Étiquette : pédophilie

  • Maroc : 30 euros la nuit avec un mineur

    Maroc, pédophilie, tourisme sexuel, pédocriminalité, Marrakech, prostitution, #Maroc, #Pédophilie, #Pédocriminalité,

    Au Maroc, le tourisme représente la première source de revenus. Les jeunes très durement frappés par le chômage se tournent parfois par désespoir vers le tourisme sexuel à 30 euros la nuit. Trente euros, c’est beaucoup au Maroc lorsque l’ont sait que le salaire moyen est de 200 euros par mois.

    Avocat de l’association marocaine « Touche pas à mon enfant » : Mme la Ministre, vous avez indiqué qu’il y avait 7800 cas qui ont été traités l’année dernière, mais combien de condamnés ? Combien d’affaires ont abouti devant la justice et combien de touristes ont été condamnés ? C’est ça qui est important ! Parce qu’on peut ouvrir des dossiers mais s’ils ne sont pas traités.

    Ce reportage montre bien que le tourisme sexuel existe, car il est arrivé sur la Place et tout de suite il a été abordé. Il ne faut pas se voiler la face, il faut se retrousser les manches pour lutter contre ce fléau.

    Il y a lieu de rappeler Luc Ferry, ancien ministre qui déclare sur une chaîne de TV qu’un ancien ministre français se serait adonné à des parties des gens garçons. Il aurait été arrêté par les autorités marocaines il y quelques années et puis relâché. Le nom de ce ministre n’a pas été dévoilé.

    Selon l’association « Touche pas à mon enfant », qui a fait son enquête aussi, les faits seraient de 1999. Le ministre en question a été arrêté et emmené dans un commissariat et relâché sous intervention d’autorités françaises et marocaines.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=jVym1t3ggsk&w=560&h=315]

    Source : France24

  • Clergé français: Plus de 200000 enfants abusés depuis 1950

    Clergé français, France, viol, pédophilie, pédocriminalité, église, #ClergéFrançais, #Pédophilie, #Eglise,

    -L’enquête révèle que 216 000 enfants auraient été victimes d’abus.
    -L’Église catholique française a fait preuve d’une « cruelle indifférence », selon un rapport.
    -Dernier scandale d’abus sexuels à secouer l’Église catholique romaine
    -Un évêque de haut rang demande pardon et promet d’agir.

    PARIS, 5 octobre (Reuters) – Le clergé français a abusé sexuellement de plus de 200 000 enfants au cours des 70 dernières années, selon les conclusions d’une importante enquête publiée mardi, et ses auteurs ont accusé l’Eglise catholique d’avoir fermé les yeux pendant trop longtemps.

    L’Église a fait preuve d’une « indifférence profonde, totale et même cruelle pendant des années », se protégeant elle-même plutôt que les victimes de ce qui était un abus systémique, a déclaré Jean-Marc Sauve, chef de la commission qui a compilé le rapport.

    La plupart des victimes étaient des garçons, a-t-il ajouté, dont beaucoup avaient entre 10 et 13 ans.

    Non seulement l’Église n’a pas pris les mesures nécessaires pour prévenir les abus, mais elle a également omis de les signaler et a parfois sciemment mis les enfants en contact avec des prédateurs, a-t-il ajouté.

    Le chef de la conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, a déclaré que l’Église avait honte. Il a demandé pardon et a promis d’agir.

    Les révélations en France sont les dernières à ébranler l’Église catholique romaine, après une série de scandales d’abus sexuels dans le monde entier, impliquant souvent des enfants.

    La commission a été créée par les évêques catholiques de France à la fin de 2018 pour faire la lumière sur les abus et restaurer la confiance du public dans l’église à une époque où les congrégations diminuent. Elle a travaillé de manière indépendante de l’Église.

    M. Sauve a déclaré que le problème était toujours là. Il a ajouté que l’église avait jusqu’aux années 2000 fait preuve d’une totale indifférence à l’égard des victimes et qu’elle n’a commencé à réellement changer d’attitude qu’en 2015-2016.

    L’ÉGLISE EST INVITÉE À SE RÉFORMER

    L’enseignement de l’Église catholique sur des sujets tels que la sexualité, l’obéissance et le caractère sacré du sacerdoce a contribué à créer des angles morts qui ont permis aux abus sexuels commis par des membres du clergé de se produire, a déclaré M. Sauve, ajoutant que l’Église devait réformer la façon dont elle abordait ces questions pour rétablir la confiance avec la société.

    L’Église doit assumer la responsabilité de ce qui s’est passé, a déclaré la commission, et veiller à ce que les rapports d’abus soient transmis aux autorités judiciaires.

    Elle doit également fournir aux victimes une compensation financière adéquate, « qui, bien qu’elle ne soit pas suffisante (pour traiter le traumatisme causé par les abus sexuels), est néanmoins indispensable car elle complète le processus de reconnaissance. »

    Elle a ajouté une liste de recommandations comprenant la vérification systématique du casier judiciaire de toute personne chargée par l’Église d’être en contact régulier avec des enfants ou des personnes vulnérables, et la fourniture aux prêtres d’une formation adéquate.

    M. Sauve a déclaré que la commission elle-même avait identifié environ 2 700 victimes par le biais d’un appel à témoignages, et que des milliers d’autres avaient été retrouvées dans des archives.

    Mais une vaste étude menée par des groupes de recherche et de sondage a estimé qu’il y avait eu environ 216 000 victimes, et que ce nombre pourrait atteindre 330 000 si l’on tient compte des abus commis par des membres laïcs.

    Mme Sauve a déclaré que cette ampleur était sans précédent, la plupart des autres enquêtes sur les abus sexuels commis par l’Église catholique se concentrant sur les victimes identifiées individuellement.

    Il y a eu environ 2 900 à 3 200 pédophiles présumés dans l’Église française au cours des 70 dernières années, a-t-il ajouté.

    DISGRACE

    François Devaux, victime d’abus sexuels dans l’église et fondateur de l’association de victimes La Parole Libérée, a déclaré aux représentants de l’église lors de la présentation du rapport : « Vous êtes une honte pour notre humanité.

    « Dans cet enfer, il y a eu d’abominables crimes de masse (…) mais il y a eu encore pire, la trahison de la confiance, la trahison du moral, la trahison des enfants. »

    Il a accusé l’Église de lâcheté et a remercié la commission, affirmant que le rapport marquerait un tournant : « Vous apportez enfin aux victimes une reconnaissance institutionnelle de la responsabilité de l’Église. »

    Les conclusions françaises interviennent un an après que la Grande-Bretagne a déclaré que l’Église catholique avait reçu plus de 900 plaintes impliquant plus de 3 000 cas d’abus sexuels sur des enfants en Angleterre et au Pays de Galles entre 1970 et 2015, et qu’il y avait plus de 100 allégations signalées par an depuis 2016.

    En juin, le pape François a déclaré que la crise des abus sexuels de l’Église catholique était une « catastrophe » mondiale. Depuis son élection en 2013, il a pris une série de mesures visant à éradiquer les abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs.

    Cette année, il a publié la révision la plus importante du droit de l’Église catholique en quatre décennies, insistant pour que les évêques prennent des mesures contre les clercs qui abusent des mineurs et des adultes vulnérables.

    Mais ses détracteurs l’accusent d’avoir réagi beaucoup trop lentement aux scandales d’abus sexuels, de ne pas avoir d’empathie pour les victimes et de croire aveuglément la parole de ses collègues du clergé.

    Les évêques français demandent pardon après la publication d’un rapport sur les abus sexuels commis dans les églises

    Un représentant des évêques catholiques français a demandé mardi aux victimes d’abus sexuels commis par des membres du clergé de lui pardonner, après la publication d’un rapport sur l’ampleur des abus commis dans l’Église française depuis des décennies.

    Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, a déclaré que lui et ses collègues évêques voulaient exprimer aux victimes leur honte face aux abus révélés dans le rapport.

    Reuters, 05/10/2021

  • Pourquoi le Maroc est devenu l’Eldorado des pédophiles français et européens

    Maroc, prositution, tourisme sexuel, pédophilie, #Maroc,

    Par Khider Mesloub
    Tout se consomme, la nature comme les humains. Aussi, ces dernières années, l’intérêt ne se porte plus seulement sur les paysages idylliques, la découverte des «bons sauvages», par ailleurs graduellement détruits par le capital. Aujourd’hui, le tourisme contemporain, à l’image de l’Occident libidinalement perverti, s’est sexualisé. Désormais, le touriste prédateur s’envole vers les contrées exotiques pour goûter aux charmes des corps sensuels «indigènes» juvéniles, de préférence impubères, dotés d’une volupté virginale.
    Cette nouvelle consommation touristique sexuelle est la dernière forme d’exploitation capitaliste (occidental, oriental, méridional, septentrional).
    Certes, les anciennes puissances coloniales et impérialistes n’occupent plus les terres fertiles et fécondes des pays du Sud, mais certains de leurs lubriques habitants n’hésitent pas à accaparer les corps lascifs des autochtones impubères pour assouvir leur appétence libidinale insatiable.
    Ces nouvelles prestations sexuelles participent de la nouvelle industrie touristique internationale offerte aux lubriques occidentaux et orientaux riches des pays du Golfe, en quête de transcendance sensuelle exotique, de débauches orgiaques touristiques. Ces escapades libidineuses participent de la nouvelle forme de domination du mode de production capitaliste libertaire et libertin mondialisé.
    Dans ce secteur lucratif et lascif du tourisme sexuel géographiquement en pleine turgescence, outre la Thaïlande, le Maroc est devenu une des destinations favorites du tourisme lubrique, l’Eldorado des pédophiles. En particulier, des pédophiles français et européens, sans oublier les féodaux orientaux des pays du Golfe, adeptes des prosternations lascives. Les victimes, en majorité mineures, sont racolées par des rabatteurs en échange d’argent.
    Au Maroc, cette industrie du sexe, à la prospérité et postérité garanties, a toujours été tolérée par le Makhzen, qui l’a sacrée en activité principale du pays car elle procure un certain zen à leur tempérament lascif et belliqueux.
    Cette économie des amours tarifées, nullement prête à se raréfier, en particulier dans le contexte de crise sanitaire et économique actuelle, profite à de multiples acteurs de la société marocaine : tenanciers de bars, videurs de discothèques, taxieurs, policiers (qui ferment les yeux en échange de quelques billets ou faveurs sexuelles gracieuses), les loueurs d’appartement, les hôteliers, qui vivent sans scrupule de l’exploitation sexuelle de leurs progénitures, leurs jeunes compatriotes livrés à la prostitution. Dans la plupart des hôtels touristiques, des jeunes femmes offrent leurs services aux étrangers de passage. Globalement, ce sont majoritairement des professionnels du sexe tarifé. Mais certaines se prostituent de façon occasionnelle (pour elles, c’est un hobby tout à fait intégré dans leurs mœurs dissolues). Plus anonyme, la prostitution masculine est très répandue également. Même des enfants se livrent au racolage pour quelques dirhams.
    Au Maroc tout se vend. Il n’y a pas que la prostitution «traditionnelle» qui permet aux touristes hommes de s’offrir les services sexuels de jeunes filles ou garçons. Il existe également la prostitution «cougarienne», celle qui permet aux touristes femmes occidentales, âgées entre 50 et 70 ans, de passer leurs vacances lubriques en compagnie de jeunes hommes, moyennant rétribution.
    Sans conteste, pour les touristes en quête d’aventures lubriques, les conditions sont idéales : la monarchie marocaine leur garantit une royale impunité, la loi du silence et le silence de la loi. Selon les informations, le tourisme sexuel se serait considérablement développé dans le royaume chérifien, royaume qui chérit bien ses touristes libidineux. Dans la seule ville de Marrakech, les deux tiers des enfants prostitués se consacrent uniquement aux touristes. Touristes chouchoutés mais nullement chahutés, bichonnés mais jamais bastonnés, dorlotés mais aucunement menottés, par la population marocaine consentante. Contente de l’attrait touristique de son pays sexuellement dépaysant, sensuellement plaisant, voluptueusement apaisant. Le touriste ne vient pas à Marrakech pour admirer uniquement le minaret de la Koutoubia mais, surtout, cajoler les tibias des minets.
    M. K.
  • Le Maroc et le tourisme sexuel

    Maroc, tourisme sexuel, pédophilie, perversion, prostitution, #Maroc,

    Dimanche 19 mars 2006, deux chaînes parmi les plus importantes du PAF (paysage audiovisuel français) offrent au Maroc une publicité dont il pouvait se passer. Claire Chazal, célèbre présentatrice de Tf1, annonce au journal de 20 heures, suivi chaque jour par quelque 10 millions de téléspectateurs, un reportage sur le tourisme sexuel au Maroc.
    La caméra de Tf1 s’insinue parmi les dédales de la vieille médina de Marrakech et dans les avenues et les boîtes de nuit d’Agadir pour en extraire des images et des témoignages accablants sur l’effervescence que connaît le phénomène dans ces deux villes. Mais c’est Enquête Exclusive, l’émission d’investigation de M6, qui fera le plus de mal: images de proxénètes filmés en caméra cachée proposant les services d’enfants âgés d’à peine huit ans, rappel des grands scandales sexuels qui ont défrayé la chronique ces deux dernières années, témoignages de jeunes prostitués et de garçons abusés…
    Diffusés dans la même soirée, en prime time, à deux heures d’intervalle l’un de l’autre, ces deux reportages, qui ont mis à nu une réalité particulièrement sordide de notre pays, ont sérieusement écorné l’image du Maroc touristique. Ce pays de soleil, de mer et de couscous vanté dans les brochures et les devantures des agences de voyages, sur les affiches et les panneaux publicitaires déployés à Paris et dans d’autres capitales européennes, ainsi que dans les spots télévisés de l’Office National du Tourisme.
    Deux mois auparavant, un autre reportage sur la prostitution infantile au Maroc concocté par des journalistes espagnols en mal d’images chocs et diffusé sur la chaîne espagnole Antenna 3, avait fait lui aussi un grand bruit.
    Hormis la dégradation de l’image du Maroc, présenté comme un paradis sexuel, le documentaire d’Antena 3 a eu pour conséquence l’arrestation et l’incarcération d’une trentaine de personnes à Tanger et à Marrakech. Mais que révèlent ces reportages? Rien de nouveau, si ce n’est une réalité que tout le monde connaît ici-bas. Car, quoi qu’on en dise, le phénomène du tourisme sexuel n’est pas tellement récent au Maroc.
    Déjà, dans les années 1930 et 40, lorsqu’elle avait le statut de ville internationale, Tanger était connue pour être une destination très prisée par la communauté Gay. Au lendemain de l’indépendance du Maroc, et à partir des années 60, ce sont surtout les touristes sexuels espagnols qui continuent de fréquenter Tanger. Majoritairement homos, ces touristes traversaient le Détroit pour venir s’offrir les charmes d’une population jeune, masculine et déshéritée. Mais, à l’époque, ce phénomène restait marginal. Il faudra attendre les années 70 et, surtout, les années 80 pour qu’il prenne de l’ampleur. Marrakech et Agadir deviennent les pôles d’attraction préférés des homosexuels allemands, français et scandinaves.
    La demande créant l’offre, des jeunes gens commencent à racoler et à proposer leurs corps sur la place Jamâa Lafna et dans les cafés de Guéliz, à Marrakech. À Agadir, l’essentiel de l’activité était concentré dans les plages et sur l’avenue Mohammed V.
    Dans les années 80, juste après l’éclatement de la guerre au Liban, une nouvelle race de touristes sexuels va s’intéresser au Maroc. Riches de leurs pétrodollars, des Moyen-orientaux, essentiellement saoudiens et koweïtiens, affluent en masse. La plupart s’établissent à Casablanca, où ils trouvent une offre généreuse de femmes, jeunes, belles, arabes et, surtout, musulmanes. 
    Avec le temps, beaucoup parmi ces touristes du Golfe, ironiquement baptisés Lahouala (moutons), s’installent de façon définitive au Maroc, où ils fondent des familles avec femmes et enfants. 
    Au début des années 90, après l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, des jeunes Algériens débarquent par milliers pour épancher leurs frustrations dans les bordels miteux de certaines villes du moyen Atlas comme Azrou, Imouzzar, El Hajeb et Khénifra. L’afflux des Algériens cessera dès 1994, après la fermeture des frontières.
    Cette date qui coïncide avec le retour de la paix au Liban, marque également la diminution du nombre des touristes sexuels arabes. Ceux-ci se font de moins en moins nombreux au Maroc et optent pour le Liban, mais également la Jordanie et les Émirats Arabes Unis qui offrent l’avantage de la proximité. Entre temps, le Maroc dont le gouvernement a lancé la vision 2010 avec pour objectif d’attirer 10 millions de touristes chaque année, reçoit de plus en plus de touristes occidentaux. Et par ricochet, d’avantage de touristes sexuels. À Marrakech et à Agadir, les deux destinations favorites de ces touristes, la prostitution prospère à vue d’œil. Et les scandales se multiplient.
    Au lendemain du Tsunami qui a ravagé les côtes de plusieurs pays de l’Asie du sud-est en décembre 2004, la cadence va s’accélérer de manière spectaculaire. Dès lors, le Maroc devient une destination très en vogue. Sur Internet, dans les forums spécialisés, le royaume est décrit comme un pays ouvert et permissif. Plus proche que la Thaïlande, les Philippines ou le Sri lanka, il ne manque pas pour autant d’exotisme.
    C’est ainsi que sur ces forums, des pédophiles et des touristes sexuels se délectent de leurs exploits à l’ombre des minarets, dans la volupté des Ryads, avec des partenaires musulmans dociles et bon marché. 
    Parmi ces touristes qui apprécient les frasques en terre d’Islam, Philippe Servaty, journaliste du quotidien Belge Le Soir, défrayera la chronique à Agadir. Ses ébats filmés, diffusés sur Internet, puis gravés sur des Compact Disc (CD) coûteront leur liberté à treize femmes innocentes. 
    Baptisées les filles du CD, ces innocentes victimes, dont une était mineure ont passé de longs mois en prison. Onze ont été libérées, tandis que deux sont toujours en détention. Philippe Servaty qui fantasmait sur des femmes musulmanes, les contraignait à porter le voile pendant l’acte sexuel.
    Avant même que ce scandale ne soit oublié, Agadir fut récemment le théâtre d’une autre affaire de CD. Mais cette fois-ci, les faits sont beaucoup plus graves. Le jeudi 16 mars 2006, un ressortissant allemand a été en effet arrêté en flagrant délit de pédophilie. Âgé de 67 ans, cet Allemand qui fréquente Agadir depuis une vingtaine d’années draguaient des jeunes garçons démunis et désoeuvrés de la banlieue d’Agadir.
    Il les attirait ensuite à bord de sa caravane et les prenait en photo dans des poses obscènes, moyennant 50 à 70 dirhams. Lors de son arrestation, la police a saisi dans sa caravane un cd-rom contenant 250 photos de jeunes hommes nus, âgés entre 15 et 21 ans. Mais c’est surtout à Marrakech que la pédophilie bat son plein. En l’espace de deux années, cette ville a en effet connu une dizaine d’affaires impliquant des ressortissants étrangers.
    Le scandale le plus marquant, reste sans conteste celui du Français Hervé Désiré Le Gloannec. Arrêté en mars 2005 en plein acte avec un mineur de 14 ans dans son appartement de Daoudiyat, la police a découvert sur le disque dur de son ordinateur 100 000 photos et 17 000 vidéos à caractère pédophile. Parmi ces photos, la police dénombrera une cinquantaine de victimes marocaines.
    Le reste étant constitué de clichés de jeunes asiatiques et africains. Malgré tout, Hervé le Gloannec et son rabatteur Mustapha Balsami, ne seront finalement condamnés qu’à des peines dérisoires. Fait nouveau au Maroc, Marrakech est également devenue une destination prisée par les réseaux pornographiques internationaux. C’est ainsi que, le samedi 4 mars 2006, une dizaine de jeunes Marrakchis ont été condamnés à des peines allant de six mois, jusqu’à six années de prison. Leur tort: avoir joué dans des films pornographiques homosexuels tournés par une boîte de production française et diffusés sur Internet.
    Longtemps toléré par les autorités, qui fermaient les yeux sur les incartades de ces touristes spéciaux mais pourvoyeurs de devises, le tourisme sexuel a pris au fil des ans des allures de véritable industrie informelle. Cependant, à la différence de pays comme la Thaïlande, le Vietnam ou le Sri Lanka, le Maroc n’a pas connu l’émergence de réseaux organisés et spécialisés dans cette activité, qui reste le fait d’individus et de groupes de personnes isolés.
    Ceci étant, dans certaines villes comme Agadir, Marrakech, mais également Tanger, Casablanca, Rabat et de plus en plus, Ouarzazate, Essaouira et Taroudant, les populations qui vivent de cette activité se comptent par dizaines de milliers de personnes de tous bords: prostitués professionnels et occasionnels, proxénètes, enfants des rues, hôteliers, tenanciers de bars et de discothèques…
    Diverses couches de la société marocaine sont en effet représentées. En plus des pauvres qui constituent le gros des troupes, on retrouve également des prostitués, hommes et femmes, issus de la classe moyenne, qui cherchent à arrondir leurs fins de mois. L’offre, elle aussi, est très variée.
    À Marrakech, Ouarzazate, Tanger ou Agadir, des prostitués de luxe qui racolent dans les palaces et les restaurants branchés proposent leurs services à des prix variant entre 150 et 300 euros (1.500 à 3.000 DH). Tandis que, dans la rue, les prostitués bas de gamme et les enfants des rues vendent leurs corps entre 50 et 200 dirhams.
    Pendant des années, cette réalité passait presque inaperçue.
    Se développant à l’ombre des tabous et des non dits, le tourisme sexuel ne prendra davantage de visibilité que pendant les dernières années, marquées par plus d’ouverture démocratique et médiatique. Le développement des médias aidant, les affaires de pédophilie et de tourisme sexuel, autrefois gérées dans la discrétion, sont devenues le sujet favori de la presse écrite. Et même les deux télés nationales osent aujourd’hui l’aborder.
    En revanche, les membres du gouvernement ne semblent guère concernés. Confrontées à un dilemme, les autorités marocaines hésitent entre un verrouillage sécuritaire qui peut avoir pour conséquence la désertion des touristes, ou une attitude passive avec le risque de laisser la situation s’aggraver et pourrir.
    Les islamistes, eux, restent étrangement impassibles. Mais pas pour longtemps. À l’approche des élections de 2007, ils ne manqueront pas d’exploiter l’essor de ce phénomène pour en faire un argument politique de leurs campagnes.
    En attendant, seule la société civile semble s’activer. Plusieurs associations se sont constituées pour lutter contre le tourisme sexuel et la pédophilie. Parmi elles, l’association Touche pas à mon enfant, dirigée par Najat Anwar, est l’une des plus remuantes et des plus agissantes en matière de lutte contre la pédophilie.
    Dernièrement, elle a été rejointe par l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH). Interpellés par cette évolution, les reporters de M6 et ceux de Tf1 ont d’ailleurs choisi de débuter leurs reportages avec les images de manifestations organisées récemment à Marrakech par ces deux associations.
    On y voit des hommes, des femmes et des enfants descendus dans la rue pour dénoncer le tourisme sexuel et la pédophilie.
    Scènes inconcevables il y a quelques années, et uniques dans le monde arabo-musulman, ces manifestations se font de plus en plus fréquentes au Maroc. Elles traduisent le ras-le-bol de la population.
    Source : Skyrock, 24/05/2007
  • Maroc: "Malheureusement, pour l'état, le sexe est une manière d'attirer les touristes"

    Maroc, Marrakech, pédophilie, tourisme sexuel, #Maroc


    « Les pédophiles peuvent avoir ce qu’ils veulent au Maroc à moindre prix »
    Le Maroc peut bien rejoindre en 2015 le Comité sur les droits de l’enfant (CRC) lié à l’ONU, plusieurs organisations de défense des droits des enfants tirent la sonnette d’alarme à propos de l’exploitation des enfants et la prostitution enfantine.
    Le Maroc va faire partie, dès le mois de mars 2015, des 194 pays qui contrôlent l’application de la Convention internationale des droits de l’enfant des Nations unies. Or, en 2011 le pays avait eu un rapport défavorable des autorités américaines à propos du trafic d’être humain. Aurait-il fait autant de progrès en 4 ans? 
    De nombreuses associations tirent la sonnette d’alarme autour des enfants des rues laissés pour compte, des nombreux abus subis dans les orphelinats et d’une prostitution enfantine qui ne cesse de croître. Knack.be a cherché ce qui se cachait derrière l’image idyllique d’un Maroc fait de plages, de soleil et de palmiers.
    Nichée entre la mer et les majestueuses montagnes de l’Atlas, la ville Agadir s’est transformée ces dernières années en une destination touristique de premier plan. Si c’est bon pour l’économie locale, cette expansion a aussi son côté sombre. Il semble que la ville soit devenue une destination très prisée pour le tourisme sexuel, avec les enfants des rues comme principales victimes. 
    La prostitution enfantine y est devenue monnaie courante, selon Abdelkhalek Benzekri, vice-president de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) qui a plus de 100 bureaux à son actif, dont certains en Belgique, en Espagne et en France. 
    « Chaque jour, nous recevons des signalements de pédophilie. Surtout dans des villes comme Marrakech et Agadir. Bien sûr le phénomène a aujourd’hui l’attention des médias, ce qui le rend plus visible. Mais dans la plupart des cas que nous observons, nous remarquons surtout une augmentation de la prostitution enfantine. »
    Agadir, Marrakech, Tanger, Casablanca, Meknès. Toutes les grandes villes du Maroc semblent touchées par le phénomène et ont une réputation de paradis pour pédophiles. La question reste de savoir pourquoi. 
    Selon Benzekri, la pauvreté serait la principale fautive. « Le Maroc compte beaucoup familles nombreuses. Certaines n’ont pas les moyens d’élever autant d’enfants. Ceux-ci sont alors abandonnés à leur sort et il n’est pas étonnant de les voir se tourner vers la prostitution. Certains parents n’hésitent pas à inciter leurs propres enfants à se prostituer. »
    Mohamed El Khalfioui, politologue à L’ULB et spécialiste du Maroc, confirme que certains parents poussent leurs enfants à se prostituer. « La pauvreté incite certaines familles à se tourner vers la prostitution comme moyen de subsistance. Je pense qu’ils savent que ce n’est pas une bonne chose, mais qu’in fine cela permet quand même de nourrir leur famille ».
    Faire travailler les enfants dès leur plus jeune âge semble souvent être l’unique solution pour les familles pauvres. Même si le travail des enfants est interdit légalement, il semble très difficile d’en faire baisser le nombre. Selon les statistiques de Save the Children de 2011, il y aurait 366.943 enfants âgés de 5 à 14 ans qui travaillent.
    « Les garçons travaillent principalement comme apprenti dans les secteurs de l’artisanat et de la construction. Pour les filles, la situation est souvent encore plus difficile puisqu’elles sont principalement employées en tant que bonnes à demeure et ne peuvent jamais ou presque quitter la maison. Elles sont souvent battues et travaillent régulièrement plus de 20 heures par jour. Sans compter que la plupart sont violées par leur employeur », selon Abdelkhalek Benzekri.
    Selon l’organisation des droits des enfants de l’Unicef, Casablanca ne compterait pas moins 13.500 bonnes de moins de quinze ans. L’organisation End Child Prostitution, Child Porno¬graphy and Trafficking of Children for Sexual Purposes (ECPAT) estime elle que le nombre de jeunes victimes d’exploitations sexuelles dans la plus grande ville du Maroc s’élève à 10.000 enfants.
    Les entités étatiques essayent pourtant de limiter le phénomène en harmonisant les lois marocaines avec les lois internationales. Mais rien ne semble pourtant endiguer le phénomène qui prend chaque année de plus en plus d’ampleur, et ce même s’il n’existe pas vraiment de chiffres officiels.
    « Malheureusement, pour l’état, le sexe est une manière d’attirer les touristes »
    Pour Benzekri c’est l’attitude même de l’Etat qui pourrait faire perdurer le problème. « L’Etat ferme régulièrement les yeux sur la violation de droits de l’Homme. Il en va de même pour la prostitution enfantine. Le secteur touristique est le second du pays et représente une source importante de revenu. On cherche à attirer le touriste de toutes les manières. Et malheureusement le tourisme sexuel en fait partie. »
    « Avant l’Asie du Sud-est était la terre promise des pédophiles, mais suite au tsunami qui ravagea la région, ils ont dû trouver d’autres endroits », précise Benzekri . Le fait que le Maroc est bien plus proche géographiquement joue aussi en sa faveur. De même que les nombreuses liaisons aériennes à bas prix entre le Maroc et l’Europe. Dans le pays lui-même, tout est aussi moins cher qu’en Europe. En sachant que le taux d’échange de l’euro est très bas et que l’abus d’enfants reste souvent impuni, on ne peut qu’émettre cet amer constat : au Maroc les pédophiles ont ce qu’ils veulent à moindre prix. »
    Le Vif, 05/08/2014
  • Maroc: Flagrants délires à Marrakech

    Maroc, tourisme sexuel, pédophilie, pédocriminalité, #Maroc, Marrakech, prostitution,

    Paris-Marrakech: luxe, pouvoir et réseaux, un livre de Ali Ammar et Jean-Pierre Tuquoi

    C’est une enquête très fouillée et d’une brûlante actualité menée par ces deux journalistes experts du Maghreb.

    Comment expliquer le silence tombal observé par des officiels français sur le grave scandale Pegasus, un logiciel dont a usé le Makhzen à satiété pour espionner même le président Emmanuel Macron?

    Pourquoi Paris acquiesce les exactions répétées des forces marocaines contre le peuple sahraoui? Qui ne dit mot consent: quel intérêt a la France quand elle admet les intentions expansionnistes du Royaume et détourne le regard sur les attitudes bellicistes marocaines contre l’Algérie? La réponse se trouve dans Paris-Marrakech: luxe, pouvoir et réseaux, un livre publié, il y a quelques années, par Ali Ammar et Jean-Pierre Tuquoi. C’est une enquête très fouillée et d’une brûlante actualité menée par ces deux journalistes experts du Maghreb.

    «Marrakech, une ville française?», s’interrogent-ils dans l’introduction de l’ouvrage pour planter le décor d’une ville que l’ancien Premier ministre britannique, le glorieux Winston Churchill, peintre à ses heures perdues, avait qualifiée de « Paris du Sahara».

    Les deux journalistes nous font voir, par le trou de la serrure, la face sombre des relations franco-marocaines, qui se nouent derrière les murs de la ville ocre. Ils décrivent le gratin politique français et des hommes d’affaires convergeant vers Marrakech, pour faire bon ménage où se nouent l’affairisme, les conflits d’intérêts et les histoires de moeurs légères.

    De Nicolas Sarkozy à Dominique Strauss-Kahn, de Bernard – Henri Lévy à Jean-René Fourtou, le président du conseil de surveillance de Vivendi, les hommes politiques, de droite comme de gauche, les intellectuels de tous bords, les patrons du CAC 40, sans parler des vedettes du show-biz, des ambassadeurs et des vedettes de la télévision cotés à Paris, se retrouvent chez eux à Marrakech.

    Le flux d’informations croustillantes qui ont alimenté notre imagination n’étaient pas toutes fausses. On est même souvent très loin de la réalité. Le livre rapporte que l’on est bien dans le royaume de la prostitution. «Elles seraient 20000 âgées de 16 à 30 ans à offrir leurs services contre la somme de 15000 euros par mois pour les plus sollicitées. La passe furtive, elle, se négocie autour de 10 euros dans les bosquets attenants aux murs de la Koutoubia, la vénérable mosquée du XIIIe siècle, symbole de la cité».

    Tarifs identiques, notent encore les deux journalistes, dans les jardins du centre-ville et sur la fameuse place Djemaâ El-Fna, lieu de la drague que les habitants de Marrakech ont rebaptisée le «souk des pédés». Paris-Marrakech, nous plonge dans un décor féérique de Es-Saâdi, un palace de cinq étoiles dont la milliardaire? Liliane Bettencourt? en a longtemps été une inconditionnelle, en particulier de son restaurant, connu depuis un demi-siècle comme la meilleure table du Maroc.

    Cet hôtel dégoulinant de luxe n’est pas ce qui se fait de mieux à Marrakech. Le summum c’est le Royal Mansour, un palace classé en 2011 parmi les hôtels «les plus extraordinaires du monde» par le Conde Nast Traveler, la bible des touristes huppés.

    C’est dans ces lieux luxueux que le gratin français se prélasse. Une invitation tous frais payés à un festival de musique, à un colloque, à l’inauguration d’un palace, une exposition… rien de tel pour se faire des obligés français qui auront à coeur de renvoyer l’ascenseur (…)

    La liste des amis de la monarchie a beau être très fournie, elle n’et jamais close. L’obsession quotidienne pour les «guetteurs» marocains postés en France est de recruter encore et encore de nouvelles têtes.

    On comprend pourquoi Paris restera toujours du côté de Rabat quelles qu’en soient les dérives et les événements. Ni l’attentat du café l’Argana en 2011 qui a coûté la vie à 17 personnes, dont huit Français, ni l’arrivée en force des islamistes du PJD au pouvoir en 2012, ni les scandales de pédophilie encore moins les bisbilles politiques comme la convocation par le juge d’instruction du patron du contre-espionnage marocain Abdellatif Hammouchi, en 2014, pour s’expliquer sur une affaire de torture, n’ont eu raison de l’engouement des Français pour Marrakech.

    Les plaisirs sexuels, la chair fraîche dans un riad de la médina, au bord de la piscine d’un palace, ou dans une villa au coeur de la palmeraie, enivrent la France d’en haut.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 16/09/2021

  • Jack Lang et Jeffrey Epstein : des relations troubles

    Jack Lang et Jeffrey Epstein : des relations troubles

    Jack, Lang, Jeffrey Epstein, pédophilie, Ghislaine Maxwell, Maroc, Prince Andrew,

    Quel lien y-a-t-il entre l’ancien ministre de la Culture Jack Lang et le criminel sexuel américain Jeffrey Epstein ? Le 5 octobre 2020, le site d’information américain Daily Beast révélait que Jeffrey Epstein, via son ONG Gratitude America LTD, avait fait en 2018 une donation de 57 897 dollars (environ 49 000€) à l’organisation française Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXe siècle. L’association, domiciliée 164, boulevard du Montparnasse dans le 14ème arrondissement de Paris, a été créée en juillet 2018. Si l’association, officiellement destinée à promouvoir la politique culturelle de la France des années 80 et 90, n’a ni site internet ni réseau social, elle est dirigée par des personnes liées d’une manière ou d’une autre à Jack Lang. En effet, Christophe Degruelle, le président, est conseiller municipal à Blois (Loir-et-Cher), dont Jack Lang a été le maire de 1989 à 2000. Jacques Renard, le trésorier, a été directeur adjoint et chef de cabinet de l’ancien ministre de la Culture quand celui-ci était en fonction dans les années 1980 et 1990. Cette mystérieuse association est l’une des trois dernières, -et la seule française- à avoir reçu une donation de la part de l’ONG de Jeffrey Epstein, peu de temps avant son arrestation le 7 juillet 2019 pour trafic sexuel de mineurs.

    Homme d’affaires et pédocriminel

    Né le 20 janvier 1953 à Brooklyn, Jeffrey Edward Epstein a fait carrière dans la finance. Millionnaire et personnalité mondaine, proche de l’ancien président des Etats-Unis Bill Clinton, du prince Andrew et du milieu du « show-business », il est soupçonné dès 1996 d’agressions sexuelles, accusé d’attouchements par l’artiste Maria Farmer et l’actrice Alicia Arden. En mars 2005, une femme contacte la police de Palm Beach (Floride), affirmant qu’Epstein a réclamé à sa fille de 14 ans un massage en sous-vêtements contre 300 dollars. Après 11 mois d’enquête, la police conclut que l’homme d’affaires avait payé plusieurs « escorts », dont certaines mineures, contre des relations sexuelles. Des caméras dissimulées dans sa propriété filmaient les relations sexuelles avec les filles et les personnalités qu’Epstein recevait chez lui, dans le but de les faire chanter par la suite. Une des raisons de sa fortune, estimée à 577 millions de dollars.

    Après un procès favorable à l’accusé, uniquement mis en cause pour « sollicitation de prostitution », Jeffrey Epstein est condamné à dix-huit mois de prison… pendant lesquels il peut se rendre à son bureau six jours par semaine. Un scandale éclate suite à la divulgation dans la presse de courriels échangés entre le procureur Alexander Acosta et les avocats d’Epstein, forçant Alexander Acosta, devenu entre-temps secrétaire au Travail dans l’administration Trump, à démissionner en 2019.

    En janvier 2015, Jeffrey Epstein est à nouveau accusé de viol sur mineures par Virginia Robert Giuffre, une Américaine de 31 ans qui affirme sous serment qu’elle a été abusée par Epstein et ses amis puissants, dont le Prince Andrew, alors qu’elle avait 17 ans. D’autres jeunes femmes témoignent, et le 7 juillet 2019, le milliardaire est arrêté pour trafic sexuel de mineurs.

    Alors que son procès est fixé à juin 2020, il est retrouvé suicidé au centre de détention Metropolitan Correctional Center de New York le 10 août 2019. Fin août, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « viols » et « agressions sexuelles », notamment sur mineurs, car l’homme d’affaires possédait plusieurs appartements à Paris, où il aurait reçu des « massages » rémunérés.

    A Paris, Epstein aurait entretenu des liens avec diverses personnalités françaises ; le nom de Jack Lang a été cité par une source.

    L’ancien ministre a expliqué s’être rendu une fois chez le multimillionnaire lors d’un dîner en l’honneur du réalisateur Woody Allen, accusé d’abus sexuels pédophiles sur sa fille adoptive qu’il a depuis épousée.

    Jack Lang décrit Epstein comme un homme « charmant, courtois et agréable », et déclare n’avoir jamais eu le moindre soupçon sur les activités criminelles de ce dernier. Contacté par le site d’information Daily Beast, l’ancien ministre n’a pas souhaité répondre

    Jack Lang, un homme politique soupçonné de pédophilie

    Ce n’est pas la première fois que Jack Lang, actuellement président de l’Institut du Monde arabe, est soupçonné dans des affaires de pédophilie :

    en plus d’avoir pris la défense de différentes personnalités accusées de pédophilie, comme les réalisateurs Roman Polanski et Woody Allen, son nom est cité à partir de 1982 dans l’affaire du Coral.

    Le Coral était un « lieu de vie » éducatif dans le Gard, développé par des enseignants souhaitant rompre avec les pratiques éducatives classiques, après Mai 68.

    A l’automne 82, des enfants vivant au Coral dénoncent des faits de pédophilies pratiquées par les éducateurs du Coral mais aussi des personnalités publiques.

    Dans une allocution célèbre lors de l’université d’été du Front National en 1998, Roger Holeindre déclarait que « Monsieur Jack Lang, qui prétendait être candidat à la présidence de la république, -qu’on m’arrête à la sortie si ce que je dis n’est pas vrai- a été compromis dans l’affaire des lieux de vie et dans un lieu de vie tenu par des socialistes qui s’appelait le Coral.

    Et là, des gamins étaient prostitués à des gens comme Jack Lang et un gosse a été trouvé mort sodomisé, la tête dans un seau de merde, que l’on m’arrête à la sortie si ce n’est pas vrai ! ».

    Roger Holleindre n’a jamais été poursuivi pour ses propos.

    Si l’ancien ministre de la Culture est innocenté dans l’affaire du Coral, il était également soupçonné d’avoir violé de jeunes garçons au Maroc.

    Le 28 mai 2011, le Figaro magazine relate que quelques années auparavant, lors d’une descente nocturne dans une villa de la Palmeraie, les policiers marocains surprennent des Français en train de « s’amuser » avec des jeunes garçons.

    Parmi eux, un ancien ministre. Si l’affaire est étouffée, le nom de Jack Lang circule pendant des années.

    L’hebdomadaire Le Canard Enchaîné écrira que le ministre en question est Philippe Douste-Blazy, mais Yves Bertrand, ancien patron des renseignements généraux français, décédé de manière inconnue le 3 juin 2013, avait noté le 12 février 2002 dans ses carnets :

    « Lang à la Mamounia en novembre s’est tapé des petits garçons ».

    Des zones d’ombres troublantes subsistent donc, entre Jack Lang et Jeffrey Epstein, liés par cette étrange donation à une non moins étrange association…

    Overblog, 10/10/2021

  • Le Prince Andrew poursuivi pour "agression sexuelle" sur une adolescente

    Prince Andrew, Virginia Roberts Giuffre, #PrinceAndrew, #VirginiaGiuffre, #JeffreyEpstein, #Pédophilie, pédophilie,

    Le Prince Andrew poursuivi pour « agression sexuelle » sur une adolescente et son retour au sein de la famille royale est compromis.
    Les espoirs du PRINCE Andrew de reprendre ses fonctions royales officielles ont été anéantis hier soir – car il a été révélé qu’il était poursuivi en justice pour avoir prétendument agressé sexuellement un adolescent.
    Andrew, 61 ans, espérait résoudre ses problèmes juridiques d’ici à la fin de l’année afin de tenter de rétablir son statut au sein de la famille royale, malgré l’opposition de certains officiels du palais. Mais ses amis ont admis hier qu’il avait reçu un coup de marteau – Virginia Giuffre a intenté un procès à New York, l’accusant d’avoir abusé d’elle sexuellement alors qu’elle était âgée de moins de 18 ans et victime d’un trafic d’êtres humains. Andrew, le deuxième fils de la Reine, a été aperçu rejoignant la Reine au château de Balmoral dans une Range Rover peu après 18 heures hier, aux côtés de son ex-femme Sarah Ferguson.
    Ses problèmes juridiques risquent de perdurer jusqu’à l’année prochaine, date à laquelle la Reine doit célébrer son jubilé de platine.
    Le duc d’York pourrait également faire l’objet d’un second procès, les avocats d’une autre victime présumée, la coiffeuse et ancienne assistante personnelle Johanna Sjoberg, envisageant une éventuelle action en vertu de la loi sur les survivants adultes qui doit entrer en vigueur dans l’État de New York.
    Nigel Cawthorne, biographe d’Andrew, a déclaré : « Il est très difficile de voir comment le prince Andrew peut revenir sur le front de la monarchie alors qu’un procès est en cours, ou qu’un verdict contre lui a été rendu in absentia. »
    Le prince s’est retiré « temporairement » de ses fonctions officielles en novembre 2019, suite à une interview télévisée désastreuse qu’il a donnée sur son amitié avec le pédophile condamné Jeffrey Epstein.
    Epstein, qui s’est pendu en prison il y a deux ans, a été accusé avec la mondaine britannique Ghislaine Maxwell de « prêter Mme Giuffre à des fins sexuelles ».
    Les amis de Mme Maxwell, qui est actuellement en prison dans l’attente de son procès en novembre pour trafic sexuel, ont déclaré hier soir qu’elle était prête à témoigner en faveur du duc.
    Ils ont déclaré à un journal : « Lorsque l’affaire contre le duc sera jugée, Ghislaine sera soit condamnée et purgera jusqu’à 85 ans de prison [ou si] elle est innocentée, elle aidera bien sûr le prince Andrew.
    « Ils sont amis depuis très longtemps. » Maxwell, 59 ans, devra être innocentée lors de son propre procès pour que son témoignage soit considéré comme crédible dans un tribunal de New York.
    Andrew et ses avocats ont gardé un silence de pierre la nuit dernière, n’ayant pas répondu publiquement à une plainte civile de 15 pages déposée par Mme Giuffre dans laquelle elle lui demande des dommages et intérêts non spécifiés devant un tribunal fédéral en vertu de la loi sur les enfants victimes de l’État de New York.
    Elle affirme que M. Epstein et Mme Maxwell l’ont forcée à coucher avec Andrew il y a 20 ans, alors qu’elle avait 17 ans et était encore mineure au regard de la législation de certains États américains.
    Mme Giuffre, aujourd’hui âgée de 38 ans, affirme avoir craint pour sa vie si elle n’avait pas eu de relations sexuelles avec le prince.
    « La richesse, le pouvoir, la position et les relations du prince Andrew lui ont permis d’abuser d’une enfant effrayée et vulnérable, sans personne pour la protéger », a-t-elle déclaré.
    « Il est grand temps qu’il soit tenu de rendre des comptes ».
    Le tribunal du district sud de New York a donné hier à Andrew 21 jours pour répondre après lui avoir signifié les documents.
    Les experts juridiques pensent qu’il est probable que les documents seront remis aux représentants britanniques aux États-Unis plutôt qu’aux représentants de Mme Giuffre qui tentent d’accéder à Andrew au château de Balmoral.
    Andrew nie vigoureusement avoir couché avec Mme Giuffre ou commis tout autre acte répréhensible et insiste sur le fait qu’il n’a aucun souvenir de l’avoir rencontrée.
    Il a promis d’aider une enquête du FBI sur les allégations contre Epstein et son associée Mme Maxwell, mais il a refusé de coopérer avec le FBI dans la pratique et a toujours ignoré la menace d’une action civile en dommages et intérêts.
    Une porte-parole d’Andrew a déclaré qu’il n’y avait « aucun commentaire » lorsqu’on lui a demandé de répondre à la poursuite civile.
    Commentaire de Phil Dampier
    Je n’ai jamais pensé que le prince Andrew serait menotté et conduit devant un tribunal américain en raison de son association avec le scandale sexuel de Jeffrey Epstein.
    Mais le fait que Virginia Giuffre le poursuive aux Etats-Unis est un clou dans son cercueil royal.
    Andrew a rencontré ses avocats à plusieurs reprises ces derniers temps, et ils semblent lui avoir dit de faire profil bas et d’espérer que tout cela disparaisse.
    Mais avec l’affaire civile de l’ancienne Miss Roberts et le procès à venir de son amie proche Ghislaine Maxwell, cela semble peu probable.
    Andrew a fait plusieurs erreurs dans son interview Newsnight avec Emily Maitlis en 2019. Mais pour moi, la plus grosse a été de nier qu’il avait rencontré Virginia.
    La photo d’eux ensemble à Londres a été jugée authentique par le FBI.
    Je ne sais pas s’il a eu des relations sexuelles avec elle ou non – et bien sûr, il dit qu’il est innocent – mais il aurait été plus plausible de dire qu’il a été poussé dans un instantané impromptu, plutôt que de nier la connaître.
    Cela l’a fait passer pour un imbécile.
    Je ne pense certainement pas qu’il avait un penchant pour les adolescentes comme Epstein. Mais que faisait-il dans ses propriétés ?
    Bien qu’il ne soit plus un membre de la famille royale en activité, il est toujours le fils préféré de la Reine. Il promenait les chiens au château de Windsor et lui parlait au téléphone.
    Lui et son ex-femme Fergie sont arrivés à Balmoral pour rester avec elle la nuit dernière. Ils auront beaucoup de choses à se dire !
    – Phil Dampier est l’auteur royal
    Express, 11/08/2021
  • Le lien troublant du Prince Andrew avec Jeffrey Epstein

    Prince Andrew, Jeffrey Epstein, Virginia Roberts Giuffre, pédophilie, #PrinceAndrew, #VirginiaRobertsGiuffre, #JeffreyEpstein, #Pédophilie,

    Le lien troublant de la famille royale avec Jeffrey Epstein
    L’année dernière, le prince Andrew s’est retiré de ses fonctions royales en raison de son association avec le délinquant sexuel condamné.

    En 2019, les procureurs fédéraux ont inculpé Jeffrey Epstein d’un chef d’accusation de trafic sexuel d’un mineur et d’un chef d’accusation de complot pour commettre un trafic sexuel. Après avoir plaidé non coupable pour les crimes, Epstein s’est vu refuser la libération sous caution, et a été retrouvé mort plus tard dans sa cellule de prison à Manhattan. La cause de la mort a été classée comme un suicide.

    Mais même après sa mort, le cercle social très en vue d’Epstein a continué à faire la une des journaux. En particulier, les associés d’Epstein comprenaient non seulement des politiciens des deux partis, mais aussi des membres de la royauté. Le fils de la reine Elizabeth, le prince Andrew, aurait eu des liens étroits avec Epstein à un moment donné.

    Depuis l’arrestation d’Epstein, le duc d’York a publié plusieurs déclarations concernant leur amitié, et en novembre si 2019, il a enregistré une interview au palais de Buckingham sur leur relation avec la journaliste Emily Maitlis.

    À la suite d’énormes critiques publiques sur leur conversation, dans laquelle Andrew a déclaré qu’il ne regrettait pas son amitié avec Epstein, le fils de la reine s’est volontairement retiré de ses fonctions royales.

    « J’ai demandé à Sa Majesté si je pouvais me retirer de mes fonctions publiques dans un avenir proche, et elle m’a donné sa permission », a-t-il écrit dans une déclaration.

    Peu de détails sont connus sur leur amitié, et ces derniers mois, Andrew s’est effacé de l’œil du public, mais en août 2021, le royal a été accusé d’abus sexuels dans un nouveau procès intenté par Virginia Roberts Giuffre, victime présumée d’Epstein. Auparavant, Andrew a nié l’avoir rencontrée. Son porte-parole n’a pas encore commenté la nouvelle action en justice. A la lumière de cette nouvelle, voici ce que nous savons de la relation entre le Duc d’York et Epstein :

    Ils se sont rencontrés en 1999.

    Selon le Guardian, leur amitié a commencé lorsque le Prince Andrew a été présenté à Epstein par Ghislaine Maxwell, une mondaine britannique et la petite amie d’Epstein à l’époque.

    L’étendue de la relation d’Epstein avec Andrew ou d’autres membres de la famille royale est largement inconnue, bien que des photos inédites du duc d’York avec Epstein à Royal Ascot en 2000 aient récemment fait surface. La femme portant du vert qui se tient entre eux est Maxwell.

    Les deux hommes ont également été photographiés en train de marcher ensemble dans Central Park en 2010 (ci-dessus), plusieurs années après la sortie de prison d’Epstein. Deux ans plus tôt, Epstein avait plaidé coupable d’une accusation de sollicitation de prostitution impliquant un mineur, et avait été condamné à 18 mois de prison ; il en a purgé 13.

    Dans une déclaration publiée le 24 août, le prince Andrew a déclaré qu’il avait séjourné dans plusieurs propriétés d’Epstein, mais qu’il « ne le voyait pas souvent et probablement pas plus d’une ou deux fois par an ».

    Epstein a également eu une relation financière avec l’ex-femme d’Andrew, Fergie.

    En 2011, le Telegraph a rapporté qu’Epstein avait versé à l’ancien assistant personnel de Sarah Ferguson, Johnny O’Sullivan, 15 000 £ à la demande du duc d’York. Ce paiement aurait ensuite « permis une restructuration plus large des 5 millions de livres de dettes de Sarah ».

    La duchesse d’York a depuis présenté ses excuses pour son association avec Epstein. Elle a déclaré à la publication à l’époque :

    « Je regrette profondément, en mon nom personnel, que Jeffrey Epstein ait été impliqué de quelque manière que ce soit avec moi. Je déteste la pédophilie et tout abus sexuel sur des enfants et je sais que c’était une gigantesque erreur de jugement de ma part. Je suis tellement contrit que je ne peux rien dire. Dès que je le pourrai, je rembourserai l’argent et je n’aurai plus jamais rien à voir avec Jeffrey Epstein. Je ne peux pas affirmer plus fermement que je sais qu’une terrible, terrible erreur de jugement a été commise en ayant quoi que ce soit à voir avec Jeffrey Epstein. Ce qu’il a fait était mal et pour lequel il a été emprisonné à juste titre ».

    Fergie a également confirmé que son ex-mari Andrew a facilité le paiement.

    Buckingham Palace a publié plusieurs déclarations concernant l’association d’Andrew avec Epstein.

    Alors que certains associés d’Epstein, dont le président Bill Clinton, ont publié des déclarations prenant leurs distances avec Epstein immédiatement après la nouvelle de son arrestation, le prince Andrew est resté silencieux sur la question pendant plusieurs semaines.

    Mais en août 2019, Buckingham Palace a publié plusieurs déclarations concernant la relation du fils de la reine avec Epstein. Dans une déclaration du 24 août, le prince Andrew a admis que c’était « une erreur et une faute » de passer du temps avec Jeffrey Epstein en 2010, alors qu’il était déjà un délinquant sexuel condamné. Andrew a également déclaré qu’il n’avait « ni vu, ni été témoin, ni soupçonné d’un quelconque comportement du type de celui qui a ensuite conduit à l’arrestation et à la condamnation de [Epstein] ».

    « Son suicide a laissé de nombreuses questions sans réponse et je reconnais et compatis avec tous ceux qui ont été affectés et qui veulent une forme de clôture », écrit le duc d’York, avant de conclure par « Je déplore l’exploitation de tout être humain et ne tolérerais, ne participerais ou n’encouragerais aucun comportement de ce type. »

    Il a signé simplement ANDREW. C’est la troisième déclaration publiée par la famille royale ce mois-là au sujet de la relation du duc d’York avec Epstein.

    Le 18 août, une déclaration de Buckingham Palace dit que le Duc d’York est « consterné » par les crimes présumés d’Epstein.

    Il se lit en entier :

    « Le Duc d’York a été consterné par les récents rapports sur les crimes présumés de Jeffrey Epstein. Son Altesse Royale déplore l’exploitation de tout être humain et l’idée qu’il puisse tolérer, participer ou encourager un tel comportement est odieuse. »


    Cette déclaration a été publiée après qu’une vidéo de 2010 du Prince Andrew à l’intérieur de la maison d’Epstein à New York (probablement prise à peu près au même moment que la photo ci-dessus) a été publiée par le Daily Mail. Dans la vidéo, on peut voir le Duc d’York saluer une femme depuis la porte.

    La veille du jour où Epstein a été retrouvé mort par suicide, un certain nombre de documents juridiques relatifs à son affaire pénale ont été dévoilés, l’un d’entre eux comprenant des allégations concernant le Prince Andrew. Interrogé sur ces allégations par NBC News, Buckingham Palace a fait la déclaration suivante :

    « Ceci concerne une procédure aux Etats-Unis, à laquelle le Duc d’York n’est pas partie. Toute suggestion d’inconvenance avec des mineurs est catégoriquement fausse. »

    La même déclaration a été faite au Daily Mail lorsque le journaliste de la publication a demandé si le Prince Andrew allait commenter la mort d’Epstein.

    Le 27 août, l’une des victimes présumées d’Epstein, Virginia Roberts Giuffre, a tenu une conférence de presse. Interrogée sur le prince Andrew, elle a déclaré : « Il sait exactement ce qu’il a fait, et j’espère qu’il va tout avouer ».

    En septembre, Mme Giuffre s’est assise avec Savannah Guthrie de NBC News pour une interview télévisée dans laquelle elle a déclaré que le prince Andrew « était un agresseur ». Dans le segment, Guthrie rapporte que Giuffre dit que le prince Andrew a abusé sexuellement d’elle à trois reprises au total.

    Le prince Andrew a toujours nié toute accusation de comportement inapproprié à l’encontre de Giuffre et d’autres personnes, et Buckingham Palace a publié une déclaration supplémentaire à NBC concernant les allégations de Giuffre. Le palais de Buckingham a publié une déclaration supplémentaire à NBC concernant les allégations de Giuffre : « Il est catégoriquement démenti que le duc d’York ait eu une quelconque forme de contact ou de relation sexuelle avec Virginia Roberts. Toute affirmation contraire est fausse et sans fondement. »

    À la mi-novembre 2019, le prince Andrew s’est assis avec la journaliste Emily Maitlis, pour ce qu’elle a appelé une interview « sans retenue ».

    Au cours de leur conversation au palais de Buckingham, Maitlis et le prince Andrew ont discuté de son association avec Epstein et de la raison pour laquelle il a rendu visite au délinquant sexuel condamné à New York en 2010. Le duc d’York a notamment déclaré qu’il ne regrettait pas sa relation avec Epstein et, ce qui est peut-être plus significatif, il n’a pas explicitement exprimé sa sympathie pour les victimes d’Epstein. Il a également nié à plusieurs reprises les allégations de Giuffre à son encontre.

    Quelques jours seulement après la diffusion de l’interview, le prince Andrew a annoncé qu’il se retirait de ses fonctions publiques « dans un avenir prévisible » dans une déclaration.

    Lisez-la dans son intégralité ici :

    Il m’est apparu clairement ces derniers jours que les circonstances liées à mon ancienne association avec Jeffrey Epstein sont devenues une perturbation majeure pour le travail de ma famille et le travail précieux qui se déroule dans les nombreuses organisations et charités que je suis fier de soutenir. J’ai donc demandé à Sa Majesté si je pouvais me retirer de mes fonctions publiques dans un avenir prévisible, et elle m’a donné son accord. Je continue à regretter sans équivoque mon association malencontreuse avec Jeffrey Epstein. Son suicide a laissé de nombreuses questions sans réponse, en particulier pour ses victimes, et je compatis profondément avec toutes les personnes qui ont été affectées et qui souhaitent une forme de clôture. Je ne peux qu’espérer qu’avec le temps, ils seront en mesure de reconstruire leur vie. Bien sûr, je suis prêt à aider tout organisme d’application de la loi approprié dans ses enquêtes, si nécessaire.


    Début décembre 2019, Giuffre a répondu à l’interview d’Andrew par une émission de son cru.

    Elle s’est assise avec Panorama pour discuter à la fois d’Epstein et du prince Andrew, et a qualifié la réponse de la famille royale à ses allégations de « BS ».

    « Les gens de l’intérieur vont continuer à trouver ces excuses ridicules comme son bras était allongé, ou la photo a été trafiquée, ou il est venu à New York pour rompre avec Jeffrey Epstein », a-t-elle déclaré.

    « Je veux dire, allez. J’appelle ça des BS parce que c’est ce que c’est. Il sait ce qui s’est passé. Je sais ce qui s’est passé, et il n’y a qu’un seul d’entre nous qui dit la vérité, et je sais que c’est moi. »

    Elle a également demandé au peuple du Royaume-Uni de se tenir à ses côtés. « J’implore les habitants du Royaume-Uni de se tenir à mes côtés, de m’aider à mener ce combat, de ne pas accepter cela comme étant acceptable. Il ne s’agit pas d’une sordide histoire de sexe. C’est l’histoire d’un trafic d’êtres humains ».

    Buckingham Palace a publié deux déclarations en réponse à l’émission, la première concernant l’association du duc d’York avec Epstein. Elle est assez similaire aux déclarations précédentes publiées par la famille royale au sujet de leur amitié, et se lit comme suit :

    « Le duc d’York regrette sans équivoque son association malencontreuse avec Jeffrey Epstein. Le suicide d’Epstein a laissé de nombreuses questions sans réponse, en particulier pour ses victimes. Le Duc compatit profondément avec les personnes affectées qui souhaitent une certaine forme de fermeture. Il espère qu’avec le temps, elles seront en mesure de reconstruire leur vie. Le Duc est prêt à aider toute agence d’application de la loi appropriée dans ses enquêtes, si nécessaire. »


    La deuxième déclaration se concentre plus spécifiquement sur les allégations de Giuffre. Elle se lit comme suit :

    « Il est catégoriquement nié que le duc d’York ait eu toute forme de contact ou de relation sexuelle avec Virginia Roberts. Toute affirmation contraire est fausse et sans fondement. »

    Town & Country, 10/08/2021

  • L’Affaire Pegasus confirme l’emprise du Maroc sur les élites françaises

    Par Sidi Boumaata

    Près de deux semaines après les révélations d’Amnesty International et Forbidden Stories et un consortium international de journalistes concernant l’étendu de l’utilisation du logiciel espion isrélien Pegasus, l’Elysée reste muet malgré les nombreuses demandes de clarifications de la presse.

    En dépit des sollicitations du journal Le Monde, la seule réaction de l’Elysée s’est limité à ces quelques mots prononcés en conditionnel: «Si les faits sont avérés, ils sont évidemment très graves». Motus et bouche cousue de la part des autorités françaises, malgré la confirmation des faits par les services de renseignements français.

    En effet, selon The Guardian, « les enquêteurs du renseignement français ont confirmé que le logiciel espion Pegasus avait été trouvé sur les téléphones de trois journalistes, dont un cadre supérieur de la chaîne de télévision internationale France 24 ». « C’est la première fois qu’une autorité indépendante et officielle corrobore les conclusions d’une enquête internationale menée par le projet Pegasus », a-t-il ajouté.

    Selon Edwy Plenel, président de Médiapart, « le silence de l’Elysee dans l’affaire Pegasus est incompréhensible le monde a fait la liste des questions d’intérêt public auxquelles le pouvoir ne répond pas. Il suffit de la lire pour comprendre que ce silence cache quelque chose ».

    Pour d’autres, « l’affaire Pegasus a mis en lumière « les relations toxiques entre la France et le Maroc ». Et la bienveillance de Paris (et de Bruxelles) à l’égard de ses plus hauts responsables. Au nom, notamment, de la lutte anti-terroriste ».

    Ce silence assourdissant confirme encore une fois la complaisance de la classe politique française en général, qu’elle soit de droite ou de gauche. Est-ce parce que les services secrets marocains détiennent, grâce à l’espionnage à travers le logiciel Pegasus, des preuves irréfutables sur les turpitudes des élites françaises à Marrakech et ailleurs sur le sol du royaume chérifien ?

    Etiquettes : Maroc, France, Pegasus, pédophilie, pédocriminalité, NSO Group, élites françaises, Marrakecho, tourisme sexuel, lobbying, La Mamounia, #Maroc #Pegasus