Étiquette : pédocriminalité

  • Les victimes d’inceste prennent la parole

    Au début du mois de janvier, une professeure de droit, Camille Kouchner, a publié un livre intitulé « La familia grande ». Dans ce livre, elle témoigne des agressions sexuelles commises par son beau-père sur son frère.

    Ces violences sexuelles faites par des membres de la famille portent un nom : cela s’appelle l’inceste. En publiant ce livre, Camille Kouchner a voulu alerter sur le fait que de nombreux enfants sont victimes d’inceste et que, bien trop souvent, les victimes et les familles ne veulent pas que cela se sache et gardent le secret. En effet, l’inceste est tabou : c’est un sujet si difficile et si violent que, parfois, on préfère ne pas en parler.

    Pourtant, une personne sur dix en France déclare avoir été victime d’inceste. 78% des victimes sont des femmes. Grâce à la publication de ce livre, de nombreuses victimes ont eu la force de témoigner publiquement, c’est-à-dire de dire à tout le monde ce qu’elles avaient vécu.

    Sur les réseaux sociaux comme Twitter, beaucoup de femmes et d’hommes ont expliqué qu’eux aussi, quand ils étaient enfants, ont été touchés ou caressés sur leurs parties intimes par des adultes de la famille. Beaucoup de ces victimes disent qu’elles n’en avaient parlé à personne, parfois pendant des dizaines d’années, parce qu’elles avaient honte ou peur. Pour rendre visible leur témoignage, elles ont utilisé le hashtag #metooinceste.

    Ces actes sont interdits par la loi : aucun adulte n’a le droit de te toucher les fesses, le sexe ou la poitrine. Ce n’est pas normal et ce n’est pas de l’amour. Et si une grande personne de ta famille comme tes parents, grands-parents, grand frère ou grande sœur, ton oncle ou ta tante, ton cousin ou ta cousine, touche tes parties intimes, tu as le droit de dire non. Ton corps n’appartient qu’à toi !

    Si tu trouves que le geste d’un adulte est bizarre ou qu’il te dit que ça doit rester secret entre vous ou que tu te poses des questions, parles-en vite à un autre adulte en qui tu as confiance ou appelle le 119 (on t’explique ce qu’est le 119 dans le sais-tu ?).

    L’inceste a des conséquences psychologiques graves sur les enfants : ils ont du mal à se sentir bien, parfois même des dizaines d’années plus tard, quand ils ont été victimes.

    Pour lutter contre l’inceste et le punir, plusieurs choses ont été mises en place. Par exemple, depuis 2018, les victimes peuvent porter plainte jusqu’à 30 ans après leur majorité (leurs dix-huit ans). Avant, c’était seulement 20 ans après.

    Mais suite à la vague de témoignages, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé de nouvelles mesures. Il a d’abord salué le courage des personnes qui ont témoigné et leur a dit : « On est là. On vous écoute. On vous croit. Et vous ne serez plus jamais seuls ».

    Il a aussi dit que les consultations chez le psychologue seront gratuites pour les victimes. Des personnes viendront aussi expliquer ce qu’est l’inceste, dans les écoles et les collèges, pour que les enfants puissent comprendre et alerter s’ils sont victimes.

    Les petits citoyens, 1 fév 2021

    Tags : France, pédophilie, pédocriminalité, inceste, viol,

  • Affaire Duhamel : le boomerang de la pétition pro-pédophilie de Gabriel Matzneff

    40 ans après, les signataires d’une pétition datant de 1977, parmi lesquels figurent Jack Lang et Bernard Kouchner, sont sommés de s’expliquer.

    Par Julie Malaure

    près le livre de Vanessa Springora, Le Consentement (Grasset), qui dénonçait l’an passé l’emprise qu’avait exercée sur elle l’écrivain Gabriel Matzneff, l’ouvrage de Camille Kouchner a produit l’effet d’un électrochoc. La Familia grande (Seuil), meilleure vente en ce début d’année, révèle au grand public les faits d’inceste commis par son beau-père, Olivier Duhamel, sur son frère jumeau, le fils d’Évelyne Pisier et de Bernard Kouchner, alors âgé de 14 ans, à la fin des années 1980. Duhamel, le politologue et président du prestigieux club Le Siècle, sur lequel pèse désormais une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans », a renoncé à ses fonctions le 4 janvier, entraînant une cascade de démissions : celles de l’avocat Jean Veil et de l’ancien secrétaire général du gouvernement Marc Guillaume, notamment.

    Un Français sur dix aurait déjà été victime d’inceste, selon l’institut de sondage Ipsos. Sous l’impulsion de l’affaire Duhamel, les verrous du silence sautent sur les réseaux sociaux. Le mot-dièse #MetooInceste a déclenché une salve de dénonciations de viols incestueux par de nombreuses victimes. Et c’est ainsi que la très gênante pétition de Gabriel Matzneff, « L’enfant, l’amour, l’adulte », imprimée le 26 novembre 1977 dans les pages du Monde et le lendemain dans celles de Libération, a refait surface. Une pétition pro-pédophilie sidérante, cosignée par une soixantaine d’intellectuels, dont Bernard Kouchner, Jack Lang, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Roland Barthes, Pierre Guyotat, André Glucksmann, Michel Leyris, Patrice Chereau, Catherine Millet ou encore l’académicienne Danièle Sallenave (liste exhaustive en fin d’article).

    Interrogé sur cette pétition au micro de Sonia Mabrouk dans l’interview politique d’Europe 1, lundi 18 janvier, Jack Lang s’est expliqué en ces mots : « C’était une connerie », « portée par une revendication libertaire, fautive ». L’ancien ministre, à la tête de l’Institut du monde arabe, a ajouté ne plus savoir si c’était il y a 40 ou 60 ans. Une réponse qui fut, presque mot pour mot, celle de Bernard Kouchner il y a un an sur le site du Point, laquelle pointait la responsabilité de Jack Lang. « La pétition de Matzneff, je ne l’ai pas lue ! Daniel Cohn-Bendit et moi l’avons signée parce que Jack Lang nous l’avait demandé. C’était il y a 40 ans. C’est une énorme erreur. Il y avait derrière une odeur de pédophilie, c’est clair. C’était une connerie absolue. Plus qu’une connerie, une sorte de recherche de l’oppression. Je regrette beaucoup », expliquait Kouchner, père de la victime d’Olivier Duhamel.

    Autre signataire de la pétition, Daniel Cohn-Bendit, qui a fait paraître en 1975 le livre Le Grand Bazar, dans lequel on peut lire : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m’avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. »

    L’affaire de Versailles resurgit

    La pétition gênante de 1977 fait en réalité suite à un texte précédent, signé de Matzneff uniquement et publié en novembre 1976 sous le titre « L’Amour est-il un crime ? ». Le romancier y dénonce l’injustice « monstrueuse » faite à trois hommes placés en détention provisoire depuis trois ans. Jean-Claude Gallien, médecin de 43 ans, Bernard Dejager, visiteur médical de 45 ans, et Jean-Louis Buckhardt, employé à la RATP de 39 ans, sont alors en attente de leur jugement pour s’être livrés à « des actes immoraux et à des attentats à la pudeur sans violence sur des mineurs de moins de seize ans, garçons et filles ». Le substitut réclame à l’époque six ans de réclusion criminelle pour ces adultes ayant « fait de l’enfant l’instrument de leurs plaisirs érotiques ». Les enfants en question, âgés de 12 à 13 ans, y compris frère et sœur, se soumettent dans un camping naturiste à des mises en scène sexuelles photographiées et filmées. La notion de « consentement » n’existe pas encore. Le Monde soutiendra une pétition où ce ne sont que « des caresses et des baisers ».

    En octobre 1976, Bernard Dejager vient d’obtenir sa mise en liberté provisoire quand Matzneff, qui a pris fait et cause pour cette « affaire de Versailles », du nom du tribunal des Yvelines où le jugement doit avoir lieu, le rencontre à sa sortie de la prison de Fresnes. Il raconte l’homme « cassé, écorché vif, révolté par le traitement subi, que pétrifie l’attente de la cour d’assises, qui peut-être le condamnera à une peine de cinq à dix ans de réclusion criminelle ». Dejager est libre, Gallien et Buckhardt, après ces trois ans de détention provisoire, le seront à leur tour, à l’issue d’une condamnation de 5 ans avec sursis. Bernard Dejager, de son côté, fera l’objet d’une nouvelle enquête en 2018, à l’âge de 89 ans, la police ayant trouvé des documents à caractère pédopornographique, notamment des vidéos, dans son appartement de Seine-Saint-Denis.

    Mais trois mois avant la comparution des prévenus, Matzneff écrit que les enfants « n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais au contraire ont précisé au juge instructeur qu’ils étaient consentants et que cela leur avait été fort agréable ». Les « amoureux de l’extrême jeunesse » combattent par l’entremise de leur meilleur défenseur l’idée que « l’éveil de l’instinct et des pratiques sexuels chez la très jeune fille ou chez le jeune garçon soit nécessairement nuisible et funeste à leur épanouissement ». « Cela n’est pas vrai », poursuit le futur prix Renaudot essai, qui ajoute à cette équation l’argument de « l’amour ». « Une relation d’amour entre un adulte et un enfant peut être pour celui-ci extrêmement féconde, et la source d’une plénitude de vie », publie Le Monde.

    Libération est revenu sur cette pétition le 2 janvier 2020, l’interrogeant comme le « fruit d’un vertige », dans un article signé du journaliste et romancier Sorj Chalandon. Autre temps, autres mœurs, encore ? Sauf qu’à bien y regarder, les lecteurs du Monde réagissaient déjà en 1976 à la tribune de Matzneff, le journal publiant quinze jours plus tard quelques réponses vives à cette « défense du vice présentée sans scrupule ». Le signe que ce n’est peut-être pas la faute à l’époque, finalement ?

    Les signataires de la pétition :

    Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona, docteur Michel Bon, psychosociologue, Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chereau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d’Eaubonne, docteur Maurice Eme, psychiatre, Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre, Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste, docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre, André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, docteur Bernard Kouchner, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Monteil, docteur Bernard Muldworf, psychiatre, Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Griselidis Real, François Régnault, Claude et Olivier Revault d’Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Thérame, Marie rhonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre, Hélène Vedrines, Jean-Marie Vincent, Jean-Michel Wilhelm, Danielle Sallenave, Alain Cuny.

    Le Point.fr, 19 jan 2021

    Tags : Olivier Duhamel, Camille Kouchner, pédophilie, pédocriminalité, inceste, abus, viol,

  • Brigitte Macron: son déjeuner avec Olivier Duhamel interroge énormément et fait parler

    Depuis quelques jours, le nom d’Olivier Duhamel ne cesse de faire la une de l’actualité. En effet, sa belle-fille Camille Kouchner l’accuse de fait d’une extrême gravité dans son livre La familia Grande. Les autorités judiciaires auraient même ouvert une enquête pour ” viols aggravés sur mineur “. Dès lors, un déjeuner entre le politologue et Brigitte Macron refait aujourd’hui parler de lui. Car à un moment, ils se sont rencontrés afin de travailler ensemble. LD People revient donc sur cette histoire.

    Brigitte Macron : une rencontre avec Olivier Duhamel
    Un véritable séisme médiatique

    Depuis peu, c’est l’affaire dont tout le monde parle. En effet, Olivier Duhamel est loin d’être un anonyme. Professeur émérite de droit constitutionnel et de science politique, il est également un habitué des couloirs du pouvoir. Il est en outre le beau-père des enfants de Bernard Kouchner, l’ancien ministre. Dès lors, il s’agit d’un personnage très important et surtout très influent. Après le scandale qui le touche aujourd’hui, l’une de ces rencontres avec Brigitte Macron fait donc la une de l’actualité. Car le beau-père de Camille Kouchner a en effet œuvré pour l’élection présidentielle d’Emmanuel Macron.

    Olivier Duhamel aurait même participé à un dîner aux côtés de Brigitte Macron et d’autres personnalités importantes. En effet, il avait été invité pour l’occasion afin d’étudier le sujet épineux du choix du Premier ministre. À l’époque, personne ne pouvait néanmoins se douter de ce qui allait suivre. Même si certains témoins affirment désormais que ces faits horribles étaient en réalité connus par la famille. LD People revient sur la rencontre entre Brigitte Macron et Olivier Duhamel.

    Un déjeuner très parisien

    Cette réunion informelle s’est déroulée en avril 2017. À cette période, l’époux de Brigitte Macron sait qu’il a beaucoup de chance d’arriver à la fonction suprême. Dès lors, il pense déjà au choix de son Premier ministre idéal. Le magazine L’Express avait d’ailleurs consacré un article sur cette rencontre. Mais ce ne serait pas la seule fois que Brigitte Macron et Olivier Duhamel se seraient croisés. Car le politologue aujourd’hui mis en cause a, en effet, été invité à la Rotonde, pour célébrer la victoire du futur président de la République. Dès lors beaucoup de questions se posent. Le couple présidentiel, était-il des proches de celui qui fait aujourd’hui la une des médias ? En réalité, il ne semble pas que ce soit exactement le cas. Mais dans le cadre de leurs fonctions, les époux Macron sont effectivement en contact avec un grand nombre de personnes ne venant d’horizons différents.

    D’ailleurs à ce moment-là Olivier Duhamel semblait à un acteur incontournable de tous les sujets politiques à venir. Mais cette période de toute-puissance semble maintenant révolue. En effet, le livre publié par Camille Kouchner fait de très graves accusations contre Olivier Duhamel. Selon elle, l’homme d’influence aurait abusé de son frère durant de longues années alors qu’il était encore adolescent. Le principal intéressé ne s’est pourtant toujours pas expliqué sur ces faits. Mais tout son passé est aujourd’hui décortiqué dans les moindres détails. Ainsi, sa proximité avec Brigitte Macron et le président de la République à une époque pourrait soulever des questions. Même s’il semblait évidemment difficile de se douter de ce que cachait cet homme apparemment sans histoire.

    Source : Idpeople.com

    Tags : Brigitte Macron, Emmanuel Macron, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité, #MettoInceste,

  • Jack Lang rattrapé par son passé, il justifie sa tribune pro-pédophile

    Lundi 18 janvier 2021, Jack Lang a confié être horrifié par les accusations d’inceste visant Olivier Duhamel dans une interview sur Europe 1. Pourtant, en 1977, l’ancien ministre reconnait avoir signé une lettre ouverte demandant la libération de personnes accusées de pédophilie.

    Le secret a été gardé pendant des années par les enfants de Bernard Kouchner concernant les abus sexuels qu’auraient commis Olivier Duhamel sur l’un de ses beaux-fils. Dans son livre, La familia grande, Camille Kouchner accuse son beau-père d’inceste, sur son frère jumeau. Invité d’Europe 1, lundi 18 janvier 2021, Jack Lang s’est dit choqué par ces révélations concernant le politologue. Et l’ancien député français ne mâche pas ses mots : « C’est une honte ce qui a été accompli par Olivier Duhamel, il n’y a pas de mot pour designer l’inceste et la pédophilie. Cela me révolte d’autant plus que je l’ai connu comme collègue, je suis professeur de droit comme lui. Nous avons participé ensemble à la réforme constitutionnelle de Nicolas Sarkozy « . Jack Lang, qui côtoyait donc Olivier Duhamel, n’aurait jamais pu imaginer une telle affaire si elle n’avait pas été exposée médiatiquement. « Je ne fréquente pas ces milieux, je vis en dehors de tout ça. Je ne participe pas à des mondanités qui me sont totalement étrangères » ajoute ce dernier.

    Jack Lang : « Que dois-je faire ? Je dois m’immoler devant vous ? »
    Le président de l’Institut du Monde arabe avait, en 1977, signé une tribune qui avait pour but de décriminaliser la pédophilie. Sonia Mabrouk n’a pas hésité à rappeler cet acte à Jack Lang. L’ancien ministre de l’Éducation nationale a répondu qu’il était une victime de ses décisions passées. « C’était une autre époque, c’était une connerie », regrette-t-il, « Je combats et j’ai combattu en permanence l’inceste, la pédophilie, cette violence sexuelle, j’ai été un militant permanent des violences faites aux femmes (…) donc je n’ai pas à me justifier ». Essoufflé par toutes ces justifications, Jack Lang questionne à son tour la journaliste : « Que dois-je faire ? Je dois m’immoler devant vous ? » Ambiance…

    Source : Voici.fr, 18 jan 2021

    Tags : Jack Lang, pédophilie, pédocriminalité, Maroc, Marrakech, Villa Majorelle, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, #MetooInceste

  • Violée par son père : « Tout a commencé quand j’avais 10 ans » (Témoignage)

    Témoignage de Mlle L, violée par son père.

    Tout a commencé quand j’avais 10 ans; Je commençais à être formée et je sentais quelque chose d’anormal, je ne me suis jamais sentie à l’aise quand j’étais seule qvec lui. J’ai été violée par mon père de mes 10 ans à mes 16 ans, des années de peur, de culpabilité, masi également de déni de la part de ma mère, et de honte car moquée par mon enseignante à qui je m’étais confiée et qui ne m’avait pas crue.

    Il buvait trop, ça faisait ressortir les pires côtés de sa personne. Et quand il buvait, son visage changeait : physiquement, je veux dire, ce n’était pas le même. C’était « le monstre ».

    Le schéma était toujours le même : il finissait sa énième bouteille, il criait sur maman, des cris, des hurlements, et il finissait dans ma chambre. « Ma petite fille », me disait-il. Un mélange de tendresse et de violences dégoûtantes, je ne saurais pas comment te l’expliquer. Il disait au’il préférait m’apprendre la sexualité plutôt que je me fasse malmener par n’importe qui. Limite, je devais lui dire MERCI. Mon sauveur…lol.

    Le plus dur c’était le silence: Garder ça pour moi. Je savais que c’était mal mais j’avais l’impression que tout était de MA faute, que j’attirais ça, que je repoussais pas, que j’étais coupable. J’étais dans une école catholique, et un jour, j’en ai parlé à l’une de mes enseignantes. Ce fut dur pour moi; mais je l’ai fait. Je voulais juste être comprise car j’étais à bout et je lui faisais confiance car nous partagions les mêmes valeurs. C’est ce que je pensais. Elle m’a dit d’arrêter de raconter des bêtises et que je voulais être le centre de l’attention : elle a même ri. J’avais 12 ans et je voulais de l’aide. Je ne le supportais plus.

    Source : Twitter

    Tags : #MetooInceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,

  • Crimes sexuels sur mineurs: le Sénat français veut poser un interdit « clair »

    Deux ans et demi après l’entrée en vigueur de la loi Schiappa contre les violences sexuelles et sexistes, le Sénat examinera jeudi une proposition de loi visant à créer un nouveau crime sexuel pour protéger les mineurs de moins de treize ans.

    Dans un contexte marqué par l’affaire Olivier Duhamel, la chambre haute relance ainsi la question du seuil d’âge qui avait animé le débat public en 2018. D’autres textes sont également en préparation à l’Assemblée nationale, dont un de la députée LREM Alexandra Louis. Elle a estimé récemment dans un rapport d’évaluation de la loi Schiappa que la législation actuelle ne « marque pas un interdit assez fort » et « ouvre encore trop le débat autour du discernement » des mineurs.

    La question de l’inceste
    Le texte intégrera la question de l’inceste, a précisé la députée à l’AFP, alors que Brigitte Macron a dit souhaiter une réforme judiciaire pour lutter contre ce crime mis en lumière par l’affaire Duhamel. Au Sénat, le texte examiné jeudi en première lecture est porté par la présidente centriste de la délégation aux Droits des femmes Annick Billon. Il a été adopté à l’unanimité par les sénateurs en commission, a-t-elle indiqué à l’AFP.

    Poser “un interdit clair”
    Pour Annick Billon, il s’agit de poser « un interdit sociétal clair ». La nouvelle infraction de crime sexuel sur mineur, qu’elle propose de créer, reposerait sur la prise en compte du jeune âge de la victime sans qu’il soit nécessaire d’établir son absence de consentement. L’infraction serait constituée en cas de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’elle soit, commise par un majeur sur un mineur de moins de treize ans, dès lors que l’auteur des faits connaissait ou ne pouvait ignorer l’âge de la victime. La peine encourue serait identique à celle actuellement prévue en cas de viol commis sur mineur de quinze ans, soit vingt ans de réclusion criminelle.

    La question du consentement
    Actuellement, une condamnation pour viol ou agression sexuelle suppose que les juges démontrent l’absence de consentement à travers les notions de « violence, menace, contrainte ou surprise » de la part de l’auteur. La loi de 2018 a précisé que, lorsque les faits concernent un mineur de moins de 15 ans, « la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l’abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes ».

    Le seuil d’âge: 13 ou 15 ans?
    Les auditions de la commission des Lois ont montré que la volonté de légiférer à nouveau ne fait pas consensus. Selon la rapporteure Marie Mercier (LR), ce sont les représentants des avocats « qui ont exprimé l’opposition la plus ferme à la proposition de loi, jugée inutile et inopérante ». Le seuil d’âge à 13 ans ne fait toujours pas non plus l’unanimité. Le choix de cet âge a été longuement réfléchi, souligne Mme Billon. « 13 ans, c’est l’âge de la responsabilité pénale des enfants », développe-t-elle. « C’est aussi un écart d’âge suffisant » pour ne pas mettre en difficulté des jeunes couples constitués d’un mineur et d’un jeune majeur. Mais les associations de protection de l’enfance poussent à ce que cette limite soit fixée à 15 ans.

    “Promesse d’Emmanuel Macron”
    « La promesse de campagne d’Emmanuel Macron la situait à 15 ans, la faisant coïncider avec la majorité sexuelle. Simple bon sens », a rappelé Innocence en danger dans un communiqué, saluant néanmoins « une réelle avancée législative ». Alexandra Louis défend elle aussi l’âge de quinze ans, « beaucoup plus protecteur », comme la sénatrice PS Laurence Rossignol. Les sénateurs ont adopté en commission un amendement de la rapporteure pour renforcer la protection des jeunes de 13 à 15 ans en précisant que « la contrainte ou la surprise peuvent également résulter de ce que la victime mineure était âgée de moins de quinze ans et ne disposait pas de la maturité sexuelle suffisante ».

    La question de la prescription
    La question de la prescription est un autre point délicat. Le texte aligne le délai de prescription sur celui du viol, soit 30 ans à compter de la majorité de la victime. Mme Billon proposera dans l’hémicycle de l’allonger à 40 ans « pour ouvrir le débat ».

    7 sur 7, 19 jan 2021

    Tags : #MetooInceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,

  • Brigitte Macron et Olivier Duhamel : ce rendez-vous secret qui crée polémique

    Par Ansta Andry. Publié le 19 janvier 2021

    Brigitte Macron et Olivier Duhamel, un rendez discret

    En 2017, le magazine Le Parisien avait parlé de ce rendez-vous secret entre la première dame et Olivier Duhamel. Un rendez-vous qui avait eu lieu entre les deux tours de l’élection présidentielle. Le tabloïd avait confirmé à l’époque : « L’épouse du futur chef d’État avait déjeuné en petit comité avec le constitutionnaliste ».

    Cette rencontre a été organisée dans un restaurant parisien, La Rotonde. Durant laquelle, Emmanuel Macron avait reçu ses soutiens durant sa campagne présidentielle. Dans leur livre Madame la présidente, Ava Djamshidi et Nathalie Schuck avaient écrit : « Certains alcoolisés se vautrent sur les canapés en velours carmin ». Une soirée qui a été confirmée par Philippe Besson dans son ouvrage, « Un personnage de roman ».

    Mais depuis les révélations de Camille Kouchner qui accuse son beau-père d’inceste sur son frère jumeau pendant son adolescence dans son livre « La Familia Grande », ce rendez-vous de Brigitte Macron avec Olivier Duhamel a refait surface. En effet, d’après les analyses de L’Express, la première dame aurait déjeuné avec le grand politicien en petit comité dans le seul but d’avoir des conseils avant que son mari entre à l’Élysée.

    « La Rotonde ? J’assume totalement »

    Durant cette soirée on pouvait apercevoir Frédéric Mion, directeur des Sciences Po et Brigitte Taittinger, directrice de la stratégie et du développement de Sciences Po. Aussi, le grand Olivier Duhamel qui est un homme influent ayant un large réseau. Comme on le sait tous, malgré que Brigitte Macron n’est pas sur la même longueur d’onde qu’eux, elle était dans l’obligation d’entrer en contact avec ces personnes qui pourrait être utile à son mari.

    De plus, Olivier Duhamel avait déjà apporté « ses conseils et notes » au futur président depuis quelque temps. D’ailleurs, ce déjeuner discret se portait seulement sur d’ordre politique. En effet, ils avaient examiné « le Premier ministre idéal » à cette époque. Selon L’Express : « C’est l’un de ces repas que Paris a le secret. Brigitte Macron ne cille pas. Elle sait être une tombe. Scène de la vie parisienne ».

    Critiqué à ce sujet, Emmanuel Macron avait lancé : « La Rotonde ? J’assume totalement ». Avant d’ajouter : « Qu’ils aillent à Montretout chercher les châteaux. Chez moi on fait et on fête ».

    Source : Ferocee, 19 jan 2021

    Tags : #MetooInceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,

  • L’affaire Olivier Duhamel libère la parole des victimes d’incestes

    Les victimes d’incestes prennent la parole sur les réseaux sociaux. Dix jours après le début de l’affaire Duhamel, les #MeTooInceste se multiplient sur Twitter, alors qu’un Français sur dix serait victime d’inceste.

    L’affaire Olivier Duhamel a-t-elle libéré la parole des victimes d’inceste ? Il y a dix jours dans son livre « La familia grande », Camille Kouchner accusait son beau père, le politologue Olivier Duhamel, d’avoir agressé sexuellement son jumeau, adolescent à la fin des années 80. Une enquête judiciaire a été ouverte suite à la parution du livre. Et ce témoignage pousse aujourd’hui de nombreuses victimes d’incestes à prendre la parole sur les réseaux sociaux. Précisions de Rémi Brancato.



    France Culture, 17 jan 2021

    Tags : #MetooInceste Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,

  • 44 ans après, Jack Lang regrette avoir signé une tribune défendant des pédophiles

    En 1977 il avait pris fait et cause pour trois hommes jugés pour des rapports sexuels sur des mineurs pour « attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de moins de 15 ans ». « C’était une connerie », concède-t-il aujourd’hui, en pleine affaire Olivier Duhamel.

    C’était le 26 janvier 1977, dans Le Monde, et le texte est désormais en ligne en tant qu’archive. Dans une tribune, 69 intellectuels, artistes ou médecins prenaient la défense de trois hommes jugés pour « attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de moins de 15 ans », avec qui ils avaient eu des relations sexuelles.
    « Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit », pouvait-on notamment lire.
    Une tribune qui avait été initiée à l’époque par le sulfureux écrivain Gabriel Matzneff – désormais visé par une enquête pour viols sur mineurs de moins de quinze ans -, et qui avait été signée notamment par Jack Lang, qui n’était alors que simple membre du Parti socialiste.
    Ce lundi sur Europe 1, en pleine affaire Olivier Duhamel, l’ancien ministre de François Mitterrand a regretté cette signature : « C’était l’après-68, nous étions portés par une sorte de vision libertaire fautive », a-t-il expliqué, mais « cette pétition était une connerie et était inacceptable ».
    « Depuis lors, j’ai combattu, comme tant d’autres, ce genre de bêtises », a poursuivi l’ancien ministre de la Culture.
    « Si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ? », pouvait-on lire
    Dans le texte, les signataires dénonçaient les trois ans de détention provisoire qu’avaient déjà subis les trois accusés. « Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de ‘mœurs’, où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse ».
    « Il y a une disproportion manifeste, d’une part, entre la qualification de ‘crime’ qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés ; d’autre part, entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?) », poursuivaient-ils. « La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu’elle peut juger et condamner, alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa vie affective et sexuelle ».
    « On était très nombreux à l’époque à signer cette tribune », se défend Jack Lang
    « On était très nombreux à l’époque à signer cette tribune : il y avait Daniel Cohn-Bendit, Michel Foucault, une série d’intellectuels », s’est justifié Jack Lang lundi matin. Pourtant, les noms de Daniel Cohn-Bendit et Michel Foucault ne figurent pas au bas de la liste des signataires, au contraire de Louis Aragon, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Patrice Chéreau, André Glucksmann, Bernard Kouchner, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Jean-Paul Sartre ou encore Philippe Sollers.
    « Depuis lors, j’ai combattu, comme tant d’autres, ce genre de bêtises », a poursuivi celui qui avait toutefois qualifié le milliardaire américain Jeffrey Epstein, accusé d’une multitude d’abus sexuels et de viols, de « personne charmante, courtoise et agréable » en 2019. « Epstein, ça n’a rien à voir. Quelqu’un peut être un instant un homme charmant, avant que l’on découvre découvre trois ans après qu’il est un salaud », a répliqué le président de l’Institut du monde arabe sur Europe 1.
    En octobre dernier, nous avions été le premier média français à révéler que la fondation de Jeffrey Epstein avait réalisé un don de près de 58 000 dollars à une mystérieuse association, composée de proches de Jack Lang. L’ancien ministre avait répondu de façon évasive que ce don était destiné « à financer un film ».
    Source : Le Journal de Saône et Loire, 18 jan 2021
    Tags : #MetooInceste Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,

  • Les complexités de l’affaire Duhamel-Camille Kouchner

    Entre emprise incestueuse et discours libertaire, entre désir de littérature et campagne médiatique, entre culture de Cour et quête d’émancipation, le scandale provoqué par la sortie de « La Familia grande » révèle les contradictions d’un monde de pouvoir où l’endogamie est la règle.

    Un nouveau genre littéraire exclusivement français est-il en train de s’installer ? Un an exactement après Le Consentement de Vanessa Springora, et le livre de Virginie Linhart L’Elément maternel, quelques mois après la sortie de celui de Raphaël Enthoven Le Temps gagné, voici que paraît La Familia grande de Camille Kouchner, fille de Bernard Kouchner. Un nouveau livre écrit par des enfants de ce que l’on appelle Saint-Germain-des-Prés dénonçant des relations d’emprise plus ou moins graves.

    Dans le registre des plus graves, à l’abus sexuel et l’emprise intellectuelle d’un écrivain sur une adolescente décrit par Springora, succède cette fois une affaire d’inceste commis vers la fin des années 80 sur un adolescent par son beau-père, un intellectuel de gauche et homme de pouvoir. Une fois de plus, le milieu intellectuel et l’héritage de Mai 68 sont mis au banc des accusés par un livre qui se situe à mi-chemin entre le roman autofictionnel et le document.

    Tout comme Vanessa Springora laissait la presse donner le nom de son prédateur désigné par une initiale, ce sont en effet les médias, Le Monde et Le Nouvel Observateur qui, avant même la sortie du livre, ont jeté à l’opinion, alors que les faits sont prescrits, le beau-père en question, le nom d’Olivier Duhamel, qui n’est pas nommé dans le livre, et dont le commun des mortels a appris à cette occasion qu’en plus de co-animer chaque semaine sur Europe 1 l’émission « Mediapolis » et de commenter l’actualité politique sur LCI, il régnait, entre autres, sur la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), qui finance Sciences Po, et sur le cercle de réflexion Le Siècle, deux hauts lieux du pouvoir intellectuel français… La presse people s’est aussitôt emparée de l’affaire pour taper sur toutes les figures publiques reconnaissables dans le livre et dénoncer « l’omerta » dont bénéficieraient les anciens soixante-huitards pour se livrer à leurs turpitudes.

    Plus encore que Le Consentement, donc, la sortie de La Familia grande met à jour les questions contradictoires posées par un livre traitant d’un monde où l’endogamie a longtemps été la règle et qui est en train d’exploser.

    « La Familia grande » entre témoignage et récit littéraire
    Raphaëlle Bacqué évoque le travail d’enquête mené par Ariane Chemin pour le journal Le Monde -publié dans un article en amont de la sortie du livre de Camille Kouchner-.

    Je le vis dans ma chair d’avocate, le traumatisme que représente l’inceste. D’autre part, il y a également cette nécessité de sauvegarder cette prescription. […] En 48 heures, tous les registres -littéraire, médiatique, juridique- sont mêlés. C’est en réalité l’imprescriptibilité qui va finir par protéger la présomption d’innocence et le secret de l’enquête ! Parce que le lynchage est tel qu’il y a impossibilité de se défendre d’une accusation qui, de toute façon, est prescrite sur le plan judiciaire. […] Se greffe à tout cela, des combats judiciaires qui devraient plutôt être menés dans un autre temps et dans une autre sagesse. Marie Dosé

    Ceux que vous évoquez Marie Dosé c’est-à-dire ceux qui ne peuvent pas dire publiquement ce qui leur est arrivé – ceux qui n’ont pas cette force, ce talent ou l’entregent nécessaire- sont, à mon sens, satisfaits qu’un livre de cette nature existe. Ce livre qui met à jour ce qui, sans cela, resterait dans le secret des familles. […] Une famille n’est pas seulement un lieu d’amour et de solidarité, c’est aussi un mécanisme dont la fonction est de taire les infamies qu’on y commet ou de « silencer ». Dans cette histoire, il s’agit de faire entendre quelque chose qui a déjà été dit. Raphaël Enthoven

    Le sondage Ipsos de novembre 2020 énonce que 10% de la population française a été confrontée à l’inceste. En ce sens, l’histoire que raconte Camille Kouchner touche à l’universel et n’appartient pas seulement ni à un milieu, ni à une culture politique. Pourtant il y a une spécificité de cette histoire dans cette famille et son rapport au droit ainsi qu’au langage.

    Le secret des familles

    La famille est vraiment un lieu clos, propice au pire ! C’est le lieu de la domination. En tant qu’avocate pénaliste, nous savons à quel point ce silence de la mère est presque majoritaire. Et une fois que les choses sont dites d’ailleurs, soit l’enfant n’est pas cru, soit l’autre partie est choisie. Marie Dosé

    Cela participe à l’incrédulité du milieu ! Ce sont à la fois des professeurs de droit, des adeptes de la psychanalyse, des militants de l’émancipation des femmes. L’entourage, lorsqu’il apprend l’inceste est dans une forme d’incrédulité et ça participe aussi au maintien du silence. C’est un milieu ultra-initié qui prône un discours qui est en contradiction totale avec cet acte. Raphaëlle Bacqué

    C’est là que la rhétorique est vraiment neutre ; c’est l’utilisateur qui en décide. Le discours libertaire a été mis au service de cet acte. Raphaël Enthoven.

    Source : France Culture

    Tags : Olivier Duhamel, Camille Kouchner, pédophilie, pédocriminalité,