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  • Pédophilie et tourisme sexuel au Maroc : l’autre épidémie

    Pédophilie et tourisme sexuel au Maroc : l’autre épidémie. Au Maroc les jeunes sont frappés par le chômage et la pauvreté et se retrouve par désespoir vers le tourisme sexuel, 30 euro la nuit c’est beaucoup quand ont sait qu’au Maroc le salaire minimum et de 200 euro par mois.

    Elles sont plusieurs, assises au bar d’un hôtel de Rabat où l’un des principaux voyagistes français loge ses vacanciers. Habillées avec élégance, décolleté plongeant, elles guettent le client. Invitée à prendre un verre, l’une d’elles propose d’emblée ses services: « Je dors avec toi là-haut. Avec les gens de l’hôtel, il n’y a pas de problème. Il faut parler avec eux, c’est tout. Ils me connaissent. » La formalité a un coût. Le personnel fermera les yeux en échange de quelques billets versés à la sauvette.

    Au Maroc, la prostitution est interdite. Mais dans la plupart des hôtels fréquentés par les touristes, à Marrakech, Agadir, Essaouira ou Rabat, des jeunes femmes offrent leurs services aux étrangers de passage. Certaines sont des professionnelles. D’autres ne pratiquent le sexe tarifé que de façon occasionnelle. Plus discrète et plus récente, la prostitution masculine existe aussi. Loin des palaces, même des enfants des rues racolent, pour quelques dirhams. Le phénomène se serait amplifié ces dernières années.

    Nathalie Locatelli est de ceux qui observent avec inquiétude cette évolution. Depuis qu’elle a choisi de s’installer à Marrakech, au début des années 2000, pour y ouvrir la Galerie 127, spécialisée dans la photographie contemporaine marocaine, cette Française affirme avoir constaté dans la ville ocre une « explosion » du tourisme sexuel. « Les hôtels de luxe, les riads regorgent de prostituées. Même dans la rue, on voit des adolescentes aguicher les Occidentaux !. En passant sur la place Jemaa El Fna, il m’est arrivé plus d’une fois de me faire racoler… L’absence d’espoir et de perspectives pour les jeunes a tout déréglé. On a l’impression que tout est à vendre.

    « La pauvreté et l’exclusion sont principalement à l’origine de la propagation de la prostitution au Maroc », analysait il y a trois ans, dans un rapport sur le tourisme sexuel dans le royaume, Khalid Cherkaoui Semmouni, coordinateur général de la Coalition contre les abus sexuels sur les enfants (Cocasse) et président du Centre marocain des droits de l’homme.

    Longtemps, cette réalité a été taboue. Depuis quelques années, cependant, des associations militent contre les différentes formes d’exploitation sexuelle, à commencer par la pédophilie. Elles n’hésitent plus à organiser des manifestations de rue contre cette forme de « tourisme », tentent de fournir une aide aux victimes et de faire en sorte que les coupables soient poursuivis.

    La plus active est l’association Touche pas à mon enfant, créée à Agadir par la juriste Najat Anouar et qu’anime à Marrakech l’avocat Mustapha Errachidi.

    La tâche n’est pas aisée. Les militants de Touche pas à mon enfant ont souvent du mal à convaincre les proches des victimes de sortir du silence. « Des freins sociaux, culturels et économiques empêchent les familles et les enfants qui ont subi des violences sexuelles de parler librement, de porter plainte et d’aller au bout du processus judiciaire », soulignait l’Unicef fonds des Nations unies pour l’enfance) dans un rapport publié il y a quelques années déjà et consacré à l’exploitation sexuelle des enfants à Marrakech.

    Un problème que confirme Me Errachidi. « A cause de cela, ajoute-t-il, nous avons beaucoup de mal à mesurer avec exactitude l’ampleur des dégâts. Si l’on en croit l’Unicef, le Maroc, sans atteindre le niveau de la Thaïlande, est devenu une des destinations favorites des pédophiles. Et le phénomène s’accroît ». En 2008, l’association a recensé 306 victimes d’actes de pédophilie dans tout le pays. Des touristes étrangers étaient impliqués dans un peu plus d’un tiers des cas.

    Mustapha Errachidi assure la permanence de l’association dans un bureau exigu au rez-de-chaussée d’un vieil immeuble proche du Café de France, en plein centre de Marrakech. « On reçoit de plus en plus de dossiers, confie-t-il. Je viens, par exemple, d’être alerté sur le sort d’un bébé violé par son père adoptif, un touriste français. Avant de déposer plainte, je dois faire des recoupements, chercher des preuves matérielles, comprendre les circonstances de cette adoption. C’est très compliqué et pourtant il faut faire vite ! » Malgré le manque de moyens pour diligenter les enquêtes, souligne l’avocat de Marrakech, l’étau se resserre autour des pédophiles, en partie grâce à la médiatisation récente de certaines affaires. Il y a quelques années, la diffusion par une chaîne espagnole d’un reportage sur la prostitution infantile avait fait grand bruit. Peu après, une trentaine de personnes, à Tanger et à Marrakech, avaient été arrêtées. « Cela a contribué à briser le tabou », souligne Me Errachidi.

    L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), qui s’était portée partie civile, avait à l’époque protesté contre un jugement à ses yeux trop clément. En 2006, un autre Français, l’agent immobilier Hervé Le Gloannec, écopait de quatre ans d’emprisonnement en première instance, peine réduite en appel à un an. Surpris dans les bras d’un jeune Marrakchi de 15 ans, il collectionnait sur son ordinateur des images pédopornographiques. La police mettra la main sur 100 000 photos et 17 000 vidéos pornographiques.

    Au total, depuis 2001, une quarantaine de touristes européens ont comparu pour des affaires de pédophilie ou de prostitution. Certains procès ont été largement couverts par la presse marocaine. Ainsi, il y a cinq ans, les médias avaient évoqué le cas d’un ancien journaliste belge poursuivi, dans son pays et au Maroc, pour outrage aux bonnes moeurs: il avait vendu sous le manteau des photos pornographiques de jeunes Marocaines, parfois mineures. Une autre affaire a fait grand bruit: celle de Jacques-Henri Soumère, l’ex-directeur du théâtre Mogador à Paris, interpellé en avril 2006 dans son riad de Marrakech en compagnie de deux jeunes Marocains. Inculpé d’incitation à la débauche sur mineurs, il ne sera toutefois condamné qu’à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal de première instance de Marrakech.

    levenement.dz

  • Maroc 1912 : Protectorat français et prostitution organisée

    Maroc 1912 : Protectorat français et prostitution organisée. A Casablanca, un aventurier français qui suivait les premiers régiments confiés à Lyautey y édifia une maison où des prostituées françaises et marocaines fraternisaient. Il s’appelait Prosper et dont les autochtones ont fait Bousbir.

    A Casablanca, un aventurier français qui suivait les premiers régiments confiés à Lyautey y édifia une maison où des prostituées françaises et marocaines fraternisaient. Il s’appelait Prosper et dont les autochtones ont fait Bousbir.

    Ce quartier sordide, sans eau, lamentable, où les rixes éclataient à chaque ruelle mal éclairée, asile des chiens errants, était une honte pour la cité. Les maladies vénériennes s’y développaient. Nombre de soldats étaient atteints par cette calamité. L’autorité occupante se demandait s’il fallait interdire la prostitution. Elle deviendrait clandestine et plus redoutable. Mieux valait circonscrire le mal. Et pour ce faire, on décida la construction d’un quartier spécial, pourvu d’un dispensaire modèle, où l’on soignerait les malades.

    Un certain M. Bouquet, qui représente Les Mines de Lens, obtint la concession et la mit en valeur grâce au financement des travaux par l’intermédiaire de « La Cressonnière », filiale de l’entreprise française qui se chargea de l’ensemble des travaux à réaliser et comprenant entre autres maisons, cafés, salles de danse, boutiques et hammam ; le tout alimenté en eau potable et ceinturé d’un mur. L’entreprise devint vite prospère sous le nom de La Cressonnière.

    Un nouveau Bousbir, aux avenues plantées d’arbres, égayé par des restaurants, cafés, lieux d’amusement et de commerce, vit le jour. Un poste de police en garde l’accès en permanence.

    Ce quartier réservé, moderne et mieux loti, présentait de curieux spectacles agrémentés de musiques expressives qui forment un fond de décor, créant une atmosphère d’antichambre d’un harem à grande échelle : cet espace étonnant constituait aussi un lieu de promenade où les jeunes femmes blanches, brunes ou noires de toutes religions, vêtues en caftan ou couvertes d’une chemise, s’emparent des mains des curieux pour faire tâter des seins ou les parties charnues des corps. Une odeur de jasmin et de musc envahit l’atmosphère de ce lieu à la vie truculente.

    Les pensionnaires de cette cité étrange se mettent au service d’une patronne, avec qui elles partagent leur gain ou exercent pour leur propre compte. Elles subissent une visite médicale bihebdomadaire et à chaque fois on leur impose douche et injection.

    La maison de rendez-vous attirée est celle de Madame Espéron dont le nom évoque tout un programme. Elle héberge uniquement les françaises.

    Toutefois, Bousbir La Cressonnière possède une sultane. Celle qui possède ce titre envié fut d’abord Zohra bent Abdelkrim. Elle prétendait avoir été la maîtresse du Maréchal Lyautey, ce qui serait surprenant. Mais ce qui était certain, c’est que des officiers français lui écrivaient des lettres enflammées et lui offraient leurs photos avec des dédicaces éperdues. Belle à ravir, des généraux se rendaient auprès d’elle en catimini. Elle formait aux jeux de l’amour des fillettes qui recevaient ses leçons avec recueillement. En fin de compte, elle fit un beau mariage et mourut.

    Archéia, son élève, lui succéda. C’est une berbère d’Amzmiz, village de l’Atlas au sud de Marrakech, célèbre pour la beauté de ses femmes.

    Petite, brune, élégante, Archéia est une jolie fille à la chair ambrée. Elle s’habille volontiers avec goût à l’européenne et était une ‘fashion victime’ de la mode parisienne. On dirigea vers elle les visiteurs de marque. Elle reçut André Maginot, ancien ministre français de la guerre et pleura chaudement sa disparition car il l’avait toujours traitée avec égard et respect. Des larmes perlaient à ses yeux dés l’évocation de l’illustre personnage ; et d’une voix douce et rauque, dans un français sans accent elle vous lancait : « Ce galant homme fut un homme galant ».

    La Cressonnière, ce ‘bousbir venussien’, fonctionna sans encombre jusqu’à l’indépendance du Maroc, et ce pour disparaître à jamais….

    Blog Lintégral

  • L’industrie du sexe au Moyen-Orient

    L’industrie du sexe au Moyen-Orient. Le journaliste John R. Bradley descend au Maroc et dans le monde arabe de la prostitution et de la pornographie

    Si on leur demandait d’identifier un pays avec une industrie du sexe florissante, une exposition omniprésente à la pornographie et au sexe homosexuel endémique, la plupart indiqueraient quelque part dans le monde occidental. Mais qu’en est-il de l’Égypte, de l’Iran ou de l’Arabie saoudite ? Ce seraient des réponses tout aussi précises, selon John R. Bradley, auteur de « Behind the Veil of Vice: The Business and Culture of Sex in the Middle East ».

    Bradley, un journaliste spécialisé dans le monde arabe, écrase la perception populaire du Moyen-Orient comme étouffé par l’érotisme et de l’Occident comme terre d’expression sexuelle et de liberté. La vérité la plus nuancée, dit-il, est que ces cultures apparemment opposées ont bien plus en commun que nous ne l’admettons souvent : les deux « vivent sous des dirigeants qui, sous des prétextes différents et avec des degrés de sévérité variables, cherchent à freiner la pulsion sexuelle indisciplinée en tant que moyen de maintenir le contrôle social. Il existe également un « fossé entre la propagande et la réalité » partagé et « un vaste fossé entre la morale publique et privée », fait-il valoir.

    J’ai récemment parlé avec Bradley des jeunes mariées, du mariage temporaire et des perspectives féministes islamiques sur l’industrie du sexe.

    Vous présentez votre livre comme un regard sur les similitudes sexuelles culturelles entre les Arabes et les Occidentaux. Pouvez-vous expliquer cela?

    La licence supposée de l’Occident est toujours mise en contraste, à mon avis, de manière totalement fallacieuse, avec un Moyen-Orient sexuellement stérile. « Derrière le voile du vice » sape les stéréotypes sur les sexualités arabes qui se sont enracinés dans le monde anglophone, en partie en rappelant aux lecteurs que nous avons encore beaucoup de problèmes sexuels en Occident également. En particulier, il démystifie l’idée, promue par Martin Amis, selon laquelle le terrorisme perpétré par les islamistes peut s’expliquer en faisant référence à l’homme arabe refoulé et envieux qui ne peut être libéré qu’en faisant voler des avions de ligne dans des gratte-ciel de forme phallique.

    Je suis basé dans la région depuis une décennie, et la sexualité au Moyen-Orient que je connais est tout aussi capricieuse que son homologue occidentale, aussi indisciplinée et multiforme, et parfois aussi calme. En explorant les diverses cultures sexuelles dans des pays comme le Maroc, la Syrie, l’Arabie saoudite, la Tunisie, le Bahreïn, l’Égypte, le Yémen et l’Iran, j’essaie de montrer que, comme en Occident, le sexe illicite continue de prospérer au Moyen-Orient, souvent dans le ouverte et malgré le discours public de plus en plus criard.

    Quel genre de pornographie trouve-t-on dans les pays arabes ?

    Regarder de la pornographie n’est plus un gros problème pour les jeunes Arabes, pas plus que pour les jeunes Américains. C’est devenu une partie normale de la croissance. À peu près n’importe qui au Moyen-Orient avec une antenne parabolique a accès à des chaînes de pornographie hardcore, et à peu près tout le monde a une antenne parabolique. En ce sens, c’est probablement plus accessible qu’en Occident. Techniquement, ces chaînes pornographiques sont interdites, mais même en Arabie saoudite, vous trouverez des types vendant des cartes « spéciales » pour votre décodeur satellite dans les ruelles des principaux quartiers commerçants.

    Même dans les pays dont les gouvernements sont tristement célèbres pour avoir bloqué le contenu politique sur le Web, les sites pornographiques sont encore pour la plupart accessibles, et les régimes les plus laïcs ont tendance à ne pas considérer le sexe comme une menace comme le font les régimes islamistes. Les gens qui ont tendance à obséder, bien sûr, sont les islamistes minoritaires, car pour eux le personnel est toujours politique. Est-ce que quelqu’un a déjà pensé autant au sexe que ceux qui veulent l’interdire ? Mais ils mènent une bataille perdue d’avance lorsqu’il s’agit de la prolifération du charbon au Moyen-Orient, tout comme les évangéliques le sont en Amérique.

    Quel impact la guerre en Irak a-t-elle eu sur l’industrie du sexe ?

    Le livre s’ouvre sur une soirée que j’ai passée avec une jeune femme dont la famille avait fui l’Irak et qui s’était tournée vers le travail d’escorte dans une boîte de nuit de Damas après que sa famille n’ait plus d’argent. Il y a certainement beaucoup plus de femmes irakiennes comme elle qui travaillent comme prostituées ou escortes en Syrie qu’il n’y en avait avant la guerre en Irak. Les femmes locales de Damas qui travaillaient comme prostituées se plaignaient sans cesse dans mes conversations avec elles du fait que ces Irakiens étaient mauvais pour les affaires, car ils facturaient moins que le tarif en vigueur.

    Cette augmentation du nombre de femmes irakiennes travaillant comme prostituées en Syrie ne devrait pas surprendre. Un million de réfugiés, dont beaucoup sont appauvris, ont afflué dans le pays depuis l’Irak à la suite de l’invasion menée par les États-Unis. Nous ne devons pas perdre de vue que nous sommes responsables de cette situation. Nous avons bombardé l’Irak à l’âge de pierre sur le dos d’un paquet de mensonges, n’avons rien fait pour traduire en justice ces criminels de guerre qui nous dirigent, et en même temps, feignons l’inquiétude et nous nous sentons tous supérieurs en lisant le sort des femmes irakiennes. travailler comme prostituées à Damas.

    Qu’avez-vous trouvé concernant le trafic sexuel au Moyen-Orient ?

    La question en est venue à encadrer inutilement le débat sur la prostitution au Moyen-Orient, comme en Occident, dans le sens où si vous prônez la légalisation et la réglementation, vous êtes accusé d’être par défaut de mèche avec les trafiquants d’êtres humains. Je n’ai trouvé aucune preuve que la traite des êtres humains est répandue au Moyen-Orient, et les statistiques régulièrement citées sont presque toujours sans source et souvent extrêmement contradictoires.

    Dans le chapitre sur l’industrie du sexe florissante de Bahreïn, il y a un compte rendu d’une discussion plutôt houleuse que j’ai eue avec un important militant local des droits humains. Il défend depuis longtemps la cause du « sauver » des femmes victimes de la traite forcées à se prostituer à Bahreïn. Cependant, lorsqu’on lui a donné l’occasion d’exposer son cas, il n’a pu me fournir aucune preuve vérifiable qu’il existe de telles femmes sur l’île.

    Quel genre de résistance y a-t-il eu à l’industrie du sexe?

    Historiquement, il y en a eu très peu. En fait, bien au contraire. Seules deux références à la prostitution sont contenues dans le livre sacré islamique. Les deux mentionnent que quatre témoins masculins sont nécessaires pour condamner une femme du crime, et à la condition cruciale que toute personne portant de fausses accusations encoure elle-même une punition sévère. Dans les premières années de l’Islam, l’effet semble avoir été que, tant que ni l’homme ni la femme n’étaient effrontés au sujet de l’activité, la prostitution était plus ou moins libre. En fait, la prostitution réglementée et légale a prospéré dans tout le Moyen-Orient. Les bordels et les quartiers rouges ont d’abord été tenus plus ou moins secrets, mais l’État s’est rendu à l’inévitable et finalement ils sont sortis au grand jour. La prostitution égyptienne était officiellement taxée dès le Xe siècle,

    La prolifération des tenues politiques islamistes à la suite de la révolution iranienne de 1979, critiquant les dirigeants arabes pour leur prétendue décadence personnelle et permettant aux sociétés islamiques de s’occidentaliser si superficiellement, a mis les dirigeants davantage sur la défensive. L’opposition islamique, comme ses ancêtres anti-impériaux, a mis en avant la corruption et les mœurs comme cause de faiblesse. Ils aiment maintenant affirmer que la prostitution, comme l’homosexualité, est une importation occidentale.

    Qu’en est-il des travailleurs du sexe masculins ? Quelle est leur fréquence ?

    Les garçons à loyer sont présents partout au Moyen-Orient, et l’homosexualité et la prostitution sont les deux faces d’une même pièce. Le sexe gay est aussi omniprésent que l’appel à la prière, et pour de nombreux hommes, bien sûr, coucher un garçon est une perspective bien plus attrayante que de se pencher dans la mosquée, bien qu’étant tiré dans les deux sens, selon l’envie du moment, ça doit être tout à fait normal aussi.

    Des centres commerciaux de Djeddah aux souks de Marrakech, de la rue principale de Tunis aux cafés du centre-ville d’Amman, les garçons sont disponibles, pour un prix convenu, comme ils l’ont toujours été. À Damas, il y a une scène locale extraordinaire, où les grands parcs et le centre-ville sont des ruches constantes d’activités de croisière, de jour comme de nuit. Les gays locaux, qui ont colonisé tous les cafés du centre-ville et le bar unique, m’ont dit qu’ils n’avaient jamais été harcelés par la police ou le gouvernement, mais ils ont également dit qu’il était pratiquement impossible d’avoir des relations sexuelles homosexuelles sans payer pour cela, surtout avec les plus jeunes. les gars. Ce scénario est reproduit dans d’autres grands centres urbains de la région.

    Comment le féminisme islamique aborde-t-il le travail du sexe ?

    Dans le livre, je compare ce que j’appelle le féminisme salutiste, qui est anti-sexe et cherche à contrôler et à restreindre les femmes, avec le féminisme islamique, qui promeut la libération des femmes et le contrôle de leur propre vie et de leur corps. Je le fais en comparant l’Égypte à la Tunisie, qui ont toutes deux hérité à l’indépendance du système ottoman de prostitution légalisée, mais qui l’ont traité de manière radicalement différente.

    La prostitution – et la sexualité en général – sont devenues plus politisées au début du XXe siècle en Égypte, car les mouvements anti-impériaux locaux l’ont utilisé comme symbole de décadence et d’influence étrangère. Restaurer l’honneur de la nation était au cœur de leur programme. Dans le discours politique égyptien, la « prostituée violée » est devenue une métaphore de « l’État colonial violé », et « l’appel à la sauver » est devenue une métaphore de la « lutte anticoloniale ».

    En revanche, Habib Bourguiba, le premier leader indépendantiste de la Tunisie, est connu comme « le libérateur des femmes », et pour moi, il est le grand héros méconnu de la politique arabe du XXe siècle. C’était un laïc reconnu et un infatigable défenseur de l’égalité des femmes. Le féminisme qu’il défendait n’était pas du genre salutiste qui a pris racine en Égypte, mais celui qui encourage la véritable autonomie et l’égalité des femmes à la lumière de la pensée islamique progressiste qui cherchait à marier l’islam à la modernité. Il a lancé une révolution sexuelle sans précédent dans le monde arabe, interdisant la polygamie, interdisant le voile, légalisant l’avortement et prônant le contrôle des naissances.

    Et il a laissé les quartiers rouges fonctionner, comme ils l’avaient fait pendant des décennies. Aujourd’hui, la prostitution reste légale en Tunisie, et toutes les grandes villes du pays ont un quartier rouge. Plus généralement, les femmes tunisiennes sont de loin les plus libérées du Moyen-Orient, et peuvent arpenter les rues sans voile et sans harcèlement sexuel. Le point ici est que la réglementation étatique de la prostitution, la protection juridique des prostituées, la tolérance sociale de la profession et le contrôle officiel de la santé et du bien-être des travailleuses du sexe n’est en rien en contradiction avec l’avancement des droits des femmes.

    Marocleaks, 22/10/2021

  • Maroc : le commerce de la chair, à défaut d’autre chose

    Maroc : le commerce de la chair, à défaut d’autre chose. la destination la plus prisée pour de nombreux occidentaux et riches moyen-orientaux est, sans conteste, le Maroc, où ils sont sûrs de trouver de quoi assouvir leurs instincts les plus bas

    Est-ce juste un reportage, ou bien s’agit-il plutôt d’un publireportage qui a été réalisé par France 24 et intitulé « Les marokis aiment l’homosexualité, la pédophilie » et qui, comme le laisse entendre ce titre, met la lumière sur une activité pour laquelle le royaume chérifien est connu : le tourisme sexuel.

    Depuis des décennies, la destination la plus prisée pour de nombreux occidentaux et riches moyen-orientaux est, sans conteste, le Maroc, où ils sont sûrs de trouver de quoi assouvir leurs instincts les plus bas.

    Déjà, le présentateur de l’émission « Reporter »de France 24 met le spectateur dans le bain très hot de ce genre de tourisme : « nous parlerons dans ce reportage du Maroc qui est la destination privilégiée de millions de touristes européens qui s’y dirigent chaque année, mais ils ne sont pas tous intéressés par le désert ou les vestiges qui s’y trouvent. Ils sont de plus en plus à se rendre au Maroc pour assouvir leurs pulsions sexuelles », a-t-il commencé.

    Et de continuer : « En effet, particulièrement dans les grandes villes, moyennant quelques dizaines d’euros, il est possible de négocier une ‘passe’, y compris avec des mineurs. De Marrakech à Agadir, ce sont des milliers de femmes et d’enfants qui sont exploités, souvent avec la complicité de rabatteurs marocains, une activité qui se fait au vu et au su des autorités ».

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=Pr3anCJMdBs&w=560&h=315]

    Sur fond d’une musique entrainante de Ghaïta, nous apprenons que plus de 8 millions de touristes déferlent chaque année au Maroc « une manne financière qui rapporte au royaume 10 milliards d’Euros », est-il annoncé. La ville de Marrakech attire des millions de « curieux » et de « jet-setter » qui passent par la place « Jamaâ El F’na », un lieu touristique familial durant la journée, avec ses produits du terroir et ses curiosités. Nous avons dit « durant la journée » car, dès la nuit tombée, c’est un autre genre de tourisme qui prend le relai avec d’autres genres de touristes, même si ce sont souvent les mêmes personnes qui s’y rendent, mais ils ont la particularité d’être des hommes seuls, à la recherche de proies faciles.

    L’équipe de reportage de France 24 film en caméra cachée et se lance, à la nuit tombée, à l’assaut de cette placette dont la réputation soufrée a atteintla plupart des pays occidentaux et attire toute cette faune cosmopolite avide d’interdits et de nuits salaces. Aussitôt, le journaliste est accosté par un jeune homme qui lui demande ce qu’il cherche : « je sais ce qu’il te faut, lui dit-il, du sexe ? Je peux tout t’avoir ici, j’ai des enfants si tu veux, tu viens, tu leur parle, et puis voilà », -plus direct, on n’en trouve pas ! Il lui propose ces service pour 30 euros seulement (6000 DA env.).

    Même devant le refus de celui qu’il prend pour un client potentiel, le rabatteur ne s’avoue pas vaincu, il revient quelques minutes plus tard avec un adolescent de 17 ans qui annonce ses tarifs : trente euros pour la nuit !

    Et là, le journaliste affirme que la place est « pourtant surveillée en permanence par une brigade de police touristique et 16 caméras !!! » Mais cette présence des autorités n’empêche pas un étranger de négocier, à quelques mètres des policiers, de négocier une passe avec un jeune garçon sur le vélo.

    Ces pratiques révoltantes, moyenâgeuses, interdites, « n’étonnent plus personne, c’est devenu chose courante à Marrakech », apprenons-nous de la bouche du journaliste qui réalise le reportage.

    Mais l’envers du décor, c’est ce jeune garçon, questionné par le journaliste, c’est un cauchemar vécu quotidiennement car Samir (c’est son nom) est aujourd’hui « séropositif » après son « aventure » qui dure maintenant quatre longues années. Un cauchemar qui a commencé à l’âge de 12 ans après la rencontre d’un de ses concitoyens qui lui a proposé de l’argent « facile », il est très vite intégré dans un réseau de pédophilie, comme des milliers d’autres enfants de son âge, a encore appris le journaliste de France 24.

    Des multitudes de filières sont organisées : elles démarchent les enfants directement !

    Ces enfants sont les victimes d’une multitude de filières organisées qui approchent les enfants issus de familles pauvres habitant les taudis de Marrakech ou d’ailleurs, le manque d’argent, de perspectives, d’instruction en font des proies faciles, on leur fait miroiter une vie meilleure, de l’argent à profusion gagné facilement.

    Pauvres, abandonnés de tous et surtout des autorités, les petits marocains foncent tête baissée dans le piège qui se referme sur eux, les désintégrant dans les atmosphères nauséabondes de la pédophilie et du déni de soi, perdant toute fierté et toute dignité, les obligeant à mener une vie de paria, ni homme, ni femme, ni enfant, quand ils se rendent compte de ce qu’ils font, il est souvent trop tard : traumatisme psychologique, maladies incurables, perte de tous les repères et, surtout de la confiance en soi et en tout ce qui les entoure.

    Samir raconte qu’il habite l’un des quartiers les plus pauvres de Marrakech, il a quitté l’école à l’âge de 12 ans et traine sur la place, grâce à son indigne travail, il faisait vivre toute sa famille. « C’est de l’argent facile, il y a beaucoup de touristes qui cherchent des enfants à Marrakech, on n’avait même pas de quoi manger, les touristes ont beaucoup d’argent, donc… », assure-t-il avec une pointe d’amertume et de regret dans la voix. Il continue en rappelant que leurs familles sont pauvres et leur interdisent de rentrer le soir à la maison s’ils ne ramènent pas d’argent. « Que voulez-vous que nous fassions ? », lança-t-il à son interlocuteur. Il trouve que c’est devenu quelque chose d’ordinaire, dans leur milieu ou tout manque, surtout l’argent et la dignité.

    Un avocat, membre d’une association de lutte contre la pédophilie, affirme que le Maroc a été envahi par des millions de pédophiles qui sévissaient en Asie mais qui ont été découragé après le Tsunami. « Ils ont trouvé au Maroc une aubaine pour leurs exécrables pratiques grâce à la proximité du Maroc par rapport à l’Europe surtout, à la pauvreté qui sévit au Maroc de manière endémique et à la passivité des autorités qui sont plutôt permissives », a-t-il déclaré.

    « Dans le droit marocain, le mot « pédophilie » n’existe pas, le code pénal évoque seulement les cas d’inceste ou de viol sur mineur, nous n’avons pas de texte de loi pour le tourisme sexuel », a tenu à préciser le défenseur de ces enfants. Les membres des associations de défense des enfants victimes de pédophilie appellent les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour ‘protéger les enfants marocains contre les prédateurs venus de l’extérieur, les autorités doivent faire leur travail et contrôler les touristes qui viennent dans notre pays pour abuser de nos enfants, ce tourisme à tout va est inadmissible », lancent-ils.

    A la fin du reportage, le journaliste retrouve l’un des témoins-victimes, qui lui dit que : « je ne peux plus continuer à vivre ainsi, personne ne m’aide à trouver un travail décent, je vis comme un paria, je ne peux plus me supporter. D’ailleurs le seul travail que nous pouvons faire c’est de voler, vendre de la drogue ou se prostituer avec les touristes ».

    Le malheureux, atteint du VIH, n’a rien avalé depuis deux jours car il a trop mal, pourtant il refuse de se faire soigner !

    Le journaliste-reporter qui a réalisé ce travail déclare qu’il a été étonné de la facilité avec laquelle n’importe qui peut entrer en relation avec des enfants pour abuser d’eux contre quelques euros : « nous avons été nous-mêmes étonnés, dès qu’on arrive à la place Djamaâ El F’na, nous y trouvons de tout et surtout le tourisme sexuel. Il suffit d’être avec la bonne personne, et surtout en trainant tout seul, on se fait aborder en permanence au Maroc, la nuit tombée. On vient nous proposer directement de la vente d’êtres humains, ce sont des gamins qui viennent se proposer, d’une manière directe on vous dit : çà coute tant ».

    Le clou, c’est que le journaliste s’est fait aborder par des rabatteurs alors qu’il se trouvait au pied du commissariat touristique, devant les policiers, des policiers qui étaient censés surveiller ces trafics et tout ce qui se passe sur la place et quand il a demandé au rabatteur s’il n’avait pas peur, ce dernier lui répondit : « mais c’est ordinaire cela ici ». Sans commentaires !

    Au fait, il ne faut pas oublier que c’est un reportage de France 24, les grands amis du Royaume du Maroc.

    Tahar Mansour

    La Patrie News, 23/10/2021

  • La prostitution au Maroc : La loi d’un silence pas comme les autres

    La prostitution au Maroc : La loi d’un silence pas comme les autres. Au-delà de ses 16 ans et de ses talons, Aicha se batifole dans sa courte djellaba rouge.

    La prostitution est un métier, certes, pas comme les autres. Vendre son corps pour des fins commerciales n’est point décent. Toutefois, plusieurs facteurs interviennent. Au Maroc, le taux de prostitution a grimpé ces dernières années de façon frappante. A travers une série d’exemples, découvrez des faces cachées du phénomène social, des notions camouflées et des pensées travesties … A vous.

    Caste aisée, merci prostitution …

    « Tignasse blonde au vent, démarche gracieuse d’une Marilyn Monroe de ces temps, des regards furtivement lancés en quête d’une proie à la hauteur, Shéhérazade s’apprête à inaugurer sa soirée. Tout coule de source pour la jeune demoiselle de 26 ans. D’un air faussement indifférent, elle réussit à accrocher le regard de Yacine. Le jeune Alain Delon version Maarif ne perd pas de temps. Ils se dirigent illico presto à son appartement luxueux à bord de sa Mercedes. Quelques paroles échangées une fois arrivés, formelles certes, le couple passa à l’action et Shéhérazade fit monter son partenaire au septième ciel. Le coup du coup : 4000 DHS avec préliminaires très avancés accompagnés d’une fellation… »

    Les Twins du Maarif représentent le lieu sacré des bonnes affaires. Les prostitués les plus chics s’y offrent de temps en temps des shoppings d’hommes. Le « triangle d’or » casablancais rejoint également la mise. Les boutiques se font un plaisir de guetter ces femmes devenues du jour au lendemain une clientèle d’une bonne fidélité. Seules ou accompagnées, elles n’hésiteraient guère à s’acheter une Chopard à 40000 DH, la traditionnelle « medem’ma », ou plus encore les accessoires sexy dont le prix peut infiniment s’élever. Tout cela se passe sous le regard hagard du payeur. En un clin d’œil, elles arrivent à se faire choyer tout en choyant le vendeur. Ces clins d’œil ou ces moues sont un laissez-passer, un code entre la prostituée et le vendeur qui comprend parfaitement ce qui se passe.

    Le quartier Maarif est l’un des quartiers qui abrite la crème des prostituées. Quelques uns de ses appartements chics se convertissent parfois en lieux de folies sexuelles. « S’envoyer en l’air » est devenu un business implacable dans notre pays. L’industrie du sexe est désormais un commerce pas comme les autres. Les soirées casablancaises incarnent ainsi le moment propice pour plusieurs personnes ayant comme seules ressources ou pas, les nuits chaudes de plaisirs pas toujours partagés. Est-ce les seules ressources ou pas ? Telle est la question… Plusieurs prostituées jouissent d’un niveau favorable. Pourtant, elles choisissent un destin qui ne leur appartient pas. Ici, plusieurs facteurs peuvent intervenir : frustration, manque d’affection (ou excès ?), inceste… De belles femmes se retrouvent en effet accrochées aux griffes d’un quotidien conjugué à tous les temps. D’une autre part, on trouve des richards errants, en quête infinie et indéfinie de l’introuvable. « Je reconnais que je me suis tapée les piliers de la jet-set casablancaise. J’exerce mon métier librement et la police n’a pas à se mêler de ce que je fais. J’ai des clients fidèles qui m’évitent tout problème avec les flics » assure Sofia, jeune femme de 28 ans et « ancienne combattante » dans le domaine. On lui promet de ne pas révéler les quelques personnes connues qu’elle a citées. Motus et bouche cousue… Néanmoins, elle ne put s’empêcher de noter les risques courus et les dangers du domaine.

    Jeunesse en déperdition, les mineurs …

    « Au-delà de ses 16 ans et de ses talons, Aicha se batifole dans sa courte djellaba rouge. A la recherche d’un plaisir furtif, les hommes en quête de chair fraîche ne se font pas rares. 23h du soir, place Verdin, la petite Aicha chassa sa première victime. Le quadragénaire d’apparence modeste lui fila 20 DHS et la jeune fillette l’emmena à un vieil immeuble. Craignant les estafettes de polices qui rôdent à longueur de nuit, la course contre la montre s’annonça. Soulevant d’un mouvement expert sa djellaba, la petite Aicha espérait accomplir son devoir dans un temps record. Anxiété oblige… »

    La jeune Aicha reflète l’exemple de milliers d’enfants dans notre pays. Au lieu de passer ses premières années à s’instruire, elle cherche à se faire de l’argent en courtisant son petit corps chétif. Faute de pauvreté, de déscolarisation, de maltraitance…, la prostitution des mineurs n’évolue que davantage. A Marrackech, ce phénomène trouve un terrain fertile. Quelques touristes se dirigent à la ville ocre juste pour goûter aux délices de ces chairs si chastes. Une poignée de sous pourrait faire l’affaire. A Casablanca, les chiffres de mineurs prostitués battent le record. En effet, la misère y est bouleversante et la déperdition des rapports familiaux y est navrante.

    Pourtant, la prostitution des mineurs reste un tabou. Les nouvelles associations et campagnes de sensibilisation n’ont pas changé grand-chose. Les MST se propagent entre nos jeunes enfants et le Sida se crée dès lors un territoire concret en rongeant plusieurs vies. La plupart des jeunes n’exigent pas de protection. Est-ce un choix ? Leur jeune raisonnement s’absente le temps d’une passe pour des fins… sexuellement commerciales ! Des fins qui pourraient malheureusement leur arracher la vie, une vie qui vient de s’inaugurer.
    Le cas des mineurs qui errent à longueur de temps pour dénicher une victime est nettement considérable. Ces gens appartiennent souvent à une caste sociale très détériorée qui les pousse à accepter l’inacceptable. Quant aux chassés-croisés avec les estafettes de police, c’est une autre histoire. Les courses les fuyant peuvent arriver à six par nuit. Leur anxiété n’est égale à rien au monde. Parfois, les policiers se font tolérants… Avec quelques dirhams, ils seraient cléments. Le prix du prix : une vie brisée, un avenir abîmée. Scandaleuse omerta !

    Les « Khalijis », source intarissable …

    « Chou baddak habibi ? »… la sulfureuse Siham, alias Doha pour ses clients, tous Moyens orientaux, se pliait à quatre pour plaire à sa toute nouvelle conquête, Fahd. Avec son expérience incontestable dans le métier et son savoir-faire, elle a su se forger une réputation au sein des « Hwalas » (les Moyens Orientaux) abonnés à notre pays. Ses 36 ans n’ont rien changé du charisme de la toute jeune fille. Avec sa chevelure noire ébène, son allure majestueuse et sa grâce orientale, elle pouvait en un claquement de doigt tout avoir de son nouveau quinquagénaire. La soirée s’annonçait prometteuse puisque ce dernier avait invité quelques amis à sa petite villa. Au menu : un festin magique avec comme bonus des déhanchés de la jolie Doha sur les rythmes d’une musique enivrante. Tous les plaisirs y seraient compris… »
    C’est devenu monnaie courante. Les Moyens Orientaux se sont bel et bien forgé la réputation de « dépenser sans compter » dans notre pays. Appréciant les chaudes filles marocaines, « les Hwalas » (spéciale appellation pour les « Khalijis ») chouchoutent nos jeunes femmes, avides d’argent et de vie aisée. Contre des plaisirs sexuels variant entre 3000 DHS et 15000 DHS (dépassables), ces dernières omettent complètement leurs familles, leur entourage et se laissent aller. Quoique la plupart des prostituées estiment que le marché n’est plus une source certaine. Les Moyens Orientaux ne sont plus aisés comme avant et d’autres se font passer pour des richards alors qu’ils n’ont pas le moindre sou.

    Enrôlant Haroun al-Rachid, calife des Mille et une Nuits le temps d’une nuit, les Moyens Orientaux viennent en quête de fantasmes souvent orientaux. A Rabat, le café « Chamiyat » est la destination de tous les intéressés. Plusieurs filles s’y entassent à la recherche d’un « Walid Ibn Talal » ou d’un « Zayed Al Nahyan ». Sinon, elles se dirigent à gogo à l’avenue Fal Ould Oumeir, avenue phare des boutiques les plus chics et des « Khalijis » les plus cyniques. Ces derniers affichent de plein gré leur accent moyen oriental, leur portable dernier cri et leur voiture hors de prix. Yeux ronds devant tant de confort, nos pauvres marocaines n’hésitent pas à se lancer dans l’aventure et à offrir leur corps dans un plat d’or. Sachant d’ores et déjà leur point faible, les « Hwalas » titillent leur point G, qu’est leur besoin d’argent, et tirent ainsi profit de la situation. « Donnant donnant », telle est l’équation.
    Par ailleurs, un petit hic s’impose : qui dit « vouloir garder » la source de l’argent dit « devoir entretenir » le socle rare. Dans ce cas-là, le corps s’offre les plus belles des gâteries. Une manucure par-ci, une coloration par là, des massages, des bronzages des shoppings en passant par des liftings, rien ne doit être négligé. Professionnalisme oblige… Ainsi, déplumer le visiteur des pays du Golfe est un objectif cible. Bijoux, vêtements chics, produits cosmétiques, compte en banque, appartement, voiture… Telle est la visée de nos belles petites marocaines ahuries devant tant de fortune. A quand la fin du cauchemar ?! Pas d’indices…

    La prostitution masculine : le ballet des hommes masqués…

    « Le jeune Amine de 19 ans est un jeune bachelier tout neuf. Il incarne le je-m’en-foutisme par excellence. « Je suis une p****… J’exerce la prostitution pour survivre… rien ne m’empêche de vivre ma vie normalement. C’est un métier comme les autres. Je n’ai aucun complexe et j’assume ce que je fais ». Telles étaient les paroles de Amine qui se présente chaque soir au Boulevard d’Anfa afin de se faire piocher par un ou une cliente. Cherchant vainement du travail (niveau baccalauréat ?!), il s’adonna à ce métier qui rapporte plus que tout autre. Femmes, hommes mariés, divorcés, homosexuels, hétérosexuels ou encore bisexuels, le jeunot fait tout à tous. Il a pu ainsi louer un petit studio, quitter la maison des parents noyés dans une misère accablante et s’offrir un niveau de vie meilleur, mais pas idéal … il a un rendez-vous avec un client qui est devenu un ami à lui après maintes rapports. Avec quelques 150 DH jusqu’à 1000 DH négociables, Amine ne perd jamais le sourire… ou presque. »

    C’est simple. A présent, on peut voir un jeune garçon faire « la p**** » dans le boulevard sans que cela ne nous paraisse inapproprié. La prostitution masculine a en effet évolué dans un temps record. On revient toujours aux mêmes facteurs : jeunesse perdue, misère, maltraitance… Actuellement, on peut trouver des hommes exerçant ce métier et assumant leur existence. Se ressourçant du domaine, ils se font des clients et gagnent ainsi leur vie, souvent nocturne. Autrefois, dès qu’on entendait parler d’un garçon qui se prostitue, on pensait aussitôt qu’il est homosexuel. Détrompons-nous … Nos jeunes prostitués ont compris les règles du jeu et affichent ainsi une grille toutes options. Homosexualité, hétérosexualité et bisexualité s’associent désormais afin de satisfaire tous les désirs.
    Ces jeunes « travailleurs de sexe », comme les a nommé Othmane Mellouk, président de l’ALCS de Marrakech, se trouvent souvent dans des bars, des cabarets, des hôtels ou encore des boîtes de nuit. Dans ce cas-là, les videurs ont le dernier mot. Pour les laisser entrer faire la chasse, un billet de 100 DHS est vivement exigé. Toutefois, la violence est nettement palpable chez ces hommes. Compétitions et malentendus vont de pair dans ce cas-là. Les MST ne sont également pas épargnables. En effet, comme déjà noté les protections ne sont pas d’envergure et les maladies sexuellement transmissibles se font une joie à l’idée de tâter plusieurs terrains. Ainsi va la vie… Ainsi se dessine la cruauté d’un destin pitoyable…

    Bonjour,
    Je suis français je travail au maroc c’est vrais c’est immonde ce qui ce passe laba derrière les façades d’un pays qui veut ce dire moderne, de voir tous ses gosses dans les rues livrées à eux même et bien sur à tous ces pourrit européen comme marocains d’ailleurs ce servir d’eux c’est abjecte j’aime vraiment ce pays pour tout la culture l’art les gens mais vraiment je pense qu’il faut passer à l’aire du grand nettoyage politique remetre des règles et cette fois les respecter sinon les inégalités ce feront de plus en plus grande et rien ne pourras arrêter la fuite en avant vers toute ces déviances. salutations

    Jeunes du Maroc, 26 – 05 – 2007

  • Le tourisme sexuel, un autre phénomène social marocain

    Le tourisme sexuel, un autre phénomène social marocain. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles

    Le Maroc est depuis plus d’une dizaine d’années déjà, une terre d’élection pour le tourisme sexuel. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles. Mais l’ampleur de ce fléau est bien plus grande : beaucoup de marocaines prostituées s’envolent vers les riches pays du Golf pour exercer leur métier. Quelle est l’histoire du tourisme sexuel marocain ? Quels sont les principaux bénéficiaires ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Découvrons le Maroc de l’ombre.

    L’Afrique du Nord en général, mais en particulier le Maroc, est une destination incontournable pour quiconque désire passer une nuit à l’orientale, en compagnie d’une de ses nombreuses prostituées. Le tourisme sexuel est né à l’époque coloniale. En effet dans les années 1930 et 40, lorsqu’elle avait le statut de ville internationale, Tanger était connue pour être une destination très prisée par les français et les espagnoles. Au lendemain de l’indépendance du Maroc, et à partir des années 60, ce sont surtout les touristes sexuels espagnols qui continuent de fréquenter Tanger. Ces touristes traversaient le Détroit pour venir s’offrir les charmes d’une population parfois très jeune (certaines filles ont à peine 10 ans !). Mais, à l’époque, ce phénomène restait marginal, et était perçu comme un véritable tabou. Il faudra attendre les années 70 et surtout, les années 80 pour qu’il prenne de l’ampleur. Marrakech, Casablanca et Agadir deviennent les pôles d’attraction préférés des allemands, français et scandinaves.

    Il est vrai que c’est pendant les années 1980 que la mauvaise réputation des Marocaines s’est établie. Mais la réputation des Marocaines ne se répand pas qu’en Europe. Les Moyen-orientaux, qui avaient pour coutume de faire débauche au Liban et en Egypte, se sont détournés de ces régions secouées par la guerre civile libanaise et celle d’octobre 1973 pour se diriger vers le Maroc, au climat politique relativement stable, mais en pleine crise économique et à la veille du Plan d’ajustement structurel. Dans ce contexte rigide, les pétrodollars ont représenté une « bouée de sauvetage » pour le royaume, qui a donc gracieusement ouvert ses portes aux Saoudiens et aux koweïtiens les plus vicelards. “Le tapis rouge a été déroulé pour ces Moyen-orientaux qui payaient nos fonctionnaires. Des pères se sont transformés en maquereaux et certaines femmes ont offert leur ‘savoir-faire’. C’est ainsi que de nombreuses familles pauvres se sont enrichies avec ‘Flouss Sa3oud’”, témoigne Harakat.

    Le temps a fait que beaucoup parmi ces touristes du Golfe, s’installent de façon définitive au Maroc, où ils fondent des familles avec femmes et enfants. Au début des années 90, après l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, des jeunes Algériens débarquent par milliers pour épancher leurs frustrations dans les bordels miteux de certaines villes du moyen Atlas comme Azrou, Imouzzar, El Hajeb et Khénifra.

    Les Algériens cessent de venir au Maroc à partir 1994, mais une autre forme de tourisme sexuel né. Malgré le fait que Marrakech, Casablanca et Agadir restent de véritables paradis sexuels, beaucoup de prostituées marocaines migrent vers les pays du Golf pour exercer leur métier, le plus souvent dans le luxe.

    Meriem a 27 ans et est consultante dans le secteur des télécoms à Dubaï, elle a souvent dû faire face aux préjugés, liés à son origine. « Ah, vous êtes Marocaine ? Vous savez ce que l’on dit sur vos femmes, elles sont belles mais très légères » . Malheureusement une remarque pareille reste assez polie par rapport à ce qu’elle entend quotidiennement depuis qu’elle vit aux Emirats arabes unis. Un nombre impressionnant de Khalijis ne se barricadent pas d’autant de politesses: pour certains, les Marocaines sont toutes des prostituées… alors que ce sont bien souvent les premiers clients.

    Hélas confrontées à un choix crucial, les autorités marocaines hésitent entre un verrouillage sécuritaire qui peut avoir pour conséquence la déroute des touristes, ou une attitude passive avec le risque de laisser la situation s’envenimer et se dégrader. Néanmoins, plusieurs associations ont vu le jour pour lutter contre le tourisme sexuel et la pédophilie. Parmi elles, l’association Touche pas à mon enfant, dirigée par Najat Anwar, est l’une des plus actives en matière de lutte contre la pédophilie. Il y’a quelques années, elle a été rejointe par l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH). Cependant, malgré les efforts de l’administration, la création en 1994 d’une police touristique, le jugement depuis 2001 pour des affaires de pédophilie et de prostitution de plus d’une centaine de touristes vacanciers ou de retraités occidentaux installés au Maroc, nous avons encore un long chemin à parcourir pour pouvoir désherber ce phénomène

    Portail des hommes libres

  • Maroc : 30 euros la nuit avec un mineur

    Maroc, pédophilie, tourisme sexuel, pédocriminalité, Marrakech, prostitution, #Maroc, #Pédophilie, #Pédocriminalité,

    Au Maroc, le tourisme représente la première source de revenus. Les jeunes très durement frappés par le chômage se tournent parfois par désespoir vers le tourisme sexuel à 30 euros la nuit. Trente euros, c’est beaucoup au Maroc lorsque l’ont sait que le salaire moyen est de 200 euros par mois.

    Avocat de l’association marocaine « Touche pas à mon enfant » : Mme la Ministre, vous avez indiqué qu’il y avait 7800 cas qui ont été traités l’année dernière, mais combien de condamnés ? Combien d’affaires ont abouti devant la justice et combien de touristes ont été condamnés ? C’est ça qui est important ! Parce qu’on peut ouvrir des dossiers mais s’ils ne sont pas traités.

    Ce reportage montre bien que le tourisme sexuel existe, car il est arrivé sur la Place et tout de suite il a été abordé. Il ne faut pas se voiler la face, il faut se retrousser les manches pour lutter contre ce fléau.

    Il y a lieu de rappeler Luc Ferry, ancien ministre qui déclare sur une chaîne de TV qu’un ancien ministre français se serait adonné à des parties des gens garçons. Il aurait été arrêté par les autorités marocaines il y quelques années et puis relâché. Le nom de ce ministre n’a pas été dévoilé.

    Selon l’association « Touche pas à mon enfant », qui a fait son enquête aussi, les faits seraient de 1999. Le ministre en question a été arrêté et emmené dans un commissariat et relâché sous intervention d’autorités françaises et marocaines.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=jVym1t3ggsk&w=560&h=315]

    Source : France24

  • Marrakech, capitale marocaine du sexe rémunéré

    Maroc, prostitution, Marrakech, sexe, tourisme sexuel, #Maroc, #Prostitution, #Sexe, #TourismeSexuel,

    Au Maroc, les prostituées se rassemblent le plus souvent dans des endroits de la ville qui sont un symbole du consumérisme : le jour, dans les magasins de mode, les fast-foods et les brasseries ; la nuit, dans les discothèques et les restaurants branchés. On reconnaît le fait qu’il s’agit de prostituées à la façon dont elles s’habillent et regardent les clients potentiels.

    On estime à 50 000 le nombre de prostituées au Maroc. Une étude du ministère de la santé a examiné les données de 2011 et 2014, affirmant qu’il y en a jusqu’à 19 000 uniquement entre Agadir, Fès, Rabat et Tanger.

    Marrakech se taille toutefois la part du lion, suivie de Casablanca.

    À trois heures à peine des principaux aéroports italiens, la ville est la capitale du tourisme : elle représente une destination exotique de proximité. Much loved », le film de Nabil Ayouch présenté à Cannes et censuré, raconte l’histoire de quatre prostituées à Marrakech, levant le voile sur l’un des principaux commerces de la ville. Il n’y a pas d’intermédiaire, les femmes marocaines s’offrent directement. Et elles se battent pour leur part de marché avec des concurrentes originaires d’Afrique centrale. Elles ont en moyenne entre 18 et 20 ans, elles coûtent entre 500 et 700 dirhams, soit 50 à 70 euros. Les plus belles, souvent sélectionnées par les boîtes de nuit, peuvent demander jusqu’à 300 euros par nuit, dîner payé par le client compris.

    Dans la ville nouvelle, entre ce qui reste des bâtiments construits par les Français pendant le protectorat et les nouveaux établissements de la movida, la réputation des filles de Marrakech est rapportée de touriste en touriste.

    Le square 16 novembre, l’avenue Mohammed V, la rue Yougoslavie sont parmi les adresses les plus faciles à fréquenter le jour. La nuit, les lieux à privilégier sont Gueliz et l’Hivernage, les quartiers qui comptent le plus grand nombre de boîtes de nuit.

    Les clients les plus recherchés sont ceux d’Arabie Saoudite, mais les Européens sont aussi les bienvenus, à condition qu’ils aient de l’argent.

    Et entre deux emplois, ils peuvent se faire coiffer ou choisir une esthéticienne jusqu’à 5 heures du matin. Ceux qui cherchent à changer de vie sont à la recherche d’un passeport ainsi que d’un revenu à vie.

    Le désespoir se trouve plutôt dans la médina. Dans l’ancien quartier juif du Mellah, les femmes qui proposent des rapports sexuels sont plus âgées et les tarifs descendent à 20 dirhams, soit 2 euros pour un rapport sexuel à deux pas du souk.

    Certains disent que c’est un scandale en terre d’islam. Et puis il y a ceux qui, hors des frontières du pays, organisent des circuits dédiés aux clients les plus exigeants – avec des sites web spécialisés qui répertorient les lieux et les tarifs dans les principales villes, donnent des conseils sur la façon d’approcher les prostituées, la meilleure période pour un voyage et les meilleures discothèques.

    L’enquête du ministère de la santé a révélé que sur les 19 000 prostituées interrogées, la plupart étaient analphabètes, divorcées ou veuves (entre 62 et 73 %), et qu’elles avaient eu leur premier rapport sexuel lorsqu’elles avaient entre 15 et 19 ans. La plupart vivent seules (entre 60 et 70%) mais soutiennent financièrement quelqu’un (dans 50 à 80% des cas), souvent les enfants (jusqu’à 56%) ou leur famille d’origine. La majorité (54%) a révélé qu’elle n’avait pas utilisé de préservatif dans les 30 jours précédant l’entretien pour l’enquête, soit parce qu’elle n’en avait pas sur elle, soit parce que son client ne voulait pas l’utiliser.

    Dans 98% des cas, les prostituées ont des rapports sexuels là où leur client les emmène, soit dans des appartements loués, soit dans un riad loué exclusivement. Il est impossible de louer une chambre d’hôtel car une loi du royaume interdit aux Marocains de louer une chambre avec une personne qui n’est pas leur conjoint, afin de réprimer la prostitution. Ceux qui ne présentent pas de certificat de mariage sont passibles d’arrestation et l’hôtelier risque de devoir fermer boutique.

    Olga Piscitelli

    ANSAmed

  • La prostitution au maroc

    Maroc, prostitution, #Maroc,


    La prostitution au Maroc est un phénomène très connu même malgré son interdiction par la religion et les lois elle se fait, et c’est due à plusieurs facteurs dont la pauvreté comme première cause.
    Mail il faut savoir que la prostitution est divisée en catégories selon la classe sociale dans laquelle elle se pratique, car un vocabulaire riche désigne chaque type comme « 600 o lgamila » dans les milieux pauvres, mais au fur et à mesure qu’on avance dans l’échelle sociale, la prostitution change de formes et de nomenclatures.
    Le choix d’une prostituée dans une classe riche se fait selon un Casting, surtout si elle est à exporter, car la prostitution est devenue un objet précieux pour l’export, c’est le commerce de la « chaire blanche », dont les plus bénéfiques sont les pays de Golf.
    Un casting très rigoureux et intolérable se fait par les yeux et les mains d’experts qui connaissent sal3a demandée.
    Mais imaginez que la femme marocaine est devenue une marchandise à consommer par ceux qui donnent plus. Est ce que la femme marocaine n’est plus Docteur, non plus avocat, ni juge, ni mère, mais prostituées?
    Est-ce que le Maroc a remplacé l’export des phosphates pour exporter les prostituées,?a telle point qu’une chaîne arabe a osé poser une Question au Ministre de la communication lors d’une émission diffusée en diretcte: « Comment se fait-il que le Maroc qui a honoré la femme marocaine puisque le 1/5 du gouvernement est composé de Femmes, accepte son humiliation vue le taux de la prostitution élevé au Maroc? » et vous n’avez qu’à imaginer l’embarras du Ministre qui n’a trouvé autre réponse que confirmer ce qui est dit et appeler toutes les composantes sociétales pour combattre ce phénomène.
    J’hésite à conclure mon article par un sourire comme d’habitude, car la réalité est très dramatique et refuse de devenir comique!!!!

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=_CEJpqkeMXo]

  • Le tourisme sexuel, un autre phénomène social marocain

    Maroc, tourisme sexuel, prostitution, #Maroc, #Tourisme,

    Le Maroc est depuis plus d’une dizaine d’années déjà, une terre d’élection pour le tourisme sexuel. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles. Mais l’ampleur de ce fléau est bien plus grande : beaucoup de marocaines prostituées s’envolent vers les riches pays du Golf pour exercer leur métier. Quelle est l’histoire du tourisme sexuel marocain ? Quels sont les principaux bénéficiaires ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Découvrons le Maroc de l’ombre.
    L’Afrique du Nord en général, mais en particulier le Maroc, est une destination incontournable pour quiconque désire passer une nuit à l’orientale, en compagnie d’une de ses nombreuses prostituées. Le tourisme sexuel est né à l’époque coloniale. En effet dans les années 1930 et 40, lorsqu’elle avait le statut de ville internationale, Tanger était connue pour être une destination très prisée par les français et les espagnoles. Au lendemain de l’indépendance du Maroc, et à partir des années 60, ce sont surtout les touristes sexuels espagnols qui continuent de fréquenter Tanger. Ces touristes traversaient le Détroit pour venir s’offrir les charmes d’une population parfois très jeune (certaines filles ont à peine 10 ans !). Mais, à l’époque, ce phénomène restait marginal, et était perçu comme un véritable tabou. Il faudra attendre les années 70 et surtout, les années 80 pour qu’il prenne de l’ampleur. Marrakech, Casablanca et Agadir deviennent les pôles d’attraction préférés des allemands, français et scandinaves.
    Il est vrai que c’est pendant les années 1980 que la mauvaise réputation des Marocaines s’est établie. Mais la réputation des Marocaines ne se répand pas qu’en Europe. Les Moyen-orientaux, qui avaient pour coutume de faire débauche au Liban et en Egypte, se sont détournés de ces régions secouées par la guerre civile libanaise et celle d’octobre 1973 pour se diriger vers le Maroc, au climat politique relativement stable, mais en pleine crise économique et à la veille du Plan d’ajustement structurel. Dans ce contexte rigide, les pétrodollars ont représenté une « bouée de sauvetage » pour le royaume, qui a donc gracieusement ouvert ses portes aux Saoudiens et aux koweïtiens les plus vicelards. “Le tapis rouge a été déroulé pour ces Moyen-orientaux qui payaient nos fonctionnaires. Des pères se sont transformés en maquereaux et certaines femmes ont offert leur ‘savoir-faire’. C’est ainsi que de nombreuses familles pauvres se sont enrichies avec ‘Flouss Sa3oud’”, témoigne Harakat.
    Le temps a fait que beaucoup parmi ces touristes du Golfe, s’installent de façon définitive au Maroc, où ils fondent des familles avec femmes et enfants. Au début des années 90, après l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, des jeunes Algériens débarquent par milliers pour épancher leurs frustrations dans les bordels miteux de certaines villes du moyen Atlas comme Azrou, Imouzzar, El Hajeb et Khénifra.
    Les Algériens cessent de venir au Maroc à partir 1994, mais une autre forme de tourisme sexuel né. Malgré le fait que Marrakech, Casablanca et Agadir restent de véritables paradis sexuels, beaucoup de prostituées marocaines migrent vers les pays du Golf pour exercer leur métier, le plus souvent dans le luxe.
    Meriem a 27 ans et est consultante dans le secteur des télécoms à Dubaï, elle a souvent dû faire face aux préjugés, liés à son origine. « Ah, vous êtes Marocaine ? Vous savez ce que l’on dit sur vos femmes, elles sont belles mais très légères » . Malheureusement une remarque pareille reste assez polie par rapport à ce qu’elle entend quotidiennement depuis qu’elle vit aux Emirats arabes unis. Un nombre impressionnant de Khalijis ne se barricadent pas d’autant de politesses: pour certains, les Marocaines sont toutes des prostituées… alors que ce sont bien souvent les premiers clients.
    Hélas confrontées à un choix crucial, les autorités marocaines hésitent entre un verrouillage sécuritaire qui peut avoir pour conséquence la déroute des touristes, ou une attitude passive avec le risque de laisser la situation s’envenimer et se dégrader. Néanmoins, plusieurs associations ont vu le jour pour lutter contre le tourisme sexuel et la pédophilie. Parmi elles, l’association Touche pas à mon enfant, dirigée par Najat Anwar, est l’une des plus actives en matière de lutte contre la pédophilie. Il y’a quelques années, elle a été rejointe par l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH). Cependant, malgré les efforts de l’administration, la création en 1994 d’une police touristique, le jugement depuis 2001 pour des affaires de pédophilie et de prostitution de plus d’une centaine de touristes vacanciers ou de retraités occidentaux installés au Maroc, nous avons encore un long chemin à parcourir pour pouvoir désherber ce phénomène.