lettre publiée dans Le Monde pour défendre trois hommes emprisonnés pour avoir abusé sexuellement d’enfants de 12 et 13 ans.

    Degruelle et Lang ont été photographiés ensemble pas plus tard qu’en 2018, et dans une interview de 2016, Degruelle a déclaré avoir passé les trois dernières années à conseiller Lang en tant que président de l’Institut du monde arabe. « J’ai deux passions dans la vie : la politique et la culture. J’ai la chance d’avoir un équilibre entre l’action publique locale et une activité avec Jack Lang qui répond à mes attentes », a déclaré Degruelle.

    Pendant ce temps, Fabrice Parsy est nommé comme agent du groupe dans un document signé par Renard, selon les dossiers. Parsy travaille actuellement dans le bureau de Lang.

    Sylvie Aubry, fleuriste et propriétaire de boutique, est la secrétaire de l’association, qui partage son adresse professionnelle dans le 14e arrondissement de Paris. On ne sait pas si elle est liée à Lang ou Epstein, ni comment elle est liée aux autres hommes.

    Aucun des responsables de l’association n’a répondu aux messages demandant un commentaire.

    Lang n’a pas répondu lorsqu’un journaliste du Beast lui a envoyé un courriel pour obtenir un commentaire ; à la place, Parsy a répondu en tant que membre du personnel du bureau de Lang, disant que Lang était occupé à planifier un événement pour l’Institut du monde arabe et n’était pas disponible.

    Parsy n’a pas répondu aux messages de suivi du Daily Beast.

    Epstein était un habitué des voyages à Paris. Lorsque le FBI lui a passé les menottes sur un tarmac du New Jersey l’année dernière, il revenait d’un voyage dans la capitale française.

    Les autorités françaises ont commencé à enquêter sur Epstein en août 2019, après qu’il se soit suicidé dans une prison fédérale américaine. L’enquête française « se concentrera sur les crimes potentiels contre des victimes françaises commis sur le territoire national ainsi qu’à l’étranger », avait alors déclaré le procureur de Paris Rémy Heitz, « et sur les auteurs qui sont des citoyens français. »

    Le petit livre noir d’Epstein contenait plusieurs numéros de téléphone français, notamment celui de l’architecte d’intérieur Alberto Pinto-, qui a décoré l’hôtel particulier d’Epstein à New York et a rencontré l’une des victimes d’Epstein à Paris, et celui de l’Hôtel de Crillon, où Aubry est le fleuriste officiel. Le rolodex contenait également une section intitulée « Massage – Paris ».

    La police a perquisitionné l’appartement d’Epstein, d’une valeur de 8,6 millions de dollars, avenue Foch, ainsi que les bureaux de l’agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, que les avocats des victimes (et même son propre ancien comptable) ont accusé de procurer des filles à Epstein et qui a déjà été accusé de viol lui-même. En 1988, l’émission 60 Minutes a révélé que Brunel avait drogué des mannequins et qu’il avait violé une femme alors qu’elle était inconsciente. (Brunel a nié toutes ces allégations).

    Le parquet de Paris a déclaré au Daily Beast qu’il enquêtait également sur la complice présumée d’Epstein, Ghislaine Maxwell, dans le cadre de l’enquête sur les viols et abus présumés de mineurs en France. Maxwell est une citoyenne française, où elle est née et où sa famille possède des maisons. Elle possède également la nationalité britannique et américaine.

    Après la mort d’Epstein, l’attention des médias s’est portée sur Maxwell et ses allées et venues, et certains tabloïds ont émis l’hypothèse qu’elle se terrait à Paris.

    Maxwell est détenue dans un centre de détention fédéral à New York dans l’attente de son procès pour des accusations liées au réseau sexuel d’Epstein. La mondaine britannique a longtemps nié toute implication dans les crimes sexuels d’Epstein et s’est opposée aux poursuites des victimes qui l’accusaient d’abus.

    Virginia Roberts Giuffre, une survivante du réseau de traite d’Epstein, a affirmé qu’Epstein et Maxwell l’ont emmenée à Paris et l’ont forcée à avoir des relations sexuelles avec eux et d’autres personnes, y compris le propriétaire non identifié d’une grande chaîne d’hôtels.

    Pour sa part, M. Lang a affirmé qu’il ne savait rien de l’histoire peu glorieuse d’Epstein.

    Il a déclaré à Franceinfo qu’il avait rencontré Epstein il y a quelques années, lorsque la princesse Camilla de Bourbon-Two Sicilies, la duchesse de Castro, aurait fêté le réalisateur Woody Allen – également un ami de longue date d’Epstein – dans sa maison à Paris.

    M. Lang, 81 ans, a défendu M. Allen à la suite des accusations d’abus sur sa fille, Dylan Farrow, lorsqu’elle avait 7 ans. Le jour où Farrow a fondu en larmes lors d’une interview de janvier 2018 avec CBS This Morning, Lang a tweeté pour soutenir Allen, écrivant « #WoodyAllenforever » et (la faute de frappe, la sienne) « Il t’aime ».

    « Pourquoi, dans cette étrange époque, devrions-nous jeter le mépris sur Woody ? Cela aboutit à la pire des choses : une censure économique, un interdit professionnel sur un grand maître du cinéma mondial », a déclaré Lang à Franceinfo, interrogé sur ces tweets. Il a ajouté : « Je ne m’érige pas en juge ou en Cour suprême des mœurs, mais à cette époque, aux États-Unis, il y a eu une sorte de chasse aux sorcières dans la presse, dans certains médias. »

    Lang n’est pas étranger à la défense des pédophiles accusés. En 1977, il a signé une lettre publiée dans Le Monde pour défendre trois hommes emprisonnés pour avoir abusé sexuellement d’enfants de 12 et 13 ans. (Selon certains rapports, les victimes avaient 13 et 14 ans). « Trois ans de prison pour des câlins et des baisers, c’est suffisant », peut-on lire dans la lettre du scribe français Gabriel Matzneff, connu pour avoir écrit sur son penchant pour les relations sexuelles avec des enfants. Parmi les autres signataires figurent les intellectuels français Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Les médias ont récemment appelé Matzneff « le Jeffrey Epstein de Paris », après la publication des mémoires de Vanessa Springora, Consentement, qui affirme que Matzneff a commencé à la violer lorsqu’elle avait 14 ans. La police française a demandé à d’autres témoins et victimes des abus de Matzneff de se manifester.

    A propos d’Epstein, Lang a déclaré à Franceinfo : « Je ne suis allée qu’une seule fois chez lui, avenue Foch, pour un déjeuner. Il est vrai qu’il était souvent accompagné de plusieurs jolies femmes, mais qui n’étaient manifestement pas mineures. » Il se dit très surpris d’apprendre les accusations portées contre Epstein.

    Je ne m’érige pas en juge ou en Cour suprême des mœurs, mais à cette époque, aux États-Unis, il y a eu une sorte de chasse aux sorcières dans la presse, dans certains médias.

    Jack Lang, défendant Woody Allen

    Interrogé sur Maxwell, Lang a affirmé qu’il ne se souvenait pas de l’avoir rencontrée mais qu’il connaissait son père, le défunt magnat de l’édition Robert Maxwell. « Robert Maxwell est quelqu’un que tout le monde a rencontré dans les années 1985-1986, pendant le maelström autour de la privatisation de TF1 », a déclaré Jack Lang, en référence à la chaîne de télévision nationale française.

    L’homme politique n’était pas le seul visiteur de marque du pied-à-terre d’Epstein.

    Le magnat du cinéma en disgrâce Harvey Weinstein a séjourné chez Epstein à Paris et aurait tenté d’agresser sexuellement l’une des femmes du financier lors d’un massage non sexuel.

    Pendant ce temps, le majordome français d’Epstein a affirmé que Steve Bannon, l’ancien stratège en chef du président Trump, a fait appel à Epstein à l’automne 2018. (Bannon a également été repéré entrant dans le manoir d’Epstein à Manhattan pour ce que Page Six a décrit comme une « réunion secrète »). L’employé a dit à Franceinfo que le prince Andrew, le magnat de Microsoft Bill Gates et sa femme Melinda, et l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak ont également rendu visite à Epstein à Paris.

    Plusieurs survivantes du trafic d’Epstein disent qu’il a abusé d’elles à Paris.

    Juliette Bryant avait 20 ans et était une aspirante mannequin quand Epstein l’a attirée d’Afrique du Sud en 2002 en lui promettant des emplois de mannequin à New York. Dans un procès, Mme Bryant affirme qu’Epstein l’a exploitée pendant des années, qu’il l’a violée à plusieurs reprises dans son complexe des Caraïbes et qu’il a abusé d’elle dans ses résidences à travers le monde, y compris à Paris.

    Juliette Bryant a été « forcée de se rendre au domicile d’Epstein à Paris, où elle a été hébergée par Ghislaine Maxwell, l’un des principaux recruteurs de jeunes femmes d’Epstein, et où [l’assistante et co-conspiratrice d’Epstein] Sarah Kellen l’a forcée à se faire photographier nue pour Epstein », peut-on lire dans sa plainte. « Au cours de ce voyage, Juliette a été témoin du fait que des jeunes femelles étaient sur appel pour donner du plaisir sexuel à Epstein ».

    Une plainte déposée par Teala Davies indique qu’elle avait 17 ans lorsque le financier s’est « glissé dans la chambre de Teala » à Paris et l’a violée en 2003. Une autre plainte déposée par une femme dénommée Mary Doe affirme que le trafiquant l’a invitée « à séjourner chez lui à Paris et s’est arrangé pour qu’elle assiste à un concert en compagnie d’un top model mondialement connu ».

    Anouska De Georgiou, mannequin et actrice britannique, a déclaré à la NBC qu’Epstein a abusé d’elle à ses domiciles de Paris, New York et des îles Vierges américaines. Et dans chaque endroit, il y avait ce microcosme d’acceptation, de gens qui disaient « oui », qui agissaient comme si c’était normal », a déclaré Mme De Georgiou.

    Giuffre, qui a été victime de la traite des êtres humains par Epstein de 1999 à 2002, a déclaré que lui et Maxwell l’ont abusée sexuellement en France à plusieurs reprises.

    Dans une déposition de 2016, Giuffre a déclaré avoir eu des contacts sexuels avec Maxwell, Epstein et une troisième personne (dont le nom a été caviardé) dans un hôtel donnant sur les Champs-Élysées. Par la suite, Maxwell se serait rendu en ville pour recruter une fille pour Epstein.

    Maxwell « s’est approché de cette fille française pour me montrer combien il était facile pour elle de se procurer des filles », a témoigné Giuffre. « Je n’étais pas très doué pour ça. Et, vous savez… une partie de ma formation consistait à amener d’autres filles. Alors elle s’est approchée d’elle. En cinq minutes, elle avait son numéro et cette fille est venue plus tard cette nuit-là à l’hôtel et a servi Jeffrey. »

    « Je n’ai pas vu Ghislaine avec elle », a ajouté Giuffre. « Je sais juste qu’elle m’a raconté ce qui s’est passé et que Jeffrey m’a raconté ce qui s’est passé. »

    Giuffre a déclaré qu’elle avait également été contrainte d’avoir des relations sexuelles avec Maxwell, Epstein et une troisième personne dans une résidence du sud de la France avant une fête d’anniversaire.

    Plus tard dans la déposition, Giuffre a déclaré que Maxwell l’avait envoyée chez le propriétaire d’une grande chaîne d’hôtels à l’époque de la fête d’anniversaire du top model Naomi Campbell. « Ghislaine m’a demandé d’aller lui faire un massage érotique », a déclaré Giuffre.

    Les relevés de vol du jet privé d’Epstein indiquent qu’il s’est souvent rendu à Paris ces dernières années, y compris juste avant son arrestation. Le 19 mars 2019, son avion a voyagé de New York à Paris, et de là, a fait des escapades à Nice et à Vienne, en Autriche, révèlent les carnets de vol publiés par Business Insider.

    Le 2 avril 2019, l’avion d’Epstein s’est rendu de Paris à New York, avant de revenir à Paris le 19 avril. De là, Epstein s’est rendu à Rabat, au Maroc, pendant une journée le 25 avril. Il s’est envolé pour New York trois jours plus tard. Son dernier voyage à Paris a eu lieu le 14 juin.

    La « petite amie » d’Epstein, Karyna Shuliak, était à Paris avec lui avant son retour le 6 juillet et son arrestation à l’aéroport de Teterboro, selon le New York Daily News. Shuliak, 31 ans, aurait été la dernière personne à parler à Epstein dans un appel téléphonique enregistré depuis la prison.

    Les voyages à l’étranger ont été mentionnés dans un procès que le procureur général des îles Vierges américaines a intenté contre la succession d’Epstein, d’une valeur de 634 millions de dollars.

    « La surveillance d’un délinquant sexuel disposant de ses propres îles privées et des ressources nécessaires pour faire entrer et sortir les victimes dans des avions et des hélicoptères privés a présenté des défis uniques et a permis à l’entreprise Epstein de limiter l’examen par le gouvernement des îles Vierges », indique la plainte.

    Epstein, un délinquant sexuel enregistré dans le territoire des Caraïbes, « a trompé le gouvernement concernant ses plans de voyage » avant de s’envoler pour Paris.

    « Le 19 mars 2019, les îles Vierges ont été informées qu’Epstein se rendrait en France pour 10 jours […]. Son formulaire de notification ne divulguait pas de voyage dans d’autres pays », indique la poursuite. « Il a ensuite été découvert par les autorités chargées de l’application de la loi qu’Epstein s’était également rendu à Vienne et à Monaco au cours de ce voyage. »

    Le U.S. Marshals Service enquêtait sur le voyage non déclaré d’Epstein en Europe quelques semaines avant son suicide et a demandé l’aide des autorités en France, à Monaco, en Autriche et au Maroc, selon les documents obtenus par Muckrock.

    Selon les documents expurgés, un contrôleur aérien des îles Vierges américaines a affirmé avoir vu Epstein débarquer de son avion avec des jeunes filles à plusieurs reprises entre juin 2018 et novembre 2018. Le contrôleur a déclaré avoir vu des filles qui semblaient avoir 11 ou 12 ans avec Epstein, et dans un autre cas, une fille qui semblait avoir 16 à 18 ans.

    Mais deux jours après la mort d’Epstein, le service des maréchaux américains a fermé l’enquête et annulé les demandes d’assistance de la France et des autres pays.

    The Daily Beast, 06 oct 2020

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